Mon article porte sur Bardella et les récentes législatives en France, pas sur l’Ukraine ni la Palestine. Il faudrait peut-être arrêter les digressions dangereuses, messieurs.
@yakafokon
« des nazis ukrainiens qui massacrent les civils du Donbass » : vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Quelles que soient vos sympathies politiques, il y a quand même des limites à la liberté d’expression, même sur Agora Vox. Je crois que c’est vous, « le clown dangereux » qu’il faudrait virer, non pas de l’OTAN, mais simplement de ce site.
@Rincevent
Vous manquez toujours autant de nuances. Vous n’avez toujours pas compris que les faits relatés — qui sont quand même exacts — ne sont que le point de départ pour une réflexion sur le devenir de notre civilisation.
@xana L’Atlantico-Sionisme...Je suis effaré en lisant des associations aussi connotées et stupides que celle-là. Quoiqu’il en soit, et contrairement à vous, je préfère vivre sous cette gouvernance que sous celle sino-russe. Car, dans ce cas, il n’ y aurait pas d’Agora Vox et nous n’aurions pas de débat.
A quelques exceptions près (comme Spartacus Lequidam), je constate que mes amis commentateurs lisent toujours aussi mal ce que j’écris, abondent dans les hors-sujets et les contresens — Jelena et Xana en tête. Dommage. Mais, après tout, si ça leur fait du bien de se croire plus malins et mieux informés que moi...
@Francis, agnotologue
« Le plus important ce sont les intentions », dites-vous. Mais qu’est-ce qu’une intention qui n’est pas suivie par une action ? J’ai l’intention de construire une maison, mais si je ne me mets pas au travail, il n’y aura rien. Si vous vous amusiez à tirer les conséquences d’une telle proposition dans la vie quotidienne, vous verriez vite dans quelles impasses elle vous entraînerait. Vraiment, vous faites fausse route.
Vous confondez la cause et l’effet, Francis. Pensez davantage avec votre cerveau plutôt qu’avec vos tripes.
@zygzornifle. Certes, on peut dire que Napoléon et Hitler avaient le même appétit — démentiel — de conquêtes. Et que, peut-être, sans l’influence historique de Napoléon, il n’y aurait pas eu d’Hitler. Mais il y a, néanmoins, entre eux une grande différence : Napoléon était philosémite.
@Et hop !
Vous êtes vraiment hors-sujet, vous et Clocel ! Si vous avez envie d’étaler votre culture en anthropologie des religions, écrivez un article, plutôt que de polluer cette discussion par vos divagations.
@Old Dan
Mais deux fois moins vite. Du moins si les convives ne sont pas trop gloutons.
Moi qui suis allé plusieurs fois à Naples, cher Ettore, je peux vous dire que Marseille est nettement plus avancée en matière d’environnement que la capitale de la Campanie. Naples, aujourd’hui, c’est Marseille en 1960. Une époque où il y avait encore des lupanars, je vous le concède. Mais c’est terminé, ça aussi. Même s’il y a encore, çà et là, quelques îlots de prostitution. JL
Avec vous, au moins, Taverne/ La poésie n’est pas en berne.
Comme exégète, Séraphin, vous êtes encore plus fort qu’Alain Rey.
On ne peut mieux dire, Rogal.
Colibri, je ne suis pas d’accord avec vos arguments et vous n’êtes pas d’accord avec les miens. Aussi cessons cette discussion.
@colibri : Vous avez raison quand vous dites que le pervers n’est pas une brute. Entre Gabriel Matzneff et Marc Dutroux, il y a quand même une différence considérable. Mais il me semble que vous avez une idée du pervers un peu trop essentialisée. Qui est pervers, qui est normal ? C’est assez flou. Parce que ces catégories se définissent par rapport à une norme. Pour moi, le pervers est d’abord quelqu’un qui a un rapport transgressif à la loi.
C’est aussi, vous en conviendrez j’espère, en rapport avec le seuil de tolérance défini par une époque, plus haut ou plus bas comme en ce moment. A l’extrême, ce sont les rapports de séduction dans leur ensemble qui seront condamnés, puisqu’ils supposent toujours qu’un des deux cherche à influencer l’autre à des fins de profit personnel.
Ainsi, de la même façon que la société fabrique ses fous (selon le courant anti-psychiatrique), je crois que la société actuelle fabrique ses pervers et leurs victimes — l’un ne va pas sans l’autre — par un excès de surveillance et de discours médical. Les mots, ici, produisent des maux. Est-ce que toute relation entre un adulte et un adolescent doit générer forcément du traumatisme pour le plus jeune ? Ce n’est pas aussi certain qu’on veut nous le faire croire. Seulement si on ne cesse de traquer les supposés pervers, si on cherche un viol derrière le moindre symptôme dépressif, alors, bien sûr, on va créer une sorte de traumatisme rétroactif. Et surtout, on clôt ainsi toute recherche plus approfondie de soi, puisqu’on tient la preuve et la cause du mal-être. Comprenez-vous l’importance de la parole — la parole officielle — dans tout cela ?
A ce stade de la discussion, je tiens quand même à préciser que je ne suis pas amateur de « fruits verts » et que je ne suis pas, non plus, l’avocat de monsieur Matzneff — je ne suis même pas un de ses lecteurs. Mais, au sens propre comme au sens figuré, je n’aime pas qu’on s’acharne sur un homme à terre.Je ne vous cacherai pas non plus que j’ai un peu de nostalgie pour les années 70, plus permissives, plus bariolées que les années 2010. Et c’est normal puisque j’ai eu 20 ans au cours de cette fameuse décennie des Seventies. J L
A tous ceux qui me font l’honneur de lire et de commenter mon article, je voudrais quand même leur dire de me lire plus attentivement et jusqu’au bout. Pas de me faire dire, avec des extraits, ce que je n’ai pas dit (que vient ici faire Jean Moulin, par exemple ?). Agora Vox me semble être un espace de liberté où l’on peut aller à contre-courant de l’opinion dominante et cela, par les temps actuels, est précieux. Je pensais trouver ici davantage d’esprits libres. Or, à l’exception de deux commentaires, je découvre des réactions d’un conformisme affligeant, sinon inquiétant. Vous hurlez avec les loups et c’est justement une attitude que je déplore et réfute, parce qu’elle est profondément anti-intellectuelle.
Au contraire, une approche plus rationnelle, plus éclairée, plus généreuse, implique de ne pas prendre pour argent comptant tous les discours accusateurs du moment. Il faut dénoncer, à mon avis, les abus de langage et les amalgames faciles, interroger les interdits actuels pour essayer de les comprendre dans la durée. Bref, relativiser et introduire de la nuance dans ce fatras verbeux. Dans l’affaire Matzneff-Springora, on peut sans doute parler de détournement de mineur(e), mais pas de pédophilie stricto-sensu ; car chacun sait qu’une fille de 14 ans n’est plus une enfant. D’une manière générale, tout ce qui relève des moeurs est affaire de construction théorique et d’interprétation. Et on peut, bien sûr, déconstruire ce qui a été construit.
Izarn me demande très justement : à qui profite le crime ? Je me sens en mesure de lui répondre : à une nouvelle élite qui, pour imposer ses valeurs , doit éliminer l’ancienne, celle qu’incarnaient Matzneff, Polanski et consort. Et, comme par hasard, ce sont tous des hommes occidentaux — des individus de sexe masculin, hétérosexuels ou pas, censés être des dominants — qui se retrouvent aujourd’hui cloués au pilori. Comprend qui peu. J L
@Yann Esteveny
Si « le sujet mérite mieux », comme vous dites, traitez le dans le sens qui vous semble être le plus juste. J L
Un article tout à fait intéressant pour qui est confronté aux problèmes actuels de l’édition. Laquelle n’est plus qu’une caisse de résonance de l’actualité, grande ou petite. Dans ce cas, l’auto-édition pourrait constituer une alternative plus profitable aux auteurs. Mais il faut avoir à l’esprit qu’elle est toujours considérée comme une sous-littérature par les libraires et les médias qui ne lui accordent aucune visibilité. De fait, les auteurs auto-édités qui parviennent à vendre des livres sont ceux qui ont acquis une petite notoriété dans ce système d’où ils sont depuis sortis.
A MMBBB : vivre avec son temps ne signifie pas avaliser béatement toutes ses outrances. Mon article ne dit pas autre chose. Ceci dit, votre commentaire, même un peu touffu, est intéressant à lire ; il apporte du grain à moudre à ce débat. J L
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