Nouvelles voies et nouvelles voix pour la chanson
L’un des domaines où l’espéranto connaît une progression assez remarquable est celui de l’usage artistique et de la chanson. Aux États-Unis, le CD produit en 2003 par le trompettiste de jazz Rick Braun montre que le nom esperanto n’entrave en rien le succès.
L’un des domaines où l’espéranto connaît une progression assez remarquable est celui de l’usage artistique et de la chanson. Aux États-Unis, le CD produit en 2003 par le trompettiste de jazz Rick Braun montre que le nom « Esperanto » n’entrave en rien le succès.
Rick Braun avait décrit l’espéranto comme “une langue internationale avec un dictionnaire basé sur des racines communes à de nombreuses langues européennes et sur un système régulé de modulation”. “Esperanto“ a atteint le quatrième rang des dix meilleures ventes aux États-Unis (“top ten”) : http://www.rickbraun.com/ (cliquer sur « Music »).
Un panorama de ce domaine d’application est donné sur http://dmoz.org/World/Esperanto/Kulturo/Muziko/ avec des liens parmi lesquels celui des éditions musicales Vinilkosmo http://www.vinilkosmo.com/ . Leur fondateur, Floreal Martorell, qui a installé ses studios près de Toulouse, a joué un rôle indéniable dans la promotion de cette langue par la production de cassettes, puis de CD, et l’édition du fanzine « Rok’ gazet » lancé en 1990 http://artista.ikso.net/eurokka/rokgaz.php. Un CD de chansons de Georges Brassens interprétées par Jacques Yvart, qui est souvent en tournée aux États-Unis, a justement été produit par Vinilkosmo. Floreal Martorell, qui avait commencé l’apprentissage de l’espéranto en 1987, l’année du centenaire de la langue, a en outre fondé l’association de rock Eurokka http://www.s-w.co.jp/ taon/eurokka/. Vinilkosmo a en outre produit une collection de dix CD pour marquer l’année 2000 et a participé la même année à l’organisation d’un festival culturel et artistique en espéranto à Toulouse.
Au chapitre des records se trouve JoMo (Jean-Marc Leclerc, prononcer yomo) qui s’est lancé dans la chanson en 1977 et dans l’espéranto en 1988. Le groupe qu’il fonda ensuite sous le nom de Rozmariaj Beboj (Les Bébés de Rose-Marie) se fit connaître au début des années 1990 dans les milieux du rock alternatif. Après avoir quitté les Rozmariaj Beboj, il fonda le groupe Liberecanoj (Libertaires). Son nom figure dans l’édition 2000 du Livre Guinness des records pour un concert multilingue de 22 chansons en 22 langues. Son talent, en dépit du silence médiatique, l’a amené à être invité à travers le monde entier, aussi bien en Chine qu’aux États-Unis ou, récemment, en Argentine. Auteur d’une méthode de gascon chez Assimil, Jean-Marc Leclerc a confié à La Dépêche du Midi (14 mai 1997) « J’ai toujours adoré apprendre les langues et, comme l’espéranto était la langue universelle, on ne pouvait pas trouver mieux. J’ai donc commencé par l’apprendre et le pratiquer. C’est une langue qui vous invite aux voyages et, grâce à elle, je suis allé chanter en Catalogne, à Prague, à Copenhague, en Pologne, en Allemagne et je vais aller cet été en Italie. »
Ce sont aussi les éditions musicales Vinilkosmo qui ont produit un CD de Morice Benin, un éventail de poésie anationale (non nationale) sous le titre « La landoj ekzistas ne » (12 chansons). Morice Bénin voit en l’espéranto « la langue de ceux qui espèrent en une citoyenneté planétaire » : « L’espéranto n’est au service d’aucun nationalisme, d’aucun négoce, d’aucune technocratie, d’aucun dessein politiquement et réalistement correct. C’est cette indépendance-là qui m’attire depuis si longtemps : l’effort initial qu’exige son apprentissage est commun pour tous ceux qui désirent s’y plonger ; sorte de « démocratie originelle » où aucun pouvoir n’est en jeu !. »
Des artistes connus ont compris la valeur et l’intérêt de la langue qui fêtera son 120e anniversaire l’été prochain. Après avoir donné un concert devant des participants venus de 70 pays, lors du Congrès universel d’espéranto qui s’est tenu à Montpellier en 1998, Guy Béart avait déclaré au Dauphiné libéré (9 août 1998) : « Apprendre l’espéranto, c’est faire le pari de la fraternité. Certains amis me disent que ce truc est ringard, que l’anglais a gagné la partie parce que c’est la langue de l’économie. Et comme l’argent est gouverné par les États qui sont gouvernés par les mafias, il faudrait se résigner ? Sûrement pas ! Si le fric domine tout, en gros, c’est la fin de l’humanité. Heureusement, il y a toujours en l’homme un gêne de fraternité. Il y a l’amour et les sentiments, que la langue du pognon ne pourra jamais traduire. Alors, vive l’utopie, vive l’espéranto qui n’a pas d’étiquette politique, pas de religion et qui n’est l’émanation d’aucun pouvoir. »
Salvatore Adamo avait pour sa part donné son sentiment à Femmes d’Aujourd’hui (Bruxelles, 17 mai 1990) : « La langue qui pourrait unir nos pays européens, c’est l’espéranto, langue magique qui allait, selon certains, permettre de se comprendre partout. Cette langue aurait dû être enseignée comme seconde langue aux enfants dès le plus jeune âge : mais il n’en a rien été. Aujourd’hui, l’espéranto se meurt : puisse-t-il un jour reprendre vigueur et, avec lui, l’espoir d’une communication parfaite. » Cette reprise de vigueur espérée par Salvatore Adamo est en cours de réalisation depuis l’apparition et la popularisation d’Internet. Il n’est plus possible de cacher son existence et sa progression, même si certains médias diffusent encore des idées et des préjugés du deuxième millénaire au moyen de techniques du troisième.
Le chant le plus célèbre en espéranto est certes « La Espero » (L’Espoir), poème de Zamenhof qui est devenu l’hymne de la « Langue internationale » (nom d’origine et titre du premier manuel). La musique retenue fut celle composée par le baron Félicien Menu-de-Ménil, né à Boulogne-sur-Mer. Depuis la parution du premier manuel d’espéranto (Varsovie, 1887) jusqu’en 1911, environ 300 publications diverses de chansons avaient déjà vu le jour. Le premier recueil international de chants de W. de Fries parut en seconde édition en 1913.
Aujourd’hui, le nombre de chanteurs, de groupes, et aussi de chorales (notamment en Ariège et dans les Côtes d’Armor) qui ont choisi cette langue en plus de la leur, de l’anglais ou d’une autre, ou comme seule langue pour la chanson, est en nette augmentation.
Outre les noms cités, parmi les groupes ou chanteurs existants, les plus connus sont Akordo (groupe de sept chanteurs néerlandais), Akvarium (rock, Russie), Amplifiki (Scandinavie), Asorti ( Lituanie), Diverslingve (pop, Suède), Flávio Fonseca (Brésil), Gunnar R. Fischer (Allemagne, natif espérantophone), Harry’s Freilach (Berlin ), Ĵ. Dan & B. Hor (France), Kore (groupe de rock, Nantes), Krio de Morto (groupe polonais de métal rock), Otherwise Orange (Houston, EUA, rock alternatif), Persone (Suède), Piĉismo (Ukraine), Roĝer Borĝes (Brésil), Solotronik (Espagne), Thierry Faverial (France, Dordogne), Trattbandet (Suède, traditionnel), Vajas (Norvège), Dolchamar (Finlande ),Ĵomart et Nataŝa (Kazakhstan, vivant en Suède)...
Enfin, les sites de Mylène Farmer et de Kate Ryan comportent quelques pages en espéranto. Cette liste n’est pas exhaustive. Une présentation plus détaillée de ces artistes est accessible via le site de référencement DMOZ
82 réactions à cet article
-
Tout va trop vite !
D’autres informations me sont parvenues après l’envoi de cet article.
En effet, un article en français est consacré par l’“Express“ (Île Maurice) au groupe Negro Pou Lavi qui chante aussi en espéranto et qui avait fait une tournée en Europe l’année dernière : http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=72171
Titre : « Negro Pou Lavi en esperanto, chapô : »La grupo regeo Negro Negro por la Viv’, de la insulo Mauricio, kantas pri amo, paco kaj respekto." Le site de ce groupe comporte aussi des pages en espéranto : http://www.madir-music.com/
J’ai omis de signaler aussi que les sites de Dalida et Lara Fabian comportent des pages en espéranto et que le groupe néerlandais Kajto (= cerf-volant http://fr.wikipedia.org/wiki/Kajto ) a été parmi les premiers à produire des CD.
Voir aussi d’autres liens vers des chanteurs et groupes à partir de : http://dmoz.org/World/Esperanto/Kulturo/Muziko/Kanzono_kaj_folkloro/
On y trouve Daphne Lawless (Nouvelle-Zélande), Junas kaj pli junas - Jonas kaj Mathias Dalmose (Danemark), Kaj Tiel Plu (Catalogne), La Mevo (Japon). Kantoturdo (France, Nantes, chanson sur Jules Verne à l’occasion du centenaire de sa mort)
Ensuite, hier, dimanche 10 septembre, sur France 2, dans son émission « Chanter la vie », Pascal Sevran a accordé une place à la Chorale « Hymne à la Terre » qui a chanté cet hymne en espéranto. Cet hymne peut être entendu sur http://www.festivaldelaterre.org/ si l’on monte le son des hauts-parleurs de l’ordinateur.
Bien des téléspectateurs auront ainsi découvert que l’espéranto est non seulement une langue qui se parle mais qui se chante aussi.
-
L’adresse Internet de la page de l’Express publiée dans le commentaire précédent contient un espace inutile entre « php » et « ? », qui ne permet pas de visualiser la page en question. Mais il n’est pas possible de corriger l’erreur lors de la publication d’un commentaire sur ce forum.
L’adresse exacte de la page pour lire l’article paru dans L’Express de l’île Maurice « Negro Pou Lavi en esperanto » est : http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=72171 mais ! sans l’espace (ou « %20 ») entre « php » et « ? »
— Un autre article est déjà en ligne au même sujet : « Negro Pou Lavi en demi-finale du concours international en Esperanto » http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=72596 où il faut également effacer l’espace (ou « %20 ») entre « php » et « ? » pour pouvoir visualiser cette page Internet—
Le clip vidéo de ce groupe est publié à l’adresse : http://studio-pro.ch/esperanto-muziko.html
******** .
-
L’espérento, encore..
Toujours les même lubbies complétement irrationnelle..
-
Ce n’est pas une luBBie, peut-être à la rigueur un lobby (fauché), plutôt un groupe qui milite en faveur de quelque chose d’intéressant. Vous pourriez au moins l’écire avec un a.
-
Quand on critique, on fait au moins l’effort d’écrire correctement : "L’esperAnto Toujours les mêmes lub*ies complètement irrationnelleS"
Quand on critique, on fait l’effort d’argumenter.
Quand on critique, on fait l’effort de s’informer.
Quand on critique, on respecte l’interlocuteur en l’occurence les 10 millions au moins d’esperantistes.
-
C’est le deuxième article qui parle de l’esperanto aujourd’hui. Personnellement je me réjouis que ce langage mineur et sans âme décline. Je ne suis pas d’accord avec Guy Béart, s’il fallait choisir, je prendrais l’anglais...Désolé pour lui mais Gainsbourg avait bien pointé son absence de discernement lorsque Béart ne voyait pas en quoi la chanson était un « art mineur ». Ici, il ne fait pas la différence entre une langue, une vraie, et un sabbir.
Brassens en esperanto, la poésie en esperanto ? Pouah !
Je ne regrette pas avoir appris l’allemand et l’italien (en plus de l’anglais et l’espagnol à l’école) pour lire en version originale des poètes étrangers.
Ecoutez l’Enfer de Dante en version originale (téléchargeable sur Internet), les Lieds (chansons) de Goethe, la Ballade qu’Oscar Wilde a écrite dans sa geôle, les chants de Denez Prigent dans sa langue celtique qui remonte du fond des temps, et vous entendrez des langues vibrantes ! Et ces vers en Portugais « Amor é fogo que arde sem se ver » de Luis de Camoes sont encore tellement beaux à entendre si longtemps après leur création. On pourrait se les passer en boucle avec la prononciation adéquate !
Enfin pour la fraternité, regardez le mot espagnol « hermano » qui veut dire ami et qui vient de « mano » (main). Le mot mano, flétri en français car usité seulement dans l’expression mano à mano, mériterait d’être retenu dans le lexique idéal universel. On pourrait dire par exemple : nous allons par le chemin la mano en la mano. Au pluriel, las manos, cela rime avec hermanos -frères- et cela respire comme un souffle de fraternité que Pablo Neruda n’aurait pas renié.
Ah ! Pablo Neruda !
« Hemos perdido aún este crepúsculo.
Nadie nos vio esta tarde con las manos unidas
mientras la noche azul caía sobre el mundo. (...)Por qué se me vendrá todo el amor de golpe
cuando me siento triste, y te siento lejana ? »La vraie faternité qui fait que l’on espère en tout sauf en l’esperanto.
-
Le mot « küssen » en allemand pour dire embrasser, parce qu’en français, le verbe embrasser signifie en réalité prendre dans ses bras. Baiser est le mot juste mais n’est plus guère employé. Alors pourquoi pas « küssen » ? En plus de lever une ambiguïté et de rétablir la vérité étymologique, la prononciation en est doucereuse et évoque le son du baiser. Il y a bien son cousin kiss en anglais mais le « i » suggère un étirement des lèvres comme pour un sourire tandis que le « u » de küsse arrondit la bouche en même temps que le son « s » appuyé permet de nuancer la force de ce geste amoureux.
-
Simple constatation : AgoraVox est le seul média en France à être en mesure d’apporter des sources d’information vérifiable sur l’espéranto. A chacun d’en faire ce qu’il veut, comme pour le reste.
Connaître quatre, cinq ou six langues ? Mais ce n’est rien ! Il en reste pas moins de 6000 à apprendre !
Voir le livre « Langues sans frontières » de Georges Kersaudy (éd. Autrement) : l’auteur a été amené, durant sa carrière de fonctionnaire international, à parler, écrire et traduire une cinquantaine de langues dont l’espéranto.
S’il m’avait fallu parler la langue de chacune des personnes avec lesquelles j’ai eu des échanges oraux ou écrits à travers le monde, il m’aurait fallu en apprendre pas moins de cinquante. J’ai voyagé dans près de 20 pays avec l’espéranto et j’ai parfaitement ressenti une réelle fraternité et une chaleur humaine même chez les Suédois que certains trouvent froids, voire distants.
La première expérience de ce genre a été effectuée par un journaliste polonais, Josef Wasniewski, moins de dix après que l’espéranto ait vu le jour (1887), donc à une époque où il était autrement moins riche qu’aujourd’hui en expressivité.
Le présent article montre tout au contraire que l’espéranto reprend vigueur car il n’y a jamais eu quelque chose de comparable jusqu’à présent dans toute l’histoire de cette langue.
Et c’est vérifiable.
-
Connaitre 5 langues c’est génial , vous avez beaucoup de chance
et ben moi que 2langues et des bribes de 2 autres ; et honnetement je n’est jamais réussi à lire des livres et poemes hors de ma langue maternelle ; car manque de mémoire ; de vocabulaire ; de comprehension des idiomes, et une impossibilité de pratiquer ces langues de manière active ;comme la plupart de mes concitoyens d’europe
-
Illustration des difficultés de la langue française : vous écrivez « moins de dix après que l’espéranto ait vu le jour (1887 ». Quand on emploie « après », on n’utilise pas le subjontif -ni le conditionnel- (puisque le fait s’est réalisé). On doit dire « Après que l’espéranto a vu le jour ».
Loin de moi l’idée de vous vexer car la faute est très fréquente mais pour dire que peut-être les simplifications des langues nationales sont insuffisantes. Je sais que l’allemand et le français ont fait des efforts en ce sens mais cela suffit-il ? Et puis ce n’est pas facile de simplifier...
Je ne m’étonne pas que vous rencontriez beaucoup de fraternité chez les étrangers pratiquant l’espéranto, comme dans toute communauté qui se soude autour de valeurs communes. (Ce n’est pas le langage en lui-même ici qui génère cette fraterité). Enfin peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.
-
À esperantulo : merci pour votre honnêteté. Dans la biographie de Zamenhof, dont je suis coauteur, la figure d’Elias Canetti a été évoquée en ces termes :
« Chez les Canetti comme chez les Zamenhof, on s’intéressait aux langues et on en pratiquait. Les parents d’Elias parlant l’allemand entre eux, c’est dans cette langue - sa deuxième langue maternelle -, pour laquelle il a nourri la même passion que Ludwik Zamenhof pour le russe, que le futur prix Nobel écrira toute son œuvre. Mais était-il possible de parler dix-sept langues, c’est-à-dire autant que son grand-père prétendait maîtriser alors que ses connaissances linguistiques étaient « terriblement lacunaires » ? Quand le petit Elias posa la question à sa mère, celle-ci répondit : “Non ! Dans ce cas, on n’en parle aucune comme il faut !” Ce fut la première leçon qu’Elias Canetti reçut sur la vanité du multilinguisme ! »
Le multilinguisme, c’est très souvent du tape-à-l’oeil. On sait que le borgne est roi au milieu des aveugles. Ça épate évidemment des monolingues ou les bilingues d’entendre que Untel sait plusieurs langues. De la même façon, un enfant qui parle une langue étrangère épate plus ou moins ses parents monolingues.
S’ils savaient !
-
« Illustration des difficultés de la langue française »
Oui, c’est pas de la tarte, même pour les natifs. Et que dire des étrangers, qui ont déjà une langue dans leur actif ? Et si on est tous d’accord qu’apprendre sa propre langue n’est pas simple, pourquoi une approche du style « fokon yaka » domine, quand il s’agit des langues étrangères ?
« Ce n’est pas le langage en lui-même ici qui génère cette fraterité »
Pouvez-vous m’éclaircir votre point de vue svp. La seule chose commune pour les espérantistes, c’est pour moi la langue précisément, mais si vous connaissez bien le milieu, je suis toute ouïe
-
Échange de bons procédés : un seul « b » suffit pour écrire le mot « sabir ». Par ailleurs, l’espéranto n’a rien d’un sabir. C’est une langue rationnelle dont le professeur Umberto Eco a dit, après l’évoir étudiée pour la préparation d’un cours au Collège de France : « C’est une langue construite avec intelligence et qui a une histoire très belle ». Je serais surpris d’être le seul à penser qu’un homme aussi érudit, sémioticien de renommée mondiale, ne sache faire la différence entre une langue et un sabir.
L’espéranto a une littérature importante. Mais, pour en juger, il faut au minimum savoir lire cette langue. Voici déjà quelques sites pour une première approche :
http://www.everk.org/ (Écrivains espérantophones)
http://dmoz.fr/World/Esperanto/Kulturo/Literaturo/
http://donh.best.vwh.net/Esperanto/Literaturo/literaturo.html
http://allegro.onb.ac.at/cgi-bin/allegro/maske.pl ?db=esperanto〈=esp
http://www.esperanto-ct.org/vilanova/inko.html & http://esperantujo.org/eLibrejo (livres à télécharger)
http://minilien.fr/a0jsw9 (Mondial Books, New York)
http://www.impeto.ru/ & http://www.esperanto.org/Ondo/Katalogo.htm (éditeurs russes)
http://esperanto.org/Ondo/Ind-rusn.htm
http://esperanto.net/literaturo/
Il est bon de savoir aussi :
- que l’écrivain espérantiste écossais William Auld a été proposé plusieurs fois comme candidat au prix Nobel de littérature ;
- que le plus prolifique des écrivains hongrois, István Nemere, dont livres sont lus dans 10 pays, en 14 langues, par 11 millions de lecteurs, écrit et publie ses romans aussi en espéranto (19 romans dans cette langue) : http://www.nemere.hu/
-
La Taverne des poètes.
Si vous lisez Dante, Goethe, Oscar Wilde, le celte et le portugais en VO dans le texte, vous avez certes la chance de pouvoir en apprécier les finesses et la musique, mais je n’ai pas ce don. Qu’on lise les classiques du monde entier dans le texte serait certes la solution idéale, mais est-ce possible ?
Reconnaissez au moins que le peu de culture que la plupart d’entre nous possède nous vient des traductions. De plus, les métiers sont divers, le temps limité, pourquoi devrions-nous tous devenir des diplomates polyglottes, des interprètes ? Réclamons le droit à la culture mondiale sans pour autant devoir apprendre 6000 langues...
Pour ce qui est de la poésie, vous avez raison que c’est un des domaines les plus difficiles à traduire, à cause des contraintes de sens, de rime, de musicalité, et en me mettant à l’espéranto, j’ai découvert à quel point le classique poème de Kipling était éloigné de l’original dans la version que l’on étudie en général (tu seras un homme mon fils, etc).
Contrairement à ce que vous pensez, l’espéranto est un formidable outil pour traduire la poésie car sa souplesse et sa précision permettent de rendre le sens tout en gardant la forme. Ci-après, un lien où se trouve une traduction de la fable Le Corbeau et le renard ; même sans connaître la langue, vous reconnaitrez beaucoup de mots et vous serez à même de vérifier le respect du rythme et du sens. http://vortareto.free.fr/argumentaire/rigide.htm
-
L’espéranto, une langue de robot pour des hommes déshumanisé..
-
La Taverne des poètes.
Cette faute (après que) est tellement fréquente qu’elle n’est plus vraiment considérée comme telle, plutôt comme une aberration, un gadget, preuve que les langues se rebiffent à leur façon, ou les usagers contre les langues. D’accord avec vous sur la simplification, mais faudrait déjà que les enseignants du primaire transmettent la vieille réforme (je n’ai plus la date en tête), qui permet par exemple d’écrire mille-huit-cent-trente-et-un sans se casser la tête, ou d’utiliser septante, octante et nonante dont tous les pédagogues reconnaissent qu’ils facilitent le calcul mental. Ceci dit nous aussi, les adultes pourrions les utiliser, c’est la force de l’habitude. Et vu les disputes homériques soulevées par la moindre réforme de l’orthographe, c’est pas demain qu’on recommencera... Vous avez remarqué ? j’ai réussi à faire un message sans placer le mot espéranto ! Non , sérieusement, si vous êtes un adepte d’une simplification du français, vous ne pouvez qu’aimer la simplicité formelle de l’Eo (ce qui ne veut pas dire simpliste) notamment sur la phonétique et l’orthographe.
-
Pxxx
Cliché classique. je n’ai jamais vu un seul robot parler espéranto, les meilleurs robots japonais balbutient quelques mots d’anglais avant de se prendre les pieds dans le tapis, bien qu’ayant été conçus par de brillants ingénieurs. Quant aux traducteurs automatiques, leurs traductions sont excellentes pour faire travailler les zygomatiques. Arguments, SVP ?
-
« D’accord avec vous sur la simplification »
Et voila, on prétendait élevé le niveau de la populace, et on finis par baisser le niveau du sujet.. Comment ces gens là vont-ils pouvoir comprendre nos ordres, s’ils ne parlent pas bien français ? Comment vont-ils pouvoir progresser dans leur carriére, s’ils sont incapable de s’exprimer correctement vis à vis de leur supérieur ? Cette éducation nationalisé est décidement un échec. Libéralisons l’école, et transformont le Bac en concours d’entré aux universités.
-
Le mot « populace » + les fautes d’orthographe = un troll
-
Quel courage pour poster ça de façon anonyme ! Une langue de robot ? Un robot ne pense pas. Il exécute des ordres selon un programme établi.
-
Mais non, monsieur Taverne : vous n’aimez pas l’espéranto. Un point c’est tout. Vous avez le droit de dire : « moi, j’aime pas l’espéranto ». Mais ce n’est pas la peine d’en faire des dissertations en laissant sous-entendre des choses, comme quoi on aurait éviter le pire si on présentait Baudelaire traduit en espéranto. Je me demande bien comment vous qui ne connaissez pas l’espéranto pouvez savoir que Baudelaire en espéranto, c’est horrible mais bon... Moi je m’en fiche, de toute façon, j’aime pas la poésie, alors...
Sur ce, je vous laisse à vos discussions stériles.
-
L’espéranto ne décline pas, Taverne. En plus, il n’empêche pas l’apprenisttage des autres langues au contraire : il aide. Et la moindre de choses, avant de dire « pouah », serait d’apprendre une langue.
— Tu as mangé du taoufé ?
— Non, mais je déteste.— Je ne comprends pas, pourquoi tout le monde dit que Pavarotti est un chanteur génial. Moi, je le trouve nul.
— Tu l’as déjà entendu ?
— Non, mais Ivanov m’a chantonné un des airs de Pavarotti.— Qu’est-ce qu’elles sont bonnes, les cuisses de canard !
— Tu les as mangés ?
— Mon oncle a vu notre baron manger, et les enfants de l’oncle me l’ont raconté.-
Bonjour,
Intéressant article qui nous prouve que l’Espéranto est, non seulement bien vivant, mais en plein essor !
C’est vrai qu’il est très agréable de lire les poètes et les hommes de lettre dans leur langue d’origine et j’aime tout autant lire des poésies de « Garcia Lorca, que les légendes allemandes, dans la langue originale car les traductions enlèvent, parfois, une grande partie de sa saveur au texte de l’auteur !
Pour pouvoir juger d’une langue, il faut, aussi, avoir l’honnêteté d’en apprendre au moins quelques rudiments essentiels pour pouvoir émettre un avis authentique et non de se contenter de répéter celui d’un quidam, qui, lui aussi le plus souvent, ne juge que par ouï dire ! C’est ainsi qu’après avoir entrepris cette démarche pour l’Espéranto, je peux dire que c’est une langue qui me donne, chaque jour, autant de plaisir, et tout autant en communiquant avec les Espérantistes dans de nombreux pays du monde, souvent grâce à Internet !
Même si j’ai étudié plusieurs langues, il est évident que je n’aurais pu étudier les nombreuses langues du monde, et l’Espéranto, en cela, me permet de communiquer avec des gens de toute nationalité ! Et comme je me considère comme une terrienne avant tout, j’ai trouvé avec l’Espéranto, la langue de mon cœur !
Alors, si les chansons en Espagnol, ou en Italien, peuvent être et sont un régal pour l’oreille, celles en Espéranto sont aussi plus que très agréables à entendre ! (pas l’allemand, qui est une langue trop gutturale et dure ; je le parle pourtant couramment)
Avant de commencer mon étude de l’Espéranto, il y a 2 ans, je me suis heurtée à la tentative de certaines personnes de me décourager, pour x ou y raisons, et, chaque fois, je me remémorais un poème de Rudyard Kipling que j’aime beaucoup.
Je ne regrette pas, aujourd’hui, d’avoir voulu faire ma propre expérience , de ne pas m’être découragée et d’avoir résisté aux personnes qui voulaient me détourner de mon projet.
Et voici ce poème .....
Si tu peux rester calme alors que, sur ta route, Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ; Si tu gardes confiance alors que chacun doute, Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ; Si l’attente, pour toi, ne cause trop grand-peine : Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens, Ou si, étant haï, tu ignores la haine, Sans avoir l’air trop bon, ni parler trop sagement ;
Si tu rêves, - sans faire des rêves ton pilastre ; Si tu penses, - sans faire de penser toute leçon ; Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre, Et traiter ces trompeurs de la même façon ; Si tu peux supporter tes vérités bien nettes Tordues par les coquins pour mieux duper les sots, Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes, Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ;
Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes Et le risquer à pile ou face, - en un seul coup - Et perdre - et repartir comme à tes débuts mêmes, Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ; Si tu forces ton coeur, tes nerfs, et ton jarret A servir à tes fins malgré leur abandon, Et que tu tiennes bon quand tout vient à l’arrêt, Hormis la Volonté qui ordonne : << Tiens bon ! >>
Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre, Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ; Si l’ami ni l’ennemi ne peuvent te corrompre ; Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ; Si tu sais bien remplir chaque minute implacable De soixante secondes de chemins accomplis, A toi sera la Terre et son bien délectable, Et, - bien mieux - tu seras un Homme, mon fils.
Et je me suis tout autant répété cette poésie de Charles Baudelaire que j’adore et qui nous fait comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre et surtout qu’on a pas le droit de gaspiller son temps en vaines actions y compris celles qui consistent à polluer la vie des autres...
L’horloge
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! » Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroi Se planteront bientôt comme dans une cible ;
Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ; Chaque instant te dévore un morceau du délice A chaque homme accordé pour toute sa saison
Trois mille six cents fois par heure la Seconde Chuchote : Souviens-toi !- Rapide, avec sa voix D’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois, Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember ! Souviens-toi ! Prodigue ! Esto memor ! ( Mon gosier de métal parle toutes les langues.) Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi, Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi ! La gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide,
Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard, Où l’auguste Vertu, ton épouse encore vierge, Où le Repentir même ( oh ! la dernière auberge ! ), Où tout te dira : Meurs vieux lâche ! il est trop tard !
Charles Baudelaire (Les fleurs du mal)
-
Oui, c’est un beau poème de Kipling... avec une traduction incroyablement fidèle en espéranto :
Se
Se vi konservas kapon en lucido,
dum la popolon regas jam panik’,
se vi ne donas kaŭzon por malfido,
eĉ kiam ne plu kredas vin amik’ ;
Se, malgraŭ laco, povas vi atendi,
rezisti al mensogo kaj malam’,
ne cedi al despero, ne pretendi
je plaĉaspekto kaj saĝula fam’ ;
Se vin obeas revoj - sed ne male,
se regas vi la pensojn en konsci’,
se al Triumfo kaj Fiask’ egale
rilatas vi sen troa emoci’ ;
Se vian vorton oni hipokrite
transformas je kaptilo por stultul’,
sed post frakas’ de viaj faroj, spite,
obstine rekomencas vi de nul’ ;
Se povas meti vi sur unu karton
la tutan havon, riske je bankrot’,
kaj ĉion perdi, kaj reprovi starton,
sen diri vorton pri perdita lot’ ;
Se via kor’ kaj nervoj, malgraŭ trivo,
plu servas eĉ en stato de ruin’,
kiam nenio restas por la vivo,
krom Volo, kiu diras : « Tenu vin ! » ;
Se, parolante, vi kondutas inde,
kun Reĝoj ne forgesas pri popol’,
kaj se vin oni fidas, sed ne blinde,
kaj ĉiuj sekvas vin - laŭ propra vol’ ;
Se ĉiu hor’ de via vivo plenas
per la impeta kuro sen humil’,
al vi la tuta Tero apartenas,
kaj pli - vi estas Homo, mia fil’ !
(1910)
Tradukis el la angla Valentin Melnikov
-
-
Merci de ne pas nous avoir infligé ce poème de Baudelaire en espéranto. je vous en aurais voulu.
-
Voir : « Tristan Bernard : une expérience de traduction » sur http://www.esperanto-sat.info/article195.html
Pour Beaudelaire : http://claudepiron.free.fr/lettresouvertes/poesie.htm
Ceci me permet de rajouter d’autres chanteurs non cités dans cet article :
Georg Handzlik, « la bardo sen barbo », époux de Mme Malgorzata Handzlik, europarlementaire polonaise. Ils dirigent la maison d’édition polonaise KLEKS spécialisée dans les ouvrages pédagogiques et qui a publié plusieurs romans en espéranto : « Marta » d’Eliza Orzesko, « Le Tambour », du prix Nobel Günter Grass...
Jack Le Puil, qui a produit aussi des CD et en outre traduit et publié « La vieille qui marchait dans la mer » (San Antonio), « Florvil et Courval » (Marquis de Sade), celui-ci avec sa compagne Armel Le Quint qui a elle-même écrit et publié un ouvrage autobiographique sur son enfance.
Nikolin’ est une chanteuse belge qui a produit des cassettes puis des CD.
D’autres talents apparaissent aussi en Afrique, mais là, le principal obstacle est l’argent. Quelques cassettes ont été produitess, mais en petit tirage et de qualité technique médiocre.
-
Nous oublions que la musique est le premier langage universel ! et pour longtemps !
Que ce soit des musiciens qui la colportent n’est donc point étonnant.
Personnellement, j’ai déjà du mal a tourné 7 fois ma langue maternelle, si vous m’en rajouter une, ç’a peut-être bon, mais trois, faut avoir une grande bouche... !
Philgri
-
A propos de musique, le petit “conte grec” suivant a été au centre d’une conférence intitulée “Une heure d’espéranto”, donnée à Paris en 1905 par le Pr Théophile Cart, polyglotte, licencié de grec et de latin, agrégé en langues modernes, lecteur à l’Université d’Uppsala, en Suède (1891-1892) puis professeur au Lycée Henri IV (1892-1921) et à l’École des Sciences Politiques à partir de 1893. La Presa Esperantista Societo a même édité le texte de la conférence et l’a mis en vente au profit des aveugles dont le prof. Cart fut un grand ami :
“Bien avant que naquît Homère, un petit berger qui faisait paître ses brebis sur les flancs herbeux du Parnasse tailla un jour un roseau, le perça de trous et en tira des sons d’une extrême douceur. Joyeux, il invita ses compagnons à l’imiter. Mais ceux-ci le raillèrent : le chant des oiseaux, la voix mélodieuse des jeunes filles ne suffisaient-ils donc pas ? Qu’était-il besoin d’une musique nouvelle ?
Or, comme leur ami insistait, les petits pâtres du Parnasse s’en furent consulter les sages de la Grèce.
“Oh ! sages vénérables, interrogèrent-ils, une musique artificielle est-elle possible ?” Et les sages vénérables, pensifs et caressant de la main leur longue barbe blanche, répondirent d’un ton sentencieux : “Non, enfants-pasteurs, une telle musique ne peut être, car elle n’a jamais été, et, fût-elle possible, elle ne serait - comme le parler des Barbares - qu’un vain cliquetis, un entrechoquement de sons, insupportable aux oreilles délicates.”
“Triomphants, les petits bergers s’en revinrent à leurs brebis et de nouveau raillèrent leur trop ingénieux camarade. Mais il était têtu ; il continua de tailler des roseaux, il continua d’en offrir à ses compagnons, ceux-ci finirent par les accepter et en tirèrent à leur tour des sons d’une extrême douceur...
“Telle est l’origine de la musique artificielle. Elle n’a pas supprimé le chant des oiseaux, elle n’a point fait taire la voix mélodieuse des jeunes filles. Elle vit, ô sages de la Grèce, et elle vivra tant qu’il y aura des hommes.”
-
Partant du principe qu’il vaut mieux être un gros poisson dans une petite mare qu’un petit poisson dans une grosse mare, Henri Masson, connu dans le milieu sous le sobriquet de « Riton l’Esperanto », nous fit l’honneur en ce 11 septembre (date pourtant déjà fertile en catastrophes) d’un nouvel article de son cru. Et repoussant les limite de la capillotraction, voici qu’il prend le prétexte d’une douzaine de chômeurs inconnus qui grattent la guitare en braillant en un sabir vaguement inspiré de l’espéranto.
Et en exclusivité, permettez que je vous dévoile les prochaines interventions du grand homme :
- Un nouveau plan de circulation à Paris ! (ou comment l’antisémite Delanoë, sous prétexte de tramway, dévie la circulation de la rue Zamenhof)
- Pourquoi il faut voter Sarkozy. (Le frère du cousin de l’oncle du buraliste du chauffeur du ministre a pris trois heures de cours d’espéranto quand il était à l’armée, ce qui est largement suffisant pour tout en connaître, vu la légendaire facilité dudit langage)
- Les effets pervers de la loi DADVSI. (mais pourquoi donc refuser de rendre obligatoire le g avec circonflexe inversée sur les claviers français, si ce n’est pour barrer la route à l’essort glorieux de l’Eo)
- Le vrai complot du 11 septembre. (ou comment la tour nord a écrasé la librairie espérantiste de la 17e rue)
- La hausse de l’immobilier, chance ou menace. (... pour les espérantistes qui n’arrivent pas à se loger)
- Le syndrome Angelina Jolie. (peut-on prononcer correctement l’esperanto avec des lèvres gonflées au collagène)
- Le scandale de Guantanamo. (les détenus espérantophones privés de Coran rédigé dans leur langue)
-
Asp est là, à diviser les phanères en quatre
Et qui n’a jamais entendu une seule chanson en Eo.
-
Avoue, tu m’attendais avec une coupable impatience...
-
L’auteur de ces propos plus-que-minables a écrit sur son site perso, sous le titre « Défense d’un journaliste » : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »
A chacun de juger.
-
Coupable impatience ? C’est adressé à moi ? Насколько мне известно, мы коров вместе не пасли
Non, je ne vous attendais pas. Comme catastrophe, la commémoration du 11 septembre me suffit largement
-
Qu’est ce que vous cherchez sur ce site, au juste ? Laissez nous tranquilles.
-
Oh, moi, mon ambition est modeste. Tel un joyeux ludion, je ne cherche qu’à mettre en lumière les incohérences de l’imposture intellectuelle lorsque je la croise. Je ne cherche qu’à rappeler qu’au-dela des vociférations dogmatiques des uns et des autres, il y a encore des gens, qui sont une majorité mais qui s’expriment peu, qui sont mûs par la raison.
-
je ne cherche qu’à mettre en lumière les incohérences de l’imposture intellectuelle lorsque je la croise.
On n’avait pas remarqué. À part lancer un troll, vous n’avez rien fait, surtout pas argumenté.Vous vous contentez de répeter ce que le frère du petit-fils du grand-oncle de votre cousine par alliance vus a dit un soir de cuite. Et ce n’est pas en vous croyant drôle que vous le serez. Comme dans toutes vos remarquées interventions, vous êtes pitoyables
-
je ne cherche qu’à mettre en lumière les incohérences de l’imposture intellectuelle lorsque je la croise.
On n’avait pas remarqué. À part lancer un troll, vous n’avez rien fait, surtout pas argumenté.Vous vous contentez de répeter ce que le frère du petit-fils du grand-oncle de votre cousine par alliance vus a dit un soir de cuite. Et ce n’est pas en vous croyant drôle que vous le serez. Comme dans toutes vos remarquées interventions, vous êtes pitoyable.
-
Pour clarifier mon intervention à l’attention des mal-comprenants, je souhaitais pointer du doigt les consternantes méthodes prosélytes de HM, et en particulier son habitude de poster un article au titre racoleur pour rameuter un vaste public qui ne le lirait certainement pas s’il était clairement établi dès le début que l’auteur va nous infliger un nouveau laïus espérantophile. A votre avis, pourquoi a-t-il choisi ce titre au lieu de, par exemple, « Du sang neuf dans la chanson espéranto » ?
-
La bave des crapauds n’empêche pas l’espéranto de progresser. Chacun peut aujourd’hui le découvrir par soi-même, mais les faits indéniables et vérifiables gênent ceux qui ont dit et disent encore que l’espéranto est un échec ou semblables balivernes et autres billevesées, ce qui a pu être constaté à la suite des articles sur l’espéranto.
C’est gênant pour eux de constater que leurs propos plus-que-minables ne peuvent plus entraver son avancée. Rappelons que l’auteur de ces propos aussi malveillants que puants (et pour cause !) proviennent d’un individu qui a écrit sur son site perso, sous le titre « Défense d’un journaliste » :
« Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »
Si le journaliste en question n’a que ça pour se défendre, l’expression « il n’est pas dans le caca ! » est tout à fait justifiée !
Donner accès à des informations vérifiables n’a rien à voir avec le prosélytisme. Chacun fait de l’espéranto ce qu’il en veut.
Autre source de découverte : Lernu —> http://eo.lernu.net/
-
Vous trouverez plusieurs comparaisons de poèmes en original et en espéranto en allant à http://claudepiron.free.fr/lettresouvertes/poesie.htm . Il s’agit d’un texte paru dans un forum (Agoravox, je crois) en réponse à une personne qui avait lancé un défi aux partisans de l’espéranto : traduire un poème de Baudelaire. Ce qu’ont dit skirlet et Tim Morley s’y trouve confirmé de manière irréfutable (comparez notamment la traduction de L’Albatros de Baudelaire en espéranto et en anglais). Malheureusement la traduction en français du poème de Heine, qui est cité dans l’original allemand et dans sa version espéranto, fait défaut dans cette réponse. Si quelqu’un pouvait en trouver une faite par un traducteur sérieux, si possible poète, ce serait sympa de la communiquer. Un bon exemple de la souplesse de l’espéranto comme langue de traduction est la phrase latine : « Titus Berenicem invitus invitam dimissit » (Titus, qui ne le voulait pas, renvoya Bérénice, qui ne le désirait pas davantage). En espéranto, même nombre de mots et même rythme : « Titus malvole malvolan Berenican forsendis ». Je sais pas mal de langues, j’ai été traducteur professionnel et je peux garantir que peu de langues peuvent rendre l’idée de l’auteur par une formulte aussi proche de l’original, et pourtant immédiatement accessible à quiconque a fait un peu d’espéranto.
-
Prave. Ĉu vi estas vero-korektanto... aŭ verko-korektanto ?
-
Asp. Vous faites une fixation sur Masson, ou quoi ?
Le mot espéranto est clairement apparent sur le résumé qui apparaît sous le titre en page d’accueil d’Agora vox. Ne prenez pas les gens pour des idiots.
Est-ce que le mot espéranto doit aussi être dans le titre ? Peut-être avec un logo rouge vif genre produit chimique toxique, ou ne pas se pencher hors du train : attention, lire quelque chose sur l’espéranto est déconseillé aux âmes simples, éloignez les enfants, lâchez les chiens, appelez la police et enfermez-vous jusqu’à l’arrivée des secours.
-
Il convient de rappeler, encore une fois, que l’auteur de cette réaction plus-sur-minable sévit aussi dans les commentaires d’autres articles d’AgoraVox et qu’il se flatte de ces propos tenus sur son site personnel sous le titre « Défense d’un journaliste » :
« Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »
Le fait qu’un tel goujât, qui a pris en ces terme la défense de Pierre Bénichou (voir ses attaques à la suite de mes deux articles précédents), et qui s’efforce de souiller l’espéranto, n’est finalement préjudiciable qu’à lui-même et au journaliste qu’il prétend défendre. Le titre « Défonce d’un journaliste » serait plus conforme à la réalité. Je ne me sens nullement blessé par ses propos, pas plus qu’un médecin qui se fait insulter par un patient atteint de delirium tremens.
Il est donc vain de répondre à un tel pollueur d’AgoraVox. C’est lui faire un honneur qu’il ne mérite absolument pas, c’est dilapider en vain un temps précieux . Il y a énormément de faits et d’informations en rapport avec le sujet de l’article, avec des références précises et des liens, qui peuvent être plus intéressants et plus enrichissants pour les visiteurs. ` Quoi qu’il en soit, ce genre d’attaque peut aider les gens sains d’esprit et équilibrés à mieux comprendre pourquoi l’espéranto a eu du mal à émerger. Il n’y a pas eu que les guerres, les dictatures, les persécutions et d’autre entraves, la bêtise épaisse a joué elle aussi un rôle important en cela. Aujourd’hui, le public a la possibilité d’essayer l’apprentissage et la pratique de cette langue et de se faire un avis sans écouter les partisans tout comme les opposants.
A propos de la traduction en espéranto :
Disparu le 18 avril 2002, le fameux anthropologue et explorateur norvégien Thor Heyerdahl, était ouvertement ami de l’espéranto. Thor Heyerdahl avait en effet appartenu au Comité International de Patronage pour la célébration du centenaire de la naissance du Dr Zamenhof, en 1959. Rédigé en norvégien, son livre « Kon-Tiki ekspedisjonen » parut en traduction espéranto sous le titre « Ekspedicio Kon-Tiki » (Eldona Societo Esperanto, Stockholm, 1951). C’est à partir de cette brillante traduction, effectuée par Carsten Brynilsen, qu’il fut ensuite traduit et publié en slovaque.
Pour ce qui est de l’espéranto, Thor Heyerdahl s’était exprimé en sa faveur : « Tous les efforts pour obtenir la compréhension entre les peuples doivent se baser sur les possibilités d’une langue commune. C’est pourquoi l’idée de l’espéranto est quelque chose que toutes les nations du monde éprises de paix doivent estimer et respecter. » (« La Ponto », 1951)
En d’autres circonstances, il avait dit : « Beaucoup de choses seraient plus faciles si l’on pouvait surmonter la barrière des langues. J’en ai fait l’expérience dans la traduction de mes livres. Ici, on dit quelquefois ce que, même en songe, je n’aurais jamais dit. Ainsi, par exemple, j’ai fait interrompre l’édition de mon dernier livre en langue française. Que l’on tire la conclusion de ce qui se passe lors des débats politiques avec interprètes et installations de traduction simultanée !... »
On pourrait aussi parler, justement, de l’interprétation simultanée. Paul Henri Spaak, un grand nom dans la construction de l’Europe, avait dit : « Les interprètes nous font dire ce qu’ils veulent ».
A propos de l’argument selon lequel l’espéranto serait « une langue sans culture », voici ce que l’on peut lire sur http://www.esperanto-sat.info/article254.html sous le titre « L’espéranto, une solution éthique et simple à la Babel européenne » :
« Répondons que l’espéranto ouvre la voie à la découverte et au partage de toutes les cultures, dont beaucoup sans lui resteraient ignorées. Ne donnons qu’un exemple : j’ai acheté récemment ce livre intitulé »Kalevala« , traduction en espéranto d’une saga finlandaise dont la lecture m’a séduit par sa poésie fantastique et légendaire. Elle fut éditée par l’association espérantiste finlandaise et imprimée en Suisse. Signalons qu’il existe dans le monde près de 150 maisons d’édition espérantistes, offrant plus de 30.000 titres. Sans cette traduction et cette édition, aurais-je pu, moi français, avoir connaissance de cette envoûtante saga nordique ? La culture finnoise, cela existe-t-il aux yeux de notre intelligentsia ? Pour un espérantiste, elle fait partie tout naturellement de son patrimoine, il ne lui reste qu’à espérer une vie assez longue pour tout découvrir... »
-
Cher kroko,
Oui, je fais une fixation sur Henri Masson. Parce que des Henri Masson, il y en a beaucoup dans le monde. Il y en a de plus en plus, il y en a trop. J’en ai subi quelques uns dans ma vie, des Henri Masson, et ils sont dangereux.
Il n’y a bien sûr aucune comparaison entre l’entreprise criminelle d’un Staline et l’aimable occupation qui consiste à promouvoir la pratique de l’espéranto. Néanmoins, les mécanismes mentaux et sociaux à l’oeuvre derrière la nébuleuse Masson sont étrangement similaires à la rhétorique stalinienne. Pour vous en convaincre, jetez un coup d’oeil à cet intéressant récit d’Henri Masson décrivant l’homérique combat des preux chevaliers de l’espéranto contre les partisans d’une autre langue artificielle, l’IDO (partisans que Henri Masson qualifie « finement » d’IDiots).
http://www.esperanto-sat.info/article434.html
Si l’histoire vous intéresse, vous ne pouvez qu’être frappé par les résonnances troublantes entre ce texte et les proses enflammées qui firent les beaux jours de « l’Humanité » dans les années 50, lorsqu’il était question de dénoncer les errements dogmatiques des titistes, des trotskystes et autres « contre-révolutionnaires droitiers ».
Et la résonnance n’est pas fortuite, elle résulte de l’identité des causes. La cause, c’est l’enfermement d’un petit groupe d’activistes dans leurs certitudes, l’obstination à ne voir l’univers qu’au-travers d’une grille de lecture prédécoupée, le classement sans appel de l’humanité entre « les nous » et « les eux ». En somme, c’est la renaissance du tribalisme, aussi ironique dans le cadre de l’espéranto (langue inventée pour promouvoir la concorde entre les hommes par-delà les frontières des nations) qu’il a pu l’être concernant l’internationalisme communiste.
Je crois que l’immense majorité des Musulmans de la planète sont des gens décents, qui ambitionnent de vivre bien, de faire leurs petites affaires dans leur coin, d’élever des enfants heureux et seraient ravis qu’on leur fiche la paix. Mais on n’entend parler que des quelques centaines d’excités qui hurlent la haine de l’occident et se font sauter dans les autobus. Parce que ce sont eux qui gueulent le plus fort. On peut en dire autant des Chrétiens, Juifs, Hindous... On peut aussi en dire autant des communistes dont, je sais, l’immense majorité souhaitent réellement l’avènement d’un monde plus juste et plus uni, où les rapports entre les hommes seraient dominés par la coopération et non la concurrence. Et je crois même que dans leur adhésion aux thèses nazies ou fascistes, un bon nombre de militants de ces partis étaient plus intéressés par l’aspect social de ces idéologies que par les délires haineux de leurs leaders.
Et je suis convaincu que les rangs des espérantistes sont majoritairement garnis de très braves gens, érudits, ouverts, et sincèrement motivés par la perspective de découvrir d’autres cultures, d’autres modes de pensée, sans la barrière de la langue.
Oui mais voilà, ce sont les Henri Masson qui gueulent le plus fort.
Est-ce que l’humanité sera un jour vaccinée contre cette funeste habitude de suivre servilement des forts en gueule monomaniaques ? C’est douteux, et si jamais cela advient, ça ne sera sûrement pas de mon vivant. Ce jour là, sans doute, aurons-nous accompli un réel progrès.
-
Il est utile de rappeler, pour les nouveaux lecteurs, que l’auteur de ces attaques hystériques a écrit sur son site personnel, sous le titre « Défense d’un journaliste », et ceci pour défendre Pierre Bénichou : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »
Pour enfoncer ou défoncer Pierre Bénichou, il est difficile de faire mieux.
C’est gênant pour ce donneur de leçons de morale politique, ou de morale tout court (on sait d’où émane la sienne !), adepte du boursicotage qui, à travers le monde, met par millions des travailleurs au chômage et dans la détresse, de constater que ses propos plus-que-minables ne peuvent plus entraver l’avancée de l’espéranto. Le quotidien « Libération » n’a rien gagné à passer l’espéranto sous silence (il y a eu quelques articles honnêtes mais vraiment très rares) et, aujourd’hui, c’est lui qui bat de l’aile, pas l’espéranto. Le temps où il était impossible de vérifier les sources d’informations et de se documenter soi-même appartient au passé.
A l’inverse de ce que cet énergumène voudrait faire croire, tout ce que j’écris est étayé par des informations vérifiables. C’est finalement très flatteur et honorifique pour moi d’être l’objet de telles attaques, d’autant plus que j’ai été insulté aussi pour avoir condamné la politique de Staline et celle de ses successeurs aussi bien que celle des dictatures d’extrême-droite. Avec ou sans Masson, l’espéranto poursuivra son avancée.
Les personnes qui savent lire peuvent découvrir dans l’article incriminé que c’est Bertrand Russel qui a suggéré de donner le nom d’ « idiots » aux partisans de ce mauvais plagiat de l’espéranto qu’est l’ido, et ce à une époque où je n’étais pas né.
Pour revenir au thème de l’article, voici une autre bonne nouvelle : un nouveau chanteur en espéranto vient de se manifester en Belgique. Il s’agit de Paul Bienbon qui vient de sortir un CD « Best of Paul Bienbon » sous le titre « Mens sana » (mentalement sain, ce qui n’est visiblement pas le cas de celui qui m’attaque). L’album comporte 21 titres. Il s’agit de chansons à textes traitant « aussi bien des différentes formes du bonheur que des tâches ménagères, du licenciement en entreprise que de la beauté des femmes de tout temps, des valeurs philosophiques de vie que de la difficulté de vivre, tantôt elle jetteront un regard rétrospectif sur la vie en forme de touchant merci. Un texte ciselé abordera le dopage dans le sport, et lorsque la légèreté et l’humour se reposent, tout-à-coup on découvre une chanson, interprétée également en Espéranto, faisant réfléchir à la place non encore trouvée de l’Espéranto dans la longue liste des inventions qui ont puissamment profité à l’humanité. »
« Pour ce qui concerne la diversité de la musique (on passe de la bossa nova au rock, de la tarentelle au slow, de la ritournelle à la marche funéraire ou à la profondeur grégorienne), c’est dû au talent de musicien poly-instrumentiste de Robert Delhauteur qui accompagna jadis les tournées de Plastic Bertrand au temps du « Ça plane pour moi ». » Paul Bienbon a été encouragé a mener son projet à son terme aussi bien par Pierre Delanoë, Yves Dutheil que par Pierre Collard-Bovy.
Et enfin, je viens d’apprendre une autre bonne nouvelle : des cours d’espéranto ont été ouverts à l’Université de Kinshasa, en république démocratique du Congo. Là encore, c’est une première.
-
Je constate que notre brave Asp a un penchant de parler sans bien connaître le sujet, et ceci ne se limite pas à l’espéranto. Manifestement, il ne connaît pas grand-chose aux méthodes staliniennes, ni à l’ambiance et les procédés dans une société « communiste ». Pour avoir vécu dans une telle société, je peux juger, si les méthodes sont similaires ou pas. Et il faut être vraiment de mauvaise foi pour faire un rapprochement entre une expression de son opinion et le stalinisme. La libre expession est l’essence même de la démocratie, et si les uns s’expriment davantage que les autres, c’est parfaitement normal. Par contre, je vous mets au défi de prouver que chaque personne qui aura lu un article de M. Masson se retrouve coupée de toute autre information sur le sujet, que son ordinateur se bloque sur le site de SAT-Amikaro sans la moindre possibilité d’en consulter d’autres, et que cette personne se fait jeter de toutes les bibliothèques, sauf une
Vous avez une bien piétre opinion des gens si vous les croyez incapables de la moindre réfléxion.
-
Hehe ... estas unu vortludo
C’est un jeu de mot en esperanto (mais non, c’est impossible, les jeux de mots en esperanto, de toute façon je ne parle pas esperanto mais j’en sais plus que vous !)
-
Asp. Inutile de me donner du « cher kroko », d’autant plus que je partage les analyses de HM.
D’un côté « l’horrible Masson » et de l’autre les gentils espérantistes ouverts et cultivés, c’est un peu gros, non ? Diviser pour régner, c’est connu.
Tout militantisme peut être qualifié de « tribalisme », même des collectionneurs de timbres qui se rassemblent le dimanche. Le militantisme est un droit et une activité qui se pratique dans tous les domaines, le lobbying aussi, et une loi est même en préparation à ce sujet à Bruxelles pour limiter la corruption. A noter que les espérantistes sont décentralisés et fauchés, aucun risque de ce côté là !
Vous délirez toujours en maniant plein de grands mots en -isme, à coups d’analogies trompeuses, nous obligeant à répéter sans cesse la même chose, les mêmes arguments. J’espère que les gens jugeront par eux-mêmes sans croire vos attaques insensées.
-
Dois-je comprendre que vous souscrivez à la théorie du complot massonnienne ? Vous croyez vous-aussi que les media savonne délibérément la planche sous les pieds de l’espéranto pour poursuivre je ne sais quel but obscur et tortueux (mais passant probablement par les service secrets américains) ?
Pour ma part, j’estime que les media accordent à l’espéranto une place marginale parce que, tout simplement, l’espéranto occupe une place marginale dans la marche du monde. Et lorsqu’ils évoquent cette langue, pour autant que je me souvienne, c’était toujours de façon bienveillante, quoi qu’en dise l’autre agité.
-
Asp. Oui et non. Comme votre argument est pour une fois présenté de façon sensée et défendable, je veux bien vous répondre, à ceci près que les réponses sont déjà dans l’article lui-même.
Non, je ne pense pas qu’il y ait un cabinet noir au quatrième sous-sol qui complote contre l’espéranto en collaboration étroite avec la CIA.
Oui, je souscris aux thèses, aux constats plutôt, de HM sur le « mur du silence médiatique » (en France du moins), qui est essentiellement le fait des grands médias traditionnels, hebdomadaires réputés (NObs, Point,Express, Marianne), quotidiens (le Monde, Figaro), télés, à des degrés divers. Quelques exemples en bref :
- Le récent rapport du Pf franoois Grin, commandé officiellement par le Haut conseil de l’évaluation de l’école (France), qui étudiait tout à fait sérieusement la solution de l’espéranto comme langue auxiliaire en Europe, parmi d’autres scénarios possibles, a été totalement boycotté (disponible sur le réseau) alors que peu avant, le rapport Thélot qui prônait un socle commun de connaissances dont l’anglais pour tous, a fait l’objet de tous les journaux télés, de reportages sur un pays nordique qui aurait des résultats stupéfiants dans l’enseignement des langues, etc— Une expérience pilote d’enseignement de l’espéranto à l’école primaire (ce n’est pas la première) a eu lieu voici quelques mois en France. Rappelons qu’il n’est pas interdit, mais possible seulement en extra-scolaire. Or, le journal Le Monde de l’éducation, qui est ouvertement pour la solution multilinguisme pour tous, n’en a absolument pas fait mention, pas une ligne, aucun compte-rendu pédagogique, aucun entretien avec l’enseignant ou le directeur de l’école ou les élèves. Fr3 en a parlé, rediffusé le matin dans « c’est mieux ensemble »
— Le congrès annuel de Boulogne-sur-mer en 2005 a donné lieu à des articles dans la presse régionale mais pas dans les hebdos et les télés. Idem pour le congrès 2006 à Florence, parrainné par la présidence italienne, avec de nombreuses personnalités.
— Rappelons que de nombreux marronniers (sujets peinards qui reviennent chaque année) donnent lieu à des reportages télés de plusieurs minutes : le bac, les réservations de vacances, l’été et tous ses sujets, la pré-rentrée, la rentrée, le pélerinage annuel des gens du voyage, la valse des animateurs télés, etc.
— Même si l’on pense comme vous que l’espéranto a une place proportionnelle à sa discrète diffusion en France, les congrès annuels méritent au moins une mention de deux lignes dans la rubrique « nouvelles européennes » ou les pages internationales ou culturelles. Ce qui n’est pas le cas : il y a une volonté évidente de ne pas en parler. Sauf Marianne ne ligne, des journaux régionaux, et divers médias anglophones en ligne (déjà cités)
— Ce n’est pas seulement l’espéranto qui est passé sous silence, mais le sujet de la barrière des langues en Europe, l’injustice qu’il y a à avoir d’un côté trois langues de travail et de l’autre des « petites langues », les jobs réservés aux native english, le problème des langues à l’école, etc. Ce sujet mérite un dossier présentant en détail -avec les avantages, la faisabilité et les inconvénients- les trois solutions possibles à la communication : le multilinguisme, l’anglais (ou autre), ou l’espéranto, neutre et largement plus facile. C’est en ce sens qu’il mérite une place plus grand eque sa diffusio nne le laisse supposer.
- Remarquez aussi, comme plusieurs vous l’ont déjà signalé que l’espéranto est déjà dans les 3% des langues les plus parlées au monde, et une des rares présentes sur tous les continents.
- De même, les médias traditionnels se devaient de signaler sa progression, qui est un évènement culturel discret mais majeur et régulier : le site internet de Montpellier a mis sa page d’accueil en huit langues dont l’Eo, un lycée a son site en trois langues dont l’Eo, un festival de science-fiction aussi, etc.
- Que vous le vouliez ou non, la France, et ses grands médias, sont toujours dans l’idée d’une lutte d’influence entre le français et l’anglais (et l’allemand), et rejettent plus ou moins inconsciemment toute autre solution possible, et ce boycott est une faute professionnelle pour des journalistes.
- Quel média parle du choix des langues à l’école en 6e, qui dit que plusieurs collèges proches de l’Italie ou de l’Espagne n’ont offert de « choix » qu’entre anglais et allemand, alors que l’Europe recommande d’étudier la langue de ses voisins ? Il y a un accord officieux (officiel ?) entre la France et l’Allemagne pour se soutenir mutuellement, vu que le nombre d’élèves qui le choisissent baisse des deux côtés.— L’enquête d’Eurobaromètre sur le niveau en langue étrangère en Europe a été présentée aux vingt heures. Qui a dit que ce n’était nullement une étude scientifique mais un bête sondage, ou on doit répondre à des questions comme « parlez-vous une langue étrangère », « êtes-vous capable de participer à une conversation ? ». Le site européen explique clairement les détails de ce sondage.
— Ce n’est pas seulement l’espéranto qui fait l’objet de désinformation, mais le sujet des langues étrangères et de la communication mondiale dans son ensemble, la difficulté majeure que représente l’apprentissage d’une langue étrangère à un niveau efficace au quotidien, et la différence fondamentale d ela solution espéranto dontl’étude est au moins dix fois plus facile.
-
Encore une nouvelle concernant la chanson en espéranto :
« Negro Pou Lavi en demi-finale du concours international en Esperanto ».
Tel est le titre d’un article publié à l’Île Maurice à propos de ce groupe sur :
-
Pour le « poète » : apprenez déjà à prononcer l’espéranto, ensuite pous pourrez penser à revenir insulter ses locuteurs ( certains l’ont pour langue maternelle). J’imagine que ça vous ferait plaisir si un gusse condescedant, poète, bien pensant et moralisateur en Hongrie ou en Chine taxait votre langue maternelle d’horrible, n’est-ce pas ?
Wàng
-
je ne dis d’aucune langue maternelle qu’elle est horrible. je parlais du texte de Kipling en espéranto. Mais nous avons échappé au pire : Baudelaire en espéranto ! Qu’en aurait dit l’auteur. (que je vénère particulièrement)
-
Votre seul critère de « l’horribilité » de la langue est uniquement sa « maternalité » ? Alors faites vos excuses aux espérantistes, car il en existe de langue maternelle espéranto :
http://www.ethnologue.com/14/show_language.asp?code=ESP
Maintenant, un peu de Baudelaire en Eo :
Multfoje por amuzo ŝipanoj kapt-akiras
Albatrojn, ĉi grandegajn ventbirdojn de la mar’,
Kiuj, indiferentaj vojaĝkunuloj, iras
Post ŝip’ glitanta super amara abismar’.
(Traduction de Kalman Kalocsay)
Un bout de Pouckine :
Surborde larĝas kverko aĝa,
De kverko pendas ora ĉen’,
Laŭ tiu ĉeno kato saĝa
Rondiras multe en promen’ ;
Ĝi paŝas dekstren - kaj ekkantas,
Maldekstren - diras pri fabel’.
Mirakloj multaj : feo strangas,
Ĉarmegas nimf’ per sia bel’ ;
Sur nekonata voj’ arbara
De fremda best’ mirinda spur’,
Profundas plu dometo rara, -
Sen pordo, sur kokina krur’ ;
Jen pluras da vizioj pleno ;
Impetas ondoj en mateno
Al sabla kaj dezerta bord’, -
Kaj tridek kavaliroj gloraj
Elvenas el profundoj foraj
Kun mar-gvidanto en kohort’.
Jen brava princo sen prepar’
Ekkaptas reĝon plej minacan ;
Jen kavaliron tre aŭdacan
Trans maroj larĝaj kaj kampar’
Sorĉisto portas en nubar’.
Jen sen liber’ princino ploras,
Kaj bruna lup’ al ŝi deĵoras ;
Jen sorĉistin’ en granda tas’
Moviĝas mem sen embaras’ ;
Jen reĝ’ Ostul’ ĉe oro tremas ;
Jen rusa viv’... Rusia temas !
Kaj tie sub la kverk’ mi sidis
Kaj trinkis multe da miel’ ;
Kaj saĝa kat’ al mi konfidis
Rakontojn belajn de fabel’.
En tant que naitve russophone, je peux confirmer que la traduction est très proche de l’original aussi bien par le sens que par le rythme.
Et maintenant, expliquez-moi, au-delà des préjugés, qu’y a-t-il d’horrible dans un texte en espéranto que vous n’avez pas lu, compris et comparé avec l’original. Avec quelque chose de concret.
-
Horrible c’est subjectif et flou. Ce qui est sûr c’est que la traduction citée respecte bien mieux le rythme et le sens du poème d’origine que ne le fait la classique version étudiée à l’école (il y en a d’autres), qui est certes un beau poème, mais qui est plus proche d’une réécriture que d’une traduction ; toujours le vieux débat traduttore/traditore. Il en sera de même pour Baudelaire vis-à-vis d’un étranger qui ne possèderait pas le français.
-
Et comme nous débattons, sur ce forum, des artistes qui ont chanté et qui chantent en Espéranto, j’ai choisi de vous faire partager quelques paroles d’un chanteur, traduites en Français !
vous pourrez trouver sa chanson et sa mélodie sur :
Demain la source : de Maurice Benin Auteur d’un livre :
Journal de bord et sextant de mots, poésies, acte d’Amour et de foi....
"J’ose l’irrationnel d’un amour qui n’a pour destinataire Qu’une idée de demain, qu’une sensation de source.
Je prends date dans le regard de nos petits, Dans cette innocence originelle qui découd le sortilège que nous mettons toute une vie d’adulte à nous construite !
Ce livre est un acte pluriel ? II clame l’urgence de laisser s’écouler la source jusqu’à la mer. Il est l’annonce du delta. Il me délivre de l’éphémère. Il te rejoint."
Chanter.
Comme on lance une graine, loin. Sans deviner, dans ce geste marié aux quatre vents, quel petit semis engendrera un arbre qui, par l’une de ses plus hautes branches, chatouillera le ciel jusqu’à le faire pleurer de joie.
Je me considère aujourd’hui comme un tailleur de pierre au coeur de l’immense chantier d’un monde préhistorique.
Je reste un homme parmi les hommes, éclaboussé par les secousses de notre époque étrange et passionnante...
Je rends au monde ce qu’il me donne.. .à ma façon !
Maurice Benin
Quant à moi, je garde toujours en mémoire, l’image de cette biche, sur le point de donner la vie, et qui allait boire à une source d’eau pure, là, dans ce sous-bois, où frissonnait ce ruisseau limpide qui reflétait la lumière,...........innocente de la folie des hommes !
Ainsi va la vie, et nous sommes tous confrontés à ce fameux problème de choix, choix essentiel de savoir où porter notre regard !
-
Et Marjorie boulton ? vous la trouverez aussi « horrible » ?
DOLORO
ekflugu do, pasero,
Rekte al mia kara,
Diru, ke nun utero
Fluas per sang’ amara
Sed pli amara koro
Eksangas pro memoro.
Ekflugo do por diri
Ke bone mi komprenas
Ke devas li foriri
Kaj sola mi ne svenas ;
Ne, ne, mi nur suferas,
Kaj vivon mi toleras.
Diru, ke mi pardonas,
Kaj sentas min malinda ;
Pardonon mi bezonas,
Kaj amo estas blinda,
Kaj li ne estas vulpa,
Perfida - sed senkulpa.
Et l’innoubliable
Politika manifesto (essayez de le lire à haute voix, c’est impressionnant) :
Se nur
En ĉiuj oficejoj de ĉiuj registaroj
Ĉiuj ciferoj
Pri homaj suferoj,
Konfesoj sub tortur’,
Pri policaj komisaroj
Aŭ senlaboruloj senesperigitaj
Sub kapitalismo
Komencus sangi kaj plori !
Mi dezirus vidi
La oficistojn sidi
Antaŭ la grandaj libroj ciferaj
Kaj serĉi ĉian tukon
Por forviŝi la sukon
Gluecan, salan el la abismo .
Eble ĝi povus odori
Kaj havi strangajn efikojn :
Oni komprenus statistikojn.
1953
-
La Taverne => Avez-vous ne serait-ce qu’esssayé d’apprendre l’Eo avant d’avoir des jugements si définitifs ? Vos réactions épidermiques au sujet de cette langue sont dommageables, bien que tout à fait fréquentes chez la plupart des « érudits » dès que l’on aborde le sujet de l’Eo.
Pour votre information, Umberto Eco, avant de préparer son cours pour le Collège de France, méprisait tout autant que vous cette langue, sous prétexte qu’elle était artificielle (ce qui n’est plus vrai depuis bien longtemps). Il a rapidement changé d’avis lorsqu’il a commencé à s’y intéresser. Vous seriez bien inspiré de faire de même, et de vous renseigner avant de prononcer des sentences.
Cordialement
-
Allez, pour faire plaisir à notre poète !, sous vos applaudissements, ce que vous attendiez avec la plus grande impatience, Baudelaire (et non Beaudelaire, svp, Henri 21h26 !) en espéranto :)
Souvent pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
(Baudelaire)Sometimes for sport the men of loafing crews
Snare the great albatrosses of the deep,
The indolent companions of their cruise
As through the bitter vastitudes they sweep.
(Traduction de Roy Campbell)Multfoje por amuzo ŝipanoj kapt-akiras
Albatrojn, ĉi grandegajn ventbirdojn de la mar’,
Kiuj, indiferentaj vojaĝkunuloj, iras
Post ŝip’ glitanta super amara abismar’.
(Traduction de Kalman Kalocsay)Source : http://claudepiron.free.fr/lettresouvertes/poesie.htm
-
À propos de Charles Baudelaire, la traduction des « Fleurs du mal » en espéranto a été effectuée par Kalmán Kalocsay (Hongrie) et Gaston Waringhien (France) puis publiée en 1957 sous le titre « Floroj de l’malbono » par les éditions Stafeto, La Laguna de Tenerife. « Le spleen de Paris » a été traduit par Paul Lobut (France) et édité à Copenhague en 1967 par les éditions Koko dans la collection « Orient-Occident ».
L’une des grandes figures de la littérature et de la poésie en espéranto est l’Écossais William Auld http://www.recherche.fr/encyclopedie/William_Auld . Son oeuvre est considérable, et on lui doit, entre autres, la rédaction de deux volumes de l’« Esperanta Antologio » dont le premier réunit 350 poèmes de 90 poètes de 35 pays (642 p., période de 1887 à 1957). Le volume 2 couvre la période 1958-1984.
La figure la plus emblématique de l’espéranto en Mongolie fut le professeur Yöngsiyebu Rintchen (1905-1977). Linguiste, membre de plusieurs Académies scientifiques, éminent spécialiste des langues finno-ougriennes, traducteur (russe, français, allemand, polonais, tchèque et espéranto vers le mongol), il fut aussi l’une des personnalités mongoles les plus connues hors de son pays dans le domaine culturel. Il serait possible de citer un bon nombre d’écrivains et traducteurs dont l’espéranto peut se glorifier.
L’écrivain et poète turc Hikmet Ran Nazim (1902-1963 http://fr.wikipedia.org/wiki/Nazim_Hikmet ) avait déclaré, après avoir entendu l’une de ses pièces jouées en espéranto : « J’ai déjà entendu mes pièces de théâtre dans beaucoup de langues et de pays, dans des grands théâtres aussi. Et, aujourd’hui, j’entends l’espéranto pour la première fois. Nulle part je n’ai été aussi ému qu’aujourd’hui, ici, parmi vous, des amateurs... Je trouve que l’espéranto est une langue très musicale. Je ne sais s’il deviendra une langue mondiale, et ça ne m’intéresse pas encore : ceci pourrait arriver après un temps très long. Mais ce qui m’intéresse, c’est qu’il existe déjà des hommes qui luttent pour cette idée. Je recommande que les parents enseignent l’espéranto à leurs garçons et filles. Si j’étais plus jeune, je l’apprendrais moi-même. Je vous souhaite beaucoup de succès dans votre lutte. ( »Bulteno", n° 5-6 1958, p. 109-110)
Publiée en 1951 par SAT http://satesperanto.org/, sous le titre « La Mondo ne havas atendejon » (Le monde n’a pas de salle d’attente), l’une des pièces de Maurits Dekker http://www.schrijversinfo.nl/dekkermaurits.html, « De wereld heeft geen wachtkamer’ », traite de la question toujours actuelle de la course aux armements atomiques. Cette pièce a fait l’objet de nombreux éloges dans la presse des Pays-Bas et des pays scandinaves. Elle a été traduite du néerlandais en espéranto puis de l’espéranto en français. Peu connu en dehors des Pays-Bas (comme si un grand auteur d’un petit pays ne pouvait égaler ou dépasser même un auteur ordinaire d’un grand pays), Maurits Dekker a dit : « Que l’espéranto soit interdit par les dictateurs signifie que les oppresseurs le craignent, car il est un puissant instrument dans la lutte pour la liberté et la paix ». Quant à l’aspect linguistique de la traduction, le professeur M. Loomans, Néerlandais qui a vécu 18 ans en France, a pu écrire : « Après avoir lu et comparé, phrase après phrase, le texte néerlandais avec la traduction française de l’espéranto, je suis étonné de constater la fidélité avec laquelle le vrai sens du texte néerlandais a été observé... L’espéranto n’a nullement déformé ni le texte, ni le sens de la langue traduite... ». Cette pièce en espéranto peut être trouvée sous forme de brochure chez SAT à Paris.
Il est parfaitement sain et honorable de douter, de ne pas croire d’emblée tout ce qui se dit ou s’écrit sur l’espéranto, pour ou contre. Ce qui est malsain, c’est, malgré des faits vérifiables, de ne pas admettre que l’on (a) fait erreur, de ne pas reconnaître, comme l’on fait des hommes de culture aussi éminents que le professeur Umberto Eco, que l’on en a reçu une fausse idée du fait du ouï-dire, du manque d’information. Le professeur Robert Phillipson http://minilien.fr/a0jsyo, que j’ai déjà cité mais qu’il faut rappeler à chaque fois qu’un nouvel arrivant croit déjà tout savoir et pouvoir émettre un avis, a lui-même dit en 1996, après avoir participé comme observateur au congrès universel d’espéranto de Prague : « Le cynisme à propos de l’espéranto a fait partie de notre éducation ». Et c’est un fait que, dans l’enseignement comme dans bon nombre de médias, on en est encore à traiter l’espéranto comme si nous étions encore en 1887. Parmi ces idées, il y a celle, assez fréquente, qui consiste à laisser entendre que l’espéranto vise à remplacer les autres langues vivantes. C’est précisément l’inverse. Langue internationale par vocation, il vise au contraire à procurer aux locuteurs de toutes les langues existantes le moyen équitable d’accéder dans les meilleurs délais et à moindres frais à des échanges de qualité. Il n’est pas aussi vorace en temps, en argent et en effort que l’est toute langue nationale. Il laisse donc, de ce fait, un temps considérable disponible pour un meilleur enseignement de bien des matières dont la langue maternelle. Ce que l’on observe aujourd’hui, c’est que la plupart des classes sont surchargées et que l’enseignement de l’anglais, de plus en plus comme langue étrangère unique et de plus en plus lourd, absorbe une grande partie du budget de l’enseignement, et ceci dans tous les pays. Et, pendant ce temps, on constate aussi un manque de temps et de moyens pour l’éducation civique, avec les conséquences désastreuses que cela porte en soi.
La Déclaration sur l’Essence de l’Espérantisme adoptée en 1905 à Boulogne-sur-Mer à l’occasion du premier congrès universel d’espéranto est parfaitement claire sur le but de cette langue : « L’espérantisme est l’effort pour répandre dans le monde entier l’usage d’une langue humaine neutre qui, sans s’immiscer dans les affaires intérieures des peuples et sans viser le moins du monde à éliminer les langues nationales existantes, donnerait aux hommes des diverses nations la possibilité de se comprendre ; qui pourrait servir de langue de conciliation au sein des institutions des pays où diverses nationalités sont en conflit linguistique ; et dans laquelle pourraient être publiées les oeuvres qui ont un égal intérêt pour tous les peuples. Toute autre idée ou aspiration que tel ou tel espérantiste associe à l’espérantisme est son affaire purement privée, dont l’espérantisme n’est pas responsable. »
Chacun peut donc utiliser l’espéranto comme il l’entend, pour le but qui l’intéresse, et rien n’est plus naturel que de se regrouper par affinités, d’où l’existence d’un très grand nombre d’associations locales, régionales, nationales (pas moins de 130 en France), internationales, spécialisées, etc.
-
Un ami et correspondant britannique espérantiste vient juste de m’apprendre le décès de William Auld qui avait été proposé pour le prix Nobel de littérature et dont j’ai déjà indiqué une présentation. La voici à nouveau : http://www.recherche.fr/encyclopedie/William_Auld
-
... A l’issue du Congrès Mondial d’Espéranto à VIENNE (1970), je fus interviewé ( en temps que germanophone ) par un journaliste d’un grand quotidien local, chargé de couvrir l’événement durant toute la semaine ... Ne me cachant pas son scepticisme du début, il me déclara tout de go : « Je ne comprends pas que le monde passe à côté de l’espéranto »....".
-
Vu qu’on en parle, voici ma traduction préféré de poésie en Espéranto. Sur cette page : http://donh.best.vwh.net/Esperanto/Literaturo/Poezio/tigro.html on trouve le poème « Tiger Tiger Burning Bright » en VO, c-à-d dans ma langue maternelle, l’anglais, et en traductions espéranto et français.
Ce qui me frappe à chaque fois que je le lis, c’est comment le texte espéranto arrive à reprendre parfaitement le rythme de l’original, qui est quelque chose de très grave dans ce poème. Au même temps, il y a très peu de perte de sens, d’imagerie, d’allusions, etc. — au moins, pas plus que dans n’importe quelle traduction de poème, et bien moins que certains.
Quant à la version française... peut-être c’est juste moi qui ne vois pas ses bonnes qualités, et ses faiblesses reflètent peut-être ceux du traducteur autant que ceux de la langue même... mais je ne l’aime pas ! Le rythme, un composant central de l’original qui fait que même un enfant de cinq ans aurait du plaisir à entendre les versions anglaise et espéranto, est complètement cassé dans le français. Certe, ce qui reste décrit les mêmes images, mais ce n’est plus du tout le même poème.
Un mot à part : William Auld, nom que l’on a vu plusieurs fois sur cette page qui parle de la poésie en espéranto, et qui est l’auteur de cette traduction dont je parle, est mort hier. Il y a une notice nécrologique en espéranto chez LiberaFolio.org, et sans doute ailleurs aussi.
-
« Ce qui me frappe à chaque fois que je le lis, c’est comment le texte espéranto arrive à reprendre parfaitement le rythme de l’original »
C’est exactement mon impression, quand je lis les traductions du russe vers l’espéranto. Remarquable, que la langue qualifiée par certains « sans âme » arrive à rendre le sens et la musique des langues aussi différentes comme l’anglais et le russe, et même les autres, il suffit de demander aux natifs
-
Il n’y a pas que la chanson, il y a aussi la poésie traditionelle.
or la nouvelle d’aujourd’hui concernant la poésie en Espéranto est une bien triste nouvelle : William auld, l’un des plus grand poète espérantistes vivants vient de mourir, le 11 septembre.
Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons pleurez ! comme dirait Chénier
En hommage voici une des lettres en vers (sous forme de rondels en plus !) qu’il avait échangé avec Marjorie Boulton durant l’année 1953 et où ils débattirent poètiquement de grands thèmes moraux :
Rimletero XXIX
Nin regas fine apetitoj,
instinktoj kaj similaj pestoj,
ĉar ni finfine estas bestoj —
eĉ pli malbone : parazitoj.
Ho, tio estas simple mitoj,
kio stimulas al protestoj :
"Nin regas, fi ! ne apetitoj,
instinktoj kaj similaj pestoj !"
Ni babilaĉas pri spiritoj,
ni pozas kun patosaj gestoj,
kaj pave baŭmas niaj krestoj ;
sed malgraŭ tiaj hipokritoj
nin regas fine apetitoj.
-
Il se trouve que, dans la littérature en espéranto, la proportion d’oeuvres poétiques est plus importante que dans les autres langues. Il lui a même été reproché d’avoir trop de poésie et trop peu d’ouvrages scientifiques ou techniques.
Depuis une bonne dizaine d’années, Internet permet une collaboration internationale plus rapide et plus facile pour combler ce retard. Pas plus tard qu’hier au soir, j’ai reçu un communiqué de Budapest faisant état de la parution d’une terminologie en cinq langues (russe, français, anglais, allemand et espéranto) concernant le domaine particulier des courants électriques de haute tension : « Fortakurenta terminaro - en 5 lingvoj » téléchargeable sur http://www.fw.hu/eventoj/steb/vortaroj/fortakurenta/fortakurenta.htm
Budapest est l’un des centres européens les plus actifs dans le sens des applications scientifiques et techniques de l’espéranto (voir http://eo.wikipedia.org/wiki/Fakverko:Scienco ). Nous devons cette situation à des espérantistes aujourd’hui disparus, mais qui ont laissé un héritage dont peuvent s’inspirer, et sur lequel peuvent continuer à travailler, beaucoup de personnes venues récemment à l’espéranto. Il y a eu notamment le professeur István Szerdahelyi http://eo.wikipedia.org/wiki/István_Szerdahelyi qui a introduit cette langue à l’Université Eötvös-Loránd, la plus ancienne et la plus grande de Hongrie, la seconde de ce pays par la renommée. Il y a eu aussi László Gádor, académicien, espérantiste, lui aussi disparu, qui avait établi cette terminologie des courants de haute tension, mais sans l’espéranto. Ce vide se comble petit à petit.
Toute cette documentation se trouve sur le site de la STEB (Scienca kaj Teknika Esperanta Biblioteko) http://www.eventoj.hu/steb/ et toute personne ayant des compétences dans tel ou tel domaine peut contribuer à son enrichissement et à son actualisation.
-
Je crains que ce genre d’article ne soit pas contre-productif. Il s’agit d’un article militant, qui cherche à convaincre mais qui ne permet pas vraiment de provoquer l’interrogation chez le lecteur.
C’est vraiment dommage. Il y a depuis un siècle une vrai culture espérantiste, faite d’une mosaïque de cultures et d’idéaux. Concrètement, je prends autant de plaisir à lire un bon roman en esperanto qu’en anglais. Idem pour la musique. Pour les poemes, je dois dire que la plupart de ceux que j’ai lu en espéranto m’ont beaucoup touché, alors que j’ai vraiement du mal avec les nuances de l’anglais. Il n’y a que pour le cinéma et les feuilletons que je préfère mille fois l’anglais
Bref le fait que l’on prenne du plaisir à lire Dantes dans le texte n’atténue pas le fait que l’espéranto puisse être une belle langue.
Je dirais même plus, le fait qu’il existe un militantisme traditionnel en faveur de l’espéranto, le fait que souvent on entende des prosélytes insister sur la simplicité et la régularité de la langue, et sur la nécessité absolue de l’utiliser comme langue internationale à la place de l’anglais, tout cela peut agacer ou faire sourire. On peut en discuter et opposer les arguments. Mais ça n’influe en rien sur le fait qu’il s’agisse d’une belle langue, à part entière, et que l’on prenne autant de plaisir à l’apprendre que l’italien ou le suédois.
Une langue natale est liée intimement à notre identité, à notre psychologie. L’idée qu’un polyglotte puisse créer une langue qui se revendique vivante nous heurte donc profondément. Et pourtant c’est la cas. Pourquoi ? D’abord, parce qu’une langue commence à devenir de plus en pus vivante à partir du moment où elle est utilisé par un nombre significatif de personne. Ce sont les utilisateurs qui au final apportent sans y penser la magie qui transforme le pinochio de bois en vrai petit garçon. Et ensuite, parceque le créateur de l’esperanto a repris des procédés déjà utilisés dans des langues vivantes, ayant fait leur preuve. Si vous étudiez avec attention l’évolution des principales langues actuels, vous verrez que certaines fixations de la langue ont souvent été le fait d’un linguiste ou d’un Etat, et l’usage a suivi. Je ne dis pas que c’est bien, juste que c’est un fait historique, dont personne ne s’offusque dès lors que quelques dizaines d’années sont passés. Et que ça n’a pas rendu les langues moins vivantes, ou moins belles pour autant.
Pensez-vous réellement, par exemple, que la grammaire du latin ne soit venu que de l’usage populaire, et non de quelques lettrés de l’époque ?
Tout cela étant dit, je ne vois pas bien comment il est possible de convaincre un non-espérantophone ? La seul façon de vérifier si on aime ou non la langue, c’est comme toujours de s’immerger un peu dedans, mais il y a toujours le risque de se tromper, et d’avoir perdu son temps.
Pour beaucoup d’espérantophones, j’ai l’impression que l’idée est moins de recruter, que de faire reconnaître une langue qu’ils aiment et qu’ils trouvent belle.
Mais pour cela, il faut que la langue profite aussi à ceux qui ne la parle pas : par le biais d’un CD de musique sue l’on aime bien, d’un journal dont les articles sont traduits par le biais d’une langue pont, d’une sonorité chantante que l’on a entendu à la radio... Ca viendra petit à petit.
En bref, la meilleure façon de faire reconnaître cette langue, c’est de se faire plaisir en l’utilisant
-
« Je crains que ce genre d’article ne soit un peu contre-productif. »
et pleins de fautes d’othographe.
J’ai posté sans me relire. snif
-
Pourquoi contre-productif ? Est-il mieux de dire « Hé, vous savez ? Y a une langue super, et on peut même chanter avec ! Les détails cherchez vous-mêmes »
Informer ne veut pas dire forcément « recruter ». Vu à quel point les médias français sont taciturnes au sujet de l’espéranto, un peu d’info ne fera pas de mal. Et elle n’entre nullement en contradiction avec le plaisir d’utiliser la langue
-
Sev.
En tant que relativement nouveau venu, il me semble reconnaître là un vieux débat interne à l’espéranto : faut-il le pratiquer ou militer. Mais beaucoup font les deux, non ? Les articles de Masson sont militants, mais avant tout très informatifs. Les jeunes d’aujourd’hui, ceux qui se baladent sur la toile, ont beaucoup plus de chances d’avoir leur attention attirée par ce sujet, et d’en être informés, qu’il y a par exemple vingt ans, à charge pour eux de vérifier les faits et de se faire leur opinion.
-
« En bref, la meilleure façon de faire reconnaître cette langue, c’est de se faire plaisir en l’utilisant »
C’est également mon avis.
-
Saluton
Le problème des articles de ce genre sur l’espéranto, s’il y en a, c’est non pas les articles en eux-mêmes, mais les réactions. Tu n’as pas le droit de n’être pas d’accord, ou tu te fais insulter ! Car c’est vrai que pas mal d’espérantistes sont des militants de l’écrit.
A la limite, ce qui serait mieux, c’est qu’ils soient sous la forme de communiqués, sans possibilité de répondre. Il faudrait fermer la possibilité de répondre ! Car si c’est pour avoir 50 ou 100 commentaires laudatifs « oh ouii, super, l’espéranto, c’est ce qu’il y a de mieux, on est les meilleurs », c’est pas la peine. On ne peut pas discuter sagement de l’espéranto !! Ou alors ce sont des sujets qui rapportent beaucoup de points Godwin !Puisque de toute façon on sait qu’on a raison, pourquoi commencer à discuter ? Il faut informer, réagir et discuter quand on parle de langues sur d’autres fils, mais ici on perd son temps, ceux qui discutent sont des polémistes pinailleurs, des adversaires intransigeants.
-
Saluton, il me semble que beaucoup de discussions ont été correctes et intéressantes pour tous. Seuls quelques trolls ont suscité des commentaires plus secs tellement ils sont irritants. Ce serait plus intéressant effectivement que viennent donner leur avis quelques personnes des métiers concernés : interprètes, profs de langue, hauts fonctionnaires européens, pédagogues, partisans du multilinguisme pour tous, de l’intercomprhension passive, etc... Peut-être chacun préfère-t-il débattre sur ses propres forums professionnels ? Ceci dit, la barrière des langues concerne tout le monde, même si peu d’entre nous utilisent réellement une langue étrangère. C’est ce brassage anonyme qui rend les débats d’Agora différents, avec ses excès. A noter que les messages des espérantistes sont carrément fleur bleue à côté de ce qui s’échange dès qu’on parle de religion ou du Moyen-Orient...
-
je discute assez souvent de l’esperanto avec des personnes autour de moi, la plus par sont d’accord sur un grand nombre de points et moi je les rejoints sur d’autres.
mais il existe partout des trous du cu qui ont une vision reduite à leur nombril seul, qui donnent en plus des lecons de morale pour plus s’entendre parler que d’écouter les autres, j’ai même rencontrer une certaine perfidie chez certains, du genre je n’est pas dit ceci cela sur tel sujet je suis toujours gentil et qui sont incapables de démonter un argument adverse mais aussi de convaincre l’adverse et qui après disent vous etes des nul, des troll en gros
-
ahah
Qui accuse en permanence certain de ses interlocuteurs d’être de vils trolls ?
-
Le bon côté des attaques de trolls est qu’elles permettent à chaque fois d’apporter des compléments d’information à mes articles. Ces quelques plus-que-minables sont facilement identifiables et les lecteurs ne sont pas naïfs. Ils voient très bien où se trouve l’honnêteté, ils voient ceux qui apportent quelque chose de constructif avec des références et des possibilités de vérifier.
Rien n’est plus gênant pour ces trolls, ces Béni-oui-oui de Bénichou-la-merde que de constater que l’espéranto est loin d’être sur le déclin et que c’est tout le contraire. C’est ce qui explique ce comportement plus-que-minable et de commère. Mais, d’une certaine façon, ils jouent un rôle d’« idiots utiles » en attirant bon-gré-mal gré l’attention sur l’espéranto. Les gens parviennent en fin de compte, tôt ou tard, à constater qu’il y a une grande différence entre l’image que certains en donnent et la réalité.
Ceci dit, ça ne manque pas d’intérêt de découvrir l’avis et les interrogations de natifs anglophones sur l’anglais dans le rôle de langue internationale et sur l’espéranto :
A Global Language : http://www.progress.org/archive/fold17.htm
Saudi Arabians Not Allowed to See the Cat : http://www.progress.org/2006/fold472.htm
-
Que de compliments de la part de celui qui, pour « défendre » Pierre Bénichou, a écrit sur son site personnel : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. » !
La bienveillance par rapport à l’espéranto existe chez certains médias, et aussi chez certaines gens de médias. Mais la malveillance aussi. Et si j’ai épinglé Bénichou, c’est bien parce que son cas était le plus représentatif de cette malhonnêteté qui éclabousse la profession. Tenter de faire croire que mes reproches visent globalement les médias est tout aussi malhonnête. Je n’aurais certainement pas évoqué les noms de Claude Guillaumin et d’autres grands journalistes si mon intention avait été de jeter l’opprobre sur toute la profession. Il est donc clair que nous avons affaire à un individu qui mélange tout. Ceux qui me connaissent reconnaîtront qu’il faut être sérieusement dérangé pour m’accabler d’épithètes dérivés de noms comme Staline, Goebbels et Cie.
Comme la plupart des visiteurs ont une vue plus saine et exacte des choses, ceci me donne, une fois de plus, l’occasion d’ajouter des informations intéressantes ou des pistes de recherches.
Une base de données à l’usage des artistes qui chantent ou projettent de chanter en espéranto est en construction sur http://artista.ikso.net/model.php
Le site d’Eurokka (rock espéranto) est sur http://artista.ikso.net/eurokka/
Je viens de recevoir d’Ouzbékistan un message m’annonçant la parution, sur UzReport.com, d’un article consacré au voyage d’une caravane espérantiste française sur invitation du Musée International de la Paix et de la Solidarité de Samarcande (IMPS). Ce Musée utilise en effet l’espéranto. L’article (en russe) peut être vu sur http://culture.uzreport.com/news.cgi?lan=r&id=18813 sous le titre « Bonjour l’ami » en espéranto et en russe.
Le Musée peut être visité sur diverses pages :
http://www.aliaflanko.de/urbo/samarkand/muzeo.html
http://www.esperanto-sat.info/article.php3?id_article=357
-
Debout à six heures un dimanche matin pour m’insulter... Tout à fait équilibré le gars...
-
L’avanir appartient à ceux qui se lèvent tôt.
-
Je confirme l’imformation au sujet de la caravane. Un article intéressant, dans le style du journalisme informatif (comme il doit être)
-
Cette fois-ci, c’est depuis l’Uruguay, un pays dont on n’entend guère parler sur la scène internationale, que des chansons en espéranto sont diffusées à travers le monde sur Internet. « Radio Aktiva » a en effet commencé à émettre le 21 septembre à 0:00 h TU sur http://radioaktiva.esperanto.org.uy
Les commentaires sont en espagnol et en espéranto.
Les initiatives se multiplient à travers le monde en faveur de la Langue Internationale :
Emboîtant le pas sur les jeunes socialistes italiens, qui ont voté cet été une résolution en faveur de l’espéranto (voir : http://www.esperanto-sat.info/article854.html ) , les socialistes s’y mettent aussi : http://ps-esperanto.ouvaton.org/
Il existe depuis déjà pas mal d’années une « Commission Espéranto » chez les Verts : http://www.lesverts.fr/article.php3?id_article=645
La prochaine conférence pour les Applications de l’Espéranto dans les Sciences et Techniques (IKAEST) aura lieu à Dobrichovice (CZ), près de Prague, du 10 au 12 novembre 2006 : http://www.kava-pech.cz/trip-kaest2006e-esperanto.html
Pendant ce temps, d’autres ont le courage de dresser un bilan de l’anglais dans l’enseignement : http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=72753
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON