Toujours le problème de l’anglais...
Avec la globalisation des marchés et des entreprises, toutes les entreprises du CAC 40 ont désormais des filiales et des implantations partout dans le monde. Pour beaucoup d’entre elles, la majorité de leur chiffre d’affaires est désormais à l’international. Ce que n’ont d’ailleurs toujours pas compris ni leurs syndicats ni nos hommes politiques ni nos médias, si j’en juge par leurs réactions stéréotypées et immuables chaque fois qu’elles annoncent leurs bénéfices. Eh oui, si on devait redistribuer les bénéfices de Total à ses employés, ce serait à des employés saoudiens ou angolais voire iraniens que cette distribution supplémentaire irait, pas vraiment aux employés français.
Mais passons, car là n’est pas mon propos.Toutes ces sociétés devenus multilangues ont dû choisir une langue véhiculaire pour arriver à se comprendre. Et comme le français n’est plus la langue universelle depuis Louis XIV, il a fallu se rendre à l’évidence et choisir... l’anglais, hélas. Au grand dam des employés français qui ont de la peine à admettre que l’on en soit rendu dans une société française à parler et correspondre en anglais. Et de se plaindre de ce que, dans la langue de Shakespeare, on s’exprime, nous Français, avec moins de subtilité que dans notre langue natale et de ce que dans une réunion en anglais, on n’ose intervenir parce qu’il nous est plus difficile d’exprimer notre pensée.
C’est effectivement vrai et j’ai parfois personnellement "passé" sur tel ou tel commentaire par manque de fluidité de mon anglais. Mais outre que s’exprimer ne veut pas dire nécessairement que nous ayons quelque chose d’intéressant à dire, il ne faut pas oublier que c’est aussi le lot des 20 ou 50 nationalités autres que la nôtre pour lesquelles cette difficulté existe dans les mêmes proportions et qui s’en accommodent. Je dirais même que comme la possibilité de parler dans leur langue natale ne se pose même pas, ils adoptent sans barguigner cette langue véhiculaire là où nous-mêmes passons notre temps à nous plaindre.
On peut trouver cette hégémonie de la manière de penser anglo-saxonne regrettable, mais ce n’est pas seulement lié à la langue elle-même, mais plutôt à l’éducation que les Anglais donnent à leurs enfants par rapport à la nôtre.Comme j’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises dans ce blog, notre enseignement est un enseignement de l’écrit et l’enseignement britannique un enseignement de l’oral. Pas étonnant dans ces conditions que les Anglo-Saxons interviennent plus facilement dans des réunions internationales que leurs homologues français !
Ce problème n’est pas nouveau et c’était il y a au moins cinquante ans qu’il aurait fallu s’en inquiéter. Hélas par une combinaison de suffisance, d’ignorance de l’évolution du monde extérieur et de mépris des activités commerciales, seules demanderesses d’un bon anglais, nous n’avons rien fait à cette époque. Il n’est d’ailleurs que de voir nos hommes politiques ânonner en anglais là où leurs homologues sont parfaitement bilingues pour se rendre compte de la perte d’influence que cette carence provoque pour nos idées...
81 réactions à cet article
-
Article d’une grande banalité , par rapport aux nombreuses interventions sur le sujet sur Avox..
Krokodilo ne va pas tarder à sortir de son repère
-
Banal : peut-être. Cet article n’en demeure pas moins vrai !
-
Je ne suis pas loin d’être en parfait accord avec vous ZEN. On aurait pu résumer l’article en deux phrases :
Parler l’anglais n’est pas si important.
Sans en connaître un mot, on peut devenir président.
-
-
Hey Olga,
Why did you write it in French this one ??!! What the hell happened to you ?
C’mon back on track.
Take care ;)
-
bifluor,
You want to check my poor english ?
My teacher is Tony Soprano. So, don’t bullshit me, ok !
Excuse my french...
-
shawford,
Love, love me do.
You know I love you,
I’ll always be true,
So, please, love me do.
Lire en chantant tu devras...
-
Haha,
Take it easy Olga !!
but yeah, I definitely wanna check your english .
-----------------------------------------------------------------------------
Pour réagir à l’article
Quand je fais des réunions pour le boulot il y a environ une dizaine de nationalités à la table et en effet les 2 pays toujours à la traîne c’est l’Italie et la France.
Je ne dis pas que je suis pour l’anglais comme langue véhiculaire. Mais les faits sont là et c’est ce qu’il y a de plus pratique pour l’instant. Si dans 20 ans c’est une autre langue et bien on apprendra cette autre langue. Il s’avère malheureusement en France que l’enseignement des langues étrangères est misérable !!! Et du coup on se retrouve en retard comme dans la plupart des domaines.
Au passage là où je vie (Londres) si vous dites que vous ne parlez que 2 langues on vous prend pour un idiot. Dans mon entourage 80% des gens parlent 3 langues et je parle d’un très bon niveau dans les trois langues en question.
Bien entendu en France on se fait encore la petite guéguerre sur la question de la deuxième langue... Pendant ce temps pourtant le temps défile à toute allure et la France coule. "Ohhh my dear sinking boat where are you ???"
Bon allez, tout le monde devant TF1 et que ça saute. Faudrait pas louper la prrrrropagandaaaa...
-
En parlant de propagande, celle de TF1 et A2 est justement en faveur de l’anglais !
-
Bifluor, vous n’avez pas tort. Je voudrais juste savoir ou vous avez deniche cette horde de polyglotes à Londres. Manifestement il ne s’agit pas de britanniques. Je n’ai jamais vu autant de paresse intellectuelle en ce qu’il concerne l’apprentissage des langues, que chez les anglais. Ce qui rassure pas mal de français qui se disent qu’heureusement il y a pire qu’eux.
-
je vous rejoins à 200% !!!! Je ne parlais biensûr pas des Anglophones qui ne font absolument aucun effort.
-
Bifluor. Des tests ont montré que les anglias sont bien meilleurs en langues que les neerlandais. En effet, a 15ans, tout petit neerlandais est capable de s’exprimer correctement en anglais, alors qu’outre-manche, c’est age est de 14.
quand au niveau en anglais des germains, je peux vous dire qu’il est pas bien haut non plus
-
Yvance77 30 mai 2008 12:39Ca Derange bonjour,
D’ordinaire j’aime beacoup vos articles, mais la je coince. Je vis dans un pays anglophone, et la certitude que j’ai pu acquerir c’est que la qualite des connaissances meme basiques est bien superieure chez nous. Ou nous ne sommes pas des genies loin de la.
Et j’ai pu le constater dans d’autres contrees. Apres la ou vous avez raison c’est cette petite honte qui paralyse mes concityens des qu’il s’agit de spikay ingliche. Mais bon faut juste se dire que meme si on le trouve ridicule, ils adorent notre accent.
Et de jouer avec c’est presque un atout avec les femmes locales
A peluche
-
Cet article survole l’ensemble du gros problème lié à l’anglais, quand je dit ca c’est un compliment.
Si l’on va beaucoup plus loins dans l’analyse. Baroso avait demander une étude linguistique des marché en Europe, la commission Orban fut lors crée et le presque résultat est 1000 milliard de profits manquant du à un manque de maitrise de l’anglais mais aussi à un manque de maitrise des autres langues de maniere très importante.
Le recourt à l’anglais de maniere idiote peut produire une perte de compétence par exemple parler anglais alors qu’il n’y a que des francophones, voir la dessus "Sauvons la langue francaise" de HAGEGE ou de l’appauvrissement du vocabulaire technique, amis aussi du manque de garde fou sur les brevets voir "Pourquoi veulent t’ils tuer le francais ? " de Lecherbonier un livre truffé d’exemples de l’incompétence de nos dirrigeants en matière de promotion de notre pays.
Pour finir, je ne m’en cache pas pour moi il existe une autre solution bien plus efficace que l’anglais et permettant plus de choses, mais la dessus voir mes articles et ceux d’autres agoravoxiens
-
Coucou Zen ! Mon repaire n’est qu’un humble marigot, mais c’est le lot de tous les crocos.
Cet article entérine l’hégémonie de l’anglais au nom de la fatalité économique, de la mondialisation.
Mais tout n’est pas aussi simple : il est très possible qu’en Amérique du sud, des réunions d’entreprise même multinationales, se déroulent en espagnol, ou demain peut-être en Asie certaines négociations commerciales se tiendront-elles en chinois, si l’on en juge par l’augmentation exponentielle des Instituts Confucius partout dans le monde. Vous présentez la victoire de l’anglais mondial comme un fait acquis, un mal auquel il faut se résigner, alors que la guerre linguistique est plus violente que jamais, même si elle ne fait pas couler le sang. La Chine n’a pas dit "oui, l’anglais est la langue mondiale", ils ne disent rien à ce sujet mais implantent discrètement leurs Instituts partout, qui ont les mêmes fonctions militantes que le Bristih Council, l’Alliance française, Russki mir, ou les Goethe instituts, pour promouvoir culture mais aussi langue. Dans certains milieux de certaines parties du monde, effectivement l’anglais est roi, mais quand nos cosmonautes sont allés à Baïkonour pour voler avec la navette russe, ils ont dû se taper un apprentissage accéléré du russe, et la notice technique de la navette, on ne leur pas dit "super les gars, vous êtes forts en anglais !"De plus, les entreprises ne sont le seul aspect de la question des langues : par exemple pour la construction européenne, basée théoriquement sur l’égalité des peuples et des cultures, comment accepter qu’un des pays membres tire avantages et des millions d’euros du fait de l’usage de sa langue comme lingua franca (officieuse mais…)
Rien n’empêche d’utiliser l’anglais dans son boulot si besoin, et de militer pour une solution à la fois plus équitable et plus efficace, l’espéranto comme langue auxiliaire, langue-pont.
-
Atentions les gens, on arrive on arrive.
Comme le dit kroko le probleme de l’anglais va bien plus loin que celui des entreprises, l’anglais bouffe la culture européenne, il suffit de voir le cinéma qui à d’énormes problèmes ou le domaine de la chanson. cet appauvrissment de culture produit, une perte par ricochet, une perte d’influence du pays au niveau mondial et donc perte de profit.
-
moi j’ai été halluciné lors de mon passage à l’aéroport de miami il y a quelques semaines ! j’entendais plus d’espagnol que d’anglais ! incroyable !
-
Woooouuuuaaaah ! Miiiaaami ! Incroyable !
As-tu vu Sonny et Ricardo ?
A quand la série, Deux geckos à Miami ?
Ne sois pas faché, j’adore les geckos. A Miami ils sont tous mes amis...
Mille excuses...
-
Bien sûr, l’espagnol est parlé par quasiment tout un continent, et 2e langue aux USA. Par contre, n’espérez pas en faire en France en LV1...
-
Voilà on a la solution !!
Il faut mettre obligatoire en France l’apprentissage de l’Anglais et de l’Espagnol. Les petits Français parlant ces 3 langues n’auront plus jamais aucun problème de chomage et pourrons travailler dans n’importe quelle capitale de la planète si jamais en France il n y a pas assez de travail !
Le brassage des cultures étant salvateur on ne peut que aller dans ce sens !!!
-
Pourquoi des langues devraient-elles être imposées à l’école ? Surtout quand on sait qu’un des facteurs essentiels pour l’apprentissage d’une langue, c’est la motivation. Libérez les enfants ! libérez les langues !
-
@BIFLUOR
C’est effectivement un minimum. Je dispose de 4 langues et qqs notions d’autres encore, c’est agréable de se balader avec l’arme de la communication linguistique, comprendre et répondre, suggerer, plaisanter....et même en Americain...
-
*Il faut mettre obligatoire en France l’apprentissage de l’Anglais et de l’Espagnol. Les petits Français *parlant ces 3 langues n’auront plus jamais aucun problème de chomage
Il y en a deja une foule de ces trilingues, et ils ne bossent pas tous tous les jours.
-
" Une foule de ces "trilingues" "
Haha qu’est ce qu’il ne faut pas entendre. C’est vrais que être trilingue en France c’est savoir demander sa route et un café... Par contre quand faut bosser avec les 3 langues, il n y a plus personne !!!
Pour un peu que les trilingues en question soit "très/trop" Français et veulent rester dans leur village de 10 000 habitants j’imagine en effet qu’ils ne vont pas utiliser leurs langues très souvent.
-
*Haha qu’est ce qu’il ne faut pas entendre. C’est vrais que être trilingue en France c’est savoir demander *sa route et un café...
*Par contre quand faut bosser avec les 3 langues, il n y a plus personne !!!
Essayez de leur proposer un salaire.
*dans leur village de 10 000 habitants
Ne prenez pas votre cas pour une generalite. Deja, dans mon bled de 15 000 habitants, il y en avait 5000 de langue maternelle espagnole. Meme si 95% ont encore des progres a faire en anglais, ca en laisse un bon paquet a s’etre bouges pour l’apprendre et a avoir ces 3 dialectes courants sur le CV. Et pas specialement des possibilites d’emplois miribolantes s’ils ne savent que tchatcher.
Evidemment, pour AgoraVox, faut pas trop faire la nuance. "Tous les Francais ne sont pas multilingues" ca devient tout de suite "Tous les Francais sont nuls en langues". Et pour l’auteur de l’article, c’est "moi, j’ai un probleme avec l’anglais" a "la France a un probleme avec l’anglais".
-
Par contre au sujet des autres politiques qui sont bilingues, il faut déjà definir le niveau de bilinguisme minimum requis, car ce niveau n’est pas le même entre un petit commercial et le patron d’une multinationale.
Moi de mon coté je n’est pas trouver que les autres politiques soit bien meilleur que nous en anglais, cela parait mais si on regarde bien aux commitions européennes et discours officiel que nous avons la chance de voir par notre petite télé, ils sont toujours relier par un fils à un casue et à un micro, avec à l’autre bout un gentil monsier ou madame qui raconte quelqe chose dans une autre langue pour qu’un autre politique puisse comprendre ce que le premier à dit et même des fois on fait de la traduction retraduite, le premer traducteur traduit en anglais, pour qu’un deuxieme traduise la version angalise dans la langue final (au passage il y a une perte de 50% d’info par ce genre de traduction relaie)
-
L’anglais, c’est de la merde. Personne n’a jamais réussi à l’apprendre, et ceux qui ont réussi deviennent dyslexique. De toutes façon, il y a plus de chinois et d’espagnols que d’anglais, donc il faut apprendre l’espagnol et le chinois. Et comme les gens essaient l’anglais et ne se comprennent pas, il y a toutes les guerres du monde. A cause de l’anglais !
Mais il y a encore mieux : c’est l’esperanto. Il n’y a que 2 millions de personnes qui le parlent (en comptant les morts et les non nés), mais c’est facile l’esperanto. Tout le monde peut l’apprendre en 1 semaine. Et si tu connais l’esperanto, tu peux apprendre toute les langues, sauf l’anglais, parce que quand même, c’est trop dur, l’anglais.
Mais le problème, c’est que l’anglais empêche l’esperanto de libérer le monde de l’asservissement de l’anglais ! French 24 devait au départ être Francoj 24, mais Bush a manipulé les sectes évangélistes avec l’aide de Staline, pour qu’on ne diffuse pas en esperanto, mais en anglais ! Ils ont utilisés comme argument débile et faux, que parler en anglais permettait de se faire comprendre d’1,5 milliard de personnes alors que l’esperanto, seulement 2 millions ! Mais c’est faux car personnnes ne maîtrise l’anglais. Donc personne ne peut comprendre French 24. Donc l’esperanto bat l’anglais avec 2 millions de personnes toutes capables de lire Heidegel en esperanto, puisque c’est facile !
-
Et après il se demande pourquoi on le traite comme de la merde
on en parler ou dans cet article de tout ca
ha l’humour c’est pas le fort de tout le monde
Bon sinon maintenant pour éviter de faire trainer encore les commentaires sur l’esperanto du fait du message de Zalka que je suis à la limite de qualifier de goret , ignorez le ou aller cherccher esperanto sur avox ou mieux googlequi est un grand ami à moi
-
Heidegel est il l’enfant illegitime de Heidegger et Hegel ?
-
@Deneb : c’est un mix esperantiste des deux. C’est pour faire croire qu’il y a de grand penseur esperantiste.
@Esperantulo : Quoi ? Tu n’aimes pas mon résumé de vos arguments ?
A part cela, ne te gêne pas pour me traiter de gorêt. Je ne vois pas pourquoi je t’en empêcherai puisque je n’ai moi même jamais caché le fait que je vous tenais pour des crétins hystériques.
-
Oui, regardez esperanto sur AV. Regardez les plus ancien articles de Henri Masson. Constatez comment Chocolat bleu pâle, 20 ans d’esperanto, se fait traiter pour avoir dérogé au saint dogme de Masson, prophète de l’esperanto.
-
le même choco qui a 20 ans d’esperanto et qui connait pas les bases, le m^me qui a le coup de pas de bol et qui mélange tout
Sinon Zalka, ce que je disais était une boutade juste pour t’embeter en plus avec un grand sourire, mais au mions merci de m’avoir fait connaitre le fond de ta pensée, tu critique l’intolérence des autres et bien regarde toi dans une glace, tu est pareil ; au moins là on sais ce que tu pense derriere le sauvetage de la veuve et de l’orphelin
-
L’anglais est la langue des vainqueurs : militairement, commercialement et même dans une certaine mesure artistiquement à travers principalement le cinema. Au lieu de nous plaindre apprenons à nos enfants la langue du Sieur William qui ma foi est aussi fort belle, c’eut pû être celle de Johann Wolfgang ou d’autres encore. Les dieux, la chance et la victoire ne nous ont pas été favorable. Sachez cependant qu’ethymologiquement l’anglais est très fortement influencé par notre langue et même aujourd’hui, je sais ce n’est qu’une maigre consolation, mais ça vaut mieux que rien.
-
Je suis scandalisé que le festival de Cannes soit encore en français, et ne diffuse pas des films en anglais sous-titré, compte-tenu que des journalistes et des stars du monde entier nous honorent de leur présence. Il faut rendre hommage aux vainqueurs.
-
Oui, ils font des trucs superbes au cinéma, et bon nombre de grosses daubes, mais combien aussi de "remakes" ? le plus gros de leur public ne sait même pas que beaucoup de scénarios proviennent d’ailleurs !
-
L’anglais est la langue des vainqueurs
Et voilà où ils en sont, les vainqueurs :
Le monde change...
-
Krokodillo, parlons-en des sous-titres. En matière de cinema je suis un adepte de VOSTF. Je trouve qu’un film doublé en français est un sacrilege. Premierement, parce que la traduction est limitée - il faut qu’elle corresponde aux mouvement des levres - une contrainte non négligeable. Deuxiemement, du point de vue commercial, ça permet d’augmenter les prix de places de cinéma et des DVD, parce que le doublage génére, comme tout travail, une plus-value qu’empochent les marchands du temple. Troisiemement - du point de vue éducatif c’est une vraie catastrophe : l’ouverture d’esprit et la conaissance d’autres cultures cèdent la place à la commodité sterile. C’est certainement une des causes principales de non-polyglotisme du français moyens - si l’on favorise les films en VOSTF, le niveau de connaissance des langues etrangères dans la population fera certainement un bond.
-
ho ben tiens c’est bien le doublage, ha oui les americians ils comprennent bien les films en francais, en allemand, quest ce qu’ils sont fort c’est des supers polyglottes.
Treve de boutade, on trouve dans les DVD la version originale du film, après à chacun de choisir, alors aller vous ecouter la version originale d’un film chinois, non je ne pense pas, allez vous pouvoir comprendre toute la subtilité d’un film psychologique anglais avec seulement le globish . non je ne pense pas que la pluspart des gens peuvent le faire, mais je ne dit pas par contre que cela est impossible
-
VOSTF, c’est toute une education a refaire. Ma fille de 15 ans, je l’ai habitué depuis qu’elle sait lire. Elle a d’ailleurs d’excellentes notes en langues, même en Français, pas seulement en Anglais et en Italien. Par contre, si une copine vient la voir, et qu’elles decident de voir un film, la copine en général ne supporte pas le VOSTF - elle dit : "il faut lire en plus !" (sic). La plupart de français n’ont pas compris, que pour apprécier la culture, il faut en posseder déjà au demeurant ou alors faire un petit effort d’apprentissage. C’est pour cela que ça m’ennerve quand j’entends les gens dire :" je ne veux pas voir un film intello, je veux de l’action !" A cause de cette paresse intellectuelle, la France va vite devenir une terre promise pour les demagogues et autres brasseurs de vent.
-
L’essentiel, c’est d’avoir le choix. Ceux qui aiment les sous-titres, qu’ils les usent ; ceux qui préferent le doublage, doivent en avoir. Vous, Deneb, êtes d’une intelligence suprême, alors vous pouvez certainement lire les sous-titres, suivre les mimiques et l’agencement des scènes à la fois. Nous les simples gens devons choisir - lire ou regarder le reste. Et quant aux contraintes de la traduction... vous pensez vraiment que les sous-titres n’en ont pas ?.. Pour avoir traduit et sous-titré quelques films, je sais que les contraintes sont très importantes : à celles inhérentes à la traduction elle-même s’ajoute le temps d’affichage, la longuer de la ligne, et tout simplement l’impossibilité de caser tout ce que dit rapidement le personnage dans les sous-titres (lisibles).
Elle a d’ailleurs d’excellentes notes en langues, même en Français, pas seulement en Anglais et en Italien.
Il y a plein d’enfants qui ne regardent pas les films sous-titrés et qui ont d’excellentes notes en langues A propos, on écrit "français", "anglais" "italien" quand il s’agit des langues, la majuscule est un anglicisme.
La plupart de français n’ont pas compris, que pour apprécier la culture, il faut en posseder déjà au demeurant ou alors faire un petit effort d’apprentissage.
Là, par contre, c’est une majuscule : les Français C’est quoi "posséder déjà en demeurant" ? Pourriez-vous préciser votre pensée ? La plupart des Français seraient-ils incultes ? Pour s’ouvrir sur d’autres cultures, il n’est pas nécessaire de parler les langues de chaque culture, personne (sauf les hyper-surdoués très très minoritaires) n’en est capable.
C’est certainement une des causes principales de non-polyglotisme du français moyens - si l’on favorise les films en VOSTF, le niveau de connaissance des langues etrangères dans la population fera certainement un bond.
La cause principale est la même que pour tous les locuteurs des langues dites "de grande diffusion". Même les populations avec des langues de diffusion moins grande ne sont tous hyper-polyglottes. En plus, chaque pays qui en a des moynes financiers pratique le doublage. Par ailleurs, il ne suffit pas de mettre une personne devant un film sous-titré que la langue rentre dans sa tête comme par enchantement
C’est pour cela que ça m’ennerve quand j’entends les gens dire :" je ne veux pas voir un film intello, je veux de l’action !" A cause de cette paresse intellectuelle, la France va vite devenir une terre promise pour les demagogues et autres brasseurs de vent.
Ca ne vous a pas traversé l’esprit que, selon l’humeur, on peut vouloir un film intello ou un film de détente ? La bêtise vous énerve, alors indiquez-moi la terre promise où tout le monde est des intellos purs.
-
Il n’existe pas de films intellos, il y en a qui font reflechir, et d’autres qui empêchent de reflechir. Pour ma part je préfère les premiers. L’industrie a eduqué les goûts des gens pour qu’ils preferent les seconds, ce qui les arrange bien, car rien n’est plus dangereux pour le pouvoir que les gens qui reflechissent.
Je peux vous dire seulement, que pour un anglophone natif, voir John Wayne parler français est un réel danger de mourir de rire. Mais il y a pire que les doublages : c’est le mode "lector". J’ai déjà vu ça chez les chinois et les polonais. Les voix originaux des comédiens sont couvertes par une la même voix monocorde qui traduit ce qu’ils disent. De quoi dégouter le cinephile le plus passionné.
-
Il n’existe pas de films intellos, il y en a qui font reflechir, et d’autres qui empêchent de reflechir.
On peut utiliser des termes différents, l’essentiel est de savoir, quel sens on y met. Les films qui empêchent de réfléchir ? Il y en a avec l’action (très) rapide, ce ne sont pas mes préférés mais parfois ça va Il y en a avec un scénario pas très élaboré, il y en a des daubes, mais un esprit habitué à la réflexion aura de quoi se nourrir
L’industrie a eduqué les goûts des gens pour qu’ils preferent les seconds, ce qui les arrange bien, car rien n’est plus dangereux pour le pouvoir que les gens qui reflechissent.
Le goût et la réflexion n’est pas vraiment la même chose. Je suis d’accord que l’industrie ne propose pas de large choix... Mais n’exagérons pas, l’habitude ou non-habitude à la réflexion ne vient pas uniquement de la production cinématographique.
Je peux vous dire seulement, que pour un anglophone natif, voir John Wayne parler français est un réel danger de mourir de rire.
Il mourra plutôt d’étonnement - en découvrant l’existence des autres langues que la sienne , ou d’ennui, parce qu’il n’y pigera rien.
Plus sérieusement, il m’est arrivé de rencontrer (en tout) trois Anglais qui avaient un bon niveau en français, leru permettant de lire et de voir les films sans s’épuiser. C’est vrai que les Angiais pareils, ça ne court pas les rues Ben, s’ils avaient l’occasion de voir des films en anglais, ils en profitaient, car dans sa langue c’est le plus reposant, mais en doublé ça ne les scandalisait pas du tout. Louis de Funès doublé en russe n’est pas bizarre par rapport à la VO, et un morceau de "L’enquête corse" doublé en russe et montré à quelques natifs francophones (un petit morceau seulement, ça va de soi) ne les a pas fait sauter au plafond. Les films ne sont pas des objets sacrés, et parler du sacrilège et - plus encore - imposer une seule façon de les diffuser est illogique.
Les voix originaux des comédiens sont couvertes par une la même voix monocorde qui traduit ce qu’ils disent.
Ben, c’est pas toujours monocorde, et parfois il y a deux voix : une masculine et l’autre féminine... Je préfère le doublage, à une seule exception : il y a des années un film français avait un acteur qui lisait le texte avec une voix tellement... magique, que je voudrais bien le retrouver. Seulement je ne pense pas que c’est possible.
-
Ah ! j’oubliais : on va perdre aussi notre si précieux et élégant plus que parfait du subjonctif, les braillards ne vont pas aimer ça*
*(izientrvkdal)
-
Cachez ce pourriel que je ne saurais voir
-
-
Persuader les jeunes d’apprendre les langues étrangères, et notamment l’anglais, dans un pays comme le nôtre, aussi imbu de sa culture et drapé dans sa dignité outragée, n’est pas chose aisée. Mais le déclic peut venir là où on ne l’attend pas. Ayant emmené des footballeurs cadets en Norvège dans l’un de ces tournois géants où se côtoient des dizaines d’équipes masculines et FEMININES venues du monde entier, il est très vite apparu que nos garçons, qui pourtant bavaient d’envie d’aller causer de près aux jeunes beautés nordiques ou américaines (les footballeuses yankees sont canon !), étaient incapables de concurrencer les jeunes allemands ou hollandais présents dans le tournoi. Allez savoir pourquoi, ça les a motivés comme jamais, et ceux-là se sont engagés à fond dans l’étude de la langue des Kinks et de Slade !
-
C’est clair, si vous voulez apprendre l’anglais, trouvez vous un partenaire sexuel d’outre manche, vous verrez bien, si vous n’êtes pas doué pour les langues.
-
Au cadre de multinationale qui se plaint de devoir communiquer en anglais, je retorquerais en italien : L’hai voluto la bicicletta, adesso pedali !
-
"Il n’est d’ailleurs que de voir nos hommes politiques ânonner en anglais là où leurs homologues sont parfaitement bilingues pour se rendre compte de la perte d’influence que cette carence provoque pour nos idées..."
Article totalement boiteux qui débute par le CAC40 pour conclure sur le domaine de la politique et des idées, (de "nos idées"...). Quelles sont ces idées ?
Le "problème" est que justement, le mode de pensée anglo-saxon (et donc la langue anglaise) ne permet pas de transmettre les nuances de la pensée française. Le marché, lui, est dénué d’idéalogie et de pensée morale. Ce marché qui d’ailleurs montre de plus en plus lourdement ses limites et qui laisse présager les bouleversement à venir. Dans cette perspective, la preservation de la pensée française (et donc de sa langue) est un enjeu bien plus majeur que celui de faire maitriser à notre population un glosbish idiocratique.
Malheureusement, le ton très en vogue de l’article se retrouve chez une large part de la classe dirigeante française, à commencer par le premier d’entre eux : inculte, pro-atlantiste, amateur de langage SMS. Et qui considèrent la francophonie comme un combat d’arrière-garde, alors qu’elle est tout au contraire un combat d’avant-garde.
Contrairement à ce qu’on nous assène à longueur de temps, l’économie française (à commencer par le CAC40) ne se porte pas si mal, même avec sa maitrise desastreuse du globish. Et ce qui manque à la France ça n’est pas un peu plus de globish, c’est tout au contraire bien plus de français. À commencer dans les écoles.
-
Je rajoute : à ceux qui encensent la "langue de Shakespeare", pensez-vous sérieusement parler comme Shakespeare en baragouinant votre globish ?
Moi même je le baragouine, mais je n’ai pas la prétention de citer Shakespeare... D’ailleurs il suffit simplement d’écouter les journeaux télévisés anglo-saxons - surtout outre-atlantique - pour se rendre compte que de la langue de Shakespeare il n’en reste que des miettes. Des miettes qui servent uniquement à transmettre des "idées" (si on peut encore les classées au rang d’idées) edulcorées et débilisantes, teintées de la "winner attitude" et toujours ce faux ton faussement franc et profondément hypocrite qui caractérise désormais la culture anglo-saxonne. Le globish et sa culture idiocratique qui l’accompagne, Orwell l’annonçait déjà dans 1984.
Et puis à une langue qui ne sait placer que des "fuck" en guise de virgule pour exprimer son mécontement je lui préfèrerais toujours le français, qui permet de dire bien plus élégamment : "putain de sacré foutre-dieu de bordel de merde, j’encule ces salopards d’enculés de batards de rosbeef". D’ailleurs comme disait Clémenceau : "L’anglais, ce n’est jamais que du français mal prononcé", et comme chacun le sait, l’Angleterre elle même n’est "qu’une colonie française qui a mal tournée".-
Pierre je ne suis pas vraiment d’accord avec ton commentaire mais j’ai adoré !!! Je vais plusser
"putain de sacré foutre-dieu de bordel de merde, j’encule ces salopards d’enculés de batards de rosbeef"
Bon je m’y colle, on va essayer de battre la langue Française !!
That sucks like hell fucking damn holy shit, I piss off those fuckin’ freakin’ froggies suckers mother fuckers.
Hmmm pas si mal ma fois. Que de vulgarité...
-
fan’culo ’sti cazzi di francesi di dio cane, porca miseria.
Ca me fait penser qu’en France nous avons pas mal de petits surnoms assez désobligeants pour désigner les etrangers : les rostbeefs, les chleux, les ritals, les ruskoffs et autres melons et bougnoules. C’est une particularité bien française, beaucoup plus rare dans les autres langues.
-
"abonnez vous à un magazine anglais"
j’hésite entre Hot Cunt et Pilgrim’s Messenger
-
C’est une particularité bien française, beaucoup plus rare dans les autres langues.
Vous prétendez être un polyglotte ; alors soit vos connaissances ne sont pas suffisantes pour savoir que cette affirmation est fausse, soit vous déformez la réalité exprès. Des mots comme ça, il y en a dans bien d’autres langues, et c’est loin d’être une particularité "bien française".
-
C’est dingue, j’ai cru repondre à Marc Bruxman, et ce salaud de robot ne m’a pas placé là ou il fallait. C’est peut-être moi, mais vu que ça m’est arrivé plusieurs fois aujourd’hui, je commence à me poser la question du bug d’Agoravox
-
-
J’suis abonné à penthouse version british, mon anglais s’améliore rapidement.
-
Skirlet, des examples SVP, mais pas des Froggies, on l’a déjà dit. En tout cas, en Slovène, ma langue maternelle il n’y en a pas, hormis pour les Italiens que l’on traite de macaroni, et encore c’est rarement utilisé.
-
Pierre, vous avez raison pour le Globish - mais voyez des bons cotés. C’est une langue internationale, issue de l’anglais. Le globish est parlé par la terre entière, les français, nous sommes une exception. Je parle anglais avec les anglais, mais globish avec les hollandais, les scandinaves, les japonais, les brésiliens, les zoulous - dire que l’on est allé inventer esperanto et autres volapuks, pourtant une langue internationale existe déjà, et tout le monde le parle (sauf les français, qui font de la resistance).
Quant au mot "fuck", on a en france l’equivalent "putain" qui est utilisé plus au moins de la même façon. D’ailleur, c’est un mot très riche. Ecoutez l’excellente dissertation des Monty Python :
-
&dire que l’on est allé inventer esperanto et autres volapuks, pourtant une langue internationale existe déjà, et tout le monde le parle &
faux, le globish est plus jeune que l’esperanto mon bon monsieur, ha la la l’on se refait pas
-
Le globish n’est pas une langue mais une liste de 1500 mots sans grammaire, qu’un type (français) a déposé comme marque pour faire du blé. Que ne dirait-on pas si un Français déposait 1500 mots et l’appelait franchachich, par exemple ? Le globish, c’est l’anglais pour "l’élite" (voyage souvent et pratique régulièrement), et l’anglais de cuisine pour les autres.
-
Esperantulo, globish est peut-être plus jeune que l’esperanto, mais à la différence de ce dernier, il est parlé par la quasi-totalité de la planète. Quand j’ai rencontré ma future femme, vu que je ne parlais pas français, on a communiqué pendant des années en globish. Mes enfants parlent globish avec mes parents et s’entendent très bien. Sans compter que, lors de mon adolescence, en maitrisant le globish, c’est impressionnant le nombre de suedoises, hollandaises, norvegiennes et autres jolies allemandes que j’ai pu connaître pour goûter ensemble les fruits interdits. Essayez de draguer en esperanto, à part la veuve Poigneé ...
-
Crocodillo, ne fumez pas trop de franchachich. L’anglais des non-natifs est une langue très riche et n’est pas limité à 1500 mots. Elle est en plus en constante evolution. Des mots du "globish" penetrent facilement dans d’autres langues et sont souvent adoptés. Le français a adopté parking, camping, joker ... et plus recemment e-mail, web, internet malgré la forte resistance des puristes qui essaient désespèrement imposer leurs Toiles et autres couriels. Tenez, comment vous dites malware ? Méchanticiel ? Et en esperanto ?
-
Des exemples, Deneb ? Pour vous, "les autres langues" se réduisent au slovène ? De toute façon, je poserai des questions aux Slovènes, afin qu’ils confirment ou infirment vos dires
Sinon voilà :
les injures anglophones
http://en.wikipedia.org/wiki/Ethnic_slur
Comme vous voyez, cela ne se limite pas aux "froggies"
En italien, il y a tout un livre sur le sujet :
En partant de l’article anglais, vous pouvez arriver sur la page russe qui recense des injures dans le genre (liste non exhaustive). En polonais, en ukrainien il y en a plein. Alors "particularité française", comme vous y allez
-
Le globish est parlé par la terre entière, les français, nous sommes une exception
Encore une fois - ne faites pas rire mes pantoufles. Déjà le globiche est une marque déposée (par son "auteur" ), qui contient les 1500 mots définis, ce qui n’est pas suffisant. Je présume que vous parlez du "broken English" que chaque locuteur déforme à sa façon et qui est très peu ergonomique pour la communication ?
Il n’est pas parlé par la terre entière. Essayez en Russie, en Ukraine... un cas rapporté en Lituanie, où un touriste anglais voulait porter plainte et personne n’a pu le comprendre au commissariat... Quelqu’un que je connais a passé deux ans en Inde ; selon lui, ce n’est déjà pas évident de s’expliquer dans les villes, et en dehors même les gens sachant dire "yes" et "no" se font rares (pourtant, c’est l’une des langues officielles !). Je connais quelqu’un qui est en stage en Chine actiellement, là c’est pareil - sans le chinois, impossible de s’expliquer, sauf dans les lieux définis. Alors réservez vos histoires de "tout le monde sauf les Français" aux naifs et aux simplets Qui plus est, moi qui ne suis pas aussi surdouée en langues que vous, je participe aux forums (ou je les lis, quand mon niveau n’est pas suffisant pour participer), et je remarqué que pratiquement tout le monde se considère "nul en langues", du style "l’herbe est plus verte chez le voisin", et les autres parlent des tas de langues, sauf chez eux. Une chose aussi flagrante, vous auriez dû la remarquer...
Quand j’ai rencontré ma future femme, vu que je ne parlais pas français, on a communiqué pendant des années en globish.
En broken english ?.. Je peux vous donner plein d’exemples des couples internationaux ayant utilisé d’autres langues d’échange, l’espéranto y compris.
Quant à draguer en espéranto, tiens, justement un Russe a dragué récemment une Brésilienne non-espérantiste, et ma foi, ils ont bien arrivé au fruit défendu
L’anglais des non-natifs est une langue très riche et n’est pas limité à 1500 mots.
Parce que cet anglais est devenu une langue à part entière ? Et tous les non-natifs la possèdent au même niveau ?
Concernant la terminologie informatique, elle s’est énormément francisée durant les 10 dernières années. J’ai pu comparer en triant les vieilles revues, impossibles à lire à l’époque sans dictionnaire anglais De plus, le mot "courriel" est devenu officiel, on l’entend de plus en plus souvent, quoi qu’en disent les anglolâtres. Par contre, une chose qu’il faudrait copier chez les anglophones, c’est leur propension à puiser dans sa propre langue pour créer des mots. Ils disent "thread" sans faire d’états d’âme, mais les aplatventristes trouvent que "fil" ne sonne pas assez chic
Tenez, comment vous dites malware ? Méchanticiel ? Et en esperanto ?
Aŭtoro, lernu la francan ! Un mot-valise anglais est-il tellement sacré qu’il ne faut pas le traduire ? En français c’est "maliciel", en espéranto "fiprogramo".
-
&Esperantulo, globish est peut-être plus jeune que l’esperanto, mais à la différence de ce dernier, il est parlé par la quasi-totalité de la planète.&
Deneb zut alors, au dernieres nouvelles seul un quart du monde bredouille ou parle globish ou anglais, dommage pour vous.
Sinon l’age du capitaine ne change rien à l’erreur que vous avez dit plus haut ( comment changer de sujet quand on a tord)
-
@Pierre,
Le "problème" est que justement, le mode de pensée anglo-saxon (et donc la langue anglaise) ne permet pas de transmettre les nuances de la pensée française.C’est ce qui me fait hérisser le poil quand des personnes ne connaissant absolument rien aux caractéristiques linguistiques écrivent tout et n’importe quoi sur les bases d’arguments fallacieux.Tout d’abord, de quelle langue anglaise parlons-nous ? Celle qui est pratiquée au royaume de Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Australie, … alors que nous constatons, pour une même base linguistique, il existe des différences qui trouvent leurs origines dans des schémas de pensée différentiés qui ne sont pas uniquement des consonances linguistiques.C’est aussi faire fi des travaux anthropologiques dont les premiers résultats datent des années 1920 ; Le rapport qui peut exister entre les catégories culturelles et leurs labels linguistiques est difficile à établir, tant il est difficile de faire la part entre la représentation et le langage qui exprime cette représentation ; mais cela ne signifie pas qu’il n’existe pas de lien. L’anthropologie a mis en évidence les structures du récit et les relations entre les croyances et les types de symboles usuels d’une culture. Ce qui rejoint, semble-t-il, le propos de Krokodilo concernant le fait que l’adoption de l’anglais tend à l’adoption au moins d’une partie de la culture.Si nous l’abordons sous l’angle des connaissances, les schémas de pensée sont eux aussi tributaires de la culture ; et la langue s’adapte. A partir d’une pensée faisant appel aux concepts logico-philosophique ; une forme de la pensée humaine qui permet de dégager les caractères généraux essentiels, des choses et des phénomènes de la réalité objective ; c’est-à-dire une représentation mentale, générale et abstraite d’un objet. Ce concept, philosophique et logique, n’a pas nécessairement de rapport avec les langues ou les autres systèmes de signes. Suivent 4 niveaux de représentations que je ne détaillerais pas ici, il suffit de s’intéresser aux travaux de Rastier, Shank, Saussure, Pierce, …Comme l’a écrit Zen, nous avons affaire à un article qui ne traite que la surface de la problématique en faisant les éloges de l’anglicisme et du commerce.@Krokodilo & Esperantulo,Je me pose une question concernant l’esperanto. Si nous l’appliquons en tant que langage culturellement neutre, ne subira-t-il pas, avec le temps, des modifications profondes inhérentes aux différentiels culturels ?-
Je me permets de répondre (au moins partiellement) à votre question. De quelles modifications parlez-vous ? La dialectisation ? Elle survient, quand les peuples se retrouvent isolés et développent la langue dans le huis clos. L’espéranto a toujours évolué dans l’atmoshère très internationale, en subissant l’influence des différentes cultures en même temps, ce qui le rend aussi stable qu’il est. Cela ne veut pas dire que la langue n’évolue pas, au contraire ; mais elle reste accessible et compréhensible pour tous, indépendamment de l’origine ethnique et de la langue maternelle. Chaque culture a sa place en espéranto, mais l’espéranto n’écrase aucune culture.
-
@Skirlet,
Pas uniquement au niveau des formes et des règles qui sont plus de l’ordre, me semble-t-il, de l’approche grammaticale.
En fait cela est lié principalement au vocabulaire et aux notions de synonymie. C’est sans doute l’un des points sur lesquels la langue française est l’une des plus complexes mais lui fournit aussi sa force expressive ; les nuances termilogiques s’appliquant à des contextes particuliers, l’emploi d’un terme à bon escient ayant une signification dépendante du contexte.
Lorsque nous abordons ce principe de synonymie, nous remarquons que les termes ne sont pas universellement synonymes (en liguisitique, nous pourrions dire qu’un noème peut avoir plusieurs sémèmes). Il existe des inclusions de sens mais aussi des exclusions sémantiques ; et c’est le contexte dans lequel s’inscrit le discours qui en fournit le sens exact.
-
Tout d’abord, je ne trouve pas le français "l’un des plus complexes" Ce n’est pas ma langue maternelle, et il n’est pas facile (mais les langues dites "naturelles" ne le sont pas) ; cependant la synonymie, les contextes etc. existent dans bien d’autres langues. L’expressivité, pareil - tout ne tient pas aux synonymes, et je n’ai pas lu d’articles qui placent le français dans les langues les plus "fournies" en synonymes.
Hennêtement, je n’ai pas tout à fait saisi votre pensée. Il est vrai que même les locuteurs de la même langue, vivant dans le même lieu, peuvent comprendre un mot de façon différente. Par exemple, une dame qui dit à sa voisine "Je vais chercher du pain" peut avoir l’intention de prendre son pain aux céréales préféré, tandis que l’autre imaginera la miche blanche ronde qu’elle affectionne Et pourtant, les gens se comprennent. Les espérantistes de toutes les origines se comprennent bien, malgré les malentendus qui peuvent survenir... mais c’est vrai pour n’importe quelle langue qu’ils utilisent, moins en espéranto qui possède des expressions idiomatiques plus "transparentes". Par exemple, "construire les châteux en Espagne" est une phrase pas intuitive pour un étranger, tandis que l’expression "konstrui kastelojn en aero" (construire les châteaux en l’air) est bien plus claire. D’autres exemples (je prends le français, car compris par tous les lecteurs ici ) : "tu peux toujours courir", si on n’en connaît pas le sens, laisse perplexe. J’ai lu dans un article qu’une fille, qui a entendu "tu as de petits yeux" en a été vexée, car elle a pris cette phrase pour la critique de son apparence physique Les natifs disent par réflèxe, sans penser si les autres peuvent comprendre de telles tournures, mais en utilisant l’espéranto, on devient plus attentifs. Ce qui n’enlève en rien l’expressivité de cette langue.
-
Pour reondre je vais prendre le monde du vivant, si une espece se retrouve dans un milieux clos, elle va se specialisé a niveau local avec le risque de disparaitre en cas de catastrophophe naturelle ou de l’entrée d’une espece plus forte. Par contre plus une espece est presente dans de nombreux milieux avec des migrations intences et plus elle va être capable de survivre, grace au nombre et aussi grace à la diversité genetique augmenté de ses individus.
Les langues c’est pareil, plus elle traversent le monde et donc de peuple et de culture et plus elle se modifie et acquiere des posibilité enormes, en esperanto il y a eut un choc de concept entre europeen et asiatique, que cela à donnée ? un nouveau mixe bien plus economique et bien plus varié aà la foi. Bien sur il existe l’isolment local interne à chaque langue, on ne parle pas de ma même maniere en famille, qu’entre amis, ou dans le milieu professionel, des expressions changent de sens, en esperanto c’est la même chose
-
Christophe,
C’est une question assez large. La grammaire est très stable, mais je crois que vous parliez d’autres aspects. S’il s’agit de "différentiels culturels" entre locuteurs de différents pays, comme l’a dit Skirlet, il suffit de favoriser des idiotismes suffisamment compréhensibles par la majorité, et c’est souvent le cas : il suffit de constater que de nombreux proverbes sont similaires d’une langue à l’autre, du moins l’idée générale, pour voir que nous ne sommes pas si différents qu’on le croit. S’il s’agit d’un différentiel culturel entre classes sociales, ou niveaux d’éducation, il existe un débat interne à l’Eo sur l’utilité ou non d’une langue soutenue (comme on parle de français soutenu) ; ça n’aboutit souvent qu’à des synonymes, pas forcément très utiles, et pas trop gênants.
-
Oui vous avez raison on travaille de plus en plus avec l’anglais et ce quel que soit son métier. A tel point que ne pas ou mal le parler est aujourd’hui devenu un vrai handicap pour une recherche d’emploi.
Même pour un emploi de technicien réseau, on demandera un anglais courant... Car il faut parfois appeler des helpdesks qui ne sont pas en France.
Pour ce qui est de l’anglais qui ne permet pas de s’exprimer finement, c’est un problème plus difficile. Pour parler couramment les deux langues, il y a des choses qui sont plus faciles à exprimer en Français et d’autres en Anglais. Les deux langues ont leurs avantages et inconvénients. Par contre il est vrai que toute traduction fidéle est souvent impossible. Dés lors que l’on se met à penser l’anglais en tant que traduction du français (et inversement) on perd nécéssairement une information car les mots n’y ont en réalité pas exactement le même sens que leur traduction. C’est quelque chose que l’on finit par sentir à force de le parler. Le mieux étant donc de penser en anglais lorsque l’on doit parler anglais et de ne plus du tout se référer au Français (ce qui est valable pour n’importe quelle langue mais nécéssite déja un bon niveau de pratique).
Pour le reste, le fait d’avoir une sorte de langue "internationale" est quand même pratique. On peut certe regretter que cela ne soit pas le français mais on peut se consoler en se disant que cela aurait pu être (ou pourrait devenir) le chinois. Il y a de toute façon peu de chance que le Francais redevienne cette langue internationale. L’Espagnol et le Chinois sont actuellement en plus de l’anglais les langues à connaitre. L’allemand ayant aussi un gros avantages car en plus de l’allemagne il vous permet d’apprendre facilement les langues des pays d’Europe du nord. Essayez en effet d’apprendre le Hollandais : Si vous parlez déja Anglais et Allemand, vous allez très vite arriver à un niveau convenable.
Mais rien ne vous empéche bien sur d’en parler d’autres, c’est au fond la meilleure facon de bien comprendre un peuple et d’en saisir sa richesse.
-
Le "problème" est que justement, le mode de pensée anglo-saxon (et donc la langue anglaise) ne permet pas de transmettre les nuances de la pensée française.
Ca cela prouve juste que vous ne parlez pas bien Anglais ! Et c’est valable pour n’importe quelle langue. Il y a presque toujours un moyen d’exprimer ce que vous souhaitez exprimer dans une autre langue. Mais ce moyen est parfois très différent de celui que vous auriez utilisé en Français. Il y a aussi en sens inverse qui ont un sens très précis en anglais et qu’aucune traduction française ne rend honneur. Exemple : "to bootstrap" (dans la théorie de l’apprentissage), "entertainment" (dont aucune traduction n’est parfaite), etc, etc.. Vous avez aussi "gentrification" en urbanisme (souvent traduit littéralement en Français). Et dans ces cas la il est tentant de faire du franglais. Et l’inverse est bien sur vrai, il y a des mots français que vous ne pouvez pas traduire par un seul mot anglais sans perdre du sens.
Toute tentative de traduction comme on vous l’apprend à l’école en France (et malheureusement on voit encore des profs demander de traduire) est vouée à l’échec. Ou plus exactement, on ne devrait demander de traduire qu’à un élève qui parle déja couramment les deux langues et en a saisi les subtilités.
Parler couramment une langue, c’est une histoire de pratique, pas de cours. Il y a un niveau d’apprentissage minimal, certes nécéssaires afin de "bootstrapper" l’apprentissage. Par bootstrapper on attend qu’après vous savez vousdémerder tout seul. Vous avez appris le minimal qui va vous permettre d’apprendre par vous même. Et bien une fois que vous avez ce minimal, les cours de langue ne servent plus à rien, il vous faut lire (abonnez vous à un magazine anglais) et parler (allez dans le pays) pour avancer. De cette façon vous apprenez le vocabulaire et les tournures de phrases par déduction et le fait de ne pas avoir de traduction exacte fait que paradoxalement vous en comprenez le sens réel.
-
Toute tentative de traduction comme on vous l’apprend à l’école en France (et malheureusement on voit encore des profs demander de traduire) est vouée à l’échec.
Evidemment, un élève ne peut pas faire de traductions littéraires... mais apprendre une langue sans tenter de traduire n’est pas possible. Un adulte apprend une langue différemment qu’un enfant, et la traduction est inévitable au début.
Sinon apprendre une langue est un très gros travail, bien que le politiquement correct le minimise.
-
Toute tentative de traduction comme on vous l’apprend à l’école en France (et malheureusement on voit encore des profs demander de traduire) est vouée à l’échec.
Ah ! Mais c’est donc à cause de ce genre de présupposés débiles et soixante-huitards qu’on a tenté de m’enseigner l’allemand en me faisant répéter des phrases qui ne signifiaient rien pour moi ! D’accord, je comprends mieux...
Vous savez que les gens comme vous sont dangereux et devraient être jetés dans un puits ?
-
Grâce à ces principes, je parle 5 langues et j’en connais vaguement encore quelques-unes. Pour le reste, comme le dit un dicton, "ne critique pas le miroir si tu as une tronche de travers"
-
Pas la peine de m’étendre sur l’article de l’auteur, qui n’est qu’un ramassis d’idées banales.
Je voudrais simplement dire que l’amour que l’on ressent pour sa langue, qui s’accompagne d’un légitime refus de s’exprimer chez soi dans une langue étrangère (surtout si elle est imposée) , est un signe de santé morale et culturelle dans une nation. Qu’il faille s’exprimer, par courtoisie ou par simple utilité, en anglais avec des étrangers incapables de parler le français, c’est évidemment admissible. Mais que l’on en vienne à parler le globiche entre Français en France, c’est scandaleux, et un signe de profonde débilité morale et culturelle.
L’apprentissage du français doit rester la priorité à l’école et meme au-delà. Maitriser parfaitement sa langue, ce qui implique d’avoir aussi une profonde connaissance de la littérature nationale, est une lourde tache meme pour un francophone. Je trouve regrettable que beaucoup se lancent dans l’étude de langues étrangères alors que leur connaissance de la langue maternelle reste rudimentaire. Le résultat ne peut etre qu’un affaiblissement de la pensée.
La domination de l’anglais ne me fait pas envie. Quand on voit la façon dont il est massacré par ceux qui le parlent et la pauvreté des idées qu’il véhicule pour devoir plaire à tous, je me dis que les petites langues ont de la chance. Encore faut-il qu’elles se défendent et ne tombent pas elles aussi dans la spirale du tout-économique...
L’autre jour, me promenant dans un magasin dans un pays d’Extreme_orient, j’ai été surpris d’entendre une chanson française en musique de fond. Ce qui m’a frappé, c’est non seulement l’apparition des sons de notre langue dans un univers dominé par l’anglais, mais aussi et surtout la beauté et la douceur de notre langue. Ce qui est beau, pourquoi ne pas l’aimer et donc le défendre ?
Les adorateurs de l’Utile et du Dominant me dégoutent. Chiens puants de l’impérialisme...
-
Le nombre d’étrangers qui parlent le français est considérable. Tout francophone se doit d’employer sa langue dans le plus grand nombre de circonstances possibles, car le français n’a pas le statut d’une langue locale comme l’albanais ou le catalan. Pour ma part, quand je me trouve dans de grands aéroports internationaux, je m’exprime invariablement en français. Et j’ai toujours trouvé des employés locaux capables de me répondre.
Porquoi toujours faire les vers de terre face aux anglophones ? Pourquoi ce manque de fierté d’etre ce qu’on est ? Le doute et le mépris de soi, voilà le mal français...
-
Les francophones n’ont plus conscience de la beauté et de la grandeur de leur héritage culturel (qui n’est plus vraiment transmis du reste). En parler semble meme ridicule, de la vantardise "nationaliste". A la limite un début de fascisme. Avec une telle attitude, faut-il s’étonner que l’on devienne peu à peu les valets des autres ?
Etre les esclaves de l’Amérique, cela vous tente, messieurs les anglomanes ?
-
Rousquille, vous avez raison. Il faut défendre sa propre langue, même sans en chercher de raisons (diffusion, sonorités, culture etc.), mais uniquement parce que la sienne. Et il vaut mieux rester original que devenir une pâle copie...
Qu’il faille s’exprimer, par courtoisie ou par simple utilité, en anglais avec des étrangers incapables de parler le français, c’est évidemment admissible.
Petite précision : et si l’étranger n’est pas un anglophone ? Avec la plus grande courtoisie, il n’est pas possible de connaître toutes les langues du monde ni même de l’Europe. Faut-il être plus courtois avec les anglophones qu’avec les autres ?
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON