La théorie du pic pétrolier est fausse
Cet article présente une théorie alternative peu connue en Occident pour ce qui concerne l’origine du pétrole : la théorie abiotique.
On nous répète depuis des années que l’épuisement des réserves mondiales de pétrole est proche.
En effet, dès que l’on sera sur la partie descendante de la courbe de
production en forme de cloche établie par le géologue texan Marion King
Hubbert en 1956, et donc après être passé par le fameux pic, ce sera le
commencement de la fin.
Cette affirmation est basée sur la théorie occidentale de l’origine biologique du pétrole ou théorie biotique.
Cette théorie dit que le pétrole est issu de matières organiques
(dinosaures ?) piégées dans le sous-sol proche de la surface et qui se
sont transformées en hydrocarbures sous la pression sédimentaire.
Théorie abiotique
Il existe toutefois une autre théorie développée en secret par les
Russes au début des années 50, la théorie "abiotique" qui considère que
le pétrole est d’origine non biologique.
Dans cette dernière, le pétrole se formerait à très grande profondeur
sous de fortes conditions de pression et de température puis serait
acheminé vers la surface à travers un mécanisme éruptif.
La quantité de pétrole totale serait proportionnelle à la quantité de carbone
et d’hydrogène présente à l’origine de la formation de la terre, ce qui
ne représente plus du tout le même ordre de grandeur.
A
titre d’exemple, l’application de cette théorie dans le bassin de
Dnieper-Donets entre la Russie et l’Ukraine a permis un taux de
réussite de 60 % lors des forages exploratoires.
Ce taux est à comparer avec celui de 10 % environ par application du modèle occidental.
Les coûts d’extraction du pétrole abiotique sont par contre assez élevés car on le trouve à plus grande profondeur, cette limitation est semble-t-il mal connue pour l’instant, les gisements du Proche-Orient restent donc aujourd’hui ceux qui ont le plus bas coût d’exploitation.
Les chiffres 2005 de production mondiale de pétrole sont intéressants
1. Arabie saoudite : 9,57 (millions de barils)
2. Russie : 9,44
3. Etats-Unis : 7,27
4. Iran : 3,91
5. Mexique : 3,76
6. Chine : 3,63
7. Canada : 3,03
...
10. Koweït : 2,51
...
14. Irak : 1,8 (2e réserve mondiale d’après le modèle occidental)
La Russie est tout de même devenu le 2e producteur mondial au milieu des années 80, ce qui n’est pas rien et semble aller dans le sens de cette théorie.
Ce n’est donc pas demain la veille que la terre tombera en panne d’essence, il va peut-être aussi falloir s’habituer au pétrole à prix élevé, par contre le problème des rejets de CO2 reste toujours entier.
Pour en savoir plus :
http://www.alterinfo.net/La-guerre-et-le-pic-petrolier-_a11993.html
http://www.leblogenergie.com/2007/10/pic-ptrolier-co.html
78 réactions à cet article
-
Ca ne m’a pas l’air de changer grand chose. On cherche le pétrole là où on a l’habitude de le trouver. S’il n’y est plus, il faut le chercher dans des endroits moins accessibles. La routine, quoi...
-
Je trouve que cet article présente un point de vue personnel et n’apporte aucune preuve. Il aurait dû dire : "La théorie du pic pétrolier est controversée".
Et comme le dit le précédent post, même si la théorie abiotique est vraie, ça change quoi ?
Le seul point positif que j’y verrais ce serait de conduire à mettre un terme sur cette folie des agrocarubrants.
" VANCOUVER (Canada), 9 mars 2008 (AFP) - La production croissante d’éthanol à partir du maïs aux Etats-Unis menace l’écosystème du Golfe du Mexique, en y créant une "zone morte" qui s’agrandit, avertit une étude canado-américaine rendue publique lundi. L’intensification prévue de la production américaine d’éthanol constituerait "un désastre pour le Golfe du Mexique", prédit Simon Donner, de l’université de Colombie-Britannique, co-auteur avec Chris Kucharik de l’université du Wisconsin de cette étude publiée sur le site des Annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS). En effet, note-t-il, les engrais azotés utilisés dans la culture de maïs se déversant dans les cours d’eau sous forme de nitrates, favorisent le développement d’algues dont la décomposition absorbe l’oxygène dissous dans l’eau. Les engrais utilisés dans des Etats comme l’Illinois (nord), l’Iowa (centre), le Nebraska (centre) ou le Wisconsin (nord), constituent la première cause de pollution du fleuve Mississipi et de ses affluents, qui se jettent dans le Golfe du Mexique. Chaque été, le déversement de nitrates crée dans le Golfe du Mexique une "zone morte", étendue d’eau dépourvue d’oxygène, observée pour la première fois il y a une trentaine d’années, et atteignant aujourd’hui quelque 20.000 km2. Ce phénomène d’eutrophisation rend l’eau impropre à la vie aquatique : "Les organismes des fonds marins qui ne peuvent pas bouger vont probablement mourir, tandis que les poissons vont s’enfuir", explique M. Donner à l’AFP. Cette situation affecte aussi la pêche, mais cette activité "n’a pas la même valeur économique que la production de maïs" pour les Etats-Unis, regrette-t-il"
-
Pareil que les deux premiers commentaires. Amusant de voir qu’une théorie soi-disant développée en secret par les Russes n’ait jamais été mise en exergue. Et effectivement, même si elle s’avérait être exacte - ce dont je doute, les deux liens que vous suggérez étant à mon sens peu convaincants - cela ne change rien à la donne, puisque le problème principal resterait toujours la diffculté de l’extraction, et les coûts d’investissement stoujours plus lourds à mesure qu’on creuse plus profond...
Si le sujet vous intéresse, allez plutôt faire un tour sur le site de l’ASPO, le plus sérieux et le plus intègre que je connaisse à ce sujet
http://www.contre-pouvoir.be/content/thematiques/thema_petrole.php
-
Comme Forest et JL..
Ce point de vue présente une grande faiblesse théorique
Il faudrait revenir aux études convergentes de certains spécialistes géologues, notamment :
http://aspofrance.org/news/le-pic-de-production-de-petrole
Relire aussi JANCOVICI (voir son site)
-
Je suis pas ingénieur, mais doctorant en géochimie... depuis les années 20, on observe dans les pétroles des traces des organismes à la base du kérogène. Miracle, ces organismes correspondent bien selon l’origine supposée du combustible trouvé (type I, II et III de kérogènes pour lacustre ou très proximal calme, marin et continental). En plus les rapports H/C, O/C et N/C correspondent, quelle coïncidence !
Pas de bol pour les Russes, les deux théories s’appliquent avec autant de succès à leurs dépots. Les bordures de cratons (lieu privilégié pour la théorie abiotique, puisque remonter à travers un craton c’est pas facile) correspondent souvent aux vieilles marges passives et bassins sédimentaires (lieux de prédilection de la formation d’hydrocarbures).
Mais l’auteur a aussi habilement passé sous silence l’échec retentissant de cette théorie en Scandinavie, avec un forage à travers le craton, titanesque qui promettait de tout révolutionner... pas trace de pétrole, pas une goutte, et pas de gaz non plus.
Ah, autre chose. Le pétrole n’est pas stable à haute température et pression.
-
oui ca me rapelle une vielle propagande de la guerre froide... et vive le pétrole !
-
article qui confond un peu tout : il ne faut pas confondre l’origine de petrole (biotique/abiotique) avec le pic du petrole qui enonce une evidence : la production de petrole decroitra un jour quelque soit l’origine du petrole...
meme si la theorie russe est tres interessante et merite un echo (pourtant scientifiquement elle est tres loin de faire l’unanimite), je trouve que votre titre prend un peu des vessies pour des lanternes...
article qui n’aurait jamais du passer la moderation sous cette forme
-
Je copie:colle un commentaire posté sur un des lien de l’auteur (http://www.leblogenergie.com/2007/10/pic-ptrolier-co.html)
Il le parait assez informatif. En tout cas j’espère bien que ces pétroles abiotiques sont un canulard ou inpuisable, sinon..la Terre est morte !
Rédigé par : Yves | 10 mars 08 17:36:05
Bonjour,
Je pense que les hydrocarbures abiotiques peuvent exister théoriquement sur Terre, après tout ils existent dans le système solaire, notamment dans les planètes géantes lointaines et leurs satellites. Mais la question est de savoir en quelle quantité ces hydrocarbures existent par rapport au pétrole conventionnel, sans parler du caractère commercialement exploitable de leur extraction. Là il me semble que les mentions à la théorie du pétrole abiotique comme sauveur miracle de nos hydrocarbures fossiles, i.e. en quantité utilisable industriellement à notre rythme, sont plus que surfaites. Si l’on en juge par les sites et organisations qui propagent ce genre d’information on a affaire à sinon de la para-science, au moins de la science très à la marge : un seul scientifique occidental s’y intéressait, l’astrophysicien Thomas Gold ; paraît-il la science s’est développée en russe mais n’a pas été traduite, un peu bizarre pour une science prétendant révolutionner nos connaissances ; elle est mentionnée principalement chez des conspirationnistes ou des sectes genre Larouche connues pour leur parascience (voir les théories fumeuses présentées dans la revue Fusion). Comme par hasard la secte de Larouche est aussi en pointe dans le pseudo-scepticisme concernant le changement climatique, ils seraient bien capables d’inventer un trou noir séquestrant naturellement et miraculeusement les énormes quantités de CO2 qui seraient produites par une exploitation de ces gigantesques ressources.
A ce que je sache une seule expérience russo-américaine (Kenney et al, Proceedings of the National Academies of Sciences, vol 99, n°17, p10976-10981, 2002) a été faite récemment au labo indiquant qu’à haute pression et haute température (50000 bars, 600-1200°C) il était possible de favoriser la formation d’hydrocarbures jusqu’à C10 à partir de méthane en présence d’oxyde de fer et de CaCO3. L’article est assez affirmatif, avec un fond de ton militant (il rend hommage dans ses "acknowledgments" à Nikolai Alexandrovich Kudryavtsev, le fondateur de la "modern Russian–Ukrainian theory of abyssal, abiotic petroleum origins") mais me semble quelque peu pauvre en détails expérimentaux (comment peut-on être sûr par exemple que les hydrocarbures se sont bien formés aux températures indiquées et non comme sous-produits du refroidissement) et je n’ai pas le temps d’en investiguer la validité théorique. En tout cas on est donc loin d’avoir montré, ni même indiqué que le manteau terrestre en regorgeait des quantités industrielles, et les "découvertes" faites en Ukraine, au Vietnam, etc... peuvent être dues à des multitudes d’autres raisons. Bref à ce stade c’est plutôt une curiosité théorique et je pense que dans le cas improbable où il y en aurait réellement d’énormes quantités dans le manteau, il faudrait surtout... s’abstenir de les exploiter.Bonne journée,
Yves
-
Il y a probablement du méthane (hydrocarbure le plus simple) dans le manteau terrestre. Les conditions d’oxydation ne sont pas encore très bien contraintes, mais il est possible qu’en certains endroits CH4 soit plus stable que CO2.
-
La notion de Pic pétrolier est une conséquence directe du fait que le pétrole est une ressource fossile qui ne se renouvelle pas, en tous les cas à l’échelle de temps humaine compte tenu de la vitesse à laquelle on la consomme, à savoir ajourd’hui 85 millions de barils pour jour.
La manière dont le pétrole est "fabriqué" par la Terre en profondeur n’a que peu d’influence : il n’est pas produit avec un débit suffisant pour nos besoins. Point.
Les Etats-Unis ont connu leur Peak Oil au début des années 70. Les "experts" de l’époque ont ridiculisé l’inventeur du concept King Hubert : à l’époque, les USA n’avaient jamais produit autant de pétrole. C’est exactement ce qu’affirme la théorie : le Peak est le maximum de production et il est précédé de 40 ans environ par le Pic de découverte de pétrole. Aujourd’hui, on est bien obligé de constater que la production des USA a chuté depuis et que les USA consomment 20 millions de barrils/jour dont la grande majorité est importée.
Pour le monde dans son ensemble, de nombreux géologues estiment que le Peak Oil arrivera dans les 10 ans qui viennent si ce n’est pas déjà arrivé. Le déclin de la production pétrolière sonne la fin du modèle de développement économique occidental, hyper-dépendant dans la croissance perpétuelle de la consommation énergétique. Voilà pourquoi certains s’acharnent à essayer d’expliquer qu’un miracle va se produire pour sauver le système. Mais c’est juste de l’idéologie/hypocrisie : nous vivons à crédit et il faudra payer la dette soit en renonçant à notre mode de vie, soit en allant faire "la guerre aux terroriste," nom que l’on donne en Occident au processus de spolation de ceux qui nous "volent notre pétrole," dont
1/ ils n’ont pas besoin,
2/ qu’ils utilisent mal, par exemple pour nourrir leurs pauvres,
3/ qu’ils utilisent comme arme économique contre les gentils nous,
4/ dont de toutes façons ils ne pourraient rien faire d’autre que de nous le vendre
etc etc ... L’Occident a un discours de drogué.
-
précision : la fin de l’énergie pas chère ne sera pas la fin du modèle occidental, mais la fin du modèle industriel. Ce qui est bien plus conséquent.
-
Vous avez peut-être raison. Je ne sais pas. Beaucoup de chose seront à réinventer ... mais ce que vous annoncez porte en lui la fin de la classe moyenne, la fin de la démocratie et le retour au féodalisme. Alors avant d’en arriver là, peut-être serait-il temps que les citoyens reprennent leur destin en main parce que personne ne le fera pour eux. Surtout pas les politiques qui ne sont intéressés que par l’idée d’être du bon côté de la barrière quand les choses vont mal tourner.
La chose la plus importante est d’abord de refuser d’entrer en guerre pour les ressources, parce que cette guerre détuira notre société de l’intérieur comme elle est en train de détruire celle des Etats-Unis.
-
Mr Larchey Wendling... Votre discours semblait sensé, jusqu’a ce que vous "jugiez" le modèle occidental a l’aune de la spoliation des peuples qui possèdent les ressources pétrolières d’aujourd’hui. dommage, votre opinion n’est plus crédible, car orientée...
Notre société industrielle, comme la nature en général, choisi toujours la voie du moindre effort. l’ère du petrole basée sur un bas coût de l’energie touche a sa fin, c’est dommage, malgré ce que disent certains dogmatiques du "c’est mieux autrement, avec diligence, sans chauffage etc"... Respectant la voie citée ci-dessus, nous allons trouver une ligne de développement differente mais basée sur ce que l’homme a quand même construit jusqu’ici. la regression ne se fera pas comme vous semblez le comprendre. De nombreux chercheurs et industriels vont mettre au point, malgrés les entraves de ceux qui pronent l’immobilisme, de nouvelles solutions.
evidement, nous allons faire des economies d’energie. mais nous allons aussi développer notre société, et il me semble qu’a defaut du vecteur "petrole" comme source d’energie, nous allons choisir l’electricité, qui est le plus adapté à la multiplicité des usages, tant a la production qu’a la consommation.
Nous allons rentrer dans une periode aux technologies instables, ou les habitations, les déplacements, entre autres, vont, comme la vie l’a fait au début, donner lieux a des solutions les plus curieuses. Seules les plus pertinentes vont subsister. A moins de rassembler tous les habitants dans des megalopoles, dont il n’est pas evident de pretendre que ce serait plus economique qu’actuellement, nous allons continuer a nous déplacer en voiture, en train, en avion. Nous allons continuer a nous chauffer, regarder la télévision et utiliser la multitudes d’equipements consommateurs d’énergie.
Plus vite nous trouverons, sans entrave dogmatique, plus vite nous mettrons au point des systèmes optimisés, respectueux de la nature et de l’homme lui même. Probablement nous remettrons en jeux des options "faciles " prises sans contraintes, comme la construction des zones industrielles partout ou il y avait des terres fertiles, bien planes... nous privant maintenant de surfaces de cultures ... mais je suis personnellement confiant dans l’avenir.
Notre plus grand risque n’est pas celui du défi de l’energie, Nous sommes nos propres ennemis et notre avenir est entaché par une croissance exagérée de la population humaine et des options de civilisations que les groupes, devenus nombreux risquent de choisir. Nous aurons probablement a nous defendre, pour avancer dans notre modèle et le defendre, ce qui nous coutera probablement beaucoup plus cher que tout autre ... développement. Nous trouverons, sur les forum, des gens comme vous, qui seront là pour juger ceux qui prennent des décisions, pour defendre l’indéfendable, bref pour vous tirer vous même une balle dans le pied. Le respect du monde, de la nature des autres n’implique pas cela !
-
Peut-être que je n’ai pas tout à fait explicité ma pensée ... ce qui m’horripile dans notre modèle de développement à bout de souffle est que nous le présentions comme un aboutissement, un miracle, la plus grande aventure humaine et un avenir indépassable alors qu’en réalité, nous serons de plus en plus contraint à l’imposer par la force pour qu’il survive un peu plus longtemps. C’est une gigantesque imposture intellectuelle. Je crois que c’est cette phrase d’Anatol Lieven qui résume le mieux mon opinion personnelle, extraite de cet article :
« Underlying Western free-market democracy, and its American form in particular, is the belief that this system is of permanent value to mankind : a “New Order of the Ages,” as the motto on the U.S. Great Seal has it. It is not supposed to serve only the short-term and selfish interests of existing Western populations. If our system is indeed no more than that, then it will pass from history even more utterly than Confucian China — and will deserve to do so. »
Notre modèle n’est pas censé servir uniquement les intérêts à court terme des populations Occidentales existantes (... il est théoriquement censé représenter un modèle universel, mais c’est un acte de foi. S’il rien d’autre qu’un outil d’exploitation du monde à notre profit immédiat, honte à nous.)
Contrairement à ce que vous exprimez, je suis pessimiste quand à nos options pour le futur : pour l’instant je n’en vois aucune de viable même à moyen terme. Le problème le plus important que vous soulevez étant à mon avis celui de la surpopulation qui est directement lié au Peak Oil, par l’explosion des besoins énergétiques qu’a engendré la révolution verte.
Votre optimisme me fait un peu sourire mais je n’ai pas envie de me moquer : j’aurais envie de le partager mais mes lectures et leurs conséquences ne me le permettent pas. Je suis un scientifique et j’évite de prendre mes rêves pour des réalités.
L’ère de la révolution industrielle est plus une exception que la norme historique. Et si le génie de l’Homme était surtout lié à la capacité qu’il a eu, à un moment donné, d’exploiter trois sources d’énergie peu chères et abondantes, mais fossiles : le charbon, le pétrole, le gaz ? (qui représentent aujourd’hui à eux seuls plus de 80% du bilan énergétique global.) Posez-vous la question en ces termes, plutôt que de nous voir comme des génies omniscients qui trouveront forcément une solution technique à tous nos problèmes ? Où sont les alternatives à cette échelle ? Je vous le dis tout net, l’arrogance n’en est pas une ... (je ne parle pas de vous mais de l’Occident en général.)
Et je n’arrive pas à voir la perspective d’une lutte à mort avec les autres civilisations pour le contrôle des ressources comme une apothéose du "miracle" occidental. Mais je suis conscient que certains ne partagent pas ces doutes identitaires et sont prêts à défendre "leurs acquis" avec le prix du sang de leurs enfants. Ces gens sont mes ennemis.
Bien cordialement.
-
Dominique Larchey-Wendling, vous écrivez : ""La chose la plus importante est d’abord de refuser d’entrer en guerre pour les ressources, parce que cette guerre détruira notre société de l’intérieur comme elle est en train de détruire celle des Etats-Unis.""
Jeux de mots mis à part, je vous approuve sans réserve aucune. Mais j’aimerais savoir comment l’on doit s’y prendre. J’ajoute que ce n’est pas seulement la la guerre pour les ressources énergétiques qui menace le monde : la guerre pour l’eau potable pourrait être encore plus destructrice. Permettez-moi de citer ici Mr Marc Laimé :
" En dépit des engagements répétés de la communauté internationale, l’accès à l’eau n’est toujours pas assuré pour des quantités croissantes d’êtres humains. Si rien ne change, la moitié des habitants du monde risque de manquer d’eau dans 20 à 30 ans. Symbolisant cruellement les inégalités qui déchirent la planète, l’accès à l’eau sera l’un des enjeux majeurs pour l’humanité au 21ème siècle. Les solutions existent. Mais le capitalisme dominant n’a que faire de la pauvreté et de l’accès à l’eau. Jamais peut-être la démonstration n’en aura été aussi aisée à établir."
Pourquoi plus d’un milliard d’êtres humains n’ont-ils pas accès à l’eau ?
-
Oui bien-sûr il n’y a pas que le problème des ressources énergétiques, qui est déjà monstrueux en soi.
Je vous le dis tout net ... Aujourd’hui je ne sais pas ce qui peut-être fait politiquement. Il faut d’abord changer les concepts voir les mots pour que nous prenions conscience du danger qui nous guette, danger dont nous sommes la cause, je veux dire nous les Occidentaux.
TOUS les politiques vous diront qu’ils ne peuvent rien faire sans croissance économique. Peut-être est-ce du au fait qu’ils n’ont jamais eu à gérer une situation où il n’y avait pas de croissance à l’horizon : problème d’une génération qui a tout eu et ne veut pas laisser la place ? Pourtant, il va falloir s’y faire quand même à la fin de la croissance.
Le problème dépasse l’entendement individuel. Seule une prise de conscience collective et massive peut changer la donne. Les médias traditionnels, TV en premier, au service des intérêts de l’élite dirigeante qui les possède, empêchent clairement cette évolution.
-
-
La théorie abiotique n’aurait-elle pas été trouvée en période de guerre froide ? Cela relativise déjà le propos, et sa brusque réapparition permet aux industriels dépendants du précieux liquide de se défausser et de ne pas chercher de solutions alternatives viables. Si les soviétiques avaient réellement cru à cette théorie le nombre de forage aurait dut croitre de manière exponentielle avec la hausse de la demande. Qui plus est ç’eut été un moyen de pression diplomatique plus important pour le bras de fer permanent qu’a engagé Poutine avec l’occident.
Personnellement je n’adhère pas à cette théorie, mais j’ai trop peu d’éléments pour juger de sa pertinence.
-
Article dénué du moindre intérêt pour un profane comme moi, ni pour une personne mieux informée si j’en juge d’après les commentaires de quelques uns, semblent-ils mieux. Aucun argument scientifique. Parascience à la méthode coué. Zéro pointé.
En outre, il est bizarre que d’une évidence aussi incontestable aux dires de l’auteur - la surabondance d’un pétrole de nature non-organique à des profondeurs astronomiques, en somme au coeur de strates géologiques situées en deça des gisements "conventionnels" - n’ait pour lors fait l’objet d’uncun investissement sérieux ni de la part des producteurs, ni de celle des distributeurs, pourtant obnubilés depuis dix ans par l’imminence de la pénurie, comme en témoigne la fuite en avant spéculative du secteur, par la logique de la fusion et la thésaurisation de stocks faramineux en vue des jours de crise.
Personnellement, je conseille après d’autres la fréquentation du site de l’ASPO, ainsi que la lecture de l’excellent ouvrage d’Eric Laurent, La Face cachée du pétrole.
La meilleure "preuve" directe de l’imminence du Pic pétrolier n’est pas de nature géologique, mais gépolitique.
-
Il y a suffisement de petrole pour faire tourner l’economie mondial pour des decenies. De plus il n’y a pas de preuve direct de l’activité du petrole a celui du rechauffement climatique, moin meme encore avec la pollution. Le climat change et puis c’est tout, c’est la vie. Le petrole a encore de tres bon jour devant lui,l’economie n’est pas pret de s’arreter. Heureusement.
-
Pallas
"De plus il n’y a pas de preuve direct de l’activité du petrole a celui du rechauffement climatique, moin meme encore avec la pollution"
Qu’est ce que je me marre avec ce gars....tient branche un tuyau du pot d’échappement de ta caisse vers l’habitacle et ensuite on reparlera pollution
Et bon débarras...
-
« il y a encore du pétrole pour des décennies »
Oui mon garçon, c’est bien...
-
non, il a raison partiellement Pallas. Il y a suffisamment de petroles pour des decennies, helas.
-
-
[begin sarcastic mode]
TOUT LE MONDE SAIT BIEN QUE LE PÉTROLE EST D’ORIGINE EXTRATERRESTRE !
La preuve : le pétrole brut, n’ayant subi aucun procédé de transformation, est un polluant particulièrement désastreux. Il a été caché sous terre exprès par des extraterrestres pour rendre les humains fous et détruire lentement toute vie sur terre… Car c’est bien connu, les extraterrestres sont des méchants !
[end sarcastic mode]
Cette plaisanterie n’en est pas une pour tout le monde. Dans certains "milieux sectaires" qui adorent cultiver les complots mystérieux, on croit à des tas de choses, on croit par exemple que le pétrole serait le sang de Gaïa, et qu’en ponctionnant ce sang on tue Gaïa (la planète Terre assimilée à une entité vivante).
La théorie abiotique est connue pour ne reposer sur aucun fondement scientifique sérieux. Bref, encore un article inutile qui ne fait que décrédibiliser AgoraVox. Mais ce n’est pas nouveaux, depuis un an AgoraVox pratique le nivellement par le bas et le suivisme.
-
@Saint-Cyr :
ecoute mano,
plutot que t acharner a tenter de ridiculiser toute personne ayant des idée dissidentes quant au mode de fonctionnement de nos societes modernes, mode que l on pourrait objectivement qualifié d auto destructif, tu pourrais, euh... eventuellement, nous donner ta version des faits hein ?? si t en as une evidement...
Surtout que il n y a pas besoin d aller chercher dans ces milieux que tu appel si facilement "sectaire" mais que tu n identifie jamais clairement... de facon certainement a couler toute idée n appartenant pas aux doctrines d etat dans ce "sectarisme’" (tiens t as pas parler d antisemitisme ...) certainement...
Lire par exemple le commentaire d une personne(qui n est pas un de ces sectaires de conspirationnistes illuminés et antisemites a priori...) et qui dit :
"Il y a suffisement de petrole pour faire tourner l’economie mondial pour des decenies. De plus il n’y a pas de preuve direct de l’activité du petrole a celui du rechauffement climatique, moin meme encore avec la pollution. Le climat change et puis c’est tout, c’est la vie. Le petrole a encore de tres bon jour devant lui,l’economie n’est pas pret de s’arreter. Heureusement."Tout ceci est ridicule... parce que pendant qu on brasse des 0 et des 1 sur ce site... rien n avance dans le réel...Jusqu a preuve du contraire... on vie encore dans le reel...
DPM
D ou est tiré cette citation : "quand le gouverne-ment viole les droits du Peuple, l insurrection est, pour le Peuple et pour chaque partie du Peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs" ???
Un texte oublié, qu on n a jamais lu, pour la pluspart d entres nous. Dommage.
-
Et pour ce qui est de l article en lui même... rien a ajouter...
pas d argument, pas d interet. si ce n est... brasser de l air... une mode visiblement.
DPM
-
Cet article non étayé n’a rien de scientifique.
Il peut être intéressant de le rapprocher de la théorie créationniste : le créationnisme ne eut pas accepter que l’existence du pétrole puisse prouver celle d’une vie "plus ancienne" que sa datation de la Genèse.
-
Je ne sais pas si ça vaut deux secondes de peine de démontrer l’idiotie de cette "théorie". (en passant, je me suis marré avec les dinosaures (sic)).
Par contre, le côté intéressant, c’est ce que ça révèle sur l’incapacité à envisager la fin de la civilisation du pétrole, produit irremplaçable... Douloureuses révisions en perspective.
-
Trop c’est trop ! on s’abstient d’écrire quand on est nul en orthographe...
-
-
Quand on a rien a dire, c’est pareil, Maitre Capello...
-
« Cette théorie dit que le pétrole est issu de matières organiques (dinosaures ?) »
lol j’aime beaucoup le coup des dinausores !!! On vois que l’auteur a creuser le sujet :p ...
-
Casp, l’auteur a quasiment copié tout son article avec des passages pris sur les liens qu’ils donnent. Pour un soit disant "écrivain" il s’est pas foulé.
Pour les dinosaures, idem, sauf qu’il n’a pas osé tout reproduire. On découvre la vacuité intellectuelle de l’auteur duquel il s’est inspiré. Comme on lui a dit à l’école que le pétrole se serait formé au temps des dinosaures, du coup pour lui se sont les dinosaures qui en pourrissant ont donné le pétrole (et ah oui, un peu les algues aussi) Je cite (on se marre..)
L’école du pic pétrolier appuie sa théorie sur les manuels occidentaux conventionnels de géologie, la plupart écrits par des géologues états-uniens ou britanniques, qui affirment que le pétrole est un « combustible fossile », un résidu ou un détritus biologique des restes fossilisés de dinosaures ou peut-être d’algues, signifiant par le fait même un produit dont l’approvisionnement prendra fin
"Cela signifierait par exemple que les restes de dinosaures morts ont commencé à être compressés et qu’au cours d’une période de 10 millions d’années, ils se seraient fossilisés et se seraient emprisonnés dans des réservoirs souterrains
Kenney m’a dit dans une récente entrevue que « d’avoir produit la quantité de pétrole que le seul champ de Ghawar (en Arabie Saoudite) a produite jusqu’à aujourd’hui, aurait nécessité un cube de détritus fossilisé de dinosaures, en supposant une efficience de transformation à 100%, mesurant 19 miles de profondeur, de largeur et en hauteur. (Soit environ 30 Kms en hauteur en largeur et en profondeur) » En bref, une absurdité.
-
Le pétrole c’est du pipi de T Rex et dans 100 millions d’années, on trouvera du pétrole dans les cimetières. mort de rire.
-
@ l’auteur
bon article, mais pas assez developper
par contre vu le peu de forage tres profond qui ont ete fait, ca couterais tres cher a verifier
@ aux anti
troie a ete trouve et tout le monde s’est foutu de son decouvreur
recement une anthropologue ayant decouvert une ville datant de 5000a en europe centrale, il y a 40a, a ete enfin reconnue
c’est marrant que quand qqun remet en cause les theories des bac+30, certains sont aussi ouvert que le pape
pour les sites de complots il faut lire entre les lignes. et des fois il y des liens qui menent vers d’autres liens
-
@foufouille
Le problème, ce n’est pas tellement le contenu de l’article, c’est son titre. L’auteur énonce une théorie, qui est loin de faire l’unanimité (bien au contraire). RIEN ne lui permet de dire que "La théorie du pic pétrolier est fausse". Elle peut être remise en cause, exagérée, sujette à caution, tout ce qu’on veut, mais pas fausse. Pas en l’état. Évidemment, ça fait moins "sensationnel"...
Pour ce qui est du contenu, ce n’est pas Byzance non plus (ah, le coup des dinosaures !), mais c’est un autre problème car, au moins, l’auteur présente une théorie alternative, ça reste de l’information et ça permet à ceux qui le veulent de creuser un peu plus. Personnellement, je n’y crois pas au pétrole abiotique.
-
le titre est faux mais la question (peut) etre posee
-
foufouille, delhomme même combat
Quant on est ignare à ce point on vérifie au moins d’où on sort l’information et on évite les assertions péremtoires. Bref, on essaie de s’élever à comprendre un peu le sujet
"ça changerait pas mal de chose, ça voudrait dire que quand la terre sera grillée, mars sera habitable."
t’es sérieux là ? ya plus qu’à trouver de l’oxygène (mais pas trop), de l’eau (pas mal...) et ....DU PETROLE !
-
delhomme tj
"mais les récentes découvertes au canada dans le conté d’atlanta semblerait aller dans ce sens puisque le pétrole est mélangé au sable dans des proportions phénoménales or c’est une zone qui à du être une zone glaciaire et sans vie à l’époque de sa formation."
Ok..Alberta , tu te rattrapes. Mais un simple conté ? Ou compté ? Ou simplement...province
Ensuite, d’où sors-tu que c’était une zone glaciaire et sans vie ? Parce que c’est au nord et qu’il y fait froid aujourd’hui ? Pour mémoire à l’ére secondaire on trouvait des dinosaures au delà du cercle polaire, il y faisait bien plus chaud à certaines époques. Sans compter la dérive des continents qui a quelque peu modifié les continents et leur position sur la Terre depuis ; sous la calotte glacier antractique de 3 km épaisseur on trouverait des fossiles de dinosaures
Et les zones glaiciaires ne sont pas forcément sans vie......Ours polaires et phoques en témoignent. Les océans polaires sont aussi parmis les plus riches au monde en terme de vie ; le krill et le plancton ont aussi contribué à la formation du pétrole bio !
Mais tu te demandes....comment ces petites poiscailles microscopiques ont pu atterir dans une région montagneuse comme l’Alberta, n’est ce psa ? Je te laisse creuser un peu...... ;poses toi les mêmes questions que Darwin et peut être suivras tu son chemin
-
bj33 17 mars 2008 15:00Si ce commentaire fait référence aux gisements d’Athabasca dans la province de l’Alberta, c’est pas vraiment récent : les premières exploitations industrielles datent de la fin des années 60....
-
L’extraction de pétrole des sables bitumineux du Canada coûte cher, consomme beucoup d’eau et est tres polluante. Si c’est ça l’avenir... Quand on sait le degré de pollution déjà atteint sur cette planete.
-
j’ai pas eu : l’impression de parler de mars
une theorie merite d’ettre verifier
et oui, ceux qui gouvernent n’ont aucun interet a voir leur theorie remis en cause, sauf si ils ont des sous dedans naturellement
-
Il y a quelque chose qui m’echappe dans votre article. Vous parlez d’une theorie meconnue mais la seule application que vous developpez est la precision des forages.
Selon la theorie russe, de combien de temps de petrole disposons-nous encore ? C’etait le sujet de votre article...
-
Bonjour Zevengeur,
article un peu court, en effet, pour ceux qui n’étaient pas au courant de cette autre théorie ; il aurait fallu développer un peu plus longuement ce que l’on sait des processus de création du pétrole.
Mais c’est la deuxième fois que j’entend parler de cette théorie "abiotique", qui paraît, par exemple, assez compatible avec ce que l’on sait des conditions chimiques existant sur Titan, le satellite de Saturne, et donc d’autant plus vraisemblable : sans parler ici précisément de pétrole, on voit mal comment la source d’une telle masse d’hydrocarbures, à l’échelle d’une planète entière, pourrait être "biotique".
Quand vous parlez de théorie "secrète" des Russes, je ne suis pas sûr qu’il y ait eu de leur part une volonté de secret : il semble plutôt qu’elle n’ait tout simplement pas intéressé les pouvoirs occidentaux en général, américains en particulier, et qu’ils l’aient étouffé, à cause de l’enjeu qu’elle représente.
En effet, qui dit pétrole d’origine biotique dit hydrocarbures localisés dans des filons précis que l’on peut maîtriser politiquement, et donc domination de la fourniture d’énergie, ce qui est un des fondement de toute stratégie impériale. Et surtout la théorie de la rareté entraîne celle du "pic pétrolier", et donc de la montée des cours, qui est toute à l’avantage des groupes qui maîtrisent ce domaine : en effet, plus le pétrole est cher, plus leurs marges sont importantes, sans une goutte d’ investissements ou de frais supplémentaires.
Par contre, le fait que le pétrole soit d’origine physique et non biotique aurait probablement pour conséquence qu’il soit beaucoup plus abondant qu’on ne le pense, distribué à plus d’intermédiaires en concurrence et donc produisant moins de plus value : moins cher, il faudrait en produire plus, et donc multiplier les frais d’exploitation pour le même chiffre d’affaire.
On le voit, tout celà est avant tout un problème de dominations financières et politiques, et tout le monde n’a peut-être pas intérêt à ce que l’économie mondiale soit si prospère que ça, en tout cas pas si les profits devaient être redistribués à la grande masse des peuples.
Néanmoins, au delà de la perspective politique, il se pourrait que d’un point de vue écologique global, cad comprenant l’espèce humaine au sein de l’équilibre planétaire naturel, l’idée d’un pétrole abondant et bon marché soit la pire des nouvelles possibles, car elle permettrait à cette monstruosité que nous nommons "le système de vie moderne" de se rétablir, de se développer plus en avant, et de rendre encore plus irrémédiables les dégâts infligés à cet équilibre ainsi qu’à la nature humaine : sans vouloir jouer les cyniques, il paraît évident et inévitable que tout celà s’effondrera un jour dans la douleur et les larmes ; mieux vaut alors plus tôt que plus tard car plus le temps passe, plus nous tomberont de haut et plus l’espèce humaine elle-même sera en danger...
cordialement Thierry
-
Aquad69
"qui paraît, par exemple, assez compatible avec ce que l’on sait des conditions chimiques existant sur Titan, le satellite de Saturne, et donc d’autant plus vraisemblable : sans parler ici précisément de pétrole, on voit mal comment la source d’une telle masse d’hydrocarbures, à l’échelle d’une planète entière, pourrait être "biotique"."
Attention tout hydrocarbure n’est pas du pétrole ! Les hydrocarbures sont des composés organiques constitués de carbone et d’hydrogène. Ce sont les composés organiques les plus simples desquels dérivent moult autres composés. Personne ne dit que les hydrocarbures sont forcément biotique.
Sur Titan, comme sur d’autres planètes et ailleurs dans l’univers, on trouve des hydrocarbures comme le méthane, l’éthane (C2H6), l’acétylène (C2H2) ou l’éthylène (C2H4), ainsi que des nitriles comme l’acide cyanhydrique (HCN) ou le cyanogène (C2N2)... mais pas de pétrole pour l’instant !
Le pétrole lui est un cocktail extrêmement complexe d’hydrocarbures de différentes familles (paraffiniques, naphténiques, aromatiques) associé à des composés oxygénés, azotés et sulfurés ainsi qu’à des traces de métaux particuliers (vanadium, molybdène, nickel). Il n’y a pas DU pétrole, mais DES pétroles composés différement en fonction de l’histoire de leur formation et de la REGION du Monde d’où ils viennet
Un minimum de sérieux de la part des tenants de cette théorie serait de nous donner la composition de leur pétrole abiotique..puisque si je comprend bien les ruskofs et les vietnamien en on extrait. Là on pourra ensuite en parler !
-
Bonjour Gilles,
pan sur le bec ! Ma foi, c’est parfois en disant des bêtises que l’on apprend...
Merci de ces intéressantes précisions.
Cordialement Thierry
-
Thierry
Merci. De toute façon biotique ou abiotique, les problèmes fondamentaux posés par le pétrole (profits, domi,nation, destruction...) reste les mêmes, notamment ce que vous dévrivez dans le commentaire plus haut.
Comme quoi, et c’est ce que j’aime bien ici, c’est que même un article minable comme celui là, tant sur le fond que sur la forme, peut engager un débat instructif ....... du moment que le sujet nous accroche
-
@Gilles
Cher ami,
Vous dites que mon article est minable sur le fond mais que le sujet vous accroche, j’en déduis donc que soit le minable vous accroche, soit que vous avez fait une légère erreur dans la sémantique de votre commentaire !
Faites donc plus attention à l’avenir....
-
Hé bien, en tous cas cet article aura provoqué des réactions !
Au sujet du titre, il s’agissait d’attirer l’attention sur ce sujet car dès que l’on lit le premier paragraphe, en principe on comprend que le propos est de présenter une théorie alternative à celle qui est en vogue depuis toujours sans pour autant trancher entre les deux.
En science, on ne peut pas savoir si une théorie correspond à la réalité, elle représente l’idée que l’on se fait d’une chose à un instant donné.
Après pour valider une théorie, on procède empiriquement c’est à dire par expérience concrète.
Si une seule expérience invalide la théorie, alors c’est qu’elle est fausse, par contre tant que de nouvelles expériences la confirment, alors on la considère comme valable.
Le fait que cette théorie fut tenue secrète à l’origine est logiquement lié à période où elle fut développée : en pleine guerre froide.
De plus, le peu d’investissements faits en occident suivant cette théorie peut s’expliquer par l’ignorance de cette dernière sans oublier les coûts d’extractions élevés du pétrole.
Les compagnies pétrolières sont sans doute restées dans une "croyance" en ce qui concerne la découverte de gisements bon marché.
N’ayant pas trouvé de description détaillée la théorie abiotique, j’en suis resté aux résultats de son application en Russie et au Vietnam, qui si ces informations sont exactes viennent l’étayer.
Je n’en dis pas plus.
Si la théorie abiotique est la bonne, alors qu’est ce que cela change ?
Ce que cela change c’est que les réserves de pétrole sont beaucoup plus importantes qu’on le croit mais que ce sera du pétrole cher.
Si cette hypothèse est la bonne, je ne considère personnellement pas cela comme une bonne nouvelle quand on voit les effets délétères du pétrole dans notre société (pollution, santé, guerres, etc..).
Par contre dans tous les cas de figure, il semble que le concept de pic du pétrole bon marché soit vrai.
Après, on peut poursuivre à l’infini la controverse technique sur la validité de la théorie abiotique à condition d’apporter des arguments factuels et pas seulement des remarques du style "La théorie abiotique est connue pour ne reposer sur aucun fondement scientifique sérieux" ou encore évoquer les petits hommes verts...
Merci donc aux experts du sujet d’argumenter et non pas de polémiquer !
-
@ l’auteur
L’argent n’est pas de l’énergie ... tout l’or du monde ne peut extraire du pétrole des sables bitumineux ou pomper les dernières goutes de Ghawar si vous n’avez pas l’énergie nécessaire pour le faire. Ce qui importe, c’est le bilan énergétique (EROI = Energy Returned on Investment) de l’exploitation d’un champ pétrolifère. Combien d’énergie faut-il pour extraire un baril ? S’il faut plus d’énergie que celle qui est contenue dans le baril, l’exploitation s’arrête car elle ne produit plus d’énergie.
Lorsqu’on approche du maximum de production, l’EROI se met à furieusement tendre vers 1 ... ce qui veut dire que l’extraction du pétrole produit à peine l’énergie qu’elle consomme.
La théorie abiotique consiste essentiellement à prendre ses désirs pour des réalités : "wishful thinking". Lisez Matthew Simmons "Twilight in the desert" et vous comprendrez ce qu’implique l’exploitation pétrolière.
-
Merci de répondre à mon commentaire dans ce cas. Vous aurez du mal à trouver quelqu’un de sérieux en géosciences qui accepte de perdre son temps pour vous expliquer à quel point vous racontez des salades. Quand aux sites sur lesquels vous vous appuyez... misère.
-
Zevengeur
Effectivement je l’ai dit et le pense. Je suis sûr que vous auriez pu mieux faire....niveau argumentation, exemples, sources...
Mais si votre but était juste de présenter une autre théorie et d’engager un débat alors là par contre vous avez réussi ; la preuve je m’y suis intéressé et je suis pas le seul
Enfin, vous auriez pu éviter un tel titre, même si comme vous dites sur ce site le titre et les trois premières mignes comptent plus que le fond
-
Mais c’était bien le but d’engager un débat et de collecter des informations sur le sujet. Je n’espérais d’ailleurs pas tant de réactions !
On pourrait certes sans doute réécrire l’article d’une manière un peu plus étoffée à l’aide de toutes les remarques intéressantes faites ici mais la théorie alternative proposée n’a pas été infirmée par des preuves empiriques présentées par les participants.
Et une théorie n’est qu’une théorie, on la considère comme valide jusqu’à son remplacement par la suivante.
J’assume mon titre car sous le rêgne de la pensée unique, il faut réveiller le dormeur !
-
Et une théorie n’est qu’une théorie, on la considère comme valide jusqu’à son remplacement par la suivante.
Je ne sais pas où vous avez vu cela .... c’est n’importe quoi. Certes une théorie contredite par une expérience ou une observation devient invalide mais pour qu’une théorie soit considérée comme valide, il ne suffit pas qu’elle ne soit pas invalidée. Sinon la science considèrerait comme valide l’existence de Dieu ...
Non il faut que la théorie est un caractère prédictif et qu’on puisse observer et vérifier les prédictions de la théorie sur de multiples cas raisonnablement répartis dans le champs d’application de la théorie. Alors la communauté scientifique commence considérer la théorie comme valide.
Vous avez une étrange conception de la science.
-
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
On est en train de parler de la théorie abiotique qui d’après les infos fournies a été mainte fois vérifiée par les russes d’après leur très bon taux de réussite lors du choix des sites de forage suivant des critères géologiques.
Donc une théorie admise l’est bien évidemment à la suite d’expériences répétées qui sont conformes à cette dernière. Vous avez raison d’ajouter qu’en plus une bonne théorie doit être prédictive.
Maintenant pour invalider une théorie, il suffit de découvrir une seule expérience reproductible qui la contredit formellement et dans ce cas, il faut soit modifier la théorie, soit en établir une autre qui intègre ladite expérience.
Après bien entendu, chacun peut inventer de nouvelles théories, mais si on ne peut les vérifier par l’éxpérience, alors elles resteront à jamais spéculatives, un peu comme la théorie des cordes en physique où on a perdu 30 ans à se faire plaisir sans aucun résulat.
-
"Une autre théorie développée en secret par les Russes au début des années 50"... Ah ah ah, en même temps que le complot des blouses blanches, et que les théories de Lyssenko, qui démontrait scientifiquement qu’en tirant sur la tige des plantes, on rendrait la génération suivante plus haute, et autres billevesées. Déjà, rien que ça, faut s’méf’... Et quand on apprend que l’application de cette théorie dans le bassin de Dnieper-Donets entre la Russie et l’Ukraine a permis un taux de réussite de 60 % lors des forages exploratoires, alors là, on s’méf’ encore plus. On s’attendrait plutôt à 120% de sucès... L’inventeur de cette théorie ne serait-il pas le génial Popov ?
-
Le problème du prix est très différent de celui des réserves ou de la production... Bien-sûr il y a un rapport mais entre les deux, il y a des Etats, de taxes, des guerres ... bref le pouvoir.
-
Le seul "petit" probleme est que vos chiffres sont COMPLETEMENT faux !
Pouvez vous donner les sources de tels BIP...
Merci
-
Apres une petite recherche, en janvier 2000 le baril était à 28$ et l’euro égalait ce même dollar...
fr.wikipedia.org/wiki/Petrole -> fr.wikipedia.org/wiki/Image:Histo_wti_1983-2007.png
fr.wikipedia.org/wiki/Euro/dollar -> fr.wikipedia.org/wiki/Image:EuroDollarECB.png
-
« Il existe toutefois une autre théorie développée en secret par les Russes au début des années 50, la théorie "abiotique" qui considère que le pétrole est d’origine non biologique. »
Il y a encore une autre théorie que vous auriez pu évoquer. Développée outre-Atlantique, elle est de plus en plus en vogue dans les milieux les plus... enfin dans certains milieux quoi. Et donc, par le fait, de moins en moins secrète. Selon cette théorie, en voie d’être très prochainement validée par la communauté inter-paroissienne, le pétrole ne serait ni « biotique » ni « abiotique » mais théoémétique !
En effet, selon cette théorie, après avoir créé le monde en six jours, Dieu l’aurait trouvé tellement à vomir qu’il en aurait... ben... vomi dessus, logique ! Et voila l’origine du pétrole terrestre !
D’ailleurs, les États-Unis sont tout de même devenu le 3ème producteur mondial de vomi divin, « ce qui n’est pas rien et semble aller dans le sens de cette théorie. »
-
Ceci dit, il est vrai aussi qu’en matière de vomi divin, l’Arabie Saoudite reste première avec une confortable avance.
-
Tiens, c’est marrant. Je peux me moquer du créationnisme états-unien, mais pas du wahhabisme saoudien apparemment...
-
-
Le grand succès de L’ URSS fut gazier et pétrolier, s’appuyant sur une théorie... révolutionnaire. Celle du
.
Pour JF Kenney :
"d’avoir produit la quantité de pétrole que le seul champ de
(en Arabie Saoudite) a produite jusqu’à aujourd’hui, aurait nécessité un cube de détritus fossilisé de dinosaures, en supposant une efficience de transformation à 100%, mesurant 19 miles de profondeur, de largeur et en hauteur. (Soit environ 30 Kms en hauteur en largeur et en profondeur)", en bref, complètement surréaliste, ou, plus crument, une absurdité.
De plus, il est intéressant de poser la question géostratégique. Si les russes possèdent un savoir faire, et non les occidentaux, la donne est fondamentalement changée.
Il serait donc vital de savoir, si les russes ont eu beaucoup de chance, ou si nous pouvons compter sur un approvisionnement, sans doute beaucoup plus réduit que nous l’avons à l’heure actuelle (nous liquidons aussi des réserves), mais constant. -
La formation du pétrole biotique ne se fait pas "en bloc" à partir d’organismes supérieurs qui se rueraient par milliards dans un trou pour s’y "fossiliser". Elle se fait par apport continu de matière organique microscopique, dans des environnements à haute charge sédimentaire, généralement en subsidence (enfoncement rapide d’une partie de la croûte terrestre). Quant au volume que vous trouvez si absurde, il est de l’ordre de grandeur du volume d’eau charrié par le fleuve Amazone en seulement 5 années, et très inférieur au volume du cône de déjection des grands fleuves de la Terre (Gange, Amazone, Nil, Mississippi, etc).
La transformation en continu des débris organiques permet un "tassement" continuel, et donc une accumulation en volume qui est en fait une fonction de la vitesse d’apport et de la vitesse de transformation (on parle de "diagenèse"). Les grands fleuves nous montrent qu’il est possible d’accumuler, dans la vie d’un bassin versant, des débris en volume suffisant pour expliquer les gisements géants de pétrole. L’observation de ce qui se passe dans la golfe de Californie a prouvé que le pétrole pouvait bel et bien se former comme cela, en seulement quelques millénaires pour les sites chanceux.
Le volume de 27000 km3 de matière organique par vous cité n’est donc en rien absurde.
-
-
-
Le carbone existe dans la terre, de la surface au noyau. Il y existe sous des formes variées (CO2, graphite, hydrocarbure, diamant, etc). Qu’une part de ce carbone soit présent sous forme d’hydrocarbures abiotiques, pourquoi pas ? Seulement il ne faut pas oublier que le devenir du carbone, à grande profondeur et haute température, c’est de "craquer" ses molécules volatiles (les hydrocarbures) pour se transformer en CO2 ou en graphite (puis diamant). C’est pas des rêves de théoricien dogmatique, c’est de la thermodynamique. Si le chemin inverse reste possible (diamant, puis graphite et enfin hydrocarbure), la production doit être très faible, et surtout diffuse. Comment récupérer cela à travers la roche vive des continents ? A tout prendre, tant qu’à faire de tels trous sur des km de profondeur, on aurait plus vite fait de récupérer directement la chaleur (géothermie).
En réponse à ceux qui pensent que la vie est bien incapable de produire tant de pétrole, je rappelle que l’atmosphère primitive de la Terre était un mélange mortel de CO2, ammoniac, méthane, azote. Ce sont les cyanobactéries (des bactéries photosynthétiques) qui ont peu à peu pompé le CO2 et émis de l’oxygène, jusqu’à atteindre la proportion de presque 21% aujourd’hui ! La vie est si intimement liée à l’évolution de notre planète que certains géologues affirment même qu’elle serait responsable de la tectonique des plaques. En effet, la vie aurait permis, sinon l’émergence, du moins le maintien des conditions d’existence de l’eau liquide, donc des océans. Cette eau altère les roches de surface, qui sont "normalement" des basaltes, plus denses que le manteau supérieur lorsqu’il sont à la température de surface (la croûte basaltique a donc tendance à "couler" au bout d’environ 180 millions d’année en surface, le temps de se refroidir assez pour devenir globalement plus dense que le manteau sous-jacent). L’altération (présence d’eau dans la roche atteinte) se traduit par une déshydratation lors de la subduction du basalte refroidi. L’interaction de l’eau et du manteau terrestre entraîne la formation de magmas acides (andésites essentiellement), d’où dérivent des roches de type granitique, moins denses que le manteau à la température de la croûte. Ces roches restent donc en surface, et s’agglomèrent les unes aux autres pour former des continents. Les continents dérivent à la surface partiellement fondue du manteau supérieur (appelé asthénosphère).
Conclusion de cette théorie : sans la vie, il n’y aurait pas de tectonique des plaques (ce qui est observé sur Vénus par exemple).
Enfin, à ceux qui pensent que de découvrir de nouvelles ressources va sauver le modèle occidental de la croissance, je propose cette réflexion.
Imaginez une "planète" constituée d’une bouteille habitée par des bactéries. Leur population double toute les minutes. Nous convenons que la bouteille se trouve vide à 11h00, et pleine (croissance zéro imposée dès cet instant) à midi pile aujourd’hui. Je pose trois questions :
1 : à quelle heure la bouteille était-elle à moitié pleine ? Réponse : 11h59.
2 : si vous aviez été une de ces bactéries, à quelle heure vous seriez-vous rendu compte de la fin inéluctable de votre modèle de développement basé sur la croissance ? Retour en arrière. 11h59, bouteille à moitié pleine. 11h58, 1/4. 11H57, 1/8. 11h56, 1/16. 11h55, 1/32. Cinq minutes avant midi, combien d’entre-vous aurait vu la fin prochaine, alors que 97% des ressources restaient inexploitées ?
3 : Admettons que la prise de conscience arrive avant la fin du temps imparti, et que les bactéries partent à la recherche d’autres ressources. Elle vont partout, et trouvent 3 autres bouteilles. 3 fois plus que toutes les ressources auparavant disponibles ! Voilà qui va certainement assurer un développement durable, avec le régime de la croissance comme base, n’est-ce pas ? Et bien, voyons de combien ce quadruplement des ressources initiales (nous passons de 1 à 4 bouteille au total) va prolonger le développement de la civilisation des bactéries croissantistes. Midi, une bouteille est pleine. Midi et 1 minute, deux bouteilles sont pleines. Midi et 2 minutes, les quatre bouteilles sont pleines. Game over.
Comprenez donc bien que, quoi qu’il arrive, le modèle de développement par la croissance n’est pas soutenable, et que faire des voeux pieux à propos de ressources supposées, hypothéthisées ou rêvées (voire hallucinées) ne changera rien ; la croissance est un phénomène tel qu’il arrivera rapidement à dépasser la somme des ressources disponibles dans tout l’univers. C’est une loi arithmétique, pas une vision pessimiste de l’esprit.
Un dernier point pour recentrer le débat sur notre bonne vieille Terre : une croissance de 5% l’an correspond à un doublement tous les 14 ans. Ce qui veut dire que si nous épuisions aujourd’hui tout le pétrole connu, il nous faudrait en découvrir (sans parler de l’exploiter à un rythme suffisant !) trois fois plus que TOUT ce que nous avons déjà découvert pour poursuivre notre modèle de développement pendant... 42 petites années.
-
C’est 28 années seulement ! Ou alors « sept fois plus » au lieu de « trois fois plus ».
-
Trés bon commentaire.
Un modèle de dévellopement basé sur une croissance infinie dans un environnement aux ressources de quantité finie ne peut que mener tôt ou tard à un clash. La seule solution serait de rapidement partir coloniser le reste de la galaxie... mais ce n’est pas réaliste pour le moment.
-
Des astronomes russes "mais ils ne sont pas les seuls "disent aussi que le déréglement climatique à cause du cO2 libéré par l’activité humaine est une idée capitaliste...qui raportera surtout du fric aux industries automobile etc ...car c’est tout le systéme solaire qui se réchauffe... Les russe ont des idées, du pétrole et du gaz...Génant surtout qu’ils restent les meilleurs au échecs et mat...
-
Il n’existe aucune limite physique connue aux réserves d’hydrocarbures sur Terre. Tout au plus peut-on dire que la Terre ayant un volume fini, la quantité d’hydrocarbures présente sur la Terre doit-être finie elle aussi.
L’humanité ne verra JAMAIS le dernier barril de pétrole existant sur Terre, car il ne sera JAMAIS extrait.
Les notions de réserves pétrolières ou gazières, "récupérables", "prouvées", ou "probables" sont des notions économiques et non physiques, et elles désignent des quantités disponibles dans les actuelles conditions économiques (notamment les conditions de prix) et avec les techniques de récupérations disponibles aujourd’hui.
Les plus grosses réserves pétrolières connues sont aujourd’hui situées au Canada (sables bitumineux d’Athabasca et de Cold Lake) et au Venezuela (sables bitumineux du bassin de l’Orénoque) qui sont mises en exploitation en cet instant même, grace à l’augmentation récente des prix du pétrole. La production pétrolière du Canada passera à six ou sept millions de barrils par jour vers 2015.
De plus, on ne connait pratiquement rien des réserves situées à grande profondeur, notamment dans l’océan Atlantique entre l’Afrique et l’Amerique du Sud, ni dans l’océan Pacifique ou les océans artique et antartique, mais elles sont probablement considérables.
Par conséquent parler de "pic pétrolier" n’a aucun sens.
De plus, il convient de noter que le pétrole est utilisé, pour 75% de la consommation totale, comme carburant dans les transports terrestres, maritimes et aériens. Les utilisations du pétrole comme source de chaleur (d’énergie) ou comme matière premières de l’industrie chimique sont relativement secondaires.
Ce qui a pour conséquence qu’un changement de carburant dans le secteur du transport (par exemple un passage à l’hydrogène) entrainerait une baisse rapide de la consommation de produits pétroliers et nous aurions alors affaire à une chute brutale du prix du pétrole et à un "crack oil" plutôt qu’à un "pick oil" !!
-
Par conséquent parler de "pic pétrolier" n’a aucun sens.
Comme d’habitude frédéric lyon ....
Bien-sûr que si que cette notion à un sens. La définition du "Peak Oil" est :
Le jour où la production journalière de pétrole atteint son niveau maximum.
Alors ce jour arrivera inévitablement. Au regard de la courbe des découvertes pétrolières, ce moment est estimé assez proche.
Par contre traduire Peak par Pic est un peu inapproprié. Mieux vaut utiliser le terme maximum de production car la forme ne sera certainement pas celle de l’aiguille du midi. Ceci dit, ça ne change rien au problème.
La notion de maximum est indépendante de la nature du pétrole qui existe effectivement sous de multiples formes, plus ou moins rentables énergétiquement parlant, voir carrément pas rentables du tout. Aussi vous avez raison ... jamais nous n’extrairons la dernière goutte de pétrole.
Mais personne ne dit cela. La problématique du "Peak Oil" est celle de la fin de la croissance de la production pétrolière, pas la fin du pétrole.
-
Pour ceux qui croient au pic petrolier (tout come moi) et également que l’armée etats-unienne ne sont pas au moyen orient ou ailleurs (pres des zones de ressources petrolieres) pour y cueillir des fleurs ou autres.
Ainsi si vous desirez en savoir plus, voici une video de 24 min sur la conference de D.Ganser à paris le 13 mars au sujet du pic petrolier aprés une projection de oil smoke and mirors organisé par l’association reopen911.info .
http://www.dailymotion.com/video/x4ptvs_conference-dganser11_politics
-
Pour vous répondre, juste une citation en page 129 du livre de Monsieur Jancovici : "Le plein s’il vous plait"
"Rappelons que ces réserves ne sont que de simples déclarations, et qu’aucun commissaire aux comptes ne va les vérifier nulle part dans le monde. Mieux, la Russie a voté en 2002 une loi qui punit de 7 ans de prison quiconque révèle les réserves de gaz et de pétrole russe"
Je sais pas pourquoi mais j’ai des doutes sur la véracité des chiffres que vous donnez .
-
Un blog spécialisé sur la théorie abiotique pour relancer le débat !
http://petrole-abiotique.blogspot.com/
-
Les mecs qui ont inventé la théorie abiotique sont des génies ! Ils ont inventés le puits sans
fond !Même si le pétrole suivait un cycle (ce qui n’est vrai), le fait d’en prélever une certaine quantité pour le consommer fait disparaître du pétrole du cycle puisque celui qu’on utilise est transformé en dioxyde de carbone et rejetté dans l’atmosphère.Le problème resterais le même.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON