Quel avenir pour la fusion thermonucléaire ?
L’énergie nucléaire existe sous deux formes : la fission où l’on casse des noyaux atomiques, ce qui libère de la chaleur : c’est le procédé utilisé aujourd’hui dans les centrales nucléaires. La fusion thermonucléaire est exactement l’inverse : on fait fusionner des noyaux atomiques ce qui produit beaucoup plus de chaleur que la fission.
150 réactions à cet article
-
Terran 15 février 2010 16:07En parlant de sommes astronomiques.
Les verts ont fait stopper superphoenix.
L’article soulève le fait qu’on ne pourra pas maintenir la fusion car les matériaux résisterons pas.Moi je veux bien !
Seulement, c’est du chamanisme.
Parce que l’article ne dit pas que la fission génère de nouveaux matériaux.Nous en sommes donc arrivé au stade ou nous savons déclencher la fusion.
Nous savons créer de nouveaux matériaux.
Nous savons positionner une cible au micron près, cela n’est pas difficile contrairement à ce que laisse entendre l’article.(Pour info j’utilise souvent une machine à mesurer tridimensionnelle donc le degré d’incertitude est de l’ordre du 1/10 eme de micron.
Et il existe des machines de contrôle qui tournent au 1/100 eme de micron.)Je vois beaucoup de problèmes dans l’article, ceci explique qu’il est passé.
L’auteur a du faire des contorsions pour pourvoir passer la modération.
Beaucoup de problèmes mis en avant, et peu de solutions envisagées.Il y a tout de même des avancées majeures.
Si l’auteur avait lu l’article du NIF il eut été moins pessimiste.
Tu as traduis l’article Evrard ?Sinon ma réflexion personnelle est que les matériaux seront trouvés car la solution viendra d’un alliage.
Ce mot est inexistant dans l’article.A titre indicatif encore et pour comparaison.
Ce qui permet à un acier d’être inoxydable c’est l’adjonction de chrome.
Sinon, il s’oxyde.L’Invar, un autre exemple qui permet de s’affranchir des contraintes de température, un alliage qui ne se dilate pas et même certaines nuances ont un coefficient de dilatation négatif, ils se contractent sous l’effet de la chaleur.
Alors oui, il faut des crédits.
Mais surement pas dans l’éolien et le reste, car pour l’eolien, le rendement maximal de la turbine est atteint par exemple.
La recherche dans les renouvelable est bien plus aisée que dans le nucléaire puisque pour le renouvelable les loi physique sont parfaitement connues et maitrisée.
Ce n’est pas du renouvelable que viendra une production suffisante d’énergie, ce n’est pas assez dense. -
A terRan TanPlan :
"Ce n’est pas du renouvelable que viendra une production suffisante d’énergie, ce n’est pas assez dense."
Tant que vous ne saurez pas calculer la densité de l’énergie solaire, pour laquelle vous devez connaître la masse du photon, vous direz des bêtises... bien denses.
Allez, juste un petit coup de google...
Vous voyez, je garde espoir : chacun peut corriger ses erreurs.
-
Toute la recherche autour de la fusion nucléaire est interressante en termes de technique comme le fut en son temps la recherche sur la fission. Il y a eu pour celle-ci des retombées industrielles dont on a du mal, à l’heure actuelle, à gérer toutes les conséquences (déméntèlement des équipements anciens, gestion des déchets,...).
Je pense que ce serait commettre la même erreur que de vouloir rentabiliser ces recherches, fondamentales pour la compréhension du monde qui nous entoure.
Vous présentez également la fusion comme ne présentant pas de danger d’émission de radioactivité mais les matériaux bombardés devront aussi être retraités et stockés et ce encore plus souvent que dans les centrales actuelles.
Pour la production électrique, ce qui semble être le fond de votre article, une utilisation plus conséquente des renouvelables me semble être la priorité avec son pendant : le financement de recherches pour développer ces filières.
Pour me résumer, oui aux recherches sur la fusion, non à leurs développement industriels pour produire de l’electricité.-
@ Frugeky,
« Pour me résumer, oui aux recherches sur la fusion, non à leurs développement industriels pour produire de l’electricité. »Il ne faut pas courir avant se savoir marcher. Nous maîtrisons difficilement la fission nucléaire, nous voyons bien que tout ce qui sort des procédures créée de vives inquiétudes et pour cause les conséquences d’un dysfonctionnement peuvent être gravissimes. L’auteur parle là, d’un processus qu’aucun matériau connu se peut stopper, souvenons nous du vase de Soisson -
Terran 15 février 2010 17:31***L’auteur parle là, d’un processus qu’aucun matériau connu se peut stopper***
Heu si, ça s’éteint tout seul, le difficulté c’est justement de maintenir la réaction.
Et nous ne connaissons pas tous les matériaux !!! -
A l’a terRan TanPlan :
Et non, et on ne connait pas leur densité non plus, n’est-ce pas ?
Toujours pas trouvé la densité du photon ? Et oui, tu peux pas trop chercher, des CNC à faire tourner...
-
Merci Evrard pour votre article intéressant. J’apprécie beaucoup que vous fassiez la part des choses.
Si il y a bien un domaine ou les gens ont souvent une vision manichéenne c’est bien le nucléaire. Les écologistes intégristes, qui ne font souvent pas la différence entre la fusion et la fission, y voient une abomination, alors que d’autres pensent que c’est la solution proche à tous nos problèmes. La réalité bien sûr est entre les deux.Je pense que la fusion nucléaire sera un jour une source importante d’énergie, mais pas pour tout de suite. Evidemment, il faut continuer la recherche dans ce domaine.Dans le numéro spécial de la Recherche sur ’La lumière quantique’, qui traite des lasers, un article intéressant, intitulé ’Les plus gros lasers du monde’, décrit les projets Mégajoule, en construction près de Bordeaux (LMJ), et le NIF son concurrent américain. D’abord il faut savoir qu’ils ont été construit avant tout pour faire de la recherche militaire, pas pour chercher une source d’énergie civile. Environ 20% des tirs du LMJ et 55% ceux du NIF seront consacrés à des expériences civiles. Ensuite, même si ces projets atteignent les températures de fusion, cela ne veut pas dire que nous aurons une source d’énergie pour bientôt :« Les physiciens du NIF espèrent atteindre l’ignition d’ici à deux ans.Mais même si le NIF ou le LMJ parviennent à l’ignition, cela ne voudra pas dire que la fusion par confinement inertiel est à portée de main, rappelle Michel Konig, du laboratoire pour l’utilisation des lasers intenses (LULI) à l’école polytechnique de Palaiseau. Ces installations ne peuvent effectuer que trois ou quatre tirs par jour, notamment parce qu’il faut fortement refroidir les lasers entre deux tirs. Or, pour des centrales par confinement laser, il faudrait parvenir à un tir par seconde ! »-
Iter ne fonctionnera jamais. Pas plus que les autres recherches sur la fusion.
L’idée est basée sur la vitesse acquise par les neutrons et protons par échauffement et confinement. Mais la ou le bas blesse, c’est que le confinement devient rapidement trés insuffisant. On obtient la fusion mais celle-ci s’éteinds trés rapidement.
Ce phénomene existe a l’interieur de la bombe H, il a perturbé les essais au début.
Américains et britanniques ont raté leur premiers essais, et ils ont recalculé et revu à la baisse leur ambitions. Pour obtenir une arme mégatonnique, ils ont été obligé d’augmenter de maniere trés importante l’amorce A, pour que celle-ci contienne le plus longtemps possible la fusion développée au coeur de la bombe. (Voir l’opération GB Grapple a Christmas Island dans le Pacifique : Wikipédia) Une fois l’explosion A terminée, la fusion cesse, quelque soit le carburant en deuterure.
En fait toute fusion stabilisée sur terre est impossible. Alors pourquoi dans le soleil ça marche ?
Et bien c’est simple, à la place de la bombe A qui sert de confinement, c’est l’énorme pression gravitique qui s’en charge, et c’est meme elle qui « allume » les étoiles. Et celle-ci est gratuite, mieux elle est quasi eternelle et ne dépends pas du tout de la fusion elle-meme, puisque les étoiles en fin de vie s’effondrent sur-elle meme. D’ou parfois la naissance des trous noirs. Bien sur de maniere logique le soleil diminue de masse, mais c’est totalement insuffisant pour faire cesser la fusion.
La vie d’une étoile n’a donc aucun rapport avec Iter, ni aucun rapport avec une Bombe H.
Ce n’est que pure propagande et secret de polichinelle de la guerre froide.
La plus grosse bombe H jamais construite a atteinds en Russie 60 megatonnes. Et jamais personne n’a fait mieux. En plus cette bombe était totelement inutilisable car bien trop lourde. Elle était basée sur un systeme à plusieurs étages : Fission-Fusion-Fission et donc extremement polluante.
Si on avait dépensé tout cet argent vers des énergies plus réalistes, nous aurions probablement résolu nos besoins énergétiques...
Bref tout cela est issu d’un fondamental délire issu d’un docteur Folamour...-
Terran 15 février 2010 16:53ola ola ola !!!
Du calme l’ami !
On va décrypter un peu, la « pression gravitique » j’ai pas trop vu ça moi !
Je sais pas ce que c’est.Par contre j’ai compris la striction magnétique.
Ton commentaire tiens un peu du chamanisme et c’est un peu facile de dire comme ça que ça marchera pas et que les physiciens ont rien compris.Là tu délires je crois ! Tu parles de bombe A qui sert de confinement et ensuite que c’est l’amorce !!!
Je bug moi !
Je vais pas être le seul. -
Article très intéressant et documenté notamment sur le projet ITER.
A la question : quel avenir pour la fusion thermonucléaire ? on peut répondre : il restera au moins les bombes comme cela est mentionné dans l’article. On mesure combien certains de ces physiciens du nucléaire proches des pouvoirs politiques sont effrayants.
Une remarque :
« La résonance magnétique utilisée en imagerie médicale utilise les aimants supraconducteurs développés pendant les recherches sur la fusion thermonucléaire ».
Cela me paraît être un raccourci. Les aimants supraconducteurs développés pour la RMN par les physiciens d’Oxford Instrument (notamment) vers les années 60 - 70 ? étaient destinés aux études structurales des physico-chimistes, leur mise au point technique visait ce but. Ceci a conduit entre autres à l’étude structurale des protéines (ex : le prion) à l’aide des appareils dits à « haut champ » (voir l’un des plus performant inauguré récemment à Lyon).
Le développement de l’imagerie médicale s’est greffé sur cette vague extraordinaire de la recherche...à mon avis.-
Peu de gens ici pourront bénéficier des centrales à fusion.
Il faut être jeune et vivre très longtemps.
Il y a longtemps, j’étais enfant je me souviens, la fusion c’est dans 40 ans.Alors soyons pragmatiques relançons les surgénérateurs.
(tués par des écolos illuminés )-
A Cassino
D’accord avec votre message. Super Phénix a aussi connu un problème de fuite
de sodium.
(haute température+haute pression+micros fissures de la cuve=fuites)
Mais il faut continuer à chercher. un autre fluide peu être ?Les écolos ont fait pression pour que tout soit arrête.
-
@Cassino,
Et bien si, SuperPhénix sera obligatoirement démantelé (et c’est bien avancé), pour la simple et bonne raison.
Voynet avait prévu qu’un possible changement de gouvernement renverse la décision, donc elle a demandé à faire de l’irréversible...
Alors sur la cuve principale, on fait une soudure de garagiste, sans respecter aucune procédure agréer...
La sureté de l’installation n’est plus démontrable, et elle ne peut être remise en route...
@+ -
Terran 15 février 2010 16:45@ Krolik
Merci du commentaire sur la soudure.
Je suis dégouté de lire ça !
Vlà l’image qu’ils donnent à notre industrie nucléaire les verts !!!
C’est gerbant !
Le politique qui prend le pas sur le technique, c’est dingue !Après, ils se plaignent que ça marche pas...
Mouarf ! -
Zadig,
redémarrer superphénix, vous plaisantez surement ?
cette installation, concue en pleine zone a risque sismique, qui n’aurait pas pu résister à un seisme important,
de plus il y a eu des malfaçons pendant la construction,
une grève a empeché le coulage en continu du batiment du réacteur, et normalement il aura fallu tout détruire et recommencer, pour empêcher les points fragilisés,
de plus, une passerelle de plus d’une tonne est tombée sur le dome du réacteur (le calcul de probabilité affirmait que le risque qu’un poids d’un kilo tombe un jour sur le dome du réacteur était de l’ordre d’une fois tous les 100 000 ans)
tout comme la fuite de sodium, elle était « probable » une fois tous les cent mille ans, et elle s’est produite au bout de six mois,
soyons sérieux.
on a dépensé une fortune pour une installation qui n’a fonctionné que quelques semaines, et vous voudriez la redémarrer !
alors qu’on a toujours pas réussi a vidanger le sodium liquide contenu dans le circuit de refroidissement, et qu’on continue depuis des années a salarier des centaines de personnes sur le site, pour le démanteler. -
Terran 15 février 2010 18:04Chamanelle a toujours rien compris.
Zadig a écrit relancer les surgénérateurs.
C’est pas interdit de reconstruire du neuf et mis à jour à ce que je sache chamanelle !!!
Votre cerveau ne comprend vraiment que ce qu’il veut comprendre chamanelle, vous faites une fixation sur superphoenix ! -
Effectivement dès que les politiques touchent à la technique, on voit tout de suite que l’intérêt général, ils ne savent pas ce que c’est. De toute manière le retour de bâton sera inéluctable pour ces intégristes verts. Il suffit de voir le couac de Copenhague, je veux dire soyons sérieux nous avons des besoins, et la technique, on peut l’avoir...
Je partage ce fil, il faut RELANCER cette superbe idée que le monde nous envie, le super-générateur qui permettra de « réutiliser » les déchets nucléaires, et pourquoi ?Car dès que les réacteurs nucléaires vont utiliser de l’uranium 238 en masse, qui est au passage une matière première renouvelable, très facilement exploitable et estimer pour 4500 ans (je veux dire par là sans recherche pointue). Donc beaucoup de déchet à retraiter ...
La deuxième on parle de plus en plus de petit réacteur nucléaire, qui demandera des coûts d’exploitations et de coût moindre.L’Afrique du Sud est très intéressée par les petits réacteurs nucléaire ainsi que les Russes, les Chinois suivent ça de très près.
Par contre les surgénérateurs, la France a encore une bonne longueur d’avance, alors on écoute les écolos et la plèbes ? Ou le génie industriel pour tous est plus important ?
Les petits réacteurs nucléaires permettront d’en faire profiter la planète et pas uniquement les grandes puissances, en outre sachant que la planète à 98% d’eau salé, ces réacteurs permettront aux pays pauvres de se doter de réacteurs de dessalement très performant. C’est un projet projet par exemple que l’Afrique du Sud soutient auprès de ces voisins sub-sahariens, afin de relancer l’agriculture de masse dans le continent ...
Et ainsi de suite ....
-
Pour le sodium, il faut construire une installation pour pouvoir le passiver, ce qui ne veut pas dire qu’on a pas réussi à vidanger le sodium
Pour la centaine de travailleur du démantèlement (on dit plutôt « déconstruction ») cela fait des emplois avec des techniciens hautement qualifiés.
C’est un marché d’avenir : http://lpsc.in2p3.fr/MasterITDD/M2/Moniteur.pdf -
@FYI :
"Les petits réacteurs nucléaires permettront d’en faire profiter la planète et pas uniquement les grandes puissances, en outre sachant que la planète à 98% d’eau salé, ces réacteurs permettront aux pays pauvres de se doter de réacteurs de dessalement très performant. C’est un projet projet par exemple que l’Afrique du Sud soutient auprès de ces voisins sub-sahariens, afin de relancer l’agriculture de masse dans le continent ..."
Donc certains reprochent à l’Iran de s’équiper en nucléaire, et vous proposer de disséminer ce matériau dans des pays où la sécurité est rarement assurée ? Surprenant...
En général, les pays qui ont des problèmes d’eau ont aussi du soleil, et des simples capteurs solaires thermiques à 60% de rendement peuvent faire bouillir de l’eau aussi bien et moins cher que des chauffe-eau nucléaires.
-
@ObjectifObjectif
En gros seul certain pays ont le droit d’utiliser cette énergie ? Heureusement qu’ils ont encore le droit d’avoir des véhicules automobiles, car vu le nombre d’accident ils sont inconscients n’est-ce pas ?
Pour rendre l’eau de mer potable de manière industriel, seul cet énergie est pour l’instant envisageable. -
@FYI :
« En gros seul certain pays ont le droit d’utiliser cette énergie ? »
J’entends les mêmes médias qui défendent le nucléaire comme vous le faites, dire à longueur de journée que l’Iran n’y a pas droit.
Mais si vous pensez le contraire, pourquoi pas : vous comptez donc diffuser des réacteurs nucléaires dans quels pays : libye, afghanistan, yemen, Nigéria,... lesquels ? Dites-le nous, je suis impatient...
" Heureusement qu’ils ont encore le droit d’avoir des véhicules automobiles, car vu le nombre d’accident ils sont inconscients n’est-ce pas ?«
Désolé, pas compris le lien, vous voulez aussi diffuser des automobiles nucléaires ?
»Pour rendre l’eau de mer potable de manière industriel, seul cet énergie est pour l’instant envisageable."
Vous semblez porter des œillères techniques alors :
- un simple concentrateur solaire avec une évaporateur et un condensateur font de l’eau potable et de l’eau chaude pour une famille pour quelques $ ;
- une bonne climatisation alimentée par panneaux solaires électriques vous donne des litres d’eau issue de l’air, propre, sans avoir à mettre l’énergie de vaporisation, en refroidissant en plus la maison, et le tout avec un COP de 3 au minimum.Rappelez-moi quel est le COP d’une centrale nucléaire ?
Des climatisations comme cela, il y en a dans tous les pays en développement, mais l’eau est juste jetée : ce sont l’ignorance et le gaspillage qui tuent, pas le manque d’énergie.
-
Bonjour,
Votre article, bien documenté et bien écrit, fait le point sur l’état actuel des recherches.
Il est bon de noter, et les dates que vous donnez le montrent bien, que ce n’est pas d’aujourd’hui que datent les recherches sur la fusion nucléaire, les « tokamaks » américains fonctionnent depuis les années 60.
J’ai eu l’occasion de m’informer sur les divers projets et expériences dans la seconde moitié des années 70 et force est de constater que 40 ans plus tard on n’a guère progressé alors que la course à la puissance n’a jamais cessé.
J’en suis arrivé à penser qu’à moins d’une percée décisive en physique fondamentale on n’est pasprès de voir ce type d’énergie-
Salut Finael,
J’ai bien aimé l’article qui se voulait le plus objectif possible en donnant les points positifs et négatifs.
Wiki rappelle qui ce n’est que "Le 21 novembre 2006 qu’est signé au Palais de l’Elysée l’accord final sur la construction d’ITER, par les représentants de la Chine, de la Corée du Sud, des États-Unis, de l’Inde, du Japon, de la Russie et de l’Union européenne«Voila bien un bon projet international où chacun paye et pourrait s’y retrouver.
Les premiers test sont prévus pour dans 15 à 20 ans.
L’exploitation pourrait prendre le même temps.
C’était ce mois, que les décideurs devaient se rencontrer pour le »stop« ou »encore" vu le doublement du budget prévisionnel. -
Article sérieux et bien développé,
« Si cela fonctionne, l’exploitation commerciale pourrait commencer vers 2060. » si vous faites le compte, des générations d’ingénieurs vont être grassement payés pour inventer cette machine dont on ne sait toujours pas si ça marchera. Ce qui coûte le plus cher pour le moment, c’est de raccorder tout le réseau électrique à cette future centrale, et cela peut-être en vain.
Mais si vous allouez cette somme ( 20.000.000.000 d’euros ) à la re-localisation des sources d’énergie et la recherche vers les modes dernières générations en matière de photo voltaïque, et si vous l’accouplez à ces modes d’éclairage 12 volts inusables et consommant dix fois moins, point n’est besoin de fondre des quantités de plomb en le polluant de radioactif sans savoir encore comment le recycler.
Avant de chercher dans ces directions fumeuses, trouvons la méthode pour diminuer d’autant les consommations à domicile. C’est dans cette direction et dans l’isolation des maisons que se trouve les progrès les plus probant en la matière. Et ça coûte pareil !
-
Hier, juste après avoir plussé cet article, je suis tombé là dessus : http://s.wat.tv/media/dyn/pre/90x70/27/99/3072799.jpg?qp2vo ça dure une heure, mais il ne faut pas rater ça avant d’émettre un avis.
-
@Cassino,
Je viens de refaire notre cuisine. Eclairage avec bandes de LED sous 5V.
La durée de vie est donnée pour ... très longtemps.
Ca ne chauffe pas.
Par contre pour le salon, de l’halogène 500W, c’est toujours bon, la couleur de la lumière halogène fait une meilleure tête, pas comme les tubes fluo.. Et puis cela fait un appoint de chauffage en hiver. D’ailleurs se mettre quatre halogène de 500 watts au ras du sol ça remplace avantageusement un radiateur électrique dans une pièce et puis en prime on a la lumière gratos..
@+ -
Terran 15 février 2010 16:57Exact Krolik
Les pertes par effet joules ne sont plus des pertes, elles sont de la chaleur.
Bien utile en hiver, surtout une chaleur qui part du sol, là ou l’air est le plus frais.Lumière ET chaleur en un seul appareil sans pertes en quelque sortes.
-
@Cassino,
Oh non les ampoules halogènes classiques, tubulaires, en 230 volts, et l’on fait varier la puissance avec un variateur équipé d’un triac qui hache l’onde de courant.. ce qui fait que potentiellement à chaque coupure de la sinusoide ça fait un parasité.. et il faut un condensateur pour calmer cet effet de coup de bélier à la fermeture rapide du triac.
Je me méfie beaucoup des lampes basse tension, la tension est faible, mais l’ampérage est rapidement important. Vous mettez 5 lampes de 50 watts en 12 volts, ça tape dans le 20 ampères.. S’il se produit un court circuit batifolant sur la ligne, il y a de fortes chances que la protection (fusible, disjoncteur) ne s’en aperçoive pas.. et ça va chauffer dur au point de courct-circuit, et mettre le feu..
Les LED ça va, faible ampérage. -
Terran 15 février 2010 18:12Et oui Krolik, le courant continue a besoin de câbles de grosses sections.
L’alternatif restera encore longtemps le meilleur moyen d’utiliser l’énergie électrique.
D’ailleurs, ne serait-il pas souhaité d’augmenter la fréquence Krolik ? -
A terRan TanPlan,
Quel rôle jouez-vous aujourd’hui ?
"Et oui Krolik, le courant continue a besoin de câbles de grosses sections.«
Ah bon ? Théorie à TerRan TanPlan ? vous avez une explication à ce besoin ? Le courant continu est plus dense ?
»L’alternatif restera encore longtemps le meilleur moyen d’utiliser l’énergie électrique."
Les industriels du transport électrique vous font tellement confiance qu’ils basculent les ligne les plus puissantes... en continu.
-
Quand aux sommes importantes utilisées dans les domaines de ces recherches elles sont sans commune mesures avec celles du sport professionnel footballistique et autres tennis, rugby, formule 1, ainsi que des lotos, petits chevaux, casinos... etc qui atteignent des sommets pharaoniques.
-
Et les trilliards allouées au renflouement des banques, c’est pas sérieux les coûts pour la recherche sur le nucléaire face au gain retiré, et on pourrait aller encore plus vite si la volonté « politique » y était, m’en-fin, seul le médiocre intéresse, l’intérêt général c’est trop rasant ....
-
L important, c est de mettre beaucoup d argent dans un projet hyper ambitieux, quelque soit le projet d ailleurs. Le programme Apollo fut ce genre de projet, ses retombes sont innombrables.
-
C’est à la foi vrai et insuffisant. Le choix du projet a son importance : on pourrait par exemple financer un projet hyper ambitieux d’éducation populaire. Ses retombées seraient innombrables, mais en plus, les connaissances développées seraient pérennes.
Contrairement par exemple à certains projets militaires français, qui ont eu des retombées très positives sur l’emploi, mais qui se retrouvent aujourd’hui sans débouchés, et pour lesquels le maintient d’une expertise suffisante coûte très cher : écrire des notices ne suffisant pas : il faut continuer à former des gens (techniciens, chercheurs), leur donner les moyens d’expérimenter, et donc financer des programmes.
-
Terran 15 février 2010 21:19même un projet très humble a besoin d’argent, l’argent c’est du travail.
Un projet humble mettra plus de temps si il n’y a pas d’argent.
SI l’idée est bonne elle sera reprise.
Quand on a bon ça paie. -
La recherche ça coute, mais si on cherche pas, on trouve pas, et si y a pas de sous, on peut pas trouver !!!!!! et même si on cherche, on n’est pas certain de trouver...c’est tout con, mais c’est comme ça (à peu de chose prés !). cqfd
-
Est-ce par étourderie ou par malhonnêteté que vous omettez de préciser que les expériences sur la fusion froide n’ont jamais pu être reproduites et ne sont probablement qu’une chasse au dahu ?
-
Des expériences de fusion froide à la manière de Fleischman-Pons sont reproduites maintenant de façon régulière un peu partout de part le monde.
On ne sait toujours pas trop pourquoi cela fonctionne, vraisemblablement une résonnance à la façon de Prigogine (large Poincaré system) sur un effet tunnel.
Mais de toutes les façons, l’excès d’énergie obtenu reste très faible et à une température ambiante ! D’ailleurs cela a permis de faire des progrès dans la science de la calorimétrie, science ingrate s’il en est.
Battre le Premier Principe en brêche, c’est bien pour l’esprit, mais pour obtenir de l’énergie exploitable, il faut également battre en brêche le second principe de thermodynamique (cf Carnot) sinon la moindre pompe à chaleur fait beaucoup mieux tout de suite.
Il est très dommage que l’on est donné des vertus incroyable à cette manip de fusion froide en 1989. Une manip intéressante comme il s’en fait régulièrement dans tous les labos du monde, mais de là à ce que cela fasse le tour du monde et que cela amène des centaines de millions de personnes à rêver..
C’est un peu comme si Becquerel découvrant la radioactivité avec des sels d’uranium sur une plaque photo se serait dit :
- mais il y a de l’énergie apportée sur ces plaques photos !! construisons une réacteur nucléaire à sel d’uranium et plaques photos. Des millions de plaques photo sur lesquelles on ferait passer de l’eau, et lors de leur irradiation il y a de la chaleur à récupérer, une fois les plaques photo irradiées et bien on les change..
Heureusement que Becquerel n’a pas eu cette idée là. Mais c’est tout à fait dans l’axe de la pensée des journalistes qui ont mis en exergue la Fusion Froide. Cela a décrédibilisé la Fusion Froide et a interdit toute publication dans des revues « à comité de lecture ».
Alors qu’il apparait qu’il y a beaucoup d’autres choses à réaliser avec ces manips, applications forts intéressantes mais sans production directe d’énergie.
Il ne faut pas fantasmer sur le fait :
- on pourrait avoir de l’énergie gratuite.
- ils savent tout, mais on nous cache tout....
Régle : ce qui est gratuit ne vaut rien.. ou alors c’est que ce n’est pas gratuit.. comme l’éolien, le PV, d’ailleurs c’est si gratuit qu’il faut subventionner ces énergies.
@+ -
@krolik :
"Régle : ce qui est gratuit ne vaut rien.. ou alors c’est que ce n’est pas gratuit.. comme l’éolien, le PV, d’ailleurs c’est si gratuit qu’il faut subventionner ces énergies."
Je serais curieux de voir enfin le bilan des subventions publiques aux différentes formes d’énergie.
Car si mettre en exergue les subventions au solaire est la mode, quel est leur niveau par rapport aux subventions aux autres énergies ? Avant de prendre des décisions stratégiques, il faudrait que l’information disponible aux citoyens soit exacte, comme vous semblez bien le savoir dans votre vie professionnelle.
-
@Objectif X2
Il y a eu les premiers réacteurs Marcoule G1-G2, Chinon à but militaire.
Ce qu’il y a de sûr c’est que tous les UNGG ainsi que les REP 900MW et suivants ont été financés par emprunts sur le marché international. Emprunts qui sont remboursés régulièrement par EDF en fonction des rentrées facturées aux clients. et pour l’EPR c’est la même chose.
Tôt ou tard il faudra revenir à la vérité des prix, et là, la chute sera dure, très dure.
Les Herr Doktors allemands font installer des éoliennes depuis 20 ans, pour l’énergie gratuite du vent, et le prix du kWh éolien est toujours subventionné par le contribuable...En sus du fait qu’ils induisent des instabilités sur le réseau européen à le mettre par terre.
Ils sont devenus très mauvais ces Herr Doktors ! Le génie qui caractérisait leurs prédécesseurs s’est envolé.
@+ -
On en reste à des informations fragmentaires, qui dépendent de la bonne volonté et de la mémoire de quelques uns : c’est d’un amateurisme consternant.
Il manque un document de référence sur le nucléaire français, qui fasse la synthèse de l’ensemble des budgets publics utilisés pour le nucléaire, en pointant vers les documents officiels archivés, que chacun puisse retrouver et consulter.
Cela prendrait certes le travail de 1 ou 2 comptables pendant 6 mois, mais amènerait des chiffres incontestables et officiels.
Faire référence à des projets éoliens allemands me parait hors sujet, on parle bien de la situation en France.
En outre, je remarque que le solaire thermique est toujours oublié : or il coute peu cher, son rendement de récupération de l’énergie solaire est de l’ordre de 60%, il est d’une fiabilité à toute épreuve, il est réparti directement sur les bâtiment sans perte de transport, la chaleur se stocke facilement pendant plusieurs jours dans la masse d’une maison ou dans de l’eau, et il n’a aucun effet pénalisant sur la production électrique, alors qu’il permettrait de remplacer le chauffage fossile et électrique pour au moins 50%, ce qui réserverait la production électrique tellement noble aux usages où l’électricité est nécessaire.
-
@Objectif X2
Oui bien sûr, si vous attendez que l’on vous apporte l’information toute cuite pré-digérée suivant votre goût.
Mais en vous renseignant un peu :Développement de l’énergie nucléaire
Le financement des centrales nucléairesÉditions OCDE
Version : Livre (Broché) + PDF gratuit
Prix : €30 | $40 | £25 | ¥3700 |
Frais de livraison inclus
Imprint : Agence pour l’Energie Nucléaire Disponibilité : Sera envoyé dans 10 jours Date de parution : 11 fév 2010 Langue : Français Pages : 90 ISBN : 9789264079236 Code OCDE : 662009072P1
Autres versions & langues | Tables des matières
De nombreux pays en sont venus à reconnaître qu’un plus grand recours à l’energie nucléaire pourrait contribuer utilement à réduire les émissions de dioxyde de carbone. Cependant, compte tenu des coûts élevés d’investissement et de la complexité des centrales nucléaires, le financement de leur construction reste souvent un défi de taille. Cela est particulièrement vrai lorsque ces financements sont laissés au secteur privé dans un contexte de concurrence des marchés de l’électricité.
Cette étude examine les risques financiers qu’implique l’investissement dans une nouvelle centrale nucléaire, les moyens de les atténuer et les façons de structurer les projets de telle sorte que les risques résiduels soient pris par ceux qui sont les plus à même de les gérer. Compte tenu du fait que l’expansion des programmes nucléaires exigera des aides substantielles et durables des pouvoirs publics, l’étude met en avant le rôle que peuvent jouer les États pour faciliter et encourager les investissements dans de nouvelles capacités de production.
- Avant-propos
- Résumé
- Introduction
- Perspective historique et retour d’expérience
- Principaux enjeux du financement des centrales nucléaires
- Montage et financement des projets nucléaires
- Rôle des gouvernements et autres pouvoirs publics
- Conclusions et recommandations
- Annexe 1. Financement des centrales nucléaires dans différents pays
- Annexe 2. Membres du groupe d’experts
Maintenant que l’on ne parle pas de chauffes-eau solaires fabriqués avec des tuyaux noirs sur le toit. Il faut que vous fassiez un article. Le sujet du présent article était « la fusion contrôlée » état actuel et perspectives. Ca a dérivé un peu sur les centrales à fission et SuperPhénix.
Mais les chauffes eau solaires c’est très bien, pas cher, on peut se les bricoler soi-même.@+
-
Merci de m’informer de la sortie de ce livre, qui date d’il y a 7 jours : me reprocher de ne pas me tenir informé est un peu fort.
Mais vous avez l’art de détourner les questions : je parlais bien des subventions publiques au nucléaire en France. Quand vous voyez que déjà entre EDF et Areva il y a désaccord sur le coût d’exploitation, que personne ne présente le détail des calculs afin que l’on puisse savoir quels sont les coûts pris en compte et ceux qui ne le sont pas, et que les subventions ne sont pas prises en compte...
Il n’y a même pas de document que je connaisse sur le rendement électrique précis, et les chiffres de production ne tiennent en général pas compte de l’autoconsommation des centrales et de la filière d’enrichissement.
Mais je peux ne pas avoir assez cherché : je ne demande qu’à être démenti.
Concernant le bricolage des capteurs solaires thermiques, c’est un peu facile : les capteurs sous-vide récents sont d’une grande technicité, malgré leur simplicité d’usage.
Si EDF avait vraiment le sens du bien public, il favoriserait leur déploiement par une bonne information, tout en économisant l’argent de ses clients qu’il utilise aujourd’hui pour les pots de vin aux installateurs de chauffages électriques.
C’est bien le chauffage électrique qui pose problème cet hiver en Bretagne, ce ne sont pas les éoliennes. Et les plages d’arrêt maintenance des centrales qui font défaut cet hiver sont connues depuis longtemps, les maintenances des centrales ne sont pas planifiées la veille, n’est-ce pas...
-
@ Objectif X2
Mais ça c’est le dernier bouquin sur le sujet. Il passe en revue également les subventions dans l’historique.
Vous devriez aller fouiller à la bibliothèque d’HEC, il y a eu des études, des thèses là-dessus.
Que EDF et AREVA ne soient pas d’accord, chacun défend sont bifsteack à sa façon, rien d’étonnant. La position de l’acheteur est bien souvent différente de celle du vendeur, pour l’énergie nucléaire comme pour les yaourts.
Et le sujet de l’article c’est la « fusion controlée », pas la politique d’EDF.
Je viens de refaire ma cuisine, j’ai viré la plaque gaz pour une plaque électrique, le gaz c’est trop dangereux, ça explose, ça intoxique. Le gaz est interdit dans les immeubles en construction maintenant suite à une explosion à Nanterre il y a une quinzaine d’années.
L’électricité à quelques avantages intrinsèques tout de même.
@+ -
@krolik :
"Mais ça c’est le dernier bouquin sur le sujet. Il passe en revue également les subventions dans l’historique.
Vous devriez aller fouiller à la bibliothèque d’HEC, il y a eu des études, des thèses là-dessus.«Voulez-vous dire que les éléments financiers permettant de juger et d’avoir une vision d’ensemble du projet nucléaire français ne sont pas disponibles dans le dossier public sur lequel nos représentants législatifs doivent se prononcer, mais seulement dans les archives des dossiers d’étudiants d’une école privée ?
»Que EDF et AREVA ne soient pas d’accord, chacun défend sont bifsteack à sa façon, rien d’étonnant. La position de l’acheteur est bien souvent différente de celle du vendeur, pour l’énergie nucléaire comme pour les yaourts.«
C’est bien le problème, le projet nucléaire français semble bien géré par des vendeurs de yaourts. Quand les chiffres affichés varient du simple au double, sans que les sources et le calcul soient publiés, on n’est pas dans une démarche d’analyse scientifique et objective.
»Et le sujet de l’article c’est la « fusion controlée », pas la politique d’EDF.«
Sauf que la compréhension de la stratégie du passage de la recherche par les organismes publics à l’exploitation par EDF est un élément important des décisions prises ou à prendre.
»Je viens de refaire ma cuisine, j’ai viré la plaque gaz pour une plaque électrique,"
Je vous parle solaire thermique, vous me répondez gaz : l’art de l’esquive.
-
@ObjectifX2
Mais le législateur n’a pas à se pencher là-dessus, si ce n’est le gouvernement au titre de son actionnariat, rien de plus.
Est-ce que vous connaissez le détail de la constitution du prix d’une voiture ? Est-ce que cela vous empêche de dormir ?
Il y a des enjeux de concurrence internationale et le moins que l’on puisse dire c’est que l’aspect information sur la structure des prix est une affaire stratégique.
Si la fusion contrôlée arrive à sortir du néant, je doute fort que ce soit EDF qui se lance le premier dans le monde dans cette galère. D’ailleurs dans la décision qui a été prise de construire ITER à Cadarache, en France, il est dit aussi que DEMO se construira au Japon...Je souhaite bien du plaisir aux Japonais..
Mais je ne fais pas de l’esquive, j’ai écrit que le solaire thermique c’était très bien, à encourager, efficace quand il y a un peu de soleil, pas polluant. Mais c’est une digression vraiment très loin de la Fusion contrôlée.
@+ -
@Objectifobjectif
Dans vos remarques, vous parlez de coûts de revient et vous vous plaignez de leur opacité. Comme le savez sans doute, les coûts de revient sont issus de la comptabilité analytique des entreprises et sont strictement confidentiels.
Pour apprécier le fait qu’ils sont sur ou sous évalués, un bon moyen est de juger de la rentabilité globale d’une entreprise et de préférence sur le long terme. Pour cela, les informations publiées ne manquent pas.
Or, depuis plus de 60 ans, EDF est une entreprise bénéficiaire (à l’exception d’une ou deux années, vers la fin des années 80) et verse de l’argent deux fois à l’Etat.
Etant bénéficiaire, elle a régulièrement versé un « prélèvement » (analogue à l’impôt sur les bénéfices, quand EDF était un EPIC), puis l’IS depuis son passage en SA. Elle a également versé des dividendes (à l’Etat actionnaire cette fois-ci) sur le résultat après impôt.
EDF est régulièrement le plus gros contribuable de France. On peut donc juger favorablement cette rentabilité, alors même que la tarification d’EDF, grâce notamment au nucléaire, est l’une des plus avantageuses d’Europe. On ne peut donc même pas dire que cette rentabilité se fait sur le dos de ses clients.Vous me direz : oui, mais on ne compte pas tout. Or, les seules dépenses qui pourraient être indirectement imputées à EDF sont les dépenses de R&D du CEA en matière de recherche électronucléaire, recherche qui peut être utile à EDF par la suite. En ordre de grandeur, les subventions publiques du CEA pour l’électronucléaire sont d’environ 500 millions d’euros par an. Ces subventions sont plus que largement compensés (et depuis de très nombreuses années) par les versements à l’Etat dont j’ai parlé plus haut. Pour information, le groupe EDF a dégagé en 2009 un bénéfice de près de 4 milliards d’euros.
-
Terran 20 février 2010 08:46Et pour rebondir Bernard, si nous avions la bonne idée de nous lancer dans les réacteurs HTR, comme ils sont décrit plus bas dans le fil, nous aurions de nouveau une surcapacité qui nous permettrait d’exporter en Europe et donc en théorie, cela devrait soulager nos impôts.
Mais bon... Comme ces derniers temps c’est mal vu de faire du business, mais très bien vu d’être banquier, on va pas avancer loin et vite...
Hélas !
-
Il est certain que les réacteurs HTR sont une bonne possibilité d’évolution.
En fait le problème principal c’est le développement de la turbine haute tempéraure à hélium.
On sait fait des turbines hautes températures, pur les réacteurs d’avions.
Mais sur un avion, la puissancde unitaire est faible même à comparer à une turbine de 100MWe, et puis le réacteur est révisé toutes les quelques dizaines d’heures.
Alors il faudrait développer une turbine d’au moins 100MW présentant une bonne fiabilité avec au moins trois ans sans grande révision.
Et là le challenge est sévère..
Il y a un appel d’offres qui court actuellement pour la fourniture d’un HTR aux USA, il y a même une sté française qui y répond. Mais ce sera seulement un réacteur calorigène, il n’est pas prévu d’y adjoindre une turbine pour faire de l’électricité...
@+ -
@Krolik :
"Mais le législateur n’a pas à se pencher là-dessus, si ce n’est le gouvernement au titre de son actionnariat, rien de plus.
Est-ce que vous connaissez le détail de la constitution du prix d’une voiture ? Est-ce que cela vous empêche de dormir ?«Vous qui connaissez bien le dossier, vous semblez affirmer qu’il n’y a pas de contrôle exécutif ou législatif sur le programme nucléaire français, et vous semblez trouver cela normal ?
Par ailleurs, vous semblez ne pas connaitre le contexte légal de l’activité d’EDF. Même si EDF était privé, ce qui n’est pas (encore) le cas, EDF exerce une activité de concessionnaire de services publics, au nom des diverses collectivités locales concédantes qui ont construit et qui possèdent le réseau de distribution d’électricité.
A ce titre, tous ses documents, y compris comptables, sont accessibles à chaque citoyen.
Donc le prix d’une voiture, cela ne me regarde pas. Mais les coûts de revient d’EDF, ce sont des éléments essentiels du service public.
Alors quand on voit que EDF verse des pots de vin pour l’installation des chauffages électriques, ou obtient le renouvellement de concession de barrages hydroélectriques sans appel d’offre public, alors cela donne peu confiance sur la fiabilité des autres chiffres.
»Il y a des enjeux de concurrence internationale et le moins que l’on puisse dire c’est que l’aspect information sur la structure des prix est une affaire stratégique.«
C’est surtout une affaire stratégique interne pour défendre une stratégie tout électrique qui ne tient pas la route. Tout pays constructeur de centrale, potentiellement concurrent, connait mieux les coûts que n’importe quel citoyen français. Et d’ailleurs, quand je pose des questions sur les coûts réels, vous me renvoyez vers un livre de l’OCDE : soyez un peu cohérent.
Je sais aussi bien que vous gérer ce que j’ai à en connaître. Et en tant que citoyen, j’ai à en connaître.
»Mais je ne fais pas de l’esquive, j’ai écrit que le solaire thermique c’était très bien, à encourager, efficace quand il y a un peu de soleil, pas polluant. Mais c’est une digression vraiment très loin de la Fusion contrôlée."
Pourtant les modèles actuels parlent bien d’une lumière solaire provenant d’une réaction de fusion : pas si adiabatique que cela, à bien y regarder. Pourquoi la faire nous même alors que son résultat nous arrive partout en quantité suffisante et sans danger ?
Dans toutes les comparaisons de coût de l’énergie, le KWh nucléaire n’est JAMAIS comparé au coût du KWh solaire thermique direct, qui pourtant a un très bon rendement et se stocke plusieurs jours sans difficulté. Et il est aussi rarement comparé au chauffage au bois moderne, à 100% de rendement avec les dernières chaudières à condensation.
-
@bernard05 :
"Dans vos remarques, vous parlez de coûts de revient et vous vous plaignez de leur opacité. Comme le savez sans doute, les coûts de revient sont issus de la comptabilité analytique des entreprises et sont strictement confidentiels."
Vous semblez ne rien connaitre à EDF : en tant que concessionnaire de nombreux services publics de distribution de l’électricité, les chiffres formant les coûts de revient de EDF devraient être accessibles à chaque citoyen. D’autant plus sur le programme nucléaire français, qui engage la responsabilité et la sécurité de la France entière pour des milliers d’années, voire plus.
"Pour apprécier le fait qu’ils sont sur ou sous évalués, un bon moyen est de juger de la rentabilité globale d’une entreprise et de préférence sur le long terme. Pour cela, les informations publiées ne manquent pas.«
Je veux bien vous croire, donnez nous les liens sur le web qui vous permettent d’affirmer cela, avec les montants correspondants à vos diverses affirmations.
»EDF est régulièrement le plus gros contribuable de France. On peut donc juger favorablement cette rentabilité, alors même que la tarification d’EDF, grâce notamment au nucléaire, est l’une des plus avantageuses d’Europe. On ne peut donc même pas dire que cette rentabilité se fait sur le dos de ses clients."
Mais peut-être bien sur le dos des autorités concédantes des services publics de distribution d’électricité : il semble que dans ce cas, ce soit alors l’état qui se sucre sur le dos des collectivités locales, propriétaires des réseaux de distribution.
Ce qui explique que des collectivités locales préfèrent gérer leurs réseaux elles-même, en régie.
"Vous me direz : oui, mais on ne compte pas tout. Or, les seules dépenses qui pourraient être indirectement imputées à EDF sont les dépenses de R&D du CEA en matière de recherche électronucléaire, recherche qui peut être utile à EDF par la suite. En ordre de grandeur, les subventions publiques du CEA pour l’électronucléaire sont d’environ 500 millions d’euros par an. Ces subventions sont plus que largement compensés (et depuis de très nombreuses années) par les versements à l’Etat dont j’ai parlé plus haut.«
Je veux bien vous croire, mais un document officiel qui présente la synthèse historique de ces subventions serait plus sérieux. Par exemple quid des budgets de l’ASN et de ses prédécesseurs ? Quid des études du CNRS ?
Au passage, 500M€ par an depuis 1970, cela commence à être non négligeable : 20 milliards d’Euros ?
»Pour information, le groupe EDF a dégagé en 2009 un bénéfice de près de 4 milliards d’euros."
Pour l’ensemble des activités internationales, j’imagine, pas pour la France. Quel est ce résultat pour la France seulement ?
-
@Objectif X2
Mais l’Etat a plusieurs façons de contyroler le nucléaire, déclaration d’utilité publique, permis de construire, réglementation des INB, installations nucléaires de base..etc..
De plus les comptes d’EDF sont publiés comme toute SA, ils ont des Commissaires aux Comptes qui se doivent de certifier leurs comptes.
Il se trouve que j’ai bien connu un commissaire aux compte d’EDF à l’époque du gouvernement Jospin.
L’Etat qui cherchait des fonds, voulait par un tour de passe-passe récupérer les provisions d’EDF, pour charges à venir (le démantèlement des centrales). A ce moment le Commissaire aux comptes a dit :
- S’il en est ainsi, je refuse d’approuver les comptes comme « sincères ».
Et un commissaire aux comptes qui refuse de signer, cela veut dire qu’il fait une note au Procureur..
Le gouvernement a reculé.
Mais si vous ne trouvez pas les comptes d’EDF sur Internet vous pouvez les demander au Greffe du Tribunal de Commerce. C’est une lecture intéressante.
Maintenant qu’EDF soit reconduit tacitement comme concessionnaire de l’exploitation de barrages, je ne trouve pas cela très étonnant. Un barrage c’est très dangereux, bien plus qu’une centrale nucléaire, en France Malpasset 427 morts, mais en Russie récemment 74 morts dans un coin paumé de la Sibérie plus qu’à Tchernobyl. Qui a la compétence en France de la gestion de grands barrages en dehors d’EDF ? Energycoop ? Poweo ?
La différence entre le Z-pinch et le Soleil, c’est que le Soleil c’est propre parce qu’il est loin.
De plus dire que le soleil fonctionne en réaction de fusion, c’est un peu court, c’est plus compliqué que cela. Je vous conseille de vous renseigner sur le « cycle de Bethe », ça donne de meilleures idées, puisque vous dîtes que la physique ne vous fait pas peur..Ce qui d’ailleurs m’étonne car visiblement vous n’avez aucune idée justement du cycle de Bethe.
@+ -
« Mais l’Etat a plusieurs façons de contyroler le nucléaire, »
Qui c’est l’état ? En république, c’est au citoyen de contrôler l’état...
"Maintenant qu’EDF soit reconduit tacitement comme concessionnaire de l’exploitation de barrages, je ne trouve pas cela très étonnant.«
C’est juste illégal.
Par, ailleurs, pas mal d’Allemands, de Suisses, d’Autrichiens, d’Espagnols, d’Italiens, pour ne parler que d’Europe, savent très bien gérer des barrages. Mais vous montrez bien la conséquence d’un monopole d’état sur une activité stratégique : les compétences indépendantes disparaissent.
»La différence entre le Z-pinch et le Soleil, c’est que le Soleil c’est propre parce qu’il est loin. «
Et oui, la nature fait pas trop mal les choses.
»De plus dire que le soleil fonctionne en réaction de fusion, c’est un peu court"
Et oui, c’est un commentaire, pas un article : mais vous semblez mûr pour nous en apprendre plus
-
@Objectif x2.
Mais nous sommes en démocratie, nous votons.
Ce sont bien les citoyens qui contrôlent l’état..
Il y a tout un vocable qui apparait derrière le terme « citoyen ».
On colle du citoyen de partout.
Moi, j’aimerais bien que l’on me fasse la démonstration du théorème de Pythagore de façon « citoyenne » !!!
Le terme « indépendant » aussi est a revoir dans ce contexte, il faut comprendre ce terme maintenant par « complètement en opposition ».
Et vous semblez prêt à vouloir m’apprendre la physique de façon citoyenne..
Mais commencez par les bases, par Pythagore..
@+ -
« Mais nous sommes en démocratie, nous votons.
Ce sont bien les citoyens qui contrôlent l’état »
J’éspère que tu plaisantes en disant cela. Jusqu’à preuve du contraire c’est l’état qui contrôle le citoyen.
C’est la meilleure de l’année. -
Mais qui fait l’Etat ? Qui a voté pour tel ou tel dirigeant ?
Ce sont les citoyens. -
@Bonnes idées
Oh quelqu’un a dit avant moi :
- Les pays ont les dirigeants qu’ils méritent..
Si vous n’êtes pas d’accord avec la majorité des gens qui ont élu nos responsables, c’est que vous n’avez pas su faire passer vos idées, convaincre, vous engager.
Une fois cette étape acceptée suivant la règle démocratique, vous n’avez plus qu’à préparer l’élection suivante. ;
Mais vraiement c’est trop loin du sujet de l’article.
J’arrête.
Bye.
@+ -
Oui Krolik, ce débat sur la fusion nous a beaucoup appris.
Merci pour vos commentaires qui nous ont bien éclairés. -
@krolik :
« Mais nous sommes en démocratie, nous votons. »
Erreur de raisonnement de base : élection ne veut pas dire démocratie. Et l’on peut constater aussi qu’élection de représentants ne mène pas à représentativité.
Actuellement, on voit où nous a mené la stratégie « je vote et j’oublie ». Quand on voit qu’il faut que des citoyens aillent relever manuellement la présence des députés et qu’aucun d’entre eux ne se souvient avoir ni vu ni voté le fameux article sauvant la scientologie. Affaire disparue des médias, étonnant.
Je pense que sur la stratégie nationale, il est temps que des citoyens (= personnes ayant la citoyenneté) s’occupent enfin d’avoir les informations auxquelles ils ont droit pour comprendre les décisions passées et instruire les futures décisions.
Quand à votre suggestion sur mon apprentissage de pythagore, elle n’est pas digne de votre intelligence montrée jusqu’à maintenant.
-
Chouette, me voilà à jour sur l’évolution des technologies en matière de fusion nucléaire, merci !
J’ai du mal à comprendre qu’ITER génère des matières fissiles : ce sont les émissions de neutrons qui créent des isotopes instables dans le plomb ou le lithium ?
Ce qui m’ennuie avec ces technologies, c’est que si un jour elles deviennent opérationnelles, elles se rendront vite indispensables. Et en conséquence, ceux qui auront le contrôle de ces machines auront un pouvoir démesuré sur leurs concitoyens. Si on est optimiste, on espère qu’on sera dans une bonne démocratie et que ça ne posera pas de problèmes : transparence, communication bidirectionnelle entre les citoyens et les autorités, contrôle de la technologie par l’Etat. Si on est pessimiste, on se dit que ça virera vite à une dictature.
L’expérience nous montre en tout cas que les organisations disposant d’un monopole précieux on tendance (peut-être en toute bonne foi) à accaparer les dépenses et à peser lourdement dans les choix politiques, aux dépends du reste.
-
Terran 15 février 2010 17:02nous sommes déjà dépendants des pétroliers dans une soit disant « democratie »
-
Tout à fait, et plus notre production d’énergie sera centralisée, plus nous serons sujets à ce genre de désagréments.
-
Terran 15 février 2010 20:11c’est d’ordre politique et non logistique, ne mélange pas.
-
@sobriquet : vous posez là un problème essentiel : comment contrôler une technologie si compliquée qu’elle ne peut être comprise et maîtrisée que par une poignée de spécialistes ? Il s’agit d’une étape de plus dans la perte de contrôle démocratique, et pour un secteur aussi essentiel que l’énergie c’est dramatique. Le même problème se pose avec les ogm qui permettent à quelques multinationales de faire main basse sur la production alimentaire.
-
Terran 16 février 2010 00:54et ben ça sert à quoi la formation MarcDS ?
Vous mélangez aussi tout, produire de la nourriture et produire de l’électricité sont quand même deux domaines distincts.
Les compétences demandées sont différentes, on ne peut pas envisager un monde sans technologies. Il faut former les gens ! C’est quand même ce qu’on fait !Crachez pas dans la soupe quand même !
-
@Terran
Politique ou logistique, ce n’est pas discriminant ici : les grandes dépendances provoquent de grandes concentrations de pouvoirs. Cela peut se justifier par des raisons techniques, logistiques, économiques, politiques, voire sociales, et ces pouvoirs peuvent prendre différentes formes, mais ce n’est qu’une question de modalité.
J’abonde dans le sens de MarcDS : le constat que je fais s’applique à tous les domaines, y compris notre alimentation. Il faut être conscient que les avantages de certaines technologies ont pour contrepartie que nous sommes plus dépendants de ceux qui maîtrisent ces technologies.
Sans cracher inconsidérément dans la soupe, lorsque l’on adopte une nouvelle technologie, il faut s’asurer que la dépendance que cette adoption provoque n’est pas rédhibitoire.
-
ITER ne fonctionnera jamais. Son principe même présente des défis que les meilleurs des ingénieurs ne pourront jamais résoudre. L’idée de vouloir maintenir pendant une durée supérieure à quelques secondes une fusion contrôlée est tout simplement absurde. Aucune système ni matériaux existant ou a venir dans un futur proche ne le permettent. Le problème de la pollution du plasma par des ions lourds issus des parois est d’ailleurs la pierre d’achoppement du projet, et la principale raison pour laquelle le Japon a renoncé à la construction d’ITER (en nous souhaitant bon courage au passage... pas fous les japonais). Notons que produire des résultats utilisables n’est d’ailleurs pas son but : ITER est avant tout un projet politique, soutenu par une certaine frange de la recherche, des ingénieurs qui souhaitent se gaver de subventions.
Les Z-machines ont certainement un meilleur avenir dans le domaine de la fusion, car plutôt qu’une réaction de fusion maintenue dans la durée, rien n’empêche d’envisager des séries d’impulsions. Le rendement sera sans doute inférieur, mais qu’importe si ça fonctionne ? On peut imaginer le même principe qu’un moteur à deux-temps : une phase « explosive » brève et intense, suivie d’une phase de « repos ». Et ça la Z-machine permet de l’envisager. En outre, et à condition de travailler sur des matériaux supraconducteurs, l’ampérage ne devrait pas poser de problème : nous ne sommes pas dans le cadre d’un réseau domestique, mais dans celui d’une centrale de production d’électricité ! Qui plus est, on peut imaginer un système de barillet (comme dans un révolver) pour le remplacement périodique de certaines pièces sensibles ou fragiles.
Pour rappel, lorsque le moteur à explosion a été inventé, de nombreux « experts » pronostiquaient que les tensions subies par les matériaux viendrait à bout de l’engin en quelques minutes... et que je sache, vous roulez comme moi en voiture aujourd’hui.Enfin, et dernière chose : le développement d’une Z-machine coûte une infime fraction d’un réacteur ITER dont sait déjà qu’il ne produira jamais d’électricité à une échelle industrielle. Mais ça veut dire qu’il y a moins d’argent à se goinfrer pour les petits malins alors... :->
-
On ne parle pas de 20 millions d’ampère à maintenir pendant un longue durée. C’est le principe des Z-machines : une impulsion.
-
Terran 15 février 2010 17:11Cassino
Il y a déjà une Z-Machine en France à Gramat, une remise en service coûterait moins cher que la construction d’Iter. Mais 20 millions d’ampères, même avec des supraconducteurs, ça ne s’obtient pas avec la pile wonder.
****************************************
Alors, tu prends des accus li-po, dernière génération.
La capacité de décharge égale à 45 fois la capacité initiale.5 Ah *45C= 225A pendant toute la durée de décharge.
20 MegaA= 20 000 000/225=88 888,888 accus
90 000 accus mettons, et pas gros du tout.
Des accus conçu pour des décharges denses.
500 cycles possibles.Il n’y a rien d’impossible !
-
J’ai posté sur Naturavos cet article en avril 2007. Trois ans après et beaucoup de terrassement et renforcement routiers, ITER reste un chantier coûteux aux résultats vagues repoussés dans un avenir lointain qui n’attendra pas ITER pour nous surprendre.
« On parle beaucoup de l’EPR (European Pressurized Reactor) grâce au débat écologiste et récemment des actes militants de Greenpeace. Mais sur ITER, rien. C’est dommage pour au moins trois raisons :
1. ITER est un projet extrêmement complexe et coûteux : 10 à 15 milliards € sur 10 ans au moins, la moitié à la charge de la FRANCE, pays hôte.
2. ITER pour être »apprivoisé« durant 30 ans, ne produira pas de courant électrique, mais consommera l’équivalent de 2 réacteurs nucléaires.
3. ITER n’a fait l’objet d’aucun débat public d’ampleur national en rapport avec l’ampleur de son coût pour le contribuable.
Quelques rappels utiles :
L’International Thermonuclear Experimental Reactor est né en 1985 de la volonté Gorbatchev de marquer la »détente« par une collaboration scientifique sur le défi de maitriser la fusion nucléaire.
La fusion nucléaire, qui est à l’oeuvre au coeur des étoiles, donc dans notre bon vieux soleil, est une réaction atomique (H2 fusionne avec H3 pour former un Hélium4 +1 neutron rapide) libérant une énergie prodigieuse. On a pu en prendre la mesure lors des essais des bombes H (hydrogène).
Pour amorcer la réaction de fusion, il faut susciter une chaleur de plusieurs millions de degrés ; les atomes légers d’hydrogène H2 et H3 soit le deutérium et le tritium qui sont des »variantes" (isotopes) de l’hydrogène H abondant dans le milieu naturel. H2 est plus rare, mais présent, H3 n’existe qu’en très haute atmosphère et il faut le produire en masse, ce qui est très délicat vu son extrême volatilité. De plus il disparaît vite (1/2 vie de 12,3 ans). Le tritium, nocif pour les être vivants, est l’ingrédient incontournable des bombes H ; du fait de sa faible durée, il faut le renouveler régulièrement au coeur des ogives.ITER ambitionne de reproduire la fusion en « éprouvette », dans un tunnel torique de 840 m3 garni d’aimants supraconducteurs permettant de « repousser » le plasma (le gaz en « fusion ») sur lui-même car aucune barrière matérielle ne résisterait aux 200 millions C° requis. C’est ce qu’on appelle le « confinement magnétique » du plasma. Dans le soleil ce confinement se fait par la gravité de l’astre immense, c’est le confinement gravitationnel, impossible à reproduire sur terre. L’autre moyen de confiner un plasma extrême est de l’entourer de supers-laser qui le bombardent simultanément : c’est le confinement inertiel, mais les volumes de plasmas sont faibles. Ces plasmas sont, outre leur chaleur extrême, terriblement difficiles à maintenir : des centaines de pages d’équations complexes décrivent les process de création et maintien du plasma.
ITER doit permettre de maintenir un plasma d’un volume de 840 m3 pendant 400 secondes avec un rapport énergétique positif, (énergie consommée pour énergie produite) ce qui n’a été atteint à hauteur de 1,25 qu’une fois au Japon dans le JT60 en 1998, mais pendant 1/100è de secondes. Honnêtement, il faut reconnaître que les énergies nettes produites sont toujours très faibles et obtenues au prix d’efforts énergétiques et financiers colossaux. Et ces essais durent depuis près de 50 ans. Pourquoi une telle obstination dans une voie si peu prometteuse ?
Je risquerais trois explications :
1.Des sommes de financement public (internationaux) qui font fantasmer les élus locaux ainsi que les partenaires industriels du projet,
2.Des arrières pensées militaires, car tous les pays dans ITER sont déjà des puissances atomiques et les recherches d’ITER pourraient leur servir...
3.Des savants passionnés par le défi et le prestige lié à l’étiquetage de progrès absolu attaché ITER, « l’énergie de demain, propre illimité et presque gratuite » et particulièrement séduits par la vie douce et aisée à Cadarache, France.
Les prix Nobel de physique, le Pr Koshiba (2002) et Pierre-Gilles de Gennes (France 1991) ont souligné les carences scientifiques et technologique du projet. Si on met ces dernières en relation avec son coût on ne peut qu’aboutir à son rejet comme projet d’avenir à valeur humaniste. On comprend aussi la médiocrité du débat public associé, présenté par des promoteurs du projet s’adressant à un public insuffisamment formé pour exercer un droit de critique pertinent.
J’invite tous les lecteurs à s’informer sur ITER, dont les travaux de terrassement viennent juste de démarrer . Le plus couteux est devant nous. Je ne parle pas des risques d’accident car j’admets qu’ils sont limités : en effets, les physiciens et ingénieurs de haut niveau sont des gens instruits et très bien payés : ils ne risqueront pas leur (belle) vie pour la science.
Les vrais dangers d’ITER sont plutôt 1/ dans le gaspillage de fonds publics tant utiles pour le bien public (latin res publica : la République) et déjà en manque vu l’énormité de la dette, et 2/ dans la promotion obstinée d’une société toute axée sur la consommation de bien et services, la croissance (des profits) et la supériorité nationaliste économique ou militaire, soit toutes choses qui contribuent à créer un monde affreux dans lequel j’ai honte d’envoyer mes enfants."
-
Très bon article de vulgarisation scientifique (trop rare) sur un sujet des plus pointu mais extrêmement fascinant.
-
Sujet brûlant . L’énergie de demain. Apprenons à bien maîtriser les thecnologies les plus éffilées. Il n’y a pas d’échéance pour l’humanité alors tout doux !
Et non dans l’effusion.-
Ah la boulette, c’était tecnohlogie. J’le savais en plus. J’suis mort.
-
Article merdique.
Vous auriez pu tout de même détailler le processus alors que vous faites une fixation sur le besoin énergétique de lancement de la réaction.
De même, ne pas citer la découverte de la variation constante volontaire de champs magnétique pour pallier à son défaut majeur d’uniformité serait un point beaucoup plus intéressant dans les progrés réalisés actuellement.
-
Bon. J’ai eu une réaction un peu « émotive ».
Mais il se trouve que nous sommes un peu dans la période de la découverte du courant alternatif après avoir longuement habitué au courant continu.
Veuillez essayer de me pardonner.
-
MAIS CA ME TROUE LE CUL QU’ON SOIT AUSSI CONS.
-
Ca te troue le C ....
C’est sans doute la percée décisive à laquelle Finael fait allusion dans un commentaire précédent -
« Dans les années 1920 les scientifiques remarquent que la fusion d’atomes d’hélium s’accompagne d’un fort dégagement de chaleur ... »
Remarquable exploit, moi qui croyais que cela résultait d’études théoriques ... surtout qu’avant de l’avoir remarquée, ils ne devaient pas savoir ce qu’était la fusion ...
Je retourne à mes études d’astrologie, science (!) pour laquelle je ressens (et je prédis même) un grand avenir ...-
@Thierry Leitz et tous
Iter n’est qu’un grain de sable dans le Sahara
Qu’est ce qu’on aurait pu faire avec plusieurs milliers de milliards de Dollars (ou d’Euros ,à ce niveau on ne compte plus), ce que nous a déjà coûté la crise financière ...
Eradication de la faim dans le monde,
Eradiction de plusieus pandémies majeures,
Equipement de la planète en dispositifs de production d’énergie durable
Colonisation de la lune et de mars,
et j’en passe, vous n’aurez aucun mal à compléter ...-
Si je peux me permettre, je rajouterais volontier :
Les sols dépollués.
Les déchêts retraités,
l’athmosphère purifiée,
et les océans nettoyés.
Le ski sur Titan c’est aprés le ménage. -
vous oubliez un détail de taille,
le projet iter (auquel beaucoup de pronuk ne croient pas) est mis en place sur une zone à risque :
http://membres.multimania.fr/stopmox/talk.html
vous en pensez quoi ?
moi, je dirais, on appelle çà jouer avec le feu.-
Et vous pensez vraiment que personne n’a pensé à tenir compte d’un séisme ?
Que ce soit le SMHV (séisme maximum historiquement vraisemblable) ou le SMS (séisme majorant de sécurité).
Pour pouvoir affirmer ce que vous dites, vous avez du prendre connaissance des notes de calcul, c’est sûr. Vous avez fait beaucoup de calculs au séisme en tant qu’archi ?
@+ -
Toujours la même rengaine !!! pour l’instant, depuis 40 ans je n’ai pas entendu parler en France qu’une INB s’était effondrée sous les coups de butoir d’un cataclysme sismologique.
-
Ni en France, ni dans le monde. Au Japon, en juillet 2007, la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa a subi un séisme de magnitude 6.6 à 6.8.
Je cite l’avis d’experts en sismologie :
« ...la centrale a subi des accélérations environ deux fois plus élevées que celles prises en compte lors de son dimensionnement. Pourtant, seuls des dégâts mineurs ont été constatés... »
« ...les doses reçues par les employés sont restées de plusieurs ordres de grandeur en-dessous des seuils légaux japonais. Grâce à une dilution immédiate, la pollution de l’environnement est restée également de plusieurs ordres de grandeur en dessous des seuils légaux » -
Comment se fait-il qu’il n’y ai pas de recherche sur l’utilisation de la chaleur du magma ?
Il fait chaud la dessous, donc pour produire de la vapeur en produisant de l’eau avec des usines de dessalement d’eau de mer, cela devrait être possible, non ?
En plus, on aurait de l’eau pour les saisons sèches.-
@iciailleurs
Le 22 janvier, il y avait une ’émission « revu et corrigé » de Paul Amar au cours de laquelle Mélanchon s’est exprimé sur la production d’électricité :
Voici, en substance, ce qu’il avait dit :
Il faut sortir du nucléaire et ce sera difficile. Il suffit de demander aux ingénieurs d’EDF, qui ont fait tant de miracles, de remplacer le nucléaire par la géothermie. Assurément, ils sauront le faire en 15 ans.
En France le flux géothermique varie entre 0,05 W/m2 et 0,13 W/m2. Pour fournir 100 GW d’électricité (production française actuelle) avec de la chaleur basse température (rendement 10%) il faut exploiter 10 millions de km2. Même en admettant un rendement de 30% on arrive à 3 millions de km2. Comment faire confiance à un politique qui profère de telles stupidités ? Mélanchon qui a un tel respect pour les ingénieurs d’EDF devrait, parfois, condescendre à leur demander leur avis !
@+ -
le siphon thermique ? POUR FAIRE REMONTER ’l’ EAU
-
Terran 15 février 2010 18:29Contrairement à ce que laisse sous entendre l’article et certains commentaires, la fusion est une réalité et cela avance quoi qu’on dise.
Ensuite comme le dit Zadig.Rien ne nous interdit de reconstruire des surgénérateurs de type super-phoenix, même en changer la conception aux besoin actuels, améliorer le processus, il y a des leçons apprises depuis la fusion pour améliorer la fission.
Ayant dit cela, pourquoi nous priver du progrès et parler de déchets lorsqu’il s’agit que de nouveaux carburants.
Je vois vraiment pas le problème, au contraire, je vois beaucoup de solutions !-
Faut dire qu’avec les écologistes le nucléaire c’est Satan en personne !
-
ITER est le type même du rêve Prométhéen : apprivoiser le feu des dieux pour l’apporter aux hommes. Si le mythe grec présente Prométhée en héros au service des hommes, on peut en douter concernant les ingénieurs, savants et hommes d’affaires qui vendent ITER aux politiques mais qui ont SURTOUT intérêt à sa réalisation ? Son succès n’a aucune importance pour eux ; c’est de l’argent public, il n’y a pas d’obligation de résultats, seulement de moyens, disproportionnés d’ailleurs avec les chances de réussite.
AUCUNE entreprise mrivée ne prendrait un tel risque avec des fonds privés.
ITER va s’installer dans le 13, val de durance à 20 kms au sud de Manosque au coisement du var 83 et du 04. C’est une zone très ensoleillée : plus de 300 jours de soleil par an. Autour d’immenses étendues de forêt séche, désertes et rocailleuse. De quoi implanter discrètement des milliers de m2 de panneaux PV dont le rendement progresse et les coûts chutent. Le soleil n’envoie pas de facture et il est plus durable qu’aucune centrale imaginée par l’homme. Pas de nuisances ni de risques, rentabilité immédiate en terme de production-vente. Cà, c’est du SUR.
Le bouquet des ENR associé à la sobriété énergétique est la voie sage aux défis de l’énergie. Iter est le fruit de la mégalomanie et du refus de reconsidérer le système dans son ensemble. Même si -miracle- Iter et ses suites fonctionnaient, se serait à un coût tel que le Kw/h deviendrait une denrée de luxe réservée aux plus aisés vivant dans les pays les plus avancés. Soit pour 10% du peuple mondial.
Mais j’oubliais, il suffit de tuer les 90% de pauvres en surnombre... Comme çà, on est tranquille.-
Terran 15 février 2010 19:10*****Mais j’oubliais, il suffit de tuer les 90% de pauvres en surnombre... Comme çà, on est tranquille.****
Dites nous voir de combien est la proportion de pauvres depuis qu’on incite votre fameux bouquet vert ?
Y’a un truc là ! -
Terran 15 février 2010 20:14oui, l’hydraulique c’est bien, c’est une bonne façon de densifier l’énergie.
-
@Thierry Leitz
le développement de centrales PV en France aujourd’hui (je dis bien : en France et aujourd’hui) ne se justifie ni énergétiquement, ni économiquement, à l’exception de quelques stations isolées en montagne (relais, antennes, refuges) qui sont déconnectées du réseau et ont besoin d’une faible puissance et pour lesquelles le PV est une bonne solution.
Au niveau énergétique, même en tenant compte des objectifs ambitieux du Grenelle de l’environnement, la puissance installée prévue en 2020 est de 5.4 GW (actuellement 185 MW), soit, avec un généreux facteur de charge de 10%, une production de 4.7 GWh, ce qui représenterait moins de 1% de la production actuelle.
Au niveau économique, c’est potentiellement un gouffre financier (heureusement encore très limité aujourd’hui, vu l’insignifiance de la production), dont le coût est supporté par tous les consommateurs d’électricité (via la CSPE) et par le contribuable, étant donné que les exploitants de ces centrales bénéficient d’une réduction des impôts locaux (mécanisme de compensation pris en charge par l’Etat). Les seuls qui peuvent raisonnablement soutenir le PV sont ceux qui profitent de ce système artificiel.
Au niveau environnemental, la fabrication des plaques PV est très coûteuse et demande beaucoup d’énergie (fours à haute température). Même remarque pour le recyclage.
Autant l’éolien a atteint une maturité qui rendent peu probables des gains futurs (coûts, rendements) importants, autant le PV a, à mon avis, une bonne marge de progression.
Favorisons donc la recherche dans ce domaine, plutôt que construire à grands frais des centrales qui seront complètement obsolètes dans 10 ans. -
Je n’ai pas évoqué la géothermie, mais l’injection d’eau pour récupérer de la vapeur. Donc en bord de mer.
-
Terran,
Revenez au fond : le coût d’une éventuelle électricité issue de la fusion (hypothèse très optimiste) serait tel que seuls les pays les plus riches, peut-être 10%, possédant à la fois les technologies et les compétences pourraient y accéder.
Pour des prétentions du genre « énergie de demain » « énergie de l’humanité » avec des caricatures du genre,« l’énergie tirée de l’eau de mer », c’est moyen.
Le bouquet renouvelable n’aspire pas de subventions publique de cet ordre. Si certaines voies sont peu efficaces, la plupart s’appuient sur du concret, avec des résultats encourageants et des réussites avérées, à l’inverses des tentatives sur la fusion, où, pour produire 1 Kw, je dois d’abord en injecter 1 000 000 dans une machine à 500 millions de $ !
Or, un peu d’électricité, livrée régulièrement à un tarif modique contribue au développement sanitaire et intellectuel humain. Comme l’eau potable par ailleurs.
Mais les délires futuristes hors de prix posent problème. L’argent public se raréfie, on le gaspille sans vergogne et cela nous mène tous à la faillite. Il y aurait tant à faire pour le bien de tous. Mais non, pas assez « exiting ». La coloniation de Mars, çà, çà a d’la geule".
Que des politiciens véreux inspirés par des lobbys funestes fassent la promotion de ces folies, soit. Mais que les payeurs -à vie- (nous et nos enfants) applaudissent d’avance, c’est à vous faire désespérer de la sagesse humaine.-
Terran 15 février 2010 20:27Et bien allons au fond de l’argumentaire pognon alors !
Qui créer l’argent, qui décide des masses de monnaies à mettre en circulation ?
Ce sont les financiers britanique, ils nous ont volé notre droit à battre monnaie, et ils sont les même à promouvoir une ideologie malthusienne.
Il y a une réalité cruelle a laquelle vous allez devoir faire face vous aussi.
Il faut 3 kW en instantané à un humain pour vivre sur la planète terre.
Et c’est pas avec des bols solaires et des moulin à vent qu’on les aura.Aussi vous écarté d’emblé la solution surgénération, bien sur que la fusion va pas produire de suite !
Bien évidemment !!!
Quand je dis ça c’est presque une évidences, ça sert à rien de le rabâcher !
Mais la fusion fait des progrès et apporte des réponses a des choses et des questions que se posent les scientifiques.
Que ce soit une machine ou une autre, l’essentiel est de découvrir les mécanismes afin de les maitriser.La fission est maitrisée, et si au lieu de mettre une poussière minimum de crédit qui appartiennent à des malthusiens et nous font payer des intérêts, si on se mettais à produire correctement et à continuer de la technologie super phoenix, on sait faire ça !
Votre discours est certes bien étoffé, mais là il craque, vous avez appuyez sur le mot crédit.
Et bien je ne veux pas vivre à crédit d’une monnaie de singe indexée sur aucune valeur physique !!!
Alors remettez vous à réfléchir s’il vous plais.
Il y a des causes, donc il y a des conséquences.
Et une logique à tout ! -
Quel avenir pour la fusion thermonucléaire ?AUCUN....
-
@ l’auteur :
Vous avez oublié peut-être de mentionner la possibilité d’utiliser de l’Hélium 3 en lieu et place de l’hydrogène, qui comme vous le soulignez, génère des neutrons en grandes quantités.
Ce n’est pas de la science fiction, les anglais ont un procédé de ce type très bien avancé, et que les Russes croient dur comme fer.
Le soucis est que l’Hélium 3 ne se trouve en très grande quantité qu’à la Lune (en tout cas pour l’astre le plus proche).-
Terran 15 février 2010 20:59Exact et ce n’est sans doute pas pour rien qu’ils ont déjà conçu un cargot de 20 t de charge utile.
L’H3 se trouve dans les cailloux, la régolite.
La Chine aussi se lance dans la récolte. -
Effectivement, et il y a un multimilliardaire russe qui a fait fortune dans le BTP qui y investit massivement, les chinois veulent rattrapper leur retard sur la conquête spaciale, mais avec de la volonté tout est possible.
En outre le H3 deviendra la matière première la plus chère de tous les temps, l’or sera du blé en comparaison, mais sa rentabilité énergétique est impressionnante.
Wait & See. -
« abondant » ne me semble pas vraiment le terme approprié concernant l’helium 3.
On estime la quantité d’helium 3 présente sur la lune a 1 million de tonnes.
Ok dit comme ça ça a l’air impressionnant.Seulement si on prend la surface de la lune : rayon = 1734km
Ce qui donne en moyenne 2.6*10-5 g/m²Impressionnant.
Que l’on soit capable de construire une mine lunaire,de l’entretenir en énergie, eau, air, nourriture, et garder un bilan énergétique positif malgré l’énorme potentiel du combustible semble tout sauf évident.
C’est bien de rêver, mais à un moment il faut rester les pieds sur terre quand même.
-
Terran 17 février 2010 03:04Voilà une reflexion qui montre à elle seule ses limites...
A l’heure ou nous maitrisons les drones, pourquoi envoyer des hommes ?
... -
@FYI : vous parlez de l’Hélium3 qui serait en quantité abondante sur la Lune.
Admettons.
Mais avez vous envisagé les coûts nécessaires pour aller chercher ce combustible là bas ?
Savez vous combien ça coûte d’envoyer 1 kg dans l’espace ? 5000 euros/kg.
RIen que pour l’envoyer en orbite autour de la Terre.
Imaginez ce que ça doit représenter pour envoyer un cargo spatial sur la lune, des industries d’extraction, et faire revenir ce cargo sur Terre.
Il n’y a aucun projet sérieux de recherche et développement dans ce domaine, d’une part car nous n’avons pas la technologie pour y arriver, et d’autre part car on sait que ça coûterait beaucoup beaucoup trop cher, on a beaucoup mieux à faire sur Terre.
Alors oubliez un peu la science fiction et l’Hélium3 de la Lune. -
@l’auteur
Mais non l’H3 a du potentiel énorme et c’est rentable, ce qui est le plus important, pas de savoir qu’on ne peut pas maintenant, car tout simplement, nous n’en avions pas besoin à ce moment là, mais je vous rassure, c’est tout à fait possible et pas besoin d’envoyer d’homme.
L’H3 est une matière première renouvellable, et ce, du fait que le Soleil en dépose, la terre du fait de son atmophère ne peut en récolter suffisammennt pour nos besoins, alors d’ici qu’on vide la Lune de H3, sincèrement je pense qu’on aura passer à autre chose.
L’idée est de s’améliorer avec le temps. Soit nous trouvons un alliage suffisamment adéquat pour arrêter tous les neutrons liés à la fusion de l’hydrogène, ou constitution d’un champ de force etc ...
Bon allez wait&see. -
Je suis bien d’acord avec vous sur le fond, mais concrètement ? Où en sont les études pour produire de l’électricité à partir de H3 ?
Je ne dis pas que c’est impossible, mais pour l’instant il y a encore de nombreuses sources d’énergies assez facilement accessibles sur Terre pour plusieurs milliers d’années.
Même lorsque le pétrole commencera à sérieusement diminuer, il y a encore le méthane qu’on trouve à grande profondeur dans le sous sol, les hydrathes de méthane ou clarathes, il y a aussi l’uranium dont les réserves sont très importantes.
Puis il y aura peut être la fusion, mais on a encore du travail à faire sur d’autres sources d’énergie.
Cordialement. -
Et si de ce côté nous avions atteint la limite. Pour ma part il m’est devenu insupportable de voir les campagnes polluées par ces hélices débiles, et les champs de panneaux solaires, et savoir l’atmosphère polluée par les énergies fossibles et l’eau souillée par les becquerels, je me dis pourquoi cette course à produire plus d’énergie.
Et si la solution était du côté du récepteur. Des appareils qui fonctionnent des heures avec trés peu d’énergie. Imagine t’on pédaler une demie-heure et pouvoir regarder sa télé toute une soirée, faire sa lessive, etc...
Je rêve ..je suis con. A+-
Malheureusement, les gens qui regardent le problème par ce côté sont bien peu nombreux, et gentiment ignorés.
C’est humain ces rêves de grandeurs et d’abondance permettant de continuer à gaspiller joyeusement.
Si je devais imaginer un scénario pour la terre dans 500 ans, ce un semi chaos peuplé de recycleurs tentant de récupérer les matières premières essentielles dans les poubelles du 21 ème siècle, plutôt que le règne des voitures volantes mues par l’énergie de la fusion.
-
Terran 17 février 2010 03:01Vous imaginez vraiment mal...
Ce que vous dites là c’est déjà ce que nous faisons...
Nous allons fouiller dans les entrailles de la terre pour en sortir les poubelles de la préhistoire, et nous cramons les déchêts qui s’appelent pétrole.
Il suffit d’y réflechir un peu, juste un peu... -
A terRan TanPlan :
« Vous imaginez vraiment mal... »
Lui au moins, il dit ce qu’il pense, il explique : ce n’est pas du copier-coller....
« Il suffit d’y réflechir un peu, juste un peu... »
Et oui, comme vous dans ce post maintenant célèbre, qui montre le résultat de votre réflexion :
« Bzzz
plouf !!! »C’est bien dense...
Au fait, toujours pas d’accès à google pour trouver la masse du photon et nous calculer la densité de l’énergie solaire ?
Ou pour trouver la capacité calorifique massique du bois sec par rapport au pétrole ? -
Terran 15 février 2010 23:27Réflexion à la City : comment causer une « dépopulation rapide et profonde » ?15 février 2010 - 20:5015 février 2010 (Nouvelle Solidarité) – En pleine bataille pour sauver leur empire financier chancelant, les intérêts financiers britanniques appellent l’écologie malthusienne à leur secours. Dans un article intitulé « La biodiversité à portée de canon », le magazine de la City de Londres, The Economist, le dit clairement : « La dure réalité, c’est qu’il semble que la mort violente et arbitraire soit le moyen de conservation de la nature le plus économique inventé jusqu’ici. »
L’auteur (toujours anonyme chez The Economist) part d’un simple constat : « Il y a encore des parcs naturels involontaires, pour reprendre le terme de l’écrivain et futuriste Bruce Sterling, qui permettent d’illustrer ô combien la nature fait bien lorsque l’on exclut les êtres humains de l’équation (…) la zone démilitarisée entre les deux Corée en est un bon exemple (…) elle est de facto une réserve naturelle. L’agriculture et l’industrialisation ayant migré ailleurs, cette zone inhabitée et lourdement minée de 1000 kilomètres carrés constitue un refuge pour deux espèces d’oiseaux en voie de disparition : la grue de Mandchourie et la grue à cou blanc. On y trouve aussi des ours noirs d’Asie, des aigrettes et, selon certains, une sous-espèce extrêmement rare du tigre de Sibérie. La plus grande menace pour cette biodiversité est probablement la paix. »
Et il donne un autre exemple de succès de l’impérialisme : « L’archipel de Chagos dans l’Océan indien est aussi une zone militaire. Les autochtones ont été expulsés par le gouvernement britannique au début des années 1960 pour permettre l’établissement d’une base américaine sur l’île de Diego Garcia (…) Cependant, ils comptent bien revenir un jour, et dans ce cas, ils voudraient commencer à pêcher, construire des hôtels et même un aéroport. Seule l’occupation militaire empêche cela d’arriver. »
Puis il poursuit : « La mer au large des côtes nord du Kenya connaît une profusion de poissons puisque les pirates somaliens font fuir les grands chalutiers étrangers. » Il va même jusqu’à évoquer Tchernobyl : « Le plus fameux des parcs involontaires est la zone évacuée autour de Tchernobyl, en Ukraine, où une vie sauvage bourgeonnante n’a été que peu affectée par les risques de radiation. »
Enfin, il conclut à la manière d’un Bertrand Russell : « C’est la dépopulation qui importe. Les conflits armés et leurs répercussions se trouvent simplement être une des quelques forces sur la planète qui puissent causer une dépopulation rapide et profonde. Lorsque la paix arrive, ces zones doivent se battre pour survivre. La dure réalité, c’est qu’il semble que la mort violente et arbitraire soit le moyen de conservation de la nature le plus économique inventé jusqu’ici. »
-
Terran 16 février 2010 23:50Et bien Cassino, les coupables sont connus !
Pourquoi donc à votre avis la solution du vrai Glass Steagle et du vrai Bretton Wood est mise en avant par S&P selon vous ? -
@ l’auteur,
Merci pour cet article. Mais puisque vous le terminez par « Bien sûr qu’il serait plus sage de diminuer nos consommations et le gaspillage, mais c’est un autre problème. », je vous invite à vous poser la question de l’utilisation politique de la technologie. Celle-ci est un outil, et comme tel ses résultats sont fonction de la manière dont on décide de l’utiliser. En d’autres termes, dans un système productiviste la technologie sera mise au service de la production, dans un but de croissance de celle-ci. Les impératifs de diminution des consommations et du gaspillage sont en opposition avec ce système, et l’outil technologique devient une arme agissant contre ces impératifs. Je ne pense donc pas qu’on puisse débattre de l’utilité d’une technologie sans la relier au contexte dans lequel elle est utilisée.
La preuve en est la facilité avec laquelle on « oublie » de parler de la nécessité de réduire la demande énergétique pour ne parler que des mix énergétiques qui seront censés remplacer les énergies fossiles. Du coup on « oublie » aussi qu’aucun mix ne nous permettra de poursuivre les orgies matérialistes que nous avons pu nous payer grâce au pétrole, et sur le dos de l’environnement.
-
Terran 16 février 2010 00:04Ho Non non non MarcDS
Les orgies sont forcée, vous confondez progrès et gaspillage, c’est une très lourde erreur que vous faites là !!!
Ils forcent au gaspillage pour le profit.
La progrès, c’est pas ça du tout !!! -
@Marc DS
Eh oui : d’un côté il serait sage de réduire la consommation énergétique, d’un autre côté les dirigeants ont besoin qu’on consomme de plus en plus, parce que c’est le mode de fonctionnement du capitalisme et de cette société.
Donc même si on arrive à produire de l’électricité industrielle a bas prix avec la fusion, ou n’importe quelle autre procédé ; ça ne comblera toujours pas la demande, puisque cette demande est insatiable.
Il suffit de voir la consommation en énergie par personne il y a cent ans et aujourd’hui.
Que sera t’elle demain ?
Comment sera t’elle comblée ? -
Terran 16 février 2010 23:57Evrard, il y a 100 ans nous fabriquions ce dont nous avons besoin pour que ça dure !!!
Aujourd’hui les produits sont conçu au bureau d’études exprès pour que ça dure pas !
Là il y a un réservoir énorme !
Que l’on se concentre à fabriquer du solide pour commencer.
Et pas des trucs qui tombent en panne au bout de 10 ans à l’image de l’électromenager.
Là il y a du boulo.
C’est pour cela que vos raisonnements me semblent toujours dénués de sens a vous et à beaucoup d’autres.
Nous ne sommes pas beaucoup à soulever ce point essentiel.
Il nous faut tuer la société de consommation comme nous la connaissons là, mais pas s’arrêter de vivre pour autant !
Il y a un juste milieu. Convenez en !
Quand on a éliminé les produits qui durent pas, on a gagné beaucoup, mais vraiment beaucoup d’énergie, de temps, et d’argent, et cela profite absolument à tout le monde.
Cessez de penser que nous gaspillons, car nous sommes forcés à le faire par une logique de profit, c’est l’ultra-libéralisme qui a inventé ce mode d’exploitation.
Le capitalisme n’est pas la cause.
Vous êtes nombreux à vous tromper de cible.
Ne confondez pas tout ! -
Terran, vous voulez tuer la société de consommation : comment faites vous ?
Allez dire aux deux milliards d’asiatiques qui ont envie juste d’un peu plus de confort de moins consommer.
Mais les asiatiques, c’est pas notre problème, occupons nous d’abord de nous, de notre pays, comment arriver à l’indépendance énergétique. C’est ça qui compte. -
C’est pas ce que vous avez fait de mieux.
-
Ma réflexion vient du fait que, autant l’article de Wikipedia me semble mesuré et informatif ( Il recoupe correctement les informations dont je dispose par ailleurs sur superphénix, et répond à bon nombre de questions que vous vous posez légitimement) autant le lien que vous donnez est d’un incroyable parti pris et relève de la totale désinformation.
Pour avoir un résumé correct, un autre lien intéressant, cité également par Wikipedia :
http://www.senat.fr/rap/l97-4392/l97-439229.html -
@Chanteclerc,
Je vais essayé de vous donner quelques informations sur SPX.
C’était un prototype qui a eu tous les éléments contre lui.
Déjà le tir d’une roquette à la construction par un écolo a donné le ton de la hargne qui se manifestait « contre ».
Pourquoi contre ?
Parce que SPX devait contenir 5 tonnes de plutonium, alors que pour faire une bombe il en faut environ 5kg... De quoi faire frémir.. Sauf que pour faire une bombe il faut réunir bien d’autres paramètres complètement inaccessibles dans SPX.
Le plutonium est réputé très toxique, il est dit qu’à 1µg ça tue la moitié de ceux qui ont ingéré cette dose. Sauf que l’ingestion doit être une inhalation et rester dans les poumons, et que le plutonium n’a aucune tendance à passer en aérosol, s’il est bu il est aussi toxique que le plomb, et de fait on l’évacue rapidement. Sur la ville de Kiev il y en a eu 53 grammes de répandus suite à Tchernobyl et l’on n’a jamais été fichu de trouver une personne ayant du Pu dans le corps..
Il est dit que les feux de sodium ne peuvent s’arrêter au-delà d’une tonne.. Et il y avait 5000 tonnes de sodium dans SPX. Tout cela avait été envisagé. En fait pour déclencher un feu de sodium il faut du sodium, de l’eau et de l’air tout à la fois. Et toutes les conduites, cuves étaient à double paroi pour proscrire le contact triple. Il y a eu des micro-fissures, du sodium est passé au contact de l’eau, de l’hydrogène s’est dégagé dans les circuits, hydrogène a été détecté, non au contact de l’air pas d’incendie...
Mais le contact sodium-eau a été rencontré plusieurs fois sur Phénix, sans aucun débordement d’aucune sorte. La question est bien maîtrisée.
Ces éléments motivaient les écolos « contre » qui ne voulaient surtout pas entrer dans les petits détails exposés précédemment.
En sus de cela, ce prototype a été développé par trois pays : la France, l’Allemagne, l’Italie..
Les Français avaient l’expérience de PHénix, les Allemands étudiaient de longue date leur projet de surgénérateur à Kalkar, et les Italiens voulaient apprendre..
Alors il a fallu tenir compte du fait que pour Kalkar les Allemands avaient développé l’idée du « barillet » pour rentrer sortir, les combustibles, on a voulu leur faire plaisir, ils y tenaient, et l’on a mis un barillet dans SPX. Barillet qui s’est révêlé être la source de nombreux ennuis. Alors que le surgénérateur de Kalkar n’a jamais été mis en route les écolos allemands ayant sa peau avant sa divergence, ferraillé directement une fois terminé !!
Les Italiens payaient une partie et voulaient fournir du matériel pour le montant investi.
Donc c’est la société Magrini qui a fourni le « pont polaire », pont tournant au-dessus du réacteur. Il faut savoir que tous les réacteurs français sont équipés par un pont polaire fourni par la société suisse « Vevey ». Ca parait idiot un pont tournant, mais c’est plus subtile qu’il n’y parait. Et ça devient très délicat lorsque le pont a envie de sortir de son rail.. Le pont faisant 200tonnes en haut du bâtiment. C’est ce qui s’est passé sur SPX. La Suisse ne finançait pas SPX, Vevey ne pouvait avoir la commande..
La même société Magrini a fourni les charpentes de la salle des machines. La charpente s’est effondrée sous un excès de neige... Ca avait été conçu à l’italienne, au ras des prix...
En dehors de cela il y a eu effectivement des microfissures qui se sont révêlées à chaud dans la paroi de la cuve, fuite détectée et contre mesures appliquées.
Mais il faut se rendre compte que chaque fois qu’il y avait un pépin demandant un arrêt de deux heures, et bien il fallait attendre 6 mois pour avoir l’autorisation de remise en route..
Et l’arrêt a été décidé par Lionel Jospin Premier Ministre sans consultation avec le Parlement. Alain Peyrefitte député à l’époque avait demandé en question orale à Jospin, les motivations de cet arrêt.
La réponse ici ;
On peut noter qu’il n’est pas parlé dans la réponse de Jospin de la quantité de Pu, du danger potentiel de la réaction sodium+eau+air. On peut noter aussi que Jospin se prononce pour la continuité des études sur le sujet. Ce qui a été fait et qui va se concrétiser par le déclenchement de la construction d’ASTRID le futur « Génération IV » qui va être construit à Marcoule à partir de 2014 (choix 2012 de la version) et mise en service 2020. C’est sûr qu’il n’y aura pas de barillet..
Mais en principe le PS en fermant SPX a donné son accord par avance à la construction du réacteur suivant puisqu’il encourageait la recherche dans ce sens. Donc la Gauche et la Droite sont d’accord, il ne devrait pas y avoir de problème cette fois.
On a accusé SPX de tous les défauts, de rejeter du Pu...
Je vous mets ici le lien avec la carte gamma du site.
En bleu, le Rhône.
En vert terrain naturel.
En jaune : terrain retourné par des agriculteurs à la charue, ce qui favorise l’exhalaison du radon naturel de l’uranium de la terre.
En rose : terrain agricole retourné dans lequel on a mis de l’engrais phosphaté, les phosphates marocains contiennent de l’uranium, donc du radium dans sa descendance pour arriver au radon également.
Le lacet c’est le parcours exact de l’hélico repéré par GPS qui a permis la reconstitution numérique de la carte..
Quid du plutonium de SPX ?? Par contre en amont on a réussi à localiser du Pu en provenance des retombées atmosphériques des essais militaires des années 45-62, comme partout sur la plante. Car en matière nucléaire tout se voit, tout se mesure..
Maintenant la collaboration nucléaire avec les Allemands a donné lieu à la conception de l’EPR. Allemands qui ont ramené avec eux leurs conceptions de la sûreté, c’est à dire la ceinture et les bretelles.. Quitte à en faire un EPR invendable dans un pays qui n’a pas les mêmes contraintes de sûreté qu’en Europe.
Siemens veut se séparer d’AREVA, c’est une très bonne chose, qu’ils aillent amuser les Russes !!!
@+ -
@l’auteur :
Vous écrivez pour la Z-Machine :
"Pour une raison très simple : pour démarrer la machine il faut envoyer un courant de près de dix millions d’ampères dans le circuit électrique, ce qui cause de gros dégâts qu’il faut réparer«Il s’agit seulement d’impulsions, et si elles ont pu créer des dégats, Sandia Labs ne semble pas en parler. Au contraire, ils avaient publié qu’ils s’orientaient vers la construction de »cartouches« standards, qui sont changées automatiquement entre chaque tir, à raison de 10 tirs par seconde.
Changer une »cartouche" est plus simple que pour Iter, où il faudra changer le tokamak entier...
-
Amusant comme réponse, surtout connaissant le coût (seulement estimé) de Iter.
L’important est de constater que pour la Z-machine aux USA, ce sont les aspects industrialisation qui sont travaillés, alors que le proto de iter, personne ne sait encore combien il coutera et quand il sera prêt... à faire le premier test de principe.
-
La SANDIA est une organisation dont la vocation principale est de fabriquer les têtes nucléaires américaines.
Avec la fin de la Guerre Froide c’est une activité qui a perdu de son intérêt et de son financement.
Alors la Sandia essaie de survivre en faisant des déclarations médiatiques plus que scientifiques.
Le Z-pinch dont à une époque on pensait que ce serait un moyen de déclencher une arme à fusion pure : sans bombe A pour amorcer la réaction, a été déclassifié de partout car tout le monde est arrivé à la conclusion que ça ne pouvait se réaliser.
Mais le Z-pinch est un sujet qui reste intéressant, car il permet des rencontres, des conférences dans des lieux très fermés entre spécialistes de bombouses. Ca permet de se rencontrer et de discuter d’un truc démlitarisé qui ne fâche personne.
J’ai assisté à une de ces conférences en 2006 en Russie. C’est super pour aller au lieu de la conférence, on fait comme Harry Potter, on commence par prendre un train de nuit qui n’existe pas quai 2,5.
A l’arrivée on vous retire votre passeport, votre téléphone portable, votre PC, votre appareil photo, choses que l’on vous rendra 5 jours après, à la fin de la conférence..
Interdiction de parler à un quelconque resortissant local en dehors du lieu de la conférence, et encore pas dans les couloirs.
Pendant la conférence on est bombardé de photos, qui parle avec qui ? Ils ont du avoir mes poils du nez en gros plan..
Mais à la fin ils ne sont pas « chien » ils vous donnent deux CD de photos , enfin, pas toutes les photos..
Mais au moins on a vu qu’ils ne crevaient pas de faim, qu’ils avaient la moral et qu’ils n’avaient pas envie de s’exporter.
Voilà l’avantage des études sur le Z-pinch..
Ca vaut le coup tout de même.
@+ -
Pour continuer un peu.
Il faut savoir que pour réaliser de la fusion contrôler, il faut :
- de la température.
ET
- du confinement
Tout cela pour atteindre ce que l’on appelle le Critère de Lawson.
Dans un tokamak on a de la température et de la pression par confinement magnétique.
Avec cette propriété très particulière c’est que l’on a fait un « plasma parfait ».
Une caractéristique d’un plasma parfait c’est d’être « adiabatique », c’est à dire de ne pas échanger de chaleur avec l’extérieur. Si le Soleil était un plasma parfait on ne le verrait pas.
Cette propriété a l’avantage de permettre de confiner un plasma à 100 millions de degrés dans une gamelle qui de toutes les façons partirait en biberine à 2000°C au mieux.
Dans une bombe H, On met un produit carboné autour de la cible en tritium etl’on met un réflecteur en uranium appauvri en forme d’éllipsoide autoiur de l’ensemble bombe A-partie H. Lorsque l’amorce démarre les neutrons produits, nombreux et puissants passant dans le milieu carbon vont réchaffer la cible à une température.. très très élevée. L’amorce va également créer des gammas qui vont se réfléchir sur l’ellipsoide en uranium appauvri et qui vont venir compresser la cible. C’est l’application de ces petits engins décoratifs que l’on appelle des radiamètres avec des petites ailes de moulin dans le vide, dans une boule de verre, qui se mettent à tourner sous l’action de la lumière..
Vous pouvez trouver tout cela de façon très détaillée sur plusieurs sites notamment celui de Carey Sublette, le modèle de Teller-Ulam. Google est votre ami n’est-ce pas !
Donc on a deux fonctions : échauffement d’une part et compression d’autre part.
Mais revenons au plasma parfait et à l’adiabaticité, qui permet de conserver un plasma sans qu’il ne fasse fondre la boite.
C’est aussi un gros inconvénient, car comment récupérer l’énergie ? Comment brancher au final sa machine à laver ? Mais il y a les neutrons qui fichent le camp lors de la réaction. Donc cela fonctionne avec récupération de l’énergie des neutrons en l’occurence par action sur le lithium 6.
Le problème avec le Z-pinc (Z-machine) c’est que le plasma formé n’est pas adiabatique d’une part donc que si l’on veut monter en puissance on va détériorer gravement le matériel.
Et d’autre part, avec le Z-pinch on n’a pas la fonction compression pour atteindre le critère de Lawson.
Si vous avez regardé un peu comment se présentait le confinement inertiel du laser Mégajoule, vous voyez que la petite capsule que l’on va comprimer avec les lasers, et bien elle au centre d’une sphère immence d’acier de bonne épaisseur !! Ce qui veut dire que le plasma n’est pas parfait car il ne se maintient pas.
Un plama sui perd son énergie n’est pas parfait, donc il ne peut être maintenu dans le temps..c’est toute la différence avec les tokamaks..
@+ -
Le fait que le plasma ne soit pas maintenu dans le temps n’est pas un problème en soi : le moteur à combustion par impulsion a largement dépassé les moteurs à vapeur à combustion continue.
L’important est que l’énergie obtenue soit supérieure à l’énergie électrique utilisée : c’est la récupération de chaleur qui fera l’intégration temporelle.
Or il semble bien (je dis « il semble » parce que je n’ai pas constaté par moi-même ) que la température obtenue dans la Z-machine ait été largement supérieure à tout ce que la théorie habituelle de l’électricité prévoyait, et aussi largement supérieure à ce qu’un tokamak ou un concentrateur de lasers a pu atteindre à ce jour.
On en déduit que des phénomènes non prévus ont eu lieu, et des hypothèses probables sont qu’il y a eu fusion, malgré l’absence de confinement « volontaire ». On peut toutefois noter que le simple effet du champs magnétique induit par le très fort courant à créé un confinement naturel qui a participé au phénomène observé mais pas totalement expliqué.
Peut être les explications ont-elles progressé depuis, mais elles ne sont pas arrivées sur la place publique.
La moindre des choses serait d’essayer de reproduire le résultat obtenu dans des laboratoires publiques européens, mais cela ne semble pas avoir eu lieu à ce jour.
Quand à vos informations intéressantes et de première main sur les réunions privées sur des sujets scientifiques aussi en pointe, il semble que cette partie de la recherche pourtant financée par des deniers publics échappe totalement au public : je suis surpris de cet état de fait.
-
@objectif X2
Dans un moteur à combustion interne la témpérature doit monter à 650°C, ce qui évite que les pistons en alliage d’alu ne fondent..
Maintenant un truc qui ressemblerait vaguement à un système cyclique avec des montées à 2 milliards de degrés... c’est un autre problème.
Et avec des trucs beaucoup plus simples que la Z-machine, on peut aussi obtenir des résultats intéressants, du plasma confiné à 2000 bars dans un pulse, c’est publié ici , en France sur la banque de données du CNRS... Donc ça gratte bien sur ces sujets, et c’est publié.. Créez des alertes avec des mots clés sur votre Google..
Il n’y a que la Criirad qui s’insurge lorsque l’ASN publie une information dans son site, mais pas en page de garde. Ils n’ont qu’à mettre le site de l’ASN en surveillance avec un logiciel de type « magellan » et on est prévenu à la moindre correction orthographique sur le site.
La conférence à laquelle je faisais allusion en Russie, et bien j’y participais à titre privé, et pas avec des financements publics. Je fais du commerce de logiciels de MHD et de détonique www.arzamas-16.eu sur des développements de l’ISTC (voir le site de l’ISTC)
@+ -
"Maintenant un truc qui ressemblerait vaguement à un système cyclique avec des montées à 2 milliards de degrés... c’est un autre problème.« Mais au moins elle y monte, à cette température, ce qu’aucun Tokamak n’a jamais fait. Et si supporter cette température en impulsion est difficile, ce ne sera pas plus simple en continu.
Par ailleurs, Sandia a fait des publications sur la conception et le test de »cartouches« interchangeables. Mais les publications semblent taries : avez-vous des références récentes ?
»Et avec des trucs beaucoup plus simples que la Z-machine, on peut aussi obtenir des résultats intéressants, du plasma confiné à 2000 bars dans un pulse, c’est publié ici , en France sur la banque de données du CNRS... Donc ça gratte bien sur ces sujets, et c’est publié.. Créez des alertes avec des mots clés sur votre Google..«
Je sais, mais vous m’avez vous même dit que ce n’était pas équivalent à la Z-machine du fait de la présence d’eau et de la différence de géométrie du filament.
Quand je parlais de reproduction de l’expérience ayant atteint 2G°K, je parlais bien de reproduction fidèle, ce qui est la base de la démarche scientifique. Comme vous le disiez aussi, la France possède une machine de ce type : je suis surpris que la France n’essaye même pas de reproduire ce résultat, qui ne demanderait pas un investissement énorme puisque la machine existe.
»La conférence à laquelle je faisais allusion en Russie, et bien j’y participais à titre privé, et pas avec des financements publics. Je fais du commerce de logiciels de MHD et de détonique www.arzamas-16.eu sur des développements de l’ISTC (voir le site de l’ISTC)"
Je ne parlais pas spécialement pour vous : interdire les moyens d’enregistrement dans une conférence publique, c’est étonnant et plutôt dissuasif pour les journalistes. Et si les études présentées sont financées par des subventions publiques, c’est carrément anormal.
-
@Objectif X2,
Mais dans un message précédent j’ai essayé de vous expliquer que l’on pouvait maintenir un plasma parfait, longtemps car il était adiabatique...
J’ai l’impression que vous avez zappé ce passage de l’explication.
Et c’est pour cette raison qu’en France et ailleurs d’ailleur on a abandonné les recherches dans le domaine.
Je vous ai expliqué pourquoi la Sandia continuait sur cette lancée.. Là aussi vous ignorez mon explication et vous continuez dans votre mode de pensée, imperturbable... !!!
Maintenant si vous voulez enseigner à la Russie, le droit du contribuable à aller voir ce qui se passe dans des conférences.. vous pouvez y aller...
@+ -
"Mais dans un message précédent j’ai essayé de vous expliquer que l’on pouvait maintenir un plasma parfait, longtemps car il était adiabatique...
J’ai l’impression que vous avez zappé ce passage de l’explication.«Impression fausse.
Quel est le lien entre le fait de savoir faire un plasma adiabatique, et le fait de devoir comprendre comment une impulsion électrique, certes puissante, a pu créer une température de plusieurs milliards de degrés, plus forte que dans notre soleil, et sans que ce soit expliqué par nos théories actuelles ?
»Et c’est pour cette raison qu’en France et ailleurs d’ailleur on a abandonné les recherches dans le domaine.«
Vous le dites, mais qui a pris cette décision pour la France ? Il y a eu un vote ? Où est le dossier qui argumente cette décision ?
»Je vous ai expliqué pourquoi la Sandia continuait sur cette lancée.. Là aussi vous ignorez mon explication et vous continuez dans votre mode de pensée, imperturbable... !!!«
Je sais lire, je n’ai pas oublié votre explication, mais outre qu’elle n’est pas sourcée, cette vision anecdotique ne change pas le fait qu’ils sont tombés, peut être par hasard selon votre explication, sur une température même pas atteinte dans le soleil et qui constitue un record absolu même pas imaginé ni imaginable avant cela.
Et tout le monde regarde de l’autre coté, la France semble abandonner ce résultat inexpliqué parce que »on a abandonné« : mais qui a abandonné ?
»Maintenant si vous voulez enseigner à la Russie, le droit du contribuable à aller voir ce qui se passe dans des conférences.. vous pouvez y aller..."
Sur un grand nombre de points, la Russie semble très bien se débrouiller sans nous.
Par contre, je voudrais bien pouvoir accéder aux résultats des études publiques françaises sur ce sujet.
-
@ObjectifX2.
Alors je reviens sur le sujet :
- Un plasma adiabatique peut se conserver longtemps, quel que soit sa température.
on peut envisager de le manipuler et d’en tirer quelque chose, des neutrons en l’occurencice. Un plamsa non adiabatique, quel que soit sa température... qu’en faire surtout s’il est en pulses.
Mais rassurez vous ça se modélise très bien une Z-machine.En ce qui concerne les résultats obtenus avec la machine à Z-pinch française, qu’est-ce que vous voulez qu’il y ait eu un vote ? Les « politiques » ont-ils la moindre notion de physique ? Lorsque l’on a vu le débat Sarko-Ségo lors de la dernière présidentielle, lorsqu’ils ont voulu discuter du nucléaire.. Ils ont été aussi minables l’un que l’autre.
Maintenant si vous voulez avoir des résultats scientifiques, et bien abonnez vous à « Physics Letter » , « Physical review letter », Nucleonics, « Nuclear Physics. Suivez sur internet les annonces des congrès de physique , tenez il y a un de prévu à Santiago du Chile le 20 mars prochain pour une semaine, sur les plasma ionisés. Ou si vous ne pouvez pas suivre les conférences et bien après la conférence demandez à acheter les »proceedings", compte-rendus.. en général pour une conférence de 5 jours, vous avez 600 pages pour 150 euros édité par Elsevier. Et au passage vous vous rendez compte que ce n’est pas si simple que cela..
Vous avez trouvé mon explication « anecdotique » en ce qui concerne la continuation des études / conférences sur le Z-pinch. Que puis-je vous dire : vous avez tord. La prolifération potentielle de quelques milliers de scientifiques allant vendre leurs connaissances un peu partout dans le monde.. vous trouvez cela anecdotique..C’est un point de vue, mais ce n’est pas celui qui prévaut chez les personnes en charge de suivre ce problème.
Si vous voulez accéder aux résultats des études publiques françaises : une adresse le service documentation de Saclay.
Vous etes obnubilé par le chiffre de 2 milliards de degrés, sans meme vous poser la question du critère de Lawson .. a-t-il été atteint ? Non.. pas de pression..Ils ont obtenu autre chose, à haute énergie, mais pas de fusion.
Retournez à la case départ sans toucher 20 000 comme il est dit dans un jeu classique de société.
.@+
-
"Un plamsa non adiabatique, quel que soit sa température... qu’en faire surtout s’il est en pulses.«
Pour de l’énergie, on en retire en général de la chaleur, et c’est donc par définition non adiabatique...
»Mais rassurez vous ça se modélise très bien une Z-machine."
Manifestement, les modèles existants ne prévoyaient pas la température obtenue et les phénomènes qui l’ont générée.
Par ailleurs, les transmutations observées sont en elles-mêmes un des objectifs de Sandia, par exemple pour le traitement des déchets nucléaires, sans devoir passer par les réacteurs rapides, qui ne sont alors plus justifiés.
"En ce qui concerne les résultats obtenus avec la machine à Z-pinch française, qu’est-ce que vous voulez qu’il y ait eu un vote ?«
Je parle de vote parce que VOUS avez écrit »on a abandonné les recherches dans le domaine.« . »On« en français signifie »plusieurs« , ce qui implique un vote, formalisé ou non. Donc je vous demandais QUI a décidé d’abandonner ces recherches et avec quels dossier justificatif ?
»Les « politiques » ont-ils la moindre notion de physique ? Lorsque l’on a vu le débat Sarko-Ségo lors de la dernière présidentielle, lorsqu’ils ont voulu discuter du nucléaire.. Ils ont été aussi minables l’un que l’autre."
C qui est surtout minable, c’est qu’ils ne semblent même pas demander des explications, ne serait-ce que l’historique financier, ce qu’ils comprennent par ailleurs en général.
"Maintenant si vous voulez avoir des résultats scientifiques, et bien abonnez vous [...] vous avez 600 pages pour 150 euros édité par Elsevier.«
C’est bien le problème, devoir payer pour du papier, alors qu’il s’agit le plus souvent d’études financées par des subventions publiques : on a changé de siècle, la publication web devrait être la règle.
Mais en malgré ce problème, il ne semble pas y avoir de publication récentes sur la Z-Machine et l’explication ou la modélisation de la température obtenue, ni des transmutations obtenues.
»Et au passage vous vous rendez compte que ce n’est pas si simple que cela.."
Merci, ça va, je me débrouille.
« Vous avez trouvé mon explication »anecdotique" en ce qui concerne la continuation des études / conférences sur le Z-pinch. Que puis-je vous dire : vous avez tord. La prolifération potentielle de quelques milliers de scientifiques allant vendre leurs connaissances un peu partout dans le monde.. vous trouvez cela anecdotique..C’est un point de vue, mais ce n’est pas celui qui prévaut chez les personnes en charge de suivre ce problème.«
Merci de ne pas me faire dire ce que je ne dit pas. Où ai-je donné un jugement sur le fait que cet aspect était anecdotique ?
Je le trouve tellement peu anecdotique que je voudrais bien savoir qui en France sont les »personnes en charge de suivre ce problème.« .
»Si vous voulez accéder aux résultats des études publiques françaises : une adresse le service documentation de Saclay.«
Il ne publie pas ses documents en ligne sur le Web ? Un peu de retard à l’allumage en France décidément...
»Vous etes obnubilé par le chiffre de 2 milliards de degrés, sans meme vous poser la question du critère de Lawson .. a-t-il été atteint ? Non.. pas de pression..Ils ont obtenu autre chose, à haute énergie, mais pas de fusion.«
Toute la question est bien là : quel phénomène à permis d’obtenir ce dégagement d’énergie alors que le critère de Lawson n’était pas atteint ? C’est bien pour identifier, savoir reproduire et maîtriser ce phénomène générateur d’énergie que les expériences sont nécessaires.
»Retournez à la case départ sans toucher 20 000 comme il est dit dans un jeu classique de société."
Et oui, personnellement je ne touche jamais de pot de vin.
-
@Objectif X2.
Mais les conférences réunissent des représentants de plusieurs pays qui en général ont publié des articles quivalents dans les revues citées, avec comité de lecture.
Mais vous pouvez trouver des choses intéressantes sur le web, le site de la banque de données du CNRS : HAL, ou alors le site arXiv.org. Mais l’historique des publications se trouve à la Doc de Saclay, car il n’y a pas de révolution quotidienne dans le domaine de la science physique. Tout cela progresse lentement, donc il faut prendre les historiques pour comprendre de quoi il s’agit.
Une publication scientifique à la différence avec les papiers sortis par les antinucs par exemple, comporte toujours des références bibliographiques, des références passées pour montrer dans quelle trajectoire de recherche elle se situe.
Pour faire des transmutations sans aller chercher de la Z-machine, je reviens sur la publication de l’ECN à Nantes, un plasma comprimé à 2000 bars..
Qui a décidé de ne pas poursuivre les essais avec la Z-machine du Centre d’Etudes de Gramat, et bien la direction de la DGA en concertation avec les responsables du CEA, démocratiquement nommés par les instances française élues..
Qui suit les problèmes de prolifération en France ? Plusieurs services :
- la DCRI à Levallois-Perret.
- La DGSE boulevard Mortier à Paris.
Informations réunies centralisées pour action au Secrétariat Général de la Défense Nationale, SGDN, service du Premier Ministre (car la guerre est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des militaires) aux Invalides à Paris juste mitoyen du tombeau de Napoléon, et du musée de l’Armée.
A savoir aussi les informations récoltées dans chaque ministère français par les « hauts fonctionnaires de défense » qui correspondent avec le SGDN. Le suivi des stagiaires notamment, etc..
Vous n’êtes pas arrivé à modéliser la Z-machine de la Sandia, vous devez avoir un mauvais logiciel. Essayez avec le logiciel du Laurences-Livermore DYNA-3D ou alors avec le logiciel MAG des Russes d’azamas-16.
@+ -
@Objectif X Suite,
J’oubliais de préciser que l’on ne sait pas récupérer de l’énergie à 2 milliards de degrés, à cette température et bien en-dessous tout est volatilisé, ou alors c’est une quantité d’énergie minuscule..
C’est l’avantage des tokamaks de pouvoir envisager de récupérer l’énergie par un phénomène marginal non bloqué par l’adiabaticité qui est celui de la production de neutrons à haute énergie..
Production qui crée d’autres problèmes.
Mais si vous avez des idées, déposez un brevet ...
Mais il y a des tas de gens qui se sont posés la question, en ayant fait des manips.
@+ -
C’est important de préciser que les machines destinées à réaliser la fusion, sont d’abord des outils de recherches.
Peut être qu’on ne produira jamais d’électricité par ce moyen, ou que ça ne sera pas rentable. Mais d’une part ce serait dommage de ne pas essayé, d’autre part ces recherches amènent de considérables avancées technologiques dans d’autres domaines.
L’imagerie médicale en pleine expansion aujourd’hui utilise les technologies utilisées par les recherches dans la fusion.
La fabrication de matériaux qui réagissent peu aux intenses flux de neutrons sert pour la réalisation des prochains reacteurs nucléaires.
La fabrication de laser ultra puissants utilisés dans de nombreux domaines : le positionnement des satellites éloignés, la recherche militaire etc....
@Chantecler : Superphényx n’a pas été arrêté parce qu’il fonctionnait mal, mais uniquement pour des raisons politiques : pour avoir les voix des écolos, Mr Jospin a promis à Mme Voynet la fermeture de ce projet qui était largement à la pointe de la techolongie dans ce domaine, et maintenant nous avons perdu cette avance.-
Romain Desbois 16 février 2010 17:59Tout ça pour faire bouillir de l’eau ! Denis Papin doit se retourner dans sa tombe.
Même si au niveau recherche c’est passionnant, produire de l’énergie pour faire de la vapeur d’eau n’est pas la solution.
Il est temps de chercher et développer des modes de production qui produisent directement de l’électricité.
-
C’est étonnant qu’on utilise la même technique depuis 1769 avec l’invention de la machine à vapeur, en fait ce n’est que le combustibe qui a changé.
C’est vrai que produire de l’électricité en faisant bouillir de l’eau a un rendement assez faible.
A part l’énergie solaire, on peut remarquer que tout les systèmes de production d’électricité utilisent la roue, ce qui cause nécessairement beaucoup de pertes.
Mais y a t’il un autre moyen de produire de l’électricité ? Est ce qu’il y a des recherches dans ce sens ? -
Romain Desbois 17 février 2010 00:18Evrard
Le photovoltaïque et l’éolien en sont deux exemples et ... la dynamo
-
Terran 17 février 2010 00:20Romain et Evrard, quand vous posez cette question, je suis désolé de vous dire que vous n’avez pas compris ce qu’est l’électricité.
C’est un vecteur qui transporte l’énergie.
Produire directement de l’électricité sans énergie, c’est incohérent !
Pour vous donner une image, l’electricité est une corde qui permet de transporter un effort d’un endroit vers un autre.
L’électricité c’est exactement la même chose, c’est un vecteur, vous pouvez le voir comme un outil.
Sauf qu’à la différence de la corde, le débit de l’électricité, sa force donc, est variable. Comme si la corde pouvait devenir plus grosse ou moins grosse.
Et l’électricité nait comme suit .
- Un conducteur qui traverse perpendiculairement des lignes de champs magnétiques et alternativement.
C’est l’alternance qui créer le débit d’électrons.
Il semble donc très difficile de créer de l’électricité directement sans travail mécanique au préalable.
Il éxiste toutefois les écarts de température, mais cela revient indirectement à un travail mécanique au préablable.
Il faut voir l’énergie comme une force, et plus elle est dense, plus elle est efficace.
Et l’électricité comme le connecteur qui permet de transporter cette force. -
Terran 17 février 2010 00:27Romain, l’eolien suit les lois des fluides comme l’hydraulique, sauf que la force éolienne est faible et peu dense et c’est difficile à concentrer.
L’hydraulique on peut car l’eau est matérialisée, nous maitrisons. -
Romain Desbois 17 février 2010 08:09Terran
A quelle question répondez vous ?
Je n’ai fait que dire que le nucléaire ne fait que remplacer le bois, le charbon etc comme moyen de faire chauffer de l’eau alors que nous savons produire de l’électricité sans passer par la production de vapeur d’eau.
Vous rappelez d’ailleurs fort justement plus loin l’hydraulique...
-
Terran 17 février 2010 23:36@ Romain, faire bouillir de l’eau c’est uniquement pour convertir la chaleur en en travail mécanique, en force !
C’est pas fait pour générer de l’électricité, il faut encore entrainer une mécanique qui elle va fournir l’effort à l’alternateur et s’opposer à la force électro-motrice induite dans la génératrice lorsqu’on demande de la puissance au réseau.
Si en amont du réseau, il n’y a pas assez de force pour s’opposer à la FEM dans la génératrice, et ben c’est pas bon du tout !
C’est pour cela qu’il faut de la densité à la production, sinon le réseau est faible et peut s’effondrer engendrant beaucoup de dommages.
Aussi, il n’est pas honnête de simplifier de la sorte avec l’eau qui boue !
C’est pas aussi simple que ça en à l’air l’électricité.
Pour conclure, c’est le TRAVAIL qui permet de produire de l’électricité.
Le travail mécanique ! -
Terran 17 février 2010 00:09Je vous colle avec plaisir un morceau du lien fourni par Bernard.
Merci bien, c’est très intéressant.
************************c) Les difficultés de fonctionnement
Superphénix a, par ailleurs, subi un certain nombre de difficultés de fonctionnement. Mais, quel prototype n’en a pas ? Le saut technologique réalisé -et les extrapolations qu’il a rendu nécessaires pour passer directement du stade de la recherche à celui du prototype industriel- n’expliquent-ils pas une grande partie des incidents enregistrés ? Quels ensembles industriels n’en ont pas connus, que ce soit en Grande-Bretagne ou au Japon, par exemple.
Aussi, même s’il convient de reconnaître le caractère quelque peu excessif de ce saut, on ne saurait pour autant adhérer au discours de certains qui ramènent l’histoire du réacteur à une succession de déboires. Certes, deux problèmes ont affecté la partie nucléaire de la centrale ou ses annexes, au cours de ses premières années de fonctionnement. L’un comme l’autre ont nécessité des actions correctrices prolongées. L’un a concerné le barillet44(*) (en raison d’une difficulté liée au choix de l’acier dont il était composé), l’autre était dû à un défaut d’étanchéité de deux membranes en série sur le compresseur d’un circuit d’argon auxiliaire.
Si la centrale de Creys-Malville a connu d’autres dysfonctionnements, il faut souligner que la plupart n’eurent rien à voir avec la partie nucléaire de l’installation et, surtout, qu’à aucun moment les incidents survenus n’ont mis en question sa sûreté.
Enfin, on oublie trop souvent que l’interruption du réacteur de plus de quatre ans -de 1990 à 1994- est essentiellement due à des raisons strictement politiques et administratives, épisode que M. Georges Vendryes, dans son ouvrage « Superphénix pourquoi ? » n’hésite pas à qualifier de « véritable imbroglio politico-administratif ».
La création de Superphénix avait été autorisée par un décret de 1977. A la suite du premier incident mentionné ci-dessus, MM. Michel Rocard, alors Premier ministre, et René Fauroux, ministre de l’Industrie, avaient dû modifier ce décret en 1989. Ce nouveau décret a été annulé par le Conseil d’État pour vice de forme en 1991. Le Gouvernement tergiversa longtemps avant de modifier ce décret, pour des raisons largement politiques et électorales. Une nouvelle enquête publique fut lancée, à l’issue de laquelle le rapport de la commission d’enquête recommandait le redémarrage de la centrale.
Le 11 juillet 1994, le Gouvernement de M. Édouard Balladur signait un nouveau décret d’autorisation. Ce dernier fut cependant annulé par le Conseil d’État, le 28 février 1997, au motif que la nouvelle mission confiée à Superphénix -consistant à tenter d’en faire un destructeur de plutonium, c’est-à-dire un sousgénérateur plutôt qu’un surgénérateur- aurait justifié une nouvelle enquête publique.
Au total, le bilan global du fonctionnement45(*) de Superphénix établi par M. Georges Vendryes dans l’ouvrage précité est éclairant et permet d’accéder à une vision plus objective de la réalité :
« En onze ans, du 1er janvier 1986 au 31 décembre 1996, le temps a été réparti globalement de la façon suivante :
- pendant 53 mois, soit près de quatre ans et demi au total, la centrale a connu une exploitation normale, comportant des périodes de fonctionnement avec production d’électricité à des niveaux de puissance variables, des périodes d’entretien programmé et -c’est un prototype- des périodes d’essai ;
- pendant 25 mois, soit un peu plus de deux ans au total, la centrale a été hors d’état de fonctionner par suite des travaux de réparation dont j’ai décrit plus haut l’essentiel ;
- enfin, pendant 54 mois, soit quatre ans et demi au total, la centrale, quoique techniquement en état de fonctionner, a été clouée au sol par l’absence d’autorisation de fonctionner du fait de procédures en cours.
On voit à quel point il serait abusif d’attribuer uniquement à des problèmes techniques, comme beaucoup n’ont que trop tendance à le faire, le très médiocre taux de fonctionnement moyen qu’a connu Superphénix jusqu’à aujourd’hui ».
****************************
Après avoir lu ça on a aucune, mais absolument aucune raison de ne pas relancer cette technologie, elle nous permettrai de savoir quoi faire du carburant issu de la fission actuelle ce que les ecolos nomment vulgairement « dechets ».
Surtout que depuis nous avons de nouvelles connaissances, et de nouveaux matériaux.
Il y a vraiment une enfûmade généralisée à l’arrière goûts malthusien derrière nos stratégies énergétiques actuelles.
Aussi, j’invite tout le monde à revoir sa position afin de désembuer le pare-brise.
-
Terran 17 février 2010 02:34Brèves /
Réchauffement climatique : les rats quittent le navire !15 février 2010 - 19:4515 février 2010 (Nouvelle Solidarité) — Phil Jones, l’ancien responsable de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’Université d’East Anglia en Grande Bretagne, qui avait été obligé de démissionner de ses fonctions suite aux révélations du Climategate, vient d’opérer un revirement à 180° par rapport à ses convictions.
Ses remarques à la BBC, samedi 13 février, équivalent pratiquement à une abjuration, par rapport à ses convictions précédentes et à celles de ses coreligionnaires. Le réchauffement climatique constaté entre 1975 et 1998, n’est pas exceptionnel, a-t-il avoué, mais est tout à fait comparable à celui de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Jones a aussi déclaré qu’aucun réchauffement n’avait eu lieu ces quinze dernières années !
Rappelons les faits. À la veille du Sommet de Copenhague, les tensions sont extrêmes entre le secteur avancé et les pays en développement, les premiers se livrant à des pressions outrancières sur les seconds, perçus de plus en plus comme des concurrents, pour qu’ils abandonnent leurs projets de développement, sous prétexte de réchauffement de la planète.
Et c’est au beau milieu de ce bras de fer, que des hackers ont rendu publics des milliers d’échanges par courriel entre les « experts » en climat du CRU et d’autres centres de « recherche », dans lesquels les prétendus experts reconnaissent s’être livré à d’intenses manipulations pour appuyer leur thèse selon laquelle l’activité productive humaine est responsable des émissions des gaz à effets de serre.
Ce sont des faits gravissimes, car le CRU est le centre de la recherche mondiale sur le réchauffement climatique ! Particulièrement exposé par ces courriels, Phil Jones remet tout de suite sa démission du CRU, afin que l’enquête puisse se dérouler convenablement. D’autres « chercheurs », aux Etats-Unis en particulier, sont aussi visés actuellement par des investigations du même type.
Depuis, c’est l’organisme chargé par l’ONU d’imposer la nouvelle religion du réchauffement climatique, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts du Climat), qui est visé en la personne de son président, l’Indien Pachauri, au point qu’il est de plus en plus question que cette organisme soit profondément réformé, voire même fermé ! En cause, les prévisions du GIEC sur la fonte des glaciers de l’Himalaya qu’il prévoyait, dans son 4e rapport, pour 2035, sans aucune preuve. Pire encore, le dit rapport argumentait que la fonte avait déjà fait passer la surface des glaciers de 500 000 km2 à 100 000 km2, alors qu’il est notoire qu’il n’est plus que de 33000 km2 actuellement !
Les déclarations de Phil Jones à la BBC, dans cette interview samedi dernier (13/02) représentent cependant un revirement à 180° des positions de ce prétenduexpert par rapport aux « vérités » essentielles diffusées par les tenants du réchauffement climatique.
Voici quelques extraits de cette longue interview qui vaut le détour (http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8511670.stm) :
BBC : « Etes vous d’accord que selon les données utilisées par le GIEC, les taux de réchauffement global entre 1860-1880, 1910-1940 et 1975-1998 sont identiques ? »
JONES : « Les taux de réchauffement pour les quatre périodes sont similaires et il n’y a pas de différences significatives du point de vue des statistiques entre elles. »
BBC : « Êtes vous d’accord que de 1995 à aujourd’hui, il n’y a pas eu de réchauffement global significatif du point de vue des statistiques ? »
JONES : « Oui, c’est exact ».
BBC : « Êtes-vous d’accord qu’entre janvier 2002 et aujourd’hui, il y a eu un refroidissement significatif du point de vue des statistiques ? ».
JONES : « Non. Cette période est même plus courte que celle qui va de 1995 à 2009. La tendance est cette fois-ci négative (-0,12°C par décennie), mais cette tendance n’est pas significative du point de vue des statistiques ».
BBC : « Êtes vous d’accord que des influences naturelles aient pu contribuer de façon significative au réchauffement global observé entre 1975-1998, et si oui, pouvez-vous spécifier chaque influence et expliquer sa force de radiation durant la période en termes de Watt par m2 »
JONES : « Ce domaine est un peu hors de ma compétence… ».
BBC : « Il y a un débat pour savoir si l’optimum climatique médiéval (OCM) était globale ou non. S’il était démontré de façon incontestable que ce phénomène était global, accepteriez-vous que ceci affaiblirait les prémisses selon lesquelles les températures des surfaces atmosphériques moyennes, durant la deuxième moitié du 20e siècle, étaient sans précédent ? »
JONES : « Il y a beaucoup de débats pour savoir si l’OCM a été global ou non. L’OCM a été observable de la façon la plus claire dans des parties de l’Amérique du Nord, de l’Atlantique Nord, d’Europe et d’Asie. Pour qu’il soit réellement global, il devrait être observé plus clairement dans plus de données provenant des régions tropicales et de l’hémisphère Sud. Il y a très peu de données paléoclimatiques pour ces deux dernières régions. »
BBC : « Les courriels volés du ‘Climategate’ ont été rendus publics en novembre. Comment avez vous vécu cette affaire depuis lors ? ».
JONES : « Ma vie a été terrible depuis cette époque, mais j’ai déjà parlé de tout ceci une première fois (dans le Sunday Times) et je n’ai aucune envie de le refaire. »
-
« Vu les incertitudes et les difficultés insurmontables, il semble que la production industrielle d’électricité avec la fusion thermonucléaire soit impossible, au moins pour ce siècle »
Honnêtement personne aujourd’hui ne peut préjuger de la faisabilité industrielle et commerciale à moyenne échéance de la fusion contrôlée. De toute manière l’investissement est somme toute plutôt modeste à l’échelle des états. Cet argent me semble infiniment mieux employé que les sommes englouties dans des projets de prestige comme la station spatiale, le retour sur la lune qui eux n’apportent pas grand-chose de nouveau.
En tout cas si ca marchait, nous aurions une source d’énergie quasi inépuisable et sans doute relativement bon marché, quoique les avis diffèrent ici. Une nouvelle ère ou le cout de l’énergie serait marginal, ce serait une révolution majeure pour notre civilisation.
-
@Panzerfaust.
Si vous aviez bien lu l’article, vous auriez compris que les difficultés sont telles, qu’on ne peut pas envisager sérieusement la production d’électricité avec la fusion thermonucléaire.
Relisez le passage où j’évoque ces difficultés.
Attention, ça ne veut pas dre que c’est définitivement impossible, mais que c’est impossible pour ce siècle. ça ne veut pas dire qu’il faut stopper les recherches, il faut juste être plus réaliste sur les délais nécessaires pour arriver à produire de l’électricité.-
Si vous aviez bien lu mon commentaire, vous auriez lu que moi aussi je reste très prudent quant à la faisabilité industrielle à moyenne échéance de la fusion contrôlée. Bien sur les problèmes pratiques restent immenses. Mais des quasi-certitudes lancées ex-cathedra sur sa non-faisabilité dans ce siècle, me semblent fantaisistes.
C’est un domaine de recherche qui pourrait connaitre des percées rapides comme la micro-informatique que peu de monde a vu venir au temps des mainframes. Mais il pourrait tout aussi bien stagner comme dans le cas de la propulsion spatiale après la conquête de la lune.
Ceci dit je trouve votre survol de la fusion contrôlée très bien, simplement les conclusions me paraissent hasardeuses.
Il serait en outre intéressant de s’interroger sur l’avenir des énergies écologiquement correctes si la fusion contrôlée devenait viable industriellement. -
@Panzerfaust,
L’énergie à un prix marginal, presque gratuite, cela avait déjà été annoncé à la mise en service du barrage de Laigle, ce devait être dans les années 1950.
Dans la mesure où l’on a déjà des idées sur le prix des matériaux qui interviendraient dans des « DEMO-série », en supposant que tous les problèmes de physique soient résolus, on sait déjà que le kWh sera à 4 fois le prix du kWh Gen IV dont on a une bonne idée, et dont on sait qu’il y a une solution, même plusieurs solutions fiables.
Que l’on fasse des progrès dans les courants faibles, les « nouvelles technologies » c’est sûr.
Le problème avec l’énergie c’est qu’il faut du matériel, des masses de matériaux.
Et puis même avec DEMO on sera encore et toujours à faire fonctionner la cocotte minute de Denis Papin, et puis on aura toujours ce fichu Carnot que l’on a pas réussi à violer depuis près de 200ans..
Des sauts technologiques seront nécessaires pour qu’ITER puis DEMO fonctionnent, et ce seront déjà de brillantes performances très hypothétiques actuellement.
Maintenant , alléger , faire de la miniaturisation, ça ne me semble pas être dans la tendance des problèmes énergétiques, que ce soit les hectares de panneaux PV, les ancrages des éoliennes de 5MW, ou l’EPR..
Mais on est parti pour les EPR et cela pour 80 ans, ensuite il y aura les GenIV+ pour quelques centaines d’années.. et il sera temps ensuite d’utilser la Fusion contrôlée, mais on n’est pas pressé, d’ici 2 siècles au mieux pour être réaliste.
@+ -
@ Krolik.
Merci pour votre explication.
Vous confirmez ce que j’ai dit un peu plus haut : peut être qu’on arrivera à produire de l’électricité avec la fusion, mais pas pour ce siècle, parce qu’on a encore beaucoup à faire pour améliorer les moyens qu’on utilise déjà aujourd’hui.
Ainsi la recherche sur la fusion doit continuer bien évidemment, mais pas comme si c’était la solution miracle aux problèmes d’énergie. -
J’ai écrit ces conclusions après avoir demandé l’avis à plusieurs experts dans le domaine du nucléaire.
C’est vrai que les choses peuvent évoluer très rapidement, mais on ne peut pas comparer la très rapide évolution dans l’informatique ces 50 dernières années et celle de la fusion. Ceci parce que les difficultés rencontrées sont encore immenses et il n’y a pas eu d’avancées majeures pour les résoudre.
Ainsi on ne sait absolument pas « gérer » des neutrons à 14 Mev, le maximum connu est de 4Mev et la différence est énorme.
Comment faire résister la paroi du réacteur à un flux de neutrons permanent aussi puissant qu’une bombe H ?
Comment faire pour que les bobinages élecromagnétiques très fragiles supporte des chaleurs de plus de cent millions de degrés ?
Etc...
C’est entre autre pour cela que le DoE des Usa s’est écarté un peu de la recherche pour produire de l’électricité à partir de la fusion. Principalement parce qu’il y a beaucoup plus à faire dans l’amélioration de l’énergie nucléaire et des énergies renouvelables.
Mais comme vous dites, pourquoi pas une percée majeure ?
Alors comment notre société exploiterait cette énergie surabondante ? Quelle risques pour la planète ?
Cordialement.-
Terran 20 février 2010 04:21Fiche-programme n°5
Les centrales nucléaires de 4e génération :
Une révolution pour la Bretagne• Le nucléaire n’est pas une technologie figée dans le temps, mais l’application continue de découvertes nouvelles, créant à chaque fois une dynamique de production d’énergie supérieure grâce à une densité de flux d’énergie bien plus élevée par unité de surface et par utilisateur.
• Parmi les réacteurs nucléaires de quatrième génération, le réacteur à haute température (HTR) constitue une avancée essentielle, et convient particulièrement aux régions ayant des besoins immédiats mais plus modestes en énergie comme la Bretagne, car c’est une source d’approvisionnement sûre, autonome et constante.
• Contrairement à l’EPR d’Areva, d’une technologie dépassée et dopée d’informatique et de tuyauterie, le HTR est basé sur une maîtrise supérieure des lois de la physique : la sécurité y est intrinsèque et ne nécessite aucun dispositif compliqué.
• A la différence des « grands crayons » de combustible des centrales nucléaires classiques, le combustible du HTR est formé de microbilles d’uranium enrobé de carbure de silicium et de carbone pyrolytique, puis assemblées avec du graphite pour former des boulets de la grosseur d’une balle de tennis.
• Ces boulets sont recouverts de céramique et sont conçus pour résister sans se déformer à des températures largement au-dessus de celles que pourrait atteindre le réacteur (1600 °C) en cas d’incident. Si la température devait augmenter de manière excessive, la réaction s’arrêterait automatiquement car le réacteur est conçu pour dissiper de manière naturelle la chaleur accumulée. Aucune intervention active de l’homme n’est requise. Tous les risques d’accident sont ainsi éliminés à la source.
• C’est comme la révolution TGV par rapport aux lignes ferroviaires classiques. Le facteur vitesse y a été intégré dès le départ, ce qui garantit un niveau de sécurité supérieur. Les trains à lévitation magnétique ou sur coussin d’air représenteront eux aussi, par rapport au TGV, une révolution en terme de sécurité, car ils reposeront sur des principes physiques inédits, comme l’absence de roues.
• Pour nous Bretons, qui sommes exigeants en terme de sécurité, le HTR représente la réponse que nous attendions. Sa petite taille (165 MW comparés aux 1500 MW de l’EPR) et sa température élevée de fonctionnement permettront de l’utiliser pour générer de l’électricité, pour dessaler de l’eau de mer à grande échelle et produire de la chaleur à usage urbain et industriel, et même fabriquer l’hydrogène qui propulsera les automobiles de demain. Cela ouvre des possibilités nouvelles pour le développement de la Bretagne.
• Pour la première fois dans l’histoire de l’industrie nucléaire, ces réacteurs seront fabriqués en série, dans de brefs délais et à un coût bien plus abordable que les réacteurs actuels. Ils pourront être transportés par voie maritime vers leur destination. Le délai entre le passage de la commande et la mise en ligne ne dépassera pas deux ans ! Deux modules de 165 MW occuperont une superficie égale à un terrain de football, c’est-à-dire 84 fois moins d’espace [1] qu’un parc d’éoliennes de même puissance !
• La construction d’un premier module de démonstration devrait démarrer en Afrique du Sud d’ici quatre à cinq ans, après des travaux de mise au point. Les premiers réacteurs commerciaux seront disponibles dès 2020.
Pour en savoir plus sur les HTR :
Nucléaire : la quatrième génération, c’est déjà demain !
www.solidariteetprogres.org/article6219.html Notes :[1] En Bretagne, une éolienne (on en compte actuellement 227) d’une puissance moyenne de 1,5 MW occupe un espace moyen de 3307 m². Un module HTR de 165 MW occupe un espace de 4320 m².
Source : http://www.thewindpower.net/article…Retrouvez l’ensemble de notre projet pour le Bretagne ici
-
Je pense que la fusion froid est la vraie alternative au problème.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON