Faut-il être homophile ?
Le 17 mai était la Journée mondiale contre l’homophobie. Le même jour, une pétition a été lancée pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité, qui a déjà recueilli les signatures de cinq Prix Nobel et d’artistes célèbres.
Autant je crois à l’utilité de la seconde démarche qui dénonce un grand nombre d’Etats sanctionnant l’homosexualité (dont une dizaine avec la peine de mort), autant la première me semble plus discutable.
Cette Journée mondiale est avalisée par une cinquantaine d’Etats cette année. J’éprouve pourtant comme un malaise devant une institutionnalisation internationale de la lutte contre l’homophobie. Je ne suis pas persuadé que des instances officielles aient la charge de dicter aux citoyens ce qu’ils doivent ressentir, penser, aimer dans le domaine de l’intimité.
J’ai envie de m’ébrouer devant cette injonction qui, pour se couvrir d’un voile humaniste, n’est rien de plus qu’un impératif adressé à la liberté de chacun. Ainsi, comme l’homophobie est intolérable, serions-nous invités à devenir systématiquement homophiles ? N’a-t-on le choix qu’entre l’hostilité ou la complaisance ?
Je n’ai envie ni d’adorer ni de haïr l’homosexualité. C’est juste un état de fait sur lequel j’ai le droit de discuter lorsqu’on prétend lui donner une place centrale dans la structuration de la société française, sans égard pour les facteurs d’équilibre que les pratiques majoritaires parce que naturelles ont su faire naître tout au long des siècles.
Loin de moi l’idée de contester la nécessité d’une politique contre les violences causées aux homosexuels, contre les multiples discriminations dont ils sont victimes. La sévérité la plus grande doit être manifestée à l’encontre de tous ceux chez qui la haine ou le dégoût se traduisent par des comportements pénalement répréhensibles.
A force de confondre la réflexion collective et la relation humaine au détail, je crains qu’on en vienne peu à peu - et cela s’inscrit dans un mouvement général préoccupant, qui prétend caporaliser ce qui relève de la liberté de chacun - à dénier à quiconque le droit d’apprécier ou non l’homosexuel, au motif que la communauté homosexuelle doit être flattée.
La Journée internationale contre l’homophobie m’apparaît comme une énorme machine qui croit pouvoir de l’extérieur façonner les esprits, les goûts et les consciences. Cela ne regarde pas les Etats tant que des transgressions à la loi n’ont pas été perpétrées.
Cette discussion n’est pas anodine car on sait par exemple que le député UMP Christian Vanneste a été condamné en vertu d’une loi réprimant l’homophobie, avec une motivation à mon sens sujette à caution. Un pourvoi en cassation a été formé. L’investiture qui a été retirée à M. Vanneste ne l’empêche pas d’être candidat dans la 10e circonscription du Nord, et fortement soutenu selon le Monde du 17 mai.
Pour lutter contre l’homophobie, définie de manière si large que le moindre soupir de réserve pourrait être blâmé, on fabrique une obligation de fraternité en confiant cette mission aux Etats.
Pour tout dire, il est lassant de s’entendre dicter une conduite qui ne regarde que vous. Ces grandes messes de la convivialité qui feignent d’oublier le poids des relations, des sympathies et des hostilités intimes dans le tissu quotidien de l’existence sont plus agaçantes qu’autre chose.
Je ne suis pas homophobe. Homophile, seulement si je le décide.
136 réactions à cet article
-
Il ne faut pas y voir une une ingérence dans la conduite morale individuelle de chacun mais bien une action d’utilité publique de grand ampleur contre les atteintes aux droits de l’Homme perpétrées dans le monde à l’encontre des homosexuels (l’arsenal pénal y participe). On ne vous oblige pas à soutenir la gay pride !
-
@ M. Bilger,
Cet article est aussi mauvais que votre précédent était incroyablement bon :
Je ne prendrais qu’un exemple (mais tout le reste est pareil). Vous rendez-vous compte que par manque d’argument vous avez écrit cette horreur :
« L’investiture qui a été retirée à M. Vanneste ne l’empêche pas d’être candidat dans la 10e circonscription du Nord, et fortement soutenu selon le Monde du 17 mai. »
Comme si le fait d’être « fortement soutenu » démontrait que M. Vanneste avait raison !
Ce n’est pas grave d’avoir fait un (très) mauvais article : Il suffit d’en refaire un autre.
-
-
La question n’est pas que M. Vanneste ait raison (à mon avis, il se trompe), mais qu’il puisse s’exprimer.
-
s’exprimer, je trouve qu’il l’a fait assez. Mais il a insulté des gens et doit être jugé (ce qu’il a été, tout va bien)
La Mouche du coche
-
C’est intéressant. Effectivement la place du libre arbitre face à l’uniformisation des esprits mérite d’être défendue. Néanmoins, on ne peut critiquer des évènements ou prise de position nationale allant dans le sens de l’histoire, du respect et du développement humain contre les vieilles haines. Je suis d’accord avec vous sur le fond, mais l’exemple est mal choisi quand on voit l’homophobie latente qui gâche la vie de nombreux hommes.
-
Bon article, pendant longtemps l’homosexualite m’a laisse fort indifferent, voir plutot bienveillant, mais ce lobby commence a faire un peu trop de volume a mon gout. J’ai ete particulierement choque par le sort fait a ce parlementaire europeen italien qui fut largement crucifier par les medias pour avoir oser dire que l’homosexualite est un peche.
Delit d’opinion, il dut demissionner.
Et pourtant il ne pouvait mieux dire, etymologiquement peche signifie « se tromper de cible »
Cette intolerance : plein le cul !!!
Iren-Nao
-
Vous etes vous meme homophobes en mentionnant « se tromper de cible » donc forcemment vous ne pouvez pas comprendre. Si vous lisez « le monde d’hier » de Stephan Zweig, vous comprendriez que l’attitude face aux Juifs avant la guerre est la meme que l’attitude actuelle face aux homos : on leur laisse les memes droits mais ils sont differents et doivent avoir un statut different, ensuite c’est tres simple de rendre responsable de tous les problemes (economie et immoralite en 29)
-
Ca me fait penser à tous ces gens d’extrême-droite : vous savez, je ne suis pas raciste, j’ai un ami juif ; mais quand même les juifs, on entend un peu trop parler, etc. Votre article reprend exactement le même schéma. Doit-on aussi abolir la journée contre le racisme (parce que chacun peut être raciste) ? La journée de souvenir de l’esclavage ? etc. Alors que des actes homophobes sont commis chaque jour, cette journée est importante. Les premiers commentaires ne font qu’illustrer ce que je dis ci-dessus (on ressort le lobby homo, etc.)
-
Vous démontrez vous-même la difficulté à traiter de cela en taxant immédiatement ceux qui en parlent d’être en gros « des fachos ».
-
Faux, il ne vous traite pas de facho.
C’est vous qui fuyez le débat face à des arguments un peu plus construits que vos diatribes dignes du café du commerce.
-
142, il faut comprendre que Monsieur l’avocat général ne fuit pas le débat il ne débat jamais. Si vous lui opposez quelques chose il le caricature ou l’ignore mais jamais ne s’y confronte. Il ne répond qu’à ceux qui prennent la précaution de le flatter beaucoup avant de critiquer peu et n’oublie jamais de remercier pour un compliment.
-
après nous avoir gratifier de sa peur de « petit blanc » voilà que notre avocat général, avec toutes les précautions d’usage nous parle de son malaise vis à vis de... d’on ne sait pas trop ... mais on sent bien que ça serait bien, à ces yeux, que, comme au bon vieux temps, ces choses là ne se disent pas... hum.
Personne ne parle d’homophilie quand il s’agit de combattre l’homophobie et Monsieur l’avocat général ne le sait que trop. Mais il aime, sans trop le dire, sous les habits modernes de la liberté faire passer quelques idées réactionnaires...
-
Que veut dire homophile ?
Ayant fait un peu de latin et de grec, pour moi homophile veut dire : aimer l’homme, ce serait un synomime de philanthrope alors ?
Il conviendrait d’utiliser les bons mots, des gens de meme sexe qui couchent avec des gens de meme sexe ne sont pas des homosexuels, et ceux qui ne les aiment pas ne sont pas des homophobes (synonime de misanthrope).
On pourrait parler d’Equisexuels, ou tout autre terme ayant un vrai sens, car là, il y a confusion linguisitique
Jim
-
Vous faites ici de l’étymologie de comptoir, sans vouloir être vexant (enfin quand même un peu) !
Le « homo » dont il est question ici n’est pas le nom latin « Homme » (le genre humain ,opposé à l’animal, et non l’homme par opposition à la femme, ce serait dans ce cas « vir » si mes souvenirs de collège sont exacts) mais le préfixe grec « même », par opposition à « hétéro » qui signifie « autre ». Comme dans homogène/hétérogène : homosexuel, attiré par le même sexe, hétérosexuel, attiré par l’autre sexe. Des gens qui couchent avec d’autres personnes de même sexe sont donc des homosexuels par définition, que ce soit 2 hommes ou 2 femmes.
En revanche, le terme « homophobe » est un abus de langage, il faut dire qu’homosexuellophobe faisait un peu long.
-
J’ai moi aussi du mal à comprendre cet article et à voir où l’auteur veut en venir.
« Ainsi, comme l’homophobie est intolérable, serions-nous invités à devenir systématiquement homophiles ? N’a-t-on le choix qu’entre l’hostilité ou la complaisance ? Je n’ai envie ni d’adorer ni de haïr l’homosexualité. »
La Journée Mondiale contre l’Homophobie a pour objet, comme son nom l’indique, de lutter contre l’homophobie, et non de promouvoir l’homophilie.
Avec un tel intitulé pour cette journée, personne ne vous demander d’adorer l’homosexualité. C’est vous-mêmes qui semblez vous interdire la neutralité. Vous extrapolez à la manière d’un paranoïaque.
Je ne vois donc pas ce qui vous déplait dans le principe de cette Journée, d’autant plus que, d’après ce que je comprends du reste de votre texte, vous estimez que l’homophobie, entendue comme génératrice de discriminations et de violences à l’encontre des homosexuels, devrait être combattue de façon absolue, de la même manière que le racisme, le sexisme, etc...
Vous donnez l’impression de créer ex nihilo un prétexte pour écrire un billet, ce qui en est presque ridicule, car vous vous défendez de quelque chose dont on ne veut pas vous accuser !
-
Il n’est question dans le but de cette journée que de blâmer l’homophobie et nullement de prôner une quelconque homophilie...
C’est votre avis, merci de nous le soumettre, point à la ligne !
-
Personnellement je ne remercierais même pas de soumettre un avis/article aussi inutile et dont le but m’échappe s’il n’est pas de créer une polémique tout en feignant de ne le faire.
-
Homophile ne signifie pas aimer l’homme mais aimer qualque chose de semblable (homo - semblable, hétéro - différent). Si on n’employait pas à tout bout de champ l’abbréviation « homo » qui est une racine pour « homosexuel », ce genre de confusion n’arriverait pas. homophobe signifie étymologiquement « craindre (avoir peur de) son semblable », ce qui est quand même bien différent du sens qu’on lui donne.
-
Il ne s’agit pas ici de vouloir imposer une idée aux gens, à savoir « Les Homosexuels sont gentil tout plein »
Vous abordez justement la sphère du privé. Les préférences sexuelles de chacuns n’y sont elles pas incluses ? On ne peut empêcher personne de penser que les homosexuels sont des « anormaux déviants », mais on doit empêcher ces gens d’exprimer publiquement ce qu’ils en pensent, que ce soit au travers de la discrimination à l’embauche ou de la simple évocation en public.
Autant je suis d’accord de penser que la Gay Pride n’est qu’une parodie qui renforçe la mise à l’écart des Gays et Lesbiennes, autant je ne vous suis pas sur votre article.
-
Excellent commentaire. Tout est résumé et adaptable à toutes les formes de discriminations. On ne peut pas condamner une opinion haineuse car chacun est après tout libre de penser ce qu’il veut, mais on doit en revanche condamner l’expression d’une opinion haineuse car cette expression est dangereuse pour l’équilibre de la société et la dignité de l’autre.
-
vous ecrivez :
« mais on doit empêcher ces gens d’exprimer publiquement ce qu’ils en pensent, que ce soit au travers de la discrimination à l’embauche ou de la simple évocation en public. »
Vous y allez un peu fort quand meme, c’est vraiment du delit d’opinion , il devrait etre normal de pouvoir exprimer des reserves a propos d’une categorie qui fait tant de potin ! Ce n’est pas pour autant de l’incitation a la haine.
Quant a la discremination a l’embauche elle marche dans les 2 sens, allez vous faire embaucher en certains lieux si vous n’en etes pas....et pourquoi pas d’ailleurs ??
Iren-Nao
-
M. Bilger
La sexualité est du ressort de la vie privée. Deux adultes consentants et éclairés ont le droit à une pleine et entière liberté sexuelle. Il ne peut y avoir en la matière de norme à suivre uniformément.
Malheureusement, la société impose des normes et jette parfois l’opprobre sur les sujets qu’elle considère comme déviants. On ne peut nier la discrimination que subissent les homosexuels, malgré l’évolution des mentalités.
Les associations de défense des homosexuels jouent un rôle à la fois positif et négatif. Un rôle positif dans le sens où elles informent le public et tentent de faire évoluer les mentalités. Un rôle négatif car le résultat de leur action conduit à communautariser la société. Cette remarque est également vraie pour toutes les associations de défense catégorielles.
Il en ressort que l’on ne devrait obliger personne à être homophile quand parallèlement nous ne devrions nullement discriminer les homosexuels. L’éducation et le temps sont peut-être les meilleures conseillères en la matière.
-
J’ai une suggestion à vous faire : remplacez dans ce texte homophobie par antisémitisme, homosexualité par judaïsme, et homosexuel par juif. Vous vous rendrez compte que le texte est quelque peu antisémite !
Remplacez homophobie par racisme, vous vous rendrez compte que le texte est quelque peu raciste !
Ce que je crois, et je pèse mes mots, c’est que votre texte justifie, peut-être sans mauvaise intention, l’homophobie. En somme, vous dites : libre à chacun d’être homophobe ou non ; cela relèverait selon vous de la simple opinion, du goût de chacun. Je trouve cela profondément choquant quand on sait la persécution quotidienne à laquelle sont soumis les homosexuels, que ce soit sur leur lieu de travail, leur cercle d’amis, leur lycée, leur école, leur syndicat, leur enrourage, etc. Il faut être clair : aujourd’hui, quelqu’un qui déclare dans son milieu son homosexualité est grillé, montré du doigt, stigmatisé. Cela est inadmissible au 21 ème siècle !
Je comprends cependant bien le sens de votre texte : il ne faut pas passer d’un extrême à l’autre, c’est-à-dire de l’homophobie haineuse à l’homophilie ostentatoire ! De manière générale, vous dénoncez la vague actuelle de discrimination positive à toutes les sauces, qui consiste à reconnaître à chaque communauté (ethnique, sexuelle, religieuse, politique, etc.) des droits spécifiques et un statut juridique particulier. S’il l’on va au bout du raisonnement, vous êtes contre l’interdiction de la différence (discrimination), contre le droit à la différence (discrimination positive), mais favorable au droit à l’indifférence (le droit d’exister, tout simplement). Certes. Mais ce serait méconnaître la réalité sociale, et les pesanteurs qui l’accompagnent. L’institutionnalisation de la lutte contre les discriminations est une transition, certes, mais une transition NECESSAIRE ! pour parvenir au droit à l’indiférence.
Si je comprends bien, vous êtes favorable à la dépénalisation de l’homophobie comme opinion, car chacun serait libre de penser ce qu’il veut.
Alors j’ai une question à vous poser : êtes-vous favorable à la dépénalisation du racisme comme opinion, ce qui serait choquant ?
-
@ 35.188.252
Il y a certes une discrimination condamnable envers les homosexuels, mais il y a peut-être également une question que l’on devrait se poser : comment sait-on, dans le milieu du travail par exemple, que quelqu’un est homosexuel ? Doit-on parler aux autres de notre sexualité ? Si je préfère les blondes aux gros seins (comme Elie Semoun ), dois-je le dire à mes collègues ? Les femmes doivent-elles avouer publiquement qu’elles préfèrent les sex toys à leur mari ?
Je veux dire par là que si chacun de nous conservait une part d’intimité (qui passe également par le rejet de toute marque ostentatoire d’adhésion à une communauté ou une idéologie) en public, de nombreux problèmes seraient réglés. On n’est pas obligé de savoir que quelqu’un est homosexuel ou adepte d’échangisme. Mais on n’est pas non plus obligé de le montrer.
Sans revenir aux excès d’une société pudibonde, on est peut-être allé un peu loin dans l’expression publique de son moi ; les people nous en offrant l’image la plus caricaturale.
-
votre commentaire est idiot. Tout les lois et les amendes et les sanctions du monde ne pourrons empecher quelqu’un d’etre homophobe ou xenophobe parceque notre système de loi garantie la liberté d’opinion. Il est aussi censé garantir l’égalité. L’homophobie est discrimininatoire et doit etre combattue. Cependant si les interactions avec autrui ne le laisse pas deviner, elle se cantonne à un avis et est donc inattaquable. Les homos veulent un traitement égal mais ils ne peuvent demander un « amour » égal. personne ne le peut.
Vous confondez liberté d’opinion et liberté d’expression.
-
Le problème c’est que la frontière entre liberté d’expression et liberté d’opinion en matière d’homophobie est souvent inexistante
-
@70.43.57 : sur la visibilité des homos dans le monde du travail : Il ne s’agit pas de parler de sexualité mais de vie sociale. Dans toutes les entreprises que je connais, la plupart des gens disent à un moment ou à un autre des phases comme « hier je suis allé au cinéma avec ma femme », « je suis partie en vacances avec les enfants ». Ils montrent parfois des photos à leurs collègues ou viennent avec leur conjoint lors des réunions/diners annuels ou en vacances avec le CE.
Vous rendez vous compte que cela signifie à chaque fois « je suis hétéro » ?
Sachez que la plupart des homos doivent se résigner à cacher l’équivalent.
-
Je ne comprend pas ce que vous entendez par homophilie.
Lors de cette journée, il ne s’agit pas de promouvoir l’homosexualité (dans le sens « devenez gay »). Personne ne vous demande, en tant qu’individu, d’aimer l’homosexualité dans ce sens là. Pour moi qui suis gay, il est d’ailleurs absurde de penser que l’on peut convaincre quelqu’un de devenir homosexuel.
Nous demandons d’être aimés comme tout être humains, d’être respectés, à égalité avec les autres citoyens blancs ou noirs, chrétien ou juif, hétéro ou homo. Si c’est ce que vous appelez homophilie, si c’est l’amour du prochain, alors oui je la revendique.
Cette journée a surtout pour but de sensibiliser la population sur ce que vivent les homos.
Les agressions, bien sûr, sont intolérables (et déjà traitées par la loi), mais ne sont pas le seul problème.
A mon sens il est tout aussi important de savoir que presque tous les gays et lesbiennes de France, à un moment ou à un autre, vivent ceci :
- dénigrement systématique de l’homosexualité dans les conversations quotidiennes (remarquez comme les moqueries les plus méprisantes sont liées à l’homosexualité)
- injures directes, fréquentes dès que l’on est « visible » (par exemple se tenir par la main) en dehors de rares zones comme le centre de Paris
- moqueries répétées de la part de certaines personnes (pouvant aller jusqu’au harcèlement), particulièrement en milieu scolaire
- discriminations diverses dans le milieu professionnel
- mensonge obligatoire et peur d’être découvert pour ceux qui sont « dans le placard »
- isolement social : rejet de la part des amis ou de la famille après un coming outUne étude a montré qu’en France les jeunes homos ont un risque de suicide 15 fois plus élevé que les hétéros. Je ne pense pas que la meilleure solution pour répondre à cela soit de nier le problème et de ne pas en parler.
Nous ne demandons pas un changement du droit, mais une prise de conscience.
Demandez aux gays et lesbiennes de votre entourage de vous raconter leur adolescence et leur début de vie d’adulte, et jugez par vous même de la situation.
-
TOUT A FAIT D’ACCORD !!! Notamment sur le suicide des jeunes.
En revanche, je voudrais dire que je pense sincèrement que la gay-pride nuit beaucoup à l’homosexualité car elle exacerbe le pré-jugé ignoble qui consiste à dire que les homosexuels sont effeminés, fous, exubérants et marginaux, etc.
C’est le droit à la dignité, au respect et à l’indifférence qu’il faut réclamer, pas le droit à la différence ! Des mecs comme Steevy font un tort énorme aux gays et font perdre plusieurs décennies dans le combat contre les préjugés.
-
faut il être homophile ?????
est il normal d’être hétérophile serait plutot la question ........
depuis quelques années on annonce avec fiérté ,« eh bien oui je suis homosexuel !!!! ».....et alors ?????qu’est ce que ça peut nous foutre que Tartenpion en soit comme on dit sous le manteau ......
maintenant ,pour entrer dans la norme ,il faudrait presque se vanter de ce que l’on est pas .....
la sexualité c’est le jardin secret de chacun ,et je trouve dommage de mettre en avant ,sous prétexte de defendre une communauté longtemps opprimée ,c’est presque de la provocation de l’imposer comme si c’étaient les hétéros les anormaux ...... alors chacun ses histoires de fesses ,et tout le monde s’y retrouvrera ........
-
Sauf qu’il ne s’agit pas de dire ce qu’on fait au lit, qui ressort du domaine privé, mais avec qui vous êtes en couple, caractérisitque qui est déjà nettement moins privée si on veut avoir un semblant de vie sociale au travail.
La majorité des hétérosexuels l’annoncent implicitement tous les jours ; cela peut aller de la remarque triviale « elle est jolie la fille au comptoir » à la remarque explicite « je suis partie en vacances avec ma copine ».
Et dans ce cas, personne ne va lui répondre (pour reprendre votre « délicate » expression) « Et alors ? Qu’est-ce que ça peut nous foutre que tu n’en sois pas ? »
Votre remarque est dés lors spécieuse...
-
J’approuve ce texte. En revanche, certains commentaires tels celui-ci « »Des mecs comme Steevy font un tort énorme aux gays et font perdre plusieurs décennies dans le combat contre les préjugés« » m’irritent un peu.
En effet, chacun a sa vision personnelle et qui, en l’occurence, ne regarde que lui. C’est la thèse souenue par l’auteur. Je dirais que le commentaire précédent fait dans la ’steevyphobie’.
Je m’explique : son auteur me paraît être beaucoup plus intolérant que Mr Bilger sur ce sujet précis.
-
bon : en fait, il faut « s’en foutre » (pas de jeux de mots ;)
il ne doit pas y avoir de differentiation entre homo et hétéro, comme entre d’autres communautés (juifs et catho, par expl).
Ce qui nous défini, c’est notre humanité : soit vous êtes un animal ou un alien (c’est rare qd même) soit vous êtes un humain (c’est plus courant sur agoravox ;) et entre deux humains, il n’y a pas de différences.
cette article n’a donc pas de raison d’être, ni même une journée dédiée, ni rien tout ça : en tant que gay, je ne veux rien de plus que ce qu’ont les hétéro. et à ma connaissance, ya pas de journée contre l’hétérophobie ...
-
Bonjour,
Je trouve votre article choquant !! Vous détournez le sens de cette journée mondiale pour la sensibilisation contre l’homophobie. L’homophobie est un sentiment inculqué culturellement et sociologiquement, ce n’est pas un sentiment naturel. Il peut donc être combattu par le dialogue, l’éducation et la compréhension puis l’acceptation de l’autre. Je vous rassure, en France comme dans le monde, le sentiment d’homophilie est loin derrière le sentiment d’homophobie. Quand on voit qu’un pays comme la Pologne, membre de l’EU est sur le point d’interdire par la loi, aux homosexuels les postes dans l’enseignement et que près de 65% des polonais sont favorables à cette mesure, je me dis que cette journée n’est pas de trop.
40% des homos sont discriminés au travail en France, près de 8 agressions à caractère homophobe par mois officiellement recensé en France, 4 mort l’année dernière. Sans compter les « sal PD » dans les rues, les brimades dans les écoles, les discriminations dans le logement ou encore entendre ces politiques ou pseudo homme de Dieu (Le pauvre), faire l’apologie de l’homophobie et de la discrimination.
Alors peut être que ca vous dérange qu’on ne se laisse plus faire, qu’on ne baisse plus la tête, qu’ont se battent pour nos droits....
Nous sommes aussi « naturel » que les hétérosexuels, que ca vous plaises ou non et il y aura toujours des homosexuels...
-
@ 194, « il n’y a rien de »naturel« a etre homosexuel. »
c’est exactement le contraire : Seul l’homosexuel est naturel car l’orientation sexuelle des hétéros est dictée par la société, car si nous (hétéros) vivions sous la grèce antique nous serions homos (en fait bi) comme les autres, alors que les homos d’aujourd’hui continuent d’être homos alors même que notre société actuelle n’en veut pas et qu’ils le sont quand même.
la Mouche du coche
-
Je vous assure que je suis né naturellement d’un père et d’une mère hétérosexuelle. Il se trouve que je suis gay, ce qui est sûr c’est que je n’ai pas choisi (suis pas masochiste...), que je sois né comme ca ou que je le sois devenu est un autre débat. Selon ce que je comprends, vous dites que pour être naturel il faut faire des enfants, mais que faites vous des hétérosexuels stériles ? Ne sont-ils pas naturels ? Et que faites vous des gens qui choisissent de ne pas avoir d’enfant, sont ils, à vos yeux, déviants aux lois de la nature ? L’être humain à vos yeux n’est bon cas engendré de la progéniture ? Mais jusqu’à quand ? 10 milliards humains sur terre ? 20 milliards ? 100 milliards ? En parlant de nature, combien de temps pensez vous qu’elle tiendra ?
-
et bien comme l’hétérosexualité existe chez les animaux (reproduction), l’homosexualité y existe aussi. Et eux, ils n’ont pas dev de société, avec des tabous etc ... c’est donc « naturel » puisque ça existe « naturellement » dans la « Nature »
« L’homosexualité au sens large se définit par des rapports sexuels et/ou amoureux entre individus de même sexe. Des comportements homosexuels ont été observés chez plusieurs centaines d’espèces animales. En fait, comme le souligne Thierry Lodé, les comportements sexuels des animaux ne révèlent aucune »norme« et priviligient clairement la variation des conduites sexuelles » [wikipedia]
-
C’est extrêmement choquant de vous voir parler de « normalité ». La normalité dépend du référentiel. L’affirmation de la normalité c’est le rejet de l’autre, de la différence. Autant vivre seul !
-
@ 194,
Ce n’est pas parceque quelque chose te semble évidente, quelle l’est.
Je le répète : Sous la Grèce Antique tu serais homo : Ton inclinaison sexuelle est gouvernée par l’IMITATION SOCIALE. Cela te semble absurde mais ce n’est pas parceque tu n’y crois pas que c’est faux. Désolé.
-
Cet idyllique « état de nature »...
Dans la nature, le viol est la norme, et l’inceste très tendance.
Dans la nature, c’est la loi du plus fort, du mâle dominant qui s’accapare toutes les femelles. Parait que c’est bon pour la sélection naturelle.
Dans la nature, on peut même tuer un prétendant imprudent, manger ses propres rejetons, voire même son amant d’un soir !
La bétise et l’ignorance reviennent en force dans ce pays.
-
C’est même inquiétant qu’un magistrat de ce rang, s’il est confirmé que le pseudo Philippe Bilger appartient à Philippe Bilger, puisse parler (par. 5) de « pratiques majoritaires parce que naturelles ».
Si M. Bilger trouve quelques secondes dans son emploi du temps, peut-il préciser sa conception d’un lien existant entre des pratiques naturelles et les pratiques majoritaires ?
Je suis curieux de lire cela de la part de quelqu’un qui à une telle instruction et une telle position.
Merci.
-
S’il fallait sanctionner pénalement l’expression de tout ce qui peut paraître absurde ou inquiétant, les croyances religieuses et les idéologies politiques n’y survivraient pas.
-
-
Je cite : « majoritaires parce que naturelles » : dans ce simple adjectif « naturelles », tout est dit : c’est l’argument par excellence de tous les gens homophobes. Définir ce qui est « naturel », « normal », revient à rejeter les différences dans une marge où règnent le « non-naturel », l« anormal »... etc etc. Bref, ça ne sent pas très bon... Sans ce dérapage caractéristique, l’article ne m’aurait pas choquée, je comprends ce que dit l’auteur. Une lesbienne naturelle et minoritaire, donc. Et lasse...
-
Dans cet article, je crois qu’il faut comprendre « naturel » comme « la loi naturelle de Dieu ». Autrement dit, tout ce qui est condamné dans la Bible n’est pas naturel. Peu importe ce qu’en dit la science. En tout cas c’est un raisonnement très classique chez tous ceux qui disent que l’homosexualité n’est pas naturelle.
-
Que ces arguments sur « l’homosexualité c’est contre-nature » soient repris est inévitable, malheureusement. Mais par une personne aussi haut placée, c’est surprenant.
Cela appelle peut-être une justification de la part de l’auteur.
Il est vrai que M. Bilger n’est pas obligé de répondre à nos questions. Même si cela m’obligerait, nous obligerait.
Peut-être cela peut-il aussi être à l’origine des réticences de M. Bilger vis-à-vis la Journée qu’il évoque dans son billet ?
-
Je ne refuse absolument pas de répondre.Comprenez bien aussi que certains commentaires, la plupart, n’interrogent pas mais affirment.Pour vous, mon post n’est absolument pas provocant.Je ne dis pas que l’homosexualité est contre-nature comme vous l’indiquez.J’indique que ne relevant pas d’une pratique de vie et sociale dominante, elle ne saurait structurer un Etat au même titre que le modèle majoritaire:union d’un homme et d’une femme, mariage, procréation, etc.Ce n’est pas la rejeter hors de la nature, ce qui serait absurde.J’affirme simplement, par ce billet, une volonté de banalisation qui devrait être appréciée même par mes adversaires.On peut penser ce qu’on veut de l’homosexualité comme de l’hérérosexualité et l’autre, homo ou hétéro, est mon procchain.Un point c’est tout.
-
Merci d’avoir donné cette réponse.
J’ose trois autres questions si vous le permettez. J’en resterai là.
1. Vous parlez de « pratiques majoritaires parce que naturelles ». En quoi, selon vous, la majorité a-t-elle vocation à manifester la nature ?
2. Ne pensez-vous pas, à la lumière même de votre justification, que « pratiques majoritaires » aurait suffi dans votre message, qui est par ailleurs original et intéressant ?
3. Enfin, concevez-vous que ces mots : « pratiques majoritaires parce que naturelles », puissent blesser ou choquer certaines personnes ?
-
Le fond du problème, puisqu’il semble qu’il y en ai un, n’est pas tant l’appartenance à telle ou telle sensibilité sexuelle mais la façon dont on la revendique ou pas. Il y a des cons partout qui s’affichent, soit par leurs comportements homophobes gras et bas de plafond, voir agressifs (sans doute une homosexualité refoulée), soit par leurs affichages excessifs d’une différence qui mériterait de ne pas être portée comme un drapeau. Bref, c’est plus la bêtise de certains, équitablement répartie, qui créé et alimente un problème qui ne devrait même pas faire débat.
-
Deux hommes qui se tiennent la main dans la rue, deux femmes qui s’embrassent sur un banc public, un collègue qui dit « hier je suis allé au ciné avec mon copain » : est-ce une revendication, un affichage excessif, une provocation ?
Trois choses qui seraient bien banales pour des hétéros, et qui nous sont pourtant interdites sauf dans des lieux ou des circonstances exceptionnelles.
-
@IP...187
Je suis tout à fait d’accord avec vous, un comportement amoureux quel qu’il soit devrait pouvoir être accepté par la communauté humaine indifféremment de la préférence sexuelle, et ce, dans tous les recoins de la vie quotidienne, mais ce dont je parle n’est pas de l’ordre du comportement amoureux mais de la revendication partisanne, qui met de l’eau au moulin des plus intolérants.
-
@ l’auteur
Si vous n’avez que très peu d’aficionados sur agoravox, je serais susceptible d’en faire partie.
Vous touchez ici à un sujet sensible, celui de la « tolérance » (terme impropre et mal choisi mais aujourd’hui en usage). N’étant ni raciste, ni homophobe, je déteste le terme de « tolérance », celui-ci suggérant que je tolère, les autres races ou les homos. Le terme tolérance vient du latin « tolerare » qui veut dire « supporter ». Les autres races ou homo ou autres catégories de personnes font partie de la société comme n’importe qui : nulle besoin de les supporter mais éventuellement, pour les esprits étroits, de les accepter.
Sur le fond : le sujet est délicat, et les commentaires en sont la preuve. On vous reproche un mauvais procès sur l’homophobie et ce faisant, on fait un rapprochement rapide et injustifié entre débat et intolérance.
Le rapprochement avec le racisme ou l’antisémitisme est fait à juste titre. Il faut se rappeler que si le collectif « touche pas à mon pote » a été créé avec les meilleures intentions du monde, il a ensuite été perçu comme un oukase : « les arabes, tu les adores ou tu les détestes ! » A tort ou à raison, cette forme de pensée unique à servi à engraisser les rangs et les votes du FN pendant les années 80 et 90.
A titre d’exemple, pour montrer que les choses sont plus compliquées que « j’aime ou je déteste »...
Je me considère plutôt comme homophile, pour peu que cela ait un sens. C’est à dire (et on va m’accuser de prendre un argument de facho) que j’ai nombre d’amis homosexuels, que leur choix de vie ne me pose aucun problème moral ou autre. Je suis un farouche défenseur des libertés individuelles et je milite bien volontiers pour une répression ferme et sans équivoque des manifestations violentes, quelles que soient leurs formes, de l’homophobie. Cela ne m’empêche pas d’être opposé au principe de l’adoption par des couples homosexuels : est-ce que cela fait de moi un facho pour autant ?
La question posé par l’auteur mérite d’être débattue, dans une société ou média et groupes de pression oblitèrent de plus en plus la nuance. Il faudrait être 100% « pour » ou « contre » quelque chose...
Dragoncat
-
Vous êtes à côté de la plaque Dragoncat.
D’abord, les « autres races », çà n’existe pas, ou alors on est raciste (les caractéristiques génétiques entre noirs ou entre blancs sont aussi différenciées qu’entre un noir et un blanc, on ne peut pas « scientifiquement » parler de race, qui est un concept purement esthétique ou politique).
Ensuite, M Bilger dit être contre la journée contre l’homophobie, car ne voulant pas qu’on lui impose d’être homophile. Or personne n’a parlé de journée pour l’homophilie. C’est lui qui proteste tout seul dans son coin. Personnellement, n’étant pas homophile et n’ayant de près ou de loin aucun ami homosexuel, cette journée ne me dérange pas et me semble même positive, dans la mesure ou je n’aime pas que mon prochain, quel qu’il soit, se fasse violenter ou discriminer sous un prétexte qui me semble futile (ici son orientation sexuelle).
Mais le véritable problème, c’est que sous couvert de liberté de pensée (qu’on ne lui interdit pas), son article véhicule certaines idées pernicieuses comme le droit à la haine de l’autre, ou la revandication d’une norme hétérosexuelle « parce que naturelle », les homosexuels étant justement seulement tolérés (genre : « j’veux bien être ouvert, mais faudrait voir quand même à ce qu’ils la ramènent pas trop ces pédés ! »)
Bien à vous
-
Article :
- soit stérile si l’auteur est sincère dans sa dernière phrase
- soit dangereux car légitimant insidieusement l’homophobie.Je cite : « La sévérité la plus grande doit être manifestée à l’encontre de tous ceux chez qui la haine ou le dégoût se traduisent par des comportements pénalement répréhensibles. » Soit la phrase est mal tournée et ne traduit pas la pensée de son auteur (mais pour un juriste, çà me semble difficile à croire), soit elle insinue que le problème en soi n’est pas tant la haine de l’homosexualité (ou des homosexuels ???...), que le passage à l’acte sous forme de violences ou discriminations.
Petit jeu : remplaçons « homosexuels » par « Juifs », ou « Arabes ». Dans les années 30, la haine des Juifs n’était pas un problème en soi. Il l’est devenu à partir des années 40.
La haine de l’autre ne peut pas être condamnée en soi, mais elle doit être combattue. Car c’est de cela qu’il s’agit et de rien d’autre, personne ne demande aux gens d’être « homophiles », simplement d’accorder à tous la même humanité et le même respect, indépendamment de leur race, identité sexuelle, religion...
Cet article est nauséabond. Il a fait l’objet d’un lien « promotionnel » sur Yahoo (dans le sens où Yahoo le promeut). J’ai le sentiment que ce pays part à la dérive...
-
Je précise que je ne suis ni homophile, ni homophobe, simplement indifférent à ce qui se passe dans le lit de chacun (tant que çà reste entre adultes consentants, bien entendu).
-
@17.245.142 : mais qui a parlé de sexualité ? L’homophobie ou la discrimination n’a rien à voir avec ce qu’il se passe au lit !
-
Développez, parce qu’on voit pas très bien tous les tenants et les aboutissants de votre pensée très profonde.
-
@17.245.142 :
« Je cite : « La sévérité la plus grande doit être manifestée à l’encontre de tous ceux chez qui la haine ou le dégoût se traduisent par des comportements pénalement répréhensibles. » Soit la phrase est mal tournée et ne traduit pas la pensée de son auteur (mais pour un juriste, çà me semble difficile à croire), soit elle insinue que le problème en soi n’est pas tant la haine de l’homosexualité (ou des homosexuels ? ? ?...), que le passage à l’acte sous forme de violences ou discriminations. »
Je crois que tu as bien cerné le propos de l’auteur sur ce point. Il fustige clairement le passage à l’acte.
C’est, à mon sens, ce qu’il y a de plus pragmatique dans la mesure où l’on ne peu éradiquer les racistes, les antisémites, les xénophobes, et encore moins les homophobes.
L’auteur a compris qu’il serait par trop angélique de s’imaginer que l’on peut faire changer de mentalité à toute une population sur un tel sujet, surtout en si peu de temps.
En vertu de la liberté de penser, il est juriste et en a conscience, il estime que l’on ne peut aller au-delà d’un certain niveau pour faire admettre une situation aux individus. En d’autres termes, il faut savoir respecter l’expression du libre arbitre et de la susceptibilité des autres, même si cette susceptibilité nous offense.
Il justifie davantage sa position par le fait qu’aller au-delà de ce que les autres (ceux qui ne pensent pas comme nous) sont prêts à admettre (sont disposés à voir, entendre, lire, vivre ...) reviendrait à les aliéner d’un droit fondamental. Ce qui, en soit, est assez grave.
Il ne sert à rien de se voiler la face en essayant d’ignorer le sentiment d’aversion que peuvent ressentir certains à l’endroit de tout ce qui concerne l’homosexualité. Il s’agit là des héritages d’une culture millénaire. Ca ne s’effacera pas en si peu de temps.
Il faudra, au contraire, se garder de donner à ceux qui y sont réfractaire une image de défi, une impression de rapport de force que les homophiles ont pratiquement déjà remporté. Le résultat serait plutôt inverse.
Il faut savoir reconnaître que l’on peut ne pas être homophile, sans pour autant être homophobe.
C’est en substance, je crois, ce que nous dit l’auteur à la fin de son article.
-
« les autres races » maintenant... Le raciste, c’est quelqu’un qui pense qu’il y a plusieurs races. décidément on aura tout eu !!
-
Vous devez habiter dans le Marais...
Dans le monde du travail, les homosexuels se cachent infiniment plus souvent qu’ils ne s’affichent. D’autant plus qu’on dira toujours d’un homosexuel qu’il « s’affiche » lorsqu’il ne se cache plus, même si il n’en rajoute pas.
En plus, vous mélangez tout de façon assez basse. Autant on peut pratiquer l’échangisme ou le vibromasseur sans que çà se voit, autant un homme qui se pacse avec un autre homme est obligé d’en faire référence à son DRH, car il s’agit d’un changement de situation matrimoniale.
-
Je reprends le dossier :
Le 09 décembre 2004
http://www.nanoblog.com/past/2004/12/christian_vanneste_sur_lhomosexualit.h tm Lu sur TF1.fr : « L’homosexuel est quelqu’un qui se replie sur son sexe et refuse l’échange avec l’autre sexe » - Christian Vanneste, député UMP Voilà une bien curieuse définition de l’homosexualité. Mais il y a pire : « L’homosexualité est un comportement culturel, acquis, de l’ordre du réflexe, sans doute acquis dans un âge précoce, mais comme tous les comportements réflexes plutôt négatifs, on peut parfaitement l’inhiber ou le rééduquer. » Je ne suis pas homosexuel, mais lire ces propos de la part d’un député, en 2004 et en France, me fait froid dans le dos.
Le 07 décembre 2004
« L’inégalité que vous instaurez devant la loi conduit au communautarisme. Vous mentionnez la lutte contre le sexisme et la lutte contre l’homophobie comme s’il s’agissait de choses comparables. Tel n’est pas le cas ! Il est bien évident que les inégalités que nous devons combattre s’appliquent à des états subis, non à des comportements choisis. » (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste) (...)
Le 26 janvier 2005
http://www.actupparis.org/article1870.html « Dans La Voix du Nord, il déclarait que « l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité ». Face à des militants des Flamands Roses, il a affirmé, devant des caméras, que les homosexuels étaient hétérophobes, donc racistes, et que les homosexuels étaient nuisibles à l’intérêt général. » Le 7 février 2005 :
http://embruns.net/actus-et-opinions/christian_vanneste_depute_ump.html J’étais élève de Christian Vaneste en Terminale... Ses cours tournaient (forcément) toujours autour du Droit. Il ne nous laissait jamais apparaître son opinion au niveau de l’homosexualité... Certes, avec lui, nous n’avons pas abordé le sujet des sentiments en philosophie (bilan : 4/20 au bac) et nous n’avions pas de discussion... il nous faisait un simple monologue. Je ne prendrai certaiement pas sa défense ! Ses propos sont tout simplement stupides...
Le 06 juin 2005
Une version confirmée Sergio Coronado, porte-parole des Verts, venu assisté à la cérémonie et témoin de la scène. Il a déclaré à l’AFP que les incidents ne s’étaient produits qu’à la sortie de Notre-Dame. « Une dizaine de personnes du service d’ordre de Notre-Dame s’en sont prises, avec violence, aux manifestants, à leur banderole et aux touristes afin que ceux-ci ne filment, ni ne photographient leur intervention », a-t-il expliqué. Selon lui et plusieurs journalistes présents sur les lieux, Mgr Jacquin « s’est jeté à terre, alors qu’il était seul, en criant « on me frappe, on me frappe ».
Le 25 avril 2007
http://www.actupparis.org/article2965.html
Dans le procès [1] qui nous avait été intenté au civil par Patrick Jacquin, recteur de Notre-Dame-de-Paris, nous avons été condamnées à lui verser 1 euro de dommages-intérêts et à 2 000 euros de frais d’avocat. Si elle n’est que symbolique, cette condamnation nous laisse perplexe puisqu’elle repose sur l’affirmation « que les faits se sont déroulés sans l’autorisation du recteur de la cathédrale et même contre sa volonté et malgré son opposition expressément manifestée ». Nous ne voyons pas bien de quelle opposition il pourrait s’agir puisque toute l’action s’est déroulée en l’absence de M. Jacquin : celui-ci ne nous a interpelléEs qu’une fois que nous étions à la sortie de la cathédrale. Nous prenons acte que le jugement reconnaît : que si préjudice il y a eu, celui-ci serait symbolique (1euro) et que la demande initiale était « nettement disproportionnée par rapport au dommage causé ». que notre action n’avait pas pour but de « remettre en cause la liberté de religion ou de ridiculiser l’Eglise Catholique, mais, par un acte symbolique, d’interpeller celle-ci sur la discrimination dont [nous estimons] être victimes en raison de [notre] appartenance sexuelle ». En définitive, l’action de Patrick Jacquin n’aura servi qu’à enrichir ses avocats avec l’argent de la lutte contre le sida.
-
Franchement : 1°) si l’homosexualité était hériditaire, l’humanité aurait été très en péril avant de commencer. 2°) si quelques un(e)s - plutôt quelques uns j’ai l’impression - s’y livrent... il reste assez d’hétéros pour assurer la survie de l’humanité. 3°) Etre hétéro ne signifie pas exactement procréer... soit pour insuffisance, soit parce que le plaisir non-égoïste est suffisant, soit PAR BON SENS (c’est aller plus loin encore).
Le message « homophile » ne me dérange pas plus que ça, même si je ne l’approuve pas. D’ailleurs, bien des choses me gêneraient légitimement dans le comportement des uns et des autres, et largement plus inquiétant...
Cet article ressemble à une tempête dans un verre d’eau. A cause d’une aspirine peut-être.
-
Moi, je pense plutôt, au vu des résultats de la science, que l’homosexualité est franchement génétique et, en tous cas, d’origine pré-natal. On parle d’ailleur d’une quantité anormal d’oestrogéne qui dérégleraient le cerveau du foetus. En tous cas, on remarque que, si un frére est homo, son frére jumeau, même séparé à la naissance etc, a de trés forte probabilité de devenir lui aussi homo. Par ailleur le cerveau homosexuel n’est ni un cerveau d’homme, ni un cerveau de femme, comme le montre les images. Bref, voir la dedans du culturel, ca me semble limite. Peut être qu’il y a une petite parti d’homo qui le sont par culture, il ne faut rien écarter a priori, mais ca ne doit pas être la majorité. Certes, la culture influence le cerveau, mais ce n’explique pas la trés forte probabilité enre jumeau séparé à la naissance, donc de culture différente.
Quand aux « journées », tous ca rappel furieusement les « journées » Révolutionaire, avec des fêtes de la Brouette ou de l’Etre Supréme, de l’Arbre de la Liberté et autres conneries. En plus, je rappel que les Loi anti-homo ont été prise à la suite d’une agression d’homo qui s’est révélé plus tard complétement bidon (le type ne semble pas avoir toute sa tête, d’ailleur..). Et c’est bien dommage qu’un gouvernement prétendument de droite, donc théoriquement défenseur de la Liberté, ait commit cette bêtise. Un homo n’est pas un sous homme, ni ne devrait être un privilégier : les Lois commune pouvaient parfaitement le défendre, sans attenter à la liberté d’expression, la plus précieuse de toute les liberté..
Enfin moi je dis ca, je dis rien, c’est vous qui voyez...
-
J’attends SERIEUSEMENT ton article caractérisant les différences organiques entre un cerveau d’homme et un cerveau de femme... On ne sait jamais, il se pourrait que tu réussisses à nous prouver qu’il existe une zone spécifique permettant aux individus féminins d’exceller en vaisselle, tandis que les males de notre espèce seraient génétiquement programmés pour « gouverner le monde »...
Après tout, n’est-ce pas ce dont il est question ?
Car l’homosexualité n’est pas un problème régionalisé, il ne s’agit pas de la population d’une contrée, qui cristaliserait la haine de par ses différences culturelles et politiques avec ses voisins. Il s’agit d’une nuée de personnes, transversale à toutes communautés et milieux sociaux. Une sorte d’infiltration silencieuse... Point de vue moderne communément émis par les hétéros, males j’entends, criant à l’effet de mode pour ne pas voir que ce qui arrive aujourd’hui n’est que la mise au jour assumée de modes de vie trop longtemps cachés, trop longtemps subis, sous la chappe de plomb des bonnes moeurs chrétiennes. Bien plus que l’avenir de l’humanité, bien plus que le bonheur des hommes, cette bonne morale ne nous protège que d’une chose. L’hypothétique féminisation de la société, la peur de perdre la culotte. Les hommes (les mecs) ont peur de perdre leur virilité, celle qu’on leur a demandé pendant tant d’années d’atteindre, et qu’ils ont tant de mal à conserver. Et toucher à la virilité, à la clé du pouvoir, au sceptre(phallique, comme c’est étrange), c’est un péché ! Manquerait plus qu’une gonzesse nous gouverne pardis !
Et les homos viennent foutre la merde au milieu de tout ça ! Le modèle chrétien ben... on aimerait bien, mais comme ils ne veulent pas de nous ben... on s’en fout, donc la pression sociale pour avoir des gosses et fonder une famille ben... on s’en fout. Y’a les matchs de foot pourris avec les collègues débiles du service compta. Nous comme on aime pas le foot, on y va pas... Nous sommes également désolés de savoir assortir nos vêtements sans l’aide d’une nana, c’est sûr, ça vous fout la honte...
Oui les hétéros nous envient, c’est de là que vient leur haine...enfin, de tous les avantages qu’il y a à être homo et de cette idée saugrenue qui leur passe irrémédiablement à l’esprit où ils s’imaginent que l’on va au détour d’un couloir isolé les attrapper et les défroquer... Parce que les hétéros se croient irrésistible... Tant de virilité, évidemment, ça excite.
Bien sûr c’est en oubliant tout de même que pour en arriver là, il nous a fallu dissimuler notre orientation, nos penchants, nos déviances(!), pendant au minimum une quinzaine d’années, nous inventer une vie pour contrer les collibets, affronter la solitude, affronter nos parents (qui sont hétéros je précise, et les miens pensaient qu’en plus du pack « vie facile et bon goût » j’avais pris une option « mst »), puis perdre nos premiers amis intolérants (ou frustrés), faire le choix entre un coming-out quotidien à la fac ou une discretion poussant au mutisme, guetter dans la rue ou au resto avant de tenter tout geste affectueux, attendre d’avoir fait parler nos collegues de boulot pendant au moins 6 mois avant de savoir si l’on peut les inviter à bouffer à la maison, ah, et puis assister à la plupart des réunions familiales en célibataire pour ne pas froisser gd-parents, oncles et tantes... qui nous culpabilisent d’être encore seuls à notre âge... Mais j’ai un mec bordel !!! Non ça le ferait pas... Se dire que sans utérus à disposition, ça va être un peu plus difficile de faire naître un p’tit Tom junior...
Alors ici j’entends parler de normalité, d’inné, de choix, de loi naturelle, de tolérance aussi, moins de respect. Je parle en mon nom, mais je pense parler au nom de nombre d’entre cette nuée en vous disant de nous lacher la grappe ! La question n’est plus de savoir pourquoi, comment on devient homo. Ce n’est qu’une convergence de facteurs assimilés et tellement divers qu’il serait ennuyant de les détailler. Je me demande même comment cet article sordide en vient à parler d’homosexualité : voudrait-on dire aux homos qu’ils cherchent le bâton pour se faire battre ? L’homophobie n’est pas le fait des homos, mais de l’ignorance manifeste des hétéros, comme l’on peut étendre ce débat au racisme, à l’antisémitisme...bla, bla, bla...
Ahhh... encore un mec qui se les gratte en se flattant de son propre génie pendant que sa p’tite moumoune fait la vaisselle... Après on s’étonne que le monde pédale dans la semoule, mais la morale est sauve !
-
@xxx.x91.216.50
Intéressant post... que je note plus.
Votre post plonge, il est surtout noté moins. Ne vous étonnez de rien, c’est une pratique de PD assez courante.
-
On n’a pas besoin d’afficher sa sexualité sur sa boutonnière. Peut-être quelques-uns de mes amis sont homos sans que je le sache, et c’est normal. L’afficher d’une façon ostentatoire n’est qu’une provocation. Le défilement gay pride n’est qu’une provocation vulgaire. D’ailleurs pourquoi cet euphémisme « gay » emprunté de l’anglais ? Ont-ils honte de dire « homo » ? On pourrait aussi dire « sodomite », mais ça serait indiscrèt ! Moi je m’en fiche sauf quand on me provoque, et là je contre-provoque !
-
alors il faut interdire les signes hétéro : pas de bagues pour le mariage, pas de bisous sur les bancs publics, ...
-
Vous avez raison GAY est un anglisisme, c’est les 3 premières lettre de : as Good As You, aussi bien que vous...
Et c’est tout simplement ce que nous sommes, alors lachez nous la grappe !!!
-
@ IP:xxx.x4.30.114
« Oui les hétéros nous envient, c’est de là que vient leur haine... »
Navré vieux, mais je suis pas certain que ce soit le cas.
« lachez nous la grappe !!! »
Ca au moins ça vient du cœur. Le seul problème c’est que les hétéros sont « ignorants » en ce qui concerne l’homosexualité. Alors du coup, la grappe, ils l’attrapent, la tournent et la retournent, en espérant la mieux comprendre, afin de s’en prémunir. EH OUI ! La peur de l’inconnu.
En face, il y a les homos, qui ont des réactions du genre « lachez nous la grappe !!! », utiles à mieux faire comprendre leur cause.
Pour tout arranger, la grappe, elle est difficile à ne pas voir quand elle est exposée fréquemment devant des ignorants. Ces derniers, dès qu’ils la voient, EH BEN, il l’attrapent et la retournent dans tous les sens, en bon « ignorants » qu’ils sont.
Problème cornélien : que faire ?????
Leur en mettre plein la figure à ces hétéros histoire qu’ils soient totalement dégoûtés ? En tout cas, c’est une solution comme une autre. Les retombées, par contre, ne seront pas forcément identiques à celles des autres solutions.
-
La liberté de communiquer les idées et les opinions doit valoir pour tous et pour tous les sujets.
Hélas, ce que promettait Robert Badinter en 1982,
« Chacun de nous est libre de critiquer ou d’approuver l’homosexualité. » Sénat, séance du 5 mai 1982.
n’est plus garanti en 2007.
Il s’instaure une police de la parole qui n’a rien de plaisant.
-
Monsieur l’Avocat général,
Ne seriez-vous pas par hasard, le sondeur de monsieur Sarkozy ?
Après lecture, je ne suis ni pour l’un, ni pour l’autre. Point. Et je suis contre l’adoption pour les homosexuels.
C’est plus qu’une ingérence dans la vie privée des personnes. C’est une ingérence dans la politique des Etats, ce que nous vivons en France depuis des années maintenant.
L’homosexualité était considérée comme une maladie.
Pour un chrétien, l’homosexualité est condamnée par l’Eglise.
Avant l’Europe, la justice française la condamnait également.
Toute cette manipulation amène immanquablement des états à modifier leur politique sur ces communautés. A force d’interdire d’interdire, on finit par obtenir : le rejet.
A force de tout tolérer, à force de tout admettre, on va peut être aussi nous demander d’accepter la pédophilie !!
Lorsque l’on voit l’efficacité de la lutte contre les violences faites aux femmes, ça laisse rêveur ! Il y a toujours autant de décès et autant de violences.
Toute cette énergie devrait être utilisée pour lutter contre la pédophilie.
N’y a t-il pas une journée mondiale de la pédophilie sur internet ?? Que l’on ne peut, paraît-il pas interdire pour des raisons de libertés individuelles ???
Où est la cohérence ???
Ordalie
-
La pensée unique... Certains tentent de nous imposer leur soi-disant morale sans que nous puissions aborder les thèmes dits tabous de la société et réfléchir dessus sans être taxés d’intolérants or les intolérants sont ceux qui nous empêchent de réfléchir par nous-mêmes. Biensûr qu’il faut combattre l’homophobie, mais posons nous la question de la famille, de l’adoption, du mariage sans tabous et surtout sans accepter la pensée faible qui consiste à dire que si un pays l’a fait, alors tout le monde doit le faire.
-
La liberté de communiquer les idées et les opinions doit valoir pour tous et pour tous les sujets.
Hélas, ce que promettait Robert Badinter en 1982,
« Chacun de nous est libre de critiquer ou d’approuver l’homosexualité. » Sénat, séance du 5 mai 1982.
n’est plus garanti en 2007.
Il s’instaure une police de la parole qui n’a rien de plaisant.
-
A mon sens le probleme est bcp plus large. De nos jours chaque jours et le jours de quelque choses ou quelqun.. un jour celui des sourds, l’autres des aveugles, des manchot, des enfants , des femmes...etc Aussi, je vous le demande, y a til une place pour les gens normaux dans ce monde ? a quand le jours des hommes (avec un petit h) par exemple ? A quand la journnée international des heteros bannit de club ? A mon sens , la sexualité demeure de la vie privé, qu on soit homo, hetero, zoo, ou onaniste, aussi, il serait bon, A TERME qu’on evite d’en faire des journnée public. mais gardons les encore un temps, si cela change kelke mentalité.
-
Je me demande si l’ensemble de ces commentaires ne révélerait pas simplement, s’il en était besoin, l’amgiguïté du mot « homophobie » et donc de « homophobe » et « homophile ».
J’ai l’impression que les commentaires tournent autour du mot, comme s’ils débattaient en réalité non pas du mot « homophobie » ou de son contenu (contre quoi est-on avec cette journée ?), mais comme s’ils débattaient plutôt de ses connotations (exclusion, respect de l’autre, ouverture, tolérance, guerre et paix...).
Si vous me permettez, M. Bilger, je crois que votre mot « conduite » participe à cette ambiguïté (« il est lassant de s’entendre dicter une conduite qui ne regarde que vous »).
Vous le dites vous-même et sans doute personne ici ne le contredira, ce sont bien les conduites, c’est-à-dire des comportements, des passages à l’acte, des manifestations dolosives, qui peuvent être condamnables s’ils nuisent à la liberté d’autrui.
Mais bon, au-delà de ce détail de vocabulaire, votre lecteur de bonne volonté comprend bien que ce que vous fustigez, ce n’est pas l’interdiction de telle conduite (permettre toutes les conduites est la définition de la barbarie), mais l’interdiction de telle ou telle attitude, au sens de tel ou tel positionnement personnel, en son for intérieur, « en son âme et conscience », ce qui relève au fond de « sa tasse de thé » à soi : vous défendez simplement, me semble t-il, la liberté de penser ce qu’on veut des homos, sans devoir passer une journée à s’entendre expliquer qu’il est inacceptable de ne pas être contre ce qui est contre eux, non pas dans les faits - tout le monde est d’accord - mais dans l’idée qu’on en a.
Que l’efficacité concrète d’une telle journée puisse se discuter, cela semble une évidence, jusqu’à ses possibles contre-effets inclus.
Mais, au vu des commentaires, ne faut-il pas pousser la réflexion plus en amont, en restant sur le terrain des connotations, puisque la défense de la liberté de penser qui socle l’article ne paraît nulle part contredite pour elle-même ?
En posant par exemple la question de l’étonnant courant victimaire dont on voit partout tant de déclinaisons (faites-moi la grâce, les gays, de ne pas me faire dire qu’aucun de vous ne subit rien !).
Ou en posant la question des étonnants besoins identitaires dont on voit partout tant de manifestations : on en vient même à se trouver défini, voire à se définir en face de l’identité de l’autre ! (cf. : « macho »).
Ou encore en posant la question des métamorphoses que subissent les référentiels moraux (au sens strict, la morale = la science des règles de conduite) qui poussent régulièrement à chercher dans la « Nature » un arbitrage ultime, quitte à remythifier le « bon sauvage » cher à Rousseau et aux tenants du « tout est culturel » (et donc pédagogie, éducation, etc), quitte aussi à risquer de finalement nier le droit (c’est-à-dire surtout les devoirs), si les comportements naturalisés deviennent amoraux.
J’aimerais vous proposer une réflexion : ne sommes-nous pas, encore une fois, devant un effet de l’extraordinaire accroissement de la complexité des réseaux d’échanges d’information (le net, la téléphonie mobile) qui a suivi l’extraordinaire accroissement de la vitesse de ces échanges ?
Le brusque foisonnement de tant d’ « autrui » si divers, leur soudaine immédiateté qui ressemble beaucoup à une promiscuité et qui produit facilement un effet d’envahissement, voire de saturation, l’irruption des frontières virtuelles remplaçant les limites de mon état où les lois étaient claires...
Ne seraient-elles pas là, les sources de ces besoins d’afficher qu’on se doit de ne même pas imaginer qu’on pourrait ne pas être contre ce qui est contre tels ou tels (les homos, les femmes, les difficultés des handicapés, les difficultés de ceux qui s’identifient à des ancêtres esclaves, les beurs, les juifs, etc, et si, ami lecteur, tu fais partie d’une ou de plusieurs de ces catégories, fais-moi la grâce de ne pas me faire dire que je les confonds : ce serait mettre en cause mon identité !)
Qu’en pensez-vous ?
-
(PS : le long commentaire qui précède, IP xxxxx 73.91, est de Océan)
-
@xxx.x9.73.91 je fais partie des visages (estompés) qui n’ont pas de nom. Remets une image au moins.
-
@ IP:xxx.x9.73.91
« Le brusque foisonnement de tant d’ « autrui » si divers, leur soudaine immédiateté qui ressemble beaucoup à une promiscuité et qui produit facilement un effet d’envahissement, voire de saturation, l’irruption des frontières virtuelles remplaçant les limites de mon état où les lois étaient claires... »
C’est effectivement de cela qu’il s’agit, du moins pour partie, à une sensation de promiscuité, d’envahissement, voire, de saturation.
Il fallait y penser.
-
Ca commence à me gonfler grave toutes ces questions d’éthique par rapport à des gens qui se marginalisent et se « victimisent » eux-mêmes.
Il y a des homos, ça existe, qu’on le regrette ou pas, et il ne faut pas les renier ni les rejeter de l’espèce humaine. Mais il n’y a aucune raison non plus de tomber dans l’excès inverse et d’en faire des vedettes de l’actualité permanente, en ramenant toujours la question sur le tapis...
Il y a aussi des hétéros en écrasante majorité, de ceux-là on ne parle jamais puisqu’ils sont sensés être « dans la norme », mais c’est faux car ils sont aussi adultères, sado-masos, coprophiles, partageurs, polygames ou polyandres, etc... Certains sont même pépères, monogames et fidèles ! Si si, ça existe ! On devrait les plaindre non ?!!!
Chacun son truc en matière de sexualité. Tout ce qu’il faut c’est assumer et annoncer clairement la couleur quand on rencontre quelqu’un, pour ne pas laisser s’instaurer de malaise ou de malentendu.
Mais de grâce qu’on arrête de ne parler que des minorités. Le monde ne tourne pas autrou de leur nombril. (lapesuce révélateur, pas fait exprès mais je le laisse
-
« Political correctness does not legislate tolerance ; it only organizes hatred. » Jacques Barzun
-
Chez les grecs et autres japs l’homosexualité était acceptée plutôt au catalogue des « plaisirs », ce qui ne signifie pas forcement que ses adeptes ne remplissait pas leur rôle reproductif.
Lorsque l’homosexualité est le SEUL comportement d’un individu il y a pour le moins anomalie dans l’ordre des fonctions naturelles, ce qui en langage courant lorsque il y a diminution des fonction naturelles se dit « infirme » ou en langage anesthésie »handicap » bref jamais bien rigolo pour celui qui en est afflige.
Que cela plaise ou non, l’homosexualité n’est pas une « normalité » c’est une pathologie assez courante (a multiple causes possibles, aussi bien génétique que et/ou freudiennes) qui n’empêche pas de vivre, mais sûrement complique comme tout handicap.
Cela est il naturel ? Bien sur que oui, mais comme le fait justement remarquer quelqu’un plus haut, dans la nature, le viol, le cannibalisme la pedophilie et le meurtre sont choses courantes et normales, sans parler de la peste et du cholera. Donc n’en déplaisent a moult publicistes le label « produit naturel » n’est en rien un gage de bien.
On va donc dire que l’homosexualité n’est pas forcement une perversité. J’aurais quand même tendance a penser que l’homosexualité la plus « gaie » est celle liée a une pure recherche du plaisir sans tabou... En tout cas la moins chiante.
Car en effet la sexualité n’existe pas dans le but de créer du plaisir (d’ailleurs nombreux sont ceux et celles pour qui sexe ne veut pas dire plaisir du tout) et encore bien moins de l’Amour, ce sont des choses que depuis assez peu, et pas partout, on croit indispensable de combiner....Quelle blague.
Que certains se plaignent de ne pas pouvoir librement exhiber leurs sentiment en public, je le conçois, et d’ailleurs je ne n’aime pas trop l’exhibitionnisme même hetero.
Et de nos jours on ne peut pas dire que l’homosexualité soit discrète dans le beau royaume de France, qui en a vu d’autres, il y a même des moments mon ami, ou il y en a plein le cul !!!!!!!!!!!
Quant au jugement moral qui va avec, c’est affaire de lieu et d’époque, mais que l’on cesse de dire que c’est une sexualité normale, le plaisir c’est le plaisir, mais pour qu’on puisse parler de sexualité, il faut 2 sexes différents.
BIZ
Iren-Nao
-
" Si l’expression quotidienne et banale de l’homophobie ne se résoudra pas uniquement à coup de textes de lois, il va de soi que l’égalité des droits pour le mariage comme pour la filiation est une étape fondamentale vers la visibilité et la « normalisation ».
L’évolution de la famille fait qu’aujourd’hui des centaines d’enfants sont élevés par deux parents dont un des deux n’a aucun statut légal. Rappelons à cet égard que notre nouveau président est un fervent opposant à l’homoparentalité. Et que Christian Vanneste, condamné en janvier pour injures homophobes, est candidat CNI-UMP aux législatives.
Mais il ne sont pas les seuls. Et certains de mes confrères s’illustrent avec brio à cet exercice. Depuis que les homosexuels n’incarnent plus la race maudite du pervers sublime cher à Foucault ou à Genet, et que leurs aspirations peuvent s’exprimer davantage en termes d’intégration, de couple, voire de famille, une nouvelle forme d’homophobie, bien plus sournoise s’énonce en effet au nom d’un savoir scientifique qui ne repose que sur des opinions et des a priori affectifs.
Les homosexuels sont des clones, atteints de troubles narcissiques, incapables de respecter la différence anatomique des sexes. Les anathèmes fleurissent et les pires catastrophes sont prédites à la société occidentale. Des psychanalystes parmi les plus sérieux se sont lancés dans une véritable croisade médiatique au nom d’une paternité symbolique menacée par le nouvel ordre homosexuel. "
Serge Hefez, Psychiatre et psychanalyste, responsable de l’unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris.
-
À l’ami qui nous raconte que la sexualité est « le jardin secret de chacun » : tu rêves ? Je te conseille d’envoyer une bafouille sur le sujet à Ardisson et aux autres.
Il y a une tendance à la vantardise chez les hétéros, qui passent leurs temps à parler publiquement de leurs goûts sexuels (sous-entendu de leurs admirables prouesses dans le domaine). En parler, c’est prouver qu« on n’en est pas ».
Pour que les homos et les femmes cessent de s’afficher (ce qui dérange visiblement), il faudrait que les plus lourdingues des hétéros arrêtent de se faire passer pour la norme des mâles hétéros.
Il faudrait que les hétéros, au sens large, ne soient pas aussi obnubilés par la nécessité d’affirmer - en parlant sans arrêt de fesses et de nichons- qu’ils ne sont pas homos.
Par ailleurs, cette beaufouillardise si répandue appelle des réactions en retour. En se vantant - par peur d’être insuffisamment virils - les beaufs hétéros attirent sur eux des provocations (de la part des homosexuels mais aussi des femmes, et parfois des hétéros exaspérés par leur beaufitude) et une hostilité.
Ainsi, si les gros cons arrêtaient de proclamer bruyamment dans le champ public leur virilité et leur prétendue normalité, les autres n’auraient pas besoin de réagir.
-
Parce que il n’y aurait pas de beaufs chez les Tantes... ??
J’en connais des qui sont pourtant gras poilus degueulasses et tatoues et Harley Davidsonniens.l’horreur..
Et d’autres supporters de foot.... !!!
Et des qui cumulent.
Iren-Nao
-
IREN NAO .....
ah l’odeur du cuir, de la transpiration ,de l’huile chaude et du sans plomb 95 ,les trépidations de la machine qui donnent du désir au creux des reins ( ref ...BB ...Harley Davidson ) ..
et puis le bruit inimitable du gros V twin qui tambourine l’oreille, et qui suggère des etreintes sauvages dans l’ombre d’un parking souterrain ,imbibé d’odeurs d’urine et de gaz d’échappement .....
-
Faut reconnaitre, il y a de la sensualite dans ce commentaire..........
C’est bien ce que je disais plus haut, si c’est pas teinte de perversite, c’est vraiment pas gai.
Quant au connard qui fait ronfler son Vmax sous mes fenetres a 5hrs du mat....
J’aurais sa peau de tafiole qui se leve tot, la tolerance a ses limites.
Iren-Nao
-
@xxx.x8.226.87 Intéressante réaction, anticonformiste. Peut-être la provocation seule, permet aux uns et aux autres, chez Ardisson, de se réveler une femme ou un homme après tout bien plus intéressant qu’on ne croyait, et pour des tas de raisons possibles. En déstabilisant chaque interviewé, on attire l’improvisation, du naturel. Ardisson ne me paraît pas homophobe, de toute façon.
-
IREN NAO .....
c’est peut être un appel à votre encontre ????
il fait rugir ses cylindres dans les brumes matinales ,dans le but d’une réaction de votre part ,ce qui provoquerait immanquablement une rencontre et peut etre une conclusion heureuse .....
ah le bruit d’une moto qui vous sort de votre torpeur au petit matin,on est en pleine ambiance équipée sauvage ....
regardez par la fenêtre si le mec n’est pas Marlon Brando .....
-
C’est marrant comme l’hétérophobie de certains homos est mieux tolérée que la réciproque.
je cite (IP:xxx.x8.226.87) : "Pour que les homos et les femmes cessent de s’afficher (ce qui dérange visiblement), il faudrait que les plus lourdingues des hétéros arrêtent de se faire passer pour la norme des mâles hétéros.
Il faudrait que les hétéros, au sens large, ne soient pas aussi obnubilés par la nécessité d’affirmer - en parlant sans arrêt de fesses et de nichons- qu’ils ne sont pas homos."
C’est du grand art, hétérophobe et sexiste.
Et on vient parler d’ouverture d’esprit etc, bla bla...
Affligeant !
-
Allons allons, un peu d’objectivité et pas de panique : les nichons continuent à saturer le paysage et la blague de cul salace « classique » a encore de l’avenir.
-
@ IP:xxx.x8.226.87
« Pour que les homos et les femmes cessent de s’afficher (ce qui dérange visiblement), il faudrait que les plus lourdingues des hétéros arrêtent de se faire passer pour la norme des mâles hétéros. »
Navré de le dire man, mais l’argumentaire est limite ras des pâquerettes. S’imaginer que les hétéros racontent leurs histoires de fesses rien que pour prouver qu’ils ne sont pas homos, rien que pour justifier le fait que les homos doivent s’afficher de manière ostentatoire, c’est un peu limite. Et je doute que ce soit la réalité.
Comme le disent les bonnes vieilles sagesses populaires, « pour vivre heureux, vivons cachés ». C’est valable pour tous.
-
-
-
À vous qui écrivez :
"C’est marrant comme l’hétérophobie de certains homos est mieux tolérée que la réciproque.
« Hétérophobie de certains homos » ???
Je ne suis pas homo ... va falloir changer d’amorce et d’idée fixe.
Allez je vous aide : peut-être souffre-je de la « haine de soi de l’hétéro ? »
D’autres propositions ?
Plus sérieusement, je voulais simplement dire que toutes les formes de marchandisation du corps et de mises en scène de la sexualité (à des fins de divertissement télévisuel, donc de commerce) utilisent un nombre massif de clichés hétéros et quelques clichés inversés pour séduire les autres segments.
Mais la norme semble indestructible : bimbo-potiche et gros nichons.
À la longue, ça écoeure (même les plus convaincus des hétéros).
Mais pas de panique : les chaînes télés n’iront pas plus loin : un peu de clichés gay - pour montrer qu’on est moderne - un max de clichés beaufs, pour montrer qu’on respecte l’ordre.
Pour résumer, le problème est que les hétéros militants adorent les clichés beaufs (ou ne les voient pas malgré leur caractère massif) mais se choquent contre le moindre cliché gay.
-
lundi 21 mai 2007, 20h02 Un couple de flamants roses homosexuels adopte un poussin abandonné http://fr.news.yahoo.com/21052007/202/un-couple-de-flamants-roses-homosexuels-adopte-un-poussin-abandonne.html
Décidément M Bilger, il n’y a que vous qui êtes un drôle d’oiseau !
-
tiens au fait ,cette question concerne tous les intervenants ......
pourquoi n’y a il que les numéros d’IP et pas les pseudos ???
c’est la deuxieme fois que se produit ce phénomène avec les articles de l’auteur ?????
-
un bug dans la gestion des noms inscrits, j’ai remarqué moi aussi. Il faut retaper son nom, mais pas sûr que ça marche, j’essaye
-
Ben non, ça marche pas, il y a donc un bug.
-
Restera-t-il assez des 365 jours de l’année (et 366 pour les années bissextiles) pour faire une journée commémorative de chacun des problèmes de la pauvre humanité ?
- Journée du sida
- journée internationale de la femme
- journée mondiale de l’eau
- journée de l’arbre
- journée de l’esclavage
- journée des enfants,
- journée du souvenir de la shoah
- journée contre l’homophobie
- journée contre le racisme...
- etc.Le lien ci-dessous vous en donne la liste officielle complète. En moyenne 5 journées spéciales par mois, en tout j’en ai compté à peu près une soixantaine.
Il reste donc encore à créer 300 journées spéciales. Voici quelques idées :
- la journée du pain
- la journée du chien
- la journée du chat
- la journée de la migraine
- la jounrée sans télévision
- la journée sans internet
- la journée des aveugles
- la journée de la fellation
- la journée de la narine gauche
- la journée de la narine droite
- la journée internationale de la constipation
- la journée sans alcool
- la journée sans les mains
- la journée sans les pieds
- la journée sans les dentsBon je suis fatigué, vous pouvez continuer la liste...
-
Bravo pour votre ironie supérieure.Excellent.
-
J’entends souvent cet argument. Mais cela signifie-t-il que le sida, le manque d’eau, etc., ne sont pas un problème parce qu’il y a plus de 365 problèmes ? Cela signifie-t-il même que ces journées sont inutiles ? Nous sommes dans une société médiatique. Ces journées ont pour but de donner un (petit) espace médiatique aux associations et ONG qui travaillent toute l’année. Ce jour là, elles communiquent toutes de concert et espèrent dépasser le bruit de fond médiatique constitué par les résultats de sport, la promo des stars dans les talk shows, la publicité. Et peut être faire prendre conscience d’un problème à certaines personnes. Voire leur donner envie d’agir concrètement pour changer les choses.
-
Vous avez raison, fêter les Saints c’est vachement plus intelligent.
A part çà, derrière votre petit écran, vous qui êtes si spirituel et si malin, vous faites quoi de vos dix doigts pour améliorer le sort de votre prochain ?
-
la question qui est posée est celle du droit a l’expression.
Le delit d’opignon existe en france. Ce qui oblige les espris a se conformer a une facon de penser « officielle ». Les français ont donc une opignon de facade (publique) et leurs vraie opignon (privée). La question est de savoir laquelle des deux on préfère. Est-t-il plus utile de combattre le racisme, l’antisémitisme ou l’homophobie en le cachant ? ou en le laissant s’exprimer ?
En France, de part notre histoire, cela fait longtemps qu’on a pris le partie qu’il fallait mieux la cacher.
Dans le pays de la liberté et des droits de l’homme.. je doit avouer que je ne comprend pas bien la logique. Parce que finalement, les droits de l’homme ne sont plus un choix d’adhésion, mais une obligation d’état. Il y aura toujours des gens qui douteront. Qui se demanderont si l’anti-semitisme, le racisme,l’homophobie est une bonne chose. Mais On ne peut pas convaincre quelqu’un d’une idée, si cette idée est une idée imposée par l’état, où le fait meme de penser differement et d’en débattre est puni par la loi.
La méthode n’est pas differente de celle du moyen age, ou penser differement etait consideré comme une « hérésie ». (beaucoup de commentaires ont ce fond là)
A-t-on vraiment évolué en europe ? je ne pense pas. On en est resté a nos vieille habitudes millénariste de l’hérésie. C’est encore et toujours la raison du plus fort qui l’emporte. Pourtant, je suis convaincu qu’on est dans le vrai en luttant contre l’homophobie, le racisme et l’anti-sémitisme. Mais la méthode choisie en europe est plus qu’archaique.
-
Nous avons eu il y a peu, un sujet sur la diabolisation, je vous conseille de le relire.
La lutte contre l’ homosexualité n’est que la forme variante de cette technique de lobbying appliquée au lobby PD...oupss, en politiquement correct on dit au « lobby gay ».
En anglais, tout est terriblement plus « in ». Et etre « in » avec les homos, c’est deja etre des leurs...
Bref nous avons encore une fois le terrible choix du grand philosophe GWB devant nous : « Avec nous ou contre nous ».
Ou nous sommes « gay-friendly », pour le mariage homo, « l’homoparentalité », les sanctions contre les comportements « homo-hostiles ».
Ou nous sommes le diable, les mechants reacs, les gros cons fachos, les « heteros retrogrades ».
Que pensent les psychopedagogues de « l’homoparentalité » ?
Des fachos heteros retrades !
L’Institution du mariage, destiné a donner un statut social a une famille, a sa decendance attendue doit elle devenir un certificat public d’amour car c’est le voeux des couples homos ?
Oui les vrais sujets existent mais le tir de barrage du lobby gay est justement la pour eviter qu’on parle du fond en se concentrant sur l’interdit, le tabou nouveau.
« Tu ne denoncera pas les interets des homos. »
Voila le XIeme commandement qui tombe secouru par la nouvelle vague du politiquement correct !
Leurs interets de faction, de groupe constitué, je les denonce, malgrès le camouflage.
-
@ L’auteur
Merci pour votre très intéressant article . Il ne faudrait pas que le « politiquement correct » en arrive à des absurdités législatives . Si j’en crois wikipédia , il existe une loi réprimant de 6 mois de prison et 22500 euros d’amende les injures homophobes . Cela me paraît contrevenir au principe de proportionnalité des délits et des peines . En effet , condamner de cette façon un automobiliste irrascible coincé depuis 10 minutes derrière un camion de livraison et qui se met à déclarer , certes vulgairement , mais néanmoins c’est une pratique commune , « tu vas dégager de là , espèce de PD » , me paraît un abus législatif de nature à encombrer inutilement les tribunaux , qui ont , à mon sens , autre chose à faire que de s’occuper de ces broutilles !
Enfin , des parents qui s’offusqueraient de voir des homosexuel(le)s s’embrasser dans la rue ( ça n’existe presque pas actuellement , mais ça pourrait un jour devenir commun ) , et ce à la vue de leurs enfants , ne me paraîssent pas devoir être qualifiés d’homophobes . Certes , personnellement , je m’en fous , mais il y en a que ça gène !
De même , si un jour il existe un mariage homosexuel , je pense qu’il doit y avoir une clause de conscience pour les conseillers municipaux qui refuseraient d’en pratiquer ( de la mêm façon qu’une telle clause existe pour les gynécologues qui refusent de faire des IVG ) .
Enfin , parmi les biens pensants qui tirent à boulets rouges sur l’homophobie réelle ou supposée de leurs contemporains , la plupart seraient en fait extrêmement génés d’assister au « mariage homosexuel » de leurs propres enfants ( à supposer qu’ils acceptent même d’y assister ) , et on peut douter du fait qu’ils organiseraient , à cette occasion , une quelconque festivité familiale ou autre réjouissance ... Peut -être croient-ils que leur anti-homophobie les immunise contre un évènement familial indésirable ?
-
Questions à l’auteur de ce commentaire :
- il y a des gens qui sont gênés de voir un noir et une blanche s’embrasser. Doit-on interdire ces couples de s’embrasser dans la rue ?
- peut-on aussi mettre en vigueur une clause de conscience pour les conseillers minicipaux qui refusent de marier un catholique à une musulmane ? un vieux à une jeune ? un obèse à une naine ?
- les enfants se marient-ils pour leurs parents ou pour eux-mêmes ? les festivités de mariage sont elles destinées à fêter l’union des mariés ? ou à célébrer le fait que les parents ont réussi à caser leurs rejetons, en leur assurant de beaux partis ?
Merci de répondre honnêtement à ces questions, en toute objectivité, çà ne rendra que plus clair vos propos.
-
@ ip 17 245 etc ...
Désolé , une panne informatique prolongée m’a empêché de répondre plus tôt à votre commentaire .
Il est certain que si l’un de mes enfants devait un jour contracter un éventuel « mariage homosexuel » , je me bornerais à lui répondre qu’il fait ce qu’il veut de sa vie , mais qu’il ne s’attende pas à ce que j’y assiste ou que j’y apporte une quelconque approbation .
La comparaison que vous faites entre le mariage homosexuel et le mariage « inter-racial » ( si tant est que les races existent ce qui est une absurdité du point de vue du biologiste ) , cette comparaison paraït oiseuse et à la limite de la mauvaise foi . Dans un cas ( mariage « inter-racial » ) , c’est un mariage banal , dans l’autre cas , c’est un autre et nouveau concept social .
Le problème du "politiquement correct , c’est qu’il considère l’être humain non pas comme il est , mais comme il serait censé être , une sorte d’être désincarné ayant renoncé à tout jugement de valeur , et totalement relativiste .
Chaque être humain sur cette Terre est un jour confronté aux limites de sa propre tolérance , limites qui ne sauraient être fixées par voie législative . Ces limites peuvent d’ailleurs être à l’origine d’autocontradictions ( telle personne qui prend souvent l’avion ne tolèrerait pourtant pas que l’on construisit un aéroport à côté de sa maison ... )
L’essentiel est de connaître les limites de sa propre tolérance , (qui sont conditionnées par une histoire personnelle , familiale et collective , et ne peuvent être soumises à une quelconque législation ) , connaître donc ses limites selon l’adage bien connu « connaît-toi toi-même » , et penser et agir en accord avec ses limites .
Non je n’assisterais en aucun cas à une cérémonie de « mariage homosexuel » d’un de mes enfants , non je n’accepterais pas que mon fils épouse une musulmane voilée ou que ma fille épouse un intégriste en tenue islamique , non , je n’accepterais pas que mon fils devienne curé ou ma fille bonne soeur , ni qu’ils entrent dans une secte ni qu’ils se convertissent à l’islam ou deviennent militaires . Oui j’accepte parfaitement que des homosexuel(le)s s’embrassent dans la rue , que mes enfants épousent un partenaire obèse ou handicapé physique ou de n’importe quelle « race » , qu’ils écoutent des musiques que je déteste et détestent celles que j’écoute !
Dernière chose sur le mariage homosexuel : en France , tout le monde veut divorcer , il n’ya plus que les curés et les homosexuel(le)s à vouloir se marier !!!
-
Inadmissible de lire un pamphlet homophobe de la part d’un magistrat. Je suis choqué, et en tant qu’avocat, je m’inquiète d’autant plus de notre justice et de la façon dont vous la rendez. Qu’il ne vous vienne même pas à l’esprit que ce que vous écrivez publiquement sous votre nom est un tissu d’énormités. Utilisez votre libre abitre pour vous censurer plutôt. L’homophobie comme le racisme sont des sujets qu’il faut combattre. Une journée mondiale pour rappeler que des homosexuels meurent tous les jours roués de coups, ou tout simplement sous le coup de la loi, ne me semble pas de trop, ni de nature à géner le cours de votre libre arbitre. Vous faites partie de ces gens qui considèrent que parce qu’il s’agit de sexualité, alors cela relève dela sphére privée. De la même manière qu’on ne choisit pas sa couleur de peau, on ne choisit pas sa sexualité. Il est tout de même inadmissible de VOUS rappeler des évidences.
-
A vous lire, je suis inquiet pour le barreau, quels que soient notre orientation sexuelle et nos choix intimes !
-
Article bien écrit qui a le mérite de susciter des commentaires intelligents contre ce qu’il contient.
En définitive, je serais plus confiant dans le barreau de @xxx.x3.197.161 que dans l’enrobage de cet article.
Si j’ai le choix, bien sûr.
-
On ne peut que vous renvoyer le compliment.
Votre problème Mr Bilger, c’est que vous esquivez sans cesse. Quand donc répondrez vous aux arguments qu’on vous oppose autrement que par l’invective et la victimisation ?
-
en bon sarkozyste, Monsieur l’avocat général ne répond pas. Il ne discute pas. Il est une victime des méchants. C’est plus simple.
qu’un article puisse avoir un tel score me sidère.
-
Je ne sais pas si je suis sarkozyste mais c’est vous l’agressif.Pourquoi, d’ailleurs ?Je réponds quand j’en ai envie et cessez de croire que mon abstention est une manifestation de mépris ou de désintérêt. Par ailleurs, depuis hier, j’ai eu un certain nombre de problèmes techniques.Enfin beaucoup de commentaires, que je les approuve ou non, n’appellent pas véritablement de réponse.Convenez que votre ton ne guère envie de dialoguer avec vous !
-
Allons, ne jouez donc pas les vierges effarouchés et répondez sur le fond.
Vos problèmes techniques n’excusent en rien le contenu de vos messages. « C’est çui qui dit qui y’est », çà ne marche qu’avec une courte majorité des gens (et encore !), pas avec tous.
Vos articles et commentaires sont symboliques d’une société en déclin, qui ne se sent bien que dans le nombrilisme et la victimisation, qui rejette toute remise en question, et qui se pense brave car défendant l’indéfendable, plutôt que de s’ouvrir à l’autre, ce qui serait bien plus difficile tant elle doute intimement d’elle même. Il y a eu des précédents, c’est bien ce qui fait le plus peur.
Prenez le donc comme un compliment, cela signifie que vous êtes dans le vent.
-
comment vous êtes devant un grand gaillard noir & gay Monsieur l’avocat général vous qui nous parliez de votre peur de « petit blanc » et de vos malaises vis à vis de l’homosexualité dont vous préfereriez qu’on ne parle pas ?? Je veux dire professionnellement. et si ce grand et bel homme de couleur (mais avec des geste insuportablement un rien effeminés) explique qu’il a subis plusieurs fois par jour des controles d’identités injurieux et quelques remarques salaces et homophobes... est ce que vous n’aurez pas une subite envie de le faire taire, de lui dire qu’il faut qu’il arrête parce que les multiples controles sont normaux puisque vous, petit blanc, vous avez peur au milieu de tous ces noirs de la place de Clichy et que vous, hétéro, en avez ras le bol des ces homos qui ne se cachent plus...
Mon texte est aussi caricatural que le sont les « opinions » que vous exprimez ici.
-
Je soutiens entièrement votre position.
Il est déplorable que de plus en plus les institutions publiques s’ingèrent dans la vie privée des gens. L’imposition de comportements qui ne relèvent pas des affaires publiques est détestable, que ce soit la lutte contre l’homophobie ou la lutte contre l’exlusion qui prend une véritable dérive totalitaire.
Quand Chirac s’est marié, il a choisi une femme française de race aryenne au lieu d’une noire sans papiers. Est-il coupable, Mr. l’avocat général ? Il me semble pourtant qu’il s’agit d’un cas flagrant de discrimination.
Il serait bien intéressant de voir qui pousse aussi fort certaines idées saugrenues. Vous dites pudiquement « on ». Mais le « on », c’est qui ? J’ai bien l’impression qu’on se fait embarquer par une toute petite frange de la société et que malheureusement la majorité silencieuse ne crie pas assez fort. Qu’est-ce qu’une dizaine d’artistes et de « Prix Nobel » ? Est-ce que ces titres leurs donnent une quelconque légitimité pour décider du droit que nous avons d’apprécier ou non certaines chose et de juger à non certains comportements ?
Bientôt nous n’aurons même plus le droit de se retrouver entre amis car faisant cela nous aurons sauvagement discriminés ceux qui ne sont pas invités.
Le plus grave à mon avis est que les hommes politiques se prêtent à ce terrible jeu, faisant entrer dans notre législation les velléités de quelques excités qui ne représentent qu’eux-même. En Hollande on a déjà créé un parti officiellement reconnu de pédophiles. Est-ce qu’en France, au nom des droits de l’homme et d’autres fadaises on va autoriser la création d’un parti des voleurs de banques par exemple ? Pourquoi pas ? N’ont-ils pas le droit d’exprimer leur façon de vivre ? Aprés, tout les clients lésés n’étaient pas obligés de déposer leurs sous dans les banques cambriolées. etc etc.... J’entends déjà l’habituel discours des bien-pensants pour justifier l’injustifiable.
Si les députés sont capables de passer des lois iniques pour détruire la société ils devraient aussi de temps en temps être capables de défendre la conception que la masse des citoyens se font de la vie en société. Tout n’est pas égal. Le beau n’est pas le laid, le bien n’est pas le mal et le terrorisme n’est pas l’amour. Un député devrait être capable de faire la différence.
-
-
-
-
Je ne vois pas pourquoi faire des lois, du tapage ou des journées pour protéger les homos, les beurres, les blacks, les juifs etc... (Énumération volontairement caricaturale) dans ce sens que la loi française s’appliquent à tous, que nous soyons hétéros, homos, beurres, blacks, juifs etc... Aussi quand un texte interdit toutes formes de violence, cela s’appliquent à tous et les victimes (homos, beurres, etc.) sont des victimes quelques soient les raisons (et on s’en moque) de l’agresseur.
Il n’y a pas un faire une loi spéciale pour eux, pour elles etc.
En France toute discrimination est interdite, toute forme de violence également, c’est la loi française pour les français, qu’ils soient vert, jaune ou rouge, homo ou hétéro.
Bref, oui ça me fatigue les tapages en tout genre, Gay-pride , Femme-pride, Black-pride etc... C’est à la France de faire appliquer ses lois, ce n’est pas en dansant sur un char que cela changera.
Ensuite que certains pensent que l’homosexualité est anormale... grand bien leur fasse, c’est pas plus réfléchi qu’un homo qui avancera qu’un homophobe est un homo refoulé, ou encore qu’un homme hétéro est forcément un gros con qui regarde le foot avec un bière à la main pendant que bobonne fait la vaisselle. Bref, des cons il y en a partout et on est toujours le con d’un autre.
Je ne crois pas que faire du bourrage de crâne aidera, ni de forcer les opinions, bien au contraire. Je pense cependant que le non-respect de la loi doit avoir pour conséquence des sanctions beaucoup plus lourdes pour les contrevenants, les violences, les discriminations doivent cesser bien avant la lobotomisation collective de notre pensée.
-
On pourrait espérer que la connerie, d’où qu’elle vienne, attire les mêmes réactions. Hélas : certains ne se lassent pas des représentations hétéros ridicules (Pub et télé) mais deviennent soudain très délicats quand il s’agit de la connerie d’événements publicitaires tels que la Gay Pride. Il doit y avoir une raison.
-
Encore un sujet sous controle des censeurs ou les posts disparaissent ?
-
Il est vrai que souvent des post passent en « cache »
-
Pour un avocat que vous soyez choqué que « ...parce qu’il s’agit de sexualité, alors cela relève de la sphère privée... »
Vous me donnez soudain envie de regretter la loi qui interdisait aux homosexuels d’approcher des enfants.
J’ai habité la région parisienne et immanquablement j’en ai croisés. Ce que j’ai constaté m’a suffit. Vive la province.
Quand on voit la manière choquante que ces personnes présentent leur communauté avec leur gay-pride. C’est révoltant.
Nous revenons lentement à Sodome et Gomorre où après une période de vie dissolue, la civilisation se trouva totalement détruite.
Livre 2-PIERRE -CHAP 2-VERSET 6). Je veux vous rappeler... que Sodome et Gomorre et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel.
Monsieur le magistrat échange des avis avec « des représentants du peuple » ; il le fait à visage découvert. Parfois, les remarques qui lui sont destinées, sont irrespectueuses ; je ne vois pas en quoi son article, vous fait grimper aux arbres !! M Bilger ne force personne à lire ses articles. Il y a le choix.
-
Pour un avocat que vous soyez choqué que « ...parce qu’il s’agit de sexualité, alors cela relève de la sphère privée... »
Vous me donnez soudain envie de regretter la loi qui interdisait aux homosexuels d’approcher des enfants.
J’ai habité la région parisienne et immanquablement j’en ai croisés. Ce que j’ai constaté m’a suffit. Vive la province.
Quand on voit la manière choquante que ces personnes présentent leur communauté avec leur gay-pride. C’est révoltant.
Nous revenons lentement à Sodome et Gomorre où après une période de vie dissolue, la civilisation se trouva totalement détruite.
Livre 2-PIERRE -CHAP 2-VERSET 6). Je veux vous rappeler... que Sodome et Gomorre et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel.
Monsieur le magistrat échange des avis avec « des représentants du peuple » ; il le fait à visage découvert. Parfois, les remarques qui lui sont destinées, sont irrespectueuses ; je ne vois pas en quoi son article, vous fait grimper aux arbres !! M Bilger ne force personne à lire ses articles.
-
Ceux qui prennent le récit de Sodome pour condamner l’homosexualité sont dans l’erreur. La Bible revient souvent sur ce récit et explique ce qu’était son péché. Le prophète Ezéchiel (16,48-49) expose sans détour ce qu’il en est : « Voici quelle fut la faute de Sodome, ta sœur : orgueil, bonne chère et insouciant repos, tel était partage et celui de ses Filles ; mais la main du pauvre et de l’indigent, elle ne fortifiait pas. » Le péché des Sodomites est d’avoir refusé d’accueillir des voyageurs dans le besoin. Certains veulent voir une allusion à l’homosexualité dans ce passage. Selon Sagesse 19,13, le péché de Sodome était « une haine de l’étranger par trop cruelle » et le fait de réduire « en servitude des hôtes bienfaisants ». Rappelons que les étrangers, les hôtes, étaient en fait des anges envoyés par Dieu. Réduire « en servitude des hôtes » renvoie peut être à une pratique habituelle à l’époque selon laquelle le maître de maison pouvait disposer librement de ses esclaves à des fins sexuelles. Mais, une fois encore, le crime commis n’est pas d’avoir des relations sexuelles ni même de posséder des esclaves, mais de profiter de la situation pour humilier et abuser des étrangers. Jésus lui-même mentionne Sodome, pour souligner que les messagers de Dieu ont été rejetés :
« Ces douze, Jésus les envoya (en mission) avec les prescriptions suivantes : « ...En quelque ville ou village que vous entriez, enquérez-vous de qui en cet endroit est digne, et demeurez là jusqu’à ce que vous partiez.....Quant à celui qui ne vous accueillerait pas n’écouterait pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds. En vérité je vous le dis : Ce sera plus supportable pour le pays de Sodome et de Gomorrhe, au jour du Jugement, que pour cette ville. »
De quoi parle cet épisode de l’évangile ? Il n’y est pas question de sexe, mais bien de l’accueil détestable fait aux messagers de Dieu. Ce qui est comparable dans l’évangile et le récit de Sodome est la fermeture du cœur qui fait rejeter l’étranger, la malignité qui empêche d’accueillir les messagers de Dieu. Il existe d’autre référence, moins directes, à Sodome dans les Ecritures : Isaïe 1,10-17 et 3,9, Jérémie 23,14 et Sophonie 2,8-11. La liste des péchés cités dans ces passages est l’injustice, l’oppression, l’iniquité, l’adultère, le mensonge, l’incitation à faire le mal. Dans cette liste l’adultère est le seul péché de nature sexuelle, et même en ce cas le sexe en tant que tel n’est pas en cause. Dans l’esprit du Testament hébreu, l’adultère n’est ni un outrage fait à une femme ni à l’intimité sexuelle du mariage ni aux préceptes inhérents à la sexualité. Il s’agit d’un outrage à la justice. L’adultère offense l’homme auquel appartient la ou les femmes : c’est un usage abusif de la propriété d’un autre homme. La Bible prend souvent Sodome comme le pire des péchés, mais il n’y est jamais question de simples comportements sexuels. Et quelle mesquinerie s’il en était ainsi ! Il est encore moins question d’actes homosexuels.
Jésus lui-même prend le péché de Sodome comme étant celui de l’inhospitalité. Les autres passages bibliques sur le sujet tiennent le même langage. Pourtant on continue à citer Sodome pour condamner les personnes gays ou lesbiennes. Lorsqu’on considère le récit de Sodome dans son cadre historique, cette situation ne peut qu’engendrer une amère ironie.... Des gens rejettent et insultent les homosexuels parce qu’ils sont différents, bizarres, étranges. Les homosexuels ne sont pas autorisés à prendre place dans notre société, qui les considère comme des êtres à part, des étrangers. Ils sont reniés par leur famille, séparés de leurs enfants, licenciés de leur emploi, chassés de leur appartement et de leur quartier, insultés par des personnalités en vogue, dénoncés en chaire de vérité, diffamés par les institutions religieuses, et finalement, battus dans les écoles et parfois tués dans les rues ou quartiers. Et tout cela au nom de la religion et de la supposée morale judéo-chrétienne. Une telle malignité est le péché même dont les habitants de Sodome étaient coupables. Une telle cruauté est précisément ce que le Bible ne cesse de condamner. C’est pourquoi ceux qui, au nom du prétendu « péché de Sodome », oppriment les homosexuels sont peut-être bien les vrais « sodomites », tels que la bible l’entend...
-
La condamnation des actes homogénitaux se trouve dans une section du Lévitique appelée « la loi de sainteté ». Cette liste de préceptes et de châtiments détaille ce qui est requis d’Israël pour rester « saint » aux yeux de Dieu. Selon la loi juive, Israël était le « peuple élu » de Dieu. Israël était lié à Dieu par une alliance, un pacte. Cette alliance exigeait des Israélites qu’ils se montent différents des autres nations. Ils devaient conserver leurs traditions propres. Il ne pouvaient pas se comporter de la même manière que les autres nations. Il leur fallait préserver leur identité religieuse.« Avec l’aide de Dieu » ils avaient vaincu les Cananéens et s’étaient emparés de leur territoire, la « terre promise ». Depuis, ils ne devaient pas frayer avec les gentils. Rester à l’écart des gentils, voila en quoi consistait la « sainteté » _ singularité, différence, élection, consécration. Ils devaient être comme Dieu, imposant, différent, à part. Maintenir sa différence et sa singularité était l’essence même de la sainteté pour les anciens Hébreux. Voici comment débute le chapitre 18 du Lévitique : « Comme on fait en pays d’Egypte ou vous avez habité, vous ne ferez pas ; comme on fait au pays de Canaan ou je vais vous faire entrer, vous ne ferez pas ; leurs ordonnances, vous ne suivrez pas. Ce sont mes règles que vous exécuterez, mes ordonnances que vous observerez et suivrez : je suis Yahvé votre Dieu ! » La religion cananéenne comportait des rites de fertilité, c’est en tout cas ainsi que la présente le Testament hébreu. Ces cérémonies se seraient accompagnées de rites sexuels censés bénir le cycle saisonnier, les récoltes et la reproduction de bétail. Lors de ces rites, les différents membres des familles et des groupes apparentés, étaient censés coucher les uns avec les autres. Les relations sexuelles avec une femme réglée et le sacrifice d’enfants au dieu Moloch sont d’autres pratiques prêtées aux Cananéens par la loi de sainteté. Toutes sont qualifiées d’« abomination » et il est prévu que « tous ceux qui feront l’une quelconque de ces abomination, ces personnes qui les feront seront retranchées du milieu de leur peuple »Lévitique 18,29. C’est dans cette même section de la loi de sainteté qu on trouve l’interdiction des actes homogénitaux entre hommes. Il convient de remarquer que la loi de sainteté du Lévitique prohibe les relations sexuelles entre homme pour motif religieux et non pour des motifs sexuels. Le souci est de maintenir la singularité d’Israel vis-à-vis des gentils. Les relations homogénitales sont interdites parce qu’elles sont associées aux gentils. Elles sont étrangères à l’ordre du monde tel que le conçoivent les Juifs. L’interdiction des rapports sexuels entre hommes n’est mentionnée nulle part ailleurs que dans la loi de sainteté du Lévitique, alors que certains interdits de cette même loi sont repris dans d’autre texte biblique. L’adultère est mentionné dans Lévitique 18,20 et 20,10 et à nouveau dans Exode 20,14, dans Nombres 5,11-31 et dans Deutéronome 5,18 et 22,22-27. L’inceste est mentionné dans Lévitique 18,6-18 et 20,11-12, 14,17 et 19-21, et à nouveau dans Deutéronome 22,30, 27,20 et 22-23. Et la bestialité est mentionnée dans Lévitique 18,23 et 20,15-16 et ensuite dans Exode 22,18 et Deutéronome 27,21. Les motifs d’interdiction des ces fautes sont variables selon les contextes, mais les rapports sexuels entre hommes ne sont prohibés que dans le cadre de la loi de sainteté. Par conséquent, l’unique motif d’interdiction de ces relations est affaire d’impureté et de sainteté. Le raisonnement di Lévitique est religieux, pas éthique ni moral. Autrement dit, on n’y trouve rien qui permette de ranger l’acte sexuel en soi du côté du bien ou du mal. L’objectif est la perpétuation d’une identité juive forte.
Petite comparaison : Il y avait jadis une loi de l’Eglise qui interdisait aux catholiques romains de manger de la viande le vendredi, et aujourd’hui encore, en certains endroits, le même interdit, interprété de façon moins stricte, c’applique durant le carême. Cette loi de l’Eglise était si importante que sa transgression était un péché mortel, censé conduire en enfer. Et pourtant personne ne croyait que manger de la viande était quelque chose de mal en soi. Le péché portait sur un question d’engagement religieux : il fallait se conduire en catholique.
Si on compare l’époque de l’ancien Israël avec la nôtre, les situations sont très différentes. Dans notre culture, sauf circonstances exceptionnelles, les pratiques sexuelles n’ont pas d’incidence sur l’identité religieuse. Aucune pratique, gay ou hétéro, n’entraîne de conséquences religieuses du type de celles que dénonce le Lévitique. C’est pourquoi ce texte n’est d’aucune aide pour décider si les relations gays sont de l’ordre du bien ou du mal. Bien qu’il soit indéniable que le Testament hébreu interdit les relations entre hommes avec pénétration, les raisons de cette interdiction n’ont aucun rapport avec le débat actuel sur l’homosexualité. Qu’est-ce qu’une abomination ? Le texte du Lévitique dit que c’est une « abomination » pour un homme que de coucher avec un autre homme comme avec une femme. Ce mot évoque quelque chose d’abject. Mais qu’est-ce que ce mot signifiait dans la mentalité des anciens Hébreux ? Il n’était pas connoté de facon aussi péjorative dans leur monde que dans le notre. Lévitique 20,25-26 précise le sens de ce qu’il faut entendre par « abomination » :
« Vous distinguerez entre bête pure et impure, entre oiseau impur et pur, et vous ne vous rendrez pas immondes (« ...you shall not bring abomination on yourselfves.... ») par des bêtes, par des oiseaux, par tout ce qui rampe sur le sol, bref, par ce que j’ai distingué pour vous comme impur. Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, Yahvé, et je vous ai distingués d’entre les peuples pour que vous soyez à moi. »
De toute évidence, « abominable », ou « immonde » est un autre mot pour « impur ». Une « abomination » est une transgression des régles de pureté qui régissaient la société israélite et cultivaient sa singularité vis-à-vis des autres peuples.
-
@IP:xxx.x8.237.53
C’est à gerber votre ramassis de sornettes pour tromper le peuple en lui faisant gober que les habitants de Sodome n’étaient pas des sodomites.
Vous oubliez bien sur de citer le passage où les Sodomites ont voulut sodomiser jusqu’aux anges envoyés à Lot :
" 4. Avant qu’ils ne se couchent, les hommes de la ville, les hommes de Sodome, entourent la maison, adolescents et anciens, tout le peuple, de partout.
5. Ils crient vers Lot. Ils lui disent : Où sont les hommes qui sont venus vers toi cette nuit ? Fais les sortir vers nous pour que nous les pénétrions !
6. Lot sort vers eux, à la porte. Il referme le battant derrière lui.
7. Il dit : Non, mes frères, ne faites donc pas de mal ! "
Vous oubliez aussi de citer toutes les statistiques qui démontre que la sodomie est le plus puissant vecteur de transmission du SIDA.
Monsieur l’anonyme, n’êtes-vous pas un menteur qui derrière une IP anonyme éructe des mensonges miteux pour tromper le peuple ?
-
Mais pourquoi Dieu a-t-il donc rendu possible anatomiquement l’insertion d’un pénis en érection dans un anus ?
Si la sodomie est tellement condamnable, d’après la Bible, Dieu aurait dû doter les hommes de pénis nettement plus gros pour qu’il y ait incompatibilité anatomique avec les anus, ça aurait été assez facile à faire pour lui j’imagine et ça aurait évité bien des péchés. Mais il aurait alors fallu que les femmes aient des vagins plus gros également pour pouvoir accueillir ces méga-pénis. Ah oui mais dans ce cas les femmes n’auraient pas pu accoucher dans la douleur. Or, à cause du fruit croqué, cette douleur est devenue nécessaire... C’est donc à cause d’Eve que les pédés peuvent s’enculer maintenant. Décidément les femmes sont vraiment la cause de tous les maux...
Voilà, je crois avoir à peu près réussi à me mettre dans la tête de quelqu’un qui trouve pertinent d’invoquer la Bible pour savoir si il faut être homophobe ou non...
-
@L’auteur
Je trouve cet article détestable sur le fond mais instructif sur la forme. Il est construit sur le postulat non énoncé que la lutte contre l’homophobie est identifiable à l’homophilie, puis utilise une rhétorique fallacieuse pour dénoncer cette lutte au nom de la liberté de conscience. Du grand art, Monsieur l’Avocat Général.
Je ne suis pas persuadé que des instances officielles aient la charge de dicter aux citoyens ce qu’ils doivent ressentir, penser, aimer dans le domaine de l’intimité.
Premier dérapage. L’objectif d’une telle journée, que vous n’avez bien entendu surtout pas défini, est bien de faire en sorte que les gens prennent consience du problème, et y réfléchissent. Donc y pensent. Il n’est pas demandé d’aimer les homosexuels, ni même de ne pas ressentir d’aversion à leur égard, mais simplement de ne pas les discriminer sur la base de leur seule homosexualité.
N’a-t-on le choix qu’entre l’hostilité ou la complaisance ?
Deuxième dérapage, inutilement provocateur. La réponse est évidemment non, l’objectif étant d’aboutir à l’indifférence (en l’absence de provocation délibérée), de la même manière que l’on s’efforce de ne pas traiter quelqu’un différemment selon sa religion, son sexe ou sa couleur de peau.
...les pratiques majoritaires parce que naturelles...
Troisième dérapage, peut-être le plus grave si incontrôlé, et qui dénote au mieux un grave déficit d’information et au pire un esprit réactionnaire. La sexualité des animaux sociaux, humains compris, est tout sauf naturelle. Depuis toujours.
Loin de moi l’idée de contester la nécessité d’une politique contre les violences causées aux homosexuels, contre les multiples discriminations dont ils sont victimes. La sévérité la plus grande doit être manifestée à l’encontre de tous ceux chez qui la haine ou le dégoût se traduisent par des comportements pénalement répréhensibles.
Artifice de construction : vous attendez le milieu de l’article pour évoquer le fond du problème, après trois charges lourdes qui ont permi de conditionner votre lecteur. Votre appel à la sévérité vous rend respectable, pour peu qu’on ne remarque pas qu’elle ne s’applique qu’aux comportements pénalement répréhensibles. Autrement dit excluant toutes les petites mesquineries quotidiennes, et plus généralement toutes les offenses qui ne vont pas donner lieu à plainte ou main-courante.
...au motif que la communauté homosexuelle doit être flattée.
Quatrième dérapage. Vous réduisez l’objectif de cette journée à la satisfaction d’un lobby.
Cela ne regarde pas les Etats tant que des transgressions à la loi n’ont pas été perpétrées.
Cinquième dérapage, et cette fois on nage dans l’hypocrisie. Vous mentionnez vous-même que dans certains états on en est encore au stade de la dépénalisation, ce qui en dit long sur le chemin à parcourir. Faut-il souligner qu’il s’agit d’une journée internationale ? Quant au respect de la loi, si on se limite à la France, combien de transgression échappent-elle à la répression sévère que vous appeliez de vos voeux quelques paragraphes plus haut, simplement parce que les victimes ne peuvent ou ne veulent pas porter plainte ?
Pour lutter contre l’homophobie, définie de manière si large que le moindre soupir de réserve pourrait être blâmé,
Sixième dérapage, critique non argumentée, donc partisane
... on fabrique une obligation de fraternité en confiant cette mission aux Etats.
Et enfin le pompon. L’obligation de fraternité est déjà là, au moins en France ! Prétendre qu’on la fabrique à cette occasion sous-entend qu’elle ne devrait pas s’appliquer dans ce cas !
Ce que vous ne voulez pas dire ou comprendre, c’est que l’objectif premier d’une telle journée est éducatif. Une éducation au respect de la différence, qui fait partie de la civilisation. La caporalisation, si elle existe, consiste à forcer à étendre la perception du champ de la liberté des autres à des domaines que certains considèrent - à tort - réservés. Et il me semble que cela fait bien partie de la mission civilisatrice des états...
La dérive préoccupante, s’il y en a une, consiste à vouloir légiférer sur tout car elle développe l’effet pervers selon lequel, à terme, est ressenti comme permi tout ce qui n’est pas explicitement interdit. Cette dérive légaliste éloigne des principes premiers (liberté, égalité, respect de l’autre, ...) sur lesquels devraient se fonder notre pratique sociale.
Ce que vous sembler rejeter au fond, c’est bien la banalisation publique de pratiques que vous considérez comme déviantes. Mais il faut être cohérent dans la lutte contre les discriminations. Cette lutte est gagnée lorque les traits discriminants (race, religion, sexe, orientation sexuelle, taille, couleur de cheveux...) ne conditionnent plus les discours et les actes. C’est un combat constant, qui ne signifie pas l’abandon de ses propres valeurs ou principes ou croyances, ces derniers étant par ailleurs à mon avis mieux servis par l’exemple que par la dénonciation et l’imprécation.
Je veux bien confesser une méfiance instinctive à l’égard des lobbies, et des accès de lassitude face à certaines outrances ou provocation des activistes -philes en général. Ce qui peut me rendre sur le sujet qui nous occuppe occasionnellement ’homophilophobe’ Mais j’essaye de me contenir... On peut discuter de la priorité à donner à une journée contre l’homophobie face à d’autres problèmes. Mais, selon moi, pas de sa légitimité. Et au final je considère que vous lui avez fait un fort mauvais procès.
-
Merci pour votre commentaire remarquablement intelligent et critique même si je persiste et signe.Je ne suis évidemment pas en accord avec vous quand vous dénoncez« mes dérapages ».Tout au plus j’accepterais que l’expression de ma liberté d’opinion sur un thème qui vous est apparemment sensible vous dérange. Mais il n’y a pas dérapages, avec la connotation péjorative induite, dès lors q’une vision subjective et honnête ne rejoint pas la vôtre.
-
« Je ne suis évidemment pas en accord avec vous quand vous dénoncez »mes dérapages« . »
Je serais assez intéressé de voir de quelle manière vous argumentez le fait de ne pas être « en accord ». Que vous récusiez l’appellation « dérapage », pourquoi pas, mais sur le fond ? Il y a quand même certains points que je trouve implacables, et qui démontre que des parties de votre discours ne relèvent pas de la liberté d’expression mais de l’erreur.
-
@L’auteur
Le fait que vous ayiez une opinion différente de la mienne ne me dérange absolument pas, et je suis prêt à me battre pour que vous ayiez toute liberté de vous exprimer.
Mais je me suis senti tenu de réagir sur le moyen utilisé. Le mot dérapage était sans doute mal choisi et je m’en excuse. Convenons de le remplacer par procédé, moins péjoratif, et qui sied mieux pas à mon propos. Lequel, dans sa première partie, etait bien d’expliciter la manipulation rhétorique dénoncée en introduction. Autrement dit la malhonnêteté intellectuelle de votre discours.
Peut-être aurais-je dû m’en tenir à cette première partie et ne pas tenter la pédagogie de la seconde.
-
@(IP:xxx.x8.237.53)
J’ai écrit :
« Nous revenons lentement à Sodome et Gomorre où après une période de vie dissolue, la civilisation se trouva totalement détruite. »
Selon le Livre de la Génése :
« ... Après leur sortie d’Egypte, Abraham et son neveu Lot se séparèrent : Abraham s’établit au pays de Canaan et Lot s’établit dans les villes de la plaine du Jourdain. Il dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Les gens de Sodome étaient des grands scélérats et des pécheurs contre Yavhé. » Lot qui avait préféré une vie facile et un climat de péché en sera cruellement puni. Il obtint la pitié de Yavhé. En compagnie de sa femme et de ses 2 filles, ils quittèrent Sodome. A la seule condition de marcher droit devant, sans se retourner. Sa femme se retourna et fut transformée en statue de sel ...
En mentionnant Sodome et Gomorre, je faisais allusion à la déchéance humaine, à la luxure, au stupre, à la fornication, à la débauche, etc...
Je n’ai parlé ni du Sida, ni des homosexuels.
Toutefois, je vous remercie de votre réflexion fort intéressante.
-
Bonjour Monsieur Bilger,
Vous savez quand je vois les réactions de certains sur ce billet ( http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=24821&id_forum=1420276&var_mode=recalcul#commentaire1420276 ) je ne m’étonne pas que « la société » se mèle d’un sujet comme celui-ci.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON