Article parfait !
Tout à fait d’accord avec vous l’auteur ! Le népotisme est partout. Je trouve dommage qu’on n’ait pas profité de cette affaire pour rappeler qu’en France 75% des emplois à pourvoir le sont sans la moindre annonce publique, purement par réseau et par connaissances. (bien sûr, parmi ces 75%, il n’y a pas que du népotisme, mais aussi des reclassement internes, et du copinage...).
En ce qui concerne le fait que la fille de JB sera (ou non) élue ce qui utilisent cet argument utilisent le même que l’UMP pour parler de Monsieur Fils : être élu quand on est tête de liste d’un parti national ou bien dans un circonscription imperdable pour le parti que l’on représente n’a rien d’un chemin de croix... Les 2 cas sont donc comparables, car il s’agit alors de parler des conditions permettant de se présenter à l’élection dans une position « plus qu’éligible »...
Petite question à la cantonade : considérant les différents emplois que vous avec tous occupés, toutes les entreprises où vous avez travaillé, à combien s’élève le nombre de stagiaires fils de.../fille de... quelqu’un de l’entreprise ou d’un ami proche ? combien d’employés de la même nature ?
(perso, j’en ai vu beaucoup, pour toute sorte de stages et d’emplois)
Je serais d’accord avec vous s’il s’agissait d’un cours de philosophie politique et non d’un cours d’histoire : en philosophie on examine le concept de la manière la plus complète et la plus objective possible alors qu’en histoire, on analyse plutôt son « sort », ce qu’il en a été fait, la façon dont il s’est appliqué dans le temps et dans l’espace.
Du coup, en la regardant comme un philosophe politique, la question posée de la façon que vous l’avez fait est orientée, mais en la regardant en tant qu’historien, sachant ce qu’il est advenu du « concept » d’homme nouveau appliqué en URSS, elle ne l’est plus !
Par là-même, l’aberration que vous pointez dans votre conclusion n’en n’est pas une : les gens ne votent pas comme des historiens, mais comme des philosophes politiques !
En effet, peu de révolutions sans les bourgeois ! Mais aucune révolution sans idéal, sans structure sociale de remplacement de l’existant, sans moyen d’emmener le peuple avec soi... La Révolution Française ou la Révolution Russe ont eu lieu car les bourgeois qui les ont provoquées (ça n’était pas le cas de tous) savaient ce qu’ils voulaient construire, et que cela convenait au peuple.
Aujourd’hui, même si certains « bourgeois » souhaitent aussi la révolution, personne n’est capable de décliner un idéal et une structure sociale complète qui peut emporter l’adhésion de la majorité (les idées des philosophes des Lumières/ les droits de l’Homme et du citoyen ; le marxisme-léninisme). Les raisons en sont multiples, à commencer par ce qui a été rappelé par quelques intervenants : on ne sait pas ce qu’on a à gagner et trop à perdre - une version à peine modernisée de notre pain et nos jeux (d’ailleurs, les seules grandes révolutions à Rome furent des révolutions de palais...) ! Dans le tissu d’intérêts petits ou grands qui caractérise notre société, difficile de trouver un fil conducteur auquel tout le monde peut adhérer.
Ce manque d’une idée fondatrice, déclinée, acceptée et partagée rend en effet une révolution impossible !
Tout ce que je vais dire là ne s’adresse évidemment
Formatage quoi ? Intellectuel ? Pensée comment ? Unique ?
Si seulement il y avait quelque chose à formater et une pensée, il n’y aurait pas de quoi être désespéré, mais, franchement, pour moi, il n’y a ni intellect, ni pensée !
Si, quand même, s’il y a une pensée, elle est poujadiste et beauf, elle se contente trop souvent de critiquer le « grand méchant » du moment, sans la moindre analyse, le moindre argument, la moindre recherche d’une alternative PRAGMATIQUE et APPLICABLE.
Je sais que ce genre de commentaire pourrait susciter de la rage, je m’en fous, je trouve vraiment désespérant ce que je vois : par exemple, on devrait comprendre au vu des résultats des élections récentes que ce qui marche c’est de proposer, de faire rêver, de donner un peu d’espoir, et non de rabâcher « Ah, pauvres de nous, qui sommes dirigés par des escrocs, incapables, vulgaires, enrichis, élitistes, etc. etc. etc. » !
Mais non, on continue, on reprend toujours toutes ces « horreurs » en prenant un ton de Saint-Just, sans pour la plupart du temps en avoir le talent ni la verve, et finalement, on montre que l’engagement politique c’est, soit le soutien béni-oui-oui d’un crétin ou d’une andouille, en se prenant pour des supporters de foot, soit une dénonciation permanente qui n’avance à rien (ou pas grand chose) car elle ne se contente que d’en rester là !
J’ai une immense respect pour tous les diplômés (je ne commenterai pas votre tentative d’accusation de sexisme, tactique habituelle pour mieux dénigrer ses contradicteurs...) ! J’imagine les difficultés par lesquelles on passe pour obtenir un doctorat, les efforts à fournir et l’ouverture intellectuelle qu’ils sont censés procurer !
Ce que je déplore, est que les « intellectuels » (parmi lesquels je compte tous les docteurs, quelle que soit leur discipline) abandonnent leur place ! Alors qu’ils devraient expliquer ce qu’ils peuvent, livrer les clés des débats, insister sur l’importance du vote, seule et unique voie pour le changement, je constate que certains appellent à l’abstention, que ceux qui vont voter parfois ne savent même pas ce qu’ils soutiennent, se limitant au « qui », transformant le geste électoral en course de chevaux !
Ce qui m’a particulièrement énervé dans votre article (mais aussi dans d’autres), c’est ce petit calcul de boutique, cet argument digne des plus fins supporters de foot du PSG (« il a pas gagné parce qu’il a fait 12% des inscrits ») ! Comme l’a dit un intervenant au sujet d’un autre article qui utilise le même genre « d’argument », personne ne songe à contester la légitimité d’Obama, élu avec une vingtaine de pourcents des inscrits... (je ne sais pas si c’est vraiment le cas, si le chiffre est parfaitement correct, mais l’idée est correcte selon moi).
Avec ce genre de « réflexion », comment peut-on espérer changer quoi que ce soit à quelque chose ? Comment espérer trouver un modèle de société plus satisfaisant ? Le temps presse, mais les personnes sur lesquelles on peut compter pour orienter la réflexion se complaisent dans ce genre de petit jeu ! Dommage...
Quant à l’abstention, vous dîtes que c’est une erreur politique, je ne suis pas d’accord ! Le vote est un droit ET un devoir : comme disaient les Guignols il y a quelques années, « Ne pas voter peut provoquer un président grave »... Encore une fois, c’est la seule voie pour le changement, et pour rétuiliser un poncif - tellement vrai cependant - des habitants de nombreux pays aimeraient bien avoir le droit de vote, nos ancêtres se sont battus pour l’avoir, et nous, qu’en faisons-nous ? Rien (ou pas grand chose) ! Là aussi, dommage...
Enfin, je vous prie de bien vouloir me pardonner le ton vindicatif de mon post précédent, il n’est pas mieux que n’importe quelle caricature.
Quand comprendrez vous enfin que les gens ne vont pas voter quand seules de telles nullités tiennent lieu de message ?
Quand comprendrez vous que ce type d’opposition idiote, digne de la cour d’école ne sert que ceux qui racontent quelque chose, aussi détestable que ce soit ?
Quand comprendrez vous qu’il est inutile de critiquer ainsi quand c’est pour mieux masquer le vide intersidéral de votre pensée ?
J’ai bien peur que vous ne comprendrez que trop tard, que votre participation infantile au « débat » public ne fasse que le jeu de la médiocrité dans laquelle somme toute, et je le comprends, vous vous sentez si bien !
Tout à fait d’accord avec Pacalvotan : appeler à l’abstention, surtout quand on se clame fièrement « Docteure », càd, un statut, normalement, intellectuellement avancé, est une idiotie sans nom !
Au lieu d’appeler à l’abstention, Madame, pourquoi n’avez vous pas expliqué ce qui était à votre portée (probablement beaucoup de choses...) ???
Si c’est pour venir ensuite faire des comptes de boutiquier, votre initiative n’a aucun intérêt !
Depuis dimanche les anti sarko primaires dont vous faîtes visiblement partie, nous emm... avec ces chiffres (indéniable il est vrai), mais que ne sont-ils pas aller voter, comme d’autres, pour les autres listes ??? Les dites autres listes, au passage, ont donc malheureusement réuni un nombre encore plus limité de votants, à commencer par nos chers alter-politiciens, qui du haut de leurs 5,pouillèmes % de suffrages exprimés réunissent donc 1 électeur sur 50 !!! Quant à Dany, il ne réunit malheureusement que 1 électeur sur 18 à la louche... Ces calculs ridicules vous sont imputables, d’abord à vous tous qui vous êtes abstenus, et pas à ceux ont pris la peine de s’inscrire, de se renseigner et de se déplacer !
Quand viendra la vraie dictature, vous serez les premiers à pleurer, mais il sera bien tard !
En 3 mots comme en 100, Yes We Cohn (et je ne retiens que le jeu de mots poli)
Comme trop souvent avec vos articles, ça part assez bien mais ça se gate !
Face aux questions que vous posez, j’ai 2 réactions :
1. Parfois les réponses sont tellement partisanes qu’elles en deviennent un peu « sottes » (oui, Paillé a le droit de publier un bouquin surement mal écrit et sans intérêt où il dézingue son ancien patron - ce que vous avez d’ailleurs « oublié » de mentionner )
2. On pourrait très bien se poser les questions que vous posez à VOTRE sujet
Ben oui (notez que tout ce qui suit est absurde) :
Comme celui de toutes les critiques et sanctions, le rôle de Nolleau et Zemmour se résume dans le « devise » du Figaro, empruntée à Beaumarchais : « Sans liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » ...
PS. ce que je dis à propos de l’argent est dans doute vrai aussi avec les « 15 minutes de célébrité » (càd, que la télé peut prendre une figure d’autorité en promettant une portion de célébrité audiovisuelle)
un point qui me semble très important à propos de ce jeu sur France 2 est qu’il est permet de gagner de l’argent (c’est ce que j’en ai compris en tout cas).
=> Dans le cas présent, on peut se demander si la télé a-t-elle une autorité en tant que telle ou, si cette autorité lui est-elle conférée par l’argent qu’elle peut distribuer.
perso, je penche pour la 2ème option...
Certains économistes dont j’ai oublié les noms et même l’école de pensée présentent l’économie comme étant l’étude des récompenses et des sanctions (incentives en anglais). Pour eux, elles sont de 3 natures : financière, sociale et morale.
Pour reprendre quelques uns de mes posts récents, je dirais qu’aujourd’hui, il y a un très fort biais vers l’aspect financier en ce qui concerne les récompenses et un autre vers l’aspect social en ce qui concerne les punitions. Les entreprises, les entrepreneurs et même plus largement les individus dits « performants » sont ceux qui génèrent du cash ( que ce soit à la Bourse, dans Capital, dans les journaux people lorsqu’il s’agit de parler de tel ou tel blaireau plus ou moins bankable ayant acheté telle ou tel yacht/villa de vancances, dans la cité HLM lorsque le voisin revient avec sa nouvelle voiture ), et les « salauds » le sont au regard de leur comportement social.
Il me semble que ces réflexes sont à bannir : le premier pousse à la course à l’argent, quant au second, il n’est pas pertinent - aujourd’hui en tout cas -, car le jugement dont le dirigeant d’entreprise se soucie n’est pas celui-là !
Espérons un avenir où l’entreprise performante sera celle qui innove, et/ou qui crée des emplois, et/ou qui assure la restauration d’un élément du patrimoine, l’argent restant à sa place, somme toute secondaire !
A propos de votre question centrale, telle que vous l’exposez dans le titre notamment, je ne pense pas que ce soit un renversement : ça fait toujours partie des « 15 minutes de célébrité » de Warhol. La seule chose que cette histoire rappelle c’est que personne n’est écarté a priori de cette aspiration.
Comme vous, j’ai particulièrement été frappé par les réactions du public avant qu’elle ne commence à chanter et qui est totalement « emporté » à la 1ère note : les grimaces de dégoût que l’on observe au début me laisse au contraire bien pessimiste sur un renversement de quoi que ce soit ! Ces personnes du public étaient tout de même venues là pour écouter des chanteurs, et non, normalement, voir un concours de beauté ! Cet épisode est pour moi très symptomatique de notre société, qui ne date pas d’hier ! Montaigne ne dénonçait-il pas, déjà au XVIème siècle, notre préférence pour le Paraître au détriment de l’Etre ?
Monsieur Jornet,
j’avais en effet écrit cet article en juillet, mais force est de constater que ce type d’article ne change rien à rien : il n’y a pas lieu de m’en féliciter (d’ailleurs, je ne suis pas particulièrement « fier » de cet article dont la qualité n’est pas au niveau que je considère nécessaire pour faire avancer le schmilblick : il est à peu près ordonné et structuré,mais le « fond » est incomplet. En pensant au temps qu’a demandé sa rédaction, au temps qui me reste à la fin de mes longues journées de travail, et au résultat obtenu, je ne rédige plus d’articles ! )
Sur le fond, de toute façon, je ne crois pas particulièrement au changement : les comportements qui sont à la source des dysfonctionnements dont nous sommes témoins sont les plus largement partagés et ne sont pas près de changer je le crains. Je pense à l’individualisme, au narcissisme et à leur corollaire économique : la différentiation par la consommation.
« La revue « Le meilleur des mondes » est la championne du genre... la composition de sa rédaction est éloquente... » Que voulez-vous dire par là ?
Qu’est ce qui est éloquent ? Les noms de la rédaction ?
Les ploutocrates : personnes que l’on retrouve derrière toutes les vacheries de la société contemporaine. Vous êtes vraiment obsédé !
Les gens dans le métro qui lisent Télé Star plutôt qu’un bouquin, c’est sûr, c’est la faute des « ploutocrates » !
Les bacheliers qui année après année délaissent de plus en plus les études les plus difficiles, ça aussi, c’est sûr c’est les « ploutocrates » !
Les succès des Nouvelle Star, Star’Ac ou autre daubes de TV alors que de superbes émissions de France 5 ou d’Arte plafonnent à 1% d’audience ? Encore les « ploutocrates » !
Les experts et les intellectuels conspués à longueur de blog ? Les « ploutocrates » vous dis-je !
Pas le moins bien écrit, mais tout de même le N-Millionième article qui se plaint : « les méchants patrons bouffent la laine sur le dos du gentil travailleur ». Vous voulez changer les choses ? C’est le cas de beaucoup ! Alors proposez !!!
En un mot comme en cent, à quoi sert cet article, si ce n’est que ressasser une chose que tout les lecteurs de ce site connaissent et reconnaissent ?
Se morfondre sur le passé, sur le fait que « ça va péter » - comme on l’entend depuis au moins 10 ans -, ne fait rien avancer - ou alors, ça se saurait, car, encore une fois, ça fait au moins 10 ans qu’on entend les mêmes choses.
Bravo pour cet article passionnant !
Je pense pour ma part que la compétition et la hiérarchie sociale à laquelle elle conduit
sont profondément ancrées en nous, et qu’il nous est impossible de nous en séparer (à mon avis, la théorie de l’évolution, la Volonté de puissance ou encore la Psychanalyse sont des cadres théoriques qui permettent de le démontrer. De façon plus anecdotique, retenons que « l’homme est un loup pour l’homme »).
Un « contrat social » est une mise en forme de la compétition, pour qu’elle soit acceptable et acceptée par les membres de la société concernée, il en fixe les règles et le « but » au nom de « valeurs supérieures ». Il me semble que la compétition a toujours été pratiquée, mais avec des règles et des buts différents : dans la société féodale par ex. la compétition entre les aristocrates se matérialisait par le décompte de ses quartiers de noblesse, sa proximité avec le Roi, etc.
Ce qui nous pose problème aujourd’hui est que la compétition n’est plus qu’économique, matérialisée par la consommation ! Toutes les autres formes de compétition dont vous parlez ne visent finalement qu’à participer à cette compétition suprême !
Il me semble que les changements que vous appelez en filigrane ne pourront s’effectuer que si l’on change les règles et les objectifs de la compétition et que le contrat social puisse garantir qu’elle est à peu près équitable. L’Histoire nous montre que beaucoup de choses ont été tentées, que beaucoup de formes de compétition ont existé, mais qu’une seule a un tout petit peu fonctionné : la méritocratie garantie par l’Etat-Nation. Je pense que se trouve là un espoir, la difficulté étant de définir la « structure » ou « l’organe » pouvant apporter cette garantie.
100% d’accord avec vous sur le fond : on préfère l’info et la politique spectacle, on critique les bénéfices des entreprises, mais on ne sait même pas lire un compte de résultats, on préfère les arguments creux vides de tout effort intellectuel pour justifier ou critiquer des décisions politiques, mais en même temps on voudrait être des « citoyens », des acteurs à part entière de la démocratie : c’est pour le moment bien prétentieux !
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