Très bon article à mon sens.
De toute évidence il y a différents courants très suivis dans chaque religion ; on se demande comment les gnoses s’impriment dans les cerveaux pour qu’ils soient aussi adhérents, sans remises en cause de quoi que ce soit...
Dans chaque religion ça pinaille, ça pinaille sur des tas de choses que nul ne peut prouver, et ça se perd dans des détails sans queue ni tête, ça s’ennerve, ça se passionne pour des diahrrées de mots que l’on prend pour ses vertèbres, ça passe son temps à critiquer les autres et à taper sur tout le monde, ça se chamaille, ça se vexe, ça se gonfle d’orgeuil, ça se drape de grandeur ou de petitesse et de dépendance interprêtée comme de la fidélité, ça conjure ses frayeurs par quelques gestes superstitieux, après tout on a le droit de choisir ses prisons, mais pas la peine d’y enfermer les autres... Voilà bien de l’hystérie humaine jetée dans un couloir sans fin et sans fond que l’on prend pour Dieu depuis des siècles. Ca pourrait être mignon et c’’est encore heureux que l’on puisse pinailler en toute démocratie, mais c’est quand même très grave quand on en arrive à tuer !
On s’approprie le Divin, on le connait toujours mieux que les autres, on sort à peine du berceau que l’on se constitue rabatteur pour gourous et prêtres, quand les autres ne sont pas des impies, des mauvais et des "pas-bien" à proscrire, chacun selon sa grille d’interprétation du Réel.
Mais l’expérience de l’autre, on s’en fout. Que l’autre s’intéresse à notre expérience spirituelle véritable, on s’en fout aussi. On annone et on attend de lui qu’’il annone la même gnose mot pour mot. Que les gnoses puissent être sources d’inspiration entre autres supports et selon les inclinations, c’est un autre sujet et c’est respectable. Mais cette adhérence hystérique constatable un peu partout est consternante.
J’ai envie d’écrire quelque-chose d’inspiré, mais ce ne sera valable que pour ce jour, car les mots c’est comme la salade, ça se consomme frais en plat du jour. Voilà : Qui veut un face à face avec Dieu doit se rendre seul au rendez-vous. Il faut avoir ce courage, comme devant la mort, sans même savoir si Dieu sera là. Parce-que Dieu a parfaitement le droit de poser des lapins.
Il n’y a pas que des français qui sont dans le marasme. Nous au moins, on a encore de quoi manger !
L’auteur de l’article ou billet d’humeur est certainement assez intelligent(e) pour aborder les causes du marasme économique mondial. Quelles sont-elles ?
La facilité serait de tout mettre sur le dos des dirigeants chinois, qui ont conservé un système politique communiste leur permettant de s’octroyer des fonds souverains colossaux grâçe auxquels ils peuvent s’adapter avec virtuosité au Marché et au système économique libéral, avec la spéculation. Ils jouent de tout. Ils sont capables de vivre autonomes du point de vue agro-alimentaire et ça les rend encore plus forts, à l’interne comme sur le plan des relations internationales. Moi je leur tire mon chapeau pour leur faculté d’adaptation à la concurrence, tout en les critiquant pour leur inconscience et leur incurie face au danger écologique, leur médiocre gestion des épidémies, le manque d’humanisme, l’autoritarisme et l’exploitation abusive, mais pas plus que d’autres dirigeants.
Et je prétends que des fonds souverains ne peuvent être combattus, seulement concurrencés, sinon, on peut rêver, mis en commun pour le Bien de toute l’humanité, à moins de simples prélèvement du genre ISF appliqué à des états trop riches vers une instance internationale régulatrice du pouvoir d’achat pour tous. Il me semble même que ça urge.
Le totalitarisme communiste est aussi dangereux et préjudiciable à l’humanité que le totalitarisme capitaliste et libéral. Une sorte de cohabitation efficace est peut être possible à condition de traiter séparément l’agro-alimentaire (ainsi que d’autres bien vitaux) et le superflu. Les chinois nous ont plus ou moins montré le chemin, droits de l’homme et droits du travail en moins (ces droits auraient un coût !), et ça fait le cauchemar du peuple chinois, entre autres.
Si à cause des dirigeants chinois tous les dirigeants se mettent par obligation de concurrence et de croissance à cravacher leurs peuples au travail, il risque d’y avoir des désordres socio-politiques. C’est aux chinois de progresser sur le plan des droits de l’homme et du travail, pas à nous de régresser vers une forme de servage. Pour ce qui me concerne je veux travailler peu et consommer peu. Je ne suis pas une baudruche. La France non plus : c’est un petit pays comparativement à la Chine du point de vue démographique autant que du point de vue géographique. Nous n’avons donc pas les mêmes besoins.
L’idée de soustraire tout ou partie de l’agroalimentaire à la spéculation et à la concurrence pourrait contrarier des gens qui n’ont jamais assez d’argent, même s’ils sont assis sur la moitié ou les deux tiers de tout l’or du monde. Et si les machines remplaçaient les travailleurs salariés la plupart du temps, beaucoup de gens seraient bien incapables de remmettre en cause un système fondé sur le travail humain, l’emploi, le combat, la sueur, l’ennui, la contrainte, l’argent ...
L’argent...Si je je recevais mon salaire en nature selon mes choix d’aliments, de vêtements, d’appareils, de voyages, de lieu de vacances etc, et même un boulier comme au Club Med pour mes consommations, ça ne me gênerait pas du tout, l’argent ne me manquerait pas. Du tout.
Les causes du marasme économique mondial ? On n’a pas fini d’en causer.
J’adhère à votre colère, mais je ne me pose même plus la question de la rationnalité ou de l’irrationnalité économique, n’en déplaise à votre séant. Je me pose surtout le problème de son amoralité et de son immoralité à différents égard.
L’économie est rationnelle pour ceux qui ont assez de provisions et disposent de suffisemment de savoirs-faires pour profiter du Système, sinon ils n’en croqueraient pas à si belles dents. L’économie est irrationnelle pour leurs victimes qui ne comprennent pas à quelle sauce elles sont mangées : celle du commerce, celle de la speculation, ou les deux ?
Les deux mon cher Watson, car en matière de commerce avec la Marge comme en matière de spéculation avec les Taux, ce qui compte c’est le bénéfice. Et le bénéfice s’obtient en achetant le moins cher possible ce que l’on vendra le plus cher possible, en extorquant aux gens le maximum de travail et le maximum d’argent. Parfois même en leur extorquant leur commerce ou leur entreprise lorsqu’ils ne peuvent plus suivre en terme de concurrence.
D’ailleurs les grands distributeurs vont probablement avaler les petits. Les PME risquent de disparaître, tandis que les plus gros ne sont pas en véritable concurrence. Là où c’est le plus grave, c’est dans le domaine de l’alimentaire, car dans ces domanes la demande ne bouge pas lorsque les prix montent. Par exemple si un ménage a besoin de trois paquets de riz par semaine pour subsister, il ne peut pas réduire sa demande sans avoir faim et risquer pour sa santé. C’est comme pour les médicaments, si vous avez beoin de ventoline vous avez besoin de ventoline et vous devez vous la procurer coûte que côute, qu’elle soit remboursée ou pas. Ainsi vous vous retrouvez tenu(e) par votre asthme comme vus êtes tenu(e) par votre estomac. Si vous n’avez pas de quoi, votre demande peut ne pas être satisfaite, et c’est le drame.
Les plus riches exploitants et speculateurs vont même jusqu’à emprunter aux plus pauvres ce qu’ils ne leur rendront jamais, pour spéculer à qui mieux-mieux, en "titrisant" au lieu de signer des reconnaissance de dettes, en faisant croire aux naïfs que ce sont eux qui sont en dettes. On ne prête qu’aux riches !
La spéculation est aussi très pratique pour blanchir l’argent sale, ça existe, ça fait partie du paquet. Tout le monde sait ce qu’est l’argent sale, c’est de l’argent dégeulasse, avec du sang sur les mains. Ah non, on n’est pas dans un système à la Mère Thérésa ! C’est dommage, j’aurais éventuellement quelques propositions pour un monde plus humain, beaucoup moins utopiques que les couleuvres qu’on veut nous faire avaler.
La paupérisation des plus pauvres et des classes moyennes pour l’enrichissement des plus riches est un fait incontestable, dans le monde entier, sauf lorsque les emplois suffisemment rémunérés permettent à des familles entières de vivre, tandis que l’entrepreneur se paye un peu plus grassement que ses employés, mais sans marcher sur personne. Ceux-là, je les épargne. a condition qu’ils ne pressent pas trop le citron !
Vous parlez grossièrement mais vous êtes morale. vous méritez à mon avis de devenir journaliste en gardant votre style.
Messieurs mesdames, ce que nous vous demandons c’est de nous faire des hommes et des femmes avant de nous faire des économistes et des mathématiciens.
Femmes relevez-vous, hommes relevez les, car dans l’amour heureux, qui est le rêve de tout un chacun, il y a l’estime réciproque. Le terrorisme dans le couple est un tue-l’amour. Ne vous croyez pas aimé si vous terrorisez vore femme. Elle vous déteste en silence et c’est juste retour des choses.
Femmes musulmanes
L’interdiction du port du foulard islamique en France dans les lieux publics risque de mener les femmes musulmanes à concentrer toutes leurs révoltes contre le gouvernement français présent ou futur. Ce serait un comble car c’est justement le système démocratique et la liberté d’expression qui leur permettront de s’affirmer.
Au départ ce sont des hommes musulmans qui les oppressent et les soummettent. Ce sont les mêmes qui les poussent à se révolter et à lutter avec eux contre un système qui pourrait les libérer vraiment. Elles sont piégées dans cette contradiction jusque dans leurs lits conjuguaux.
C’est un système vicieux, car en même temps le port du foulard les protège des agressions masculines, puisque implicitement le non-port du foulard autoriserait ces agressions. Il en était ainsi de la mini-jupe en France il n’y a pas si longtemps : On jugait responsable et coupable la femme qui s’était faite violer alors qu’elle portait une mini-jupe. (Je peux comprendre que la mini-jupe ne laisse pas les hommes tranquilles dans leurs slips, puisque sous la mini-jupe il y a les voies sexuelles. Bien sûr ça n’excuse pas le viol. On n’est pas des bêtes et chacun devrait s’arranger avec ses érections sans nuire à autrui ni en faire une affaire d’état. Je comprends moins l’effet que peut provoquer une tête non couverte, car sous les cheveux et sous le foulard, il n’y a que le cerveau).
Ce comportement masculin de domination allant jusqu’à la maltraitance et parfois jusqu’au meurtre n’a pas grand chose à voir avec la religion. C’est la conséquence d’une pulsion animale de domination exhacerbée, pouvant conduire au sadisme. Ces femmes sont les boucs émissaires de la nervosité masculine.
Heureusement tous les hommes musulmans ne sont pas comme ça, même si beaucoup suivent plus ou moins le mouvement par habitude. Ce sont les pires mysogines ou bien les pires obsédés sexuels qui cherchent à codifier la persécution des femmes, en interprètant au plus mal les écritures. (L’obsession et la dépendance sexuelle, à son propre organe sexuel en fin de compte, est une maladie qui se soigne).
Les femmes musulmanes ne peuvent pas grand chose contre les plus difficiles de ces hommes à cause aussi d’un certain atavisme culturel. Il y a peut-être une dimension masochique pour certaines dans leur adhésion à un système qui les diminue, les castre et les traumatise, qui n’a certainement rien à voir avec Allah, que le Prophète salue. Ce masochisme chez certaines n’est qu’un effet secondaire de ce système pervers.
Même des femmes entretiennent ce vieux système mysogine et phallocrate, de génération en génération. Elles sont parfois les premières à regretter la naisssance d’une fille plutôt qu’un fils, la fille étant pour ainsi dire un sous-produit humain. Elles se dénigrent ainsi elles-mêmes. Finalement elles ne prennent pas grand chose en charge de leur destinée, éternelles petites filles complexées et soumises, d’ailleurs pas très valorisantes ni gratifiantes pour ces hommes qui développent diverses compensations, malaises et conflits intérieurs (jusqu’à la violence auto-destrucrtice), par leur propre faute et erreur de jugement ...Au bout du compte tout le monde est perdant et malheureux.
J’aimerais lire des études sur la mysoginie, ses fondements et ses causes. J’aimerais aussi savoir ce qui chez une femme peut faire peur à un homme (je crois mais sans certitude que les hommes ont peur d’eux-mêmes en vérité, de leurs propres pulsions et de leur propre violence). Merci par avance.
Femmes, relevez-vous ! Hommes, relevez les !
J’ai rencontré voilà 20 ans un scientologue, très gentil. Ce n’était pas un dirigeant. Passionné par sa partie, il était tellement convaincu qu’il en était presque convainquant. Très prosélyte. Me sachant non-influencable, je m’étais rendue à un rendez-vous dans un local de la scientologie pour une séance d’approche, par curiosité.
Là on m’avait demandé d’évoquer un malaise physique récurrent (ce qui arrive à presque tout le monde, par exemple des migraines), puis d’y associer des mémoires et de remonter le plus loin possible dans le temps. J’ai joué le jeu. Forcément lors d’une telle expérience on se retrouve dans un certain état émotionnel, même si pour ce qui me concerne les mémoires éveillées n’avaient pas grand-chose à voir avec les migraines.
Ainsi sollicitée sur mes faiblesses, j’avais plongé dans moi-même. J’aurais pu ensuite me retrouver dépendante d’un praticien ou d’une pratique comme d’autres se retrouvent dépendants d’un psy, d’un religieux ou d’un gourou. Mais en sortant de là j’avais aussitot retrouvé une distance relationnelle et intellectuelle.
J’ai pensé sans "parano" que j’avais affaire à un phénomène sectaire, avec recrutement et clientélisme. Mais il n’y avait ni maltraitance, ni drogue ni quoi que ce soit de répréhensible par la loi. Seulement de la manipulation mentale. J’avais par la suite reçu par courrier des questionnaires publicitaires établis par la scientologie, où je devais fournir des renseignements sur moi, mes motivations dans la vie etc. C’était un peu irritant d’être prise pour une imbécile. J’y répondais en ne laissant transparaître aucune faiblesse exploitable, puis je n’avais plus rien reçu.
Compte tenu des méthodes, je ne suis pas étonnée que de véritables transformations positives s’opèrent chez des gens, comme en psychothérapie ou en psychanalyse, et ça revient finalement moins cher. Qu’importe finalement la manière d’emmener les gens à plonger en eux-mêmes. Ce peut être une méthode d’approche sectaire ou de connaissance de soi, le meilleur comme le pire.
Je n’étais jamais retournée là bas, j’avais lu le livre, j’en avais trié le contenu pour mon usage personnel, tiré ce que j’avais à en tirer, sans me mêler à aucun groupe ni laisser quelqu’un d’autre se mêler de mon psychisme. Et je ne fais pas à autrui ce que je ne veux pas que l’on me fasse.
Si la scientologie se contentait de publier des savoirs et des savoirs faire, sans chercher à s’annexer des gens et à se constituer en secte-arraignée, je crois qu’elle pourrait se rendre utile autant au niveau social qu’au niveau individuel.
Les religions sont des sectes. Une de plus une de moins...Mon propos n’est ni contre les religions ni contre les sectes.
Ce qui m’inquiète ce sont les moeurs au sein des sectes ou toute autre forme de regroupements : Les membres gardent-ils leur liberté d’action et de pensée, sont-ils abusés, spoliés, drogués, martyrisés, tyrannisés ?
Le thème des sectes m’importe assez peu finalement mais le respect des droits de l’homme et des libertés individuelles où que ce soit. Les sectes sont un faux problème.
Les "miracles" existent, mais ne s’appelleront probablement plus miracles lorsque la science les aura expliqués.
Les miracles entre autres phénomènes dits paranormaux ne sont pas de l’ordre de l’intervention humaine et leur connaissance et leur compréhension relève de l’étude du non-humain. Pour cela il faut sortir de l’humanocentrisme. C’est d’autant plus nécessaire qu’un jour on meurt et qu’on devient autre chose qu’un être humain ; pour ceux qui savent...
En Belgique il existe des cours de religion au sein des écoles, par des professeurs émanant de chaque religion (une fois par semaine sauf erreur). Il parait que les enfants s’entendent bien, par délà des différences.
La morale universelle devrait en principe s’imposer d’elle même. A mon sens elle serait proche du credo médical émanant du serment d’hippocrate : primum non nocere (en latin) : d’abord ne pas nuire.
Est-ce la concurrence entre Nations qui fait avançer la recherche, ou bien la passion de la Science, de l’espace et de l’humanité suffit-elle ? Personnellement ça m’est complètement égal que les plus belles découvertes viennent d’américains de français, de russes ou d’egyptiens.
Face aux nouvelles menaces telles que le réchauffement, l’épuisement des ressources et cette étoile double dans la constellation du Sagittaire qui va atteindre sa phase d’explosion (et peut être nous inonder de rayons mortels), tout le monde devrait s’unir dans la recherche, pas pour la gloire mais pour la vie.
Et vive la France. Vive le roi et God save the queen.
Tu ne tueras point, le pétrôle ne voleras point, luxurieux et pornographe jamais ne sera dans la presse ou à la TV, ni de meurtres n’exhiberas au cinéma. La paix tu feras dès que tu pourras ; le Pardon aussi, et tu seras à la hauteur de tes ambitions spirituelles, USA.
D’accord pour la religion universelle à condition qu’elle ne soit jamais officiellement administrée par des êtres humains, mais qu’elle coule de source. Une religion universelle régentée par des humains deviendrait sans aucun doute une hégémonie et une dictature politique avec toutes les déviances et les folies possibles et imaginables.
Dépasser les contingences familiales et sociales pour se protéger des abus d’autorité conduit à remmettre en cause les systèmes patriarcaux trop forts et quelquefois matriarcaux. N’exagérons rien tout de même, on ne va pas faire le procés de papi et mamie, de Mathusalem et de Cléopâtre... Juste prendre la distance intellectuelle nécessaire.
Dépasser les contingences familiales conduit aussi à demander une vraie reconnaissance de l’âge adulte avec ses droits, ses libertés et ses responsabilités.
Les religions actuelles restent actuellement des bases, qu’on le veuille ou non. Ce sont des bases heureusement modulables. L’article de départ portait sur mahommet ou Muhammad. Il faut savoir que dans le Coran la famille est une valeur primordiale. Il est écrit de préferer son frère à son cousin et son fils à celui du voisin, etc. Interprêté d’une certaine manière cela peut faire faire des iniquités et des incivilités. Il n’a jamais été écrit pourtant de mal se conduire avec le plus éloigné de sang, ni avec le voisin, ni de ne pas présenter des excuses si votre enfant a cassé le jouet de celui du voisin. Ceci dit il n’y a pas de germe d’egoïsme familial et d’incivilité dans le Coran, ni dans le Talmud, ni dans l’évangile. C’est inhérent à la condition humaine, et la condition humaine interprête les dogmes comme ça l’arrange au moment où ça l’arrange, certains avec leurs bas instincts. C’est humainement universel.
C’est une étude intéressante du nom de Muhammad, ou Mahomet. Je n’y voyais pas tellement un sujet à polémique traité comme tel. Je n’y ai vu aucune obligation de conversion. Pourtant en lisant les commentaires j’ai cru voir voler les casseroles. Dommage.
Zoroastre aussi avait plusieurs noms. Comme autre nom je lui connais "Zarathoustra". On le situe à l’époque de la religion indo-iranienne antérieure à l’Islam et à l’hindouisme.
J’ignore si la connaissance des origines des religions nous mènera à la paix entre les religions, je l’espère un peu...
Il y a beaucoup de religions, beaucoup d’approches des religions. L’adhésion à une religion dépend le plus souvent du milieu familial dans lequel on naît. C’est d’abord par adhésion et fidélité aux valeurs de la famille elle-même insérée dans une Culture que l’on embrasse une religion. C’est par amour pour ses parents. A bien y regarder il n’y a pas grand chose de plus fort ici bas que l’amour des parents, même dans le conflit.
Si nous comprenons cela nous pouvons comprendre que bien peu de gens choisissent véritablement leur religion. Ca fait partie de leur structuration physique et mentale dès leur naissance. S’attaquer à la religion de quelqu’un c’est s’attaquer à ses structures. On peut élargir un être humain, pas le briser comme on brise un moule. Aussi je trouve très bien l’échange de connaissances. Aujourd’hui j’en sais plus sur Muhammad. "loin de me léser tu m’enrichis", écrivait Antoine de saint Exupery, qui se retrouva un jour sans un seul ennemi sur terre après avoir été sauvé de la mort suite à une panne d’avion dans le désert.
Pourtant beaucoup de gens ont eu peur de leurs parents, peur de la vie, peur de la mort, peur d’Allah, peur du diable, peur de la peur. Et aussi peur de la religion lorsqu’elle opprime. Il y a peut-être des choses à revoir, car l’on ne peut vivre avec la peur. Allah ne peut vouloir cela, mais une fraternité, qu’importe qu’elle soit hétéroclite. Qu’en pensez-vous ?
Je ne suis pas d’accord, bien que pour la laicité, et je ne suis pas de culture musulmane. Pourquoi cette obsession sur le foulard ? On voit de tout en France, entre les pendentifs (croix chrétienne, mains de Fatma, étoile de David...) et les couvre-chefs en tous genre. Et pourquoi faire le jeu de ceux qui font actuellement du foulard un enjeu ?
J’ai vécu toute ma jeunesse au Maghreb. Des femme portaient des foulards, d’autres non. Celles qui en portaient nouaient leurs foulards comme on enfile ses chaussettes ou ses gants : naturellement, sans ostentation, avec les meilleures intentions du monde. Ca ne m’a jamais posé le moindre problème ni là bas ni ici. Une des personnes que j’aime le plus au monde porte le foulard et je la sais absolument incapable d’exhiber son cuir chevelu (à noter quand même qu’elle a perdu beaucoup de cheveux à force de ne pas laisser respirer son cuir). C’est sa pudeur à elle, sa piété à elle. Personne ne la force à porter son foulard. Elle est là bas, à 3000 kilomètres d’ici et j’espère qu’elle va bien. Elle est exposée comme vous et moi au terrorisme et à toutes formes de bêtise et de méchanceté humaine.
Le foulard n’est pas une arme, ni même un instrument de prosélytisme. On en fait tout un pataques parce-qu’on a peur que ça aille plus loin, et ça nous rend injustes. L’islamophobie à cause des intégristes terroristes fait faire à certains un rejet du foulard que je trouve impropre.
La laïcité autant que la liberté de culte devrait être respectée, les cultes pratiqués en des endroits prévus à cet effet, non sur la voie publique etc. Le culte des uns ne devrait pas nuire aux autres, et donc devraient être interdites les nuisances sonores par exemple. Il s’agit de tout bien prévoir pour vivre ensemble le plus harmonieusement possible. Pour cela il faut accepter l’autre dans sa différence et dans ses apparences. Chacun devrait pouvoir s’habiller comme il l’entend. L’essentiel est de ne pas s’agresser les uns les autres. Le foulard n’est pas utilisé comme une arme par celles qui le portent. Respectons les.
Respectons et acceptons les musulmans, et qu’ils nous acceptent et nous respectent aussi. Dans de telles conditions il n’y a plus de Djehad qui tienne.
J’avais déjà entendu la question posée en terme de "existe-t-il un germe de violence dans l’Islam ?", mais "un gène musulman de la violence", c’est bien la première fois que je lis ça !
Un géne musulman de la violence, cela signifierait que les musulmans possèdent en eux génétiquement un gène de la violence. Musulman n’est pas une race. Je connais un homme issu d’une famille belge à prédominance catholique qui a embrassé la religion musulmane pour épouser une musulmane. Je vous assure qu’il n’a pas muté génétiquement !
Je crois que l’auteur de cet article fait un gros embroglio entre génétique, comportements, identité et religion. Ou y’a d’la gene dans le discours y’a souvent du racisme, alors gare à vos erreurs de réthorique !
A Mako :
Les échanges d’ions dans le cerveau et tous autres procédés chimiques ne produisent pas la pensée ou les émotions. Ils n’en sont que le produit. De même le rythme des pulsations cardiaques change selon que la personne marche ou court...Mais pourquoi court-elle ? Vers quoi marche-t-elle ? Est-elle téléguidée telle une marionnette par ses ions ou ses neurones, ou bien a-t-elle une motivation propre pour aller là où elle va ?
Le tout-psychologique est de toutes façons plus rassurant et moins enfermant que le "tout-génétique", auquel je m’oppose fermement.
En attaquant le" tout-psychologique", vous nous privez d’un argument important contre le "tout-génétique" et le "tout psychiatrique", dont on connait la dimension enfermante et aliénante, encore plus utilisés politiquement. Parfois entre plusieurs maux il vaut mieux choisir le moindre.
Mais vous parlez en fait de "tout-psychanalytique" en citant Freud, non de "tout-psychologique". La psychanalyse n’est pas la psychologie, qui n’est pas la psychothérapie, etc. Ce sont des domaines différents.
Si vous voulez on peut tout englober dans le terme "tout-psy", mais quel est le contraire de "tout psy" ? "Tout-soma" ?
Merci en tous cas d’avoir cité Freud et la psychanalyse. On peut l’opposer actuellement, de même que la psychologie transgénérationnelle, à la psychologie scientifique qui tend à tout biologiser, avec la derrive du tout-génétique...Avec le tout-génétique, même pas besoin de penser ni de réfléchir, ni de faire des efforts de comportements, nous sommes des organismes animaux conditionnés à 100% !
Nous sommes des êtres pensants en relation avec d’autres êtres pensants. Nous réagissons les uns aux autres et aussi d’une génération sur l’autre. Dans le "tout-psy" réside la possibilité de connaissance de soi et d’autotransformation, voire de libération et d’autoguérison par le seul pouvoir de la réflexion. C’est tout de même positif. Dit autrement, l’être humain peut se transformer et se régénérer par le seul pouvoir de sa pensée libre s’appuyant sur la connaissance de soi (et de son contexte).
Chacun peut choisir librement son "école" , son psy, ou bien évolue de manière autodidacte. Nous avons plus ou moins besoin de mots et de concepts pour concevoir et énoncer notre pensée (d’où l’intérêt d’un interlocuteur pour certains) que nous puisons là où nous les trouvons dans le langage commun. Ca ne reste que des mots qui passent, exactement comme les ingrédients qui servent à cuisiner un plat...L’erreur serait de figer l’esprit et la chair dans le langage conceptuel. C’est pourquoi les diagnostics et les définitions de personnes au lieu de définitions de comportements sont si délétères. C’est pourquoi il vaut mieux une psychologisation des comportements qu’une psychatrisation des personnes (même si par ailleurs il faut traiter les crises comportementales).
On ne peut se servir valablement du tout-psy que pour soi...car on ne connait pas les autres à 100% et donc on ne peut pas les "analyser", ni les diagnostiquer à l’emporte-pièce.
La psychanalyse pour ne citer qu’elle n’est pas une grille de lecture du monde, ni des autres. Ce n’est même pas une grille de lecture. C’est une démarche vis à vis de soi-même. Ceux qui l’utilisent comme grille de lecture des autres ne sont que dans le tâtonnement, les allégations, et forcément beaucoup d’erreurs.
Les termes psychanalytiques sont passés dans le langage courant, plus ou moins bien compris dans leur paradigme...Du moment qu’on se comprend les uns les autres...Et quand ce n’est pas pour se jeter à la figure des noms d’oiseaux (c’est ainsi que ce qui a été crée pour construire sert un jour à détruire...)
Les concepts et des termes psy sont utilisés dans le langage commun pour évoquer des comportements et des situations. Pourtant c’est impossible avec des inconnus ! Par exemple je peux prétendre que quelqu’un est régit par son surmoi plutôt que son ça parce-qu’il refuse de manger du gateau, alors qu’en vérité il n’aime pas les gateaux, ou il n’a pas faim, ou il est diabétique et il n’y a pas droit... Et c’est là un cas de figure très simple !
Alors le tout-psy, tout dépend de l’usage que l’on en fait. "Connais-toi"...
J’aime beaucoup votre assertion, Chabou. Ce serait formidable un monde ou chacun aurait un toit, son pain quotidien, de l’eau etc., pourvu que le changement ne s’opère pas par la violence et la dictature, qu’elle soit politique ou religieuse.
Occident et islam : comment venir à bout de l’intégrisme ? Excellente question et très bon exposé de l’état des lieux. N’est-il pas cependant un peu naïf de regarder le monde en terme de colons et de colonisés, terroristes et terrorisés, en donnant toujours aux mêmes les mauvais rôles ?
Qui dans l’Histoire de l’humanité ne s’est jamais comporté en colon ? A part les indiens d’Amérique massacrés et les esclaves noirs qui n’en n’ont jamais eu l’occasion ? A part les moines tibétains totalement non-violents ?...Les arabes musulmans dont il est question dans l’article ont été eux-aussi des colons et des envahisseurs en leur temps, il n’y a pas eu que les européens... Ils ont eux aussi pratiqué l’esclavage, entre autres crimes contre des êtres humains. Presque tous les groupes humains se sont rendus coupables de comportements criminels vis à vis d’autres groupes humains et vis à vis d’individus, à différentes périodes de l’Histoire. Je m’exprime ici sans parti-pris ni préférences. C’est toute l’humanité que je veux défendre, et aussi mettre en cause.
Nous assistons aujourd’hui à une neo-colonisation économique, idéologique (encore à propos d’’économie) et parfois geopolitique par des leaders occidentaux. Les islamistes ne font-ils que réagir à cette agression, ou bien ont-ils eux aussi des intentions prédatrices ?
Le seul moyen de le savoir serait de cesser totalement tout comportement colon, et d’imposer un système de commerce équitable, non menaçant, dans toutes les régions du monde. Mais la spéculation a supplanté le commerce. Le commerce équitable mondialisé semble donc un projet utopique, et presque hors sujet. Ca peut rendre fous de colère toutes les victimes de la spéculation.
Le libéralisme économique conjugué avec la spéculation me semble tout aussi préjudiciable à l’humanité en grande partie réduite en une sorte d’esclavage et à la précarité que le crime perpétré au nom de Dieu.
Imaginons tout de même que tout cela s’arrange, que le monde s’équilibre un peu. Que resterait-il alors des préjudices subis de parts et d’autres ? Quelles suites ? Pardon ou vengeance ? Que dit l’Islam à propos de pardonner ?
J’aimerais savoir ce qu’il en est du pardon en Islam, mais jamais je ne me permettrais de critiquer une religion car cela me semblerait politiquement incorrect. Les catholiques par exemple ont fait leur auto-critique par rapport à l’inquisition et n’auraient pas permis à d’autres de le faire. Toute intervention extérieure aurait pu au contraire différer cette auto-critique. Il faut un jour laisser les gens face à leurs responsabilités, leurs contradictions internes et leurs erreurs.
J’aimerais également savoir ce qu’il en est de l’humanisme et de la conscience politique chez les plus émminents spéculateurs.
D’avance merci de vos éclairages
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