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Accueil du site > Tribune Libre > Nucléaire : la 3ème voie ?

Nucléaire : la 3ème voie ?

Mercredi 8 octobre 2014 une équipe de physiciens italiens et suédois a rendu public un rapport d’étude dont les conclusions sont proprement renversantes. En effet, les chercheurs ont abouti à la conclusion que le réacteur « E-Cat » de l’inventeur italien Andrea Rossi fonctionne réellement. Ce réacteur exploite un phénomène mal connu et largement incompris que l’on a baptisé, sans doute improprement, fusion froide(ou Low Energy Nuclear Reactions). Le carburant utilisé (de la poudre de nickel mélangée à du tétrahydruroaluminate de lithium ) aurait une densité énergétique environ cent mille fois plus élevée que celle de l’essence et ne produirait aucun déchet. L’article original (en anglais) est disponible ici. Je vous en propose un résumé simplifié assorti de quelques informations complémentaires.

Réacteur E-Cat : qu’est-ce que c’est ?

Maîtriser la fusion est le graal des physiciens nucléaires. Toutes les étoiles de l’Univers connu fonctionnent sur ce principe. Recréer une étoile artificielle sur Terre permettrait d’atteindre l’âge d’or… Ceci dit, il y a loin de la coupe aux lèvres puisque maîtriser ce processus est un horrible casse-tête scientifique et technique sur lequel butent les chercheurs et les ingénieurs depuis plus de 50 ans malgré les centaines de milliards de dollars investis en recherche développement. Un réacteur à fusion, tel qu’envisagé normalement, est une machine très complexe de la taille d’une cathédrale devant contenir un plasma surchauffé à plusieurs centaine de millions de degrés. A contrario le réacteur dont il est question ici fait figure d’invention bricolée à la Géo Trouvetou.

Ce réacteur, au fonctionnement si controversé donc, est le résultat de recherches menées principalement par l’inventeur et entrepreneur italien Andrea Rossi et aussi par le professeur Sergio Focardi (aujourd’hui décédé). Basé sur l’exploitation d’une réaction entre le nickel et l’hydrogène en présence de lithium, la première annonce publique concernant ce dispositif date du 14 Janvier 2011 (1). L’annonce qui est faite est simple : le réacteur est branché sur une prise de courant (en l’occurrence ici il s’agit d’une alimentation triphasée) et celui-ci semble libérer bien plus de chaleur qu’il ne consomme d’électricité. Le réacteur, qui existe sous différentes versions, a subi de nombreuses modifications et a fait l’objet de nombreux tests (2)(3)(4) au fil des années. Ces tests étaient, jusqu’à présent, considérés par la majorité de la communauté scientifique au mieux comme incomplets, au pire comme truqués. Aujourd’hui le réacteur est la propriété de la société Industrial Heat LLC (États-Unis) à laquelle l’inventeur a cédé ses droits de propriété intellectuelle.

Cœur du réacteur E-Cat posé sur une balance

(photo issue du rapport)

 

Qui a réalisé cette étude ?

Les auteurs de cette étude sont les six chercheurs suivants :

  • Giuseppe Levi de l’Université de Bologne (Italie)
  • Evelyn Foschi Bologne (Italie)
  • Bo Höistad, Roland Pettersson , Lars Tegnér de l’Université d’Uppsala (Suède)
  • Hanno Essén Institut Royal de Technologie de Stockholm (Suède)

Les financements nécessaires à l’étude ont été apportés par :

  • La société ELFORSK AB (équivalent d’AREVA en Suède env. 77000 employés)
  • L’Académie Royale des Sciences de Suède (Ceux qui attribuent chaque année le prix Nobel de physique)

 

But de l’étude

La même équipe avait déjà mené deux tests du réacteur « E-Cat » en mars 2013(3). Lors de ceux-ci l’équipe n’avait pas eu toute la liberté requise pour réaliser toutes les mesures qu’elle aurait aimé effectuer pour vérifier la validité des annonces faites par son inventeur.

 Les tests de 2013 souffraient ainsi de plusieurs lourds handicaps :

  • Aucun membre de l’équipe ne pouvait, à aucun moment, avoir accès au contenu du réacteur
  • Les appareils de mesure n’appartenaient pas (du moins pour les plus importants) à l’équipe chargée du test
  • Les tests étaient effectués dans un local choisi par l’inventeur
  • Les tests étaient relativement brefs (4 jours et 5 jours)

Ces contraintes étaient imposées par l’inventeur Andrea Rossi car celui-ci craignait un vol de secret industriel. En effet, puisque basé sur un principe de fonctionnement inconnu, l’office des brevets américain a toujours refusé d’attribuer un brevet pour ledit réacteur. 

Lors de ces tests l’équipe ne pouvait donc qu’effectuer des mesures de calorimétrie (mesures de chaleur dégagée par le réacteur) et des mesures concernant l’énergie électrique consommée par le réacteur. Bien que les résultats furent positifs (l’équipe mesura que le réacteur libérait environ 3 fois plus de chaleur qu’il ne consommait d’énergie électrique), leur accueil par la communauté des physiciens fut plus que mitigé du fait des restrictions imposées. Aussi l’objectif initial de l’équipe était de réaliser de nouveaux tests dans leurs locaux, avec leur instrumentation, sans restriction ni de temps ni d’accès aux différentes parties du réacteur. Sur ce dernier point cependant leur désir se heurta encore au refus de M. Rossi pour les mêmes raisons que pour le test précédent. L’étude fut donc réalisée pendant 32 jours (en continu) dans les locaux de l’Officine Ghidoni basée à Lugano dans le canton du Tessin en Suisse.

L’objectif était de répondre aux questions suivantes :

  1. Le réacteur « E-Cat » libère-t-il plus d’énergie qu’il n’en reçoit ?
  2. Le réacteur est-il stable dans le temps ?
  3. L’éventuelle énergie excessive a-t-elle une origine nucléaire ?
  4. Le réacteur produit-il des radiations dangereuses ?

 

Par contre la question « Comment fonctionne le réacteur ? » n’était pas dans cette liste. Les auteurs ne désirant pas, ici, s’aventurer sur le terrain théorique. 

 

Protocole suivi

À première vue la première question était superflue puisque la réponse avait déjà été donnée dans le précédent rapport. Cependant, à la publication de ce dernier, des remarques, fondées, émanant de collègues sceptiques avaient fait naître un doute sur la validité des mesures effectuées.

Ainsi l’alimentation du réacteur à l’aide d’un courant continu non détectable avec l’appareil utilisé aurait permis de simuler un excès d’énergie. Un wattmètre à large bande fut donc branché en amont et un autre en aval de l’alimentation du réacteur pour détecter tout apport d’énergie suspect.

Dispositif expérimental utilisé pour tester le réacteur (photo issue du rapport)

 

D’autre part, dans un souci de précision, les auteurs ont apporté les améliorations suivantes :

  • Des calculs plus fins que ceux du précédent rapport ont permis de tenir compte du phénomène de convection. 
  • Une meilleure procédure d’étalonnage des capteurs de rayonnement (test avec un réacteur non chargé de combustible).

La procédure était donc la suivante :

  • Mesure de la quantité d’électricité consommée par l’ensemble réacteurs + fils + alimentation à l’aide des Wattmètres à raison d’une mesure toutes les deux secondes
  • Mesure du rayonnement en différents points du réacteur avec la même fréquence à l’aide de deux caméras thermiques convenablement étalonnées.
  • Détermination de la puissance surfacique rayonnée en utilisant la loi de Stefan-Boltzmann pondérée en considérant le réacteur comme un corps gris et non comme un corps noir. L’émissivité étant réajustée en fonction de la température mesurée. Une analyse effectuée par un chercheur extérieur à l’équipe a permis de vérifier que le revêtement recouvrant le réacteur était bien constitué d’oxyde d’aluminium et donc que les valeurs prises pour l’émissivité étaient correctes.

En ce qui concerne le deuxième point, l’équipe a décidé de tester le réacteur en continu sur une durée de 32 jours. La stabilité fut testée avec deux régimes de fonctionnement différents. Bien que l’inventeur ait annoncé depuis longtemps que son réacteur pouvait fonctionner avec une alimentation électrique intermittente, l’équipe de chercheurs a choisi délibérément de laisser le réacteur fonctionner en continu pendant toute la durée du test. Le but de l’étude n’était pas de tester les performances optimales de la technologie.

En ce qui concerne le troisième point une analyse isotopique du carburant a été réalisée avant et après le test de 32 jours. Cette analyse a été effectuée avec cinq méthodes différentes par trois équipes indépendantes et spécialisées : analyse dispersive en énergie, spectroscopie par torche à plasma, spectrométrie d’émission optique, spectrométrie photoélectronique X et spectrométrie de masse à ionisation secondaire.

Enfin pour connaître l’éventuelle dangerosité du processus, différents instruments ont été utilisés : une sonde à scintillation, un détecteur de neutrons, un compteur Geiger et plusieurs dosimètres thermo-luminescents. Les mesures de radiations ont été effectuées sur le carburant avant, pendant et après le test. La radioactivité naturelle du site où s’est déroulé le test a également été dûment mesurée pendant la même période.

Résultats

Voici les réponses des chercheurs aux différentes questions :

  1. Le réacteur « E-Cat » libère-t-il plus d’énergie qu’il n’en reçoit ?

Oui environ 3,5 fois plus.

  1. Le réacteur est-il stable dans le temps ?

Oui au moins sur la période testée de 32 jours. L’arrêt du réacteur a été effectué alors que celui-ci ne montrait aucun signe d’affaiblissement.

  1. L’éventuelle énergie excessive a-t-elle une origine nucléaire ?

Oui si l’on s’en réfère aux analyses isotopiques qui indiquent toutes clairement une origine nucléaire du phénomène. L’origine chimique du phénomène a été exclue du fait de la quantité d’énergie libérée au vu de la quantité de combustible utilisé.

  1. Le réacteur produit-il des radiations dangereuses ?

Aucune trace de radioactivité supérieure à la radioactivité ambiante n’a été détectée pendant toute la durée du test.

Conclusion du rapport

Les chercheurs n’expliquent pas comment ce dégagement de chaleur extraordinaire est possible. Ils chiffrent la densité énergétique massique du carburant utilisé à 5,8.106 ± 10 % MJ/kg. L’hypothèse d’une réaction chimique exothermique est exclue tandis que l’hypothèse d’un processus nucléaire inconnu est proposée. Prudente, l’équipe se borne à constater les résultats de ses mesures sans avancer de modèle explicatif du fonctionnement du réacteur.

Et après ?

Diffusé sur arxiv.org (site de référence qui archive les papiers des chercheurs avant publication dans des revues à comité de lecture) le 8 octobre 2014 ce rapport est passé totalement inaperçu dans tous les médias y compris les médias spécialisés sciences et technologie. Le lendemain de la publication le PDG de la société Elforsk, M. Magnus Oloffson, annonçait que les résultats de l’étude étaient tellement prometteurs que d’importants moyens allaient être mis en œuvre pour exploiter le phénomène mis en évidence. Assez rapidement cependant, une critique acerbe du rapport est venue du physicien suédois Stephan Pomp de l’université d’Uppsala. M. Pomp faisait remarquer que la poudre de nickel avait été introduite et ensuite extraite un mois plus tard, par l’inventeur Andrea Rossi en personne ce qui rendait l’étude caduque car non indépendante. M. Bo Höistad (qui figure parmi les auteurs de l’étude) a récemment confirmé la présence d’Andrea Rossi sur les lieux au moment de l’extraction de la poudre mais a affirmé que celui-ci n’avait pas extrait lui-même la poudre du réacteur. M. Bo Höistad exclut donc l’hypothèse d’une manipulation frauduleuse de la part de l’inventeur. Il est à noter que M.Pomp ne se prononce pas sur les mesures de calorimétrie effectuées mais juste sur l’analyse spectroscopique du carburant (nickel+lithium+hydrogène) avant et après utilisation.

Si la quasi-totalité de l’humanité n’est pas au courant de cette histoire, certaines personnes (et non des moindres…) suivent l’affaire avec un grand intérêt.

Ainsi :

  • M. Bill Gates, que l’on ne présente plus, a, le 14 novembre dernier, visité 3 heures durant le laboratoire de l’ENEA à Frascati (Italie)(video). Visite au cours de laquelle il a pu s’entretenir personnellement avec les spécialistes les plus éminents des LENR.
  • Steven Chu, ancien secrétaire d’état américain à l’énergie, s’est entretenu avec Robert Godes de la société Brillouin Energy. Société qui développe un réacteur concurrent basé sur le même principe que celui qui fait l’objet de cet article. (lien)
  • Pekka Haavisto, ancien ministre finlandais du développement (parti écologiste), a également rencontré, avec d’autres représentants officiels M. Godes de Brillouin Energy. (lien)
  • Les cadres dirigeants de la principale société pétrolière norvégienne Statoil ont également rencontré M. Godes. (lien)
  • Srikumar Banerjee ancien président de la commission à l’énergie atomique indien tente d’alerter le gouvernement de New Delhi sur l’urgence de réactiver le programme de recherche indien sur les LENR (5)
  • Matteo Renzi, actuel Premier Ministre d’Italie, apporte son soutien à la tenue de 19ème conférence sur la fusion froide (ICCF-19) qui se tiendra à Padoue du 13 au 17 avril 2015 sous son haut patronage.(6)

D’autre part, sur un plan purement scientifique, il est très important que l’expérience soit reproduite par d’autres chercheurs pour que la validité de la découverte soit reconnue. Deux équipes (au moins) s’y attèlent actuellement. Le 25 décembre 2014 le physicien nucléaire russe Alexander Gheorghievich Parkhomov de l’université Lomonosov de Moscou publiait un rapport aboutissant à la même conclusion que l’équipe italo-suédoise. Le protocole employé est plus simple que celui utilisé à Lugano (lien). L’autre équipe, qui porte le nom de Martin Fleischmann Memorial Project (MFMP) est constituée d’ingénieurs, chercheurs et étudiants états-uniens (mais aussi français et suisses) qui travaillent depuis plusieurs années sur un projet open source de réacteur LENR financé par des dons (lien). Leur bel enthousiasme n'a, malgré les multiples expériences tentées, pas permis d'aboutir au résultat escompté mais les efforts se poursuivent...

Conclusion

Que penser de tout cela ? Lorsque j’évoque le sujet avec mon entourage souvent on me rétorque que tout ceci est trop beau pour être vrai. Mais ici il n’est pas question de promesses d’homme politique avant des élections. Non, ici il est question de lois de la Nature, lois que nous ne connaissons qu’imparfaitement. La physique de la matière condensée recèle encore bien des mystères : trouver des solutions analytiques à des problèmes à n corps reste encore et toujours une gageure. On peut citer d’autres énigmes contemporaines relatives à cette discipline :

  • La supraconductivité à « haute » température qui n’a toujours pas de cadre théorique satisfaisant 30 ans après la découverte de son existence.
  • La découverte récente et totalement inattendue des matériaux « spontélectriques » (lien)
  • La transmutation à froid testée indépendamment par les deux sociétés japonaises Mitsubishi Heavy Industries et Toyota (lien)

En ce qui me concerne, je pense qu’il faut savoir rester humble devant la Nature à laquelle nous devons tout. Même s’il est vrai que ce prétexte est régulièrement avancé par beaucoup de professeurs cosinus et inventeurs ratés, il n’en est pas moins vrai qu’historiquement les plus grandes avancées scientifiques ont souvent été le fait d’individus isolés. Ainsi Galilée a-t-il ouvert la voie à Newton qui, lui-même, a défait deux mille ans de dogme géocentrique. Lavoisier en reprenant l’expérience de Priestley et en la réinterprétant correctement a-t-il mis à bas la théorie quasi centenaire du phlogistique jusqu’alors unanimement acceptée, etc… Les hommes qui ont réalisé ce réacteur ont peut-être fait l’une des plus grandes découvertes de l’histoire de l’humanité (rien de moins). Le nombre et la qualité grandissante des acteurs de ce dossier me rendent optimiste sur la possibilité que tout ceci soit réel. Et si c’est vrai alors notre futur a beaucoup plus de chance d’être beau.

Références et bibliographie

  1. http://phys.org/news/2011-01-italian-scientists-cold-fusion-video.html
  2. http://phys.org/news/2011-08-controversial-energy-generating-lacking-credibility-video.html
  3. http://arxiv.org/abs/1305.3913
  4. http://www.elforsk.se/Global/Omv%C3%A4rld_system/filer/LuganoReportSubmit.pdf
  5. http://blogs.economictimes.indiatimes.com/Sigma/how-unexplained-anomalies-are-keeping-scientists-interested-in-low-energy-nuclear-reactions/
  6. http://iccf19.com/home.html

CV de Giuseppe Levi : http://www.unibo.it/SitoWebDocente/default.aspx?UPN=giuseppe.levi%40unibo.it&View=CV

Mes précédents articles sur le sujet :

http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/vers-un-nucleaire-vraiment-propre-94583

http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/l-humanite-vat-elle-rentrer-dans-l-10174

http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/remous-autour-de-la-fusion-froide-120749


Moyenne des avis sur cet article :  4.39/5   (46 votes)




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87 réactions à cet article    


  • colere48 colere48 2 janvier 2015 11:49

    Une belle histoire en forme de conte de Noël...
    En même temps l’humanité a souvent progressé parce-que l’homme garde en lui l’enfant qu’il fut et ses rêves, alors pourquoi pas... smiley


    • Uncommon Uncommon 5 janvier 2015 11:50

      Merci pour l’article !!!!!


    • Francis, agnotologue JL 2 janvier 2015 11:56

      Bonjour Rémi André,

      peut-on connaitre la quantité d’énergie libérée pendant ces 32 jours, ou, ce qui revient au même la puissance de l’appareil ?

      Deuxième question : quel sont les buts poursuivis par les propriétaires du réacteur ? Quel est leur projet ?

      Troisième question : si ce réacteur est suceptible de révolutionner la planète, comment se fait-il qu’il ne soit pas protégé par la meilleure armée du monde ?


      • Rémi André 2 janvier 2015 12:17

        Bonjour JL et bonne année !

        Pour répondre à vos questions :
         
        1/ d’après le rapport la quantité d’énergie dégagée en 32 jours est de 1,5 mégawatt-heure pour 1 g de combustible (le combustible n’ayant pas été totalement consommé visiblement).

        2/ La société Industrial Heat LLC détentrice des droits de propriété intellectuelle sur le réacteur a annoncé vouloir produire un réacteur de 1 MW à destinations des industriels. À terme ils aimeraient pouvoir également commercialiser une version domestique de beaucoup plus faible puissance (env. 1 à 10 kW).

        3/ Je n’ai pas de réponse à cette question. Tout au plus une suggestion : pour la majorité de la communauté scientifique le fait que ce réacteur puisse réellement fonctionner est une telle aberration que les autorités continuent de le considérer comme une arnaque et donc n’y prêtent pas une grande attention. Mais cela pourrait changer vite si d’autres réplications étaient avérées


      • Alain94360 2 janvier 2015 14:39

        pour la réponse 3, je sais que des amis sur le coup sont surveillés, mais juste pour être au courrant



        .les applications militaires sont/seront controllées par des gens « de confiance », et peut être même que le premier et le seul E-cat vendu (un proto pas très bien fini il semble, fait avant cherokee) est vendu a des militaires US... juste pour tester. pas de preuves mais le scénario extrait des bavardages et des discussion de gens bien informés donne une image crédible at pas très idyllique(nb : les 11 autres réacteurs ont été des précommandes jamais honorées faute d’avoir corrigé des défauits de jeunesse)


        Les militaires via le Navy Spawar, le navy NRL sont avec l’ENEA et le SRI parmis les gros labo sur le coup.l’E-cat est bien fait mais avec du budget il n’y a pas de doute qu’on arrivera a faire mieux, et pas de doute que les informations utiles sont publiques ou faciles à reproduire... a quoi sert de cacher tout ca ?en plus si ca a des applications militaires (drones, bases autonomes) ca n’a rien d’explosif (tout au plus ca fond comme le premier test indépendant de l’E-cat)mais mon idée clé c’est que c’est juste de la stupidité organisationnelle qui fait que l’armée n’a pas pu cherche plus que dans quelques labos militaires un peu trop libres (le spawar a arrêté avec un changement de chef malgré de très bons résultats).


        Ainsi au début de la fusion froide, le CEA indien, le BARC a répliqué la fusion froide, identifié la production de tritium, et ils ont poursuivi malgré la fatwa de l’APS parce qu’ils étaien convaincus que les américains conspiraient pour leur cacher les applicatiosn militaires. quand ils ont compris que c’était juste une idiotie académique, ils sont suivit la mode. idem en france, russie.... pas au japon ni en chine.


        on ne peut pas comprendre le délire collectif autour du rejet de la fusion froide si on n’a pas lu la vrai histoire de la science, lu thomas kuhn, feyerabend, et lu ce petit article de Roland Benabou sur la pensée de groupe

        si le sujet vous intéresse, le livre « Excess Heat » de Charles Beaudette est vraiment le livre à lire



        l’idiotie collective poussé au plus haut point est indiscernable d’une conspiration mondiale.


        ca explique que les gens inexpériementés croient aux théories de la conspiration. Dur d’accepter la bêtise, le conformisme, l’inculture, l’égoisme, l’aveuglement, des autorités scientifiques, politiques, qui nous gouvernent et décident de la vérité, et ce indépendemment de l’intelligence infinie qu’ils peuvent déployer pour le cacher.

      • Francis, agnotologue JL 2 janvier 2015 19:04

        Merci à vous deux pour les réponses.


      • Alren Alren 4 janvier 2015 12:14
        1 500 KWH dégagées par le dispositif en 32 jours sous forme calorique et tout n’a pas fondu ???
        Quelle a été la température atteinte ?
        Il semble qu’il y ait contradiction entre ce nombre énorme et le fait que le système produise 3,5 fois l’énergie électrique qu’il faut fournir pour amorcer la réaction.
        Les riches aussi, qui ne sont pas plus intelligents que la moyenne, se font arnaquer !

      • Francis, agnotologue JL 4 janvier 2015 12:22

        Bonjour Alren,

        je ne sais pas ce qu’en diront les spécialistes, mais je remarque que c’est en gros le dégagement de chaleur d’un radiateur domestique.

        32 jours, c’est 768 heures. Cela fait donc près de deux kW par heure. Il n’y a rien d’énorme là-dedans.


      • non667 2 janvier 2015 12:08

        autre approche !
        suivre les cours des actions des mines de nickel de monsieur Rothschild en nouvel Calédonie
        et celle des société pétrolière du même  !  smiley  smiley  smiley  smiley


        • Alain94360 2 janvier 2015 14:55

          pas vraiment car la quantité de nickel utilisée est ridicule (il suffirait de 1% de la production mondiale pour toute l’énergie consomée sur la planete).


          mieux vaut regarder les futures sur le pétrole, les ventes de champs pétrolifèreset là c’est clair


          que depuis quelques années le compagnies pétrolières vendent aux fonds de retraite :->


        • Le p’tit Charles 2 janvier 2015 12:24

          Donc sa fonctionne mais on ne sait ou le faire fonctionner.. ?


          • Montdragon Montdragon 2 janvier 2015 14:05

            Autre approche, repérer les étudiants chinois, coréens, russes ou américains autour de cette équipe de chercheurs.
            S’il y en a pas, ça marche pas.
             smiley


            • Alain94360 2 janvier 2015 14:23

              tom darden le boss du Fond Cherokee qui a racheté la technologie E-cat a lancé en Chine un partenaria de transfer terchnologique aux alentours de Tianjin 


              http://www.e-catworld.com/2014/05/09/tom-darden-involved-in-opening-of-nickel-hydrogen-energy-research-center-in-tianjin-china/

              Initialement ils parlaine de la HIDZ de baoding, mais c’est peut être la même entitéces partenariat sont public coté Chinois.quelques références en chinois 
              http://www.icebank.cn/news/detail_2.php?id=113



              http://www.icebank.cn/news/detail_2.php?id=121

              ils parlent d’énergie Nickel Hydrogene mais c’est pas des batteries NiMH (confirmé via des forum de chinois)


              a noter que le brevet de Brillouin sur son réacteur est accepté en chine... les brevets ne prouvent rien, mais leur rejet est souvent le symptome d’un problème, coté auteur ou coté bureau des brevets.


              a noter qu’en Asie, Chine/Japon, la fusion froide n’a jamsi été déclaré tabou, même si c’est un domaine assez peu productif.

              l’université de Tsinghua a hébergé une ICCF (ICCF9) et a fait quelque réplications dont celles des « gas permeation » de Fralick (Nasa89), répliqué plus tard par Biberian et a nouveau la Nasa en 2008.

              les wikipedia Chinois et Japonais on envoier paitre les mindguard US quand ils ont voulu fermet les articles fusion froides.

              sur, la chine est sur le coup, comme sur l’EmDrive d’ailleurs. ils sont pas très regardant et semblent chasser le cygne noir avec méthode. le contraire de la méthode Francaise.


            • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 2 janvier 2015 14:24

              «  Ce réacteur exploite un phénomène mal connu et largement incompris »

              Donc, le Principe de précaution l’interdit !

              Le Principe de Précaution, c’est une invention des Zécolos qui nous ramène à avant la Préhistoire ! C’est un dogme à côté duquel la Charia fait figure de modernisme !

              Si on avait appliqué le Principe de Précaution à l’époque du Corbeau des Cavernes, on aurait jamais utilisé le feu ! Comprenait-on ( à l’huile ), il y a 30.000 ans, ce qu’était le feu ?

              Tout ça pour dire : bravo de lancer le débat sur ce sujet. Bravo pour cet article où, que tu aies raison ou tort, tu penses par toi-même, au lieu de répéter les inepties médiatiques ! Evidemment les gens qui vont te répondre sont pas tous des Lumières, mais c’est quand même sympa d’aborder ces sujets !

              Moi-même, je prépare un article sur l’Energie du Vide. Pour ce faire, je relis les écrits de François Hollande !


              • Alain94360 2 janvier 2015 15:00

                C’est pour celà que la pression cityenn est essentielle pour envoyer les prêtres de l’apocalypse au bucher.


                C’est aussi pourquoi il faut faire de la recherche (principe de vigilance).

              • Martha 3 janvier 2015 13:03


                Pourquoi parlez-vous ici du principe de précaution ?

                 Le respect de celui-ci est une avancée considérable. Voit-on les OGM et leur culture avec les mêmes yeux que dans les années 90 ?

                 Votre voix déraille, mieux vaut se taire.


              • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 4 janvier 2015 14:18

                Le progrès toujours le progrès , le progrès au dessus de tout, même de l’homme à qui il est censé profiter.


                Quel beau projet !!!!

              • Martha 4 janvier 2015 19:03


                 @ Jernicoton,

                 Le principe de précaution est une acquisition récente et mérite tout le respect qui lui est dû. C’est une plante fragile, n’y marchez pas dessus.
                 C’est l’attitude scientifique raisonnée et responsable que devrait avoir le législateur face au pouvoir du business.

                 C’est irresponsable de s’en moquer de façon aussi vulgaire.

                 Cela dit, c’est de plus hors sujet, que vient faire cette question ici ?

                 Ce qui est central dans ce débat, c’est la validité de ces expériences. Le phénomène mis en examen est à ce point étonnant que nous avons de façon urgente besoin de savoir si c’est crédible.
                 Jusque-là, ce n’est que par internet et en serrant de près le sujet que nous sommes informés de l’existence de cette avancée scientifique étrange.

                 Le problème est de savoir si cette affaire est sérieuse ou pas.


              • bourrico6 5 janvier 2015 11:46

                Le Principe de Précaution, c’est une invention des Zécolos qui nous ramène à avant la Préhistoire ! C’est un dogme à côté duquel la Charia fait figure de modernisme !

                aaah, voila qui fait plaisir, relire les débilités des plus cons m’a manqué pendant ces quelques jours d’absence.
                Le niveau n’a toujours pas dépassé la cuvette des chiottes.

                A l’opposé, on donc le sieur Corbeau, roi du : « vive les cons qui font n’importe quoi sans réfléchir ».. normal, il n’ont pas de quoi réfléchir, sont pas équipés.

                Allez tas de connard attardés, à la prochaine.


              • christophe nicolas christophe nicolas 2 janvier 2015 15:39

                Bel article et belle synthèse.


                Thomas Darden, le PDG Industrial Heat LLC à mis 20 million de $ sur la table, Andréa Rossi avait besoin de financement. Il est le président de Cherokee qui faisait des briques à l’origine et dont Wienerberger est actionnaire majoritaire.

                On comprend qu’il va installer le système dans les usines de brique puisque la cuisson de l’argile demande beaucoup d’énergie. Je serais Imerys, je commencerais à m’inquiéter, la France est un leader du marché de la Brique.

                Si j’ai bien lu l’article, ils n’ont pas recherché sciemment des transformations nucléaires mais juste des transformations isotopiques car les industriels ont peur du mot « nucléaire » mauvais pour les affaires. On sait cependant par l’inventeur qu’il y aurait des transformations nucléaires basse énergie.

                J’ai bien étudié son brevet, il est très aisément contournable car ces réactions peuvent être réalisées de beaucoup de manières. Il faut rendre hommage à André Rossi pour son opiniâtreté à convaincre la communauté scientifique car la découverte date de 1989 par Francesco Piantelli. Il leur manque juste un cadre théorique et malgré cela ils ont réussi à développer un produit industriel révolutionnaire. L’histoire leur rendra hommage.

                Le principal opposant au département de l’énergie, John Huizenga est décédé donc la route est désormais libre. Si le département de l’énergie des USA investit, cela change la géopolitique du monde.

                Je remercie l’auteur car j’ignorais les termes ferroélectricité, spontélectrique, même si je connaissais les phénomènes, que de mystères... 

                La solution est évidente, non ? Alors voyons, Imerys a un chiffre d’affaires de 3,7 milliards qui sera réduit à que dalle dans 10 ans s’ils n’investissent pas et ils ont les moyens avec 310 millions de résultats net mais ce ne sont pas les seuls...

                • popov 2 janvier 2015 16:59

                  Ah voila le-E-CAT qui revient à la surface. 

                   
                  J’ai suivi le développement de cette affaire depuis 2011 sur ce site qui a été mis à jour plusieurs fois depuis. 
                   
                  A l’époque, le protocole utilisé pour calculer la chaleur produite consistait (en gros) à mesurer le nombre de litres d’eau évaporés par le système et de le multiplier par la chaleur latente d’évaporation d’un litre d’eau. 
                   
                  L’objection que l’on faisait à ce protocole était que personne n’avait pu vérifier la composition de la « vapeur ». Il suffit en effet que la vapeur emporte de minuscules gouttelettes d’eau pour fausser tous les calculs. 
                   
                  Le fait que Rossi ait été condamné dans le passé pour fraude ne plaidait pas non plus en sa faveur. Ni le fait que le site sur lequel il publiait avait toutes les allures d’une revue scientifique alors que ce n’était que son blog.
                   
                  Maintenant, on a un nouveau protocole qui détecte une production de chaleur égale à 3,5 fois l’énergie consommée. 
                   
                  C’est bien, mais c’est moins qu’une simple pompe à chaleur qui peut atteindre un rapport de 4,2. 
                   
                  Je m’explique : pour chaque unité d’énergie électrique apportée au système, il dégage 3,5 unités d’énergie sous forme thermique. Pour reconvertir cette chaleur en énergie électrique, on utilise des turbines dont le rendement ne dépasse pas 30% (3,5 x un peu moins de 0,3 cela fait environ 1). Pour que cette machine soit exploitable comme générateur d’énergie électrique, il faudrait un rapport bien plus élevé que 3,5. On n’a donc pas encore une source d’énergie gratuite. 
                   
                  Quoiqu’il en soit, un rapport de 3,5 est en soi un effet qui interpelle. 
                   
                  S’agit-il d’une réaction nucléaire ? Cela semble bien être le cas puisque les auteurs du rapport ont détecté une différence entre la composition isotopique des réactifs avant et après l’expérience. 
                   
                  La seule réaction nucléaire qui peut se produire à basse énergie est la capture de neutron lent.Windom et Larsen (ici et ici) ont tenté d’expliquer les réactions nucléaires de l’E-CAT par une capture de neutrons lents. Il n’y a évidement pas de neutrons lents dans les réactifs, mais voila en bref l’idée qu’ils développent :
                   
                  En physique de l’état solide, les électrons de conduction qui se déplacent dans un réseau cristallin ont une masse apparente qui est différente de la masse de l’électron dans le vide. Dans le vide, la relation de dispersion (expression de l’énergie en fonction de la quantité de mouvement) est tout simplement E = p^2/2m, une parabole (pour des vitesses non-relativistes). La dérivée seconde de cette expression par rapport à p vaut 1/m. La masse peut donc être vue comme l’inverse de cette dérivée seconde. Dans le solide, la relation de dispersion n’est pas une simple parabole et sa dérivée seconde dépend de la vitesse d’une façon plus compliquée. L’inverse de cette dérivée seconde donne la masse effective de l’électron dans le réseau cristallin. 
                   
                  On sait d’autre part que le réseau cristallin du nickel absorbe facilement les noyaux d’hydrogène (protons). La masse du proton vaut 938.3 MeV, celle du neutron, 939.6 MeV. La différence vaut donc 1.3 MeV. La masse de l’électron dans le vide vaut 0.511 MeV, mais dans le solide, cette masse peut changer considérablement. Que se passe-t-il si la masse de l’électron passe de 0.511 MeV à 1.3 MeV ? D’après Windom et Larsen, cet électron et un des protons absorbé dans le nickel serait vu par les noyaux avoisinant comme un neutron et pourrait donner lieu à une réaction en tous points semblable à une capture de neutron. 
                   
                  Les résultats de Windom et Larsen ont été contestés par d’autres auteurs (je n’ai pas les références ici) qui ont refait les calculs dans une autre jauge. En électromagnétisme, les potentiels sont définis à une jauge près (jauge de Coulomb, de Lorentz), on peut choisir celle qui simplifie le mieux les calculs. Mais quelle que soit la jauge adoptée, les valeurs calculées pour les grandeurs physiques (énergies, par exemple) devraient être les mêmes. Si les résultats ne sont pas les mêmes, c’est qu’il y a une erreur dans les calculs.
                   
                  En conclusion, il faut rester ouvert, même si Rossi est un escroc reconnu. Le champ de l’LENR est tout neuf et tout reste à explorer.

                  • Doume65 3 janvier 2015 13:55

                    « pour chaque unité d’énergie électrique apportée au système, il dégage 3,5 unités d’énergie sous forme thermique. Pour reconvertir cette chaleur en énergie électrique, on utilise des turbines dont le rendement ne dépasse pas 30% (3,5 x un peu moins de 0,3 cela fait environ 1). Pour que cette machine soit exploitable comme générateur d’énergie électrique, il faudrait un rapport bien plus élevé que 3,5. On n’a donc pas encore une source d’énergie gratuite. »

                    Un peu d’imagination, que diantre !

                    Si ce truc fonctionne réellement, cette chaleur peut faire tourner un moteur Stirling couplé à un générateur, on a de l’électricité gratos. Si on la couple le moteur Strirling à un une pompe à chaleur, c’est 4 fois plus de chaleur qu’on gagne ! (en plus on réduit le réchauffement limatique puisqu’on extrait de la chaleur de l’air).
                    Et tes calculs oublient que par exemple, une centrale nucléaire n’a un rendement que de 1/3, ce qui n’empêche pas son fonctionnement.


                  • Enabomber Enabomber 3 janvier 2015 17:18

                    @popov
                    j’ai été surpris aussi de revoir les aventures de Rossi à Gogoland.


                  • popov 4 janvier 2015 04:05
                    @Doume65

                    Un peu d’imagination, que diantre !

                    Je maintiens qu’un rapport de 3,5, c’est un peu juste. 

                    Le moteur de stirling, que je connais pour en avoir construit, a un rendement qui dépasse rarement 30%, ce qui veut dire qu’il ne restitue sous forme mécanique que 30% de l’énergie thermique qu’il consomme.

                    Donc vous injectez une unité d’énergie électrique dans l’appareil, il vous donne 3,5 unités d’énergie sous forme de chaleur. Vous alimentez votre moteur stirling avec cette chaleur et il vous restitue 1.05 unités d’énergie sous forme mécanique. Cette énergie mécanique vous l’utilisez pour faire tourner un alternateur. L’alternateur a lui-même un rendement inférieur à 100% car il y a des pertes par frottements, par effet Joule dans les bobinages et par courants de Foucault dans les noyaux magnétiques. Si le modèle n’est pas à aimants permanents, il faut en plus de l’énergie pour créer les champs magnétiques. Finalement vous obtenez un peu moins d’énergie électrique qu’au départ.

                    La seconde loi de la thermodynamique fixe une limite supérieure au rendement d’une machine thermique quelle qu’elle soit. Pour une machine qui fonctionne entre une température de 1200 et, disons 20 degrés Celsius, cette limite vaut (1200 - 20)/(1200 + 273) = 80%.

                    Malheureusement, le moteur stirling a un cycle qui est loin du cycle idéal de Carnot pour lequel ce maximum est atteint.

                  • Jean Keim Jean Keim 4 janvier 2015 08:50

                    Une pompe à chaleur prend des calories qq. part et les extrait, l’E-CAT lui « produirait » directement la chaleur, il faut comparer ce qui est comparable.


                  • raymond 2 4 janvier 2015 11:38

                    @ doume65
                    le cop de 3.5 est une expérience de labo conservatrice notament il n’ont jamais coupé l’alimenttat ion électrique Rossi dit que le réacteur est coupé par intermitence.Il n’ont pas cherché à obtenir le cop maxi qui peu selon Rossi atteindre 10 !


                  • Doume65 5 janvier 2015 11:50

                    @ raymond 2

                    On est d’accord : j’ai commencé par « Si ce truc fonctionne réellement »


                  • Doume65 5 janvier 2015 11:54

                    @popov

                    « Le moteur de stirling, que je connais pour en avoir construit, a un rendement qui dépasse rarement 30% »

                    Bon, alors cherchons autre chose. Il doit bien y avoir un système qui permet de convertir de la chaleur en électricité avec un rendement supérieur à 30%, non ?


                  • Francis, agnotologue JL 5 janvier 2015 19:12

                    ’’ une centrale nucléaire n’a un rendement que de 1/3’

                    Doume65,

                     il y a rendement et rendement, et en l’occurrence, comparaison n’est pas raison, puisque nous avons affaire à différentes définitions du rendement.

                    Le rendement d’un moteur thermique est défini par le rapport de sa puissance mécanique avec sa consommation en carburant ramenée à sa valeur énergétique.

                    Si nous considérions que la puissance totale produite par un moteur thermique était l’addition de la puissance mécanique et la chaleur produite, alors je pourrais écrire sans risque de dire une grosse bêtise que son rendement est égal à un, 100% ! (cf. les lois de la thermodynamique, le Principe de Carnot, vieux souvenirs ...)

                    Ce serait bien sûr, une lapalissade puisque n’ayant aucune application pratique.

                    C’est pourquoi, il me parait absurde, sauf démonstration contraire, de s’époumoner ici sur le rendement du dispositif présenté aussi longtemps que ce dispositif ne sera pas capable de produire un bilan électrique positif, ou bien une puissance thermique supérieure à une honnête pompe à chaleur.


                  • popov 2 janvier 2015 17:51

                    Il y a tout de même un détail qui me chiffonne. 


                    Pourquoi une machine qui produit de la chaleur a-t-elle besoin d’être chauffée par une résistance chauffante pour fonctionner ?

                    Je comprendrais qu’il faille chauffer au début pour amorcer l’effet, mais une fois que l’effet se produit, pourquoi ne peut-on pas couper l’alimentation définitivement puisque la machine produit plus de chaleur qu’elle n’en consomme ?

                    Rossi serait plus convaincant si, au lieu de mesurer la chaleur produite, il la transformait en énergie électrique et utilisait cette énergie pour alimenter sa machine sans l’alimentation externe. Si en plus le système fournissait un supplément d’énergie électrique, il aurait une démonstration increvable.

                    • totor101 totor101 2 janvier 2015 18:49

                      une machine qui produit une explosion (une bombe) a besoin d’une explosion pour démarrer (une amorce)


                    • popov 3 janvier 2015 03:09
                      @totor101

                      Oui, une bombe thermonucleaire a besoin d’une amorce, mais une fois la réaction en chaine amorcée, elle s’auto-entretient.

                    • Jeff84 4 janvier 2015 12:42

                      Excellente remarque.


                    • Jean Keim Jean Keim 2 janvier 2015 19:10

                      popov, 

                      Produire de l’électricité avec de la chaleur c’est faisable simplement avec un moteur stirling utilisant la chaleur produite par l’E-CAT et entrainant un alternateur ; si le rendement global est réellement de 3,5 pour 1 alors l’énergie électrique peut être renvoyée dans le système qui néanmoins dégage suffisamment d’énergie pour une utilisation extérieure.
                      Le jour un E-CAT fonctionnera ainsi, nous aurons effectivement un générateur d’électricté quasiment gratuit, disponible dans chaque foyer et bon marché si produit en grande quantité ... on peut toujors réver.

                      • popov 3 janvier 2015 03:21

                        @Jean Keim


                        Le moteur stirling est en effet une solution pour convertir la chaleur en électricité via un alternateur. 

                        Je connais bien le moteur stirling, j’en ai construit quelques uns qui fonctionnent avec de faibles différences de températures. 

                        Le rendement était d’environ 5%.

                        Une construction plus professionnelle et des différences de températures de l’ordre de 1000 degrés pourraient en principe faire monter le rendement à environ 40%. 

                        J’ai aussi expérimenté un peu avec le moteur thermo-acoustique qui est un stirling sans pièces mobiles, une onde stationnaire ou progressive servant de piston. L’énergie électrique peut être récupérée au moyen d’un générateur linéaire, une sorte de haut-parleur qui fonctionne à l’envers, en convertissant les vibrations sonores en courant.

                      • christophe nicolas christophe nicolas 2 janvier 2015 19:58

                        Les commentaires de Popov... il ne comprend rien puisqu’il ne comprend pas pourquoi ça marche en coupant l’électricité.


                        Mon cher Popov, savez vous ce qu’est le frittage ? Je ne parle pas de frites mais de métallurgie des poudres...

                        Pour ce qui est des réactions nucléaires, les industriels cachent des choses car ils ne veulent pas se faire piquer leurs idées.

                        Le jour où une pompe à chaleur monte à 1200°, promis, juré, je me rase la tête... le COP d’une pompe à chaleur est en réalité négatif. Il ne faut pas confondre le commercial et la science d’ailleurs, il a déposé un brevet avec un cop de 11.

                        Il en dit le plus possible pour qu’on ait confiance en lui et le moins possible pour ne pas se faire entuber. Evidemment, il y a une catégorie de gens qui provoquent en niant pour avoir des éléments, ça s’appelle du mauvais esprit par cupidité.

                        Vous voulez la solution ? Lisez la théorie de l’intrication. Tant que ce n’est pas compris, vous ne comprendrez jamais rien à la fusion froide ou la fission froide, pas plus qu’Andréa Rossi mais qu’est ce qu’il chante bien... comme un autre chanteur aveugle.

                        Croyez moi, tant que le Cern n’aura pas fait amende honorable, Andréa Rossi est tranquille, tranquille, tranquille....

                        • popov 3 janvier 2015 03:40

                          @christophe nicolas


                          Bonjour
                           
                          Je lis toujours vos commentaires parce que même quand ils sont hors sujet, on est garanti de ne pas s’ennuyer.
                           
                          Ceci dit, si l’énergie électrique injectée dans la machine de Rossi servait à faire passer un courant dans la poudre, ou à la bombarder de micro-ondes, je comprendrais qu’on ne puisse couper l’alimentation.
                           
                          Mais apparemment, l’électricité ne sert qu’à chauffer l’appareil. Une fois qu’il est chaud, il devrait pouvoir fonctionner sans alimentation puisque la réaction est exothermique.
                           
                          J’ai aussi lu votre théorie de l’intrication il y a plusieurs mois, je vous l’ai signalé et j’ai ajouté que je trouvais cela ingénieux. Je vous ai même donné les références d’un physicien avec qui vous pourriez bien vous entendre.
                           
                          J’ai peut-être raté un épisode, mais je ne vois pas comment la théorie de l’intrication explique la « fusion froide » mieux que la théorie de Windom et Larsen. Avez-vous publié quelque chose qui va dans ce sens ?

                        • christophe nicolas christophe nicolas 3 janvier 2015 14:46

                          Popov, vous voyez Lyssenko ? Il ne percevait rien car il n’avait pas travaillé sur son âme.


                          Augmentez la puissance de votre âme et vous percevrez

                        • Doume65 3 janvier 2015 14:48

                          @christophe nicolas

                          La seule chose que j’ai comprise dans ce verbiage sans queue ni tête c’est l’insulte faite à un internaute dont la question était de bon sens et ...

                          1) n’avait aucun rapport avec le frittage (que tout le monde connait),
                          2) ne parlait pas de pompe à chaleur,
                          3) ne demandait pas des explications théoriques,
                          4) n’évoquait pas le CERN.

                          Je suis comme lui : je comprends qu’on injecte de l’électricité pour l’amorçage, mais pourquoi ne pas réinjecter de l’énergie produite dans le système pour le chauffer (d’autant plus qu’il s’agit de chaleur) et rendre le système autonome et, du coup, crédible ?


                        • popov 3 janvier 2015 17:01

                          @christophe nicolas


                          J’ai cru comprendre en lisant vos commentaires sur d’autres fils que vous avez subi des revers pénibles dans votre vie. 

                          Mais je n’y suis pour rien et cela ne résoudra rien de vous en prendre à moi. Si cela vous soulage, je vous laisse continuer, mais je préfèrerais parler de physique calmement.

                        • pemile pemile 2 janvier 2015 21:33

                          @Rémi André d’après le rapport la quantité d’énergie dégagée en 32 jours est de 1,5 mégawatt-heure

                          Pourquoi donner ce total sur 32 jours ?

                          Cette énergie totale pour 32 jours correspond à une puissance de 1500/32/24 = 2kw

                          Vous avez connaissance de la puissance de la résistance interne ? (2kw ?)

                          Quand aux prélèvements du « carburant » pour l’analyse isotopique, c’est Rossi lui même qui s’en est chargé !


                          • Rémi André 2 janvier 2015 22:40

                            Bonsoir pemile

                            Si vous examinez ce rapport vous verrez que cette énergie est celle qui est récupérée « en plus ». Je vous renvoie à la page 22 du rapport

                            Quant à l’extraction de la poudre, je précise dans l’article que M. Hoïstad (un des co-auteurs de l’étude) a confirmé la présence de M.Rossi sur les lieux au moment de l’extraction mais il a ajouté que ce n’était pas M.Rossi qui avait procédé au prélèvement.

                            Je vous accorde bien volontiers que la présence de M.Rossi sur les lieux de l’expérience à ce moment précis de celle-ci est très gênante. On ne comprend pas bien la motivation des auteurs de convier M.Rossi à cet instant crucial.


                          • popov 3 janvier 2015 03:50

                            @Rémi André


                            Que la machine de Rossi produise un excès d’énergie est en soi intéressant.

                            Mais un changement de la composition isotopique des réactifs l’est énormément plus puisque cela ouvrirait tout un champ de recherche sur un type de réactions nucléaires nouvelles.

                            La mesure cruciale dans cette expérience est donc à mon point de vue celle de la composition isotopique avant et après l’expérience. Et laisser rôder Rossi autour des appareils pendant cette mesure cruciale rendent automatiquement les résultats suspects, étant donné sa réputation de faussaire.

                          • Rémi André 2 janvier 2015 22:47

                            Message important :

                            une tentative de reproduction du test a lieu en ce moment même par l’équipe du MFMP :

                            https://www.youtube.com/watch?v=ZZx9uV6_siU#t=1866 (direct en streaming)

                            Après une tentative malheureuse cette équipe sympathique aura-t-elle plus de chance ce soir ?

                            Espérons-le ! smiley


                            • pemile pemile 3 janvier 2015 10:19

                              @Rémi André Si vous examinez ce rapport vous verrez que cette énergie est celle qui est récupérée « en plus ». Je vous renvoie à la page 22 du rapport

                              Exact, mais connait-on la puissance de la résistance interne pour vérifier ce coefficient de 3.5, si ce gain n’est que de 2kw ?



                              • pemile pemile 3 janvier 2015 10:41

                                @Rémi André

                                Oubliez ma question débile précédente, j’ai consulté la page 22, puissance consommée de 800W.

                                Par contre la mesure par caméra thermique me semble aussi sujet à imprécision que le thermomètre à la surface du sceau d’eau pour mesurer l’effet Dumas, non ?


                                • popov 3 janvier 2015 12:37

                                  @pemile


                                  Par contre la mesure par caméra thermique me semble aussi sujet à imprécision que le thermomètre à la surface du sceau d’eau pour mesurer l’effet Dumas, non ?

                                  Vous avez raison, les mesures calorimétriques sont très délicates et on peut toujours ergoter sur leur validité.

                                  Comme je le disais plus haut, il faudrait utiliser la chaleur dégagée pour produire de l’électricité et montrer que la machine produit plus d’énergie électrique qu’elle n’en consomme.

                                  A mon avis ce serait plus simple à mettre en œuvre que tous ces instruments et les calibrages et calculs qu’ils demandent. 

                                  Et si cela fonctionnait, cela clouerait le bec définitivement à tous les sceptiques (dont je fais partie).

                                • Patrick Samba Patrick Samba 3 janvier 2015 14:33

                                  Bonjour,

                                  merci Rémi André pour ce remarquable article sur un sujet passionnant, très technique et que vous avez réussi à rendre tout aussi passionnant que le sujet lui-même, et très lisible par le béotien que je suis. Bravo.

                                  Mais je vous ferai un reproche. Le choix de ce titre est malheureux. A cause de lui je n’ai pas lu votre article hier. Je croyais qu’il s’agissait d’un nouvel article d’un de ces pronuc de la fission nucléaire chaude qui « polluent » AgoraVox en nombre toujours plus grand depuis que la panique s’installe dans le monde industriel du nucléaire (chaud).

                                  Une question technique : qu’entendez-vous par l’expression « problèmes à n corps » dans la phrase : « trouver des solutions analytiques à des problèmes à n corps reste encore et toujours une gageure » ?
                                  AgoraVox qui détient me semble-t-il pratiquement un scoop, et remarquablement écrit, avec votre article, devrait le mettre dans le bandeau déroulant de tête à mon avis.


                                  • Patrick Samba Patrick Samba 3 janvier 2015 17:59

                                    Vous voulez pas me lâcher les baskets, jarnicoton ? Il y a tant d’articles à commenter, et de commentaires à partir desquels débattre, réellement.

                                    Vous me gavez avec votre mauvaise foi et votre esprit étriqué.

                                    Tant qu’à reproduire le mot « polluer », vous auriez au moins pu le faire avec les guillemets, ils n’étaient pas là par hasard.

                                    Donc vous vous affirmez qu’il s’agit de fusion, quand l’auteur de l’article précise que l’éventuel processus nucléaire en jeu n’est apparemment pas élucidé par les plus grands spécialistes de la question. Quelle prétention décidément !

                                    Et comme votre obnubilation est sans limite, vous vous êtes convaincu que ma remarque sur le titre était lié à la présence du mot « nucléaire ». Quelle tristesse... Comme si le mot « nucléaire » m’indisposait.... Votre réflexion intellectuelle est vraiment au dessous de tout...


                                  • Layly Victor Layly Victor 3 janvier 2015 18:50

                                    au merveilleux Samba

                                    Samba, c’est toujours chouette
                                    Pour lui, n’importe quel escroc sur n’importe quel sujet est toujours « le pus grand spécialiste de la question », pourvu seulement qu’il rejette toute méthode scientifique.
                                    ça fait trente ans que des filous font parler d’eux sur la fusion froide en amusant le bon peuple avec de la poudre de perlimpinpin. Il y a eu aussi « les avions renifleurs ».
                                    Pour les Samba, c’est toujours une lueur d’espoir, tellement ils détestent la vraie science et la réalité des lois de la nature.
                                    Et ceux qui refusent de se jeter aux pieds des bateleurs de foire médiatiques sont illico traités d’esprits étriqués. Du 100% Samba pur jus


                                  • Patrick Samba Patrick Samba 3 janvier 2015 19:25

                                    Layly Victor, vous avez vu le nombre d’avis positifs que recueille cet article ? Sans préjuger du résultat, positif ou non de ces recherches, il y a apparemment pas mal d’esprit curieux sur ce site.

                                    .
                                    Mais de toute façon, un physicien qui se permet de venir faire la leçon sur « la vraie science », alors même qu’il a quasiment insulté une commentatrice sur un autre article parce qu’elle avançait des chiffres sur la demi-vie de radionucléides qui étaient totalement farfelus selon lui, et se sont révélés exacts... euh, il ferait pas mieux de se faire discret l’éminent physicien ?

                                    1)AgoraVox le média citoyen
                                    2)AgoraVox le média citoyen

                                    J’avais décidé de vous ménager, mais faut pas trop me chercher.....


                                  • Mac Naab 4 janvier 2015 17:23

                                    "Layly Victor, vous avez vu le nombre d’avis positifs que recueille cet article ? Sans préjuger du résultat, positif ou non de ces recherches, il y a apparemment pas mal d’esprit curieux sur ce site."

                                    Les avis positifs sur agoravox ne préjugent pas toujours de la qualité de l’article, il suffit de voir les articles d’olivier cabanel.

                                    Personnellement je ne suis pas suffisamment au fait de la fusion à froid pour avoir un avis constructif sur la question. Mes connaissances sur la physique nucléaire se limitent à ce que j’ai appris en terminal et un cancérologie. Ainsi, je veux bien faire confiance à l’auteur.

                                    Je trouve l’article relativement bien structuré et constructif, ainsi je comprend volontiers le plébiscite de cette article.

                                    P.S si certain trouvent que cette article est un ramassis de conneries je veux bien que l’on m’explique pourquoi.


                                  • Layly Victor Layly Victor 4 janvier 2015 18:11

                                    a Samba

                                    excellente illustration de votre conception de la démocratie de merde appliquée à la science : c’est le nombre d’opinions favorables des crétins qui compte et c’est d’ailleurs le seul qui compte. Ceci illustre la peur panique de certains devant leur médiocrité. Le même principe s’applique aussi à l’art. Les gens vaniteux se sentent tellement petits devant Michel Ange ou Rembrandt qu’ils préfèrent introniser les étrons géants de Mac Carthy ou son plug anal comme de l’art.
                                    Vous êtes tellement bête, vous le dites vous même, que vous avez failli ne pas lire l’article en voyant le mot nucléaire. Vous devriez vous suicider d’ailleurs ou vous retirer dans un monastère, car tous les éléments présents dans la nature ont été élaborés à partir de réactions nucléaires.
                                    Je ne tiens pas à être ménagé par vous et vos sbires qui ne savent pas faire autre chose que de mettre des + et des moins. Je m’en moque. Je ne travaille pas pour mon image.

                                    Une précision qui n’a rien à voir avec le sujet, puisque vous appliquez la méthode de l’anguille à la Cabanel. Vous ne répondez jamais techniquement mais par des attaques personnelles sournoises à côté, en citant quelqu’un d’autre. Je rappelle donc les faits. Une commentatrice citait des demie-vies de plus de quatre milliards d’années, en laissant entendre que c’étaient des déchets de combustible nucléaire. Or, vous le savez Samba, vous qui êtes un spécialiste, plus un isotope a une demie-vie longue, plus son activité est faible, c’est même inversement proportionnel. Il y a donc des isotopes qui ont une demi-vie comparable à l’âge de la terre, mais ce sont des isotopes pratiquement stables, ayant une activité très faible. Le commentaire de cette dame était donc intellectuellement malhonnête. (Pour rappel, Iode et Zr 95 : 8 et 10 jours, Césium 137 et Strontium 90 : environ 30 ans sont les plus dangereux).

                                    Maintenant, sur votre fameux critère de qualité concernant les avis positifs sur ce site, je vous répondrai ceci : il y a environ un mois, un auteur a lancé à deux reprises un appel désespéré pour sauver la vie d’Asia Bibi, condamnée à mort au Pakistan « pour blasphème ». Indifférence générale des lecteurs du site. Il y a une semaine, une auteure a lancé un appel pour sauver la vie d’un jeune ingénieur condamné à mort en Mauritanie « pour blasphème ». Réactions sur ce site : plutôt négatives et le score était mauvais : les salafistes en ont même profité pour venir parader sans grande opposition et l’auteure a même été insultée par des sbires bien pensants. Je pense que vous êtes satisfait.


                                  • christophe nicolas christophe nicolas 3 janvier 2015 15:53

                                    Les hommes de sciences vont devoir affronter leurs contradictions...


                                    Choisissez bien car l’Éternel veut des âmes, pas des guignols. Observez bien ceux ou celles qui dialoguent avec leur âme, ils ou elles son dignes de confiance.

                                    • GrandGuignol GrandGuignol 3 janvier 2015 16:11

                                      « Choisissez bien car l’Éternel veut des âmes, pas des guignols »

                                      Mince, alors moi je serais rejeté d’office avec mon nom de foire. smiley

                                      Le choix est clair lorsque l’évidence frappe à la porte de la conscience...


                                    • christophe nicolas christophe nicolas 4 janvier 2015 14:19

                                      Tu t’appelles toi même grandguignol avec justesse. Je ne vais pas te donner toutes mes découvertes avec un chèque mais si tu réfléchis correctement, tu trouveras le fonctionnement du hot-cat alors tu seras confronté à ceux qui te ressemblent.


                                    • lsga lsga 3 janvier 2015 16:51

                                      Un vol de secret industriel ? Vive l’esprit scientifique... Hey : OPEN SOURCE. 


                                      • lsga lsga 3 janvier 2015 16:55

                                        Bon la lecture de l’article ne m’a pas permis de comprendre une chose : est-ce que oui ou non, aujourd’hui, n’importe qui peut avoir accès au plan de la machine pour pouvoir tenter de reproduire l’expérience ? 

                                         
                                        Sinon, ça y en a pas être de la science. 

                                        • popov 3 janvier 2015 17:23

                                          @lsga


                                          Tant que le résultat n’est pas reproduit par un labo indépendant, ce n’est effectivement pas de la science.

                                          Au pire cela pourrait être une manipulation pour attirer les investisseurs. Rossi n’en est pas à son premier essai.

                                        • lsga lsga 3 janvier 2015 17:27

                                          mais j’aimerais que ce soit vrai. Ce serait super. Mais franchement, traîner à ce point les pieds comme il le fait, c’est pas possible.... 


                                        • egos 3 janvier 2015 18:04

                                          manquent juste les frères Bogdanov pour assurer le promotion du bidule et étayer la crédibilité scientifique de la découverte

                                          travailler en équipe et savoir s’entourer des compétences adéquates & complémentaires est peut être le seul point faible de ce groupe de chercheurs visionnaires

                                          • christophe nicolas christophe nicolas 4 janvier 2015 14:13

                                            Leur force est justement d’éviter le Cern et le Giec, est-ce que tu comprends ?


                                            Non ? Bon, je vais t’expliquer... Lorsque tu disposes de milliards en équipements, en main d’oeuvre de qualité, en influence, en crédits et que tu passes à coté de l’évidence, tu regardes et tu fais amende honorable parce que les qui financent ça avec leurs impôts acceptent l’erreur, pas la mauvaise qui leur pompe leurs richesses.

                                          • eau-du-robinet eau-du-robinet 3 janvier 2015 19:54

                                            Bonjour Rémi André,
                                            .
                                            Très bon article, agréable à lire et bien structuré  smiley
                                            .
                                            Oui cela semble être trop bien pour être vrai ... à suivre avec grand intérêt car nous devons sortir du nucléaire polluant !
                                            .
                                            En attendant des tests à échelle réelle, c’est à dire un vrai réacteur de moyenne voire grande taille.


                                            • soi même 4 janvier 2015 01:53

                                              C’est bien beau la physique ( Toutes les étoiles de l’Univers connu fonctionnent sur ce principe. Recréer une étoile artificielle sur Terre permettrait d’atteindre l’âge d’or… ) et bien cela ne réjouit pas de voir tellement de naïveté !

                                              Car le jour où il y aura une étoile artificiel sur terre, pour sur, la pauvre, elle sera carboniser !


                                              • doslu doslu 4 janvier 2015 02:17

                                                Toi t’as rien compris a la fusion froide


                                              • soi même 4 janvier 2015 02:27

                                                Si tu savais comme j’attache peut d’importance sur cela, car c’est une voie de garage , tu ne parais pas plus éclairé sur l’énergie libre et les capacités qui vont en découler quand on aura mit en application, l’énergie qui vient du Cosmos !

                                                 



                                                • eau-du-robinet eau-du-robinet 4 janvier 2015 09:41

                                                  En janvier 2014 Industrial Heat LLC (IH), une entreprise américaine basée à Raleigh, North Columbia, a annoncé avoir acquis « la propriété intellectuelle et les droits de licence » de l’E-Cat, Rossi en étant le directeur de recherches. Une douzaine de compagnies travaillent déjà dans le monde sur des projets concrets de fusion froide, les principales étant Defkalion et Brillouin (liste ici).

                                                  .

                                                  http://www.wikistrike.com/2014/10/fusion-froide-le-chat-e-cat-est-enfin-sorti-de-sa-boite.html

                                                  .

                                                  Les européens se sont fait bernais une nouvelle fois .... les américains spoliant toute les nouvelles technologies européens....


                                                • JMBerniolles 4 janvier 2015 11:46

                                                  Bien évidemment les recherches sur la Fusion froide sont d’une grand intérêt.


                                                  Mais dans ce cas précis l’article souligne bien tous les problèmes non résolus liés à ces expériences, qui empêchent une reconnaissance de ces phénomènes comme caractérisant des réactions de Fusion.

                                                  Une réaction de fusion serait caractérisée par :
                                                  * l’émission de neutrons,
                                                  * l’émission de noyaux résultants de la fusion d’éléments
                                                  * un défaut de masse après ces réactions, puisque la réaction de fusion transforme de la matière en énergie, comme pour la fission de noyaux lourds.

                                                  Des commentaires ont souligné à juste titre que dans un système thermodynamique, générer plus de chaleur que celle introduite pouvait être lié à un échange thermique [pompe à chaleur], à une réaction chimique exothermique et aussi une réaction de fusion...



                                                  • christophe nicolas christophe nicolas 4 janvier 2015 14:03

                                                    Qu’est qui ne va pas chez toi !


                                                    La théorie précède l’expérience ! Tu veux mesurer un défaut de masse lorsque tu sors 10 kW/h ? 

                                                    On ne fait pas comme ça, on mesure les longueurs d’onde pour caractériser les éléments, c’est tout et cela a été amplement fait. A 1200°C, ce n’est pas ITER, il est normal de ne pas avoir les émissions énergétiques qu’il y a dans une centrale.

                                                    Ce n’est pas le même phénomène, je vais t’expliquer. Si tu lances des pots les uns contre les autres très vite, il n’y a aucun chance de les empiler correctement. Si tu le fais doucement en les orientant comme il faut, tu y arrives. 

                                                    La preuve, même les bébés y arrivent mais apparemment, pas certains ingénieurs des mines butés.

                                                  • popov 4 janvier 2015 13:08

                                                    @Rémi André


                                                    Que conclure ?

                                                    Rossi est un faussaire certifié. Il est extrêmement habile quand il s’agit de rendre une idée vraisemblable et s’attirer des investisseurs. Cela fait plus de 4 ans qu’il promet un modèle commercial dans les mois qui suivent...et rien.

                                                    Toutes les mesures effectuées jusqu’ici ont été critiquées pour de bonnes raisons. Le protocole utilisé dans l’expérience dont il est question dans cet article semble meilleur, mais il est trop compliqué et il reste une marge d’incertitude importante sur la chaleur produite. Comme d’habitude, Rossi prétend qu’il est possible de couper l’alimentation de l’appareil pendant un certain temps, mais les expérimentateurs se gardent bien de le faire parce que cela complique les calculs.

                                                    Si des réactions nucléaires ont réellement lieu dans son appareil, c’est la chose la plus importante. Peu importe le rendement pour l’instant. S’il y a des réactions nucléaires, on aura tout le temps de les étudier et d’apprendre à en soutirer de l’énergie par la suite. La mesure la plus importante était donc celle de la composition isotopique. Le malheur c’est qu’au moment de l’extraction des réactifs utilisés Rossi était présent et a pu les contaminer.

                                                    On n’est donc guère plus avancé qu’avant cette mesure. Tout est à refaire. Il faudra reproduire l’effet dans un labo complètement indépendant de Rossi et reprendre l’analyse isotopique.

                                                    • christophe nicolas christophe nicolas 4 janvier 2015 13:49

                                                      Je vois, un adepte de Lyssenko  !! Du delirium soviéticus....


                                                      Il ne faut pas attendre parce que cela à de très fortes conséquences de voir que le couplage rotation mécaniques, magnétisme et forces mécaniques est si important. Je rappelle que le champ magnétique de la terre a baissé de 10 à 15% en un siècle, certainement dû à 99% à cause des réseaux électriques.

                                                      La nucléosynthèse de l’univers, le big-bang, la matière noire et l’expansion accélérée de l’univers et autres théories foireuses peuvent effectivement attendre...

                                                    • christophe nicolas christophe nicolas 4 janvier 2015 13:21

                                                      Franchement certains devraient se renseigner à l’ICCF-19 au lieu de dire des salades.


                                                      C’est juste un problème de mauvaise foi, c’est tout. Certains grands pontes ne vont pas aimer ce qui va leur arriver, ni certains lobbyistes mais à force de refuser, ils se sont mis dans une situation impossible.

                                                      Il n’y a pas de problème de théorie tout est parfaitement cohérent mais ils plombent tout, les théories, les preuves après coup, ce qui est complètement idiot car il va falloir tout régler sur la place publique et ça va être douloureux pour les orgueilleux.

                                                      Certains ne veulent pas qu’on avance en paix, ils font la guerre de position alors ils ont la guerre et après ils auront Nuremberg.



                                                      • Layly Victor Layly Victor 4 janvier 2015 21:17

                                                        christophe nicolas

                                                        hystérique, ignorant et haineux (comme les ignorants qui traitent ceux qui font des efforts d’orgueilleux).
                                                        Quand des voyous veulent détruire l’industrie française, ce sont des gens biens, mais quand nous essayons de sauver l’industrie nucléaire qui est un des trésors de la nation, nous sommes des lobbyistes.
                                                        Soyez patient. Dés l’avènement du chaos prochain que vous appelez de vos voeux, vous pourrez égorger des scientifiques en place publique. La bêtise est vieille comme le monde. Souvenons nous de celui qui avait fait guillotiner Lavoisier en disant « la république n’a pas besoin de savants »


                                                      • lsga lsga 4 janvier 2015 21:19

                                                        Areva est en faillite, les centrales françaises sont des modèles américains, et le modèle Français EPR a déjà 9 ans de retard.

                                                         
                                                        Vous voulez sauver l’industrie énergétique en France ? C’est par ici....

                                                      • pemile pemile 4 janvier 2015 14:02

                                                        Popov : Si des réactions nucléaires ont réellement lieu dans son appareil, c’est la chose la plus importante. Peu importe le rendement pour l’instant. S’il y a des réactions nucléaires, on aura tout le temps de les étudier et d’apprendre à en soutirer de l’énergie par la suite. La mesure la plus importante était donc celle de la composition isotopique.

                                                        Merci pour cette synthèse, tous les calculs thermique devraient effectivement rester secondaire à cette étape de « preuve ».

                                                        Que la majeur partie du rapport focalise sur la partie thermique ne peut que laisser perplexe.

                                                        On n’est donc guère plus avancé qu’avant cette mesure. Tout est à refaire. Il faudra reproduire l’effet dans un labo complètement indépendant de Rossi et reprendre l’analyse isotopique.

                                                        Pour une démonstration attendue depuis plus de 4 ans et vu l’enjeu, cela devient effectivement plus que suspect !


                                                        • christophe nicolas christophe nicolas 4 janvier 2015 14:41

                                                          Si tu mets 20 M de $ sur la table pour financer le développement, tu auras la solution... Thomas Darden investit avec des clauses de confidentialité bien normales. Aux USA, si tu parles, tu perds ta propriété intellectuelle, c’est légèrement différent en France donc je peux me permettre de dire des choses.


                                                          Lorsque Sergio Foccardi et Andréa Rossi ont voulu publier leurs résultats. La communauté scientifique a refusé. Il ne faut pas pleurer parce que c’est parti chez un industriel. 

                                                          J’ai moi-même ce souci alors ça partira chez les industriels. Que voulez vous, la sphère scientifique a mis en place un monopole, certains sont près à tout pour le garder et ont des pratiques de voyous que je dénonce. Je vous jure qu’ils ne pourront pas dire hypocritement, « je ne savais pas... »

                                                        • Layly Victor Layly Victor 4 janvier 2015 20:24

                                                          Je suis désolé de refroidir quelque peu votre enthousiasme, et je sais que je vais me faire mal voir, mais je ne peux pas laisser dire tant de choses inexactes. C’est à mon grand regret, car beaucoup de lecteurs ont l’air passionnés par ce sujet, vu le score obtenu par l’article.
                                                          Pour justifier mes soupçons, il faut parler un peu de la fusion.
                                                          Revenons sur la « fusion chaude ». A haute température, l’état de la matière est un gaz ionisé, dit « plasma », dans lequel les ions positifs sont séparés des électrons. Les forces nucléaires attractives qui permettent à deux atomes de fusionner et de produire de l’énergie sont à très courte portée (de l’ordre du Fermi, c’est à dire de l’ordre de la taille des noyaux légers). Pour pouvoir se rapprocher dans le champ d’action de ces forces, les ions, qui ont tendance à se repousser, doivent franchir la barrière coulombienne (potentiel électrique positif). Pour franchir cette barrière, ils doivent avoir une énergie cinétique qui, traduite en termes de température (loi d’équipartition) correspond à environ 100 millions de degrés. C’est la température atteinte au centre des étoiles. Dans les étoiles, cette température est atteinte par compression gravitationnelle. Une fois l’allumage thermonucléaire réalisé, l’étoile se maintient en température par l’équilibre entre la puissance produite par les réactions de fusion et la puissance rayonnée dans l’espace. En fin de vie, l’abondance des éléments légers (hydrogène, Hélium) diminue et leur concentration décroit du fait de la détente. C’est le physicien Edward Teller qui a le premier expliqué le fonctionnement des étoiles, dans les années 1950.

                                                          Pour réaliser la fusion contrôlée sur terre, il faut pouvoir confiner un plasma à une température de 100 millions de degrés (que les écolo-hystériques se rassurent, ce sont de très petites quantités et il n’y aura pas non plus de « trou noir » comme celui qu’ils avaient prévu au CERN).
                                                          Il y a deux méthodes de confinement : 1)par un système de champs magnétiques (configuration tokomak), c’est le cas du réacteur ITER. 2) par « confinement inertiel ». On fait imploser à l’aide d’un laser très puissant un micro ballon de 50 microns de diamètre contenant un mélange deutérium tritium. Il y a une phase d’implosion, une phase d’allumage, et une phase de détente. Donc, ça fonctionne comme une micro-étoile. C’est l’onde de choc produite par le laser qui joue le rôle de la gravitation pour une vraie étoile.
                                                          Le challenge, dans un cas est de récupérer plus d’énergie que ce qu’on a investi dans le champ magnétique pendant le temps de confinement et dans le chauffage du plasma. Le challenge, dans l’autre méthode, est de récupérer plus d’énergie que ce qu’on a investi dans le laser.
                                                          Dans les deux cas, on est encore très loin d’y arriver, à cause de limitations principalement liées à la physique, notamment l’instabilité des plasmas à haute température. Je ne peux pas m’étendre sur ce point. Disons qu’on arrive à confiner assez longtemps un plasma relativement froid, mais qu’on ne sait pas le confiner suffisamment longtemps et à des températures suffisantes.

                                                          Ce problème sur lequel l’humanité piétine depuis 60 ans, fait que de temps à autre le serpent de mer de la « fusion froide » ressurgit et donne lieu quelquefois à des péripéties rocambolesques.


                                                          • Layly Victor Layly Victor 4 janvier 2015 21:01

                                                            Fusion froide (suite)

                                                            De ce qui précède, si on se limite aux forces de la nature connues à ce jour, on voit que pour réaliser la fusion autre que thermonucléaire, à basse température, il faudrait trouver un moyen d’accélérer les atomes (sans accélérateur de particules bien sûr) par des moyens purement hydrauliques ou chimiques. Ou qu’il existe d’autres forces cachées que tous les accélérateurs du monde depuis cent ans n’aient pas réussi à mettre en évidence. Et dont le sieur Rossi ne veut pas parler « puisqu’il ne veut pas faire de théorie ».
                                                            Admettons.
                                                            Toute réaction de fusion produit des neutrons énergétiques (plusieurs Mev) . C’est d’ailleurs par ce biais que l’on envisage de récupérer l’énergie des réacteurs de fusion. Les neutrons produits seront capturés par une cascade de lithium fondu, et ensuite le lithium échangera la chaleur ainsi produite avec un fluide caloporteur via un échangeur.
                                                            Il est donc essentiel dans une expérience de fusion de mesurer le flux de neutrons produits, ce que Rossi ne fait pas.

                                                            J’ai participé il y a plus de trente ans à des expériences de fusion par laser. Il fallait
                                                            1) mesurer avec une très grande précision l’énergie du laser absorbée par la cible, ceci se faisant par mesure de l’énergie réfléchie, à l’aide de très nombreux détecteurs situés dans l’espace tout autour.
                                                            2) mesurer avec une très grande précision la vitesse d’implosion de la cible, par une caméra X ultra rapide à balayage., et s’assurer de la cohérence entre cette vitesse d’implosion et l’énergie absorbée, via des modèles d’hydrodynamique
                                                            3) mesurer avec une grande précision le flux de neutrons produits grâce à un très grand nombre de détecteurs disposés dans l’espace.
                                                            On conçoit que, dans ce genre d’expérience, il y avait une toute petite cible de 50 microns entourée d’une forêt incroyable d’instruments de mesure (sans compter le passage pour les faisceaux du laser).

                                                            Au vu de la pauvreté extrême de l’instrumentation de Rossi (même pas de détecteur de neutrons, pas de calorimètre) telle qu’on la voit sur les clichés, je suis conduit, et j’en suis désolé, à penser qu’il s’agit plus d’une expérience style pieds-nickelés (que j’adore par ailleurs). 


                                                          • lsga lsga 4 janvier 2015 21:07

                                                            « Dans les deux cas, on est encore très loin d’y arriver, à cause de limitations principalement liées à la physique, notamment l’instabilité des plasmas à haute température. Je ne peux pas m’étendre sur ce point. »

                                                            ah bas c’est très simple : tous les tokamaks, même les plus petits, ont explosés. Tous sans exception, et ITER ne fera pas exception. 

                                                          • Rémi André 4 janvier 2015 22:00

                                                            Bonsoir monsieur,

                                                            Merci pour ces précisions sur les contraintes de la fusion « chaude » classique de type stellaire (ITER étant le projet qui tente de la reproduire ici bas) et par confinement inertiel (avec l’expérience Mégajoule en France). Pour information, destinée aux lecteurs et non à vous car vous semblez très bien renseigné, il existe également d’autres pistes pour atteindre le « break-even » de cette fusion chaude : le z-pinch de la ZR machine de Sandia (installation dont la taille diffère relativement peu d’un Tokamak) et le Dense Plasma Focus de l’équipe du Pr Eric Lerner. Ces derniers ont réussi à atteindre une température de plusieurs milliards de degrés (j’écris bien milliards) pendant quelques dizaines de nano-secondes. Je sais pertinemment que ce critère est insuffisant pour entretenir les réactions de fusion (critères de Lawson) mais l’équipe en question bénéficie d’une attention de plus en plus appuyée. J’y consacrerais peut-être un article un jour....

                                                            Ceci dit vos explications, encore une fois tout à fait exactes, ne s’appliquent peut-être pas dans le cadre de l’expérience du test dont cet article est le sujet.

                                                            Il existe en fait plusieurs théories concurrentes et incomplètes (tout comme la mécanique quantique l’est...) qui tentent d’expliquer ces LENR en faisant intervenir un processus de capture électronique. Les atomes d’hydrogène adsorbés dans le réseau cristallin se trouvent dans des puits de potentiels. L’idée qui n’est pas développée dans cet article (mais que j’ai rapportée dans un article antérieur) est qu’il serait possible, en faisant parcourir le réseau cristallin qui emprisonne l’hydrogène, par des phonons. Ce faisant la maille élémentaire du réseau qui emprisonne l’atome d’hydrogène voit sa taille réduite et la densité d’énergie par unité de volume (autrement dit la pression) augmente, localement peut-êtres suffisamment pour permettre à l’électron de l’atome d’hydrogène d’être phagocyté par le noyau selon p + e- -> n (lent). Le Pr Hagelstein du MIT a proposé une expression pour l’hamiltonien du système maille élémentaire + hydrogène adsorbé qui contient plusieurs termes au comportement non linéaire. Un autre professeur, finlandais celui-là , propose que l’hydrogène adsorbé (ou plus précisément ses noyaux pourraient être accélérés dans l’espace situé entre les atomes du réseau cristallin (encore parcouru par des phonons cela va s’en dire). Evidemment cela suppose une accélération sacrément conséquente pour atteindre l’énergie cinétique nécessaire à une fusion classique. Quant à la théorie de MM. Widom et Larsen je n’en parlerais pas car d’autres lecteurs l’ont déjà évoqué.

                                                            Petite remarque en passant :En fait lorsque vous dites « toute réaction de fusion crée des neutrons énergétiques de plusieurs MeV » ce n’est qu’en partie vrai : il existe des fusions aneutroniques (M.Lerner voudrait réaliser la réaction H + 11B -> 3 He) cet exemple n’est,, je vous l’accorde pas très représentatif puisqu’il faut quand même chauffer à 1 milliard de degrés....ce qui n’est pas très froid smiley.

                                                            Ce dossier de la fusion froide (dont le nom est certainement malheureux) est un sujet stimulant : j’ai beaucoup appris en lisant les travaux des chercheurs qui travaillaient dessus et cela n’a fait qu’aiguiser mon sens critique et ma curiosité.

                                                            De toute façon je persiste à penser qu’il faut étudier ceci car nous avons si peu à perdre et tant à gagner.


                                                          • Rémi André 4 janvier 2015 22:14

                                                            (suite) J’ai oublié de préciser que le neutron lent ainsi créé a une probabilité assez importante d’être capturé par un noyau voisin car ce neutron n’étant pas soumis à la répulsion coulombienne. Une fois que le dit noyau a capturé le neutron celui-ci peut se trouver dans un état instable et rayonner dans le spectre gamma pour retourner à un état plus stable. La question est alors : comment passe-t-on d’un photon gamma plutôt dangereux à plein de photons IR tout gentils ? Il n’y a pas de réponse claire qui se dégage. Certains parlent de l’effet Mossbauer, d’autres d’un condensat de Bose-Einstein à haute température...On est dans le spéculatif (pour le moins...)


                                                          • Doume65 5 janvier 2015 12:03

                                                            « tous les tokamaks, même les plus petits, ont explosés. »

                                                            D’où sors-tu ça ?
                                                            Cela signifie qu’on les reconstruit sans arrêt, car plusieurs sont en services dans le monde.


                                                          • stamp stamp 4 janvier 2015 21:22

                                                            Aucune forme de radiation implique qu’il n’y a donc pas de réaction nucléaire en jeu CQFD.
                                                            Tout au plus l’activation d’une réaction chimique exothermique, point final...


                                                            • Rémi André 14 février 2015 12:27

                                                              Il y a des radiations observées : en l’occurrence des rayonnements infrarouges. Oui je sais : ce ne sont pas ces rayonnements là qui sont la signature de réactions nucléaires. Ceci dit connaissez vous la diffusion Compton ? Un photon arrive sur une particule et lui communique une partie de son impulsion. Le photon diffusé ayant perdu une partie de son énergie voit sa longueur d’onde augmenter. Ici les réactions se déroulent en phase solide donc il y a beaucoup de matière par unité de volume (contrairement à ce que l’on observe dans un plasma qui est un milieu beaucoup plus dilué). Il n’est, a priori, pas complétement absurde d’imaginer qu’une très grande quantité de ces diffusions fassent progressivement décroitre la longueur d’onde de photons gamma produit lors de désintégrations nucléaires. Le rayonnement caractéristique d’une réaction nucléaire serait ainsi masqué et l’on passerait de quelques photons ionisants et hautement pénétrants à une multitude de photons infrarouges bien inoffensifs et même très utiles...


                                                            • pemile pemile 4 janvier 2015 22:08

                                                              @christophe nicolas : Si tu mets 20 M de $ sur la table pour financer le développement, tu auras la solution...

                                                              Aldo Proia a créé Prometeon, qui a « disparu » avant d’avoir existé. Ce qu’Aldo Proia raconte en détail est stupéfiant. Il a effectivement acheté des licences E-cat à Rossi. Il a trouvé des clients pour ces E-cat mais il n’a jamais pu obtenir de démonstrations pour ses clients. Finalement, Rossi a racheté ses propres licences en prétextant que les titulaires comme Aldo Proia n’avaient pas de clients (ce qui est faux, il voulait éviter des procès).

                                                              Rossi a sa version (manque de clients) et Aldo Proia, la sienne beaucoup plus critique envers Rossi (il n’y a rien, c’est du vent) et en acceptant le rachat des licences (au lieu d’entamer un procès pour fraude), il sauve Rossi par la même qui peut continuer ses histoires fantastiques. Rossi n’a pas besoin des E-cat pour vivre. Il gère un parc immobilier à Miami

                                                              Sinon, quid des premières versions d’il y a 4 ans, Rossi avait parlé d’un catalyseur qui a finalement disparu puis il avait précisé de l’hydrogène sous pression à plusieurs bars ?


                                                              • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 janvier 2015 02:36

                                                                La societe telle que nous la connaissons ne pourrait survivre a la commercialisation de cette invention. Elle ne sera donc pas commercialisé.. N’eut ete de la Deuxieme guerre mondiale, l’enegie nucleaire seait sans doute encore sous le boisseau.... !  Pourquoi ceux qui ont le pouvoir introduiiraient-ls un désequilibre ?



                                                                PJCA

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