Chateaux de cartes (2è partie)
Le choc de la chute des tours 1 et 2 du World Trade Center n’était pas encore digéré ce 11 septembre 2001 que la presse relayait une autre information : le Pentagone venait à son tour d’être la cible d’une attaque aérienne, et un quatrième avion venait de s’écraser dans une forêt de Pennsylvanie. La simultanéité de l’événement mit médiatiquement ce quatrième crash en rapport avec les trois autres, avec raison. L’enquête qui suivit révéla que le vol 93 avait aussi probablement Washington comme destination finale.
Mais cela sera une autre histoire.
Du décollage du premier avion à la chute du dernier, les USA venaient en un peu plus d’une heure trente de vivre leur premier acte de guerre sur leur sol depuis l’attaque de Pearl Harbor en 1941, ou même de la Guerre de Sécession si l’on ne considère que le bloc des Etats Contigus.
Le Pentagone est un ensemble de bureaux auquel une forme pentagonale a été donnée afin de symboliser chaque branche de l’armée américaine (les armées de Terre, de l’Air, de Mer, ainsi que le corps des Marines et le Commandement Stratégique), qui occupe chacune une des ailes.
L’immeuble a été construit entre 1941 et 1943. La nécessité d’un nouveau ministère fut critiquée par l’opposition républicaine de l’époque en raison des crédits élevés engagés. Les congressistes estimaient de plus que l’immeuble était sur-dimensionné par rapport aux besoins réels.
L’Histoire leur démontra que non, car rapidement, le ministère de la Défense dut investir dans d’autres immeubles plus discrets pour abriter son administration pléthorique. On estime qu’aujourd’hui, le Pentagone n’abrite que la moitié des fonctionnaires de cette administration.
En raison du caractère sensible du bâtiment, il fut dès sa conception construit de façon à résister au maximum à tout type d’attaque. Le béton qui compose ses murs est renforcé d’un solide treillis d’acier.
Bien entendu, la mise au point de l’armement nucléaire a rendu pour ainsi dire obsolète la défense en béton armé du site. Les fonctionnaires qui y sont affecté ont d’ailleurs surnommé le Pentagone ( ce qui est assez ironique aujourd’hui ), « Ground Zero » : ils savent qu’ils seront la cible numéro un en cas de conflit nucléaire.
Une vue du Pentagone :
Vol et crash.
Le 11 septembre 2001, le vol 77 est détourné. Les pirates dirigent alors l’avion vers le Pentagone et frappent le bâtiment en plein milieu de l’aile ouest. Sous le choc, l’avion pénètre trois des anneaux concentriques et incendie une partie du bâtiment. Le feu détruit une partie de l’aile mais assez rapidement, les dispositifs anti-incendies entrent en action. Ils sont aidés par la nature même des murs du Pentagone : la circulation de l’air s’y fait mal et le feu commence à s’étouffer rapidement. Il faudra tout de même des heures aux pompiers avant de réussir à circonscrire totalement le sinistre.
Doutes et polémiques
Le crash du Pentagone est un des événements les plus critiqués par les conspirationnistes, qui pointent certains faits du doigt. Le caractère sensible du lieu pour la Défense américaine n’aide pas à la surmédiatisation, et les théories les plus folles prolifèrent à ce sujet.
D’ailleurs, pourquoi douter ?
Il est clair que le 11 septembre, quelque chose s’est produit au Pentagone. Mais pourquoi, selon les uns ou les autres, est-ce un missile ou un avion de chasse qui a heurté le bâtiment, et non un avion de ligne ?
L’absence quasi totale d’image du crash déjà. Il n’y a pratiquement aucune image exploitable de l’avion de ligne qui l’ a heurté pour deux raisons : en premier lieu, le Pentagone est un bâtiment classé « Secret Défense », et donc très peu de caméras de sécurité sont autorisées à surveiller les lieux.
En deux : Le gouvernement impose un embargo total sur les images tournées par les télévisions, toujours pour des motifs de sécurité nationale.
On peut le déplorer, mais l’excuse de la sécurité est difficilement réfutable. Les seules vues disponibles sont de très mauvaise qualité, et ont été tournées par une caméra de parking : http://www.youtube.com/watch?v=RaFuNDWylO4 . Cette caméra ne prenait qu’une vue par seconde. De plus, elle est équipée d’une lentille grand angle : les distances et les perspectives en sont déformées. Une illustration de la déformation est visible sur cette reconstitution, qui met aussi l’accent sur les autres preuves de l’impact d’ un avion de ligne : http://www.youtube.com/watch?v=YVDdjLQkUV8
Sachant par les relevés radar que l’avion volait à une vitesse de plus de 800 km/h lors de son approche finale, il n’est pas étonnant de ne quasiment rien voir. Ce qui fait le bonheur des conspirationnistes.
Les dégâts.
Le choc de l’avion et l’incendie qui s’en est suivi a détruit une partie de l’aile ouest du Pentagone. 125 militaires et civils présents dans le bâtiment furent tués à ce moment là, de même que les passagers de l’avion. La partie centrale de l’aile touchée s’est par la suite effondrée mais seulement sur une section de l’aile.
En ce qui concerne l’avion, le choc a réduit l’appareil en miettes. Deux raisons expliquent cela :
Le Pentagone a été construit pour encaisser de forts impacts, et ses piliers de béton et de métal ont joué leur rôle. Pour être vulgaire, l’avion était la patate et le Pentagone le coupe-frites.
L’aile ouest ( qui abrite la Navy) venait de subir un ravalement total doublé d’un renforcement de sa façade à l’aide d’une nouvelle couche de béton et de kevlar, afin de contrer un éventuel tir de missile pouvant être mis à feu par un tireur isolé.
Les conspirationnistes s’en sont d’ailleurs donné à coeur joie en clamant haut et fort le « miraculeux hasard qui venait de faire en sorte qu’un avion frappe un endroit renforcé quelques semaines auparavant... ». Ceci justifiant à leurs yeux l’hypothèse du tir d’un missile sur leur propre bâtiment (pour donner le change), avec le but quand même de faire le moins de dégâts possibles.
Las, point n’est besoin de « miraculeux hasard » pour frapper une façade renforcée sur les cinq disponibles. Une sur soixante-quatre, je ne dis pas, mais une sur cinq...
De plus, il ne faut pas oublier que des civils travaillaient aussi au Pentagone. Une armée peut sacrifier des soldats, l’opinion publique l’acceptera toujours. Mais des civils, jamais.
Le but
L’impact ne fut pas à même de mettre en péril la défense des USA : le caractère symbolique de l’attaque est évident. Les terroristes ont délivré un message : nous sommes plus forts que vous. Nous pouvons frapper en plein coeur sans que vous ne puissiez rien faire.
Si cela était vrai le 11 septembre 20001 (petit cadeau pour Wesson, comme promis...), la suite des événements a montré aux terroristes que le choc en retour n’en valait peut-être pas la chandelle.
Les terroristes voulaient faire peur aux américains. Ils n’ont réussi au final qu’à les unir contre eux.
Pourquoi ce ne peut être un missile ou un avion de chasse :
Les conspirationnistes peuvent se classer en deux catégories : ceux qui pensent qu’ un avion de chasse téléguidé a en réalité frappé le Pentagone, et ceux qui pensent qu’un missile a été tiré par l’ armée américaine contre son propre quartier général.
Mais commençons par les tenants de la thèse du missile.
« Le trou d’entrée est trop petit, c’est donc un missile ! »
Dans les premiers temps, les conspirationnistes ont diffusé une photo pour « prouver » qu’un missile avait causé les dégats du Pentagone. Effectivement, le trou de 3 mètres de diamètre ne pouvait être dû à un impact d’avion. Malheureusement pour eux, dans leur hâte de prouver leurs dires, les conspirationnistes n’avaient pas fait attention au fait que ce qu’ils diffusaient était le trou de SORTIE, à l’intérieur du Pentagone, et non le point d’impact. Le choc fut terrible pour eux quand il devint évident qu’ils avaient grugé le monde, consciemment ou pas.
Puis quand les vues du véritable impact se diffusèrent, les critiques recommencèrent à fuser. « ce ne peut être un avion : le trou est trop petit (sic...), et on ne voit pas les traces des ailes ni de la gouverne. ».
Les experts en aéronautique ont dû expliquer en premier lieu que la vie réelle n’était pas un dessin animé : le coup de l’empreinte de l’avion facilement reconnaissable dans une façade en béton, telle une tache d’encre, ça n’existe que chez Bugs Bunny.
Quand un avion s’écrase de face, ou pratiquement (l’angle d’impact a été estimé aux alentours de 80 ° : quasiment à angle droit), il pénêtre sa cible mais il se déforme et se brise à ses points les plus fragiles : les experts estiment que seule la partie la plus proche de la carlingue des ailes a pénétré le Pentagone. Le reste des ailes a été pulvérisé contre le mur lors du choc. Pour la gouverne, il n’existe aucune certitude. Certains pensent que la force de l’explosion a brisé l’arrière de la queue qui a dévié et a heurté le mur de face, le choc ayant pulvérisé le métal. D’autres estiment que l’explosion du kérosène a projeté la gouverne vers le haut et que ses débris ont jonché le toit du Pentagone. De nombreux débris de métal y ont en effet été retrouvés, mais il est impossible de définir à quelle partie de l’avion ils appartenaient. Le trou de sortie, lui, a probablement été percé par des débris du train d’aterrissage, qui comptent parmi les pièces les plus solides d’un avion.
« Les batteries anti missiles n’ont pas marché ! »
Les conspis arguent de l’absence de tir de missiles pour abattre l’avion pour prouver la thèse du missile. Certains en rajoutent une couche en arguant de la surveillance constante de la zone d’exclusion aérienne du Pentagone.
Malheureusement, aucune preuve de l’existence de plots de missiles prêts à faire feu sur un avion menaçant n’existe pour la bonne et simple raison que le Pentagone en est démuni ! De même, la zone de surveillance est très restreinte.
La raison en est simple : le Pentagone est voisin de l’aéroport national de Washington ! Vous imaginez le bordel si une alerte était déclenchée à chaque fois qu’un avion se pointait dans le secteur, c’est à dire à peu près une fois par minute ? Et ce d’autant plus qu’une des pistes de l’aéroport pointe directement sur le Pentagone !
« Il n’y avait pas de trace sur le gazon ! »
La thèse de l’avion serait fausse car l’herbe qui se trouve devant le point d’impact n’a gardé aucune trace de brulure. Mais il n’y a rien d’étonnant à cela car l’appareil n’a ni heurté le gazon, ni déversé son kerozène autre part que dans le batiment. C’est la même raison pour laquelle les débris qui y ont été trouvés n’étaient pas brûlés.
« Les moteurs n’ont jamais été retrouvés ! C’est bien la preuve qu’il n’y en avait pas ! »
Autre argument en faveur de la thèse du missile : les moteurs de l’avion n’auraient pas été retrouvés. En réalité, le rapport indique que des framents de rotor ont été retrouvés sur les lieux. Bien entendu, jetés contre des piliers de béton armé et renforcés, aucune pièce mécanique, fut-elle en tungstène ou autre métal très solide, n’avait de chance de demeurer intacte.
« Le kamikaze ne savait pas piloter, il ne pouvait pas faire du rase-motte à 800 km/h) ! »
Comme il était le seul terroriste à avoir une licence de pilote sur le vol 77, Hani Hanjour a été désigné comme étant le pilote kamikaze par le FBI. Les conspis font les choux gras de cette désignation en argumentant que ce pilote était incapable de piloter un cessna, et que donc, il aurait été incapable de piloter un 757. Malheureusement pour leur théorie, cet état de service date de 1996. Il avait été depuis inscrit (ou tenté de s’inscrire) dans différentes écoles et a obtenu une licence de pilote en 1999. Il est vrai que sa prestation par la suite fut qualifiée de moyenne. Mais de toute façon, sa seule motivation était d’apprendre à tenir un boeing en l’air et non de le faire décoller ou de le poser. C’est à cause de cela d’ailleurs que Zacarias Moussaoui s’est fait arrêter.
Interrogés, de nombreux pilotes ont déclaré que tenir un avion de ligne en l’air n’était pas le chose la plus difficile à faire, et que tout le monde ou presque pouvait le faire, à condition d’ avoir suffisamment d’entraînement sur simulateur. Cela tombe bien, Hanjour avait passé 600 heures dedans...
Mais laissons parler un expert judiciaire, ancien pilote de ligne, monsieur Jean Belotti :
« Est-il envisageable qu’un pirate non pilote professionnel puisse être capable de diriger l’avion contre un bâtiment ?
Oui, probablement. Il suffit d’un entraînement sur simulateur de vol disponible sur tout ordinateur individuel, de quelques vols dans un aéro-club, voire d’une formation un peu plus poussée (utilisation des systèmes-avion de programmation de la navigation). Dans le cas de ce quadruple attentat, les pirates avaient la possibilité de contraindre l’équipage à diriger l’avion jusqu’à proximité de l’aéroport, sous prétexte d’un déroutement. Ce n’est qu’en zone finale qu’ils ont pu, de force, se substituer à l’un ou l’autre des pilotes pour devenir des kamikazes, même si, eux-mêmes, avaient en fait une qualification de pilote professionnel.
Tant que le contenu des boîtes noires ne sera pas analysé - essentiellement celle enregistrant les bruits et conversations dans le cockpit (le CVR) - il sera impossible de savoir ce qui s’est passé dans le poste de pilotage. A ce jour, rien n’interdit de penser qu’une résistance ait pu se manifester de la part des équipages et également des passagers. C’est peut-être grâce à cela que l’avion de Pittsburg n’a pas pu atteindre son objectif initial (le texte a été rédigé le 12 septembre 2001. Depuis, il s ’est avéré que les boites noires récupérées étaient malheureusement inexploitables car trop endommagées).
Quant à l’observation de la trajectoire d’un des avions ayant percuté une des deux tours, on remarque qu’elle n’est pas rectiligne, l’avion arrivant avec une nette inclinaison à gauche. Puisqu’il a été dit que les pirates étaient des pilotés qualifiés, on peut supposer que celui qui était aux commandes de cet avion, l’était également. Dans ce cas, il lui était facile de maintenir un cap sensiblement constant pour se diriger en ligne droite face à la cible qu’il avait choisie, alors qu’un amateur aurait peut-être été amené à faire cette correction tardive de la trajectoire pour atteindre son objectif. Ou, hypothèse à ne pas écarter : un des deux pilotes de l’avion étant encore en place, il a essayé de contrer l’action du pirate sur les commandes, ce qui a obligé ce dernier à engager un virage à gauche pour ne pas passer à côté de son objectif, après avoir probablement neutraliser le pilote. »
Plus d’infos ici : http://www.net-iris.fr/veille-juridique/doctrine/2374/quatre-bombes-volantes-civiles.php
Les tenants de la thèse de l’avion de chasse ( téléguidé ou non).
Certains pensent au contraire des autres qu’un avion de chasse a été utilisé pour détruire la façade du Pentagone. Qui dit avion de chasse dit armée, et donc la question se pose : pourquoi l’armée américaine aurait voulu détruire une partie de son quartier général ?
Pour détruire des documents compromettants ? Ils sont les seuls occupants de l’immeuble ! Ils ont tout le loisir de tout passer à la broyeuse en toute sérénité, sans que nul ne le sache !
Pour tuer un gradé « déviant » ou « peu fiable », susceptible de cracher le morceau ? Ce serait prendre une bombe atomique pour tuer une mouche... Un accident de voiture, de chasse ou une maladie subite sont des moyens plus efficaces, plus économiques et plus discrets...
Pour donner le change alors qu’ ils en sont les instigateurs ? Jeu dangereux : ils montreraient en même temps qu’ils ont une armée vulnérable et incapable d’anticiper. Dans la même optique, pourquoi dès lors abattre le quatrième avion détourné ( si cela avait été le cas, bien entendu, nous verrons une prochaine fois pourquoi il n’en a pas été ainsi) ? Le laisser s’écraser sur la cible aurait eu un meilleur impact sur le public.
Quelque soit la raison, la thèse de l’avion de chasse ne tient pas à cause d’un petit rien qui a son importance : Peu avant de frapper le Pentagone, l’engin a survolé une voie rapide et sectionné une série de lampadaires de part et d’autre de la voie. Or l’envergure nécessaire pour réaliser cet exploit est incompatible avec soit un missile, soit un avion de chasse qui ont tout deux une taille trop faible. Seul un avion de ligne possède des ailes suffisament grandes pour réaliser une telle découpe.
Enfin, dernier point mais qui a son importance, les témoignages.
Plus d’une centaine de personnes ont déposé devant les autorité. Toutes parlent d’une seule chose : un avion de ligne, volant en rase-motte, se jetant sur le Pentagone.
http://www.geocities.com/someguyyoudontknow33/witnesses.htm
http://www.911myths.com/index.php/American_Airlines_Flight_77_Crash_Evidence
On peut y ajouter la centaine d’employés des laboratoires d’analyses génétiques qui ont analysé les
restes humains retrouvés au sein des décombres.
Avec autant de monde pour confirmer la présence d’un avion de ligne et de ses passagers sur les lieux de l’attentat, on peut affirmer sans risque que les thèses du missile et de l’avion de chasse ne tiennent plus.
Quand à savoir pourquoi malgré tout cela, des personnes, ici ou ailleurs, continuent de croire à ces fadaises meyssianiques, on quitte le domaine de la réflexion pour celui de la contestation.
Autant dire que c’est une autre histoire...
Pour en savoir plus : un site personnel bien fait, même si l’auteur croit à la thèse du missile autant qu’à celle de l’avion (je sais, à moi aussi le mélange me paraît bizarre mais bon...) : http://pagesperso-orange.fr/jpdesm/pentagon/francais.html
Mais laissons le mot de la fin à Noam Chomsky, un penseur que l’on ne peut pas franchement suspecter d’ avoir une quelconque affection pour le clan Bush.
« Ce n’est pas seulement une énorme industrie (il parle du conspirationnisme, si vous ne l’aviez pas compris), c’est une industrie assez fanatique. (…) C’est presque une sorte de fanatisme religieux. (...) Je ne crois pas que leurs preuves soient sérieuses. Ni même que ceux qui les exposent soient capables de les évaluer. Ce sont des questions techniques compliquées. On n’a pas l’air de le comprendre, mais ce n’est pas pour rien que les scientifiques font des expériences, qu’ils ne se contentent pas de filmer ce qu’ils voient par la fenêtre. Car ce qu’on voit par la fenêtre est la résultante de tant de variables qu’on ne sait pas ce qu’on a dans cet imbroglio si complexe. On peut y trouver toutes sortes de coïncidences inexpliquées, d’apparentes violations des lois de la nature. (...) L’idée même n’est pas crédible. Pour qu’il y ait une once de vérité dans les théories sur le 11 septembre, il faudrait qu’il y ait eu un énorme complot, incluant les compagnies aériennes, les médias, la préparation des faux avions. Il aurait fallu mettre au courant quantité de gens dans l’administration. Ils ne s’en seraient jamais tirés. Même une dictature n’aurait pas pu. C’est une opération vraiment risquée. La probabilité d’une fuite est très élevée : ça se serait su tout de suite. Et la moindre fuite aurait aligné tous les dirigeants devant le peloton d’exécution, et sonné le glas du Parti républicain à jamais. Et pour gagner quoi ? Un prétexte pour faire ce qu’ils auraient fait de toute manière, sous un autre prétexte qu’ils auraient pu trouver. »
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