• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Réchauffement : climat de science ?

Réchauffement : climat de science ?

Le désormais célèbre Climate Gate a ravivé le débat sur l’origine des changements climatiques et pose la question de la manière dont est parfois conduite la science.

La science est un processus d’accumulation de la connaissance par la critique : des théories ou des hypothèses sont proposées et examinées (du point de vue de leur cohérence interne et de leur adéquation avec les observations). Les théories mauvaises sont écartées ou améliorées : la science « avance » dans un processus d’essai-erreur-correction. Il existe alors à tout moment du processus scientifique deux catégories de débats. Ceux qui sont réglés parce que toutes les preuves ont été apportées pour corroborer les hypothèses ou théories dominantes et que la critique a cessé (la Terre n’est pas plate, et aucun scientifique ne revient sur cette question). Ceux qui sont encore ouverts et nécessitent que le processus critique continue.

Le débat sur le réchauffement climatique relève de la deuxième catégorie : la climatologie est d’abord une science du complexe qui est loin d’avoir intégré tous les déterminants de l’évolution du climat (comme les nuages par exemple). Ensuite, il existe un débat entre scientifiques respectables sur la question des causes du réchauffement, avec, il est vrai, une minorité (estimant que l’activité solaire ou celle des océans sont des facteurs majeurs de l’évolution du climat) face à une majorité. Le débat est d’ailleurs tel que l’Académie française des sciences le 25 novembre s’est refusée à trancher tant les divergences de ses membres étaient importantes.

Ici, le concept de « consensus scientifique » est problématique. Veut-il dire vérité ? Celle-ci ne serait alors plus déterminée à l’aune de preuves et de falsification de théories, mais de ce que « croit » la majorité des scientifiques à un moment t. Dans les années 1950 le consensus était qu’il n’y avait pas de dérive des continents… Vingt ans plus tard c’était l’inverse, parce que de nouvelles preuves avaient été apportées. Les difficultés à trouver des preuves et à apporter la critique, ainsi que parfois l’utilisation commune de données de mauvaise qualité et des mêmes modèles peuvent expliquer le consensus erroné. Le consensus s’explique aussi par des raisons sociologiques : effets de réseau, « reproduction » par la formation même des jeunes scientifiques, non exposition de ces derniers aux théories minoritaires, intérêts économiques (en termes de financements de la recherche) à soutenir le consensus. D’où parfois un affaiblissement du processus critique de la science et l’amplification « non-scientifique » du consensus.

La climatologie est une science incomplète et il y a débat sur la question du réchauffement  : il est donc illégitime, voire anti-scientifique, de proclamer que la question est réglée. Or c’est ce que disent certains chercheurs affiliés au GIEC, comme Thomas Stocker, qui qualifie les sceptiques de l’origine anthropique du réchauffement de « négateurs ». Pour Raymond Pierrehumbert les sceptiques de la courbe de Mann sont les « Chevaliers de l’ordre de la Terre plate ». Des journalistes ont comparé les sceptiques à une espèce de religieux. Voilà donc qu’on inverse les rôles : alors que le scepticisme est la qualité première en sciences, les sceptiques (au sein d’une science incomplète et en débat) seraient désormais … des dogmatiques.

Il y a plus grave. Les emails, récemment dévoilés, entre des membres du Climatic Research Unit, notamment son directeur Phil Jones, et, entre autres, Michael Mann (auteur de la courbe terrifiante en forme de crosse de hockey) démontrent que ces « climato-alarmistes » se sont livré à des pratiques scientifiques douteuses : manipulation de données, refus de dévoiler des données, tentatives de corruption des responsables de la loi sur la liberté de l’information britannique, pressions sur des pairs et des revues publiant des thèses opposées... Point important : ces scientifiques contrôlaient les données utilisées par les scientifiques du monde entier. M. Mann est depuis peu sous le coup d’une enquête de son université (Pennsylviana State University, USA) et des scientifiques du GIEC ont demandé son éviction du GIEC.

Enfin, la thèse du GIEC pose que le CO2 produit par l’activité humaine entraine un réchauffement climatique par l’effet « serre » de ce gaz. La concentration de C02 dans l’atmosphère est passée d’environ 270 à 387 ppm (partie par million) en un siècle. Le réchauffement au cours du XX° siècle, qui n’est pas exceptionnel dans l’histoire (cf. l’optimum médiéval), est de l’ordre de 0,74°C. Cela suffit-il à en tirer une causalité ? Premièrement les mesures du niveau de CO2 et de température depuis des milliers d’années, issues des carottes glaciaires, indiquent que les variations de CO2 suivent les variations de températures : un sens de causalité inverse à celui du GIEC. Il est possible que la causalité soit inversée aujourd’hui du fait d’un effet de seuil dans la concentration de CO2. Mais alors deuxièmement, pourquoi le réchauffement climatique annoncé se fait attendre depuis une décennie puisque les températures se sont stabilisées alors que la concentration de CO2 a augmenté ? Les dix dernières années ne confirment donc pas la théorie du GIEC.

Nous sommes donc en présence (1) d’un débat scientifique réel non clos sur le réchauffement qu’on tente visiblement d’étouffer ; (2) de fraude scientifique de la part de certains climato-alarmistes du GIEC, de premier plan et contrôlant les données et (3) d’une théorie du GIEC qui n’est pas confirmée par les observations. La raison, ou le "principe de précaution", porte à conclure qu’il est trop tôt pour prendre, au niveau national et international, des mesures fondées sur un soit-disant consensus scientifique, qui détournent des ressources de problèmes écologiques réels, certains et actuels et auront des conséquences développementales considérables. Laissons faire la science.

Emmanuel Martin est analyste sur UnMondeLibre.org.
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.53/5   (43 votes)




Réagissez à l'article

54 réactions à cet article    


  • chrac31 chrac31 7 décembre 2009 11:07

    je ne me prend pas pour un scientifique et je suis loin de pouvoir interpreter les chiffres courbes et schemas qu’on nous jette en guise de preuves sur ce site en nous disant « vous voyez la courbe ? regardez ces chffres ! voilà la preuve qu’on vous ment ! », non moi je suis peut etre plus modeste, ou naif, comme certains vont dire, mais je fais confiance a cette majorité de scientifiques qui dans le monde entier sont d’accord pour dire que le climat se rechauffe et que c’est en correlation avec l’acitivité humaine.


    • Bardamu 7 décembre 2009 11:23


      Bon article !

      En route vers le gouvernement mondial en passant par Copenhague !

      Cohn Bendit a désormais sa tribune libre au Nouvel Obs : tout se met en place avec, en arrière-plan, ce crétin de Borloo bien trop extasié pour ne pas être de la combine.

      Un réchauffement d’origine solaire ?... on n’y pense même plus !

      Là, encore et comme ailleurs, celui qui doutera ou souhaitera uniquement débattre ne sera qu’un négationniste.

      L’effet de serre agissant tel une chambre... à gaz ! le remettre en question n’est certes pas faire le bon Shoah !

      Désormais, ils vont mettre les bouchées doubles, avant d’être totalement démasqués !
      On assiste au « Crépuscule des élites » qui, sentant la partie leur échapper, nous préparent une belle dictature au motif d’un Bien commun, sécuritaire, écologique, sanitaire et autres.

      Big Brother sera vêtu de vert, c’est certain !


      • pissefroid pissefroid 7 décembre 2009 11:27

        J’ai enfin trouvé l’expérience de robert williams wood au sujet de l’effet de serre :
        Note sur la théorie de la serre, R. W. Wood (1909) - Planet-Terre : ressources en géologie / sciences de la Terre

        De plus j’ai trouvé un historique sur l’effet de serre :
        Historique de l’effet de serre - Planet-Terre : ressources en géologie / sciences de la Terre

        Ces deux adresses sont utiles pour comprendre la fausseté de l’effet de serre tel qu’il est habituellement défini.

        Je ne dis pas que l’effet de serre n’existe pas, je dis simplement que le rayonnement des couches de gaz à effet de serre n’explique pas cet effet.


        • Eric Claxon 7 décembre 2009 11:35

          Copenhague ou pas Copenhague .....

          C’est déja trop tard..........René Dumont 1974

          les Politiques se sont réveillé ? Au bout de 35 ans !!

          Et en quinze jours le problème est réglé.....

          Oui,oui a répondu l’Echo ....La bourse de Tokyo a pris 025%


          • Polemikvictor Polemikvictor 7 décembre 2009 11:53

            « La science est un processus d’accumulation de la connaissance par la critique : des théories ou des hypothèses sont proposées et examinées (du point de vue de leur cohérence interne et de leur adéquation avec les observations). »
            Vous oubliez l’élément le plus important : La confirmation par l’experience, independante de l’experimentateur, bien evidemment.


            • ZEN ZEN 7 décembre 2009 12:08

              « Laissons faire la science », dit l’auteur...
              Le problème est , dans cet objet ultra-complexe qu’est la climatologie, les certitudes sont rares et provisoires, faute de recul et d’analyses suffisantes de cette machine thermique sur laquelle nous évoluons


              • ZEN ZEN 7 décembre 2009 12:12

                J’ai plutôt tendance à faire confiance au GIEC , mais rien n’est simple :

                __Le débat est ouvert__

                Une unanimité problématique
                (Controverses en cours)
                - Les climatosceptiques donnent de la voix-

                -Débat sur le climat : une affaire (aussi)humaine, trop humaine

                Le débat sur le climat est vraiment trés compliqué, il ne faut pas se le cacher.Sur ce dossier complexe, il n’est pas sûr d’ailleurs que Courtillot ait tout à fait tort.D’ailleurs récemment , il n’excluait pas une part d’influence anthropique, mais se disait incapable de la mesurer... Le débat est bien sûr brouillé par des querelles d’experts et des chapelles pas toujours épistémologiquement correctes...Mais les analyses du Giec restent à mes yeux une base de travail utile, provisoire , forcément partielle, en opposition avec un certain discours écolo simpliste, moralisateur, culpabilisant, parfois justement dénoncé


                • herve33 7 décembre 2009 13:42

                  Que les scientifiques partisans de la thèse de l’origine anthropomorphique ou de l’autre coté , les autres du rayonnement solaire ou autres ne soient pas d’accord , tout cela n’est que du discours scientifique et il faudra probablement des décennies avant que la cause du réchauffement climatique soit prouvée de manière incontestable .

                  Le problème est de savoir si on peut se permettre d’attendre avant de réduire , non seulement les gaz à effets de serre , mais aussi les plus gros polluants , et préserver notre environnement .

                  Si on s’attaque au gros problèmes de notre société , que sont la surpopulation , les déchets , le remplacement des énergies fossiles par des énergies propres , on s’attaquera forcément aux problèmes des gaz à effets de serre . L’arnaque , c’est de croire que seul les rejets de CO2 sont potentiellement dangereux pour notre biosphère . 

                  Avec ce climat gate , nul doute que les lobbies pétroliers surtout US vont exploiter cette bévue pour continuer comme si le pétrole était une énergie illimitée , comme le monde financier , ils se disent après nous la fin du monde .


                  • beuhrète 2 7 décembre 2009 14:29

                     Le moyen le plus efficace de contrôler une population est la peur !!!

                    Voir cette manipulation qui n’a l’air de rien mais qui en dit beaucoup sur la manière dont on nous duppe tous les jours,
                    ALORS ÊTES VOUS PRÊTS ?

                    A QUOI ME DIREZ VOUS AVEC RAISON

                    BEN A ÊTRE TONDUS PARDI !
                    http://life-in-the-dead.over-blog.com/article-le-berger-et-le-troupeau-40688297.html

                    Les divergences de vue entre les scientifiques quant au réchauffement de notre planète ne doivent pas nous faire oublier que celle-ci nous as été prétée par nos enfants et que la moindre des choses serait de leur laisser dans un état propre et vivable.

                    Que les considérations d’économie ne l’emporte pas sur le bon sens sinon ce n’est pas une planète que nous allons laisser derrière nous mais le trou du c** du monde !


                    • sisyphe sisyphe 7 décembre 2009 15:24

                      Une seule remarque à cet article de propagande anti-réchauffement :

                      Monsieur Emmanuel Martin est membre de l’association « Un monde libre » ; dont voici un extrait de la présentation :

                      Ce projet propose de diffuser une vision du monde dans laquelle l’individu, ses aspirations, son initiative, sa puissance créatrice dans la coopération avec les autres, que cela soit une coopération de type marchand (le marché) ou non-marchand (la sphère communutaire de l’entr’aide) sont le véritable moteur de la civilisation.

                      Sans autre commentaire.


                      • werther_original werther_original 8 décembre 2009 08:54

                        Ouh la belle attaque ad hominem

                        Sans autre commentaire.


                      • freelol freelol 8 décembre 2009 05:48

                        On se demande plus qui est neo con quand on lit vos commentaires


                      • pavlov 7 décembre 2009 16:44

                        Ce qu’il y a de plus surprenant, c’est ce tour de passe-passe par lequel les principaux auteurs de la pollution actuelle et de ses dégâts (quels qu’ils soient), c’est à dire le capitalisme et tous les systèmes productivistes associés, ont trouvés le parfait coupable insaisissable : le CO2.

                        Et à voir les commentaires ça fonctionne à merveille.
                        Al Gore et les pétrolières vont se faire des fortunes sur notre dos avec le marché du carbone, et c’est tellement gros que ça passe tout seul. Inquiétant !
                        Continuez à débattre indéfiniment, c’est ce qu’il veulent, et pendant ce temps ils mettent en place leur nouvel ordre mondial et la pollution, la vrai (celle de la société de consommation), n’est pas prête de disparaître...

                        • Antitroll 7 décembre 2009 20:51

                          @ agora-intox,

                          L’auteur sait réfléchir et écrire, lui. Toi, tu as de la bouillie pour chat sous tes bigoudis.

                          Tes « milliers de scientifique bardés de diplômes » ne sont que quelques dizaines. Parmi eux, il y a ceux qui savent qu’ils sont des escrocs - des salauds donc - et ceux qui n’ont rien compris au film, des incompétents.

                          Et toi, tu te crois de gauche alors que tu n’es que le pauvre roquet d’Al Gore et Goldman Sachs ? A moins que tu ne sois payé pour couler AgoraVox en vomissant tes injures ?

                          Dégage si tu ne sais pas respecter les gens.


                        • Lapa Lapa 7 décembre 2009 17:48

                          renseignez vous sur Al Gore et ses fonds d’investissements et de spéculation avant de sortir votre diatribe.

                          Vos interventions sont tellement ridicules qu’elles ne font que porter crédit aux anti réchauffistes comme vous les appelez.


                        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 décembre 2009 17:02

                          « Laissons faire la science. »

                          Oui, mais elle traine beaucoup de scories et génère en ce moment beaucoup plus l’incompréhension qu’elle n’éclaire les horizons !

                          Mohammed.


                          • Emmanuel Martin 7 décembre 2009 17:10

                            Merci pour tous ces commentaires.
                            Oui, je suis libéral. Non je ne suis pas financé par l’industrie fossile. Oui j’ai beaucoup écrit sur la crise qui n’est pas si « libérale » que ça. Non, je ne suis pas climatologue. Oui, je peux y comprendre quelque chose. Non je ne suis pas borné comme certains dans ces commentaires. Démontrez moi que le CO2 est responsable du réchauffement et je signe. Pour l’instant la théorie est au mieux réfutée (mais quand on a été conditionné, c’est dur de se défaire de l’idéologie...). Démontrez moi aussi qu’il faut inverser les priorités en traitant un problème incertain dans le futur plutôt que des problèmes certains (eaux, eaux usées, déchets) d’aujourd’hui. je suis un sceptique : donc ouvert.
                            Ensuite, commentateurs avisés, je vous suggère de réfléchir à cette question : quel autre lobby va profiter de la disparition du thermique ? Et oui... mes amis « libéraux » du nucléaire, vous avez trouvé. Et la France est numéro 1 : vous comprenez alors pourquoi Sarko, qui confond effet de serre et trou dans la couche d’ozone, n’a rien dit sur les crises démocratiques au Niger et au Gabon (vous voyez de quoi je parle ?..). Puis ça permettra à la France de tenir pas mal de pays par les c(bip) de l’énergie comme la RUssie le fait avec le gaz. Les écolos apprécieront sans doute ?
                            Ensuite, mes amis « libéraux » Al Gore avec Generation Investment Management, Maurice Strong et Rejendra Pauchari du GIEC-Bourse climatique de CHicago et Goldman Sachs vont s’en mettre plein les poches quand on aura mis des plafonds de carbonesur les marchés carbone, grâce à cette belle invention qu’est la jolie finance climatique.
                            Il faudrait aussi parler des intérêts des labos pro-réchauffement.
                            Le climategate n’existe pas ? Si vous voulez ! c’est bientôt Noël, à genoux les petits enfants...
                            Amen, la messe est dite de toutes façons. OOps j’allais oublier... http://unfccc.int/resource/docs/2009/awglca7/eng/14.pdf C’est le doc des négociations. J’imagine que p. 23, annexe 12 quand on parle de l’établissement d’un gouvernement (au niveau mondial au vu du traité), c’est de la conspiration libérale.
                            Emmanuel Martin (comme tout le monde le sait, vilain libéral conspirationniste anti-environnement, pollueur et auteur de ce torchon de vulgate libérale...)


                            • Jean Lasson 7 décembre 2009 20:16

                              @ l’auteur,

                              Merci pour votre article, que je trouve impeccable. Je n’y vois rien à ajouter, ni à retrancher. Et rassurez-vous, nous sommes nombreux à l’apprécier. Votre commentaire ci-dessus est également bien vu.

                              Une petite critique de forme sur un seul mot de l’article : vous utilisez le mot falsification dans son sens anglo-saxon. Le bon terme français est réfutation. En effet, le mot falsification est indispensable dans cette affaire, dans son sens français, pour caractériser les tripatouillages des données auxquels se sont livrés les « scientifiques » du Climategate.


                            • sisyphe sisyphe 8 décembre 2009 11:14

                              Oui, oui, on a bien compris, monsieur Martin, que vous étiez pour qu’on ne vienne pas emmerder le sacro-saint marché avec des contraintes et des régulations, surtout imposées par les - beurk - pouah - états.

                              Que les états se mêlent du moins de choses possibles, et ne viennent surtout pas empêcher les entreprises transnationales de s’entendre pour savoir comment, en dehors de toute loi, faire fructifier leur juteux pactole.

                              Elles ont besoin de la liberté libre de dépecer librement la planète, sans que personne ne s’en mêle.

                              Alors, dans une bouillie amalgamique des plus volontaires, on rameute tout ce qu’on peut pour soutenir cette libre cause d’une liberté libre du marché.
                              Et que je te rameute un coup les anti-nucléaires ( à propos, j’aimerais savoir ce que vous reprochez au nucléaire ; est-ce les déchets qu’il produit, ou est-ce plutôt qu’il est sous le contrôle des états, et non abandonné au secteur privé ?), et que je te raccole les complotistes de tous poils, dans une confusion des « puissances financières », de la dictature des écologistes, le fascisme vert, toussa, que je te mêle un peu de pseudo-science à tout ça , plus le bon citoyen, en lui agitant le spectre des TAXES (houllaaaaa... encore !!) ; le tout lié d’un « climate gate » (qui a d’ailleurs fait un énorme plouf), issu d’un hacker venu (commandé par qui ; on aimerait bien savoir..) pirater des mails de chercheurs, où on trouve, d’ailleurs, comme dans tout marché de dupes, que ce qu’on vient y mettre...

                              Eh oui, monsieur Martin, vous êtes bien un vrai libéral ; ce qui devrait amener à réfléchir un peu, sur vos réelles motivations tous les ralliés complotistes ; mais, c’est bien connu : l’agitation des épouvantails est la meilleure façon de conduire le troupeau vers l’abime.

                              En fait, ce que j’aimerais que vous expliquiez clairement, c’est EN QUOI et POURQUOI la perspective de mesures décidées par les états, à Copenhague, éventuellement, de réduction de TOUS les gaz polluants et à effet de serre (dont, donc, le CO2) vous gène .
                              Pour vous, donc, je suppose que la pollution n’existe pas, que l’empreinte écologique de l’homme sur la nature n’est qu’une vue de l’esprit, la combustion du pétrole un bienfait pour la santé, les gaz une source de vitalité, et qu’il ne faut surtout rien changer, tant la planète n’a jamais été dans une telle forme ?

                              Et les OGM ?
                              J’aimerais bien que vous donniez votre avis sur les OGM, sur la privatisation du vivant, l’éradication de la biodiversité ; sans doute que des bonnes choses, puisque là, ce sont ces bonnes entreprises (qui ne veulent que notre bien) qui s’en occupent ; à condition, bien sûr que ces galeux d’états ne viennent pas, encore, se mêler d’entraver la liberté libre du dieu-marché, sa main invisible, et son infinie sagesse et miséricorde de dispenser ses bienfaits à toute la planète...

                              Allez, monsieur Martin ; encore un effort pour ces quelques réponses ; le bon citoyen de base vous en sera reconnaissant.

                              Merci d’avance.


                            • AJA-4U AJA-4U 8 décembre 2009 11:21

                              Bonjour l’auteur,
                              je ne partage pas nécessairement vos vues sur le dérèglement climatique (qui semble être un réchauffement global mais avec des variations importantes intercontinentales au gré des masses d’air, el nino, la nina selon les années).

                              « Pour l’instant la théorie est au mieux réfutée (mais quand on a été conditionné, c’est dur de se défaire de l’idéologie...) »
                              La théorie est réfutée par environ 10% des scientifiques qui s’expriment et envisagée par le reste comme largement plausible. La majorité n’a pas nécessairement raison pour autant mais selon la « théorie du complot », il parait plus simple de manipuler 10% d’une population de scientifiques que 90%.

                              Démontrez moi aussi qu’il faut inverser les priorités en traitant un problème incertain dans le futur plutôt que des problèmes certains (eaux, eaux usées, déchets) d’aujourd’hui. je suis un sceptique : donc ouvert.
                              Là je suis d’accord avec vous, les vrais raisons pour arrêter les énergies non renouvelables, pétrole, gaz, charbon ET uranium c’est :
                              - que l’on construit un monde sur des énergies qui sont limitées (40 - 60 et 210 ans)
                              - que ces ressources fossiles et fissiles génèrent des pollutions dont le coût est largement supérieur à l’investissement nécessaire pour s’en passer (impact sanitaire de la pollution InVS, budget de l’ANDRA colossal...)
                              - puisqu’elle sont limitées ces ressources, nous avons déja (Algérie, Irak) et nous devrons encore tuer (Iran ?) pour s’en procurer, après tout, pour qu’un occidental roule en voiture, ça vaut bien quelques morts et ça fait tourner Lagardère et Dassault.

                              « quel autre lobby va profiter de la disparition du thermique ? Et oui... mes amis »libéraux« du nucléaire »
                              Le thermique ne disparaitra pas de si tôt, il reste plus de 200 ans de charbon, 70 de gaz. Outre les transports qui restent un gros pb, l’occident ne va pas passer au chauffage électrique et le nucléaire, vu le coût induit (construction 5 milliards d’€ - 30 à 40 ans de vie pour un coût d’entretien idem voir plus - démantèlement 15 ans coût 10 milliards d’€, terrain inutilisable pendant des décennies).
                              Le nucléaire est beaucoup trop cher pour la plupart des pays, la France ne le sait pas encore, on n’a pas encore démantelé de grosses unités mais les finances publiques ne vont pas tarder à rire.

                              « Ensuite, mes amis »libéraux" Al Gore avec Generation Investment Management, Maurice Strong et Rejendra Pauchari du GIEC-Bourse climatique de CHicago et Goldman Sachs vont s’en mettre plein les poches quand on aura mis des plafonds de carbonesur les marchés carbone, grâce à cette belle invention qu’est la jolie finance climatique."
                              Tu préfères beaucoup de pollutions et les fortunes de BP, Texaco, Total et cie ?
                              A moins de faire exploser le monde libéral, il y aura toujours quelqu’un pour se faire de l’argent sur le dos des autres, l’égoisme version capital et marché.


                            • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 11:50

                              Alors, pour que le citoyen de base me soit reconnaissant je fais quelques efforts... Avec plaisir.

                              Amalgames ? C’est votre avis. Sans vouloir m’envoyer des fleurs, je pense au contraire avoir fait un effort de clarification.

                              Sur le climategate qui a fait plouf : effectivement les médias ont crié haro, pour ne pas passer pour des imbéciles, eux qui font leurs choux gras sur la menace climatique (ça fait vendre) depuis deux décennies. Je préfère me fier aux faits plutôt qu’à ce que pensent quelques journalistes.

                              Propriété intellectuelle : vous allez être déçu car je suis contre. Brevets, musique etc. Contre. Beaucoup de gens de droite et de libéraux me le reprochent en me disant que je suis contre la propriété et que ce n’est pas bon pour la croissance. on ne peut propriétariser n’importe quoi. La propriété c’est physique pour moi.

                              Je ne suis pas un complotiste. Sur l’épouvantail, c’est exactement la même chose pour « la menace climatique ». Maintenant si la proposition de la mise en place d’un « gouvernement » dans un document international disponible sur le site de l’ONU, écrit noir sur blanc, ça vous parait être un délire complotiste, je ne peux pas faire grand chose pour vous.

                              Sur la dépollution, relisez mon article : je suis complètement pour. J’explique en dernier paragraphe que justement en se concentrant sur le CO2 on fait passer les autres problèmes écologiques en dernier.

                              Je ne suis pas financé par des pétroliers pour dire ce que je pense. A ce propos, regardez un peu BP et Total dans l’affaire, vous verrez que leurs intérêts ne sont peut-être pas là où vous le pensez.

                              Sur la science, si un climat antiscientifique qui étouffe la critique et une non-corroboration par les observations (CO2 en hausse, températures stables => théorie du GIEC falsifiée) de la théorie dominante ne vous suffisent pas, je n’ai rien d’autre à vous proposer, effectivement. A moins de vous proposer une religion alternative.

                              En espérant avoir éclairci ma position. Et la vôtre.

                              Emmanuel Martin


                            • AJA-4U AJA-4U 8 décembre 2009 12:17

                              @ l’auteur,
                              « La raison, ou le »principe de précaution", porte à conclure qu’il est trop tôt pour prendre, au niveau national et international, des mesures fondées sur un soit-disant consensus scientifique« 
                              C’est là que je ne suis pas d’accord, la grande majorité des scientifiques, en faveur ou non du réchauffement (Allègre et les autres) pensent qu’il faut arrêter d’émettre du CO2, réchauffement ou non et là-dessus, il y a consensus.
                              Ils regrettent que ce soit le seul argument avancé dans les médias, cela fait depuis 1973 que la France se rend compte qu’il faut en sortir, les effets sanitaires sont étudiés depuis belle lurette.

                              Si réchauffement il y a, ce sera uniquement le »dessert", on s’est déjà tapé le repas.


                            • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 12:20

                              Merci.
                              Je me permets de copier-coller. je pense qu’il y a une erreur dans l’utilisation de largument du principe de précaution ici justment :
                              En effet, il y a inversion des priorité. Car vous oubliez un élément important : le coût d’opportunité. Si vous mettez 5 milliards pour la lutte contre un problème incertain et non prioritaire, vous ne les mettez pas dans la lutte d’un autre problème prioritaire. (image : Si j’ai 20 € et que je m’achète un CD nul avec, je ne me serai pas acheté 2 bons bouquins). Si en plus cette lutte crée la décroissance et le sous-développement accéléré de 3 à 4 milliards d’êtres humains...


                            • joletaxi 7 décembre 2009 17:47

                              Très bon article.

                              Comment peut-on décemment parler de changement climatique, de dérèglement climatique,et cela en lieu et place de réchauffement climatique qui est aux abonnés absents depuis 10 ans ?
                              Le climat a pour caractéristique de changer en permanence,et il n’y pas dans l’histoire d’état de référence pour un « réglage optimal »
                              A tout prendre, le fameux optimum médiéval,qui est source de tant de problèmes et d’ennuis pour les affidés du GIEC serait une bonne référence,et l’idée d’aller faire du kyte sur les rivages verts du Groeland ne me déplaît pas.
                              C’est tout à fait curieux de constater que malgré toutes les révélations, exposées maintenant, mais dont les gens informés savaient déjà la teneur,il se trouve encore des gens pour crier au complot,de préférence néo-libéral,financé par les pétroliers et autres élucubrations du genre.
                              Une fraude, une escroquerie,dénoncée par l’abbé Pierre ou par madoff, cela reste une fraude et une escroquerie.Tout le reste c’est commérage sans intérêt.


                              • AJA-4U AJA-4U 8 décembre 2009 12:03

                                Salut,
                                je ne suis pas un fervent défenseur de la cause du réchauffement mais :
                                Comment peut-on décemment parler de changement climatique, de dérèglement climatique,et cela en lieu et place de réchauffement climatique qui est aux abonnés absents depuis 10 ans ?
                                Sur une période de 10 ans, on parle météorologie « moyenne »
                                Sur une période de 30 ans ou plus, on parle de climatologie

                                Donc un refroidissement observé entre 1998 et 2008 ne signifie pas grand chose scientifiquement s’il n’est pas intégrer dans une moyenne de 30 ans minimum (cela peut être l’écart-type à la moyenne).
                                Les pro et anti-réchauffement auront leur réponse pour ces 10 ans plus froids que les autres d’ici 2020 environ.

                                Le climat a pour caractéristique de changer en permanence,et il n’y pas dans l’histoire d’état de référence pour un « réglage optimal » Il y a quand même de bonnes tendances qui se dessinent en 250000 ans et les cas du Groenland il y a 1000 ans est + ou - le seul argument des anti-réchauffement.

                                "il se trouve encore des gens pour crier au complot,de préférence néo-libéral,financé par les pétroliers et autres élucubrations du genre.« Mais il me semble que ce sont les pro-réchauffement qui étaient accusés de »complotiste", c’est l’arroseur arrosé

                                Les pétroliers sont à la tête d’une industrie qui VA DISPARAITRE, ils le savent et souhaitent gratter encore un peu d’argent, c’est de bonne guerre libérale et ils se contrefoutent des impacts sociaux ou environnementaux, il leur reste 50 ans pour vider les réserves et j’imagine, à leur place, qu’ils entendent bien ne pas avoir de frein à cela.

                                Entre des Etats et des industriels pétroliers et gaziers, qui a le plus d’intérêts dans cette histoire ?


                              • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 12:07

                                Je ne conteste pas que le s pétroliers aient un intérêt ! loin de là. Mais regardez aussi de l’autre côté ! Cen ’est pas « les Etats », mais une conjonction d’intérêts qui vont de la finance verte de Goldman Sachs/Al Gore au nucléaire français.


                              • AJA-4U AJA-4U 8 décembre 2009 12:21

                                Oui mais, cela fait 50 à 70 ans qu’ils contrôlent le Marché de l’énergie et même si la finance verte prenait de l’importance, elle n’arriverai pas à la cheville des intérêts des secteurs pétroliers et gaziers.
                                Je ne suis pas économiste mais on ne joue pas dans les mêmes ordres de grandeur en termes de milliards d’€.

                                Une limitation de 25% des émissions de CO2 les maintiendrait toujours plus « riches » que les acteurs de la finance verte ; l’intérêt des pétroliers sera donc toujours plus importants et rémunérateurs, et ce pour encore 50 ans de pétrole, égoïsme libéral oblige.


                              • ramonjimenez ramonjimenez 8 décembre 2009 12:23

                                Pour ma part je reste persuadé que les petroliers ont interet au rechauffement anthropique : les stocks diminuent , la recherche de nouveaux gisements devient de plus en plus chers pour des sites de moins en moins rentables.

                                Leur intérêt est de diminuer leur production et augmenter les tarifs tout en stoppant la prospection et l’investissement , légitimés en cela par les gouvernements. Que du bonheur !

                                Ça serait très bien si nous avions des aletrnatives viables au petrole , surtout pour les moyens de locomotion mais ça n’est pas le cas. Nous sommes dans l’impasse et nous allons devoir payer de plus en plus cher...

                                Et le pétrole , ca n’est pas que le carburant . Il fournit les matière plastiques et de nombreux autres produits nécessaires au fonctionnement de la société moderne.

                                mais ça n’est qu’une intuition , corrigez moi si je me trompe.


                              • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 12:26

                                Les pétroliers « old style », qui ne se sont pas encore reconvertis dans la distribution d’énergie (comme Total) ou la finance verte (à creuser, je travaille dessus, donc argument sous réserve), ont bien sûr un intérêt contre Copenhague. Ils font un lobbying des idées terribles à Washington.


                              • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 12:30

                                Vous sous-estimez grandement la puissance du lobby de la finance verte :
                                Al Gore, ancien vice-président US, ce n’est pas rien.
                                - Goldman Sachs, la banque qui a fait passer le plan de sauvetage scandaleux il y a un an, qui contrôle littéralement le Congrès US.
                                Quand au nucléaire français qui sortirait gagnant d’une « interdiction » de son concurrent direct... (sans parler des aspects géopolitiques pour la France qui redeviendrait une puissance de premier plan en rendant dépendants de sa technologie et de ses combustibles de nombreux pays, comme la RUssie avec le gaz)


                              • AJA-4U AJA-4U 8 décembre 2009 14:01

                                Emmanuel,
                                Chiffre d’affaire de Total en 2008 => environ 180 milliards d’€
                                Chiffre d’affaire Areva en 2008 => 13 milliards d’€

                                Appliquons une réduction des ventes de pétrole, même de 30% pour Total, qui reste le plus puissant ?

                                Les chiffres d’affaire mondiaux du solaire et de l’éolien réunis tardent à dépasser les 500 millions d’€. (soit 360 fois moins que Total qui n’est pourtant pas le plus gros).

                                Entre les pétroliers et le nucléaire, il y a un facteur 10 à 15.
                                Entre les pétroliers et les vendeurs de renouvelable, un facteur 360.

                                On ne voit pas les intérêts au même endroit.
                                Évidemment, tout le monde veut gagner le plus d’argent possible mais le roi n’a t’il pas plus d’intérêt que les autres à garder son siège ?


                              • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 14:07

                                Bien sûr, aujourd’hui. Mais le marché potentiel du nucléaire est énorme et fera exploser le CA d’Areva. Ensuite, il n’est pas certain que Total n’ait pas un intérêt au nucléaire justement, en matière de distribution. Je creuse la question, ce sont des pistes et je sis navré de rester flou de ce côté, j’y travaille. Mais si on peut y réfléchir à plusieurs en croisant ainsi nos recherches, nous irons plus vite.



                              • AJA-4U AJA-4U 8 décembre 2009 14:21

                                Je comprends bien, puisqu’on parle d’influence, le jeu des acteurs n’est pas clair, on ne connait pas leurs intentions dans les années à venir.
                                Je n’ai moi-même aucune certitude que ce soit sur la véracité des chiffres du GIEC, sur l’interprétation scientifique qui en est faite, sur les réponses économiques et réglementaires à apporter.
                                Par exemple BP ou Beyond Petroleum a certainement des intérêts énormes dans la finance verte, AREVA moins je pense, quoiqu’EDF se verrait bien récupérer le marché du solaire photovoltaïque en France, pendant que GDF fait des pieds et des mains auprès du gouvernement pour ne pas relier au réseau de gaz les producteurs indépendants de Biogaz.

                                Après, une majorité de scientifiques qui s’engagent, cela a tout de même un poids et au-delà des différents lobbies, si complot il y a, je persiste peut-être à tord à le voir du côté de ceux qui ont le plus à perdre, dont les pays producteurs de l’OPEP qui se sont surendettés sur le dos de cette manne.


                              • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 14:38

                                Il n’y a pas « complot », je ne suis pas conspirationniste. J’ai juste étudié l’économie publique descriptive (appelée en anglais le « Public Choice », qui explique comment se prennent en réalité les décisions publiques si on se débarasse de « l’hypothèse de bienveillance » des décideurs politiques et des bureaucrates. C’est un peu la théorisation du « les législations, c’est comme les saucisses, on ne préfère pas savoir comment ça se fabrique » de Bismark.)
                                Il n’y a pas un complot homogène pour un but bien précis, mais juste des intérêts parfois divergents qui convergent ici sur une idée ou une politique et qui donc se renforcent mutuellement. Ces intérêts sont hétérogènes, ne vont pas gagner de la même manière, et ne se soutiendront peut-être plus dans le futur.


                              • ramonjimenez ramonjimenez 9 décembre 2009 08:57

                                "Vous sous-estimez grandement la puissance du lobby de la finance verte :
                                Al Gore, ancien vice-président US, ce n’est pas rien.
                                - Goldman Sachs, la banque qui a fait passer le plan de sauvetage scandaleux il y a un an, qui contrôle littéralement le Congrès US.
                                Quand au nucléaire français qui sortirait gagnant d’une « interdiction » de son concurrent direct... (sans parler des aspects géopolitiques pour la France qui redeviendrait une puissance de premier plan en rendant dépendants de sa technologie et de ses combustibles de nombreux pays, comme la RUssie avec le gaz)"

                                Je suis tout a fait d’accord , mon commentaire s’adressait à ceux qui pensent que l’ensemble de l’industrie pétrolière pesait contre Copenhague , ce qui est faux.

                                Le lobby du green business a d’autant plus de poids par le fait qu’il promet de gigantesques bénéfices dans le futur . Bien sur pour l’instant il n’en est qu’au tours d’essais... Mais après Copenhague les dés seront jetés avec la création d’une taxe carbone mondiale. Et bien sur le nucleaire en sortira grandi puisque la taxe ne porte que sur le CO2. Belle arnaque !


                              • FritzTheCat FritzTheCat 7 décembre 2009 17:59

                                Intéressant article de démêlage comme dirait Courtillot.


                                • Emmanuel Martin 7 décembre 2009 18:04

                                  Pour ceux qu’un débat rationnel sur la question intéresse, voyez les autres articles sur www.unmondelibre.org. Oui c’est un site libéral, oui c’est un site qui défend la liberté économique en Afrique. parce qu’en fait, elle en a bien besoin.


                                  • freelol freelol 7 décembre 2009 18:52

                                    Merci d’expliquer comment s’articule la démarche scientifique. Je reprends un commentaire que j’ai posté ailleurs pour tenter d’expliquer pourquoi un consensus scientifique fait bouger les politiques. Notez que les médias et des politiques comme Lalonde parlent eux d’unanimité du monde scientifique.

                                    La lutte contre le changement climatique est un faux nez posé sur le pic pétrolier.

                                    "Il est nécessaire de diminuer sa consommation de pétrole car il se raréfie« se traduit par »il faut minimiser son impact carbone car il va faire chaud".

                                    L’ère post-pétrolière arrive à grand pas. Le choc pétrolier de l’été 2008 alors que le monde n’a jamais autant produit marque le début du pic pétrolier et la fin de la société de sur-consommation telle que nous la connaissions. Le pétrole est le sang qui coule dans les veines de l’économie. L’anémie approche.

                                    Toute reprise du commerce mondial entrainera les mêmes effets. Nous avons atteint une limite et nous ne sommes absolument pas prêt pour la suite. La croissance à tout prix nous a amené là. C’est la force de la fonction exponentielle. Tout projet politique appelant au retour de ce Graal est sans avenir.

                                    Les raisons évoquées appelant à la sobriété en pétrole sont fausses, et finalement peut importe si le RCA est réel ou pas, il ne faut pas effrayer le consommateur-électeur en lui disant que notre économie basé sur un pétrole abondant et bon marché va s’effondrer comme un château de carte à cause de la raréfaction et de l’élévation du niveau de vie de milliard d’individus qui désirent juste ce que nous avons, nous les riches. Mieux vaut évoquer la météo que l’incompétence et la gabegie généralisée. En plus l’écologie étant un thème rassembleur, il est plus facile d’emporter l’adhésion du plus grand nombre en son nom.

                                    En effet nous comprenons alors que les gouvernements successifs de tous bords n’ont aucune idée à part écouter les sirènes néo libérales, aucune vision à part les prochaines échéances électorales. De tout bord les politiques seraient probablement remerciés. J’ai déjà du mal a comprendre qu’on continue de leur faire confiance après le hold-up que vient de réaliser la finance internationale.

                                    Nous pouvons nous attendre à ce que des décisions soient prises à Copenhague, mais pas pour les raisons que l’on veut nous faire avaler. Cela explique le quasi silence radio en France sur une affaire comme le Climate Gate.

                                    Le problème c’est que c’est l’écologie qui risque d’en pâtir, à cause d’un gros mensonge, une grosse manipulation, et c’est bien dommage. Nous devons réduire nos émissions de polluant, il faut arrêter le gaspillage et le pillage. Cela ne signifie pas de revenir au moyen age mais certainement pour notre société riche de calmer sa gloutonnerie, d’être solidaire avec tous les locataires de la terre et responsables face au générations à venir. Le modèle socio économique est à revoir, le Graal de la croissance productiviste remis en question.

                                    Pour vous donner mon humble avis, dans ce déluge de bons sentiments et de paroles en l’air, pour l’instant on est bien mal barré.


                                    • Le péripate Le péripate 7 décembre 2009 18:54

                                      J’aimerai bien rencontrer une sirène néolibérale.


                                    • Atlantis Atlantis 7 décembre 2009 20:59

                                      « Laissons faire la science. »

                                      Laissons faire le temps et le dialogue oui.


                                      • revenant 7 décembre 2009 22:46

                                        Bravo pour votre article Mr Martin, je ne suis pas du même bord politique que vous mais comme le disait le grand Jacques...

                                        On n’était pas du même bord
                                        On n’était pas du même chemin
                                        Mais on cherchait le même port

                                        Seule la vérité compte ; et je suis consterné de voir que beaucoup regarde qui est le messager avant de juger le message que celui-ci apporte.
                                        Pour avoir dénoncé il y a quelques années les incohérences de la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique et les collusions d’intérêts certaines avec les lobbys pro-nucléaire, j’ai aussi été victime d’attaques de toutes sortes venant de tous les bord politiques.
                                        Bien sur je suis heureux de voir que l’Agora est vivante et pleines de contradictions, mes racines latines savent que c’est par amour que chacun se traite de con quand les débats deviennent passionnés.
                                        Je n’espère qu’une chose, c’est que les gens comprennent que quand quelqu’un a le courage de prendre la parole, les autres ne le rejettent pas pas pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il dit.
                                        Comprendrons nous un jour que tant qu’il y aura de la discorde entre les citoyens cela fera toujours le jeu de ceux qui souhaitent nous manipuler ?
                                        Je laisse une chanson du Grand Jacques et surtout pensez à vous préservez contre la vague de froid qui va frapper une grande partie de l’Europe le week-end prochain...

                                        http://www.youtube.com/watch?v=oI0Q3dFnJ5o&feature=related


                                        • Emmanuel Martin 7 décembre 2009 23:23

                                          Merci ! Je suis heureux que le débat puisse se faire sur ce forum.


                                        • njama njama 7 décembre 2009 23:56

                                          En admettant que le réchauffement global soit dû à une augmentation de CO2, il faudrait démontrer que le corollaire est vrai pour accréditer cette (hypo)thèse scientifique !

                                          Sans oublier d’expliquer bien sûr de préciser quels facteurs pourraient être à l’origine de la baisse de CO2 et donc du refroidissement des températures !!!!

                                          Le réchauffement n’est pas confirmée par les données.

                                          Refroidissement global de 0,71 deg C de 1878 à 1911, soit 33 ans

                                          Refroidissement global de 0,48 deg C de 1944 à 1976, soit 32 ans

                                          Les hommes utilisaient-ils moins d’énergies fossiles émettrices de CO2 sur ces périodes ? avaient-ils moins d’activités industrielles ? Compte-tenu de l’augmentation de la population sur ces mêmes périodes c’est peu probable et même d’emblée inacceptable comme explication.

                                          Il y a une autre grande thèse concernant le réchauffement climatique, qui est passée sous silence ou discréditée, mais qui me paraît nettement plus crédible.

                                          Celle de cycles de températures terrestres liés à l’activité solaire, les océans jounat le rôle de régulateurs thermiques. L’activité solaire est particulièrement intense depuis deux, trois décennies.

                                          http://www.dailymotion.com/video/x2bymx_larnaque-du-rechauffement-climatiqu_news

                                          En fait toute la démarche environnementale planétaire est en train d’être détournée en business planétaire !

                                          Ce n’est pas très dur, il suffit de garder l’hypothèse qui arrange les affaires, ici l’activité humaine et les énergies fossiles « coupables » en l’occurrence. Les centrales nucléaires n’émettent que de la vapeur d’eau, donc sont « propres » en terme de pollution atmosphérique.

                                          La fermeture des mines de charbon en GB, puis en France et Allemagne ... coïncident avec l’émergence du nucléaire. Dissuader l’emploi d’énergies fossiles, dont chaque nation dispose peu ou prou, est une façon de contrôler l’énergie, ce contrôle s’opérant par le biais d’une toute petite poignée de consortiums.

                                          Or, il semble que nos émissions de CO2, (même si elles ne sont pas idéales pour l’atmosphère) ne représentent je pense qu’une quantité très négligeable par rapport à la masse totale d’émission naturelle de CO2.


                                          • Kelson 8 décembre 2009 11:48

                                            "l’emploi d’énergies fossiles, dont chaque nation dispose peu ou prou".

                                            Disposer de ressources c’est une chose ; en disposer pour satisfaire les besoins de sa population et/ou de son économie dans des proportions importantes... et tout cela à un coup compétitif en est une autre.


                                          • njama njama 8 décembre 2009 00:22

                                            L’élément important à prendre en compte est que si la température « atmosphérique » s’élève même d’un degré, cela n’a quasiment aucune incidence sur celle de l’immense masse d’eau que sont les océans (4/5 environ de la surface du globe terrestre )  !

                                            Il n’a jamais été dit non plus que le climat était stable !


                                            • ramonjimenez ramonjimenez 8 décembre 2009 09:54

                                              Excellent article résumant parfaitement la situation actuelle.

                                              Un recadrage nécessaire qui devrait être relayé par TOUS les media si leur vrai but est d’informer !!

                                              Malheureusement le sommet de Copenhague est déjà en cours et qui sait ce qui sera bâti sur le fondations de cette fraude scientifique ?


                                              • ramonjimenez ramonjimenez 8 décembre 2009 10:07

                                                Encore une fois Naomi Klein redevient d’actualité. A ceux qui pensent que les lobbies libéraux font le forcing anti rechauffement , n’oubliez pas que beaucoup de ces lobbies ont un réel intérêt à la taxe carbone et au gouvernement mondial.

                                                Beaucoup de pays d’europe sont dotés de gouvernements de droite , ceux là meme qui clament leur adhesion à ce projet . C’est un signe non ?


                                                • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 10:34

                                                  Effectivement, on n’est pas du tout ici dans un clivage droite/gauche. C’est une guerre de lobbies : « fossiles US » contre « nucléaire français-verts-finance verte US (Al Gore et GIM, Goldman Sachs, Bourse climatique de Chicago). Je rappelle que Goldman Sachs est la banque qui a fait voter le plan de sauvetage américain via son »émissaire« Henry Paulson... secrétaire au Trésor US ! Mais que cette banque est surtout bien implantée à gauche aux USA (Michael Moore l’explique dans la deuxième partie de son dernier film, qui, s’il est un peu trop critique du capitalisme à mon goût de libéral, a une très bonne analyse des liens entre la finance et le pouvoir).
                                                  Par ailleurs notez que même certains pétroliers européens ont des intérêts à la verdisation et jouent un double jeu pour assurer leurs arrières.
                                                  Je suis en train de rédiger un article approfondi sur la question. J’ai aussi demandé la validation hier d’un article qui s’appelle »Les cachoteries de Copenhague" sur ce forum mais que vous pouvez dans une version (je souligne qu’une autre version encore a été publiée par le très sérieux quotidien économique de Bruxelles L’Echo ce weekend). Faites passer l’info.
                                                  EM


                                                • njama njama 8 décembre 2009 15:56

                                                  Quand on réfléchit à cette donnée « le taux d’émission de CO2 par habitants ! », le non-sens saute aux yeux si on le ramène au nombre d’habitants que compte une nation et non à la population terrestre ! ou au moins ces données devraient être pondérés par les superficies des nations.

                                                  On met en cause dans l’augmentation du taux de CO2 la déforestation, ce qui n’est pas faux puisque les végétaux absorbent du CO2, qui leur est indispensable.

                                                  Une forêt (permanente) absorbe plus qu’un champ (saisonnier).

                                                  Ce que l’on ne précise pas toujours très bien, c’est que la déforestation n’est pas due à l’exploitation forestière mais au défrichage de forêts pour y mettre des cultures qui serviront souvent de base à la production d’éthanol, de « pétrole vert », ou de grains pour faire de l’huile.

                                                  Mettre la responsabilité de cette déforestation sur les forestiers ne tient pas la route deux secondes. Il n’y a pas de déforestation sauvage par les forestiers.Toutes les essences d’arbres ne sont pas exploitables, très peu le sont même, et il faut que les arbres aient une certaine taille pour être exploités en industries du bois (50 ou 60 cm minimum de diamètre, je ne sais plus exactement). Je le sais car mon garçon a travaillé plusieurs mois dans des concessions en forêt amazonienne. Pour chaque concession, les arbres sont localisés, identifiés, les quotas d’exploitation annuels sont définis par le Gouvernement, ... la réglementation existe, chaque bille (tronc) de bois est numérotée, enregistrée. L’exploitation forestière n’enlève que très très peu d’arbres à l’hectare en préservant ce qui n’est pas lié à l’exploitation, pour son renouvellement.

                                                  La production de pétrole vert est une catastrophe écologique, mais paradoxe, elle est encouragée, voire subventionnée.
                                                  On encourage d’un côté, ce que l’on décrie de l’autre. La déforestation sauvage pour des cultures, pour du pétrole vert, est un élément non négligeable de l’augmentation du CO2.

                                                  Le sommet de Copenhague assumera-t-il ses propres contradictions ? ou les enterrinera-t-il ?


                                                • jprock971 jprock971 8 décembre 2009 17:03

                                                  Hmm....

                                                  Si ça peut vous rassurer de penser que le réchauffement climatique d’origine anthropique n’existe pas, pourquoi pas...

                                                  Mais là où je ne suis plus d’accord avec vous, c’est lorsque vous vous faites l’écho sur un media de masse des assertions fantaisistes de pseudo-scientifiques qui digressent sur un domaine dans lequel ils n’ont que trop peu de compétences.

                                                  Je suis moi même scientifique, docteur comme vous (mais en biologie), et même si je me considère comme bien renseigné sur le thème du climat, je ne me permettrais pas de remettre en cause la science produite depuis vingt ans par des milliers de collègues spécialistes du domaine. Surtout en se basant sur des emails (providentiels) mal-interprétés et de déclarations d’un (vrai) falsificateur, qui avoue lui même ne s’intéresser au climat que depuis 4 ans !

                                                  Il est vrai que les économistes ont en général une facheuse tendance à se sentir complètement déconnectés des basses considérations physiques ou biologiques, nageant avec bonheur dans un monde économique virtuel et mondialisé... Mais vous êtes actuellement rattrapés par les limites physiques de la planète !
                                                  Le bilan environnemental des politiques économiques néolibérales, uniquement préoccupées par la maximisation du profit, est désastreux, que vous essayiez de vous (nous) le cacher ou non...

                                                  En conclusion, renseignez vous sur le sujet, épluchez la seule source d’information objective, i.e. les articles scientifiques, et prévenez moi quand vous en trouverez un qui prouve que le réchauffement climatique n’est pas du aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine...


                                                  • Jean Lasson 8 décembre 2009 22:52

                                                    @jprock,

                                                    Désolé, mais d’après votre source unique - le blog de Sylvestre Huet, militant engagé et archi-partial, soutien indéfectible du gang du Climategate - vous n’êtes pas bien renseigné, vous êtes désinformé. Huet, c’est juste la plume de Michael Mann, Gavin Schmidt, Edouard Bard, Pierrehumbert et Cie. On fait difficilement pire comme journaliste.

                                                    L’auteur connaît le sujet beaucoup mieux que vous. Vous ne vous êtes manifestement pas penché sur les arguments du RCA. Vous faites confiance - à tort - aux « scientifiques » (je mets volontairement ce terme entre guillemets, car les personnes visées, n’ayant aucune éthique, ne méritent pas le qualificatif).

                                                    Mais, puisque vous croyez être bien renseigné, dites-nous donc quels sont les arguments principaux à l’appui du RCA. Je serais curieux de vous lire, car, après avoir approfondi le sujet, je n’en ai retenu aucun...

                                                    Concernant votre tentative de banalisation du Climategate, dites-nous donc si, en tant que scientifique, vous avez souvent vu des chercheurs intriguer pour faire virer deux éditeurs-en-chef de revues scientifiques, parce que ces derniers ont laissé publier des papiers qui ne plaisaient pas aux premiers ? Et surtout, dites-nous si ceci est bien déontologique ? Moi, je n’avais jamais vu ça ! Phil Jones a écrit qu’il détruirait des données plutôt que de les communiquer aux chercheurs sceptiques. C’est d’ailleurs ce qu’il semble avoir fait.

                                                    Si vous avez raison, comment se justifient (1) le débarquement de Phil Jones par son université et (2) l’enquête sur Michael Mann initiée par son université à la suite du Climategate ? Ces individus sont des falsificateurs, des malfaisants, des délinquants, la honte de la Science.

                                                    Quand cette théorie fausse sera retombée dans le néant, comme celle de Lyssenko, vous aurez l’air malin.

                                                    PS : l’argument d’autorité ne fonctionnera pas avec moi : (a) j’ai une formation d’agronome, (b) j’ai aussi une thèse de biologie et (c) j’ai fait de la recherche pendant une vingtaine d’années.

                                                    RePS : mettre la moitié de son texte en gras est très mal élevé, contraire à la nétiquette. Et ça ne donne pas plus de poids à vos arguments.


                                                  • Emmanuel Martin 8 décembre 2009 17:24

                                                    Merci de votre commentaire. Contrairement à vous je n’ai pas de position définitive sur le sujet. Je dis que pour l’instant les preuves sont plus que douteuses. Ca ne veut pas dire que ce n’est pas vrai, mais que pour l’instant ça n’est pas prouvé, et qu’au vu de la non-arrivée de la catastrophe imminente qu’on nous annonce depuis 20 ans, je pense qu’il vaudrait mieux investir dans des problèmes certains et actuels. Ne pas inverser les priorités en somme.

                                                    Vous pouvez prouver que le réhauffement climatique est du à l’effet de serre, lui même du aux activités humaines ? Très bien. Alors expliquez nous pourquoi les températures stagnent depuis dix ans alors que le CO2 a augmenté. Et alors je signe tout de suite.

                                                    La mondialisation a effectivement un bilan environnemental peu glorieux. On doit y travailler. Mais elle a aussi permis à des dizaines de millions de personnes de se tirer de la pauvreté en deux générations.


                                                    • yvesduc 10 décembre 2009 19:13

                                                      Merci pour cet article. Toutefois, je suis néophyte sur le sujet mais l’article de Raymond Pierre-Humbert (partie 2) m’a paru particulièrement solide et accablant pour Vincent Courtillot. L’article est centré sur le fond et pointe des erreurs à répétition. Mais il date de 2007 et Courtillot évoque des développements récents. Il serait souhaitable que les médias organisent des débats contradictoires, dans un esprit de saine compétition, pour aider le public à y voir clair.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès