La Libération (10) : Pearl Harbour, version 1.0, celle de 1932 !
En ces temps où revient avec insistance l’expression « a New Pearl Harbor », empruntée aux faucons qui seraient à l’origine de l’attentat du 11 septembre, il convient aussi de revenir à l’original, qui prête toujours autant à débat à vrai dire. Autant arrêter tout de suite les complotistes de tout poil : pour moi, la théorie d’une attaque laissée perpétrée par le gouvernement US ne tient pas debout (j’y reviendrai très bientôt). En revanche, qu’elle ait été le moment d’un incroyable chaos au sein de l’armée américaine ne fait aucune discussion : si Pearl Harbor s’est produit, c’est parce qu’il y a eu une série de dysfonctionnements graves à tous les échelons, car les américains auraient dû savoir à quoi s’en tenir, s’ils avaient eu un tant soit peu de mémoire. Et à tout réfléchir, c’est peut-être bien ça aussi, justement qui aurait été imité en 2001, cet imbroglio incroyable... Mais revenons plutôt en 1932...
"L’amiral Yarnell retint ses avions jusqu’à soixante milles au large d’Oahu, une demi-heure avant l’aube. Alors, dans l’obscurité complète, cent cinquante-deux appareils décollèrent miraculeusement tandis que les porte-avions chevauchaient la vague.Cette première attaque simulée sur Pearl Harbor survint par le nord-est, exactement comme la deuxième, celle des japonais, qui devait causer tant de victimes et de destructions neuf ans plus tard. En hiver, les vents de mousson soufflent du nord-est et se heurtent à la chaîne de Koolau- sept cents mètres d’altitude - où ils se débarrassent de leur humidité. On ne saurait souhaiter mieux pour une attaque aérienne puisque les avions peuvent franchir ce véritable mur de nuages au dernier moment et piquer sur Pearl Harbor dans un ciel dégagé avant que les défenseurs aient eu le temps de prendre l’air et d’intercepter l’agresseur. C’est précisément ce qui se passa le dimanche 7 février 1932. Les bombardiers lourds, les bombardiers d’assaut, les bombardiers torpilleurs, les chasseurs partis du Saratoga et du Lexington surgirent des nuages pour trouver la plus grande base navale du monde étalée au-dessous d’eux, sans protection. Chaque groupe avait unrôle déterminé. Les chasseurs « anéantirent » les appareils au sol par un feu de mitrailleuses simulé. Aucun des avions de la défense ne s’envola au cours de l’attaque tandis que les autres escadrilles lançaient des bombes théoriques sur les installations militaires et « coulaient » tous les navires en rade. Les assaillants bénéficiaient d’une absolue maîtrise de l’air (*). " Un dimanche, jour choisi pour surprendre encore davantage les troupes endormies. Le plan de Yarnell était diabolique !
Tout y était, en effet, et même un armada d’espions japonais : "tandis que les escadrilles des « assaillants » fonçaient sur Pearl Harbor, le réseau d’espionnage japonais d’Oahu plaçait des observateurs à tous les points surélevés de l’île, chacun d’eux avec une raison plausible d’être là, tantôt tapis dans l’espèce de maquis qui borde la rade, tantôt feignant de pêcher à quelque distance de la côte. Après la fin des manoeuvres, à Honolulu, dans tous les lieux publics où se trouvaient des marins américains ou leurs officiers, d’autres espions écoutaient les conversations". Yarnell attaqua comme il l’avait prévu et le jour qu’il avait décidé : un dimanche ! Comme le feront plus tard les japonais ! Les espions relayaient leurs prises de notes par l’intermédiaire de l’ambassade japonaise à Honolulu, clé de voûte du système de renseignement japonais.
Américains ou japonais, tout le monde s’accorde au moins sur une chose : l’attaque simulée est une réussite totale, toutes les défenses tournées vers une attaque navale et non aérienne ont été prises en défaut. "Le New York Times couvrant les exercices a signalé que des avions de Yarnell "avaient fait une attaque sans aucune opposition de la défense, qui a été prise par surprise au moment de la sieste, et les avions de Yarnell ont échappé aux navires sans le moindre dommage." Il a également noté que les défenseurs de Pearl Harbor étaient encore en train de chercher après son groupe d’attaque 24 heures après celle-ci".
L’attaque simulée est en effet une réussite parfaite : mais ce n’est pas pour autant qu’elle modifie la torpeur de l’amirauté américaine, qui croit toujours comme les anglais et les allemands aux croiseurs et aux cuirassés : l’avion, en aéronavale, n’a pas encore fait ses preuves, loin de là, et il faudra attendre la Guerre du Pacifique pour le démontrer. Les allemands eux aussi n’étaient pas convaincus et fabriqueront tardivement (lancé en 1938, il ne sera jamais vraiment terminé) un porte-avions, de 265 m de long qui aurait dû accueillir des Stukas modifiés et des Messerschmitt Bf 109E-3 (sur les plans figuraient des Henschel 126) : il finira au fond de la mer après que l’incompétence crasse d’Hitler l’ait envoyé à la feraille en 1943. Il fut en fait sabordé à Stettin (aujourd’hui Szczecin, en Pologne), le 25 avril 1945 : les russes le renfloueront pour en faire un cargo géant de transport, et son épave, restée longtemps inconnue ne fut retrouvée que 12 juillet 2006 (de très belles images ici !)... "Alors que la Marine US a refusé de tirer des leçons de l’exercice, les japonais lui ont accordé beaucoup d’attention, et un des observateurs leur a fourni un rapport détaillé à Tokyo. En 1936, le collège de guerre de la marine japonaise diffuse une étude intitulée "Stratégie et tactique dans les opérations contre les États-Unis". L’une de ses principales conclusions était "au cas où la flotte principale ennemie serait à quai à Pearl Harbor, l’idée devrait être, pour ouvrir les hostilités, d’une attaquer surprise aérienne. " L’idée, déjà rédigée cinq ans avant, sera mise sur le papier par l’amiral Yamamoto, qui en tirera la seule gloire en fait. Un Yamamoto en réalité iconoclaste en son propre pays et grand admirateur de l’armée américaine ! "L’amiral Yamamoto a suivi la stratégie exacte prouvée en 1932 par l’exercice d’Harry Yarnell, en tenant son groupe de travail sous silence radio à travers le Pacifique du Nord avec des rafales de pluie et le mauvais temps, loin des routes maritimes commerciales et navales de la mer, jusqu’à un point situé juste au nord de la île d’Oahu, ou, à partir de ce moment-là, il a lancé son attaque comme celle de la journée qui deviendra si infamante pour les USA".
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125 réactions à cet article
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c’est bien, le rejeton !! tu as bien potassé ta leçon !.....n’oublie pas de citer le PNAC AINSI QUE TOUS LES MEMBRES QUI LE COMPOSENT....
« Further, the process of transformation, even if it brings revolutionary change, is likely to be a long one, absent some catastrophic and catalyzing event – like a new Pearl Harbor. »
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Hermetique 13 septembre 2010 14:21L’imprévisible tonton Allard, aka PJCA devrait venir racoler à cet endroit précis.
Je lui passe bien le bonjour et lui renvoie ses compliments de vendredi (ou samedi ?), et lui souhaite beaucoup de plaisir à 100paler, avec son nouveau collaborateur.
Pardon à l’auteur d’avoir déparé le paysage joaillesque.
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Merci pour cet intéressant article qui donne un nouvel éclairage sur Pearl Harbour et démythifie de ce fait et pour la première fois Yamamoto. La suite pour demain si vous le voulez bien, exactement la même formule qu’employait mon excellent prof d’histoire il y a plus de cinquante ans, devant une classe attentive, bien sûr qu’on le voulait bien...et que je le veux bien encore aujourd’hui...
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l’expression « a New Pearl Harbor » est des plus appropriée concernant le 9/11
ah ah ah : elle est celle des neo-cons. On va dire que c’est un aveu chez vous. ah ah ah, bingo, la tête dedans : impayable !-
Stinnett a été démolli par l’integralité de la profession. David Khan ou Stephen Budiansky, peut-être les meilleurs historiens du domaine de la cryptologie l’ont même accusé d’avoir inventé certaines des références qu’ils utilisent. La quasi-totalité des historiens navals, militaires ou du renseignement considèrent que Roosevelt était conscient que la guerre était inévitable, mais pensait avoir le temps de renforcer l’US Navy suffisamment pour affronter la marine japonaise dans le Pacifique.
Le pire est que même si l’avertissement était arrivé à temps, ca aurait en fait été pire. L’amiral Kimmel aurait fait sortir ses cuirassés qui se seraient fait couler en pleine mer, et donc n’auraient pu être renfloués. Et jusqu’à Pearl Harbor, c’était ces cuirassés qui étaient considérés comme la force de frappe principale de la Navy pour l’amirauté, les porte-avions ayant surtout un role de reconnaissance et de frappe secondaire.
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Ah, ah.
Et pourquoi donc les deux porte-avions presents a pearl harbor , deux jours avant , ont du quitter l’endroit , à 24h00 d’intervalle, dont l’un, sans ses avions ?
Le role des porte-avions dans une guerre future etait deja prevu par un nommé Clement Ader dès la fin de la première guerre mondiale.
Ce role etait particulierement pertinent pour les immensités du pacifique.
Quand les autraliens ont signalé le passage d’une flotte japonaise, la fuite des PA a été organisé en urgence.
Ils ont deliberement sacrifié leur base pour avoir un « pretexte »
L’operation etait PREVISIBLE
Depuis des mois, les etats unis avait mis le Japon sous Blocus pétrolier apres son invasion de la Mandchourie.
Pour briser le blocus , les japonais DEVAIENT tuer le verrou que constituait pearl harbor et sa flotte.
Dans CE CONTEXTE geostratégique , avec ces elements d’alerte , on ne peut pas croire a une vraie « surprise ».
Les etats unis ont toujours eu besoin de motiver leur population pour justifier leur image de democratie d’apparence.
Le torpillage du Lusitania, Paquebot envoyé par des armateurs dans une zone de guerre ou les allemands avaient annoncé qu’ils couleraient tout navire sortant ou se rendant en grande bretagne en est un autre exemple.
Ils ont besoin de diaboliser l’autre, d’en faire le mechant unilateral pour justifier ensuite les bombardement nucleaires ou incendiaires sur des objectifs civils. -
deux jours avant , ont du quitter l’endroit , à 24h00 d’intervalle, dont l’un, sans ses avions
partis faire une livraison d’avions ! complotisme inutile ! -
Un est parti livrer, l’autre etait completement sans avion.
Cela dans une zone en pre-alerte alors que les etats unis pretendaient interdire aux japonais d’importer du pétrole.
...et sans escorte....
Des PA, sans avions et sans escorte qui se promene en pleine mer alors que les etats unis defient leur adversaire.
N’utilise pas avec moi les techniques de diabolisation Morice (complotisme).
Comment justifier le depart des porte avion juste a ce moment la et d’eux seuls ? -
Propagande & propagande :
Ecoutons la reponse de Robert B. Stinnett aux reproches qui lui sont faits :
’ Les participations à la discussion incluent Stephen Budiansky, Edward Drea et David Kahn, tous ont écrit des livres ou des articles sur la casse des codes. Pour soutenir leurs théories de pré Pearl Harbor, le trio a violé l’éthique journalistique et a déformé les écrits pré Pearl Harbor de la Marine américaine. Leurs efforts ne peuvent pas être ignorés.
Le trio a des liens étroits avec l’Agence de Sécurité nationale(NSA), le possesseur des fichiers de communications navals américains. Kahn est apparu avant les séminaires de la NSA. La NSA n’a pas honoré mes demandes FOIA pour divulguer les honoraires payés aux participants du séminaire, mais a sorti des rapports qui confirment que Kahn a été un participant.
Immédiatement après que Day of Deceit soit publié en librairies en 1999, l’AGENCE DE SÉCURITÉ NATIONALE a commencé à retirer des documents pré Pearl Harbor des Crane Files hébergés dans ses Archives. Cela signifie que le gouvernement a décidé de continuer 60 ans de censure de Pearl Harbor.
À partir de janvier 2002, plus de deux douzaines d’avis de retrait de la NSA ont déclenché le déplacement de documents sur Pearl Harbor hors de l’accès au public.Le nombre de pages pour les documents retirés semble atteindre des centaines. Parmi les rapports retirés figurent ceux de l’Amiral Harold R. Stark, le Chef d’Opérations Navales en 1941, aussi bien que des rapports de crypto du Commandant Joseph J. Rochefort, le cryptographe en chef pour la Flotte du Pacifique au moment de Pearl Harbor. ’
La page d’où est tirée cette réaction synthétise les évènements concluant à la tromperie de Pearl Harbor :
http://www.truth-it.net/facts_on_pearl_harbor.html -
Autre réaction de Stinnet, en réponse à Mr. Weadon :
La question appropriée est : Quand la Marine américaine a-t-elle résolu le Livre de Code D, Table Sept ? La réponse est fournie par Le Lieutenant John Lietwiler, commandant de CAST Station sur Corregidor. Leitwiler, le chef de 65 cryptographes en radio navale à Corregidor a annoncé à Washington que son personnel était « apte à l’interception, décodage et la traduction » du code d’opérations du Japon à partir du 16 novembre 1941, temps de Manille. Le même jour (le 15 novembre EST) à Washington, DC, le Général George Marshall le chef d’état-major de l’armée américaine, a convoqué les chefs de bureau des journaux majeurs et des magazines à Washington à son bureau, leur a fait jurer le secret et a révélé que les EU avaient cassé les codes japonais et s’attendaient à ce que la période de danger corresponde à la première semaine de décembre 1941.
Les sources de M. Weadon ne sont pas crédibles. David Kahn dans l’examen de mon livre, Day of Deceit pour le New York Review of Books, a réécrit le Résumé des Communications d’Hawaï du 25 novembre 1941, qui rapportait que les Commandants de porte-avions de la flotte japonaise étaient en communication radio intense avec les amiraux japonais menant l’attaque sous-marine sur Hawaii et les forces d’invasion de Wake et de GUAM. M. Kahn essayait de dissimuler des rapports du gagnant du Prix Pulitzer, John Toland, comme quoi le Douzième Quartier Naval à San Francisco a intercepté « des communications intensives » avec des radio-goniomètres. Ces rapports ont situé les Commandants des Porte-avions, au nord de Hawaii. Les officiers d’intelligence navals qui étaient basés à San Francisco en 1941, appellent le rapport de M. Kahn« un crime journalistique. »J’ai réfuté la violation de M. Kahn d’éthique journalistique dans le NYROB et aussi le Wall Street Journal. M. Weadon devrait entrer dans le 21e siècle et laisser tomber les non-sens de 1950.Salutations.
Robert Stinnett
http://www.antiwar.com/blog/2005/12/07/day-of-deceit/
Tous les historiens ? ou en fait les histrions mandatés par la NSA .... -
BUSH à l’époque, ça ne s’invente pas), qui démontre de façon irréfutable que l’armée US avait décrypté le code des messages Nippons, SAVAIT exactement ce qui allait se passer et a VOLONTAIREMENT laissé se dérouler l’attaque....
demain, demain, logiquement : ce que vous racontez est FAUX. -
Des PA, sans avions et sans escorte qui se promene en pleine mer alors que les etats unis defient leur adversaire.
a ce moment là, les japonais sont toujours en train de discuter à la table de négociation, et PERSONNE ne peut imaginer que leurs porte avions font route pour attaquer : PERSONNE. Les DEUX porte-avions sont en expédition pour livrer des avions, et il sont escortés, contrairement à ce que vous racontez. -
L’USS Enterprise aurait en plus du être proche lors de l’attaque, mais a été retardé par le mauvais temps. Il est génial ce Roosevelt, il commande même à la météo.
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Bonsoir Non 666
Il n’y a pas que les portes-avions qui ont quitté la base, les sous-marins aussi et d’ailleurs ils escortaient les portes-avions.
Les cuirassés étaient déjà considéré comme obsolètes et donc aisément sacrifiables.
Radix
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Quand les autraliens ont signalé le passage d’une flotte japonaise, la fuite des PA a été organisé en urgence.
Ils ont deliberement sacrifié leur base pour avoir un « pretexte »aucun australien n’a prévenu de quoi que ce soit....au fait ils auraient eu du mal vos « australiens » : Yamamato est passé TRES au NORD en plein hiver dans un temps de cochon... personne ne pouvait les VOIR...le lexington et l’enterprise figurent : le premier est au SUD, l’Enterprise à L’est. L’entreprise est en train de revenir de Wake, le Lexington part au Sud.. -
« Les cuirassés étaient déjà considéré comme obsolètes et donc aisément sacrifiables. »
C’est pour ca d’ailleurs que la totalité des plans de guerre Américains pour la Pacifique avant Pearl Harbor ( le War Plan Orange dans toutes ses variantes ) les considéraient comme la force de frappe principale de la Navy dans le Pacifique, les porte-avions devant servir à la reconnaissance, l’escorte et la frappe secondaire.
Quand aux sous-marins, ils étaient impropres à l’escorte en 1941 et étaient generalement dispersé dans tous le Pacifique et en attente ou réfection a San Diego ou Pearl Harbor.
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"Et pourquoi donc les deux porte-avions presents a pearl harbor , deux jours avant , ont du quitter l’endroit , à 24h00 d’intervalle, dont l’un, sans ses avions ?« : C’est une des grandes légendes qui courent dans le petit monde conspirationniste.
Trois porte-avions étaient basés à Pearl Harbor.
L’ USS Enterprise (pas le 1701, hein...) était parti le 2 décembre livrer une escadre aérienne à Wake pour en renforcer la défense et se trouvait à vide sur le chemin du retour le 7.
L’ USS Lexington était parti le 5 décembre pour Midway et a fait demi-tour à l’annonce de l’attaque.
Enfin, l’ USS Saratoga était depuis janvier 41 en cours de rénovation pour une refonte complète et une modernisation de son équipement. Il est parti pour la finalisation à San Diego le 26 Novembre 41 et y est arrivé le... 7 décembre.
Donc, contrairement à ce que les complotistes affirment à l’envi, aucun porte avion n’est »miraculeusement" sorti du port peu avant l’attaque pour échapper au sort funeste des croiseurs américains.
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« Pour briser le blocus , les japonais DEVAIENT tuer le verrou que constituait pearl harbor et sa flotte. » : ça, c’est de la géostratégie à la mord-moi-le-noeud...
Pour briser le blocus, il eut été plus simple de s’attaquer aux bases américaines des Philippines, plus proches, qui commandaient l’accès aux Indes Néerlandaises et à son pétrole, vital pour l’armée japonaise qui ne disposait de pratiquement aucune ressource propre.
C’est d’ailleurs dans cette optique que les bases de Manille avaient été renforcées. Le fait que les Philippines étaient en première ligne était tellement évident qu’en apprenant l’attaque, le secrétaire au Trésor cru à une erreur de transmission en lisant le nom de Pearl Harbor.
Le véritable but de l’attaque d’ Oahu était non seulement de détruire la flotte Pacifique, mais aussi d’en rejeter les débris sur la Californie, isolant ainsi Hawai, les Philippines et même l’ Alaska, permettant à la Marine Japonaise d’agir à sa guise dans tout le Pacifique.
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Tall 13 septembre 2010 12:52salutaires ?
ça je ne crois pas ... l’introspection est un concept incompréhensible pour lui -
Allez les gars, parlez nous des névrosés qui perdent comme vous.....
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ca ca ca litoooooooo ga ga ga rotéééééééééééé
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Mouais, la naïveté américaine a souvent bon dos, c’est un peu simpliste.
Pour être honnête il faudrait commencer bien avant pour comprendre le contentieux qui oppose les USA au Japon, commencer par le refus des japonnais que les américains y installent des comptoirs.
Et ça finit par une bombe atomique sur la tête.
Les américains voulaient occuper le Japon pour satisfaire leur stratégie d’encerclement du continent eurasiatique et développer leur emprise économique dans le pacifique.
Je suis toujours étonner que morice présente toujours les choses par le petit bout de la lorgnette.-
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L’article n°11 ? je trouve que ça fait un peu scolaire la numérotation, tout ça.
Vous devriez refactoriser les thématiques car au final on a du mal à suivre une idée directrice, si tant est qu’il y en ai une qui soit exprimée.
Enfin je dis ça pour moi, je suis peut être plus con con que les autres.
L’histoire j’arrive à a comprendre dans un exposé chronologique, quand les évènements prennent sens par rapport à un contexte.
Le fait de sauter de d’histoires en histoires comme dans une série américaine qui fragmente l’unité d’action dans une unité de temps me donne mal à ma tête.
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L’article n°11 ? je trouve que ça fait un peu scolaire la numérotation, tout ça.
Vous devriez refactoriser les thématiques car au final on a du mal à suivre une idée directrice, si tant est qu’il y en ai une qui soit exprimée.
on peut aussi présenter ça façon Jack Bauer ; saison 11.
si ça ne vous dérange pas, quitte à critiquer, je préférerais des arguments. Pas cette haine individuelle constante qui vous fait venir pour ne RIEN DIRE.
vous au moins, on la connait l’idée : je pourrais écrire sur la reproduction des hannetons en basse Provence que vous me diriez "pourquoi pas ceux du Pas-de-Calais ?
bref, c’est DEBILE.
demain, saison 11,logiquement, donc.
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« on peut aussi présenter ça façon Jack Bauer ; saison 11. »
Justement, je supporte pas ce genre de séries car tout bouge tout le temps, on comprends rien mais ça fait chic.
"si ça ne vous dérange pas, quitte à critiquer, je préférerais des arguments. Pas cette haine individuelle constante qui vous fait venir pour ne RIEN DIRE.«
C’est pas parce qu’on critique que vous voue une haine sans borne.
Personnellement j’aime bien vos thématiques, et mon argument est :
je trouve que votre article n’est pas assez remis dans un contexte historique, voir géopolitique plus large.
Avec votre présentation on a du mal a cerner le pourquoi du comment des relations nipo américaines pendant la guerre, j’aurais aimé que vous évoquasses ces relations un peu plus avant. On sait que les japs détestent les US, mais pourquoi ?
Quelles étaient les intentions des US envers le japon, à quelle sauce voulaient ils les bouffer ?
»vous au moins, on la connait l’idée : je pourrais écrire sur la reproduction des hannetons en basse Provence que vous me diriez "pourquoi pas ceux du Pas-de-Calais ?bref, c’est DEBILE."
Qu’est ce que vous voulez que je réponde à ça à la lumière de ce que j’ai dit plus haut ????
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Avec votre présentation on a du mal a cerner le pourquoi du comment des relations nipo américaines pendant la guerre, j’aurais aimé que vous évoquasses ces relations un peu plus avant. On sait que les japs détestent les US, mais pourquoi ?
ah, mossieu ne peut pas attendre le lendemain, mossieur veut être servi tout de suite.mossieu attendraet nous fera de toutes façon son caca nerveux après. -
Tall 13 septembre 2010 11:05Tiens ? Donc, morice aurait finalement compris que le 0911, pas plus que Pearl-Harbor, n’ont été commandités par les USA, mais que ce serait plutôt l’incompétence de la défense US qui serait à pointer du doigt dans les 2 cas.
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Ni toi ni morice ne nous fera admettre une quelconque incompétence lors du 911, bien au contraire, une telle opération demande une grande organisation et une très grande compétence......Bien avant le « new pearl harbour » du PNAC , dans un bouquin de 1997 « le grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski, il est fait mention en clair de ce point important.....
Alors, faites-le à d’autres....
L’incompétence pourrait-être la piteuse défense de la clique de criminels sur un banc d’accusés lors d’un futur procès pour crime contre l’humanité aggravé.....
Demande à Ron Paul ce qu’il en pense..... -
Tiens ? Donc, morice aurait finalement compris que le 0911, pas plus que Pearl-Harbor, n’ont été commandités par les USA, mais que ce serait plutôt l’incompétence de la défense US qui serait à pointer du doigt dans les 2 cas.
ah ah ah il tombe dedans : ce n’est pas du TOUT ce que je dis.
ce qu’ils ont retenu c’est l’IMPACT, pas la préparation : bref vous ne comprenez pas ce qu’on écrit !
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Tall 13 septembre 2010 16:08Ce qui me fait marrer chez les fans de l’inside job 0911 c’est qu’il y en a AUCUN qui est foutu de proposer quelques scénariis un tant soit peu plausibles en accord avec l’ensemble des faits connus.
Et chaque fois que la question est posée ; ils bottent en touche.Plus ridicule, c’est comment ? -
Quand un prestidigitateur fait un tour, bien malin celui qui trouve le truc. Et pourtant, il y a toujours un truc !
Le plus idiot c’est celui qui croit à la magie ! -
Ce qui me fait marrer chez les fans de l’inside job 0911 c’est qu’il y en a AUCUN qui est foutu de proposer quelques scénariis un tant soit peu plausibles en accord avec l’ensemble des faits connus.
euh décidément vous ne lisez rien ici.
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Tall 13 septembre 2010 18:47tu mens morice .... et c’est pour ça que tu ne mets pas de lien
il n’y a AUCUN scénario crédible pour l’inside jobchaque fois qu’on s’y essaie, on est coincé par des contradictions, ou alors, on doit adhérer aux loufoqueries du philou17 aux côtés duquel benny hill passe pour un mec sérieux -
tu mens morice .... et c’est pour ça que tu ne mets pas de lien
tout est làet ce n’est pas le seul site...vous voulez jouer à la fée Nolween ??vous savez, on la repère de loin.. comme vous.... -
Tall 14 septembre 2010 00:20non morice, tu continues de mentir
il n’y a pas de scénario proposé dans tes lienset tu ne n’en trouves même pas dans avoxet toi-même n’en a jamais proposé non pluset pour cause, puisqu’aucun ne résiste même aux analyses les + simples -
Le soupçon sur Pearl Harbour, est ailleurs.
Certains historiens, affirmeraient que l’état major US savait que la flotte japonaise avait pris le large pour attaquer PA ??? Le but aurait été la recherche d’un prétexte pour entrer en guerre.
Avez vous des informations dans ce sens ?Notons au passage que depuis, les USA sont toujours entrés en guerre sous de faux prétextes.
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Certains historiens, affirmeraient que l’état major US savait que la flotte japonaise avait pris le large pour attaquer PA ??? Le but aurait été la recherche d’un prétexte pour entrer en guerre.
ça ne tient pas debout : les japonais sont sortis par un temps de chien et passé bien plus au nord que prévu : là d’accord, Yamamoto a fait fort !
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@morice
Un point mineur, le porte-avion Graff Zepelin n’a pas été perdu à cause de l’incompétence d’Hitler ( qui en avait pourtant à revendre ), mais surtout à cause de son coût. A l’instar des cuirassé H du plan Z, c’est surtout l’acier qu’il nécessitait qui commençait à manquer, tout étant accaparé par l’armée de terre et en partie par l’aviation.
Et puis lancer son premier porte-avion, sans avoir de doctrine, a une époque où au niveau des pilotes le défaut structurel de la Luftwaffe, l’écart grandissant de compétence entre les « experten », les as, et les pilotes novices commençait à se faire sentir, c’était quand même un sacré pari. Au mieux il aurait fait du surplace à côté du Tirpitz.@Arminius
Attention quand même à ne pas pousser la démythification trop loin. Yamamoto reste un très grand stratège, qui a du batailler extrêmement dur au Japon contre les amiraux partisans des grosses batailles de cuirassé comme Chuichi Nagumo ( qui ironiquement fut placé à la tête de la force lancée contre Pearl Harbor) avant de l’emporter. Il avait également une vision particulièrement réaliste de la guerre contre les Etats-Unis, à l’opposé du triomphalisme qui régna jusqu’à très tard dans le quartier général impérial.
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tout cela est exact, Yamamoto était un grand admirateur des USA !
pour le porte avions allemand il y a les deux : moi, je dis plutôt absence de vision politique : Goering détestait les marins !
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Pour tout vous dire, j’avais même eu vent d’une émission de « Der Chef », dans lequel il promettait au nom de Goering aux futurs aviateurs du porte-avions des Me-109 .... B, cad completement déclassés.
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Castor 13 septembre 2010 11:57Heureusement qu’il y a les citations, sinon, l’article faisait trois lignes...
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En résumé, les américains avaient offert en 1932 aux japonais le manuel complet pour comment attaquer Pearl Harbour !
on peut dire ça comme ça ! après ils ont formé les talibans qui se sont retournés contre eux , faudrait que le pentagone fasse appel à des mages et à des devins !-
tiens le chat commence à comprendre...
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« En résumé, les américains avaient offert en 1932 aux japonais le manuel complet pour comment attaquer Pearl Harbour ! » : C’est vrai qu’il a toujours fait fort, Momo...
Maintenant il veut nous faire croire que l’armée US a volontairement transmis les plans de neutralisation de sa propre flotte à une puissance étrangère NEUF ANS avant que l’attaque n’ait lieu...
Je sais pas ce qu’il fume, mais c’est de la bonne...
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Très beau cours d’histoire, on en redemande.....
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Très beau cours mais un peu raccourci.....
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Tall 13 septembre 2010 12:47c’est fait expressément pour les gens à idées courtes
morice devient pédagogue -
D’un coup Morice devient pédagogue quand il revient sur les thèses pourtant évidentes du complot. Comment on appelle ca ? girouette ?
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Tall 13 septembre 2010 14:10C’est morice qui change d’avis sur l’inside job du 0911... pas moi
A propos, Philou, c’est pour quand, cet article où vous nous présenterez vos scénariis plausibles sur l’inside job ?Notamment avec l’avion du pentagone détourné vers une base US pour liquider les passagers, comme vous l’aviez évoqué. -
C’est morice qui change d’avis sur l’inside job du 0911... pas moi
Ah bon , t’as vu ça où.... ? dans tes rêves les plus fous, sûrement ......
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Tall 13 septembre 2010 14:38pyralene écrit à 12:18
Ni toi ni morice ne nous fera admettre une quelconque incompétence lors du 911 -
Hermetique 13 septembre 2010 14:40Pyralene :
"Il y a quelques mois, on avait eu droit aux âneries d’un membre du réseau Voltaire annonçant que le Boeing s’était pas écrasé sur le Pentagone. Plusieurs sites montrent pourtant les photos des débris à l’intérieur, mais rien n’y a fait. C’est du même tonneau."
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Les deux seules photos montrant deux débris à l’intérieur sont des photos anonymes, sans aucune référence, qui ne prouvent rien, sinon aux gogos à qui elles s’adressent.
L’opacité et la dissimulation totale du département d’état, notamment sur ces débris soi-disant retrouvés, et qui n’existent que sur photos, montrent la supercherie.
Il serait si facile de ressortir ces débris et de les faire examiner par des experts indépendants....
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A propos, Philou, c’est pour quand, cet article où vous nous présenterez vos scénariis plausibles sur l’inside job ? Notamment avec l’avion du pentagone détourné vers une base US pour liquider les passagers, comme vous l’aviez évoqué.Le principal est d’avoir démontré la farce qu’est la VO. Apres, les hypothèses que l’on peut émettre dans le cas d’un complot soigneusement monté par des professionnels de l’armée et des services secrets peuvent apparaitre un peu poussées à ce qui ne connaissent pas le fonctionnement du système.
L’atterissage discret d’un avion de ligne sur une base militaire le 11/9, dans le capharnaum que fut cette matinée, où des centaines d’avions durent atterir en urgence, est bien moins extraordinaire que les 4 avions de ligne détournés successivement avec ostentation loin de leurs cibles, et qui ne verront pas l’ombre d’une cocarde Américaine.
Déjà au début des années 60, l’opération Northwood proposait de remplacer discretement un avion de ligne par un autre piloté automatiquement. Vous voyez, finalement je n’invente rien.
Un petit rappel pour votre information :
Lemnitzer et les autres chefs d’Etat-major avaient mis au point un montage particulièrement élaboré. Un avion serait repeint et numéroté en réplique exacte d’un appareil civil. Au moment convenu on effectuerait la substitution des appareils, le « double » embarquant des passagers sous une fausse identité, mais dûment enregistrés. L’appareil d’origine serait transformé en « drone » (avion sans pilote) et le décollage des deux engins minuté afin qu’ils se rencontrent au sud de la Floride. A partir de là l’appareil transportant les passagers descendrait au ras des flots pour rejoindre discrètement un terrain annexe de la base où l’équipage s’évanouirait dans la nature. Pendant ce temps le drone continuerait sa route conformément au plan de vol. Lorsqu’il survolerait Cuba, il transmettrait sur la fréquence d’alerte un message de détresse « May Day », se disant attaqué par des MiG. Ce message serait interrompu par l’explosion de l’appareil déclenchée par radio. Ainsi les stations radio de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile de la région feraient savoir ce qui était censé s’être passé, tandis que les autorités américaines disposeraient d’un prétexte pour répondre militairement à cette agression Castriste et envahir Cuba..
http://www.reopen911.info/11-septembre/operation-northwoods-quand-l%E2%80%99us-army-voulait-pratiquer-le-terrorisme/ -
« C’est morice qui change d’avis sur l’inside job du 0911... pas moi »EN RIEN DU TOUT : faudra un jour apprendre à lire et à cesser de reconter des MENSONGES.
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dans celle du pentagone il y a un corps en uniforme de pilote...
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dans celle du pentagone il y a un corps en uniforme de pilote...
Rien ne montre que ce soit un uniforme de pilote. Plutôt une comninaison de travail. Tout cela a été débunké, il me semble.
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demain la suite, et le reste après...
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"L’atterissage discret d’un avion de ligne sur une base militaire le 11/9, dans le capharnaum que fut cette matinée, où des centaines d’avions durent atterir en urgence, est bien moins extraordinaire que les 4 avions de ligne détournés successivement avec ostentation loin de leurs cibles, et qui ne verront pas l’ombre d’une cocarde Américaine.« : Il reste juste à régler le petit problème des 64 cadavres des passagers qui devaient effectivement se trouver à son bord et qui ont été retrouvés (ou en tout cas des morceaux...).
Comment expliquer leur présence ? Ainsi d’ailleurs que de leurs effets personnels...
Pis Northwood, c’est bien gentil, mais depuis que l’on dispose des analyses ADN, c’est quand même duraille à trafiquer maintenant...
»Les deux seules photos montrant deux débris à l’intérieur sont des photos anonymes, sans aucune référence, qui ne prouvent rien, sinon aux gogos à qui elles s’adressent." : Coincidence, c’est exactement ce que je me dit en allant sur Reopen...Un peu plus sérieusement, comment justifies tu alors que sur Reopen, les photos diffusées soient également sans référence et aussi anonymes, et que pour le coup, vous ne vous en plaignez pas ?
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allez trafiquer les vôtres de photo, retouchez-les et continuez donc à les présenter comme « preuves » : c’est ce que vous êtes venu faire un jour ici !
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Au fait Momo, j’attends toujours tes « preuves » ainsi que ta démonstration à ce sujet...
Si tu as oublié la question, depuis le temps, l’intitulé était « en quoi une mosaïque de photo peut-elle être considérée comme étant un trucage ? »
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pourquoi les japs n’ont pas débarqué à pearl harbor ?
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Surtout par manque de ressources. La majorité des navires de transports et des troupes de débarquement étaient nécessaires pour prendre possession du Sud-Est asiatique. Yamamoto a du arracher l’attaque de Pearl Harbor face à l’armée de terre. Vouloir lancer un flotte de lents transports à travers le Pacifique, contre ce qui restait une base militaire en alerte maximale après l’attaque, alors même que ces troupes étaient nécessaires pour occuper les riches en pétrole Indes Neerlandaise aurait engendré un refus catégorique de la part de l’armée.
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C’est aussi essentiellement une question de logistique. C’est une chose que d’envoyer une flotte aéronavale attaquer une base de loin avec des pétroliers ravitailleurs, c’est tout autre chose que d’amener une flotte de débarquement, avec armes , bagages et ravitaillement, lente et vulnérable, dans une zone contrôlée par l’ennemi.
De plus, les navires et les techniques de débarquement ne sont pas au point à cette époque, tant du coté Japonais que US.
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très bon résumé : mais Yamamoto applique le plan US en approche finale...
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le coup qui a marqué c’est l’ELOIGNEMENT en effet : le coup de poker est là...
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décidément, la guerre vous n’y comprenez RIEN.
occuper c’est de l’intendance : est que Hawai a des puits de pétrole ? NON.
le japon est à combien d’Hawaï ?
les japonais en 1941 ont-ils déjà fait main basse sur les autres ressources pétrolières du Pacifique ?
les bateaux et les avions ça marche à quoi ?
MEME UN GAMIN DE 6 ANS VOUS AURAIT DEJA REPONDU... : INTENDANCE.et ça vient nous causer milligrammes de Zyklon B au fond d’une BRIQUE.
Je rêve, là..
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Ouais, laissez Morice le pacifiste vous expliquer la guerre, il sait lui !
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Etranges similitudes avec le 11.09 pour avoir un prétexte d’attaquer le Japon.
Sinon l’auteur est toujours aussi parano envers ses contradicteurs il passe beaucoup de temps a chercher dans les commentaires de ceux ci ce qui pourrait les mettre en contraction avec les commentaires concernant ses propres articles quitte quand il n’en trouve pas de sortir un commentaire de son contexte et de le présenter comme une contradiction.Sacré morice que ne doit on pas faire pour satisfaire son égo ?-
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oups........con....tradiction bien sûr
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"Maintenant, reste à voir pourquoi la même attaque ou presque, neuf années plus tard, menée par les japonais sur le modèle de l’exercice de Yarnell allait s’avérer aussi réussie."
Parce que le gouvernement Américain l’a laissée se dérouler, tout en étant parfaitement au courant des mouvements de la flotte Nippone.
Cette connaissance des codes radios Japonais aidera beaucoup les Américains, et leur permettront de compenser une infériorité certaine de leur flotte, suite notamment à l’attaque de Pearl Harbor.
Malgré les deux porte-avions providentiellement épargnés, car en manoeuvre au moment de Pearl harbor, les forces US sont en nette inferiorité au niveau de l’aéronavale. Ces renseignements leurs seront particulièrement utiles lors de la bataille de Midway, où la prévision de l’attaque Nippone leur permettra de tendre une embuscade à la flotte Japonaise et de couler une bonne partie des porte-avions japonais, renversant le rapport de force.D’une manière générale, l’Amirauté Américaine se montrera tres avisée dans sa conception tactique d’opérations navales, et ce des le début de la guerre. Et les quelques erreurs commises seront vite comprises et corrigées. La faiblesse du commandement Américain est une illusion.
La défaite de la bataille de Savo Island devant Guadalcanal doit plus à la témérité des commandants Japonais et à une réussite insolente, qu’à une déficience du commandement Américain.La maitrise de ces opérations aéronavales après Pearl Harbor montre, contrairement à ce que dit Morice, que les Américains avaient bien compris l’intérêt des porte-avions, même s’ils l’avaient un peu sous-estimé. Morice essaie de nous refaire le coup de l’incompétence, mais les éléments constatés sont trop évidents pour croire à cette fable.
Quand à l’amiral Yamamoto, c’était un officier brillant et lucide, qui mourra d’ailleurs dans l’attaque de son avion lors d’un déplacement, les Américains là encore ayant intercepté les messages japonais.
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Les renseignement US ont été pris par surprise par Pearl Harbor. Le seul historien ayant essayé de prétendre le contraire en se basant sur les documents déclassifiés a été démoli par la quasi-intégralité de la profession.
Midway quant à elle fut joué à très peu de choses près. Chaque tentative de recréer la bataille, et ce avec les simulateurs les plus modernes ( J’ai personnellement assisté à une à l’Académie Navale d’Annapolis ) donne le même résultat d’une défaite majeure pour les États-Unis. La victoire fut due a de courageuse décisions d’un amiral novice dans les porte-avions ( Spruance était ce qu’on appelait un « cruiser admiral » ) et des commanders Max Leslie et C. McCluskey qui ont trouvé les porte-avions Japonais alors même qu’ils arrivaient en limite de carburant.
Quant à Savo et les défaites de début 42 dans le sud pacifique, elles sont dues à de nombreux facteurs : la chance, l’a compétence des commandants Japonais, le manque d’entrainement des marins Américains ( surtout en ce qui concerne le combat de nuit ). Ce qui va renverser la balance, ce fut la capacité industrielle des USA, et surtout la capacité d’apprentissage démentielle des Américains de leurs défaites, qui est constaté par les Japonais eux-même dans leurs rapports.
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Le seul historien ayant essayé de prétendre le contraire en se basant sur les documents déclassifiés a été démoli par la quasi-intégralité de la profession.Il y a bien plus qu’un seul historien et la démolition dont vous parlez consiste en des combats d’arrière garde et de dénégation qui se basent sur très peu d’arguments.
La victoire fut due a de courageuse décisions d’un amiral novice dans les porte-avions ( Spruance était ce qu’on appelait un « cruiser admiral » ) et des commanders Max Leslie et C. McCluskey qui ont trouvé les porte-avions Japonais alors même qu’ils arrivaient en limite de carburant.
Spruance novice en Porte-avions ? C’est sans doute pour cela qu’on l’a nommé à la tête d’une force aéronavale montée uniquement pour attaquer les porte-avions japonais. De toute façon, un amiral n’est pas seul à décider. Il est entouré d’un état-major et les options tactiques sont continuellement discutées et débattues au sein de l’Amirauté.
Les limites de carburant dont vous parlez ne concernent qu’un groupe d’attaque. En fait, la flotte Nippone a été attaquée à de nombreuses reprises, y compris par des vagues de bombardiers venu de l’aéroport de Midway. Seule l’incompétence des bombardiers US à ce moment et la faiblesse des avions-torpilleurs US a retardé l’échéance, jusqu’à ce qu’une vague de bombardiers en piqué ne coule 3 porte-avons Japonais. le quatrième sera coulé un peu plus tard.
La tenaille s’était parfaitement refermée sur la flotte Nippone. Seule les problèmes d’efficacité dans les attaques ont failli remettre en cause le plan US. Les tergiversations de l’amiral Nagumo ont aussi desservi les Japonais, quand il est devenu évident qu’une flotte de porte-avions US se trouvait à proximité.
On fait dire ce qu’on veut aux calculateurs. Les erreurs japonaises sont aussi dues à l’effet de surprise essentiel dans une bataille. La flotte Nippone était préparée pour attaquer Midway, la flotte US pour attaque la flotte de Nagumo. Malgré son infériorité numérique, elle vaincra, grâce aussi, il faut le dire, à l’héroïsme des pilotes Américains.Ce qui va renverser la balance, ce fut la capacité industrielle des USA, et surtout la capacité d’apprentissage démentielle des Américains de leurs défaites, qui est constaté par les Japonais eux-même dans leurs rapports.
Ce renversement ne se produira que fin 42, début 43, après les bataille de la Mer de Corail et surtout de Midway. En ayant perdu leur suprématie aéronavale, ainsi que de nombreux pilotes, les Japonais se retrouvent en infériorité. Quand à la « capacité démentielle » à apprendre, elle sera bien aidée par le déchiffrage des codes Nippons, que les services US connaissaient dès avant Pearl Harbor. -
Ce qui va renverser la balance, ce fut la capacité industrielle des USA, et surtout la capacité d’apprentissage démentielle des Américains de leurs défaites, qui est constaté par les Japonais eux-même dans leurs rapports.
excellente analyse : ils prendront la pâtée en 42 et en deux ans fabriqueront des engins à l’envers des japonais : des avions a très forte charge alaire, des moteurs monstrueux comme le célèbre « épi de maïs » du Corsair... bref, ils fabriqueront des ENCLUMES.
http://www.telovation.com/photos/cutaway-view-of%20model-corsair.jpg
Quand à l’amiral Yamamoto, c’était un officier brillant et lucide,
ça je vous l’accorde : il admirait les Etats-Unis et pensait que l’attaque serait « préventive » et forcerait les USA à négocier : mauvais calcul.Il était déstesté de l’intelligentsia de l’armée nippone bien trop conservatrice. Vous avez raison de souligner ce cas à part.
« Cette connaissance des codes radios Japonais aidera beaucoup les Américains »
on en parle demain je pense...
La faiblesse du commandement Américain est une illusion.
pas pour Pearl Harbour en tout cas !après, c’est autre chose : y’a Le May qui se pointe, et celui-là c’est autre chose.... (voir épisode « Tokyo »...
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Philou017, il y a pas une semaine, je me promenais dans la bibliothèque de l’Académie Navale d’Annapolis. Il y a la plus de 60 ans d’analyses de la guerre du Pacifique, se basant sur les données tant de la Navy que des documents Japonais
Le coup de chance de McCluskey qui permit la mise hors de combat de 4 porte-avions ( les raids précédents ayant fait notoirement peu de dégâts ) avant qu’il puissent lâcher leur force de frappe combinnée contre le Yorktown, l’Hornett et l’Enterprise, les fait qui on mené à la nomination de Spruance, un amiral novice en porte-avions ( tout comme d’ailleurs Nagumo, qui mena l’attaque contre Pearl Harbor ) ce qui ne l’empêcha pas de s’en tirer magnifiquement, tout y est. Le déroulement de la bataille a été analysé des centaines de fois, elle a été rejoué sur tout type de simulateurs presque autant de fois. On arrive à une quasi-unanimité, la victoire fut un miracle tactique. Quand aux erreurs de Nagumo, elles sont parties integrantes de la guerre. Après tout, le vainqueur est celui qui foire le dernier.
Quand à la capacité démentielle, elle concernera surtout le plan tactique ( attaques combinées, combat de nuit, DCA qu’on fixera partout entre autres ). Midway fournira la pause nécessaire pour empêcher la marine impériale de capitaliser ses succès, pousser à fond la machine industrielle et faire répandre les lessons learned. Évidement, cela aura un influence surtout à partir de mi-43.
Quant à Stinnett, vous avez la foi, j’ai les faits. Si vos seules réponses sont de donner les lettres où il accusent tout le monde de mentir, vous n’irez pas loin.
J’avoue en plus ne pas voir le point de laisser faire un attaque si elle vous prive par là-même de ce que les trois quart des amiraux considéraient comme le moyen le plus efficace et puissant pour riposter. Touts les plans américains de guerre ( le fameux War Plan Orange ) donnaient aux porte-avions un rôle secondaire.( Denière petite chose « les options tactiques sont continuellement discutées et débattues au sein de l’Amirauté. » Avec la technologie de 1941 sur un porte-avion en pleine mer ? avec la tradition US de ne pas « second guess » ( pas vraiment de traduction exacte en français, « spéculer a la place » ? ) un commandant en pleine mer ? Vous devriez éviter certains films de guerre )
@morice
J’ai la nette impression que vous allez être obligé de faire un article entier sur Stinnett.
Et puis, presque plus que les avions, ce sont les tactiques de groupe des Américains qui feront la différence. Je n’ai plus le nom sous la main, mais je me souviens d’avoir entendu parler un ancien as de la Navy. « Un »cat« contre un zéro finissait souvent en victoire du zéro. Mais deux »cat« agissant de concert pouvaient affronter 3 zéros et ainsi de suite. »
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« Un »cat« contre un zéro finissait souvent en victoire du zéro. Mais deux »cat« agissant de concert pouvaient affronter 3 zéros et ainsi de suite. »
ça se tient dans les chiffres : les avions américains seront effectivement plus nombreux, à la fin de la guerre les USA ont 324 750 avions (sur tous les fronts) les japonais 76 320......mais ce n’est pas ça qui les fera gagner : c’est leur puissance moteur (celui du Corsair est un monstre de 2000 cv !) , leur lourde charge alaire et leur puissance de feu... ce sont les plaques de blindage à bord des Helcatt ou des corsaires et leurs réservoirs auto-obturants, leur RUSTICITE qui feront la différence, là ou le Zérp se transformait en briquet en raison de son absence totale de protection : la plupart des Zeros touchés ne le seront pas de près. Les Corsairs étaient munis de 6 12,7 mm, là ou le Spitfire alignait au départ 4 Browning de 7, 7 en comparaison. Le Zero alignait deux canons de 20 mm et deux mitrailleuses de 7,7. Le P-38 Lightning devenant la bête noire avec ses moteurs à compresseurs et ses 4 mitrailleuses de 12,7 et son canon de 20 mm.l’une des tactiques était en effet par deux :Another important maneuver was then-Lieutenant Commander John S. « Jimmy » Thach’s « Thach Weave », in which two fighters would fly about 60 m (200 ft) apart. When a Zero latched onto the tail of one of the fighters, the two planes would turn toward each other. If the Zero followed its original target through the turn, it would come into a position to be fired on by his target’s wingman. This tactic was used to good effect at the Battle of the Coral Sea, at the Battle of Midway, and over the Solomon Islands. -
Le coup de chance de McCluskey qui permit la mise hors de combat de 4 porte-avions ( les raids précédents ayant fait notoirement peu de dégâts ) avant qu’il puissent lâcher leur force de frappe combinnée contre le Yorktown, l’Hornett et l’Enterprise,
Pas de chance là-dedans. Les vagues successives d’attaques avaient désorganise les chasseurs japs et les avait amené à basse altitude. Arrivant sur la flotte nippone à 5000m, les bombardiers US ont pu tranquillement ajuster leurs cibles.
les fait qui on mené à la nomination de Spruance, un amiral novice en porte-avions ( tout comme d’ailleurs Nagumo, qui mena l’attaque contre Pearl Harbor )
C’est ridicule de parler de novice. Le commandant d’une force navale a des capacités dans tous les domaines de la bataille navale. Du reste, après renseignement, Spruance était sous l’autorité du contre-amiral Frank J. Fletcher,sur le Yorktown, qui lui avait l’expérience nécessaire. Celui-ci transfèrera son commandement à Spruance quand il sera obligé d’abandonner le porte-avion, alors que la bataille touche à sa fin.
Le déroulement de la bataille a été analysé des centaines de fois
Tout ca c’est des conneries.
La flotte japonaise alignait en tout 200 navires de guerre contre 76 aux américains, et encore 30 n’arriveront jamais sur le champ de bataille. ces 200 navires étaient répartis entre Midway et les Aléoutiennes, qui servaient d’opération de diversion. Le commandement US n’a pas mordu parce qu’il connaissait exactement le plan d’attaque de l’adversaire. Il s’est donc placé en embuscade à 300kms de Midway. Il a attaqué au meilleur moment, cad quand les Japonais devaient recharger les avions pour la 2eme vague d’attaque, avec les avions sur le pont d’envol.
En temps normal, une victoire des Américains aurait tenu du miracle. Ici, elle ne témoigne que de la prise d’opportunité au bon moment, avec la bonne tactique, et surtout la connaissance des intentions et positions de l’adversaire. Les Japonais ne cherchaient pas sérieusement la flotte adverse, car ils pensaient qu’elle n’était pas là. Il faur prendre en compte tous les parametres.Du reste, wikipedia est d’accord avec moi :
Admiral Nimitz had one priceless asset : cryptanalysts had broken the JN-25 code.[41] Commander Joseph J. Rochefort and his team at Station Hypo were able to confirm Midway as the target of the impending Japanese strike, to determine the date of the attack as either 4 or 5 June, and to provide Nimitz with a complete IJN order of battle.[42] Japan’s efforts to introduce a new codebook had been delayed, giving HYPO several crucial days ; while it was blacked out shortly before the attack began, the important breaks had already been made.[43][nb 5]
As a result, the Americans entered the battle with a very good picture of where, when, and in what strength the Japanese would appear. Nimitz was aware, for example, that the vast Japanese numerical superiority had been divided into no less than four task forces. This dispersal resulted in few fast ships being available to escort the Carrier Striking Force, limiting the anti-aircraft guns protecting the carriers. Nimitz thus calculated that his three carrier decks, plus Midway Island, to Yamamoto’s four, gave the U.S. rough parity, especially since American carrier air groups were larger than Japanese ones. The Japanese, by contrast, remained almost totally unaware of their opponent’s true strength and dispositions even after the battle began.
http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_MidwayQuant à Stinnett, vous avez la foi, j’ai les faits. Si vos seules réponses sont de donner les lettres où il accusent tout le monde de mentir, vous n’irez pas loin. C’est vous qui avez la foi.
Stirnett donne des précisions claires et remet en doute vos « historiens ». Si ca vous intéresse, demain je donnerai bien d’autres précisions sur cette affaire, qui commence à être bien documentée.
J’avoue en plus ne pas voir le point de laisser faire un attaque si elle vous prive par là-même de ce que les trois quart des amiraux considéraient comme le moyen le plus efficace et puissant pour riposter.
Les plans d’avant-guerre, c’est pour la théorie, et c’est toujours ancien. Il ne faut pas exagérer les pertes de Pearl harbor. Elles concernaient surtout des cuirassés et croiseurs relativement anciens, et la suite prouvera qu’ils n’étaient pas essentiels. Du reste, les Américains possédaient bien d’autres unités, notamment au niveau de la flotte de l’atlantique. Ca a sans doute empêcher de renforcer la flotte de protection de l’asie du Sud-est (ABDA), mais ca n’aurait pas servi à grand-chose de toute façon.
Et ca n’empêchera pas la flotte Américaine de lancer la contre-offensive à Guadalcanal 8 mois plus tard. Presque toutes les premières grandes batailles de la guerre ont été des batailles de porte-avions. Et n’oubliez pas que les porte-avions US étaient les plus gros, les plus solides et portant le plus d’avions, et ce au niveau mondial.
( Dernière petite chose "les options tactiques sont continuellement discutées et débattues au sein de l’Amirauté." Avec la technologie de 1941 sur un porte-avion en pleine mer ?
Les navires de guerre passent la plupart de leur temps au port, à cette époque
J’ai la nette impression que vous allez être obligé de faire un article entier sur Stinnett.
Bonne idée.
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"Pas de chance là-dedans. Les vagues successives d’attaques avaient désorganise les chasseurs japs et les avait amené à basse altitude. Arrivant sur la flotte nippone à 5000m, les bombardiers US ont pu tranquillement ajuster leurs cibles.«
Donc que McClusky, presque a court de carburant, ai choisi de tourner vers le Nord Est pour chercher la flotte, au lieu d’aller se ravitailler à Midway, tout ca pour trouver au moment exact où l’escadre japonaise était désorganisée et ses patrouilles de chasse mal placé et lui-même idéalement placée, et ai mis ainsi 4 porte-avions hors de combat, ce n’est pas un coup de hasard extraordinaire ?
»his judgment decided the fate of our carrier task force and our forces at Midway« pour Nimitz..»C’est ridicule de parler de novice. Le commandant d’une force navale a des capacités dans tous les domaines de la bataille navale. Du reste, après renseignement, Spruance était sous l’autorité du contre-amiral Frank J. Fletcher,sur le Yorktown, qui lui avait l’expérience nécessaire. Celui-ci transfèrera son commandement à Spruance quand il sera obligé d’abandonner le porte-avion, alors que la bataille touche à sa fin."
Des capacités dans touts les domaines, peut-être. De bonnes capacités alors que c’est la première fois qu’il commandait un porte-avions, ayant passé l’intégralité de sa carrière sur des croiseurs, c’est autre chose. Nimitz lui-même a été un peu réticent à le nommer pour ces raisons, mais peut-etre contestez vous les capacités de Nimitz à juger des capacité de ses hommes.
Surtout, Spruance commandait la TF 16, de deux porte-avions. Ce fut lui qui prit la majorité des décisions cruciales, et non Fletcher.« Tout ca c’est des conneries. »
"Il faur prendre en compte tous les parametres."Je viens de traduire votre passage et l’ai envoyé à Annapolis. Je m’attends à la rigolade générale.
« Du reste, wikipedia est d’accord avec moi : »
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Mais bon, est ce que quelqu’un a nié l’importance du déchiffrage des codes japonais ? Non, mais ils n’ont pas fait gagné la victoire à eux seuls.
« Stirnett donne des précisions claires et remet en doute vos »historiens". Si ca vous intéresse, demain je donnerai bien d’autres précisions sur cette affaire, qui commence à être bien documentée."
Et bien amusez-vous. J’ai vu cette affaire en long et en large, en ai discuté avec des historiens autant que des militaires, autant d’active que retraité. Je doute que vous me surpreniez, mais essayez toujours.
"Les plans d’avant-guerre, c’est pour la théorie, et c’est toujours ancien.«
Comme les Plan Schlieffen et XIV ? Inutile de continuer, si vous ne comprenez même pas pourquoi des milliers des personnes sont mortes parce qu’en pleine guerre les état-majors pensent pouvoir mettre en application leur plan »théoriques« . Le dernier plan, rainbow 4 datait de la mi-40, et la quasi totalité des historiens pensent qu’il aurait été appliqué si jamais les USA était entré en guerre sans Pearl Harbor.
»Il ne faut pas exagérer les pertes de Pearl harbor. Elles concernaient surtout des cuirassés et croiseurs relativement anciens, et la suite prouvera qu’ils n’étaient pas essentiels.«
Jusqu’à Pearl Harbor, dans l’esprit de tous les décideur Américains, la flotte du Pacifique, c’était ses cuirassés. La suite montrera que l’ère du porte-avions était en fait arrivé, mais il n’y a jamais eu beaucoup de prophète écoutés au Pentagone. Après Pearl, toute la stratégie dut être remplacée.
»Du reste, les Américains possédaient bien d’autres unités, notamment au niveau de la flotte de l’atlantique. Ca a sans doute empêcher de renforcer la flotte de protection de l’asie du Sud-est (ABDA), mais ca n’aurait pas servi à grand-chose de toute façon."
Chose impossible à prévoir. Je peux vous assurer que bien des marins US aurait bien souhaité la présence des cuirassés de la Navy quand la marine impériale écrasa l’ABDA. Il ne faut pas oublier non plus qu’une bonne partie de la flotte atlantique devait escorter les convois vers l’Angleterre, les porte-avions servant même de transport d’avions eux-même à l’occasion.
"Et ca n’empêchera pas la flotte Américaine de lancer la contre-offensive à Guadalcanal 8 mois plus tard. Presque toutes les premières grandes batailles de la guerre ont été des batailles de porte-avions. Et n’oubliez pas que les porte-avions US étaient les plus gros, les plus solides et portant le plus d’avions, et ce au niveau mondial."
Nous sommes d’accord, et ? La guerre se déroule avec ce qui s’est montré le plus efficace. Sinon les porte-avions anglais étaient généralement considérés comme plus solides, grâce à leur pont blindé, même si les équipes de contrôle Américaines des dommages étaient supérieures.
« Les navires de guerre passent la plupart de leur temps au port, à cette époque »
C’est vrai que les batailles navales se passent souvent dans les ports. Midway est en plein cœur du Pacifique. Les interventions de l’Amirauté lors de la bataille ont été quasi-inexistante.
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"Et bien amusez-vous. J’ai vu cette affaire en long et en large, en ai discuté avec des historiens autant que des militaires, autant d’active que retraité. Je doute que vous me surpreniez, mais essayez toujours." : Tu as mis Mourey sur le coup ?
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ce n’est pas un coup de hasard extraordinaire ?
pfffffCe fut lui qui prit la majorité des décisions cruciales, et non Fletcher.
C’est faux.
Je viens de traduire votre passage et l’ai envoyé à Annapolis. Je m’attends à la rigolade générale.
Attendons.
Et bien amusez-vous. J’ai vu cette affaire en long et en large, en ai discuté avec des historiens autant que des militaires, autant d’active que retraité. Je doute que vous me surpreniez, mais essayez toujours.
Discuter avec des militaires ne sert strictement à rien. Ce qui se passait à Washington n’est pas connu des militaires. En outre,sur ce genre de sujet, un militaire comme un autre fait passer ses préjugés et son confort moral avant le reste. Avec quelques exceptions comme Stirnett, qui lui a étudié les faits, y compris à Washington.Le dernier plan, rainbow 4 datait de la mi-40, et la quasi totalité des historiens pensent qu’il aurait été appliqué si jamais les USA était entré en guerre sans Pearl Harbor.
Vous caricaturez. Il n’y a pas de consensus dans les états-major, les doctrines peuvent toujours être remises en question à la lumière des évènements. Concernant les Américains, les plans ne pouvaient être que des projections théoriques, puisqu’ils n’avaient pas l’initiative.. Peral Harbor a de toute façon chamboulé les plans. De plus, vous ne devez pas ignorer le poids du politique. La défaite de Midway doit aussi aux conflits internes de l’état-major Japonais et du gouvernement.
Les officiers américains ne sont pas comme les Français, et ils savaient s’adapter tres vite.
Il ne faut pas oublier non plus qu’une bonne partie de la flotte atlantique devait escorter les convois vers l’Angleterre, les porte-avions servant même de transport d’avions eux-même à l’occasion.
De nombreuses unités ont été transférées vers le Pacifique.
« Les navires de guerre passent la plupart de leur temps au port, à cette époque »
C’est vrai que les batailles navales se passent souvent dans les ports. Midway est en plein cœur du Pacifique. Les interventions de l’Amirauté lors de la bataille ont été quasi-inexistante.
les options tactiques étaient constamment discutées au sein de l’amirauté, et je vous répète que les flottes étaient le plus souvent au pot. Le chef de la flotte, Fletcher et non Spruance, a ainsi défendu la nomination de Spruance, en remplacement de Hasley, malade. Le Yorktown est parti le 30 Mai de Pearl harbor, avec Fletcher à bord. Midway a eu lieu le 4.
Et c’est Fletcher qui a commandé jusque vers la fin de la bataille. Les qualités d’un chef de groupe naval sont de décider, pas de connaitre en détail les procédues de telle ou telle action. Du reste :
"Le contre-amiral Spruance, responsable des croiseurs, allait le remplacer provisoirement. Bien qu’il n’eût pas d’expérience des porte-avions, il se révélait néanmoins un technicien, doué d’une vive intelligence et d’une rigueur mathématique et, comme les événements ne manqueraient pas de le prouver, d’un esprit de décision."
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Spruance, à bord de l’Enterprise, se livrait à des calculs rapides. Sa radio avait intercepté le message du pilote du Catalina à Midway, à 5h. 34 du matin, qui signalait pour la première fois les porte-avions de Nagumo. Sur les instructions de Fletcher, Spruance avait fait avancer à toute vitesse la Task-force 16, tandis que Fletcher attendait le retour de la formation envoyée à l’aube par la Task-force 17. Spruance savait à ce moment-là que, dans trois heures au plus, il serait à moins de 100 milles de la flotte de Nagumo, ce qui représentait une distance confortable pour que ses chasseurs puissent procéder à une attaque. Mais en trois heures, il ne l’ignorait pas, il pouvait perdre son principal avantage réel : l’effet de surprise. Il lui fallait donc faire prendre tous les risques à ses avions. Et c’est ce qu’il fit.
A 7h.02, les Japonais se trouvaient à près de 170 milles, soit le rayon d’action maximal pour les chasseurs américains. Spruance, qui n’avait jamais commandé de porte-avions lança les 67 bombardiers en piqué, les 29 avions torpilleurs et les 20 chasseurs de l’Enterprise et du Hornet. Deux heures plus tard, Fletcher envoyait depuis le Yorktown une escadrille de 12 avions torpilleurs et un groupe d’attaque de 17 bombardiers en piqué et de six chasseurs.
Du Hornet, 35 bombardiers en piqué et 10 chasseurs foncèrent sur la position qu’on leur avait fixée pour ne rien y trouver, car Nagumo s’était dirigé vers le nord-est à la poursuite de la flotte du Pacifique. Les appareils du Hornet prirent la direction du sud vers Midway et ne découvrirent jamais les navires de Nagumo. Deux escadrilles de l’Enterprise, Bombing-6 et Scouting-6, sous les ordres du Lieutenant Commander Wade McCluski, ne les trouvèrent pas non plus. Mais McCluski fit virer ses avions vers le large, au lieu de prendre la direction de Midway, et partit à la recherche de l’ennemi.
Pendant ce temps, l’escadrille de torpilleurs Torpedo-8 du Hornet avait découvert les porte-avions de Nagumo, mais son escorte de chasseurs s’était dirigées vers Midway avec les 35 bombardiers du Hornet. Un essaim de Zero piqua sur les avions torpilleurs sans protection et les abattit. Quelques appareils réussirent à lancer leurs torpilles, mais celles-ci manquèrent leur but.
Torpedo-6, de l’Enterprise, suivit le groupe du Hornet. Le Lieutenant Commander Gene Lindsey, chef de l’escadrille avait des chasseurs, mais ils se trouvaient à 4 500 mètres dissimulés au-dessus des nuages et attendaient un message pour prendre part au combat. Celui-ci ne leur parvint jamais. Les Zero descendirent 10 bombardiers, y compris celui de Lindsey. Les quatre autres lancèrent leurs torpilles avant de s’échapper mais, là encore , sans résultat.
L’escadrille Torpedo-3 du Yorktown découvrit à son tour la flotte de Nagumo. Son escorte, composée de six chasseurs Wildcat, sous les ordres du Lieutenant Commander Jimmy Thach, se battit avec acharnement et régla leur compte à un bon nombre de Zero, que d’autres remplaçaient immédiatement. Comme le dit Thach plus tard : « On se serait cru à l’intérieur d’une ruche. » En dessous, d’autres Zero fonçaient sur des unités de Torpedo-3 qui arrivaient en renfort. Sept d’entre eux explosèrent l’un après l’autre. Cinq autres, réussirent à lancer leurs torpilles : aucune n’atteignit son objectif. Trois appareils furent encore abattus, alors qu’ils essayaient de s’éloigner. Il ne restait plus que 54 avions sur les 200 de la force américaine.
Nagumo se sentait réconforté. En l’espace de trois heures, ses navires n’avaient pas essuyé moins de huit attaques aériennes de la part des Américains. Et, pourtant, on n’avait à déplorer que des dégâts de mitraillage. Dans le même temps, il avait récupéré 93 de ses avions qui, ayant fait le plein, se tenaient prêts à repartir. A présent, pensait Nagumo avec satisfaction c’était à lui d’attaquer. A 10h.24 du matin, le premier Zero décollait du pont de l’Akagi.
A ce moment précis, les veilleurs le l’Akagi et du Kaga crièrent en même temps : " Bombardiers en piqués ennemis ! " Les équipages levèrent les yeux, incrédules. Tout là-haut, de petits avions gris, leurs ailes ornées d’étoiles blanches, se détachaient l’un après l’autre pour se précipiter sur eux. Aucun Zero de Nagumo n’évoluait assez haut pour écarter les bombardiers en piqué ; tous avaient eu trop à faire à basse altitude face aux torpilleurs américains.
http://membres.multimania.fr/emirah/la%20guerre%20du%20pacifique/la_bataille_de_midway.htm
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« pfffff »
Je dois prendre ça comme un réponse ?
« C’est faux. »
J’ai accès à une bibliothèque de près de 60 ans d’analyses. Vous avez intérêt à faire mieux comme contre-argument.
« Attendons. »
Vous tombez bien. J’ai eu la réponse. Ils vous offre le poste de chef du cours tactique. Vous pourrez tout à votre aise apprendre à ces marins professionnels quels paramètres leur petits cerveaux ignorent depuis 60 ans. ( Je vous épargne le mail complet )
"Discuter avec des militaires ne sert strictement à rien. Ce qui se passait à Washington n’est pas connu des militaires. En outre,sur ce genre de sujet, un militaire comme un autre fait passer ses préjugés et son confort moral avant le reste. Avec quelques exceptions comme Stirnett, qui lui a étudié les faits, y compris à Washington.«
Oui, oui, les militaires sont stupides, ne s’intéressent pas à l’histoire, ne savent pas ce qui se passent dans leur propre armée, et n’étudient jamais les faits ( qui vont déterminer quand même leur survie en temps de guerre ). Amusant comme vous enfilez les perles.
»Vous caricaturez. Il n’y a pas de consensus dans les états-major, les doctrines peuvent toujours être remises en question à la lumière des évènements. «
Exactement, les doctrines peuvent ( généralement avec un peu de retard ) changer. Spécialement lorsque la force sur laquelle se basait toute la doctrine a cessé d’exister. Il n’y avait pas de doctrine agressive d’emploi des porte-avions fin 41, tout a du être improvisé, brillamment d’ailleurs.
»Concernant les Américains, les plans ne pouvaient être que des projections théoriques, puisqu’ils n’avaient pas l’initiative.«
Mais enfin tout les plans sont théoriques, qu’ont ai l’initiative ou pas. Les plans peuvent aussi bien être offensif que défensif.
»Peral Harbor a de toute façon chamboulé les plans.«
Exactement
»De plus, vous ne devez pas ignorer le poids du politique. La défaite de Midway doit aussi aux conflits internes de l’état-major Japonais et du gouvernement.«
Les causes de la défaite de Midway sont multiples pour les Japonais. Manque de chance, indécision, problème de communication, trop grande confiance en eux. Mais une fois l’opération lancée, il y eu peu d’interférence de la part du quartier général impérial ou du gouvernement à Tokyo.
»Les officiers américains ne sont pas comme les Français, et ils savaient s’adapter très vite."
L’armée française se bat avec une guerre de retard depuis la fin du Premier Empire.
« De nombreuses unités ont été transférées vers le Pacifique. »
Évidement, la flotte du Pacifique était anéanti dans les esprits de la quasi totalité de l’Amirauté. ll ne restait plus d’unités lourdes, a part des porte-avions dont il fallait revoir intégralement la doctrine d’emploi ( quoique Pearl Harbor ai constitué un cour magistral )
"les options tactiques étaient constamment discutées au sein de l’amirauté, et je vous répète que les flottes étaient le plus souvent au pot.«
Les options stratégiques sont discuté à l’Amirauté. Comment mener la bataille est toujours laissé au commandant à la mer. Et si les flottes restaient souvent au port, les batailles se déroulent quand même généralement en mer.
»Le chef de la flotte, Fletcher et non Spruance, a ainsi défendu la nomination de Spruance, en remplacement de Hasley, malade. Le Yorktown est parti le 30 Mai de Pearl harbor, avec Fletcher à bord. Midway a eu lieu le 4."
Exact, Fletcher a obtenu la décision de Nimitz en faisant valoir que Spruance était un marin tout de même confirmé, avec de grandes capacités d’adaptation et surtout un état-major expérimenté, qui avait déjà vécu la bataille de la Mer de Corail
"Et c’est Fletcher qui a commandé jusque vers la fin de la bataille. Les qualités d’un chef de groupe naval sont de décider, pas de connaitre en détail les procédues de telle ou telle action.«
Exact Fletcher commandait, mais Spruance prit les décisions majeures. De votre propre texte que vous n’avez à l’évidence pas lu :
»Le contre-amiral Spruance, responsable des croiseurs, allait le remplacer provisoirement. Bien qu’il n’eût pas d’expérience des porte-avions, il se révélait néanmoins un technicien, doué d’une vive intelligence et d’une rigueur mathématique et, comme les événements ne manqueraient pas de le prouver, d’un esprit de décision.«
»Spruance savait à ce moment-là que, dans trois heures au plus, il serait à moins de 100 milles de la flotte de Nagumo, ce qui représentait une distance confortable pour que ses chasseurs puissent procéder à une attaque. Mais en trois heures, il ne l’ignorait pas, il pouvait perdre son principal avantage réel : l’effet de surprise. Il lui fallait donc faire prendre tous les risques à ses avions. Et c’est ce qu’il fit."
Quand au reste, ce la confirme ce que je disais. C’est bien l’escadrille de McClusky, suivie de celle de Max Leslie, arrivant à l’improviste suite à une décision heureuse qui trouva l’escadre japonaise désorganisée, ses chasseurs dispersés, et qui mit 4 porte-avions hors de combat avant qu’ils puissent lancer une frappe complète contre les porte-avions US qui avaient été repérés plus de 2 heures plus tôt par l’avion de reconnaissance du Tone.
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Je ne connaissais pas cette « répétition » de 1932.
Le soupçon qui revient le plus souvent sur Pearl Harbor est bien d’ordre politique.
Depuis les sanctions économiques renforcées par les Etats-Unis en Juillet 1941, face à l’invasion de la Chine et de l’Indochine par le Japon, l’affrontement à terme semblait probable.
Roosvelt, partisan de l’entrée en guerre en Europe, était bloqué par le Sénat qui était farouchement isolationniste. Mais le pacte tripartite (27 Septembre 1940), liant militairement le Japon, l’Allemagne et l’Italie, pouvait entraîner automatiquement les USA dans le conflit mondial.
Il s’est toujours murmuré que Roosvelt était au courant de ce projet d’attaque et aurait plus ou moins laissé faire pour avoir l’occasion en or de rentrer en guerre.
Plusieurs points sont troublants - Les services de renseignement avaient cassé le code de la marine japonaise depuis Septembre 1940 - Le message d’alerte est passé par un canal très long au lieu de la procédure d’urgence - Les porte-avions, qui se révéleront essentiels dans cette guerre, n’étaient pas dans la rade ce jour là.
Côté japonais, Yamamoto ne se faisait pas trop d’illusion. Il avait dit qu’après cette attaque, le Japon aurait six mois à un an pour gagner, pas plus. Après, le géant industriel américain se réveillerait... Étudiant à Harvard de 1919 à 1921, attaché naval à Washington entre 1925 et 1928, il connaissait bien les capacités de son futur adversaire et, pour ça, ne faisait pas partie des va-t’en-guerre.
C’est donc bien l’attaque sur Pearl Harbor qui a forcé la main au Sénat et à l’opinion publique. Jusque là, l’Amérique se contentait très bien de vendre des équipements militaires aux adversaires de l’Axe, son industrie transformée pour ça se refaisant une santé après la Grande Crise de 1929...
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Il s’est toujours murmuré que Roosvelt était au courant de ce projet d’attaque et aurait plus ou moins laissé faire pour avoir l’occasion en or de rentrer en guerre.
c’est FAUX, et vous saurez pourquoi demain. La rumeur a été entretenue par... le commandant révoqué de Pear Harbour !
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D’ailleurs, Ravaillac était un nettoyeur appointé par la CIA, il s’est même attaqué avec le succès qu’on sait à Kennedy plus tard. Aujourd’hui, il coule une retraite paisible dans un HLM de Tourcoing
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Yohan : vous écrivez-là quelque chose qui résume assez ce pourquoi vous venez ici : sans AUCUN avis sur la question, incapable de reconnaître que vous avez au moins appris quelque chose, vous venez m’injurier : je vous signale que je vous réponds de chez un de mes clients, n’étant pas en retraite.... avant une bonne paire d’années...
votre HAINE est PITOYABLE à lire.
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Et le client paie pour poster ?
Il va falloir que je mette les miens au pas. -
http://www.militia-christi.org/
La Milice de Jésus ChristOutre la « Fraternité » déjà citée, d’autres structures intégristes catholiques fricotent aujourd’hui régulièrement avec l’extrême droite et partagent une majorité de ses idéaux. C’est le cas de l’association Belgique & Chrétienté, de l’Opus Dei, des Légionnaires du Christ, de la Milice de Jésus-Christ, des Chevaliers de Saint-Michel et de Saint-Georges et de divers autres ordres de chevalerie semi-clandestins toujours voués à la défense de l’Occident chrétien. Dont certains ont des liens directs avec des cercles de partis de pouvoir, dans des cénacles politiques nationaux comme au niveau du Parlement européen. Les fous de Dieu rêvent d’une nouvelle inquisition et préparent, selon leur fantasme, les prochaines guerres de religion… La mobilisation doit être générale pour empêcher ce retour dans le passé sinistre de notre Humanité.
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Trouvez quand même la différence avant d’en parler... Car il y a une grande différence entre ceux que vous citez et nous.
Vous saurez quand même qu’à quelques kilomètres de chez vous...Cela ne vous plaisez pas que je vous fasses plaisir en vous parlant de Nexus ? Vu que mon commentaire s’est subitement évaporé... -
Car il y a une grande différence entre ceux que vous citez et nous.
NOUS.... ah ah ah la secte ici... !!! -
Attentats et crimes de guerre sont souvent utilisés dès lors qu’il s’agit de manipuler l’opinion public ou de trouver un prétexte pour commetre soi même des exactions.
Je vous invite à vous documenter sur ce qu’il est arrivé au cuirassé Le Maine dans le port de La Havane en 1898 ou bien encore ou paquebot Lusitania en 1915....
Entre ces deux évènements et le 7/12 ou bien encore le 9/11, il parait évident que ceux qui prennent les décisions ne s’inquiète pas trop d’avoir l’air crédible, ils misent tout sur le choc émotionnel créé par des évènements d’une telle violence.-
ils misent tout sur le choc émotionnel créé par des évènements d’une telle violence.
on peut résumer ça comme ça...
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la seule faute de la CIA dans les deux cas...c’est son manque de professionnalisme !
va dire ça aussi à tes potes du maussade....bébé cadum.....
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la seule faute de la CIA dans les deux cas...c’est son manque de professionnalisme !
ah ça vient : c’était donc la CIA.... -
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laissez, c’est Jacob, il est un peu perdu là...
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Presque... Aussi curieux que ça paraisse, le FBI était en charge d’une partie des activités de contre-espionnage, avec quelques officines séparées pour l’armée, le corps des Marines, et même le secrétariat du Trésor. Cela laisse songeur quand aux conflits entre services...
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Un détail très intéressant et souvent omis.....
Delmart Vreeland, l’homme qui en savait trop à propos du 11 Septembre-
voila le pourquoi de la présence du mossad et de bien d’autres en ce lieu...
Ah ah ah , quel bel aveu !! ils étaient donc au courant du lieu, de la date et de l’heure.....
des vrais castars ses « maussadiens » !! ......
Ton boss va finir par te virer.....ah ah ah -
C’est quoi au fait leurs sources de renseignements ? Me Irma ou Me Soleil ?
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la CIA a merdé, nous savions tous que des attentats islamiques allaient être perpétrés aux USA...à N.Y avec une cible des plus symboliques...
NOUS SAVIONS veut dire quoi, Jacob ???qui était au courant dans ce « NOUS » ???? -
morice...al qaida avait clairement annoncée la couleur.
ah ouais ??on ne connaît pas le mot al-quaida avant le 11 septembre... -
n’oublions jamais l’attentat de 93...du WTC
les services de renseignement savaient qu’il se tramait quelque chose...dans cette période, à N.Y...ah ah tellement que Sheikh Mohammed a pu continuer à se ballader..aux Philippines !il ne sera pas avant 2001 sur la liste des « most w anted » terrorists du FBI : 8 ans après l’attentat, alors qu’il a été désigné comme l’ayant financé dans les semaines qui ont suivi !!ah ah ah !« comme il se trame quelque chose en ce moment en France, à Paris.. ».ah vous ne vous êtes pas aperçu que Squarcini est venu nous faire un beau rideau de fumée pour ne plus parler de Woerth ?? Mais vous n’avez toujours pas compris comment ça marche mon vieux !-
« n’essaie pas de cacher l’islamisation terroriste derrière ce fait divers, morice ! »
Bettencourt islamiste ? je n’y avais jamais pensé, remarquez.pardon ?? vous êtes à nouveau en train de délirer comme avec vos faux mariages pédophiles ???-
ne plus parler de beurk , ça va être dur , ça sort tous les jours ! c’est comme navet « plus belle la vie ».....à moins de lancer un rafale dans la tour Eiffel....
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à propos du wtc 1993, il est établi que le fbi aurait bien tiré les ficelles......
morice n’a t-il point encore traité ce sujet ?? une lacune à combler... !-
chez les « skull and born », illuminati, et autres sectes sataniques dont une bonne partie du vatican adhère aussi ...........
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si si, ta propagande on la connait, change de disque, il est rayé........
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« les »skull and born« , illuminati, et autres sectes sataniques dont une bonne partie du vatican adhère aussi ........... »
Ca part quand même très très loin pour un article sur Pearl Harbor.
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euh effectivement........c’est le nourrisson qui n’arrête pas de brailler ! faut lui changer la couche et lui donner son biberon avec de la fleur d’oranger pour le calmer....morice !! vite....
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Regarde où notre civilisation est partie........... finalement, on préfèrerait presque la burqua.....
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Pyralène
Il faut dire que La Russie avec ses deux tours sur l’échiquier, Medvedev et Poutine ils nous font un numéro de trapèze alors que nous, très mal lotis en ce moment, avons dans un numéro de clowns : Sarkosy et Fillon.
Il est temps d’améliorer le spectacle.
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de la pédophilie ?
allons y !vous recommencez après votre ridicule ici-même ? -
6 février 1993. Le World Trade Center est secoué par une explosion. Aujourd’hui, il est impossible de ne pas y voir une tragique répétition des événements du 11 septembre. Mais c’est pour une toute autre raison qu’il faut revenir sur le premier attentat contre les Twins Towers. En 1993, le FBI avait une taupe au sein de l’équipe des terroristes. Un informateur si proche du sommet du réseau que le Bureau à pu suivre la fabrication de la bombe. Mais, paralysés par une lourdeur administrative et la peur du risque, les agents du FBI n’ont pas réussi à stopper une opération dont ils connaissaient l’objectif en avance.
Alors que l’Amérique s’étonne de l’échec de ses services de renseignements à prévenir le 11 septembre, elle ignore les véritables raisons d’une autre faillite : l’attentat contre le World Trade Center du 26 février 1993. La première incursion des terroristes d’Al Quaeda sur le territoire américain fait six victimes, plus d’un millier de blessés et un demi-milliard de dollars de dégâts. Oussama Ben Laden avait rêvé d’un bilan plus lourd, espérant faire chuter au moins un tour. Il attendra huit ans pour voir dans toute son horreur sa vision se réaliser.
Quelques semaines après l’attentat, les agents du FBI capturent un réseau de terroristes agissant sous la tutelle du Sheik Rahman, un des guide spirituel du Jihad islamiste égyptien et du réseau Al-Quaeda. Les hommes du religieux aveugle préparaient une vague d’attaques contre New-York. Le plan était ambitieux. Il s’agissait de détruire le siège des Nations-Unies, s’attaquer aux symboles de la ville telle la Statue de la Liberté et de créer une série d’explosions mortelles dans les tunnels de la ville passant sous l’Hudson River. Au cœur de ce coup de filet sans précédent, Emad Salem, une taupe du Bureau. Salem, la quarantaine, est un ancien officier égyptien convertit dans la fructueuse chasse aux terroristes. Pour un million de dollars et son admission dans le programme de protection des témoins, Salem a permis au FBI de se donner l’illusion de pouvoir peser sur les cellules terroristes.
La collaboration d’Emad Salem avec le FBI New-York est en réalité à deux volets. Alors que lors du procès du réseau Rahman, il n’est quasiment question que de la deuxième partie, c’est la première, celle d’avant la traque, qui est la plus troublante. En effet, Salem avait réussi à gagner la confiance des terroristes et, en liaison avec ses agents traitants à supervisé la fabrication de la bombe destinée au World Trade Center. Et pire encore, confronté à une pression administrative en désaccord avec la réalité du terrain, Salem a du renoncer à son plan initial qui était de changer les composants de la bombe afin d’en limiter les dégâts.
Le 24 juin 1993, alors qu’il vient juste d’être admis dans le Programme de protection des témoins, Emad Salem se confie aux US Marshalls chargé de sa sécurité. Depuis 1991, fatigué par les incessants changements de cap de ses contacts au FBI, il a systématiquement enregistré ses conversations. Avec certains des terroristes mais aussi, c’est plus gênant, avec ses deux agents traitants au FBI New-York : John Anticev et Nancy Floyd. Au total ce sont plus de mille conversations que l’ancien officier égyptien a conservé sur bandes magnétiques. Plus d’une centaine d’heures d’enregistrements dont la lecture des transcriptions est édifiante. Car elle permet d’affirmer que le FBI connaissait en avance les mortels projets du réseau Rahman. En effet, dès le 6 mai 1992, Emad Salem informe John Anticev de l’intention des terroristes de s’attaquer prochainement à New-York. Plus troublant encore, dans l’étrange jeu du chat et de la souris que se livrent limiers et malfaiteurs, la transcription de cette conversation nous apprend que l’option attentat à la bombe a été choisie après une suggestion de la taupe du FBI. En effet, alors que les terroristes hésitent entre une vague d’assassinats et des opérations spectaculaires contre la communauté juive de la ville, c’est Salem qui suggère de s’attaquer à des lieux symboliques de Big Apple. Placée hors contexte, cette information peut prêter à confusion et amener injustement à croire qu’in fine, c’est le FBI qui a choisi le premier objectif d’Al-Quaeda. En fait, Salem avait réussi à infiltrer le réseau avec succès et à devenir le responsable de la sécurité du Sheik Rahman. Dès lors, il ne peut faire autrement que de participer à ces conversations préliminaires et à donner son opinion lorsque un de ses “complices” la lui demande. Mais le plus important à retenir, c’est que plus de neuf mois avant l’attentat contre les Twin Towers, le FBI sait.
Mais il y a pire encore. Une des conversations, dont nous avons réussi à nous procurer un enregistrement, entre Emad Salem et John Anticev au lendemain de l’explosion du 26 février 1993 révèle le jeu dangereux joué par le FBI. Ce jour-là, Salem, visiblement en colère, revient sur la gestion de l’opération d’infiltration. Quelques semaines avant le 26 février, un supérieur de John Anticev a décidé de mettre fin à l’opération. Le terrorisme n’est pas une priorité du FBI et il estime que les moyens investi dans le projet sont trop important. Revenant sur l’avancée de l’opération au moment de son soudain arrêt, Salem déclare sans qu’Anticev le corrige : “ Nous avions déjà commencé à construire la bombe qui a explosé plus tard au World Trade Center. Elle a été construite sous supervision du Bureau et du District Attorney ( NDLR : l’équivalent américain du Procureur de la République). Et nous étions tous informé de cela, nous savions tous qu’ils avaient commencé à construire la bombe. Et par qui ? Par votre serviteur et informateur confidentiel”.
Les révélations de Salem sont graves. Non seulement le FBI savait en avance de la préparation d’un attentat mais grâce à son informateur, n’ignore pas non plus que le projet n’a rien de théorique et qu’une bombe est en fabrication dans un garage du New-Jersey. Et comme si cela ne suffisait pas, un autre enregistrement, dévoile le plan original du FBI : “ C’est votre supérieur qui a tout foutu en l’air. (S’il n’était pas intervenu), nous aurions construit la bombe avec des faux explosifs et ensuite nous aurions capturé les personnes impliquées dans tout cela. Mais ce n’est pas ce que nous avons fait. Et nous en connaissons tous le résultat”.
En fait ce que révèle Salem est terrifiant. Le FBI New York, clairement informé des projets des terroristes, n’avait pas l’intention de prévenir l’attentat. Mais d’altérer la formule de la bombe, laisse faire l’attentat et ensuite réaliser un spectaculaire coup de filet. Une stratégie dangereuse qui s’est avérée suicidaire et qui rappelle les dessous d’un autre attentat : celui d’Oklahoma City. Là encore, le FBI avait un informateur au cœur de la conspiration et là encore, dans son soucis de contrôler l’opération depuis l’intérieur, à été dépassé par les événements. Avec, là encore, la mort d’innocentes victimes.
Même si le FBI est extrêmement discret sur l’incroyable gâchis de l’opération Salem, même si au moment du procès du réseau Rahman, le Bureau a utilisé ses réseaux dans les médias pour éviter de revenir sur les mois précédents le 26 février 1993, il existe deux enregistrements qui prouvent que le FBI New-York a mesuré pleinement l’étendue de sa bavure.
Le premier est, une nouvelle fois, une conversation entre Emad Salem et John Anticev. deux jours après l’attentat. Salem, indigné, annonce son intention de prévenir le quartier général du FBI à Washington des erreurs du bureau de New-York. Le Spécial Agent l’en dissuade d’un : “ je ne pense pas que les gars de New-York souhaiteraient que cela sorte du bureau de New-York pour aller jusqu’à Washington.”.
La deuxième, cette fois-ci entre Salem et Nancy Floyd, son autre contact au FBI, est la preuve indéniable de la responsabilité des agents de New-York dans le premier attentat contre le World Trade Center. Alors que son informateur lui raconte qu’Anticev ne souhaite pas qu’il prévienne Washington, l’agent Floyd répond : “ Bien sur que non. Ils ne veulent pas avoir leur têtes coupées”.. -
oui Angie....
t’es complétement stone mon pauvre....ah ah ah -
à ce niveau la tout est possible.
j’étais moi même à N.Y en 93 et 9/11...illluminé, et MENTEUR, voilà ce que vous êtes ! -
Pampers
Ouf ! ça sonne à la porte... Tes nouvelles couches arrivent !
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ah pour une référence, c’est une référence, Guy Sorman...
exemple dans son texte du jour :extrait :« Mais le Japon a de beaux restes et il en vit bien. Ses placements à l’étranger lui rapportent une rente de situation : c’est un pays holding. Et dans les secteurs de pointe, les entreprises japonaises détiennent souvent un monopole mondial : l’I-Phone, par exemple, est –en valeur – pour 40% Made in Japan, avec des composants que seul le Japon produit. »l’i-Phone, comme chacun sait, sauf lui, est fabriqué .. en Chine et ses éléments en Corée. Rien de japonais là-dedans.Samsung n’a jamais été japonais !Fondé le 1er mars 1938 à Daegu (Corée du Sud) par Lee Byungchul, et actuellement dirigé par Lee Kun-hee, le groupe affichait en 2006 un chiffre d’affaires de 162,9 milliards de dollars. En 2009 le groupe est à la tête de 59 sociétés qui emploient 276 000 salariés pour 124 milliards d’euros de revenus et détient 8 % du PIB de la Corée du SudAccording to Korea news report, the iPhone 4 is indeed ‘Made in Korea’, not China. The main component inside iPhone 4, the processor, display screen, internal storage and battery are all produced by Korea’s company. So we have just understand that iPhone is actually assembled in China instead, not really a gadget that is ‘Made in China’. We are sure that the casing shell of iPhone 4 is made by Foxconn, they are one of the excellent manufacturers on die casting for electronic products …
The high-resolution Retina display which was found inside iPhone 4 is actually made by LG. The A4 processor is designed by Apple, and produced by Samsung. Samsung also provides the new stronger battery for iPhone 4 and other major components like RAM chips. Apple is Samsung’s biggest competitor for the mobile phone market, their latest product, Galaxy S, is doing a fierce competition with iPhone, but on the other hand, Apple is also their biggest client on electric component’s supply. So all these ‘Made in Korea’ components are sent into Foxconn factory, they assemble it and export to the whole world. Just make it clear for everyone, iPhone 4 is designed in California, made by Korea and Taiwan, and assembled in China.
un mec qui confond Japon et Corée du Sud est une référence, chez vous, l’illuminé ?
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J’adore tes photos d’illustration, vieux renard. Balance tes sources Morice, ou je fais appel à la DCRI. Comme pour Le Monde.
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Castor 14 septembre 2010 08:33Je ne comprends pas pourquoi certains commentateurs se permettent de critiquer le travail de Morice.
Il a été démontré maintes fois que ce professeur d’histoires connait son sujet sur le bout des doigts et qu’il est un géo-stratège incontournable.
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