Femmes sans frontières
Pour presque tout être humain, et ceci depuis des millénaires, la personne avec laquelle s’est établie la première communication après sa naissance a été une femme, sa mère. Tout a commencé sans langue commune, par un contact physique, des gestes, l’expression du visage, un sourire qui a fait apparaître un sourire, l’usage de mots simples, isolés puis assemblés, puis des phrases.
Première à jouer un rôle éducateur, de par son contact direct avec
l’enfant qui a fait partie d’elle-même, la femme conquiert aujourd’hui
des domaines qui lui étaient difficiles d’accès, voire totalement
interdits. L’un d’eux, où le rôle de la femme a toujours été et reste
toujours
important, est pourtant méconnu : celui d’un heureux événement, unique
dans l’histoire de l’humanité
et en rapport avec la communication linguistique.
Curieusement, un seul nom de femme apparaît dans la longue
histoire de la recherche en ce domaine, celui d’une
religieuse allemande, Hildegarde de Bingen (1098-1179)
qui élabora une
langue connue d’elle seule sous le nom de "Lingua Ignota" (langue
ignorée).
Mais la publication par un homme, le 26 juillet 1887, à Varsovie, d’une
brochure pour russophones intitulée "Langue internationale",
sous le pseudonyme
d’auteur "Doktoro Esperanto", ne doit pas faire oublier les influences
féminines
qui ont permis au Dr Ludwik Lejzer Zamenhof de développer cette idée et
surtout de persévérer : celles de sa mère Rozalia et de son épouse Klara.
Ludwik Lejzer Zamenhof
et Klara Zilbernik se marièrent le 9 août, donc deux semaines après la
publication du manuel pour laquelle elle avait entièrement consacré sa dot.
Sans
elle, Zamenhof aurait sans nul doute échoué : elle avait épousé l’homme
et son idéal. Il trouva en elle un soutien sans faille. De leurs trois
enfants, Adamo, Sofia et Lydia, qui
périrent tous du fait de la barbarie nazie, ce sont ses filles Sofia et
Lydia qui l’aidèrent le plus, Sofia pour constituer une
bibliothèque très riche en ouvrages, détruite plus tard par les nazis avec
les
manuscrits, et Lydia, qui traduisit Quo Vadis ? de
Sienkiewicz, et qui dirigea de nombreux cours à travers l’Europe.
Lorsque l’espéranto sortit de l’entourage familial et amical de
Zamenhof pour gagner
d’abord la Russie, puis l’Europe lorsque la censure du tsar lui fit
obstacle, des femmes exercèrent le rôle de
pionnières : l’Allemande Marta Boxhammer dans le mouvement ouvrier ; la
Polonaise Kazimiera Bujwid, épouse du bactériologue Odo Bujwid , tous
deux espérantistes, pour les droits de la femme ; l’écrivaine
australienne Lilian M. Pyke, amie de l’écrivain James G. Pyke et
président du Club d’espéranto de Melbourne ; Maria Milsom dans les
milieux catholiques, qui traduisit divers ouvrages dont Fabiola
de Nicholas Wiseman ; Felicidad et Maria Paz Zamora à Manille, aux
Philippines en 1901, puis en Cochinchine en 1902 ; la Sibérienne Varvara
N. Sericheva qui, avec son frère Inocento, parcourut treize pays d’Europe
avec l’espéranto comme sésame linguistique ; Moutchoul Mossover qui
devient l’épouse du prince persan Chidani Bahmen, lui-même l’un des
pionniers de la Langue internationale en Perse.
L’espéranto devint pour la première fois "edz-peranto"
(intermédiaire au mariage) en 1899, à Turku, lorsqu’il permit à la Finlandaise
Signe Blomberg de faire connaissance avec le Suédois Valdemar
Langlet, dont elle devint l’épouse. Après sa mort, en 1921, c’est Nina Borovko,
la fille d’Alexander Borovko, à qui Zamenhof avait confié comment il en était venu à proposer cette langue, qui devint
en 1925 la compagne de cet homme d’exception. Leur destinée fut
marquée par un courage peu ordinaire. L’Enciklopedio de espéranto,
dont la première édition parut à
Budapest en 1933, mentionnait ainsi 56 couples qui, depuis 1899,
s’étaient formés grâce à l’espéranto. Beaucoup de coeurs sans
frontières doivent à cette langue de battre à l’unisson encore de nos
jours.
Du coeur, c’est jutement ce que Zamenhof a mis dans la traduction en espéranto de Marta
d’Eliza Orzeskowa, romancière polonaise qui se voua entièrement au
service de l’éducation et de l’émancipation
populaires avec une attention particulière à la condition féminine. Ce
récit dramatique avait suscité en Suède une vive émotion et une prise
de conscience qui y stimula le mouvement féministe. C’est à partir de
la
traduction espéranto, publiée peu avant la mort de l’auteure, en 1910,
qu’il put paraître aussi en chinois (deux
traductions) et en japonais. Il apporta à la femme japonaise une
provision d’arguments, d’idées et de faits en faveur de son
émancipation. Par son rôle de langue-pont entre une langue d’Europe et
des
langues d’Extrême-Orient, l’espéranto réalisa une première jonction entre
deux luttes excluant le rapport dominant-dominé : pour une langue
équitable entre les peuples et pour l’égalité des sexes. Beaucoup de
chemin reste à parcourir pour les deux.
En 1925, à Tokyo, à l’initiative de Sadano Jajima, le groupe
espérantiste féminin reçut le nom de "Klara Rondeto" en hommage à
l’épouse du Dr Zamenhof décédée en décembre 1924. D’autres groupes
fonctionnaient à Yokohama et à Osaka.
L’Union des femmes espérantistes (UDEV) fut fondée à Budapest en 1929
par la Française Marcelle Tiard dans le but de "sensibiliser
à l’espéranto les ligues féminines, féministes et pacifistes et
prouver, par un travail pratique dans ou pour ces organisations, son
adéquation, même sa nécessité comme langue officielle dans toute
coopération internationale (dans des congrès, des conférences, etc.)." L’UDEV apporta un soutien moral et financier à la résistance contre la
guerre.
Helen Keller
(1880-1968), une femme dont la vie suscite encore de
nos jours une grande admiration, avait elle-même ressenti la nécessité d’une langue
"supranationale" et s’était exprimée à ce sujet lors d’un entretien
accordé au magazine culturel autrichien Die Furche : "Je
considère l’espéranto comme un grand porteur d’espoir pour ceux qui
partagent mon sort. La première et la meilleure aide aux aveugles et
aux sourds ne peut venir que de nos propres rangs, et plus nous
agissons ensemble à travers toutes les frontières, plus grande sera
l’aide. Pour une compréhension supranationale, on a besoin d’une langue
supranationale pour éviter l’inopportunité des traductions. Le cercle
des espérantistes ne cesse de croître parmi les
aveugles." Écrivaine, activiste et conférencière,
sourde,
aveugle et muette, elle surmonta ces lourds handicaps avec une énergie
et une volonté extraordinaires. Le récit de son voyage
effectué en 1931 pour aider les aveugles en Yougoslavie,
après être passée en France, fut publié en traduction espéranto par
l’institut des aveugles de Zemun, municipalité rattachée depuis à
Belgrade, sous le titre "Ni vojaĝas al Jugoslavujo".
Les liens entre l’espéranto et les aveugles ont existé de bonne heure.
Suisse, enseignante dans une école d’aveugles de Lyon, Hélène Giroud
fut la première espérantiste aveugle, et la première enseignante
aveugle d’espéranto (année scolaire 1895-1896). Elle l’avait
appris en 1895 sans manuel, seulement oralement, et avait
écrit un livre en braille. Elle enseignait aux meilleurs élèves de sa
classe et continua longtemps à diffuser l’espéranto parmi les aveugles. C’est ce que fit aussi, à partir de 1900, Karin Höjer,
Suédoise, organiste et professeur de musique, devenue aveugle dans les
premières années de sa vie. En 1919, elle épousa Harald Thilander,
imprimeur de braille, lui-même devenu aveugle à 13 ans, rédacteur de Esperanta Ligilo (Lien de l’espéranto), qu’elle aida à promouvoir la Langue internationale durant près de vingt ans jusqu’à sa mort, en 1927.
Finlandaise,
masseuse, venue en Suède pour apprendre l’impression braille, Elisabet
Varma Järvenpää avait un peu retrouvé la vue après l’avoir perdue. Elle fit la connaissance de Harald Thilander et l’épousa en
1928. Elle
rédigea des poèmes originaux en espéranto, effectua des traductions et fut primée
lors des Jeux floraux internationaux, un concours littéraire en Langue internationale.
Considérée comme la mère des aveugles de son pays, fondatrice de
l’institution renommée d’aveugles "Vatra Luminoasa", plus connue sous
son nom de poète Carmen Sylva, polyglotte (allemand, anglais et français en plus du roumain), la
princesse Elisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied de Roumanie
patronna la
Société espérantiste roumaine et apprit l’espéranto pour mériter le titre de
"Reine espérantiste". Son soutien était déjà mentionné par le premier
historien de l’espéranto, Adam Zakrzewski (pseudonyme Z. Adam) dans L’Historio
de esperanto 1887-1912
qu’il publia à l’occasion du premier quart
de siècle d’existence de la Langue internationale (p. 138). Elle-même
et la princesse Margaret de Suède furent les seules à apporter une aide
financière et concrète à l’espéranto. Historien d’Art, Gabriel
Badea-Paun a écrit à son sujet, dans le “Programme de mai-juin 2007 de
l’Institut culturel roumain“ (PDF) : “Ses
ouvrages, - dont certains de vrais best-sellers, furent traduits en
plus d’une dizaine de langues y compris l’espé́ranto, et couronnés de
prix par les académies du monde entier dont l’Académie française, pour
ses Pensées d’une reine, paru en 1888 chez Calmann Lévy, - et lui
attiraient d’importantes amitiés... »
Déléguée de la Roumanie auprès de la Société des nations, amie de la princesse Elisabeth, Hélène Vacaresco s’opposa avec vigueur,
comme le délégué du gouvernement français, à toute discussion sur
l’espéranto à la SDN jusqu’au jour, où, après en avoir
parlé avec Mme Morris, épouse de l’ambassadeur des États-Unis à Paris, elle prit conscience du bien-fondé de cette langue :
“Une langue internationale s’impose, et il est meilleur
qu’elle soit construite consciencieusement, au lieu de procéder des
hasards et des compromis par lesquels les vieilles langues,
majestueuses et aimées, seraient affaiblies dans leur pouvoir
d’expression“, avait-elle écrit dans une lettre adressée en 1935
à l’espérantiste polonais Grenkamp, qui périt en 1943 au
camp d’extermination nazi de Natzwiller-Struthof, et publiée
dans le quotidien régional L’Éclaireur de Nice et Sud-Est
simultanément avec sa
traduction en
Langue internationale dans son supplément en espéranto Nia Gazeto.
Comme Olave Baden-Powell, l’épouse de lord Baden-Powell,
l’Autrichienne Bertha von Suttner, prix Nobel de la paix, 1905, a
souhaité voir l’espéranto enseigné dans toutes les écoles du monde : ”Dans
l’internationalisme toujours croissant qui liera les peuples du monde à
la coexistence pacifique, la langue espéranto constitue l’organe le
plus important. L’introduction de cette langue comme objet d’étude
obligatoire dans toutes les écoles est le but le plus proche vers
lequel on doit tendre.” L’ouvrage qu’elle avait fini de rédiger en 1887 sous le titre Die
Waffen nieder !
(Bas les armes !), donc en l’année de publication du premier manuel
d’espéranto, ne fut publié qu’en 1889. Ce livre, connut un grand succès
et parut en diverses langues dont l’espéranto, langue dans laquelle il est téléchargeable en PDF.
Marcelle Fauvart-Bastoul, épouse de Louis Fauvart-Bastoul, qui fut le
tout premier dans le monde à défendre une thèse universitaire et à obtenir
un
doctorat de droit sur le thème “D’une langue
auxiliaire au point de vue du droit des gens”
(Dijon, 1902), dirigea de nombreux cours, en particulier pour des aveugles. Présidente du groupe d’espéranto de Dijon, elle
aida le Pr Émile Boirac, recteur de l’Académie de Dijon, à
rédiger son dictionnaire Plena Vortaro et rédigea elle-même Esperanto sen profesoro (L’espéranto sans professeur, 1912).
Marie Larroche s’occupa surtout des aveugles afin qu’ils puissent
acquérir leurs moyens de subsistance non point par la mendicité, mais
par le travail. Elle devint espérantiste en 1909. Elle diffusa la
langue surtout chez les catholiques. Elle participa à l’organisation de
congrès de l’Internacia Katolika Unuiĝo Esperantista (IKUE) et en
devint vice-présidente.
Professeur d’allemand, Alice Roux fut la première femme à l’apprendre et à l’enseigner en
France, en 1895, à l’âge de
28 ans. Elle le fit découvrir en 1896 à un lycéen
de Louhans, Gabriel Chavet qui, dès l’année suivante, y
fonda le premier club d’espéranto de France et l’un des six
premiers au monde.
Norvégienne, enseignante à Oslo, Rosa Bye, devint espérantiste en 1906
et occupa tout de suite la fonction de secrétaire du Club d’espéranto
d’Oslo jusqu’en 1912. Cofondatrice de l’Association des enseignants espérantistes
norvégiens, elle en fut sa présidente de 1915 à 1923. Elle guida de nombreux cours,
entre autres chez les aveugles en 1911. Elle organisa la
collecte et l’envoi de divers devoirs d’élèves et reçut le premier prix pour une exposition
internationale d’espéranto à Oviedo, en Espagne.
Dès l’âge de 13 ans, en 1930, Agi Tolek chantait et déclamait
dans cette langue. Tolnai, son père,
enseignait l’espéranto à des aveugles à Budapest. Ils
étaient neuf à en faire usage dans cette famille.
Allemande, Marie Hankel apprit l’espéranto en 1903. Elle dirigea un
groupe de Dresde Est et participa à l’organisation du quatrième congrès
universel d’espéranto qui se tint dans cette ville en 1908. Reine des jeux floraux internationaux de 1904, elle fonda et présida
l’Association littéraire espérantiste. Première femme-poète de
l’espéranto, elle écrivit de nombreux poèmes, notamment Le Symbole de
l’amour et Grains de sable. Sa poésie reflétait l’amour et
l’enthousiasme pour la langue ainsi que l’idéalisme et la méditation.
Estonienne, employée, Helmi Dresen fonda le club d’espéranto de Tallinn
après avoir appris la langue en 1912. Elle fut co-auteure d’un
dictionnaire espéranto-estonien et d’une anthologie estonienne. Elle
dirigea de nombreux cours et fut considérée comme l’âme du mouvement
espérantiste estonien. Elle fut exécutée par les nazis, comme le
ministre des Affaires sociales Neeme Ruus et des membres du parlement
estonien parmi lesquels il y avait beaucoup d’espérantistes.
Radiotélégraphiste, sa soeur Hilda Dresen apprit l’espéranto en 1913 et
collabora avec la revue Literatura Mondo
fondée par Tivadar Soros
(pseudonyme Teodor Schwartz), le père du célèbre financier George
Sorros. Elle commença à faire des traductions en 1922 de l’estonien, du
russe, de l’allemand et du live (= livonien, langue aujourd’hui parlée
de quelques dizaines de personnes et menacée de disparition). Sa prose
et sa poésie étaient le reflet d’une vaste culture générale et sa
traduction était caractérisée par la richesse de la rime, un sens radicalement instinctif du
rythme, la vivacité de la langue et un charme
individuel dans la façon d’exprimer. À propos du journaliste et homme
de lettres belge Jacques Baruch, diplômé d’espéranto et passionné pour
le monde finno-ougrien et plus particulièrement pour l’Estonie et la
Finlande, on peut lire : “Il traduit des contes
avec Hilda Dresen et ne cesse de s’étonner : ’Ici, [...] on parle
estonien, français, allemand, russe et espéranto ! Une vraie tour de
Babel !’.“ (Sulev Kaja : un Estonien de coeur par Michel B. Fincœur)
La présente recherche concerne essentiellement des femmes qui ont eu un
vécu de l’espéranto et dont les noms figurent dans L’Enciklopedio de espéranto
éditée à Budapest en 1933 par Literatura Mondo
sous la direction d’Ivan Chiriaev. Les recherches sur la
période suivante jusqu’à la fin du XXe siècle seraient plus difficiles et plus
longues du fait que les sources sont extrêmement dispersées. En effet, à
part l’ouvrage Esperanto en perspektivo, moins approprié pour
ce genre de recherches, édité en 1974 à Rotterdam, personne n’a suivi
le remarquable exemple de Chiriaev. Quelques autres noms figurent sur la fiche
"Portraits de femmes sans frontières".
Et aujourd’hui ?
Les femmes ne déméritent pas.
Une des plus belles réussites actuelles revient à Katalin Kovats (ex-Smideliusz), remarquable pédagogue d’origine hongroise et vivant aux Pays-Bas. Elle est à l’origine du site multilingue "lernu.net" qui permet d’apprendre la Langue internationale à partir de pas moins de 25 langues dont, récemment, l’arabe. Elle est aussi organisatrice d’edukado.net plus destiné aux enseignants d’espéranto et soutenu par "Esperantic Studies Foundation" (EUA).
D’origine hongroise aussi, Ilona Koutny a lancé des sessions
d’interlinguistique à l’université Adam
Mickiewicz (UAM) de Poznań, l’une des plus prestigieuses de Pologne.
Les sessions d’interlinguistique de l’UAM en seront en septembre 2008 à
leur dixième année d’existence avec un programme festif.
Actuellement secrétaire générale de l’Association universelle
d’espéranto (UEA), Barbara
Pietrzak a longtemps occupé la fonction de directrice de la rédaction
d’espéranto de Radio Pologne. Helga Farukuoye est
responsable du catalogue de recherches électroniques "Trovanto"
du
Musée international d’espéranto de Vienne, partie intégrante de la
Bibliothèque nationale d’Autriche. Ancienne
directrice adjointe d’école normale à Oxford, Marjorie Boulton, un
grand nom de la littérature et de la poésie en espéranto, est proposée
pour le prix Nobel de littérature par la section d’espéranto du
Pen-Club. Comme Ilona
Koutny (Hongrie), Spomenka Ŝtimec (Croatie), Perla Martinelli
(Suisse), Katalin Kovats (Hongrie), Anna Löwenstein (GB), Barbara
Pietrzak, (Pologne), elle est membre de l’Académie d’espéranto.
À Hiroshima, depuis plusieurs années, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 9 mars, Osioka Taeku transmet, en
espéranto, un appel d’une vingtaine d’organisations féminines
d’Hiroshima pour la solidarité contre la guerre et demande d’y répondre en espéranto afin de réaliser une
exposition.
Co-présidente de la Société suisse d’espéranto et
secrétaire de SAT-Amikaro pour la Suisse, Mireille Grosjean a présenté
l’intérêt pratique et pédagogique de l’espéranto dans un
ouvrage intitulé Les Echanges de classes clé en main qui présente
une analyse sur les quatre axes de la linguistique, la
pédagogie, la psychologie et l’interculturalisme avec une foule d’informations et de suggestions
pratiques. Elle expose, sur
le site de l’Association suisse des éducateurs à la paix, son "Concept de programme scolaire (curriculum) visant à
l’éducation pour la paix" http://asepaix.ch/curriculum_fr_.html. Elle a su trouver les mots pour convaincre deux femmes suisses, Gisèle
Ory, conseillère aux États, et
Francine
John-Calame, conseillère nationale, de proposer l’Association universelle d’espéranto
pour le prix Nobel de la paix. (Video : http://www.esperanto-gacond.ch/media-tv.html) à l’occasion du centième
anniversaire de celle-ci (communiqué) médias helvétiques, notamment
RTN, edicom, swissinfo, bluewin et elle a reçu des échos même en Chine :
Beaucoup d’autres noms de femmes mériteraient
certainement d’apparaître si la place le
permettait dans le présent article.
Sans les femmes, une langue si bien née, bien que dans la douleur, dans un pays sous occupation, n’aurait jamais pu vivre et surmonter les obstacles dressés par les préjugés, l’inertie, la résignation, la bêtise épaisse.
74 réactions à cet article
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Je viens de me rendre compte d’un grave oubli : les deux premiers députés espérantistes au Parlement européen sont en fait des députées : Mme Małgorzata Handzlik (Pologne), et Mme Ljudmila Novak (Slovénie).
Il m’a été signalé que Spomenka Ŝtimec n’est plus membre de l’Académie d’Espéranto (ce qui apparaît sr Wikipedia). Ce n’est pas comme à l’Académie française.
Pour Hiroshima : lire, bien entendu, 8 mars : http://fr.wikipedia.org/wiki/Journé ;e_internationale_des_Femmes
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Et, au vu de la vidéo dont l’adresse m’a été communiquée, l’histoire n’est visiblement pas sur le point de se terminer : http://www.youtube.com/watch?v=l0ErKbLL5WQ
Bebo parolas en Esperanto (Kupero est âgé de 21 mois et comprend bien la langue).
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simpa la video, rigardinde la video
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La présente information vient d’être transmise en espéranto par une femme, une Danoise, Ileana Schrøder (traduction) :
Si vous entrez en page d’accueil du Forum Social Européen www.esf2008.se vous pouvez constater que les principales informations s’y trouvent aussi en espéranto car je les ai traduites et, en collaboration avec le président du club de Malmø, Sten Svenonius, qui travaille au même endroit où se trouve le bureau du Forum Social, nous nous sommes efforcés de les convaincre de l’importance d’avoir des pages en espéranto aussi ! Ça signifie en même temps que l’on peut envoyer des messages en espéranto au bureau du Forum Social.
Une autre Europe et possible !
Le Forum Social européen, lieu de rencontre des mouvements sociaux en Europe, se tiendra du 17 au 21 mars à Malmø. On compte sur la participation de plus de 20 000 personnes. Durant plus de 5 jours, des séminaires et des ateliers alterneront avec de la culture, de la musique, du militantisme et des manifestations. Pour en savoir plus < http://www.esf2008.se/eo/start >Autre information, mais d’un tout autre genre, transmise par Halina Gorecka (Kaliningrad, Russie) :
Sur la une de l’édition de ce jour (5-3-2008) du quotidien "Kaliningradskaja Pravda" (KP) apparaît une photo "Danco de ardeoj" (danse de hérons) de Shoko Sakaeda. Dans un petit article qui l’accompagne sous le titre "Capli prileteli iz Japonii" (Ardeoj alflugis el Japanio - Les hérons se sont envolés du Japon), la journaliste de Kaliningrad, Irina Klimovich, explique que la photo publiée a reçu un prix spécial sur le thème "Festo" (Fête) du 10ème concours international de photographie de "La Ondo de Esperanto" et présente concisément cette revue qui paraît chaque mois en Langue Internationale. KP est le journal le plus populaire dans la région de Kaliningrad et c’est à Irina Klimovich, de l’Union espérantiste de la région de Kaliningrad qu’est due la qualité des informations sur l’espéranto livrées par ce quotidien.
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Article toujours incroyablementé documenté ; l’archivage des infos est un casse-tête, aussi bien pour les journalistes que pour les particuliers.
Autre histoire de femmes et de langues vivantes, celle de la langue secrète des femmes d’une région chinoise, le Hunan, dont malheureusement, la dernière locutrice est récemment décédée, transformant cette langue plus ancienne que le français en langue morte.
Courrier international :
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=28459
Un excellent reportage télé en a aussi parlé voici quelques mois.
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Merci pour l’info.
Dans son livre "Lingvo kaj vivo" (p. 338),le prof. Gaston Waringhien a exposé une curieuse relation, décrite par Claude Lévy-Strauss dans "Tristes Tropiques", entre deux hordes d’Indiens du Matto Grosso qui étaient d’aspect et de culture tout à fait semblables, qui se déplaçaient toujours ensemble mais qui parlaient deux langues totalement différentes. Il y avait une seule personne de chaque horde, l’une de 18 indiens, l’autre de 34, qui jouait le rôle d’interprète. Les hommes de l’une nommaient les femmes de l’autre "soeurs" et les femmes de l’autre nommaient "frères" les hommes de la première. À chaque génération, les deux hordes devaient se fondre par mariage intertribal mais, malgré cela, les chefs étaient incapable se se comprendre, pas plus que les gens qui composaient les hordes. Ça se passait en 1938. Les anthropologues attribuaient cela aux épidémies apportées par les Blancs durant cette période, à partir de 1930.
Malgré une langue tout à fait incompréhensible, ils avaient compris que leur intérêt se trouvait dans l’union face aux dangers de la maladie et de la forêt. Ils avaient démontré ainsi que la haine n’a pas ses origines uniquement dans l’impossibilité de se comprendre. Qui sait ce que sont devenues ces deux hordes ?...
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Précisions de Katalin Kovats (la communication passe vite !) :
"Mi respondecas ne pri lernu.net sed pri edukado.net kiun mi kreis (kun la helpo de ESF, tio veras).
"Mi kunigas 1500 esperanto-instruantojn el 95 landoj kaj distancgvidas kaj helpas ilin en ili laboro por la disvastigo de la lingvo. Eble tiel oni povus tre koncize resumi miajn atingojn."
Traduction :Je suis responsable non point de lernu.net mais d’edukado.net que j’ai fondé (avec l’aide d’ESF, c’est vrai).
Je réunis 1500 enseignants d’espéranto de 95 pays et les dirige et les aide à distance dans leur travail pour la propagation de la langue. Peut-être est-ce ainsi que l’on pourrait résumer très concisément mes résultats.-
Nouvelle précision de Katalin Kovats à propos de "lernu.net" :
"Fakte ankaŭ tie estas virino : Hokan Lundberg (viro) kaj Sonja Petrovic’ (geedzoj)"
Traduction :
En fait, il y a une femme ici aussi : Hokan Lundberg (homme) et Sonja Petrovic’ (la traduction en français donnerait "époux" au pluriel, qui s’écrit comme au singulier !). Donc Sonja est en fait l’épouse dans ce couple, donc "edzino". Bon, ne cherchons pas des poux dans la tête
Par ailleurs, les noms, l’un scandinave et l’autre slave, confirment que la voie inaugurée en 1899 par Signe Blomberg et Valdemar Langlet continue d’inspirer...
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Il est passablement ironique que ce soit un Henri qui nous serve le travail antédiluvien d’Ivan Chiriaev.
Où sont les féministes historiennes (même amateur) ? Il y a là les trésors de décennies post-Chiriaev « vierges » et matière à quelques thèses et mémoires loin des sentiers battus.
Dankon, Henriko !
Pour la Suède, signalon le travail titanesque - durant des décennies - d’Ulla Luin (autre « victime » de l’edzperanto, suédoise pur sucre qui devint slovène par le nom en passant la corde au cou de Franko). Fille et mère d’espérantistes.
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Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a d’"ironique" en cela. Bien entendu, j’aurais préféré qu’un tel travail de recherches soit entrepris par une femme, mais j’ai ressenti la nécessité de faire un premier pas. Peut-être que ça encouragera une ou des femme(s) à le faire...
Je me suis efforcé de traiter ce thème depuis "l’accouchement" (douloureux) de la langue jusqu’à nos jours, certes en laissant de côté une période de 60-70 ans sur les 121 d’existence de la langue, et j’ai bien précisé cela. J’ai déjà laissé de côté pas mal d’autres noms de la période Chiriaev, car l’article devenait déjà long et risquait d’être refusé. Il y aurait matière à un gros livre sur ce thème durant toute l’histoire de la langue. Traiter la période de 1933 à, disons, 1990-2000, aurait demandé la consultation de trop de collections de revues auxquelles je n’ai pas accès et qui n’existent que sur papier. Trop peu d’anciens documents existent sous forme électronique et réticulaire. Les publications que j’ai chez moi représentent déjà des dizaines de milliers de pages, dont celles d’Heroldo de Esperanto sous la période d’Ada Fighiera-Sikorska. Donc un travail monumental. Je considère que l’on est très redevable à Chiriaev de cette encyclopédie de l’espéranto (dont il existe une version corrigible et actualisable sur http://eo.wikipedia.org/wiki/Enciklopedio_de_Esperanto ).Donc, qu’attendent ceux qui trouvent à redire pour prendre leur numériseur et faire des versions électroniques et réticulaires de tant de publications ? Pour établir des bibliographies, pour référencer des articles de toutes les périodes afin que leur accès soit quasi immédiat pour les chercheurs et les historiens ? Pour créer des bases de données ? J’en ai moi-même énormément ressenti le besoin lorsque j’ai travaillé, avec René Centassi, sur la biographie de Zamenhof.
Pour ce qui est de Franko Luin, je l’ai rencontré plusieurs fois en Suède et j’ai eu quelques échanges d’informtions et d’idées avec lui. Il a créé Kiosken, http://www.esperanto.se/kiosken/eo/eu/fr (qui donne accès à des médias de nombreux pays mais qui semble ne plus marcher si bien depuis sa disparition), un site de téléchargement de livres gratuits en espéranto http://esperantujo.org/eLibrejo , un service de nouvelles : http://esperantujo.org/ sur lequel je découvre ce matin que Marjorie Boulton, citée dans mon article, a accepté d’être proposée pour le prix Nobel. Un gars discret mais efficace. Son fils Janko s’y consacre moins, mais c’est peut-être sa vie professionnelle qui l’empêche de faire autant que son père (?)...
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Appel du Togo transmis par Blandine :
La Afrika virino, la nigra virino havas multe da kvalito kaj valoro.
En la socio de Afriko, la virino estas tre utila kaj la pivoto. Sen la okuloj la homo ne povas vidi. Estas la rolo kian la virino okupas en la nigra socio. La Virino ludas multe da roloj sur socia, ekonomika kaj politika kampoj. Mi lernis Esperanton antaŭ tri jaroj kaj estas komencantino. Mi ne konas aliajn afrikaninojn Esperantistinojn. Mi pensas, ke afrikaj virinoj devas lerni Esperanton, kaj sur la Esperanta kampo havu la samajn rolojn, kiujn ili havas sur la aliaj kampoj.
La 8-a de marto 2008 estas la tago de la virinoj. Mi pensas, ke afrikaj virinoj, kiuj lernas Esperanton ne devas forgesi la tagon. Ili jam havas multajn rolojn en la socio. Ili devas tion montri al la aliaj virinoj de la mondo nun. Mi pensas, ke afrikaj virinoj, kiuj lernas Esperanton devas inviti la aliajn. ARE (Afrika Reto Esperantista) ne devas forgesi la virinojn afrikajn. Mi proponas, ke la afrikaj virinoj, kiuj jam lernas Esperanton, helpu la aliajn. Ĉiuj afrikaj virinoj devas multe labori. Por nia laboro mi proponas la frazon : “ne nur VORTE sed precipe FARE“. Ni, la afrikaj virinoj devas labori por la FEMINISMO en Afrika Reto Esperantista (FARE). De hodiaŭ ni devas scii kion fari por havi multajn virinojn esperantistinojn en Afriko. Ni devas pensi pri tio en la tago de virino en 2008.
La celo de FARE estas nur fari, ke ankaŭ afrikaj virinoj estu Esperantistinoj multaj kiel la afrikaj viroj. Ni, afrikaj virinoj, devas labori kune por havi aliajn virinojn afrikajn Esperantistinojn. Mi bezonas adresojn de afrikaj virinoj esperantistinoj kaj ankaŭ de aliaj Esperantistinoj de la tuta mondo, kiuj ne estas afrikaninoj.
Sukcesu la Feminismo en la Afrika Reto Esperantista.
KOSSIVI Affi Djatougbé Blandine---
Traduction
La femme africaine, la femme noire, a beaucoup de qualités et de valeur.
Dans la société d’Afrique, la femme est très utile et elle en est le pivot. Sans les yeux, les hommes ne peuvent pas voir. C’est le rôle tel que l’occupe la femme dans la société noire. La femme joue de nombreux rôles dans les domaines social, économique et politique. J’ai appris l’espéranto voici trois ans et je suis débutante. Mais je ne connais pas d’autre espérantistes africaines. Je pense que les femmes africaines doivent apprendre l’espéranto et que, dans le domaine de l’espéranto, elles doivent avoir le même rôle que dans les autres.
Le 8 mars 2008 est la Journée Internationale des Femmes. Je pense que les femmes africaines qui apprennent l’espéranto ne doivent pas oublier la journée. Elles ont déjà beaucoup de rôles dans la société. Elles doivent maintenant montrer cela aux autres femmes du monde. Je pense, que les femmes africaines qui apprennent l’espéranto doivent inviter les autres. ARE (Afrika Reto Esperantista / Réseau Espérantiste Africain) ne doit pas oublir les femmes africaines. Je propose que les femmes africaines qui apprennent l’espéranto aident les autres. Toutes les femmes africaines doivent beaucoup travailler. Pour notre travail, je propose la phrase "Non seulement par des mots mais surtout par des actes". Nous, femmes africaines, devons travailler pour le FÉMINISME dans la Réseau Espérantiste Africain (FARE). À partir d’aujourd’hui, nous devons savoir que faire pour avoir beaucoup de femmes espérantistes en Afrique. Nous devons y penser en cette Journée de la Femme en 2008.
Le but de FARE est seulement de faire que les femmes africaines aussi soient espérantistes et aussi nombreuses que les hommes. Nous, femmes africaines, devons travailler ensemble pour avoir d’autres femmes espérantistes africaines. J’ai besoin d’adresses de femmes africaines et aussi de femmes espérantistes du monde entier qui ne sont pas africaines.
Que réussisse le Féminisme dans le Réseau Espérantite Africain.
KOSSIVI Affi Djatougbé Blandine
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Cher Henri,
Ne vous ai-je pas dit cent fois de choisir un titre à vos articles qui soit parlant ? C’est important, voyez-vous, sans quoi on risque tout simplement de les zapper. Moi, par exemple, je passe tous les jours sur Agoravox, eh bien j’avais loupé votre article. C’est pourtant simple d’appeler son article "les femmes et l’espéranto", ou "l’espéranto au féminin" non ?
Bref, tout ça pour dire que je vous ai fait un logo, voyez, je suis gentil :
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Visiblement, il n’y en a qu’un seul qui soit obsédé par l’espéranto sur AgoraVox. Celui qui a égaré sa plume là où ça sent mauvais.
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Pour ce genre de problème mental, prendre un rdv à Ste Anne ou voir http://www.psycom75.org/htmetphp/pageAccueil.php
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Il y a quelque chose de pathétique dans l’acharnement du sieur Asp contre les articles d’Henri MASSON, comme si on avait affaire à un individu dont la vie est tellement vide qu’il est obligé de la meubler en crachant son venin avec hargne sur quelqu’un, comme si c’était une façon pour lui de se rendre intéressant en piétinant les autres ...faute d’avoir les moyens de se faire valoir par ses qualités sans doute !
Enfin, s’il trouvait les articles d’Henri MASSON vraiment inintéressants il ne passerait pas autant de temps à les dénigrer.
Joyeuses Pâques à lui.
S’il était un petit peu plus joyeux, il serait peut-être un peu moins agressif ...
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Amusant, il suffit d’ôter quelques mots à votre intervention stupide pour la rendre parfaitement justifiée et conforme à la réalité, la preuve :
"Il y a quelque chose de pathétique dans les articles d’Henri MASSON, comme si on avait affaire à un individu dont la vie est tellement vide qu’il est obligé de la meubler en crachant son venin avec hargne sur quelqu’un, comme si c’était une façon pour lui de se rendre intéressant en piétinant les autres ...faute d’avoir les moyens de se faire valoir par ses qualités sans doute !
S’il était un petit peu plus joyeux, il serait peut-être un peu moins agressif ..."
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Ce qu’il y a de bien avec vous cher Asp, c’est qu’on est jamais étonné. On sait d’avance que chacun de vos messages suintera la volonté de nuire et qu’on y trouvera jamais l’apport d’un élément de réflexion. Continuez à vous délecter dans le maniement de la méchanceté stérile. Vous vous êtes tellement enfoncé dans cette ornière qu’il vous serait à présent fort difficile de réagir simplement et de contribuer de façon sereine aux débats auxquels vous participez.
Dommage pour Agoravox qui est un site intéressant ... pour peu qu’on lui donne un autre rôle que celui de défouloir !
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Finalement, comme il faut parfois savoir tirer parti de la connerie humaine comme le jardinier sait tirer parti du fumier, je pense que cette crevure — qui en a tout l’aspect — fournit là une occasion à saisir pour rappeler où a mené la politique du gouvernement français dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale.
D’abord, le vote des femmes en France fut bloqué par un veto du Sénat en mai 1919. Il fallut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour qu’il leur soit permis de voter, pour la première fois aux municipales du 20 avril 1945.
Ensuite, le gouvernement français fit occuper la Ruhr à partir du 11 janvier 1923, fournissant ainsi un tremplin à Hitler, et il s’opposa, de 1921 à 1924, à ce que la question de l’espéranto soit traitée à la Société des Nations alors que la délégation britannique s’était montrée favorable. C’est en effet un noble britannique, Lord Edgar Robert Cecil (1864-1958), donc un anglophone, futur prix Nobel de la Paix (1937), qui, en 1922, avait exhorté la Commission de Coopération intellectuelle de la SDN à “se souvenir qu’une langue mondiale n’était pas nécessaire seulement pour les intellectuels mais avant tout pour les peuples eux-mêmes“.
Le rapport de force qui s’est établi à l’encontre des femmes était fondé au départ sur la force physique de l’homme, donc sur la loi du plus fort prioritaire sur celle de l’esprit, de l’intuition et du coeur. La politique est toujours dominée par l’homme, même dans ce que l’on nomme les démocraties, y compris sur le terrain linguistique. Bon nombre de femmes ont ressenti que la première injustice consiste à être contrainte de s’exprimer dans la langue du plus fort, dans la langue où lui seul est sûr de soi-même.
À propos du programme européen Comenius, il est généralement omis de signaler que Comenius (nom latin de l’humaniste tchèque Jan Amos Komensky, 1592-1670), père de la pédagogie moderne, qui plaida pour un enseignement non discriminatoire pour les pauvres comme pour les riches, pour les filles comme pour les garçons, consacra aussi beaucoup d’attention à l’idée de langue commune bien plus simple et accessible que le latin et les langues vivantes Il avait pressenti “le temps où l’humanité jouira de l’usage d’une langue auxiliaire universelle incomparablement plus facile que nos langues naturelles“. (Via Lucis, 1641).
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La voilà enfin, la démonstration de cette "formation scientifique" si hautement proclamée et tant attendue ! Dès le premier commentaire de cet individu cradingue dans sa tête et tout en esbrouffe, j’avais tout de suite flairé sa nature. Il est vrai que les grands parfumeurs ne viennent pas chercher leurs essences là où il planque si fièrement sa plume.
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Petit historique de l’acharnement du "sieur" Asp : un jour, ledit sieur, faisant sa promenade sur les vastes plaines de la Toile, vit un article d’Henri Masson, où il était question de l’espéranto. Pris par un désir irrésistible d’expliquer à ces marginaux inconscients d’espérantistes leur profond égarement, Asp sortit une flopée d’arguments, ô combien connus et parfaitement banals. Mais - quelle surprise ! Au lieu de choir aux genoux devant ledit sieur et de s’exclamer : "Ô grand Asp, notre seul maître, le roi du monde ! Accepte la profonde reconnaissance qui est la nôtre de nous avoir sortis des abîmes d’inconscience, dans lesquels nous trouvâmes faute à l’espéranto ! Désormais, nous te suivons sur la voie de l’anglais resplendissant et glorieux, en rampant sur le ventre et en estrivant pour le titre de la carpette anglaise !"... Il reçut des réponses, des arguments qui ne lui plurent point. A partir de ce jour, Asp entra en croisade contre Henri Masson et contre l’espéranto, laquelle devint le but de son existence. Ainsi naissent les vocations...
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Quels arguments ? Quelles réponses ? La première réponse que j’ai reçue de l’autre, c’était "Raisonnement absurde basé sur une ignorance totale du sujet et sur des supputations non moins absurdes." S’en suivaient deux pages d’anecdotes sans intérêt, d’insultes et de théorie du complot... qui ne répondaient pas le moins du monde aux légitimes interrogations que j’exprimais dans mon post.
Pour ceux que ça intéresse : www.agoravox.fr/article.php3
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Petit historique de l’acharnement du "sieur" Asp : un jour, ledit sieur, faisant sa promenade sur les vastes plaines de la Toile, vit un article d’Henri Masson, où il était question de l’espéranto. Pris par un désir irrésistible d’expliquer à ces marginaux inconscients d’espérantistes leur profond égarement, Asp sortit une flopée d’arguments, ô combien connus et parfaitement banals. Mais - quelle surprise ! Au lieu de choir aux genoux devant ledit sieur et de s’exclamer : "Ô grand Asp, notre seul maître, le roi du monde ! Accepte la profonde reconnaissance qui est la nôtre de nous avoir sortis des abîmes d’inconscience, dans lesquels nous trouvâmes faute à l’espéranto ! Désormais, nous te suivons sur la voie de l’anglais resplendissant et glorieux, en rampant sur le ventre et en estrivant pour le titre de la carpette anglaise !"... Il reçut des réponses, des arguments qui ne lui plurent point. A partir de ce jour, Asp entra en croisade contre Henri Masson et contre l’espéranto, laquelle devint le but de son existence. Ainsi naissent les vocations...
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Selon l’IBOPE, institut brésilien de sondage d’opinion, le programme
"Esperanto, a Lingua da Fraternidade" (L’espéranto, langue de fraternité),
de Rio de Janeiro, se classait au troisième rang parmi les radios en ondes
moyennes de la région de Rio pour la période d’octobre à décembre 2007.
C’est la plus grande audience dans l’histoire du programme créé voici 21
ans.
Radio Rio de Janeiro — AM 1400 kHz
http://www.radioriodejaneiro.am.br
Émissions en heure locale
Mardi : 15h 00
Vendredi : 23:00
Voilà qui fera encore baver ceux qui n’ont cessé de répandre des calomnies
à l’encontre de l’espéranto et de prétendre qu’il était en régression.
-
Il faut rappeler ici qu’Henri Masson, l’auteur et presque unique commentateur de cet article, est un drôle de coco. Voici quelques temps, dans les commentaires suivant l’article de son affidé esperantulo intitulé Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?, nous avons découvert un nouvel intervenant, le dénommé "vendredi", qui posta toutes sortes de billevesées, d’attaques personnelles et d’insultes à l’encontre de ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui. Il nous expliqua toutefois, entre deux borborygmes, quel fut son cheminement sur le sentier pavé de roses de l’espéranto :
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 16H55
Surtout que c’est grâce à Asp Explorer que j’ai découvert l’espéranto puis Henri Masson, et qu’au début j’étais plutôt du côté d’Asp Explorer.
Emouvant n’est-ce pas ? Lymb lui demande de quoi il retourne, et vendredi nous explique que :
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 17H17
La différence, c’est que les commentaires de vendredi sont largement documentés et donnent beaucoup de références vérifiables. Quant à ceux de lymb, en dehors de xibalda, ça ne va pas loin, surtout que c’est une collection de tous les préjugés habituels.
Tiens, vendredi pense que les posts de vendredi sont bien documentés. Il parle de lui à la troisième personne ? Et visiblement il a l’air assez satisfait de ladite personne. Continuons... Lymb poursuit la discussion et... c’est Masson qui répond !
par Henri Masson (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 19H31
Ah bon ?
Et sur la prétendue précision de l’anglais ?
Ces commentaires manquent de références et de liens ?
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 06H57
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 12H16
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 10H47
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 14H37
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 14H14
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 16H20
Les autres apportent la réponse qu’il est digne de donner à des âneries.
Quelques posts plus loin, vendredi félicite Henri Masson tout en m’accusant (sans preuve) d’agir sur le forum sous plusieurs identités, "les clones d’Asp" :
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 20H23
Merci à Henri Masson d’avoir pris la peine de relever mes commentaires.
Quand on n’a que xibalda comme unique source de documentation, comme lymb, ça montre une certaine disposition à ne chercher que ce qui est négatif. Nul ne prétend que l’espéranto est la langue parfaite dans le rôle de langue internationale.
Accuser l’accusatif de tous les maux est l’attitude habituelle de ceux qui défendent des tentatives avortées de langues internationales. Son utilité est largement démontrée surhttp://claudepiron.free.fr/art...
Pour ne pas être pris pour un clône d’Asp Explorer, le mieux serait de ne pas se comporter comme lui...
Plus loin, Zalka évente la supercherie : vendredi et Masson partagent la même adresse IP, c’est une seule et même personne ! Il suffisait d’ailleurs de comparer les styles des deux intervenants pour s’en convaincre. La discussion en restera là, Masson, pris comme un gamin avec le doigt dans le pot de confiture, se fera discret quelques temps. Plus loin, il tentera maladroitement de faire croire que c’était "une plaisanterie". Non, monsieur Masson, ce n’est pas une plaisanterie, c’est une tromperie. Accuser autrui sans preuve est grave, en particulier quand on est soi-même coupable de ce qu’on reproche aux autres. Utiliser de tels procédés pour faire la promotion de ses idées montre bien à quel point elles ne sont pas défendables par des arguments rationnels. Cela montre bien, aussi, ce qu’il en est de la rigueur morale qui vous anime. C’est laid, monsieur Masson, c’est petit et c’est médiocre.-
Le système de mise en page d’Agoravox est une vraie calamité.
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Il faut rappeler ici qu’Henri Masson, l’auteur et presque unique commentateur de cet article, est un drôle de coco. Voici quelques temps, dans les commentaires suivant l’article de son affidé esperantulo intitulé Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?, nous avons découvert un nouvel intervenant, le dénommé "vendredi", qui posta toutes sortes de billevesées, d’attaques personnelles et d’insultes à l’encontre de ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui. Il nous expliqua toutefois, entre deux borborygmes, quel fut son cheminement sur le sentier pavé de roses de l’espéranto :
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 16H55
Surtout que c’est grâce à Asp Explorer que j’ai découvert l’espéranto puis Henri Masson, et qu’au début j’étais plutôt du côté d’Asp Explorer.Emouvant n’est-ce pas ? Lymb lui demande de quoi il retourne, et vendredi nous explique que :
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 17H17
La différence, c’est que les commentaires de vendredi sont largement documentés et donnent beaucoup de références vérifiables. Quant à ceux de lymb, en dehors de xibalda, ça ne va pas loin, surtout que c’est une collection de tous les préjugés habituels.Tiens, vendredi pense que les posts de vendredi sont bien documentés. Il parle de lui à la troisième personne ? Et visiblement il a l’air assez satisfait de ladite personne. Continuons... Lymb poursuit la discussion et... c’est Masson qui répond !
par Henri Masson (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 19H31
Ah bon ?
Et sur la prétendue précision de l’anglais ?
Ces commentaires manquent de références et de liens ?
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 06H57
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 12H16
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 10H47
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 14H37
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 14H14
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 16H20
Les autres apportent la réponse qu’il est digne de donner à des âneries.Quelques posts plus loin, vendredi félicite Henri Masson tout en m’accusant (sans preuve) d’agir sur le forum sous plusieurs identités, "les clones d’Asp" :
par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 20H23
Merci à Henri Masson d’avoir pris la peine de relever mes commentaires.
Quand on n’a que xibalda comme unique source de documentation, comme lymb, ça montre une certaine disposition à ne chercher que ce qui est négatif. Nul ne prétend que l’espéranto est la langue parfaite dans le rôle de langue internationale.
Accuser l’accusatif de tous les maux est l’attitude habituelle de ceux qui défendent des tentatives avortées de langues internationales. Son utilité est largement démontrée surhttp://claudepiron.free.fr/art...
Pour ne pas être pris pour un clône d’Asp Explorer, le mieux serait de ne pas se comporter comme lui...Plus loin, Zalka évente la supercherie : vendredi et Masson partagent la même adresse IP, c’est une seule et même personne ! Il suffisait d’ailleurs de comparer les styles des deux intervenants pour s’en convaincre. La discussion en restera là, Masson, pris comme un gamin avec le doigt dans le pot de confiture, se fera discret quelques temps. Plus loin, il tentera maladroitement de faire croire que c’était "une plaisanterie". Non, monsieur Masson, ce n’est pas une plaisanterie, c’est une tromperie. Accuser autrui sans preuve est grave, en particulier quand on est soi-même coupable de ce qu’on reproche aux autres. Utiliser de tels procédés pour faire la promotion de ses idées montre bien à quel point elles ne sont pas défendables par des arguments rationnels. Cela montre bien, aussi, ce qu’il en est de la rigueur morale qui vous anime. C’est laid, monsieur Masson, c’est petit et c’est médiocre.
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Pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, l’exemple de "rigueur morale" nous est en effet donné par celui qui signe pompeusement "Asp Explorer", la tête de mort encagoulée, celui qui n’a pas le courage de signer de son vrai nom.
C’est pas comme Henri Masson qui a non seulement le courage de signer sous son nom, mais en plus sous d’autres... Quelle bravoure.
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Voilà bien l’argumentation habituelle de la crevure : faut d’arguments sur le thème de l’article, il n’a d’autres ressources que d’être grossier, scientifiquement cradingue !
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Masson vient d’apprendre un nouveau mot : crevure. Nul doute qu’il va nous le ressortir à toutes les sauces pendant un an. Avec un peu de chance, il nous lâchera avec le coup de la plume dans le cul.
C’est singulier à quel point celui qui me reproche - fautivement d’ailleurs - de dire toujours la même chose est bien incapable de renouveler son propre patrimoine lexical. Mais nous le savons, un des talents les plus éminents de monsieur Masson est son aptitude à imputer à autrui les tares qui sont les siennes sans en éprouver la moindre gêne intellectuelle.
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Encore une fois, il me reproche d’être non-constructif, puis il m’insulte.
Bla bla bla...
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Selon l’IBOPE, institut brésilien de sondage d’opinion, le programme
"Esperanto, a Lingua da Fraternidade" (L’espéranto, langue de fraternité),
de Rio de Janeiro, se classait au troisième rang parmi les radios en ondes
moyennes de la région de Rio pour la période d’octobre à décembre 2007.
C’est la plus grande audience dans l’histoire du programme créé voici 21
ans.
Radio Rio de Janeiro — AM 1400 kHz
http://www.radioriodejaneiro.am.br
Émissions en heure locale
Mardi : 15h 00
Vendredi : 23:00
Voilà qui fera encore baver ceux qui n’ont cessé de répandre des calomnies
à l’encontre de l’espéranto et de prétendre qu’il était en régression.
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Ils n’ont pas de bande FM au Brésil ? C’est différent de chez nous, où plus personne n’écoute la modulation d’amplitude à part quelques mémères ?
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Voilà une fois de plus le genre de commentaire non-contructif d’une crevure, d’une nullité des nullités, incapable de faire autre chose que de souiller tout ce qu’il touche, y compris sa plume !
Le fait qu’une émission d’espéranto soit l’une des plus populaires d’une station radio, même en OM, indique que cette langue intéresse. J’ai été bien placé pour le savoir en 1988 lors d’une émission de France Inter dont j’avais été le maître d’oeuvre et qui avait été suivie durant tout le mois d’août par un cours express d’espéranto d’environ 10 mn, du lundi au samedi. C’est une chose inimaginable dans quelqu’autre langue que ce soit en un temps si court.
Le Brésil apporte précisément l’inverse de ce que suppute la nullité, la connerie personnifiée qui s’affuble du pseudo "Asp Explorer" : de la fraîcheur, de la jeunesse et de l’esprit d’initiative :
http://fr.fooooo.com/search.php?q=Brazilo&l=&s=&t=&m=&yo=&g=&recent=&c=&ranking=0
La connerie ? Ah oui ! C’est bien d’en parler ! Le plus drôle c’est quand quelqu’un est assis dessus et scrute l’horizon pour chercher à la découvrir. Ça me rappelle une caricature d’Escaro dans le Canard Enchaîné où on voyait, juché sur un éléphant portant un bas noir à chaque patte censé représenter les scandales, le président Pompidou en train de regarder au loin pour les découvrir.
L’espéranto se porte bien au Brésil. Il n’y a pas longtemps, un jeune espérantiste français a séjourné à Bona Espero, une école fondée par des espérantistes brésiliens en 1957 et gérée depuis 1974 par un couple italo-allemand qui s’est formé grâce à l’espéranto : Giuseppe et Ursula Grattapaglia . Cette école accueille des enfants qui n’auraient pas accès à une éducation normale :http://mondepouce.free.fr/R12.html
http://eo.wikipedia.org/wiki/Bona_Espero
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bona_Espero
Je reçois moi-même fréquemment des informations de Rio de Janeiro où il y a une activité très vivante autour de l’espéranto : http://www.kke.org.br/pt/index.php
A CULPA É DA "SINERGIA NEGATIVA"
Le 24 février dernier, le quotidien Jornal de Jundiai (État de Sao Paulo) a consacré un article tout à fait positif à l’espéranto sous le titre "Savez-vous parler dans cette langue ?". Signalons en passant, puisque le présent article traite du rôle des femmes dans la popularisation de l’espéranto, qu’il a été écrit par une femme. Je puis ajouter que l’émission de France Inter, mentionnée plus haut, avait l’excellente Brigitte Vincent comme animatrice.
C’est donc plutôt flatteur pour l’espéranto d’être traité de futilité par une nullité dont la principale préoccupation est le boursicotage et l’étalage de sa vanité. Ceux qui pratiquent l’espéranto ont au moins le mérite d’apporter à d’autres des échanges enrichissants et constructifs de toutes sortes, de l’aide, des joies, du bonheur. Se satisfaire de consacrer son temps à tout souiller montre un degré de médiocrité qui a quelque chose de maladif. Ce n’est pas un mal que la langue de Bush soit préconisée et défendue par de telles Carpettes anglaises.
Voici justement, à propos de l’anglais et du Brésil, une information publiée le 24 octobre 2006 dans TRIBUNA DA IMPRENSA et dont la cause a été une mauvaise compréhension dans ce qu’on appelle sans rire la "langue de l’aviation" entre le pilote et la tour de contrôle, ce qui n’est pas la première fois : http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Té ;né ;rifeBrasília - A possibilidade de ter havido erro de entendimento do inglês falado entre o piloto do Legacy e o controlador de vôo de Brasília que possa ter se transformado em um forte fator para o choque com o Boeing da Gol está sendo examinada pela comissão de investigação da Aeronáutica que analisa as causas do acidente.
Ontem, o presidente da Empresa Brasileira de Infra-Estrutura Aeroportuária (Infraero), brigadeiro José Carlos Pereira, disse que pode ter havido erro de interpretação, lembrando que "algumas tragédias no mundo já aconteceram por conta de idioma". No entanto, ele fez questão de ressaltar que "um acidente nunca é fruto de um só erro, é um somatório de erros, que vou chamar de sinergia negativa".
Para o brigadeiro José Carlos, mesmo que tenha havido erro de entendimento do inglês entre o piloto e controle, o comandante da aeronave deveria ter questionado os controladores porque ele é o responsável pelo vôo e não pode ignorar o plano de vôo pré-determinado.
"Neste caso específico do vôo 1907, pode ter ocorrido erro dos pilotos do Legacy, falha do controle de vôo, falha de regras, pode ter acontecido interpretação errada de uma palavra e, por isso, temos de esperar o resultado das investigações", disse o brigadeiro. "Quando os erros começam a aparecer, começam a se somar, ninguém percebe e corta o erro logo na raiz, chega a um ponto que o acidente é irreversível", prosseguiu.
Para ele, confundir a expressão "vigilância radar" com "vetoração radar", embora considere "inaceitável", em se tratando de um piloto internacional que é qualificado para voar em qualquer país do mundo, "até pode acontecer".
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As fitas das conversas entre os controladores de vôo e os pilotos do Legacy estão sendo passadas, repassadas e repetidas várias vezes pelos responsáveis por esta etapa da investigação. Eles querem saber se pode ter havido algum "entendimento errôneo", de um lado ou de outro, na última conversa entre os dois, antes do Legacy chegar a Brasília, de acordo com fontes da Aeronáutica.
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Uma alta fonte da FAB admite que este "entendimento errôneo" por causa do inglês pode ter sido um "forte fator contribuinte" para a ocorrência do acidente. Este mesmo oficial ressalta que "isto não justifica que ele (piloto do Legacy) entre na contra-mão de uma aerovia". E acrescentou : "o piloto tem de ter estudado seu plano de vôo. É assim que se faz. E, se o piloto tiver dúvida de comunicação, no mínimo, ele tem de perguntar de novo ao controlador para se certificar do que fazer".
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Ce qui est drôle, dans ces cas-là, c’est que l’on n’appelle jamais les choses par leur nom, ce n’est jamais l’anglais qui est mis en cause dans le titre :
"une synergie négative" !!!
Autrement dit : "c’est la faute à ’pas d’chance’ !". C’est comme quand Darcos parle d’enseignement DES langueS alors que tout est axé sur le seul anglais. Le contribuable de 22 des 23 pays de l’UE ne travaille plus pour le roi de Prusse mais pour la reine d’Angleterre.
La revue "Sciences et avenir" avait effleuré le problème en février 1993 : "Une bonne partie des accidents d’avion auraient pour cause essentielle l’usage de la radio qui assure la liaison entre le sol et l’avion. Car en dépit d’une langue commune — l’anglais — il arrive très fréquemment que les interlocuteurs se comprennent mal, ne serait-ce que du fait d’une mauvaise prononciation."
Il ressort d’une enquête publiée par le quotidien italien "La Repubblica" (5.7.1996) que 11% des accidents aériens ("crashes") sont imputables à une communication linguistique défaillante dans la langue qui règne sans partage : l’anglais. En se simplifiant, l’anglais a laissé de nombreuses relations grammaticales inexprimées. Son intonation a une très grande importance mais demeure insaisissable pour beaucoup. Sa phonétique et son accent sont parmi les plus chaotiques qui soient. Rien d’étonnant donc que le problème susbiste aujourd’hui. Entre un chinois qui essaie parler l’anglais et sarko qui essaie de parler la même langue, il existe heureusement quelques chances d’échapper à la catastrophe :
http://www.youtube.com/watch?v=_yUN6JxHRMc&NR=1
http://www.dailymotion.com/video/x1x63e_sarkozy-parle-anglais-enfin-essaye
À croire que, comme bon nombre de concitoyens, la Carpette anglaise d’AgoraVox a un "correcteur de subconscient" qui l’oblige à se prosterner devant l’anglais, et qui fonctionne sur le principe de celui-ci : <http://fsu13apc.free.fr/fkda/subcon.htm> -
Oui, nous en avons beaucoup de FM au Brésil. Ils étaient (en 2006) quelques 2.600 stations sur la bande FM et 1.700 sur la bande AM. A cause du territoire, la bande AM a été et est encore très important pour nous, brésiliens, depuis sa première transmission commerciale au pays (1923). Peut être vous ne savez pas que, parmis les moyens analogiques, la bande AM va plus loin. Et ça marche encore, pas seulement pour les « mémères », comme vous avez dit, mais aussi pour nos nombreuses couches populaires. Il ne faut oublier non plus les radios communautères, de quartier, qui en étaient 2.734 en 2006.
Je suis particulièrement content que les sondages montrent qu’un programme Espéranto de la Radio Rio de Janeiro soit bien écouté par une audience populaire. Ainsi que des petites insertions les dimanches matin pour les couches plus riches chez Rádio Super Brasília FM, par example. Ça montre que l’Espéranto peut servir à ceux qui veulent être servis, sans préjugés.
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La démarche de la crevure et de sa clique est parfaitement visible.
Sachant qu’une très large majorité de gens est inconsciente et ignorante des problèmes linguistiques, de leur coût, de l’existence d’une alternative économique et efficace, certains, les Gargamel et autres, eux-mêmes ignorants de la question, tiennent non seulement à le rester, mais surtout à maintenir les autres dans la même ignorance.
La différence essentielle entre les locuteurs de l’espéranto et ces individus est que les premiers ont appris une ou plusieurs langues avant l’espéranto alors que les seconds ont appris une langue étrangère, le plus souvent l’anglais, parfois une ou plusieurs autres langues, mais jamais l’espéranto. Et ils voudraient faire croire que celui qui sait, c’est précisément celui qui n’a pas vécu ces diverses expériences.
Et pour ceux qui voudraient parler de prosélytisme, hier, sur Arte, dans l’émission de Calvi, il était question des procédés utilisés par les évangélistes "américains" pour répandre la langue et la façon de penser US : Business is business. Jésus Christ n’y avait pas pensé !
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HO ben tiens que ca vol haut dans les commentaires "t’a gueule" "crevure", ect, et que d’energie dépensée pour une chose si futile qu’est l’esperanto selon certains
tout ca en fait car il y a un qui ne supporte pas d’avoir le dessus, lequel des deux gagnera on verra mais moi je dit MASSON MASSON MASSON ...
En tout ca, j’attend toujours un article de propagande anglaise de la part de notre fou du roi ASP
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Certes, l’espéranto est une cause futile. Mais la lutte contre la connerie humaine est une noble croisade.
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Oui vous avez raison
a bas BENICHOU
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Pour le retour à BENICHOU ma petite phrase va bien plus loin que l’esperanto, car cette petit bonhome en a tellement raconté des conneries durant un certains nombre d’années sur des sujets autres que l’esperanto, alors oui dans ce cas je suis d’accord avec l’explorer combatons la connerie humaine.
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Bonjour à tous,
J’avoue ne pas saisir l’intérêt profond de l’article, en gros c’est présenté comme un hommage à toutes les femmes pour leur rôle à jouer dans la success story de l’espéranto ? Parcequ’il me semble que ce genre de contragulation n’est pas encore de rigueur, dans un contexte ou l’espéranto est encore au stade de doux rêve ce genre de flaggornerie semble très surréaliste.
D’ailleurs M. Masson comme on vous en a déjà fait la remarque ce titre qui n’indique que la composante féminine du sujet en oubliant de préciser son coeur, l’espéranto, est aussi étrange et trompeur. Moi par exemple ce genre de titre me fait plus m’attendre à un truc sur les Ingrid Betancourt du monde. C’est comme si l’auteur était si immergé dans l’univers de l’espéranto qu’il ommettait que pour le commun des mortels, il s’agit d’un sujet prodigieusement marginal. Donc par égard pour cette humanité ancrée dans un monde si différent du votre ("réel", comme l’appelleront certains), la mention de la langue qui fait sujet de votre article dans le titre me semblerait d’une civilité appréciable.
Esperantulo, quand vous citez Benichou vous parlez bien du chroniqueur de M. Ruquier qui a qualifé l’espéranto de belle idée qui n’avais malheureusement pas marché il y a bientôt deux années de celà ? L’homme serait bien étonné de s’avoir si profondément et si durablement blessé avec des paroles si peu dramatiques à mon avis. En admettant évidement qu’il s’en souvienne, depuis deux ans il a du être accaparé par des sujets tout de même plus marquants.
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Ce qui est rigolo avec les article de Masson, c’est que l’on va voir sortir Asp de sa boite. La rencontre de deux obsédés, l’un par une langue morte avant d’être né et l’autre par le premier. Peut être devriez vous vous rencontrer autour d’un verre, vous êtes fait pour vous comprendre et plus si affinité.
L’espéranto, j’en ai rien à carrer, mais l’acharnement d’Asp, dont j’apprécie en général les textes me semble à la foi gratuit, futile et désormais obsessionel. Si il pouvait s’acharner sur une cible encore frémissante (scientologie, l’église, dieu(x), les comunistes, les capitalistes, les extrèmes et autres déviants - les espérantistes sont peut être déviant mais tant qu’ils ne s’approche pas d’une école ma foi...) plutôt que sur de doux dingues inoffensifs. Je lui en saurais grés.
a+ sac à puces
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À la meute à Asp Explorer :
Il n’y a pas lieu de se flatter de comprendre de travers.
Il ne s’agit pas seulement de "rôle à jouer", mais de rôle qui a été joué et qui continue AUJOURD’HUI d’être joué par des femmes. J’estime que, sans elles, l’espéranto aurait presque certainement subi le sort des autres propositions.
Les noms de femmes cités dans mon article, que j’ai énormément raccourci par rapport à l’original par crainte d’un refus de la rédaction, étaient déjà beaucoup plus nombreux. Et je n’ai pas effectué de recherches sur une période (en gros 1933-1990) qui couvre près de la moitié de l’histoire de la langue du fait qu’elles auraient exigé trop de temps et de déplacements.
Ce qui apparaît aussi, pour qui veut bien voir, c’est qu’il n’y a jamais eu un tel élan féminin pour d’autres propositions telles que le volapük. Ce sont des univers sans femmes. Ste Hildegarde de Bingen faisait en quelque sorte exception, mais la langue qu’elle avait conçue n’était compréhensible que d’elle-même.
Les mots et expressions condescendants, qui abondent ici, ne sont pas inconnus des usagers de l’espéranto, tout comme ils l’ont été de pionniers de bon nombre d’idée, entre autres, et en particulier, le vote des femmes. Il n’y a rien de trompeur ou d’exagéré à désigner de telles femmes "Femmes sans frontières" puisque toute leur action, tous les échanges n’ont eu de sens pour elles que par la pratique sans frontières de cette langue, aussi bien pour leur satisfaction personnelle que pour la défense de grandes causes (par ex. celle des 20 associations de femmes d’Hiroshima à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, et ceci depuis plusieurs années). Mais quand on a l’esprit tordu — la crevure a visiblement déteint sur quelques uns ! —, il est vain de donner des explications. Mais, ce qui importe, ce sont les visiteurs venus d’ailleurs que de son univers morbide.
Le surréalisme, c’est de voir tant de gens sacrifier un temps fou, de l’argent et des efforts injustifiés pour pouvoir communiquer plutôt mal que bien quand un moyen plus adéquat, plus facile d’accès et surtout plus équitable, existe. Le surréalisme, c’est de voir à quel point des gens, qui n’ont pas pourtant pas fréquenté des écoles parmi les plus minables, peuvent apparaître comme frappés d’idiotie lorsqu’ils s’efforcent de parler l’anglais :
http://www.youtube.com/watch?v=_yUN6JxHRMc&NR=1
http://www.dailymotion.com/video/x1x63e_sarkozy-parle-anglais-enfin-essayeA la question "Parlez-vous anglais lors de vos séjours à l’étranger ?", lors d’un entretien accordé à "Mon Quotidien" (25 septembre 1997), journal destiné aux enfants de 10-15 ans, le Président Jacques Chirac avait répondu : "Oui, avec mes amis, mais jamais dans les discussions officielles, car je ne parle pas parfaitement cette langue et ce serait un handicap. Pour les sujets sérieux, il faut être sûr d’être bien compris".
Lors d’une visite à New York, après l’attentat du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center, après avoir prononcé quelques mots en anglais, Jacques Chirac s’est humblement excusé de poursuivre en français après avoir avoué "my English is not very good".
Certains de ceux qui subissent cette situation disent ne pas croire en l’espéranto alors qu’il s’agit d’une langue et non d’une croyance religieuse.
En fait, ce sont eux qui croient religieusement qu’il est impossible de s’en sortir, que tel est le destin. Inch’Allah ! Et ils freinent des quatre fers, comme des fous d’Allah ou des défenseurs de l’infaillibilité pontificale, pour que le règne de l’anglais ne soit pas remis en question, pour que la question d’une alternative ne soit jamais mise à l’ordre du jour. Galilée a su ce qu’il en était d’affronter la pensée dominante. Copernic a préféré s’écraser.
Une étude réalisée dans une quinzaine de pays par Philip Seymour, professeur en psychologie cognitive de l’Université de Dundee, en Écosse, a fait ressortir que les élèves Britanniques mettent deux à trois ans pour arriver à lire des mots simples quand les autres petits Européens atteignent le même résultat en un an seulement dans la leur : “le record de lenteur revient bel et bien aux anglophones” et, “au test de lecture, l’anglais remporte la palme de la langue la plus difficile” (Anna Lietti, “Le Temps”, Suisse,14.09.2001).
Le 16 mars 2001, la revue “Science” publiait le résultat de recherches sur la dyslexie. Cette difficulté de lecture touche environ un million d’enfants en France. Elle atteint plus fréquemment les élèves anglophones, un peu moins les francophones et très peu les italophones. Il y a deux fois plus de cas aux États-Unis qu’en Italie. Est-ce un hasard si la dyslexie a été découverte et décrite pour la première fois, en 1895, par un chirurgien-ophtalmologiste anglais, James Hinshelwood ?
La raison se trouve dans la complexité graphique et phonétique de l’anglais qui a besoin de 1120 combinaisons de lettres (graphèmes)pour obtenir une quarantaine de sons (phonèmes) alors que le français a 190 graphèmes pour 35 phonèmes et que l’italien, langue claire et harmonieuse, se contente de 33 pour 25 phonèmes. Notons en passant que, sur ce plan comme sur bien d’autres, la langue qui se rapproche le plus de la perfection est l’espéranto avec 28 lettres pour 28 sons.
“Comme de nombreuses lettres ont une prononciation différente en anglais, le dyslexique se sent très insécurisé“, écrit Ingrid Paulsen. Professeur d’anglais en Allemagne, elle a constaté des difficultés de différenciation auditive, de différenciation visuelle, d’erreurs dues aux troubles d’orientation spatiale et aux troubles séquentiels, par exemple l’inversion conduisant à transformer “god“ (Dieu) en “dog” (chien), et des difficultés de mémorisation de l’image du mot et de sa consonnance.
Le très renommé “Los Angeles Times” (31.03.2002) a signalé pour sa part l’apparition d’un autre phénomène ahurissant en Corée. De plus en plus de parents coréens font subir une opération chirurgicale à leurs enfants de moins de cinq ans pour qu’ils puissent mieux prononcer l’anglais. Cette opération coûte de 230 à 400 dollars. Elle consiste à inciser le frein de la langue afin qu’elle puisse mieux s’allonger et devenir plus souple. Parler l’anglais tourne à l’obsession. Le charlatanisme se porte bien.
D’après le quotidien coréen “Dong - A”, “L’anglais est en train de faire de l’enfance un enfer”. Selon Jonathan Hills, qui enseigne cette langue sur la chaîne de télévision éducative nationale : “Apprendre l’anglais est devenu la religion nationale”... Il n’est pas rare que des parents coréens contraignent leurs enfants de six mois à rester devant un téléviseur durant des heures pour regarder des cassettes vidéo d’enseignement de l’anglais.
Entre religion et exploitation éhontée du mystère, des superstitions, de l’irrationnel, des instincts, il n’y a que peu de place. Langue sans mystères, l’espéranto ne promet pas un paradis futur ou post mortem, mais la possibilité vérifiable de procurer vite et bien, et à moindre coût, le moyen pratique d’accès à un vrai dialogue à tous les habitants de la planète.
Professeur de linguistique appliquée à l’université de Melbourne, Alastair Pennycook avait enseigné l’anglais à Hong Kong et en Chine pour gagner de l’argent. Il a fait part de ses observations dans deux ouvrages difficiles à trouver autrement que par les librairies en ligne : “The Cultural Politics of English as an International Language”, “English and the discourses of Colonialism”. Pennycook constate que, sans que les professeurs d’anglais en prennent conscience, l’enseignement de l’anglais tend à créer, si elle n’existe pas déjà, et à renforcer, une influence de type colonial sur l’entité qu’elle vise. L’usage de l’anglais conduit dans la plupart des cas à des échanges sans profondeur, se limitant aux nécessités. Cette même constatation avait été faite aussi, au Japon, par un citoyen espérantiste des États-Unis, Joel Brozovsky : les gens s’adressent à des natifs anglophones, dans un semblant d’anglais, essentiellement pour des questions d’affaires ou d’argent. Tout ce qu’il y a d’humain est rendu étranger par ce sabir.
Britannique, proposé pour le prix Nobel en 1998, William Auld est l’un des plus prestigieux écrivains en espéranto. Il avait écrit, dans “Pri lingvo kaj aliaj artoj” : “Je suis possesseur natif de l’une des ces « principales langues vivantes » à laquelle quelques personnes attribuent la destinée de langue « internationale ». Et je souhaite enfin noter publiquement le fait que je déteste écouter des étrangers qui, ayant consacré de nombreuses années à l’étude de cette langue, la malmènent, la distordent et la torturent. Ça m’agace déjà de choisir mon vocabulaire conformément aux capacités élémentaires de locuteurs ayant même assez « progressé », d’écouter, et de lire, leurs erreurs grammaticales grotesques et leur prononciation disgracieuse ; j’en ai déjà assez des conversations hésitantes, des malentendus directs des deux interlocuteurs, des banalités dues à l’incapacité d’exprimer des pensées profondes en langue étrangère, de l’incompréhension de mes idiotismes et de la maladresse rigide des leurs.”
Le 26 décembre 1993, "L’Est Républicain", avait rapporté une déclaration faite par Michel Serres, académicien, philosophe, historien des Sciences, professeur à Paris et à l’Université de Stanford, à propos du problème de défense de la langue française : “Tout cela est notre faute, mais ça peut se réformer très vite. Il suffit que le peuple qui parle français se révolte contre ses décideurs. Moi, je suis du peuple, ma langue est celle des pauvres. J’invite les pauvres à se révolter contre ceux qui les obligent à ne rien comprendre.“ Il avait dit aussi qu’il y avait plus de mots anglo-américains sur les murs de Paris qu’il n’y avait de termes allemands durant l’Occupation.
Il est plus facile aujourd’hui de compter les publicités qui utilisent un fond sonore ou visuel en français qu’en anglais. En donnant du fumeur une image valorisante pour les simples d’esprit (cow-boy, bourlingueur, etc.), la pub a favorisé le tabagisme et transformé ainsi, parmillions à travers le monde, des personnes (des jeunes, de plus en plus de femmes) en loques humaines qui s’aperçoivent un peu tard, sur un lit d’hôpital, qu’elles en mènent moins large. Aux États-Unis, c’est 150 000 morts par an : le World Trade Center multiplié par 49. Sans parler du coût social. Le terrorisme, Al Qaïda, c’est du menu bricolage face à l’industrie du tabac. L’État le plus coûteusement armé du monde, facteur d’insécurité mondiale avec son industrie de mort, est totalement impuissant contre ce terrorisme discret, efficace, légalisé.
La pub se fout du monde. Et en anglais !
Remède possible : le boycott, en le faisant savoir aux marques qui jouent la carte du conditionnement, comme si l’anglais était signe d’intelligence, de modernité, de supériorité.
Quand la pub se fout du monde, c’est vital pour le monde de se foutre d’elle !
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À propos de Corée, où la bonne pratique de l’espéranto ne nécessite pas d’opération chirugicale, j’ai reçu ce matin ce communiqué qui invite à fêter le 200e cours d’espéranto dispensé à Séoul :
Memore al la 200-a kurso de Seŭla Esperanto-Kulturcentro (prez. LEE Jung-kee), SEK okazigos la feston nome ’Memore al la 200-a Kurso’ kun jena enhavo.
SEK atendas vian atenton kaj varman kuraĝigon.
* Kiam : 30-an (sabato) de Aŭgusto. 2008
* Enhavo de la festo
Unua parto : Internacia Simpozio kaj Ceremonio
’Kiel progresigi Esperanto-movadon en Azio ?’
Ĉefprelego : D-ro LEE Chong-yeong (Eksprez. de UEA)
Dua parto : ’Interkona Vespero’
* Loko : Seŭla Junulara Gastejo (En la centro de Seŭlo ĉe Namsan)
Tiuj, kiuj esperas partopreni en la festo, aŭ sendi gratulmesaĝon [ricevantoj de miaj komunikoj trovos ĝin en venonta komuniko. HM] -
Indépendamment de tout ce qui a été dit auparavant, je m’interroge sur un point de détail :
Qu’est-ce que cet article fait dans la rubrique "International" ? Dans "Culture et Loisirs" ou "Tribune Libre" peut-être, mais là.... C’est parce qu’il y a "sans frontières" dans le titre ? C’est tout ?
De plus, si dans les autres articles de M. Masson, il pouvait y avoir un lien entre l’article et l’actualité du moment (date du 15 décembre,...), l’article actuel n’a rien à voir avec quoi que ce soit "d’actuel".
Pour moi, cet article aurait plus sa place esperanto-sat.info qu’entre un article sur Ingrid Betancourt et un autre sur la montée d’Obama. D’ailleurs, je ne suis pas le seul à le dire : D’une manière générale, l’objectif d’AgoraVox est de privilégier la publication d’actualités concernant des évènements ou des faits objectifs, vérifiables et autant que possible inédits. Politique editoriale d’Agoravox
Parce que là on se retrouve juste avec un catalogue de femmes ayant fait un jour quelque chose en espéranto et rien pour le relier à l’actualité.
(Nb : Ce message ne contient aucune critique de la langue "espéranto", aucune critique envers le travail effectuées par ces femmes et aucune glorification de l’anglais. De plus, il est exempt d’attaques personelles et d’insultes et j’espère que si il y a des réaction envers ce message, ce soit aussi le cas)
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"Femmes sans Frontières" !
En voici un titre prometteur. De quoi va t’on donc parler ? De femmes célèbres engagées dans le combat du féminisme a travers le XXeme siècle ? va t’on faire l’historique du mouvement, choisir de mettre en lumière le rôle charnière de quelques personnalités clefs ? S’agit t’il sinon d’illustrer le cas de quelques femmes reporters internationales ? Quoi d’autre. Allez je ne sais pas, des sportives célèbres ? des artistes de renom ?..
Absolument pas.
Il s’agit en fait ici d’un exposé fort long et monotone sur un sujet de 2nd plan, je résume (de façon provocative mais néanmoins objective) : "le rôle joué par quelques femmes fort peu connues dans le développement tout relatif de l’Esperanto au XIXeme et début du XXeme siècle"
Des les premières lignes, le ton est donne, on va s’intéresser ici a des véritables brûlots de l’actualité, a l’instar de la fameuse "Hildegarde de Bingen" (dont on nous fait la politesse de nous dire que la brave femme vécut au début du XIeme siècle en Allemagne et qu’elle fut a l’origine de diverses publications pas vraiment majeures, depuis son monastère de Rupertsberg)
Le reste est dans la lignée. De poètes oubliées en petites diplomates, le lecteur voit défiler sous ses yeux une longue liste de femmes charmantes qui depuis 150 ans (surtout il y’a 150 ans, en fait), se sont engagées a un moment de leur vie pour la promotion de l’Esperanto.
Globalement, le fil ne donne pas lieu a débat, il ne peut y avoir de discussion. De fait, on se retrouve face a un exposé gris et monolithique de type "thèse historique" ou le lecteur non spécialisé ni passionné perdra très rapidement toute forme d’intérêt pour les faits présentés. Le but de cet article est en fait purement promotionnel : il s’agit pour l’auteur faire de la réclame déguisée pour l’Esperanto, son seul et unique cheval de bataille.
Si cette contribution fleurant bon le prosélytisme illuminé n’a clairement pas sa place sur Agoravox*, on se rassure quand meme au final en se disant que malgré tout, grâce a Henri Masson, Hildegarde de Bingen, et surtout wikipedia, de fil en aiguille on a peu révisé son Histoire du bas Moyen-Age.
Tzigourat
* Ligne éditoriale d’Agoravox (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=60)
Les conditions ci-dessous résument les raisons conduisant à un refus de publication d’un article :
- Article pas récent / pas en rapport avec l’actualité
- Article n’ayant pas un caractère inédit
- Article à caractère promotionnel-
Je rejoins les deux commentaires ci dessus. Le combat Asp’Explorer contre Masson m’indiffère (ou vice versa que l’on ne m’accuse pas de privilégier l’un plutôt que l’autre).
Par contre, et n’ayant rien contre l’Espéranto, je trouve particulièrement déplacés les procédés qui consistent à enregistrer un titre qui n’a rien à voir avec le contenu : C’est racoleur.
Que vous soyez pro espéranto ou pas, m’est parfaitement égal, chacun est libre d’en penser ce qu’il souhaite sur ce sujet, mais que l’on fasse croire au lecteur que le sujet concerne les femmes, alors qu’il ne concerne que l’espéranto, je ne peux que m’y opposer. Vous voulez faire des sujets sur l’éspéranto, très bien, faite les, mais au moins, ayez le courage de les assumer par un titre en rapport.
En espérant que l’on puise attendre au moins cela d’un type qui écrit des bouquins, si ce n’est pas trop demander.
Maintenat, je vous laisse tous deux à vos insultes. Amusez vous bien.
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@ Henri Masson (vous remarquerez que je vous nomme, je ne dis pas "à la horde grouillante de fanatiques espérantistes")
Je viens de sacrifier une partie significative de ma belle jeunesse à lire votre long, très long, très très long, putain qu’il est long, post. Vous y expliquez (je résume pour que tout le monde n’aie pas à subir ce sentiment d’infini face à un texte aussi compact et rebutant) :
Donc ce titre serait entièrement justifié parceque grâce à ces femmes l’espéranto a évité le pire et qu’on peut s’estimer heureux parceque y aurait plus en avoir plus d’article !
Votre réponse tape à côté, je ne conteste pas le côté féminin du titre, il est certes question de femmes, je dit juste que c’est le minimum de civilité de citer l’espéranto dans le titre, parceque là vous parlez d’espéranto Masson, si c’est si naturel pour vous que vous ne vous en rendez même plus compte ça devient inquiétant.Ensuite un petit chapelet d’injures pour la transition et la bonne bouche, j’ai l’esprit tordu et je suis influencé par "la crevure", surnom créatif, mature et respectueux donné à ASP explorer.
Ensuite on change de sujet du tout au tout pour faire (très longuement) le procès de l’anglais. L’anglais pour l’apprendre il faut une étude constante d’un demi siècle, engager des sommes équivalentes au PIB d’un petit pays, et même après ça on est incapable de se parler au delà du niveau le plus primitif, et en plus en passant pour un con.
Pour ma part j’ai 22 ans, j’ai fait des études qui n’étaient pas de langues, et je parle vraiment bien anglais, pouvant utiliser le vocabulaire soutenu sans soucis. Et j’ai pas eu besoin de contracter de prêt pour y arriver, et pourtant j’ai été affligé de l’éducation minable française (en matière de langues j’entend, pour le reste j’ai pas trop eu à me plaindre). Je reviens d’un séjour d’études de cinq mois au pays bas, la-bas la plupart des enfants parlent anglais courament à l’age de 9 ans, je promet que c’est la pure vérité, et ils n’ont évidement pas besoin de vendre leurs organes pour payer leur éducation linguistique. Ils ont juste des profs qui tiennent debout (et, admettons le, des chaînes anglophones à la tv).Après un encart qui nous apprend, accrochez vous à vos chapeau et soyez assis, que notre Chirac parle anglais comme une vache espagnole. Donc je vous dit que vous devriez faire titre plus explicite, vous me répondez que Chirac parle mal anglais. On joue au kamoulox là ? Je dois répondre que la mer est mauve ?
Une liste impressionnante de sources curieuses affirment ensuite par toutes sortes d’études que personne au monde ne peut parler anglais, et que les coréens ont besoin d’une opération pour pouvoir l’apprendre. C’est marrant, ils se démerdaient bien avant, donc on pourrait simplement croire à une mode née dans l’esprit malade de parents névrosés plutôt qu’à une vraie nécessité morphologique... Si des parents asiatiques font bouffer des yeux de poissons à leur gosse soit-disant parceque ça rend plus intelligent, doit-on blâmer le concept d’éducation en général ? Ou simplement la superstition et les craintes des parents ?
Ha et ensuite l’inévitable constatation qu’avec l’espéranto ce serait drôlement mieux. Hé bien je vais vous étonner Henri, je vais répondre oui. Si demain un génie sorti de sa lampe me donnait droit à un voeux, je souhaiterais... Bon ok, je souhaiterais le bonheur total et éternel à toutes les créatures de l’univers présentes et futures, mais imaginons qu’il me demande un voeux en rapport avec l’espéranto (c’est un génie sponsorisé), je pourrais souhaiter que tous les êtres humains naissent avec la capacité naturel de parler l’espéranto. Parceque c’est vrai, si par un moyen magique on pouvait tous parler espéranto ce serait chouette.
Mais vu qu’un tel moyen n’existe pas je ne vois même pas ou est le débat. Changer le monde entier (comment ? par la force ?) pour que toutes les nations enseignent spontanément l’espéranto coûterait des sommes astronomiques, bien, bien plus que ce qu’on paye pour enseigner l’anglais (et me sortez pas que "ben non alors, parceque l’espéranto c’est plus facile"). Donc dans la mesure ou ce n’est pas possible qu’est-ce que vous venez vous énerver ? Autant jeter un regard de défi à un orage (quoique ledit regard de défi a le mérite d’être silencieux, vous devriez cultiver ce concept).
Enfin revenons à notre résumé, on atteint le grand n’importe quoi. Donc on assiste avec émotion à une comparaison entre l’anglophonie en france et le germanisme durant l’occupation (?), on apprend que l’anglais favorise le tabagisme et donc est directement responsable de 150 000 morts par an, bien plus qu’Al Quaeda je vous ferais dire !, et qu’à cause de l’anglais la pub rend con ! Hmm, ça pique aux yeux tout de même.
Après ça un encart sur le 200eme cours d’espéranto à Seoul, ce qui... Heu c’est censé ajouter quoi au juste ? Parceque si vous l’avez mis là pour faire du remplissage des fois que le post ne soit pas assez conscéquent, c’est vraiment pas la peine, promis.
Donc pour votre réponse, pitiez, soyez plus concis. Par exemple bornez vous à répondre dans le sujet, à mon avis ça gagnera beaucoup d’espace.-
"Mais vu qu’un tel moyen n’existe pas je ne vois même pas ou est le débat. Changer le monde entier (comment ? par la force ?) pour que toutes les nations enseignent spontanément l’espéranto coûterait des sommes astronomiques, bien, bien plus que ce qu’on paye pour enseigner l’anglais (et me sortez pas que "ben non alors, parceque l’espéranto c’est plus facile")."
Je repondrais uniquement à cette petite partie, car de nombreux comentaires de clones, n’ont pas franchement de valeur par exemple rien que pour l’histoire du titre vu le nombres de titres sur avox et dans de nombreux journaux n’ayant pas un reel rapport avec le contenu est si courant qu’il n’y a pas quoi en faire un fromage
Donc vous ditent que ca couterait bien plus que l’anglais,
si on suppose que l’esperanto s’apprend 10 fois plus vite que l’anglais ce qui se concoit facilement, si on étudie objectivement la structure de la langue et que l’on en fait l’expérience sur le terrain pour confirmer ce que l’on a analysé auparavant dont je m’en ferait l’économie de la presentation et de l’explication car une documentation literraire et webienne existe de maniere abondante sur cela.
Donc au final oui l’esperanto couterait moins cher qu’une formation en anglais car pour 100 personnes ayant un niveau B2 avec 1500 heures d’anglais, nous aurions 1000 personnes ayant le niveau B2 avec chacune 150 heures d’esperanto.
OU si on pousse plus loin il faut 10 000h pour attendre C1 en anglais, en esperanto il suffit de 1000h au maximum ( effet exonentiel de l’esperanto), donc on produirait 10 fois plus de bilingues de haut niveau, ses 1000h ca corespont à quoi dans une scolarité, moins d’année d’anglais niveau bac, donc pour au final un coup financier réduit avec un meilleur niveau de langue dans un temps d’aprentissage de l’angalis scolaire, ce n’est pas des coup en plus mais en moins.
Bon on peut tourner le probleme dans tous les sens on arrive au même point au final
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à esperantulo :
Avec des gens de cette espèce, aucune entreprise n’aurait passé à l’informatique. Motif : "parce que ça représenterait un coût excessif, parce que ça demanderait des formations coûteuses, parce que ça n’arrêterait pas d’être en panne, etc.". Tu connais le refrain
Et ce sont des gens de cet acabit qui se présentent en hommes évolués, qui s’imaginent représenter le progrès, des gens avec lesquels on calculerait encore en chiffre romains !
De toutes façons, quoi que tu écrives, ils se bouchent les yeux. Ce qu’ils voudraient, c’est une censure de l’espéranto. D’ailleurs il faut pas se creuser longtemps la cervelle pour voir que tout ça est piloté par la nullité des nullités car cet article, qui date de trois semaines, était oublié depuis déjà longtemps. Il a disparu depuis longtemps de la une et personne ne le visite autrement que par pur hasard. Il est donc inutile de perdre son temps et, le mieux, c’est de donner des informations avec des références car, de leur côté, c’est le zéro absolu.
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c’est sur qu’au niveau recherche perso certains ont beaucoup de mal, c’est l’effet mouton on suis le troupeau et certains jaloux de ne pas être capable de sortir du chemin rassurant critique pour se sentir fort alors que c’est une faiblesse au final et de toute facon un con ca reste un con. La critique va sur tout et n’importe quoi utopie heresie, complot, moquerie.
Maintenant pour ma part, j’ai assez de jujote pour connaitre mes limites et écouter quand je ne sais pas, certains trouvent que je suis fanatique ici avec l’esperanto, mais ce n’est pas le cas car j’ai d’autres activités, est ce que je suis obnubilé par l’angalis même pas car j’en ai quasiment jamais besoin. En gros je suis satisfait de ce que je fais . Mais par contre je trouve que c’est dommage pour les autres et le monde surtout qu’un outils aussi formidable qe l’esperanto ne soit pas plus utilisé car il permettrait pas mal de chose directement et indirectement, je trouve dommage que le monde se prive de cet outils, c’est comme si on était resté à l’aire du boulier , des chiffres romains ou du créationisme, ect et oui si on était rester à l’agriculture prehistorique, beaucoup d’entre nous n’existeraient pas ou n’aurait pas un aussi bon train de vie .
Qu’on le veuille ou non pour mieux echanger et se faire concurence dans le monde on devrat passer par une langue inernationale bien meilleur que l’anglais des exemples dans deux pays ont montrés que cela marche , c’est le swahili et l’indonésien, bine sur sur une petite échelle mais ca à permis de grande évolutions culturelles et economique à leur echelle. La prochaine étape c’est l’europe, l’anglais n’est pas suffisant et provoque une grande perte de compétitivité de l’europe face aux autres surpuissances ( plus de 1000 milliard par an de perte économique directe) alors quels choix ? toutes les reponses ont étés données et une seule solution est possible . Après à chacun de choisir, mais qu’on ne pleure pas après
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@ Esperantulo
Je repondrais uniquement à cette petite partie, car de nombreux comentaires de clones, n’ont pas franchement de valeur par exemple rien que pour l’histoire du titre vu le nombres de titres sur avox et dans de nombreux journaux n’ayant pas un reel rapport avec le contenu est si courant qu’il n’y a pas quoi en faire un fromage.
Pour le moment, la seule personne dont on est sûre qu’elle ait posté sous deux pseudos dans les commentaires d’un article d’Henri Masson est Henri Masson. Donc me faire traiter de clone de votre part m’amuse toujours autant. (et merci au passage pour le "pas franchement de valeur")
Pour l’histoire du titre votre argument est : "Tout plein de gens écrivent des titres sans reel rapport avec le contenu donc je ne vois pas pourquoi je ferais exception ? Soyons un mouton et faisons comme le troupeau !". Pas mal, grande classe !
Pour l’anecdote, il faut revenir à juillet 2006 pour avoir le ou les mots "espéranto", "langue", "linguistique" ou autre terme proche dans les titres des articles de M. Masson. Depuis, on a le droit à "Effets peu connus ou inconnus de l’affaire Dreyfus", "Des brèches dans le mur de la désinformation", "Nouvelles voies et nouvelles voix pour la chanson", "Syndicalisme sans frontière" , "15 décembre", "1887-2007 : Une histoire très belle", et finalement "Femmes sans frontières". Donc effectivement utiliser un titre "n’ayant pas un reel rapport avec le contenu" est une pratique courante...
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(mince alors, mon post est pas resté, j’ai du faire une sottise, hop je remet)
@ Henri Masson (vous remarquerez que je vous nomme, je ne dis pas "à la horde grouillante de fanatiques espérantistes")
Je viens de sacrifier une partie significative de ma belle jeunesse à lire votre long, très long, très très long, putain qu’il est long, post. Vous y expliquez (je résume pour que tout le monde n’aie pas à subir ce sentiment d’infini face à un texte aussi compact et rebutant) :
Donc ce titre serait entièrement justifié parceque grâce à ces femmes l’espéranto a évité le pire et qu’on peut s’estimer heureux parceque y aurait plus en avoir plus d’article !
Votre réponse tape à côté, je ne conteste pas le côté féminin du titre, il est certes question de femmes, je dit juste que c’est le minimum de civilité de citer l’espéranto dans le titre, parceque là vous parlez d’espéranto Masson, si c’est si naturel pour vous que vous ne vous en rendez même plus compte ça devient inquiétant.Ensuite un petit chapelet d’injures pour la transition et la bonne bouche, j’ai l’esprit tordu et je suis influencé par "la crevure", surnom créatif, mature et respectueux donné à ASP explorer.
Ensuite on change de sujet du tout au tout pour faire (très longuement) le procès de l’anglais. L’anglais pour l’apprendre il faut une étude constante d’un demi siècle, engager des sommes équivalentes au PIB d’un petit pays, et même après ça on est incapable de se parler au delà du niveau le plus primitif, et en plus en passant pour un con.
Pour ma part j’ai 22 ans, j’ai fait des études qui n’étaient pas de langues, et je parle vraiment bien anglais, pouvant utiliser le vocabulaire soutenu sans soucis. Et j’ai pas eu besoin de contracter de prêt pour y arriver, et pourtant j’ai été affligé de l’éducation minable française (en matière de langues j’entend, pour le reste j’ai pas trop eu à me plaindre). Je reviens d’un séjour d’études de cinq mois au pays bas, la-bas la plupart des enfants parlent anglais courament à l’age de 9 ans, je promet que c’est la pure vérité, et ils n’ont évidement pas besoin de vendre leurs organes pour payer leur éducation linguistique. Ils ont juste des profs qui tiennent debout (et, admettons le, des chaînes anglophones à la tv).Après un encart qui nous apprend, accrochez vous à vos chapeau et soyez assis, que notre Chirac parle anglais comme une vache espagnole. Donc je vous dit que vous devriez faire titre plus explicite, vous me répondez que Chirac parle mal anglais. On joue au kamoulox là ? Je dois répondre que la mer est mauve ?
Une liste impressionnante de sources curieuses affirment ensuite par toutes sortes d’études que personne au monde ne peut parler anglais, et que les coréens ont besoin d’une opération pour pouvoir l’apprendre. C’est marrant, ils se démerdaient bien avant, donc on pourrait simplement croire à une mode née dans l’esprit malade de parents névrosés plutôt qu’à une vraie nécessité morphologique... Si des parents asiatiques font bouffer des yeux de poissons à leur gosse soit-disant parceque ça rend plus intelligent, doit-on blâmer le concept d’éducation en général ? Ou simplement la superstition et les craintes des parents ?
Ha et ensuite l’inévitable constatation qu’avec l’espéranto ce serait drôlement mieux. Hé bien je vais vous étonner Henri, je vais répondre oui. Si demain un génie sorti de sa lampe me donnait droit à un voeux, je souhaiterais... Bon ok, je souhaiterais le bonheur total et éternel à toutes les créatures de l’univers présentes et futures, mais imaginons qu’il me demande un voeux en rapport avec l’espéranto (c’est un génie sponsorisé), je pourrais souhaiter que tous les êtres humains naissent avec la capacité naturel de parler l’espéranto. Parceque c’est vrai, si par un moyen magique on pouvait tous parler espéranto ce serait chouette.
Mais vu qu’un tel moyen n’existe pas je ne vois même pas ou est le débat. Changer le monde entier (comment ? par la force ?) pour que toutes les nations enseignent spontanément l’espéranto coûterait des sommes astronomiques, bien, bien plus que ce qu’on paye pour enseigner l’anglais (et me sortez pas que "ben non alors, parceque l’espéranto c’est plus facile"). Donc dans la mesure ou ce n’est pas possible qu’est-ce que vous venez vous énerver ? Autant jeter un regard de défi à un orage (quoique ledit regard de défi a le mérite d’être silencieux, vous devriez cultiver ce concept).
Enfin revenons à notre résumé, on atteint le grand n’importe quoi. Donc on assiste avec émotion à une comparaison entre l’anglophonie en france et le germanisme durant l’occupation (?), on apprend que l’anglais favorise le tabagisme et donc est directement responsable de 150 000 morts par an, bien plus qu’Al Quaeda je vous ferais dire !, et qu’à cause de l’anglais la pub rend con ! Hmm, ça pique aux yeux tout de même.
Après ça un encart sur le 200eme cours d’espéranto à Seoul, ce qui... Heu c’est censé ajouter quoi au juste ? Parceque si vous l’avez mis là pour faire du remplissage des fois que le post ne soit pas assez conscéquent, c’est vraiment pas la peine, promis.
Donc pour votre réponse, pitiez, soyez plus concis. Par exemple bornez vous à répondre dans le sujet, à mon avis ça gagnera beaucoup d’espace.-
Evidement dès que je reposte mon post m’apparait de nouveau... L’interface d’Agoravox est vraiment originale... Désolé du double post du coup.
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Oui c’est assez bizarre, ca m’a fait la meme.
En fait il faut cliquer tout en bas sur "afficher les commentaires masques" pour pouvoir lire toutes les contributions.
Un message s’affiche normalement, et puis, 2 minutes plus tard, sans raison apparente, il faut aller le chercher dans les "commentaires masques". Strange !
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Bonjour,
- D’abord, je tiens à signaler que je n’ai pas lu plus loin ce "débat" - rapidemment, plus que d’habitude, transformé en pugilat - que de la dizaine de premiers commentaires, au pifomètre. Cependant, j’ai savouré cette nouvelle mésentente, principalement à cause de la puérilité de la provocation du sieur Asp Explorer. Un simple remaniement du logo anniversaire de l’Europe (fort laid au demeurant) en un "TAGÜEULE Masson" simple et irresponsable génère fortes et nombreuses réactions. L’être humain est fascinant.
- Sinon, je tenais à intervenir dans un tout autre ordre d’idée en posant une question à M. Masson, l’auteur de l’article et autre principal protagoniste de la joute tapée : je suis actuellement en pleine lecture (à la page 283, je devrai l’avoir fini ce soir) du "Tapis Rouge", un ouvrage de J.-F. Decaux, historien bien connu, qui nous conte son passage au gouvernement Rocard de 1988 à 1991 comme ministre délégué à la francophonie, sujet qu’il aborde donc avec une passion et une sincérité non feinte. La question qui me turlupine est le rapport de la société espérantophone (qu’il s’agisse d’organisations espérantistes - donc destinées à la promotion et la diffusion de l’espéranto à travers le monde - ou de simples réunions d’individus espérantophones) à celle de la francophonie, qui réunit au bas mot cinq cent millions d’individus à travers le monde, principalement en Europe (la France, la Belgique, la Suisse, la Roumanie et la Bulgarie constituent une part importante du monde francophone), mais également en Afrique (on a suffisament jasé sur la "Françafrique" pour que ce ne soit plus un secret pour personne), en Asie (ne pas oublier les quatre-vingt dix millions de vietnamiens dont la plupart sont francophones !) et aux Amériques (celle du nord avec le Québec, la Saskatchewan, le Nouveau-Brunswik et la Floride ; celle du sud avec les fortes minorités francophones d’Amérique Centrale et du Brésil).
- Ces deux mondes ont pour point commun d’être à vocation internationale, réunissant des "amoureux de la langue" (français dans un cas, espéranto dans l’autre) qui cultivent cet amour à travers la publication d’ouvrages, la création de sommets internationaux, etc. Bien sur, rien de comparable entre la Francophonie, qui dispose de moyens considérables pour permettre la formation de professeurs de langue française, la publication d’ouvrages en masse, la mise en place de médias audiovisuels, ainsi que le moyen de faire pression sur des entreprises de pays francophones pour l’investissement dans d’autres pays francophones (comme avec la "coopération France-Afrique" un temps élargie sous le nom de "Coopération" pour y inclure l’ancienne Indochine et l’Europe de l’est).
- Cependant, pour asseoir leur influence et maintenir leur cohésion, les pays de la Francophonie utilisent un fond culturel, quelquefois historique, qui manque à l’espéranto. Ainsi surgit ma seconde interrogation : est-ce que la dotation par l’espéranto d’une culture propre, en lien direct avec l’histoire - du monde en général, de l’Europe en particulier - ne pourrait pas être un atout pour sa diffusion et sa transmission, ainsi que, simplement, son acceptation ? Et, le cas échéant, cette "culture espérantophone" ne devrait-elle pas se construire, s’appuyer, sur les cultures déjà existantes et ne pas se contenter d’un nombrillisme assez malsain que j’ai retrouvé au sein de divers mouvements ?
Espérant une réponse de votre part,
Funram.
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Pour réagir à furam et surtout lui donner une réponse qui n’est qu’une reponse de mon expérience. L’esperanto associer trois types de culture
celle de sa propre histoire a travers des générations d’esperantophones et aussi au travers de leur exeperience au travers de leur propre langue ou groupe social, familial, national et et du génie propre de sa langue comme le francais ou tout autre langue nationnale. Bien sur cette culture est bien petite en comparaison, du francais ou de l’anglais, mais plus vivante que certaines langues regionales ou nationales
la deuxieme culture, c’est celle du brassage des pays d’europe d’afrique et d’asie, avec un certains nombres d’interactions entre elles du fait des expériences et echanges d’espérantistes à travers le monde, comme par exemple on mélange la rencontre entre un québéquois et un francais ou avec un belge.
la troisieme culture c’est celle qui provient de la traduction quand on regarde les traductions de livres on remarque du moins en france que l’oeuvre originale (poeme, théatre, romans) provient principalement de l’angalsi et de la cuture anglo américaine avec un parallele en TV ou la majorité des films étranges sont originaires des USA. En esperantie, la traduction est quasi equivalente entre les diverses langues, anglais, roumain, hongroi, polonais, russe, chine, france) bon certains sont un peut plus predominant( hongrie) d’autres sont moins représentés, afrique, inde, certains pays asiatiques. Mais on trouve tous les genres culturelles facilement.
Le livre c’est le plus puissant moyen pour découvrir le monde, même avec les voyages ou les langues nationales on ne découvre pas tout, car trop de chose à voir, malheureusement du moins en france on ne traduit pas assez de pays, j’ai découverts certaines traditions coutumes ou facon de penser de certains pays à diverses époque qu’au moyen de l’esperanto que ce soit de chine de finlande de norvege, de russie, de pologne.
Pourquoi un tel manque de traductions pusieurs facteurs, le coup de la traduction et de diffusion en de multiples langues, diffcille pour les pays n’ayant pas un rayonnement culturel ( pologne, finlande, ect) par rapport à d’autres ( la france, les USA), manque de puissance économique, manque d’une population teste importante, les USA peuvent expérimenter au canada, en australie, en GB avant de faire le reste du monde.
En esperant donner un début de réponse possible
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Bonsoir Funram,
J’avoue ne pas avoir cliqué sur le lien en question vu que je n’ai aucune illusion sur une amélioration de l’état mental de l’individu, que j’ai tellement mieux à faire, qu’il existe tant de gens infiniment plus intéressants, d’ailleurs espérantistes ou non.
Quoi qu’il en soit, pour me la boucler, il lui faudra trouver un autre siège que la connerie, sur laquelle il trône majestueusement, d’autant plus que je me suis maintenant libéré de quelques occupations pesantes. Je suis donc de ce fait plus disponible pour des recherches qui me tiennent à coeur.
La question que vous posez est assez complexe du fait que la Francophonie repose essentiellement sur des États, donc des moyens financiers procurés par les contribuables. Hier au soir, je suis tombé sur une citation du maréchal Lyautey qui définissait ainsi une langue : "Une langue, c’est un dialecte qui possède une armée, une marine et une aviation." !!!
L’espéranto, lui, repose presque entièrement sur le bénévolat, des cotisations, des associations très diverses. Il n’y a pas d’impôts, il n’existe pas une autorité reconnue de tous les locuteurs et comparable à ce qui existe pour des États ou certaines religions.
Ce que vous suggérez pourrait ressembler, d’une certaine façon, à la Civito ("La Cité espérantienne" http://www.esperantio.net/  ; ), mais il faut reconnaître que peu d’espérantophones la considèrent avec sérieux
Je vois mal, aussi, un mouvement de diaspora comparable à ce qui a conduit à la création d’Israël (Zamenhof avait milité pour le sionisme quand il était étudiant, puis il s’en était détourné). Et je ne vois guère d’espérantistes idéalistes au point de fonder quelque chose comme un État avec des armes, par la violence et la terreur.
Je ne me suis jamais vraiment penché sur cette question mais j’avoue que je vois mal comment un tel projet pourrait aboutir. Bien que moi-même très engagé pour l’espéranto, je ne suis pas certain que l’idée fascinerait à ce point les espérantistes et je n’en connais guère qui recherchent une nouvelle autorité. Ça mériterait sans doute réflexion.
Pour ce qui est d’une culture espérantophone, elle existe, même si elle ne jouit pas d’une reconnaissance générale. L’espéranto est tout de même reconnu au sein du PEN-Club International. Sa vocation est plutôt de transmettre les valeurs culturelles que de s’ajouter aux autres. Une culture se forme avec le temps. 120 ans, ça commence déjà à compter. La culture de l’espéranto a puisé ses racines sous toutes les latitudes et longitudes.
Pour moi, je crois qu’il faut plutôt miser sur la valeur propédeutique de la langue, comme enseignement préparatoire, comme le font le britanniques : http://www.springboard2languages.org/home.htm
Mais je crois qu’il y a autant d’avis sur cette question que d’espérantistes
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Me voici rassuré, M. Masson : ainsi les urluberlus obtus dont le comportement visait une monoculture espérantiste ne sont pas légion (ce qui ne m’étonne guère) et ne constituent pas une fraction importante de la dotation culturelle de la communauté espérantophone. Tant mieux, ça aurait retiré bien du crédit à cette langue.
J’avoue volontiers que mes contacts avec l’espéranto ont été (très) sporadiques et ponctuels, et tous ne se sont pas révélés particulièrement émulatifs ni ne m’ont donné envie d’apprendre la langue. Cependant, puisque vous-même et esperantulo m’assurez qu’il y a une importante partie de la communauté espérantophone qui est fondée sur une ouverture au monde, j’ai plutôt tendance alors à songer au cliché habituel sur les espérantophones internationalistes (certaines organisations espérantophones semblent engagées politiquement du côté d’un internationalisme ouvrier que ne renierait pas Arlette). Mais ce que ces gens de la "cité" (avec lesquels j’ai eu quelques contacts, comme vous l’avez deviné) se donnent pour but de donner à l’espéranto un fond culturel, ne pensez-vous pas qu’il serait souhaitable que cette culture puisse servir de socle international à une communauté disparate ? En d’autres termes, ne pensez-vous pas que l’avenir de l’espéranto résiderait dans une position à mi-chemin de la dominante internationaliste actuelle et de la fraction ultra-fermée de la "cité", un positionnement qui, non-content de maintenir l’espéranto dans sa position de vecteur transculturel, lui confèrerait un fond, une profondeur, une légitimité historique et culturelle à l’existence ? Au-delà d’une simple idée au développement hératique, l’espéranto pourrait rester le dénominateur commun de la communauté tout en pouvant s’appuyer à loisir sur une "culture communautaire" (extrêmement réduite) qui lui permettrait de traiter d’égal à égal avec les autres "communautés de langue".
Bref, ce sont des idées comme des autres, et j’espère qu’elle trouveront un écho au sein d’une communauté qui, telle qu’elle semble être aujourd’hui de l’oeil de l’observateur que je suis, ne parraît que bien peu ragoûtante.
PS :
Votre conflit d’avec M. Asp Explorer m’intéresse... J’ai visité le site et le blog de l’individu à la suite de mes premières interventions sur vos articles et je visite régulièrement son blog. Il vous fait une publicité éhonté, ce me semble !
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J’avoue que mes recherches actuelles se concentrent plutôt dans d’autres directions, que celle-ci ne me préoccupe guère et ne m’attire pas vraiment. La culture espérantiste continue de se créer sans guide ; évidemment, ça part dans tous les sens, mais finalement je ne vois rien de mal en cela. Même s’il existe des tendances extrémistes dans le monde espérantophone, on ne peut pas dire qu’elles sont fortement représentées, donc représentatives. L’extrémisme va, dans tous les cas, à l’encontre de la pensée de Zamenhof. Je n’ai nulle envie de participer à la création d’un chauvinisme espérantiste, mais par contre je ne ménage pas ma peine pour prendre sa défense contre la bêtise lâche, épaisse et gluante qui lui a sans doute fait pas moins de mal que les pires dictatures.
L’information relative à l’expérience d’enseignement de l’espéranto en Chine, que j’ai donnée dernièrement, m’intéresse particulièrement, d’autant plus qu’un ami espérantiste, Dennis E. Keefe
, travaille lui aussi sur un autre projet, en Chine aussi. Donc l’urgence, pour moi, est de ce côté-là.
On peut sans doute reprocher des choses graves au régime chinois, mais, en ce domaine, il y a une liberté et une soif de découverte que l’on n’a pas dans le "pays des Droits de l’Homme".
Il faut se souvenir que c’est le gouvernement français qui avait été le plus hostile à l’espéranto devant la SDN alors que la Chine, l’Inde, le Japon et la Perse faisaient partie des onze pays qui avaient soutenu l’espéranto dès 1921 : http://www.esperanto-sat.info/article1004.html.
Le besoin de parler de culture s’accroîtra naturellement au fur et à mesure que croîtra la communauté espérantophone dont la jeune génération découvre aujourd’hui la langue surtout par Internet. La priorité est de monter que l’espéranto fonctionne et donne satisfaction, y compris pour découvrir d’autres langues et les cultures qui y sont attachées. Pour moi, du fait que nul ne peut apprendre toutes les langues du monde, même seulement celles parlées par plus de 50 millions d’hommes, à un niveau suffisant pour en profiter réellement et en apprécier toutes les richesses, l’espéranto doit être un moyen neutre pour y accéder sans l’influence des langues dominantes qui constituent des filtres alors que, à cet égard, l’espéranto donne un maximume de transparence et de fidélité.
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Bonjours
Je suit de loin le débat, ou plutôt devrais-je dire le combat que se livrent Henri Masson et Asp Explorer.
Et je suis d’accord pour dire, que dans l’absolue l’espéranto est une langue idéale, pratique, facile à apprendre. Toutefois après réflexion, il me semble que l’appliquer au niveau internationnal est une utopie.
J’explique mon raisonnement, l’un des moteurs principal de l’humanité est l’argent, il ne faut pas se voiler la face, tout le monde ne peut pas vivre en autarcie et à part le troc, on a pas trouvé grand chose d’autre que la devise. Donc en partant de ce point on peut aisément concevoire que celui qui à le plus d’argent domine, c’est très capitaliste comme raisonnement mais le monde est ainsi fait. . Or pour devenir riche, ce dominant à dut produire, inventer, innover, pas forcément dans cette ordre là, et le brave concepteur de ces inventions, innovations, productions et bien il ne se casse généralement pas le cul à écrire la documentation de sa trouvaille dans une autre langue que sa langue maternelle, de plus ce dominant, pour conserver sa fortune loin des vils marauds et autres scolopandres, a dut recourir à un service de protection bien équipé, avec de nombreux hommes à sa disposition. Ainsi en position dominante, sur le point de vue de l’innovation et militaire, celui qui a les sous peut se dire qu’il est tout à fait naturelle que les échange entre lui et le reste du monde se fasse dans sa langue maternelle, puisque si vous ne le comprenez pas il gardera sa trouvaille et ce sera tant pis pour vous, lui il trouvera toujours quelqu’un prêt à l’acheter et vous vous ne l’aurez pas. Or pour le moment, en positon dominante nous avons les Etats-Unis, qui même s’ils subissent quelques revers à l’heure actuelle ne son quand même pas négligeable, loin de là, or donc, les Etats-Unis dominent et ils parlent anglais, or donc la langue dominante est l’anglais, de plus, est-il besoin de le rappeler mais les Etats-Unis ont tout de même la première force armée mondiale.
Ainsi, pour moi, pour que l’espéranto remplace un jour l’anglais en langue dominante il faut que les gens qui parlent l’espéranto en langue maternelle remplissent les conditions suivantes :
- être plus inventifs que les Etats-Unis à l’heure actuelle
- être plus productifs que les Etats-Unis à l’heure actuelle
- être plus innovant que les Etats-Unis à l’heure acteulle- posséder une plus grande force de frappe militaire que les Etats-Unis à l’heure actuelle
Or pour le moment, personne au monde ne parle espéranto en langue maternelle, et donc l’espéranto ne peux prétendre au titre de langue dominante. Les candidats en lice pour la place seraient plutôt l’indien et le chinois ou mandarin, et le russe, peut-être l’arabe et le portugais (avec le Brésil et l’Amérique du sud) aussi. Ce qui gène généralement ces langues c’est le pouvoir d’achat du citoyen lambda, qui est tout de même nettement moins élevée que celui de l’américain moyen.
Toutefois, l’espéranto, même s’il n’a aucune chance de devenir la langue dominante, transporte avec lui le doux rêve d’une langue universelle, et peut-être éventuellement envisagé comme une langue de tourisme mais pas comme une langue de commerce ou de politique.
Voici une version simplifiée du raisonnement que j’ai tenu.
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et bien je vais vous faire une confidence, nos brevets européens sont actuellement ecrit pour la plus part en anglais et validé par un comité anglophones pour les journaux scientifiques qui sont quasi tous anglophones ce qui permet aux anglophones de piquer facilement les idées des non anglophones en retardant la publication, ce n’est pas moi qui le dit mais LECHERBONIER, donc en gros les européens sont tellement cons et aplaventristes qu’ils donnent leurs idées gratuitement au pays le plus "riche" les USA, alors que justement l’europe d’autre moyens pour pallier à ce probleme. Donc quand je défend l’esperanto, je défend aussi l’europe et son économie mais aussi celle de nombreux autres pays n’ayant pas la puissance de l’europe.
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Ce raisonnement ne me paraît pas inintéressant. Il est certain que Staline aurait pu dire "L’espéranto ? Combien de divisions !" Et c’est pourtant un fait que l’espéranto en a beaucoup, et même énormément. Mais ce ne sont pas les mêmes : des divisions internes, des avis différents à l’infini...
Sérieusement, même si ce n’était pas pour la diplomatie ou le commerce, ce serait déjà un beau résultat si l’espéranto pouvait devenir la solution de secours pour tous quand aucune communication linguistique de qualité n’est possible. L’anglais n’est le plus souvent qu’un outil approximatif qu’on ne peut pas nommer langue, et on n’a pourtant pas lésiné sur les moyens pour l’enseigner. Ce que certains appellent "prosélytisme" à propos de l’espéranto n’est vraiment rien à côté du conditionnement institutionnalisé poussant au tout-anglais. Ce matin, j’ai entendu que Sarko, qui est entouré de carpettes anglaises (les Lagarde, les Darcos, les Pécresse and Co), avait suivi des cours intensifs d’anglais ! Le monde a été et est toujours littéralement bombardé à l’anglais, et la "victoire" de cette langue me fait penser à celle des EUA au Vietnam où, là aussi, on n’a pas lésiné sur la quantité de bombes. C’est un gâchis sur toute la ligne quand on a conscience des résultats qui auraient pu être atteints à moindre coût avec l’espéranto.
Oui, c’est un fait que les EUA représentent la plus grande puissance militaire du monde, mais au vu de son économie, de son endettement, qui peut dire jusqu’à quand ? Et pendant que les non-anglophones, en particulier nous, les Français, nous nous décarcassons à apprendre l’anglais, les Anglais et les États-Uniens apprennent le chinois et même l’hindi : http://www.indeinfos.com/index.php?option=content&task=view&id=425&Itemid=
Alors, que va-t-il se passer ? Combien de gens disposent d’assez de temps pour apprendre et l’anglais et le chinois et l’hindi, surtout quand la plupart d’entre-eux ont tant d’autres soucis ? Même si l’anglais peut tenir encore un bon bout de temps, mieux vaut donc se tenir prêt, maintenir la langue à niveau. Ce qui est assez remarquable, c’est que ce sont précisément les Chinois qui en font le plus grand usage : Radio Chine Internationale http://esperanto.cri.cn/ , Centre d’Information Internet de Chine http://esperanto.china.org.cn/
Donc, chaque chose en son temps : le premier objectif à atteindre est de démolir les préjugés qui existent à propos de cette langue. Cette tâche et déjà rude.
On peut noter en passant que l’objectif que Zamenhof s’était fixé était “Que chaque personne ayant appris la langue puisse l’utiliser pour communiquer avec des personnes d’autres nations, que cette langue soit ou non adoptée dans le monde entier, qu’elle ait ou non beaucoup d’usagers”. (p. 12 du premier manuel "Langue Internationale", édition pour russophones, Varsovie, 1887)
Donc sur ce plan, il n’y a pas de doute que c’est une réussite totale.
C’est par la suite, après la constatation que cette langue était satisfaisante pour l’usage entre personnes de langues différentes, qu’est apparu le désir (ou l’ambition) de lui donner un rôle plus important. Ce sont donc les gens qui décideront eux-mêmes, mais, ce qui importe au départ, c’est qu’ils aient une idée exacte de ce qu’est cette langue.
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Je reconnais la sagesse de vos propos, mais vos propositions ne tiennent la route qu’avec des gens sains d’esprit. Vous pouvez remarquer que j’ai répondu, par exemple à funram, sans l’agresser, tout simplement parce qu’il ne m’a pas pris de haut, parce qu’il n’y avait aucune insinuation ou agression dans son commentaire, et parce que sa proposition/question était correcte et constructive.
C’est justement en cela que se trouve l’intérêt d’AgoraVox. Pas quand quelques m’as-tu-vu ? veulent se donner une importance qu’ils n’ont pas. Il y a énormément d’articles sur AgoraVox et, quand l’un d’eux ne me plaît pas, je vais voir ailleurs. Même chose quand un auteur m’agace. Je suis très rarement intervenu par des commentaires pour ou contre. Je m’estime assez évolué pour savoir ce qui est à prendre et à laisser. Chacun peut trouver son compte sur AgoraVox.
Je reconnais que c’est du gâchis de temps et de forces, quoique, à mon avis, il n’y a pas lieu de laisser souiller une idée. Pour ma part, je me suis efforcé, autant que possible, quand j’en avais le temps, de considérer ça comme une opportunité pour apporter des informations complémentaires et des références vérifiables, ce qui était totalement absent de l’autre côté. La pression du travail m’a souvent contraint, c’est vrai, à être expéditif. Je ne demande à personne de me croire, mais je donne à chacun la possibilité de découvrir des choses très souvent ignorées du grand public et même de pas mal d’espérantistes.
Il y a eu des critiques que je n’ai pas relevées contre le choix de mes titres. Les gens qui m’attaquent à ce sujet ignorent ou font semblant d’ignorer le blocage psychologique qui existe autour du mot "espéranto". "Cachez ce sein, etc." ! Souvenons-nous de ce qu’avait exprimé le professeur Robert Phillipson, l’auteur de "Linguistic Imperialism" et de "English-Only Europe ?" : "Le cynisme à propos de l’espéranto a fait partie de notre éducation".Lorsque René Centassi et moi avons fait la proposition de la première mouture de "L’homme qui a défié Babel" à des éditeurs, nous avons très vite remarqué qu’il suffisait que le mot "espéranto" paraisse dans le titre pour que l’ouvrage soit rejeté d’emblée. C’est moi qui ai proposé ce titre. J’ai souvent remarqué le même rejet lorsque j’ai proposé des articles à des journaux. Il fallait donc trouver un moyen pour démolir le mur de l’ignorance que certains dressent autour de l’espéranto. J’ai fini par le trouver de façon plutôt fortuite et pas triste.
En effet, le plus grand succès médiatique que j’ai eu à propos de l’espéranto, sur France Inter, en 1988, est dû au fait que je n’ai pas parlé d’emblée de l’espéranto dans une lettre à Brigitte Vincent. En allumant la radio, j’étais tombé par hasard sur son émission qui, ce jour-là, traitait de lingerie féminine. Et comme la lingerie féminine est étudiée précisément pour éveiller le désir d’étudier la question de plus près je me suis dit, tiens ! pourquoi ne pas appliquer ce principe pour l’espéranto ? Donc, dans ma lettre, j’ai fait allusions aux "dessous de l’espéranto", et ça a éveillé le désir de la chère Brigitte d’en savoir plus. Donc il n’y a pas lieu de s’étonner si, un jour, je proposerai un article sous le titre "Les dessous d’une langue sans frontière", voire "Les dessous excitants d’une langue sans frontière"Amicalement.
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Pour en revenir au rôle des femmes dans la diffusion de l’espéranto, ce sont deux enseignantes qui participent à un cours expérimental d’espéranto en Chine. Voici le communiqué original et sa traduction :
El edukado.net (retejo prizorgata de Katalin Kovats) :
http://www.edukado.net/anoncoj/20822
Datoj : 2008-03-26 ĝis 2008-06-30
LANDO : Ĉinio
Loko : Baiyangshujie, Taiyuan [ http://fr.wikipedia.org/wiki/Taiyuan], Shanxi
Temo : Eksperimenta kurso de Esperanto por cento da ĉinaj infanoj
Anoncanto : Wei Yubin
Anonco : Por favorigi la infanojn en la lernado de fremdaj lingvoj, kaj ŝanĝi la situacion de tio, ke eŭropaj lingvoj estas malfacilaj por ĉinoj — kiuj ofte elspezas pli ol dek jarojn ĝis sia studentigo por la lernado de la angla, sed ofte ankoraŭ ne povas ellerni ĝin — ĉisemestre, la Elementa Lernejo Baiyangshu en Taiyuan-urbo de Ĉinio, okazigis eksperimenton, kiu prenas Esperanton kiel gvidan lingvon en la lernado de fremdaj lingvoj.
Esperanta instruado jam komenciĝis en la unua klaso, kaj pli ol cent infanoj partoprenis en la lernado. La lernejo donas Esperantan kurson je du lernohoroj ĉiusemajne. La infanoj lernas kun granda intereso.
Antaŭ la komenciĝo de la eksperimento, la lernejo kontaktis la gepatrojn de la infanoj. Kiam la gepatroj eksciis, kio estas Esperanto kaj kial la lernejo lernigos Esperanton al la infanoj, ili kun granda fervoro esprimis sian subtenon al la decido de la lernejo, kaj kelkaj el ili esprimis, ke ili lernos Esperanton kun siaj infanoj.
La lernejo planas, ke la infanoj lernas Esperanton kiel la devigan lingvon ĝis la tria-aŭ kvara klaso, sed laŭ la projekto de la ŝtata programo, oni kutime eklernas la anglan en la tria klaso. Do la infanoj devas lerni samtempe kaj Esperanton kaj la anglan dum unu aŭ du jaroj en la periodo de la elementa lernejo.
La lernejoestro Wei Yubin estas esperantisto. Li volas okazigi Esperanto-kurson en sia lernejo delonge, sed pro manko de instruistoj tio ne efektiviĝis. Antaŭ du jaroj li ekedukis Esperanto-instruistojn. Du instruistinoj sukcese ellernis la lingvon kaj ekludas gravan rolon en la instrua eksperimento.
La lernejo deziras kontaktiĝi kaj korespondi kun alilandaj elementaj lernejoj, kiuj funkciigas Esperanto-kurson.
Vidu kelkajn fotojn pri la klasoj.
Kontaktadreso :
Wei Yubin,
Baiyangshujie- Xiaoxue
Taiyuan, Shanxi, CN-030003,
Ĉinio.
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De edukado.net (site tenu par Katalina Kovats) :
http://www.edukado.net/anoncoj/20822
Dates : 2008-03-26 jusqu’au 2008-06-30
Pays : Chine
Lieu : Baiyangshujie, Taiyuan [ http://fr.wikipedia.org/wiki/Taiyuan ], Shanxi
Thème : Cours expérimental d’espéranto pour une centaine d’élèves chinois
Annonceur : Wei Yubin
Annonce : Pour favoriser les enfants dans l’apprentissage des langues étrangères, et changer le fait que les langues européennes sont difficiles pour les Chinois, — qui utilisent plus de dix années pour l’apprentissage de l’anglais jusqu’à ce qu’ils deviennent étudiants, mais souvent ne peuvent encore pas la posséder — ce semestre, l’École élémentaire Baiyangshu, à Taiyuan, en Chine, a lancé une expérience qui prend l’espéranto comme langue directrice dans l’apprentissage des langues étrangères.
L’enseignement de l’espéranto a déjà commencé dans la première classe, et plus de cent enfants ont participé à l’apprentissage. L’école dispense un cours d’espéranto à raison de deux heures chaque semaine. Les enfants apprennent avec un grand intérêt.
Avant le début de l’expérience, l’école a contacté les parents des enfants. Lorsque les parents ont appris ce qu’était l’espéranto et pourquoi elle le fera apprendre aux enfants, ils ont exprimé leur soutien avec une grande ferveur à la décision de l’école, et quelques uns d’entre eux ont fait savoir qu’ils apprendront l’espéranto avec leurs enfants.
L’école prévoit que les enfants apprennent l’espéranto comme langue obligatoire jusqu’à la troisième ou qutarième classe, mais d’après le projet du programme de l’État, on commence à apprendre l’anglais en troisième classe. Les enfants doivent donc appreendre en même temps et l’espéranto et l’anglais durant une ou deux années dans la période de l’école élémentaire.
Le directeur de l’école, Wei Yubin, est espérantiste. Il veut depuis longtemps organiser des cours d’espéranto dans son école, mais, par manque d’enseignants, ceci ne s’est pas réalisé. Voici deux ans, il a commencé à former des enseignants d’espéranto. Deux enseignantes ont réussi à maîtriser la langue et commencent à jouer un rôle important dans l’expérience d’enseignement.
L’école souhaite entrer en contact et correspondre avec les écoles élémentaires d’autres pays dans lesquels fonctionnent des cours d’espéranto.
Vous pouvez voir quelques photos des classes.
Adresse de contact :
Wei Yubin,
Baiyangshujie- Xiaoxue
Taiyuan, Shanxi, CN-030003,
Chine.
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Bon, quel superbe article ! De quoi parle-t-il ? Ha, de femmes on dirait ! OUI ! Incroyable, M. Masson a enfin changé de sujet ! ... Ha tiens, non. En fait, il semblerait qu’il ne décèle en l’être féminin que sa possibilité à faire passer le flambeau espérantiste. C’est sûr, c’est incroyable de savoir qu’un jour, quelque part, il y a eu des femmes qui ont fait quelque chose de bien : faire progresser la langue universelle. J’avoue qu’avec le coup du droit de vote, j’air réellement cru qu’on passait à autre chose.
Enfin. Il semble que ce brave homme soit tellement pris par sa quête qu’il en oublie de se rendre compte de ce qui se passe dehors. Prouvez-moi par A+B que l’espéranto va endiguer le cancer et le sida, punir les méchants, rendre les humains généreux et aimants, trouver une solution réelle pour les problèmes de logement, et alors seulement je changerais de discours. En attendant, si votre langue vivanomorte vous fait vivre, c’est super, toutes mes feloches, you’re the one, dude.
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Voilà bien une manifestation de l’imbécillité dans son état le plus pur.
Il y a à l’égard de l’espéranto, et ceci de la part de gens ignorants de leur ignorance, un mépris comparable à celui qui existe encore pour les femmes, les races et les ethnies différentes considérées comme inférieures.
L’espéranto n’a certainement pas le pouvoir d’endiguer le cancer ou quelque maladie que ce soir. Ce n’est pas un médicament, même pas contre la connerie telle qu’elle vient de se manifester. Mais l’un des pionniers de la lutte contre le cancer et de la réhabilitation des blessés de guerre par le travail fut un espérantiste, le professeur Jean-Alban Bergonié : http://www.fnclcc.fr/fr/patients/dico/definition.php?id_definition=199
Et il serait possible d’écrire un article sur le thème de la médecine sans frontières en relation avec l’espéranto. Il existe d’ailleurs des traducteurs et interprètes pour l’anglais vers l’espéranto : http://fra.proz.com/english-to-esperanto-translators/Mé ;decine%20 :%20instruments
Un lexique de la médecine en espéranto :
http://fr.wiktionary.org/wiki/Caté ;gorie:Lexique_en_espé ;ranto_de_la_mé ;decineUn lexique et dictionnaire médical français-espéranto
http://vortareto.free.fr/Des pages sur la médecine alternative :
http://www.dmoz.org/World/Esperanto/Sano/Alternativa_medicinoUn site sur l’usage de l’espéranto en médecine :
http://pagesperso-orange.fr/eric.coffinet/San-demandaro.htmC’est à un médecin, Pierre Corret (Paris, 1881-1936), que l’on doit la première thèse de doctorat concernant l’espéranto et la médecine : “Utilité et possibilité d’une langue internationale auxiliaire en médecine” (1908).
L’avis d’un médecin suédois :
http://www.2-2.se/Sur le site de la Faculté de Médecine de Nancy http://www.lc-maillard.org/biog08.htm , on peut lire :
Le Groupe Médical Espérantiste de France organise son congrès mondial. Celui-ci se déroule sous la Présidence de Zamenhof en personne avec la participation de la Société Française de Physique, de la Société Internationale des Electriciens, des Professeurs Adelsköld, Appell, d’Arsonval, Baudoin de Courtenay, Becquerel, Berthelot, Bouchard, Deslandres, Duclaux, Förster, Haller, H. Poincaré, Ramsay, Général Sebert, etc.
Monsieur MAILLARD est Secrétaire des Séances.
Secrétaire d’une telle assemblée, c’est bien plus qu’un honneur, c’est déjà une consécration !
Appell : (Paul), mathématicien français, né à Strasbourg (1855-1930). On lui doit de nombreux ouvrages sur la mécanique rationnelle.
Arsonval : (Arsène d’), physicien français, né à La Borie (Haute-Vienne) 1851-1940. Il appliqua les courants de haute fréquence à la médecine (d’arsonvalisation) et perfectionna le galvanomètre.
Becquerel : (Henri) né à Paris 1852, Le Croisic 1908, découvrit la radioactivité en 1896. Prix Nobel en 1903. Fils d’Edmond, Paris, 1820-1891 (spectrographie) et petit-fils d’Antoine, Châtillon-Coligny (1788-1878), auteur de travaux sur les piles, l’électrochimie, la télégraphie.
Berthelot : (Marcelin), chimiste et homme politique français, né à Paris (1827-1907). Rival de Pasteur. Auteur de travaux sur la synthèse des corps organiques et sur la thermochimie. Académie Française. Monsieur MAILLARD recevra la Médaille Berthelot en 1919.
Deslandres : (Henri), astronome français né à Paris (1853-1948), inventeur du spectrohéliographe.
Duclaux : (Emile), biochimiste français, né à Aurillac (1840-1904). Successeur de Pasteur.
Haller : Professeur de Maillard à Nancy, puis à la Sorbonne et Membre de l’Institut.
Poincaré : (Henri), mathématicien français, né à Nancy (1854-1912), l’un des plus grand de son temps. Il a découvert les fonctions fuchsiennes. Académie Française et Académie des Sciences. La théorie de la relativité, c’est lui dit Einstein dans un interview.
Ramsay : (sir William), biochimiste britannique, né à Glasgow (1852-1916). Il a découvert l’hélium, l’argon et les autres gaz rares. Prix Nobel 1904.
Tous ces savants sont de fervents adeptes de l’espéranto.
L’Espérantiste. 7, rue Boileau à Paris. AD 54. Revue médicale de l’Est BA 166 1904 (15 décembre)
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Mais il n’y a que les vivants qui peuvent se rendre que l’espéranto vit.
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Donc sur ce seul thème de l’espéranto et de la médecine, il y aurait beaucoup de pages et d’articles à écrire. Passons donc ensuite à la punition des "méchants".
Fondée le 1er janvier 1950 par Arthur Troop, un sergent de la police anglaise, l’International Police Association ( IPA http://www.ipafrance.org/ ) est la plus grande association internationale de Police avec plus de 320.000 membres répartis actuellement dans 60 pays. Sa devise est en espéranto, langue de l’amitié par excellence : "Servo per Amikeco" (Service par l’Amitié).
Il y a eu des démarches entre les deux guerres mondiales pour développer les applications de l’espéranto dans la police, mais la guerre et la domination américano-anglaise ont conduit à l’affaiblissement de la position de l’espéranto et au renforcement de celle de l’anglais puis à sa domination, avec pour conséquence que les policiers non natifs anglophones doivent sacrifier dix fois plus de temps que nécessaire pour maîtriser une langue de communication mal adaptée à la communication entre locuteurs de langues différentes au lieu de le consacrer à la formation, à l’acquisition de connaissances professionnelles, c’est-à-dire un effort dont les natifs anglophones sont dispensés. Et c’est la même chose pour toutes les professions.
Passons maintenant au fait de "rendre les humains généreux et aimants". La bonne blague ! Toute la démarche de Zamenhof a été faite précisément en ce sens. Il a lui-même beaucoup donné, et ses enfants aussi, jusqu’au point de périr du nazisme
Et avec l’argent dilapidé à tour de bras pour l’anglais depuis des décennies, pour l’enseigner en surdose, ce sont des sommes colossales qui ont profité en premier lieu à ceux qui se moquent bien de voir des millions de gens sans logement ni nourriture ou parqués dans des camps de réfugiés. Avec le temps que permet d’économiser l’espéranto, même seulement comme apprentissage préparatoire à l’étude des langues, il y aurait de quoi améliorer notablement l’enseignement et le social. Les problèmes d’inéquité et de coût en communication ont pris des dimensions préoccupantes décrites et dénoncées par le professeur François Grin dans un rapport commandé par le Haut Conseil de l’Éducation et publié en 2005 sous le titre “L’enseignement des langues étrangères comme politique publique “ :http://cisad.adc.education.fr/hcee/documents/rapport_Grin.pdf
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000678/index.shtml
voir en particulier les pages 6-7, 65-66, 70 et 102.
Et pour en revenir aux femmes et à des initiatives féminines pour l’espéranto, je puis ajouter que c’est une Anglaise, Anne Tellier, qui a élaboré le projet qui a abouti à la création de "Springboard to Languages" :
http://www.springboard2languages.org
http://egalite.freeweb.hu/salto/index.htm
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Déplorons en coeur la superficialité de ce commentaire de M. Manu : le sujet à commenter était l’espéranto en tant qu’ outil linguistique (facilitant l’apprentissage ultérieur d’autres langues, y compris l’anglais cher à notre Dude Manu...). Mais la haine anti-espéranto (langue "vivanomorte" !!!) ne peux constituer un argument contre les acquis qui lui sont attachés et moulte fois vérifiés.
Ni, aussi, contre les acquis qu’elle rendrait possible : Oui, Manu-Dude, il est presque sûr que l’usage universel de la langue international contribuerait à endiguer le cancer et le sida (en modifiant les comportement inspirés par la peur et le stress) , punir les méchants (en facilitant la communication entre les différentes justices nationales, mais surtout à rendre ces méchants moins nombreux), ... rendre les humains généreux et aimants (toujours en éliminant la principale source de peur qu’est l’incompréhension mutuelle)... Aller ! Bonne journée Manu !
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Quelques compléments d’information :
À propos de Pierre Corret : le 26 novembre 1908, à la Faculté de Médecine de Paris, il défendit une thèse de doctorat sur le thème : "Utilité et possibilité de l’adoption d’une langue internationale auxiliaire en médecine". Les conclusions (pages 135 à 137) peuvent être lues sur http://www.esperanto-sat.info/article1061.html
A propos du professeur Jean-Alban Bergonié,
"Jean-Alban Bergonié est, à Bordeaux, délégué principal du TCF, et, à Paris, secrétaire général de l’AFAS au sein de laquelle il crée et anime une section d’électricité médicale. Persuadé de l’intérêt d’une langue véhiculaire internationale, il créera à Bordeaux en octobre 1902 une section espérantiste, Grupo de Bordeaux. Le professeur Bergonié (1857-1925) a donné son nom au Centre régional de Lutte contre le Cancer de Bordeaux. Pionnier de la radiologie, victime des rayons X, il avait subi en 1893 l’amputation de l’index droit et, neuf ans plus tard, de l’auriculaire. A la fin de sa vie, il avait mis toute son énergie dans son œuvre finale : l’organisation de la lutte contre le cancer en France. Son nom reste également attaché à la loi de Bergonié et Tribondeau (1924) sur la radiosensibilité cellulaire. Il est moins connu pour son activité espérantiste, qui a pourtant reflété en son temps les espoirs du milieu intellectuel et scientifique international. (Informations extraites du Bulletin du Cancer — n° 76-1989.)"
(Extrait de "L’homme qui a défié Babel", éd. L’Harmattan)
Ceci pour dire que, pour les espérantistes et les partisans de l’espéranto, cette langue n’est pas une fin en soi. Apprendre l’espéranto et en faire usage, ce n’est pas un refus de l’effort, c’est faire le choix de l’effort intelligent. Le professeur Bergonié avait par ailleurs formulé cet avis à propos de la nécessité d’une langue auxiliaire internationale :
"L’utilité de l’adoption d’une langue auxiliaire internationale en médecine ne peut, je crois, être discutée. Elle est éclatante et devient une nécessité tous les jours plus pressante. Pour un point particulier de cette vaste question, on peut le démontrer : Avec la spécialisation de plus en plus étroite qui se fait chaque jour, tous les périodiques d’une spécialité doivent être lus par chaque spécialiste de cette spécialité. Or, comment pouvoir lire avec fruit ces périodiques (au moins 10 pour les spécialités les moins répandues), si chacun est écrit dans une langue différente ? Voilà pour l’insuffisance du polyglottisme.
Les spécialistes ont d’autant plus d’intérêt à se tenir au courant des découvertes et des progrès ayant trait à leur spécialité que celle-ci est plus étroite. Il faut connaître vite et exactement pour appliquer ou pour chercher mieux. Alors ceux qui ne savent pas les langues sont handicapés vis-à-vis des autres, et ceux qui les savent (?) sont astreints à un entraînement continu dont le temps serait mieux employé à chercher. Comme tout irait mieux si chaque auteur pouvait faire un résumé de son mémoire en une langue auxiliaire que publierait le périodique en même temps que le mémoire original. Les autoreferat lus et compris par tous : quel rêve ! Il est cependant réalisable grâce à la langue auxiliaire."
Certes, aujourd’hui, les médecins et les scientifiques apprennent surtout l’anglais, mais cette langue exige un temps excessif d’études pour atteindre un niveau suffisant, un temps qui pourrait être utilisé plus utilement pour la recherche et pour la société. Certains prétendent qu’il est facile alors que Charles Dickens reconnaissait lui-même qu’il était difficile et alors qu’il existe une association pour la simplification de l’anglais ! Fondée en 1908 pour la simplification de l’orthographe anglaise, la Simplified Spelling Society (SSS) a lancé une campagne pour ses 99 ans : “L’anglais a beau être la langue la plus universelle, des linguistes jugent qu’elle n’a pas évolué ces 500 dernières années, ce qui explique pourquoi la moitié des anglophones peine à l’écrire.”
L’acquisition d’un niveau d’anglais, même seulement pour la simple “débrouille”, exige un temps excessif pour la majeure partie des élèves. Là où l’anglais est enseigné en surdose, il n’y a pas assez de moyens humains et matériels, de temps (donc d’argent) pour enseigner d’autres matières. Vorace en moyens, cet enseignement se fait à leur détriment de toutes les matières, dont les langues, au détriment aussi d’actions utiles pour la société. Apprendre l’anglais dans des cours pour adultes accapare un temps considérable qui pourrait être utilisé pour le bénévolat, l’entraide, etc. Ceux qui se moquent de l’espéranto en se croyant forts en anglais ont un comportement d’ânes bâtés contents d’avoir une surcharge à porter, une surcharge qui a empêché l’étude d’autres matières. L’anglais représente une surcharge considérable pour les pays non-anglophones, alors que l’espéranto permet non seulement un net allégement de la charge, mais une répartition équitable de celle-ci entre anglophones et non-anglophones.
Les Anglais savent pourtant, parfois, être bons joueurs. Peut-être serait-il bon de rappeler qu’en 1907, lors d’une cérémonie d’accueil du Dr Zamenhof au Guildhall, le lord-maire, Sir T. Vezey Strong, avait dit : "Lorsqu’on m’a parlé de l’espéranto comme langue internationale, j’ai souri, car je suis un Anglais, et j’étais convaincu que, si une seule langue mondiale était possible, cette langue ne pouvait être que l’anglais. Cependant, par la suite, j’ai médité là-dessus et je me suis convaincu qu’aucun peuple n’accepterait l’hégémonie que s’assurerait ainsi le royaume britannique, tout comme moi, je ne tolérerais jamais pareille hégémonie de la part d’un autre peuple. Il devint alors clair pour moi que la langue neutre Espéranto pouvait être prise en considération."
Et c’est pourtant un noble britannique, Lord Edgar Robert Cecil (1864-1958), donc un anglophone aussi, futur prix Nobel de la Paix (1937), qui, en 1922, avait exhorté la Commission de Coopération intellectuelle de la Société des Nations à soutenir l’espéranto et à “se souvenir qu’une langue mondiale n’était pas nécessaire seulement pour les intellectuels mais avant tout pour les peuples eux-mêmes“. Et ceci à une période où le gouvernement français s’opposait frouchement à ce que l’espéranto soit pris en considération à la SDN et faisait occuper la Ruhr : deux erreurs aux conséquences funestes.
Or, l’auteur du "Vademecum polyglotte de pharmacie internationale" publié en 1911, donc environ une dizaine d’années plus tôt, et compilé grâce à la collaboration de pharmaciens espérantistes de huit pays : Angleterre, Allemagne, France, Espagne, Hollande, Italie, Russie et Suède, Célestin Rousseau, avait écrit : "Le problème de la langue auxiliaire sera résolu le jour où un où deux États introduiront son enseignement dans les programmes des écoliers à titre obligatoire. Cette réforme est désirable et nécessaire pour créer une mentalité nouvelle, susceptible de développer le sentiment de solidarité que commande la conservation de la communauté européenne. La France se doit à elle-même et doit à ses traditions séculaires d’apôtre des grands progrès de ne laisser à aucune autre nation cette initiative dont les conséquences à peine prévisibles pourront être comparées à celles qui suivirent l’invention de l’imprimerie."
Le gouvernement français avait ainsi fait rater à la France l’occasion de promouvoir non seulement en Europe, mais dans le monde entier, une idée qui fut chère au "Galilée de l’Éducation", le grand humaniste Jan Amos Komensky (Comenius). -
Suis je le seul à remarquer que, parmis tous les savants fervents adeptes de l’esperanto, le plus contemporain mange les pissenlits par la racne depuis au bas mot 60 ans ?
60 ans, ca fait quand meme pas loin de la moitié de la ppériode de temps depuis laquelle l’Esperanto existe. Ca n’est pas vraiment négligeable.
Maurice Dupuis,
de Paris,
Qui s’interroge.
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Merci, M. Maurice Dupuis, de faire étalage de votre ignorance, de l’ignorance de votre ignorance...
Ne serait-ce pas plutôt vous qui mangez les pissenlits par les racines et qui ne voyez plus la lumière du jour ?
Car si vous vous voulez bien vous donner la peine de sortir de dessous la fine couche de terre arable, vous pourrez constater qu’il existe deux académies des sciences qui font usage de l’espéranto :
Académie Internationale des Sciences de Saint Marin
http://www.ais-sanmarino.org/
dont la principale langue de travail est l’espéranto.
Académie Comenius
http://eo.wikipedia.org/wiki/Internacia_Scienca_Akademio_Comenius
dont au moins 60% de ses membres doivent être membres d’une académie nationale des sciences.
Elle soutient l’usage scientifique de l’espéranto. Son siège est à Uppsala, en Suède.
Alors, au lieu de ramener votre science, continuez donc à digérer les racines de pissenlit. Ça stimule la secrétion de la bile. -
Ah, quelle amabilité, ca fait plaisir à lire. On vous reconnait bien là, monsieur Masson ! Détendez vous quelque peu, il n’est pas necessaire de répondre de maniere aussi virulente à une remarque qui se voulait légere et sans autre arrière pensée que de faire un "bon" mot en relevant un élément sur lequel, ne vous en déplaise, je m’interroge réellement.
Si au lieu de bondir la bave aux levres, vous aviez pris la peine de me lire, vous verriez que je faisais référence aux personnes citées nominément dans votre contribution (à la suite de laquelle, par un quelconque mystere agoravoxien, mon message ne s’est pas adjoint). Je maintiens donc que comme vous l’avez vous meem ecrit, Paul Appell, Arsène d’Arsonval, Henri Becquerel, Marcelin Berthelot, et les autres de votre listounette, ne souffrent plus de leurs rhumatismes depuis belle lurette.
Alors remballez un peu votre ton aggressif, il n’y avait pas de méchanceté ou une quelconque vélléité de descendre l’esperanto dans mon propos. Mais j’observais quand meme une tendance assez prononcee dans vos collaboration à citer des personnes certes célebres, mais "hors circuit" depuis un bon moment. Et avouez que ca ne joue pas vraiment en faveur de votre crédibilité quand les premiers exemples que vous donnez sont "Il y a 60 ans, il y avait plein de grands savants esperantistes !".
Je suis pret a reconnaitre qu’il y a des scientifiques qui militent en faveur de l’esperanto. Ca ne me derange pas, je ne nourris aucune haine viscerale contre les langues artificielles (la preuve, j’ai meme étudié le Sindarin, fut un temps ! ), mais je pense que vous gagneriez en crédibiité ce que vous perdriez en détracteurs si vos exemples etaient un peu plus ancrés dans le présent. Il y a plein de scientifiques qui militent pour l’Eo ? Soit, lesquels ? Ca n’est, là encore, pas une mise au défi ou quoi que ce soit du genre, mais avouez que ce genre d’assertions sans sources ni noms ne constitue pas vraimetn un argumetn massue.
Qu’une academie des sciences qui travaille en Eo soit constituee d’esperantistes, fort bien. Ca semble assez logique. Quels en sont les membres fameux, internationalement reconnus dans leurs domaine, leurs contributions scientifiques ?
Que l’academie Comenius soutienne l’Eo, fort bien. 60% de ses membres sont membres d’uen academie nationale des sciences, grand bien leur fasse. Mais combien de personnes compte cette Academie Comenius ? Parce que bon, si ils sont 10, ca ne fait jamais que 6 personnes reparties dans X Academies nationales. Par contre, si on compte 1500 personnes, tout de suite, c’est plus imposant.
N’ayant, hélas, pas la compétence pour parcourir les innombrables sites que vous nous fournissez de maniere si prolixe -n’étant pas Esperantophone, chose à laquelle j’envisage de remedier à moyen terme, quand je trouverai le temps à y consacrer, denrée fort rare dans mon cas-, je suis dans l’incapacité de creuser plus avant. Et, tel un certain ecrivain à la plume nauséabonde bien connu céans, étant de formation scientifique, j’aime bien avoir des sources pour savoir si ce qu’on me raconte est un ramassis d’aneries, ou bien des informations à prendre sérieusement. Notez bien au passage que, bien que je mentionne celui-que-l’on-ne-doit-pas-nommer-sur-un-fil-sur-l’esperanto, je ne prends pas parti, et je cherche à approfondir le sujet un peu plus.
Bien cordialement,
Maurice Dupuis,
de Paris,
Concilliateur.
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L’amabilité ne m’est pas étrangère et je ne suis pas agressif au départ. Mais votre condescendance, votre style et votre façon insidieuse d’aborder les choses, si semblables au comportement de qui-vous-savez (déformation plutôt que formation scientifique) n’appelaient pas l’amabilité. C’est vous qui avez donné le ton.
Ceci dit, admettons que vous ne soyez pas venu dans le sillage du "scientifique" boursicoteur.
Pour ce qui est des noms de scientifiques qui ont utilisé l’espéranto dans leurs spécialités, il s’agit de pionniers. Est-ce pour autant qu’ils ont disparu que l’usage de l’espéranto est lui aussi disparu dans ce domaine ? Si on parle de Komarov et de Gagarine à propos de vols orbitaux, est-ce pour autant qu’il n’y a rien eu après ? L’usage de l’espéranto n’a jamais cessé. Il a certes connu hauts et des bas, mais un article ne suffirait pas pour traiter ce sujet depuis le début jusqu’à nos jours.
Si j’ai cité des noms anciens, c’était pour montrer, notamment à propos de Pierre Corret, qu’il y a pratiquement cent ans cette année que la question de langue internationale, en médecine, a été traitée dans une thèse de doctorat et qu’on en est aujourd’hui au même point, même si l’anglais a occupé la place et apporté un semblant de solution, mais à quel coût pour les budgets de l’éducation dans la majorité des pays non-anglophones, pour 95% de l’humanité ! Il est évident que je ne pouvais pas, dans un commentaire déjà trop long, faire aussi état du présent. À l’heure de l’Internet, toute personne curieuse, dégourdie et pas trop demeurée peut trouver une foule de renseignements sans avoir à demander quoi que ce soit.
A propos de Tolkien, il avait étudié l’espéranto à 15 ans et il aimait beaucoup lire dans cette langue à laquelle il est toujours resté attaché. Il n’est pas impossible qu’il l’ait inspiré dans l’idée d’inventer une langue pour ses romans, le Sindarin, même si la conception est tout à fait différente. En 1932, il avait écrit : “Je conseille à tous ceux qui en ont le temps où l’envie de s’occuper du mouvement pour une langue internationale : soutenez loyalement l’espéranto”.
Quant à vos comptes, ils ne prennent pas en considérations les faits importants :- on ne peut pas établir des statistiques comparatives sur les membres d’académies utilisant l’espéranto par rapport aux académies scientifiques étasunienne ou française sans tenir compte des nombres de locuteurs de chacune des langues ;
- l’espéranto n’est admis à titre officiel que dans un petit nombre d’établissements d’enseignement supérieur ( http://www.uea.org/agadoj/instruado/pirlot.html ; le seul pays qui soit exemplaire est la Hongrie : http://www.esperanto.hu/hu-lernejo.htm ) ;
- durant des décennies, sur les 12 d’existence de l’espéranto, il n’y a pas eu de profonde sensibilisation des populations au besoin de communication linguistique internationale, c’est ce qui a permis à l’anglais de s’imposer de la façon prévue par l’Anglo-American Conference Report 1961 http://www.esperanto-sat.info/article20.html : "la langue maternelle sera étudiée chronologiquement la première mais ensuite l’anglais, par la vertu de son usage et de ses fonctions deviendra la langue primordiale". Voir aussi : http://www.esperanto-sat.info/article608.html
- la plupart des étudiants ne savent rien de cette langue ou, dans le meilleur des cas, s’ils savent qu’il existe, ils imaginent que ça n’a jamais marché, que ça ne marche pas et que ça ne peut pas marcher, et, mieux encore, ils n’imaginent pas un instant qu’il existe une alterntive, qu’ils pourraient mieux communiquer qu’avec l’anglais au bout d’un temps d’étude nettement plus bref, donc qu’ils auraient plus de temps à consacrer à leur discipline à partir du moment où la décision de l’utiliser sera prise comme il en fut pour des mutations techniques telles que l’informatique ou l’Internet ;
- c’est une langue qui n’est pratiquement pas subventionnée, qui ne donne pas — pour le moment — un avantage de carrière ou en rémunérations. Les pionniers d’une idée ne sont presque jamais les premiers à en tirer profit. Il n’y a pas lieu pour autant de renoncer.
- en plus de cela, il existe des pressions énormes, et même des contraintes avec menaces et chantage, pour obliger les scientifiques à publier leurs travaux uniquement en anglais, même contre leur gré. Il y a eu un article éloquent à ce sujet dans "Le Monde" du 25 mars 1992 et ça ne s’est certainement pas arrangé depuis. La victime de cette affaire, directeur de recherches au CNRS, utilise l’espéranto et a co-écrit, entre autres, un énorme ouvrage de lichénologie dans cette langue http://lichenologue.org/fr/qui/qui.php
- c’est une langue aussi à propos de laquelle il est dit et écrit n’importe quoi de la façon la plus anti-scientifique qui soit. Le professeur Robert Phillipson, auteur de "Linguistic Imperialism" (Oxford University Press) a parfaitement résumé la situation en ces mots : "Le cynisme à propos de l’espéranto a fait partie de notre éducation". Même Claude Hagège a eu des commentaires tout à fait indignes d’un scientifique. Récemment, sur France Inter, à une question d’auditeur sur l’espéranto, il a répondu de façon aussi peu scientifique que ce qu’on aurait été en droit de l’attendre de lui, et même d’une façon induisant en erreur :
- Zamenhof était ophtalmologiste, et non linguiste — comme si c’était une preuve d’incompétence ! Le linguiste mondialement renommé Otto Jespersen a-t-il mieux réussi avec son "Novial", ou IALA, qui a éclaté lorsque Alexander Gode a imposé son point de vue pour son "Interlingua" ?
- une grammaire consistant en 16 règles — comme si toute la grammaire ne se limiterait qu’à ça : il s’agit de règles fondamentales, essentielles, suffisantes pour déchiffrer un texte avec l’aide d’un dictionnaire : chose tout à fait impossible dans une autre langue ;
- l’anglais est un "espéranto de facto" (sic !). Il faut une certaine myopie intellectuelle pour ne pas souligner la différence entre une langue nationale et une autre anationale, entre une langue hégémonique imposée et une langue à laquelle on vient par désir de partager l’effort, une langue qui nous satellise autour d’une puissance qui impose ses choix et une autre qui va dans le sens d’un monde équitable ;
- il ne désire pas l’apprendre (personne ne le lui a demandé !) parce qu’il n’a pas d’attirance pour une langue née de l’inventivité humaine (en d’autres circonstances, il avait dit qu’il était "trop facile" ! — sic !) alors que toute langue est redevable à l’inventivité humaine, et faite d’une certaine façon, avec art, donc artificielle.
Par contre, il a remarquablement expliqué, de façon rationnelle, les difficultés de l’anglais qui en font une langue inappropriée dans le rôle de langue internationale. Malgré tout, il n’est pas opposé à l’espéranto et ça ne lui déplairait pas de le voir supplanter l’anglais. Peut-être aura-t-il alors l’envie de l’apprendre (?)...
C’est un peu simpliste de croire qu’en dehors des membres des académies Comenius et AIS, fondées respectivement en 1986 et 1985, il n’existe pas d’autres scientifiques utilisant l’espéranto. Les auteurs des divers documents et communications de ces sites ne sont pas rédigés que par des académiciens :
http://bertin.ifrance.com/catal/sbf.htm
Et tout ceci a été réalisé presque en totalité de façon bénévole, sans l’aide des États alors que l’anglais, la langue la plus enseignée, l’est aux frais des contribuables et au grand profit de ceux qui, par leur langue, veulent mener le monde à leur guise.
Et je ne prétends pas tout savoir sur ce sujet autrement plus vaste qu’on ne le suppose.
Quant à obtenir des renseignements de première main, même sans savoir l’espéranto, vous pouvez écrire au professeur Reinhard Fössmeier dont vous trouverez l’adresse sous "Kontakto" sur http://www.ais-sanmarino.org/
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Ah, je viens de lire quelque chose d’intéressant concernant l’Academie Comenius. Qu’au moins 60% de ses membres fasse partie d’une autre Académie Scientifique nationale n’est pas une coincidence, ou une consequence de l’excellence de ses membres, mais de la sélection desdits membres. En effet, ces fameux 60% minimum sont inscrit dans les statuts de ladite Académie.
Je ne sais pas quelles sont les pratiques généralement employées dans les autres Académies scientifiques, mais ce quota me fait quelque peu penser aux 80% de réussite minimum au baccalauréat, et aux assouplissements de notation qui s’ensuivent parfois.
Ah, et j’ai quand meme réussi a trouver combien de membres elle compte (en me référant au site de ladite académie, tout en Esperanto. Mais ma persévérance et mes connaissances diverses et variées tant en latin qu’en quelques langues européennes m’ont permis de trouver la section membres. C’est effectivement pas si dur que ca à comprendre de maniere superficielle, l’Eo). 45. Soit un minimum de 27 personnes représentées dans des Académies scientifiques Nationales, d’après les statuts.
Là encore, j’avoue mon ignorance sur les effectifs des autres académies, mais à vue de nez et de noms, il semble y avoir des anglais, des francais, des allemands et vraissemblablement des suédois, au moins, parmis les membres. En hypothèsant sur une répartition homogène par nation d’origine -là, mes competences inexistantes en Eo ne me permettent pas d’extraire plus d’infos du site, si tant est qu’elles y soient présentes-, on a un minimum de 7 et un maximum de 11 scientifiques apparetenant à des Académies nationales par pays. Sachant que ces hypothèses sont surévaluées (seulement 4 pays représentés, hypothèse selon laquelle TOUS les membres de Comenius sont également membres d’une autre académie), on peut prendre ce chiffre de 11 personnes par pays, dans 4 pays européens, comme borne sup du nombre d’esperantistes "dûs" à Comenius. Il pourrait eter intéressant de connaitre le pourcentage que représentent ces fervents espérantistes dans leurs communautés scientifiques respectives. Malheureusement, je n’ai pas les valeurs, et à vrai dire, assez peu de temps pour les rechercher, mais ca pourrait etre intéressant.
A creuser, pour ma part, à l’occasion.
Maurice Dupuis,
De Paris.
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Je floode honteusement, mais ca n’est pas à de quelconques fins inavouables, mais bel et bien parce que le sujet m’intéresse (je prends des précautions "oratoires" maintenant, pour ne pas risquer de froisser qui que ce soit).
A titre de comparatif, donc, j’ai fouillé et trouvé la liste des membres de l’Académie des Sciences de France (rien que celle là, je n’ai pas cherché les membres de ses pendants Anglais, Allemands, etc, mais j’imagine que les valeurs doivent etre comparables). L’Académie des Sciences francaise, donc, compte, d’après leur site, 496 membres.
En repartant sur notre base volontairement surévaluée de 11 esperantistes scientifiques de Comenius par pays, on calcule aisément qu’ils représentent 2.21%. C’est quand meme, objectivement, pas énorme, d’autant moins quand on sait que l’hypothese de départ est elle meme surévaluée, à vue de nez, de pas loin de 50%
J’ai bien conscience que ces valeurs ne prennent pas en compte l’influence que peuvent avoir parmis leurs pairs ces fameux 2% (vous ne m’en voulez pas si je rabote les 0.21% ? ). Mais cela ne prend pas non plus en compte le fait que ces 2% ne sont impliques que dans 4 pays (cf hypothese de base, augmenter le nombre de pays fait diminuer le nombre de membres par pays, donc le chiffre de 2% également, ce qui, l’un dans l’autre, se compense). Dans environ 4 pays donc, peut etre, probablement meme, un peu plus.
Mais au final, on a quand meme au mieux 45 personnes "face" à une communauté qui se chiffre en milliers, voire dizaine de miliers (l’Academie des Sciences francaise compte 500 membres, son pendant US 2000, ce qui permet d’avoir un ordre de grandeur du nombre de scientifiques impliques dans des Académies des sciences diverses et variées).
Du coup, on retombe sur l’idee de mon premier post : est ce vraiment significatif ? A mon sens, pas réellement, à l’échelle de la communauté scientifique mondiale.
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