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Valeur et sens de l’« islamisme » dans le nouvel ordre mondial

 Le monde vit aujourd’hui une crise économique majeure qu’il n’a toujours pas surmontée, des conflits armés en cours, pour la plupart dans le monde arabe, d’autres risquent de survenir sans qu’on sache l’impact à venir. Le « Printemps arabe » qui a fait irruption en 2011 laisse le monde perplexe. L’islamisme ne cesse d’étonner, aujourd’hui les problèmes liés au monde arabe et à l’islamisme font la une des médias. Pourquoi l’« islamisme » aujourd’hui ? Pour comprendre, il faut remonter au Deuxième Conflit mondial et ce qui a prévalu dans le monde après les accords de Yalta, en 1945.

 

  1. La guerre 1939-1945, un « troisième contingent » de l’Histoire

 

 La naissance de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en décembre 1922 a changé le cours de l’Histoire. La transformation de cette immense dalle qu’est la Russie et les républiques fédérées en un immense empire communiste a crée une menace pour les puissances occidentales. Celles-ci se sont efforcées pour ériger un front anti-communiste. Pour eux, le raisonnement est simple, si l’Allemagne, après la défaite de 1918, devenait communiste, l’Autriche suivra. L’Italie et la France n’échapperont pas à la contagion. Désordres sociaux, mécontentement populaires, misère sociale, après le premier conflit mondial, étaient propices pour féconder un régime communiste dans ces pays.

 Un « front anti-communiste » s’élabora dès le début des années 1920, avec la poussée fasciste en Italie. Financé par la classe possédante et les puissances occidentales qui voient en lui un rempart contre le « péril rouge », le parti fasciste, avec l’enrôlement d’une milice armée, les « Chemises noires », écrasa toute opposition et prit le pouvoir. A la suite de ce régime totalitaire qui prône le nationalisme et le respect du capital, vint l’Allemagne. Malgré l’aide des États-Unis et de la Grande Bretagne pour aider la république de Weimar et maintenir l’Allemagne dans le giron occidental, la crise de 1929 et la dépression économique qui suivit mit fin à l’essor économique. Le nombre de chômeurs allemands est passé de 500 000 en 1927 à 6 millions en 1933. Profitant de la crise, le parti nazi prit le pouvoir en janvier 1933. Il s’ensuivit le Portugal sous la dictature de Salazar qui s’appuyait sur l’armée et une milice, les « Chemises vertes », et l’Espagne sous Franco. Ces dictatures ferment au sud le front anti-communiste, qui devient un véritable « rempart » pour les deux grands empires d’Europe, la France et la Grande-Bretagne.

 Mais ce « rempart » va se transformer en « Axe des puissances centrales », où l’Allemagne, réarmant et devenant une formidable puissance militaire, forte de l’appui de l’Italie fasciste et de l’Autriche (annexée), entend réaliser ses ambitions impérialistes au détriment des puissances alliées. Idem en Asie, le Japon, surarmé, mène une politique d’expansion sur le continent asiatique. L’axe Rome-Berlin-Tokyo qui se forma sera le prélude à la guerre. Le conflit mondial qui suivit, plus sanglant que le précédent, bouleversa le monde. Un Japon deux fois atomisé, une URSS qui compte 26 millions de morts et 25 millions de sans-abri, une Allemagne détruite, divisée en deux et ses 10 millions de morts. Aussi posons-nous la question : « Pourquoi de nouveau cette hécatombe ? Quel sens ? »

 Les puissances occidentales, en aidant l’Allemagne et l’Italie pour les préserver du « péril rouge », n’ont pas pris en compte que ces dictatures, devenues puissantes, pourraient leur disputer la domination du monde. Le péril rouge était-il plus fort que le risque du réveil des puissances de l’Axe. D’un autre côté, comme le « Premier contingent de 1914-1918 », 2/3 de l’humanité restent toujours des laissés-pour-compte, assujettis à des puissances qui comptent moins de 1/20 de l’humanité. Quelle destinée alors pour les 2/3 de l’humanité d’Asie et d’Afrique ? Est-ce leur destinée ? S’il en est ainsi, quel serait alors le sens de leur existence ? Une « non-existence », une « non-humanité » ? Si la colonisation qui a longtemps duré a un sens, ce conflit mondial doit aussi avoir un sens. La colonisation a permis aux peuples de prendre conscience de leur état d’être, que leur existence ne s’arrête pas à leurs frontières. Mais comment se défendre par le formidable écart des rapports de forces entre eux et l’extérieur ? Aucune possibilité de s’en sortir si des conjonctures n’inversent pas le rapport des forces. Aussi peut-on dire que la Deuxième Guerre mondiale s’inscrit en droite ligne de la crise économique de 1929, qui elle-même s’inscrit dans la Première Guerre mondiale.(*) Crises et guerres apparaissent comme des « contingents de l’Histoire », ou selon la dialectique hégélienne, des « ruses de l’Histoire » qui, mettant en conflit les puissances, permettent aux peuples soumis « d’inverser les forces ».

 Il nous apparaît aussi que le principal ennemi de l’Occident n’a pas été le monde colonisé puisqu’il n’avait pas assez de forces pour se libérer, mais, paradoxalement, la formidable puissance économique par où est venue « la crise », et la formidable puissance militaire par où est venue « la destruction ».(*) C’est précisément de l’affaiblissement et l’antagonisme des puissances en guerre que sortira la libération des 2/3 de l’humanité. Et c’est ce qui prévaudra, le conflit mondial terminé, les peuples colonisés vont revendiquer leur indépendance, et ils l’obtiendront. Vers le milieu des années 1960, la plupart des pays colonisés ou sous protectorats sont indépendants. Un nouvel état du monde est sorti de ces trois « contingents de l’Histoire » (*) qui montrent que les hommes certes font l’Histoire, mais l’Histoire joue aussi « à sa façon » les hommes. Ces souffrances, ces millions de morts depuis le premier et second conflit mondial, en Europe et dans le monde, et auxquels s’ajoutent les ravages de la grippe espagnole (1918-1919) qui fit plus de victimes que le premier conflit mondial, sont-ils une fatalité pour les peuples occidentaux et le monde ?

 Hegel, dans ses « leçons sur la philosophie de l’Histoire » : « Lorsque l’histoire nous met devant les yeux le mal, l’iniquité, la ruine des empires les plus florissants qu’ait produits le génie humain, lorsque nous entendons avec pitié les lamentations sans nom des individus, nous ne pouvons qu’être remplis de tristesse à la pensée de la caducité en général. Et étant donné que ces ruines ne sont pas seulement l’œuvre de la nature, mais encore de la volonté humaine, le spectacle de l’histoire risque à la fin de provoquer une affliction morale et une révolte de l’esprit du bien, si tant est qu’un tel esprit existe en nous. […]On en arrive à une douleur inconsolable que rien ne saurait apaiser. Pour la rendre supportable ou pour nous arracher à son emprise, nous nous disons : Il a été ainsi ; c’est le destin, on n’y peut rien changer […]. Cependant, dans la mesure où l’histoire nous apparaît comme l’autel où ont été sacrifiés le bonheur des peuples, la sagesse des Etats et la vertu des individus, la question se pose nécessairement de savoir pour qui, à quelle fin ces immenses sacrifices ont été accomplis. […] Cette masse immense de désirs, d’intérêts et d’activités (humaines) constitue les instruments et les moyens dont se sert l’Esprit du Monde (l’Essence) pour parvenir à sa fin, l’élever à la conscience et la réaliser. Car son seul but est de se trouver, de venir à soi, de se contempler dans la réalité. C’est leur bien propre (das Ihrige) que peuples et individus cherchent et obtiennent dans leur agissante vitalité, mais en même temps ils sont les moyens et les instruments d’une chose plus élevée, plus vaste qu’ils ignorent et accomplissent inconsciemment. »

 Ce cours de Hegel en 1828 à l’université de Berlin nous fait dire que les hommes agissent, inconscients des événements qu’ils peuvent provoquer et ce pourquoi l’Essence « s’est déjà prédéterminée  ». Hitler, en provoquant le deuxième conflit mondial, a voulu faire retrouver à l’Allemagne, humiliée par la défaite en 1918, le chemin de la puissance, mais, en fait, il l’a mené au désastre, et à la destruction des empires coloniaux, qui n’était nullement convenue dans son plan. Un « Esprit du monde qui s’est servi de cette guerre » pour réaliser un nouveau saut de l’histoire.

 

  1. L’avènement de l’« islamisme radical » dans la compétition Est-Ouest

 

 La fin de la guerre en 1945 a ouvert une nouvelle ère à l’humanité. L’« arc de crise », i.e. la menace des pays de l’Axe disparue et avec elle les empires européens, relégués à l’Histoire, deux grandes puissances, les États-Unis et l’URSS, vont dominer le monde. La décolonisation en marche, les pays d’Asie et d’Afrique s’affirmaient. Tant l’Amérique affirmait le droit des peuples de se gouverner eux-mêmes que l’URSS poursuivait de son côté sa stratégie d’appui aux mouvements anticolonialistes au nom de la lutte contre l’impérialisme capitaliste. Cependant la disparition de l’« arc de crise » ne signifiait pas la fin de la confrontation entre le monde communiste et l’Occident. Bien au contraire, le Tiers monde ouvrira des possibilités d’intervention immenses pour les deux puissances (Corée, Vietnam, Palestine…) dans un contexte de guerre froide.

 Il aura fallu une série d’événements en 1973 pour que les États-Unis aboutissent après trente ans de guerre à la conclusion que leur puissance militaire a atteint des limites. La reconfiguration des rapports de force dans le monde, la débâcle américaine au Vietnam et la fin du mythe de l’invincibilité d’Israël (octobre) poussent les États-Unis à un changement radical de leur politique extérieure. Ne pouvant l’emporter sur les théâtres de guerre, les Américains optent pour une guerre subversive tout azimut. D’autant plus que leur situation économique et financière s’est fragilisée : dépenses de guerre, course aux armements avec l’URSS, baisse de compétitivité des entreprises.

 Les pays européens dénoncent les déficits de leur balance des paiements et le recours de la « planche à billet » et exigent de l’or à la place des dollars. L’objectif des États-Unis, puisqu’ils perdent de l’influence en Asie, est de protéger coûte que coûte le Moyen-Orient où se trouvent les plus grands gisements de pétrole du monde. Le pétrole, il faut rappeler, constitue avec le dollar américain, la pièce maîtresse du système monétaire international (SMI). Depuis les crises monétaires avec les pays d’Europe et la fin de la convertibilité du dollar-or en 1971 – les États-Unis ne disposent plus assez d’or –, le pétrole s’est substitué, de manière informelle, à l’or-métal, devenant une contrepartie sur laquelle s’adossent les émissions monétaires américaines ex nihilo. Le dollar en tant que libellé monétaire du pétrole oblige les pays développés à acheter sur les marchés monétaires des quantités de dollars pour régler leurs importations pétrolières auprès des pays de l’OPEP. Donc, face au double échec en Asie et au Moyen-Orient, les États-Unis doivent protéger ce qui fait leur force, le « dollar » et le SMI qu’il domine – sans l’argent, il n’y a pas de puissance – et cela passe par le déploiement d’un « arc de défense » des grands gisements de pétrole du Moyen-Orient contre les ambitions de l’URSS et de la Chine sur cette région.

 Cette stratégie subversive trouve son assise dans la configuration même des systèmes politiques du monde arabe. Un monde déjà divisé où l’on trouve, d’un côté, les régimes monarchiques, alliés des États-Unis, légitimés par le corps des oulémas (docteurs de la foi) et régnant sur une société régie par un droit mêlant charia islamique et droit coutumier, et de l’autre, des régimes autoritaires, issus des luttes d’indépendance (Algérie, Tunisie, Egypte, Syrie, Sud-Yémen...), et alliés à l’Union soviétique, dont la source de légitimité est fondée sur l’héritage de la lutte d’indépendance et la défense de la nation contre l’impérialisme. Une légitimité où l’Islam est posé constitutionnellement religion d’Etat, mais l’élément laïque prédomine. Cependant, malgré l’opposition entre les régimes progressistes arabes laïques et les monarchies traditionnelles (Arabie, Maroc, émirats du Golfe) qui fondent leur légitimité sur une logique à la fois tribale et religieuse et se présentent comme le meilleur rempart de l’Islam, ces deux régimes politiques se ressemblent par leurs systèmes totalitaires. Pour les monarchies, le pouvoir du souverain est absolu et n’est soumis à aucun contrôle, pour les républiques arabes, le pouvoir se fait par cooptation, i.e. mettant en place à tous les rouages de l’Etat des hommes choisis sur la base de leur fidélité au régime. Dans les deux cas, il y a absence de démocratie, de liberté d’expression et du principe d’alternance. En absence des universaux, les régimes politiques arabes ne peuvent être que des « systèmes transitoires, transhistoriques, à l’instar des systèmes politiques de la Chine et de l’URSS, appelés aussi à muter ».

 Ainsi divisé, les États-Unis n’auront aucune peine pour manœuvrer le monde arabe. Bien plus, ils accentueront la division en procédant à la défection du plus grand pays du front nationaliste, l’Egypte, en échanges de subsides (financiers, retour du Sinaï et paix avec Israël). Une situation qui aura des conséquences graves sur le front nationaliste. Le « Front devenu de fermeté », affaibli, va en plus s’accommoder d’une nouvelle donne, l’émergence de l’« islamisme » que les stratèges américains, en alliance avec l’Arabie saoudite, tissaient depuis les années 1960.

 Des systèmes transhistoriques livrés aux vicissitudes de l’histoire. Une alliance contre-nature du pays le plus démocratique du monde, les États-Unis, avec le pays le plus intégriste du monde, l’Arabie saoudite. Une alliance de deux extrêmes. Dira-t-on l’argent n’a pas d’odeur, où la démocratie n’est qu’un pis-aller pour la superpuissance lorsqu’il s’agit de ses « intérêts géostratégiques vitaux ». Plus complexe encore, une Amérique qui soutient d’un côté Israël, ennemi des pays arabes, et de l’autre, le chef de file du monde de l’Islam, l’Arabie saoudite. Si Arabes et Israéliens sont écartelés sur cette donne, ce lien commun aux deux pôles antagonistes obéit aux « Lois de la Nécessité historique ». Les peuples n’y peuvent rien parce qu’il relève de l’« Essence ». 

 Quant à la nouvelle donne, l’« islamisme », il n’est pas sorti ex nihilo, mais d’un un contexte historique précis. Si ça ne l’était pas, pourquoi l’« islamisme » n’a pas évité aux peuples islamiques la colonisation ? Pourquoi n’a-t-il pas mis en échec dès l’indépendance l’avènement des régimes politiques progressistes ? Force de dire que l’islamisme doit être historicisé dans son contexte actuel, et non dans un contexte historique passé qui a vu, par exemple, l’indépendance où l’euphorie, la joie des peuples de recouvrer leur liberté et leur dignité, de sortir du diktat des colonisateurs, leur ouvraient des perspectives radieuses. Mais cette période fut très courte, les problèmes politiques et économiques ont commencé à s’amonceler, la lassitude des guerres contre Israël, les coups d’Etat répétés, une économie à la dérive, une absence de perspectives pour les jeunes générations qui viennent s’accumuler année après année sur le marché du travail, les exclus de la manne pétrolière, l’immobilisme des structures des Etats, l’enrichissement ostentatoire d’une nomenklatura, ont fini par faire perdre la confiance populaire dans leurs Etats et amener des pans entiers de la population à se réfugier dans les mosquées. Un processus logique, un terrain déjà balisé pour l’embrigadement de la population dans l’« islamisme » où les imams joueront les apprentis-sorciers de la fatwa. Un embrigadement idéologique auquel répondra la répression politico-policière des Etats arabes. Le monde arabe entre dans la quadrature du cercle.

 L’islamisme n’est pas comme on veut le décrire une idéologie obscurantiste tirée de l’Islam, mais ressort d’une idéologie qui, sans l’obscurantisme, la violence et le rejet de la démocratie, ne pourrait être « porteuse », i.e. n’aurait aucun impact sur le plan géostratégique. Car il faut « historiciser l’ islamisme » dans la marche de l’histoire pour comprendre ce qu’apporte l’ « islamisme » aux hommes. C’est cela le plus important, et il va au-delà de ses effets négatifs. L’Islam, une religion plusieurs fois millénaire et vient à la suite du judaïsme et du Christianisme qu’il intègre dans son « Message aux hommes », n’avalise en aucun cas l’obscurantisme et la violence dont font montre les différents courants islamistes. Ces traits qui sont propres à l’« islamisme radical » sont une « réponse nécessaire à une situation historique qui le demande », un peu comme la « Révolution de 1789 et la Terreur » ont été une réponse au gouffre qui séparait les classes sociales en France. Et que les idées de Locke, basées sur des droits innés, les « droits de l’homme », « droit à la liberté », « droit à la propriété », que les pouvoirs issus de la nation et surveillés par elle, doivent respecter en vertu d’un contrat social, de Rousseau (contrat social), de Montesquieu (l’Esprit des lois), de Diderot, de Turgot, d’Adam Smith, et surtout la révolution américaine en 1773 et l’indépendance des États-Unis en 1776, préparaient.

 Tous les mouvements des masses, toutes les révolutions se ressemblent. Il y a toujours un ferment qui amène l’agitation, et une agitation peut souvent aller au-delà de ce qui a été conçu au départ. Idem pour l’« islamisme », activé comme un bras armé dans la compétition Est-Ouest, n’a toujours pas épuisé ses ressources dans la marche de l’histoire.

 

  1. Le premier effet du quatrième contingent du XXe siècle : le « dollar-pétrole »

 

 Il faut maintenant analyser quel apport l’« islamisme » a eu dans la marche du monde. On ne peut croire que son instrumentalisation depuis les années 1970 par les puissances occidentales et qui n’a pas cessé aujourd’hui malgré l’islamophobie ambiante en Europe n’a pas apporté des gains à l’Occident. Et aujourd’hui le soutien des Occidentaux aux régimes islamiques, dans le cadre du « Printemps arabe », est manifeste. Qu’a-t-il apporté l’« islamisme » à l’Occident et au monde ?

 Pour voir clair dans le phénomène islamiste, il faut d’abord porter un regard sur la situation économique des États-Unis dès 1971, après la décision unilatérale prise par Nixon de mettre fin à la convertibilité du dollar en or. Au cours de cette période, comme on l’a déjà dit, les pays européens refusaient d’absorber les liquidités en dollars qui n’étaient pas adossées à l’or (Gold Exchange Standard). La Réserve fédérale américaine (FED) n’avait plus assez d’or pour satisfaire la demande européenne. En 1973, les Américains trouvèrent une parade avec l’Arabie saoudite et les pays monarchiques du golfe. Facturer le pétrole arabe en dollar (politique de Kissinger). Le tandem pays du Golfe-États-Unis sur la donne pétrolière offrait des avantages à la fois à l’Amérique qui a besoin de monétiser les déficits de sa balance des paiements devenus structurels, ce qui, cumulés, passaient par un renchérissement du pétrole – les « chocs pétroliers » – et en même temps venaient gonfler les recettes pétrolières des pays du Golfe. Les deux parties étaient gagnantes avec une condition cependant, les excédents des balances des paiements arabes devaient être investis en placements américains (bons de Trésor, obligations, etc.) dans le but évident de pondérer la masse monétaire mondiale via une limitation des émissions monétaires ex nihilo par la FED. Cet accord pays du Golfe-États-Unis oblige tous les pays consommateurs (européens, japonais...) qui importent du pétrole arabe d’acheter des dollars sur les marchés internationaux pour leur règlement. Et comme le cartel fournit environ 35% de la production mondiale, dont plus de la moitié par les pays du Golfe et du Maghreb, on peut imaginer le formidable transfert du pouvoir d’achat à la fois aux pays arabes exportateurs de pétrole et à la superpuissance américaine détentrice de la monnaie de facturation.

 Cette parade donc a permis de passer le barrage des pays européens sur des liquidités en dollars non adossées à l’or-métal. L’or noir apparaît comme un substitut à l’or-métal. Ce serait comme si on avait remplacé le Gold Exchange Standard formel par le Blake Gold Exchange Standard informel. L’utilisation massive des « produits dérivés » comme instrument de couverture le doit précisément à cette fluctuation erratique des taux de changes sur les marchés internationaux. Evidemment, les pays européens détenteurs aussi des grandes devises internationales comme l’Amérique ne vont pas rester les bras croisés et subir cette situation inéquitable. Eux aussi auront à recourir à dupliquer de la même façon les bases de crédit des dollars entrants. Ainsi, on aura en Europe, au Japon le gonflement des avoirs en devises entraînant une augmentation de la monnaie centrale, sans qu’il y ait symétriquement, aux Etats-Unis, de contraction compensatrice de la base monétaire, les pays étrangers mettant leurs dollars à la disposition de l’économie américaine. Mais l’énigme est là, il ne peut y avoir de contraction compensatrice de la base monétaire, si cela intervenait, cela équivaudrait à asphyxier l’économie mondiale. Il y a certes l’inflation mondiale, si le tandem n’arrive pas à pondérer, mais, peu importe, l’inflation in fine entre, comme nous le verrons, dans les « Lois de la Nécessité ». (**)

 Quoi que l’on puisse reprocher au GES informel, sans ce processus, le monde entier serait allé droit au mur. En effet, sans le réajustement des prix du pétrole et l’accord entre les pays du Golfe et les États-Unis sur le « libellé monétaire du pétrole », l’absence de consensus entre les États-Unis et l’Europe sur le dollar aurait entraîné une crise monétaire bien plus grave que les deux chocs pétroliers. Le monde serait projeté dans la situation des blocs monétaires des années 1930. On aurait alors un bloc dollar, un bloc livre sterling, un bloc franc et un bloc yen, et une déflation mondiale. Toutes les puissances suivraient avec attention leurs émissions monétaires, on aurait des dévaluations compétitives où personne ne trouvera son compte. Chaque puissance tentera d’exporter son chômage à ses voisins. Résultat, il s’ensuivrait une formidable diminution de liquidités internationales avec des conséquences extrêmement graves sur les investissements, l’emploi et le commerce. Une formidable hausse du chômage s’ensuivrait dans le monde, un protectionnisme extrême et la pire des dépressions économiques que le monde aura à connaître, bien plus grave que celle de 1929. Une stagnation à l’échelle mondiale.

 Il faut aussi préciser que le réajustement des prix du pétrole et des matières premières dans les années 1960 jusqu’à 1973, qui étaient extrêmement bas – le baril de pétrole cotait environ 3 dollars, avant 1973 – a compensé la partialité dans la répartition des richesses entre l’Occident et le Tiers-Monde. Donc, en transférant une partie du pouvoir d’achat aux pays exportateurs de pétrole et de matières premières, ce réajustement des prix n’a fait qu’équilibrer les comptes avec en sus « doper l’absorption mondiale ». Ce qui est vital pour les populations occidentales en termes d’emplois et de chômage. Pour un travailleur américain, européen ou japonais, il n’est pas intéressé par qui a gagné ou a perdu des dollars, des livres sterling, des francs, ou des yens, son seul souci est de conserver son emploi dont sa vie en dépend. Et ce sont des millions de travailleurs dont leur bien-être ne dépend que des salaires qu’ils reçoivent. De plus, les firmes industrielles n’ont pas manqué de répercuter la hausse des prix sur leurs exportations, ce qui devait compenser les surcoûts. Par conséquent, le réajustement du prix du pétrole a au contraire atténué la crise monétaire en Occident en diminuant les destructions d’emplois. Quant au fléau du chômage en Europe, il ne provenait pas du pétrole, il a commencé à se manifester dès les années 1960, bien avant le choc pétrolier de 1973 et provient essentiellement de l’excès de l’offre mondiale, qui ne trouve pas suffisamment une demande solvable. De nouveaux compétiteurs sont entrés en force dans le commerce mondial. La montée en puissance du Japon dans le commerce mondial et la stratégie du « tout exportation » d’autres pays asiatiques ont conduit à une augmentation d’acteurs sur un marché qui a peu changé. En réalité, la fin des « Trente Glorieuses » est liée au phénomène des « rendements décroissants ». Ce qui est connu.

 Le seul moyen d’atténuer la concurrence a été l’élargissement du marché mondial qui s’est opéré par le transfert du pouvoir d’achat au pays producteurs de pétrole et la superpuissance américaine (déficits structurels) via le réajustement des prix. Ce qui en fait un phénomène tout à fait naturel, ce tandem USA-Pays arabes est devenu la locomotive mondiale. Comme d’ailleurs le « recyclage des pétrodollars » auprès des pays du Tiers-Monde, de l’Est, d’Asie, et d’Amérique du sud qui a conduit à ouvrir de nouveaux débouchés pour la production industrielle des pays développés.

 Le « dollar-pétrole » apparaît donc un premier effet d’un « quatrième contingent historique » puisqu’il a impulsé par l’existence des formidables réserves de pétrole dans le monde arabe l’activité industrielle et manufacturière en Europe, aux États-Unis, au Japon et dans le monde. Il est évident que les pays arabes ne sont pour rien dans ce phénomène mais il se trouve que « ce phénomène qui git dans leur sous-sol leur fait payer cher son existence », à voir les convoitises des grandes puissances, les guerres qui se déroulent pour ce sous-sol. Même l’implantation d’Israël en Palestine et les guerres qui ont suivi, le terrorisme, etc., le doivent à cette existence providentielle de l’or noir dans la région la plus convoitée du monde, le « monde islamique ».

 Evidemment, cette situation du monde de l’Islam n’apparaît pas parce qu’elle n’est pas suffisamment « historicisé » dans son fond, voire pas du tout. Par contre, on n’y voit que l’obscurantisme, le retour à l’âge médiéval, les guerres, les tueries, les égorgements d’hommes, de femmes et d’enfants, et on est révulsé, on condamne, on culpabilise l’Islam alors que cette religion et d’ailleurs toutes les religions n’ont rien à voir avec le mal. Les religions ont existé pour pacifier l’homme avec lui-même et son voisin, et c’est la raison pour laquelle elles resteront éternelles et survivront aux hommes. Et cette situation, le monde arabe ne l’a pas voulu, comme le monde arabe n’a jamais demandé à être arabe, ou un chrétien à être chrétien, ou un blanc à être blanc, ou un bossu à être bossu, ou un aveugle à être aveugle… le monde est fait ainsi. L’homme n’y peut rien, il ne choisit pas sa nature.

 Même les pays arabes et leurs gouvernements qui sont heureux que le cours du pétrole montent mais ne savent qu’ils contribuent par cette hausse du prix du pétrole (et qui s’étend aux autres matières premières), à l’emploi dans le monde, à limiter la hausse du chômage en Occident et dans toutes les autres régions du monde, notamment en Inde, en Chine, au Brésil, en Indonésie…, les pays les plus peuplés du monde et dont leur bien-être dépend de leur travail, de leurs exportations. Y compris aux États-Unis et les autres régions du monde. Encore aujourd’hui, la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne qui procède aux sauvetages de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de la France, de l’Allemagne, mais on ne le dit pas, on le dit que pour les petits pays de l’Europe du sud, la Banque du Japon avec la nouvelle politique « abemonics » du nouveau Premier ministre, se démènent pour maintenir à flot l’économie mondiale. Limiter les « dégats » que constituerait une asphyxie des liquidités internationales dans le monde tel est le leitmotiv des grandes Banques centrales du monde, sinon elle serait fatale pour le monde comme en Amérique après 1929. On peut même dire que les cinq banquiers centraux (Etats-Unis, Angleterre, zone euro, Japon, Chine), malgré des oppositions qu’il faut relativiser, œuvrent la main dans la main avec les « Quantitative easing » (QE). Cela passe inaperçu, il n’y a pas de guerre monétaire comme le laissent croire les médias. J’y ai cru un temps, mais les choses sont autres, le problème monétaire est trop grave pour le laisser aujourd’hui au gré des vents. Nous ne sommes plus à l’époque du New Deal ou de l’Allemagne hitlérienne ou l’Italie fasciste. Il y a une complicité positive entre les cinq Banques centrales et on ne peut que s’en réjouir pour un monde devenu global. Et les cinq pôles se trouvent sur le même bateau, ce qui arrive à l’un arrive à l’autre.

  Précisément, l’effet du dollar-pétrole, ou l’effet du tandem pays arabes- États-Unis, joue le rôle de pondérateur pour les cinq émetteurs centraux, donc un grand plus pour l’économie mondiale. Et cela ne se dit pas parce qu’il y a des pays arabes qui suivent le mouvement sans savoir qu’ils y participent activement pour le bonheur du monde. A quel prix, faut-il se le demander ? Parce que les prix du baril de pétrole sont élevés ? Pourtant, en Occident, l’essence coule sans problème ? Subventionnés pars les émissions monétaires ou les QE ? Non ! Des guerres en Syrie, des révolutions arabes, des menaces de guerre contre l’Iran, et un nombre incalculable de problèmes, de menaces souvent sanglantes auxquels est confronté le monde musulman et auxquels soufflent aussi les gouvernements occidentaux pyromanes. Là encore, pourra-t-on dire ce n’est pas la faute au monde arabe, ni aux pyromanes américains, européens, israéliens ou arabo-monarchiques. C’est le destin aurait dit Hegel, des « ruses de l’Histoire », ou l’« Esprit dans l’Histoire », ou simplement les « Lois inconnaissables des Nécessités historiques » qu’on ne peut qu’« historiciser » pour avoir une toute petite lumière de ce qui arrive au monde, et encore on a peur de se tromper.

 Et comme j’ai conclu dans un article précédent (***), cette analyse n’est qu’une approche qui peut être juste ou fausse, comme ce qui suivra pour l’« islamisme » qui n’a pas été développé. Elle peut être juste si l’entendement qui la reçoit l’accepte à la fois dans l’objectivité et la sérénité, comme elle peut être fausse parce que l’homme qui ne détient pas la vérité croit savoir alors qu’il ne sait pas. Mais, dès lors que le présent est chargé de valeur et de sens, et tout le monde en convient, le monde est réel et rationnel, l’homme doit être astreint de porter un regard plus haut, plus assuré, plus objectif même avec un risque d’erreur, sinon le vide et l’impuissance nous amènent à ne pas nous savoir, à ne pas nous comprendre malgré que nous vivons les événements, à avoir une idée déformée des phénomènes – soit dans le sens de l’admiration, soit dans le sens du dénigrement. Saurons-nous, nous Arabes, Européens, Américains, Africains, Juifs, Chinois, Sud-Américains, faire preuve de compréhension et de maturité dans les événements qui nous arrivent ? Tel est le défi du monde véritablement moderne.

 

 

Medjdoub Hamed

Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,

Relations internationales et Prospective.

www.sens-du-monde.com

 

Note : 

 

  1. Les guerres et les crises économiques sont-elles une « fatalité » pour l’humanité ?

Partie I, par Medjdoub hamed

  1. Valeur et sens de l’« islamisme » dans le nouvel ordre mondial.

Partie II, par Medjdoub Hamed

 

Bibliographie :

 

* Les guerres et les crises économiques sont-elles une « fatalité » pour l’humanité ? Partie I, par Medjdoub hamed. 

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/les-guerres-et-les-crises-138225

** Article à suivre

*** Vers un nouvel ordre monétaire international : ajustements, crises et douloureuses mutations, par Medjdoub Hamed. 

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vers-un-nouvel-ordre-monetaire-135240

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5183559&archive_date=2012-05-19


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83 réactions à cet article    


  • Gabriel Gabriel 26 juillet 2013 13:47

    Bonjour Hamed,
    Article très bien écrit mais, qu’essayez vous de nous vendre ? Vous citez Hegel, à mon tour je vous le cite : « Ce qu’il faut retenir de l’histoire c’est justement que les hommes ne retiennent rien de l’histoire… » Cela est valable pour tous les conflits, politiques ou religieux. Concernant la révolution Française, elle ne fut qu’à moitié aboutie car, si elle a accouchée des droit fondamentaux de l’homme et du citoyen en revanche elle n’a fait que changer une noblesse de sang par une noblesse d’affaire. Maintenant, quelle qu’elle soit, une religion est intolérable quand elle est intolérante.


    • Hamed 26 juillet 2013 18:54

      « Ce qu’il faut retenir de l’histoire c’est justement que les hommes ne retiennent rien de l’histoire… » Si vous regardez mes réponses dans mes articles passées, je ne sais plus… vous aurez lu à peu près ce que vous me citez. « c’est parce que les hommes n’en ont pas conscience que l’histoire se développe à leur insu. Si tous les hommes en avaient conscience, l’Histoire ne serait plus contingence, et le monde ne serait plus conscience. » Et c’est tout là le sens de l’existence.

      Concernant la Révolution française, quelle que soit son apport, elle a été une des grandes séquences de l’histoire de l’humanité. Et c’est ce qui importe pour le développement du monde.

      Ne vous posez-vous pas des questions pourquoi les gens prient (quelle qu’elle soit la religion). D’autre part, pensez-vous que ces hommes qui prient considèrent que leur religion est intolérante ? Ne pensez-vous pas que l’intolérance ne vient pas des gens qui prient mais vient des gens qui ne prient pas comme vous l’écrivez maintenant. Je pense et excusez-moi d’être direct, c’est le fait que ces gens prient qui remet en question vos convictions. Et la religion devient alors intolérable dès l’instant où sans réponse, vous lui opposez votre intolérance. Un trait humain en somme et joue dans la protection de votre être. Et vous n’êtes pas le seul, il y a une multitude qui pense comme vous. D’autre part, parce que je n’ai pas développé encore la suite, que vous ne comprenez pas encore mon approche… Et le plus intéressant est à venir. Restez en contact, je pense que vous changeriez d’opinion.


    • Gabriel Gabriel 27 juillet 2013 07:39

      Hamed, je pense que vous m’avez mal compris, il n’y a aucune intolérance de ma part. Etant déiste, je suis pour une liberté de culte totale et ou je vous rejoins, c’est que ce monde agonise par manque de spiritualité. Cependant, une croyance ou une religion ne doit pas être imposée mais librement choisie et pour une paix durable et un équilibre sauvegardé, aucune croyance ou religion ne doit se placer au dessus des lois d’une république. Bien à vous.


    • Hamed 26 juillet 2013 19:07

      @ Démosthène

      Idem, comme pour Gabriel. Une impression de prosélytisme œcuménique, parce que vous ne connaissez pas la suite. Mais mettez la religion entre parenthèse, et voyez les faits historiques en termes de stratégie, de buts des puissances, etc., et voyez la réponse de l’Histoire. Maintenant si vous mettez un bandeau islamiste sur les yeux, avec un parti prix, il est évident que vous ne pouvez voir. Vous restez vous-mêmes sans véritable vision des « choses du monde »…Et là malheureusement, je n’y peux rien… Il faut attendre la suite…


    • etrange etrange 26 juillet 2013 17:43

      Bonjour à l’auteur. L’islamisme n’est qu’une abjecte boursouflure de « l’islam radical », cette arme fomentée par l’Empire afin de détruire le nationalisme arabe lui permettant, ainsi, de repousser toute évolution et entrée dans la modernité du monde musulman aux calendes grecques et, « accessoirement », de justifier de ses interventions militaires dans le but de controler les matières premières et de « remodeler » à sa convenance des régions entières !!!


      • Magma des cendres rouges rené descendre 27 juillet 2013 00:03

        bon pas la peine de lire tout ça, on connait les conclusions.. c’est la faute aux américaisn, aux israéliens et aux occidentaux, pas la ^peine d’en faire 10.000 pages, même bien écrites


        • loulou 27 juillet 2013 01:25

          Quelle érudition ! Un point de vue que je n’avais jamais envisagé sur le maintien des emplois et de’une certaine prospérité, grâce au couple : dollars- pétrole.

          Je ne savais pas que l’Islam était plusieurs fois millénaire avec un peu moins de 1400 ans de création. Dans la droite ligne des religions précédentes, c’est évident.
          Quoique que la vie de Mahomet, que bien sur vous connissez, ne prêche pas vraiment, reconnaissez le, pour une religion d’amour et de paix !

          • Hamed 27 juillet 2013 01:38

            @loulou
            erreur : il faut lire plus d’un millénaire au lieu plusieurs fois millénaire
            merci


          • cathy30 cathy30 27 juillet 2013 12:52

            loulou

            l’auteur ne reponds pas à ta question sur l’amour car elle est dérangeante :

            Dans le Coran, le terme « GUERRE » est employé 9 fois

            Celui de « SUPPLICE » 12 fois

            « INFIDÈLE » revient 47 fois

            Le verbe « TUER » et ses conjugaisons 65 fois

            Le terme « FEU » (de l’enfer pour les mécréants) 150 fois

            « MÉCRÉANT » 155 fois

            et la palme revient au terme « CHÂTIMENT » avec 354 citations…

            Pas une seule fois le verbe « AIMER » ne figure dans le Coran.


          • Captain Marlo Pilou Camomille 27 juillet 2013 18:22

            loulou,
            Heureusement que les autres religions sont vachement différentes..., pleines d’amour et de paix, de respect pour leurs prochains, pour les cultures et les religions des autres....

            Les Protestants et l’apartheid en Afrique du Sud, la colonisation anglaise partout dans le monde où ils ont pu s’incruster...

            Les Catholiques dans la conquête sanglante des Amériques et l’ Inquisition, l’accompagnement de la colonisation, partout où les cathos ont pu s’incruster...
            Sans parler de l’emprise sur les populations européennes, où ils se mêlaient de tout, de s’enrichir, de politique, et de gérer la vie quotidienne des habitants...

            Les extrémistes Juifs ne valent pas mieux : « Pousse toi que je m’y mette ! » ...

            A part peut-être les Bouddhistes, pour les extrémistes des autres religions, c’est « soyons croyants, mais pas pratiquants... »

            Que les religions balayent un peu devant leur porte avant de critiquer les autres...


          • koni25 24 août 2013 17:06

            Il faut noter que le Djihad est écrit dans le Coran tandis que la Bible ne mentionne pas les Croisades ! Celles-ci ont été organisés par l’ordre religieux (Pape et le Vatican) !
            Même si le Djihad à aussi été instrumentalisé par l’ordre religieux Muslman ( Imams.....) il a par contre une légitimité par son origine dans le Coran.
             


          • Charlotte Cafire Charlotte Cafire 27 juillet 2013 03:12

            L’histoire revue et corrigée par un « chercheur spécialisé en Economie mondiale », on en redemande. C’est trop drôle. Merci pour la poilade. 


            L’Islam, une religion plusieurs fois millénaire et vient à la suite du judaïsme et du Christianisme qu’il intègre dans son « Message aux hommes », n’avalise en aucun cas l’obscurantisme et la violence dont font montre les différents courants islamistes. 






            • Hugo28 27 juillet 2013 06:21

              Faudra m’expliquer depuis quand l’islam est représenté par ce « moufti » ?

              Si vous voulez dénigrer l’islam et son message ayez au moins le bon sens d’utiliser uniquement le Prophète et personne d’autre s’il vous plait !

              Merci.


            • Deneb Deneb 27 juillet 2013 07:04

              Hugo : et s’il nous plait pas ? Qui tu es pour limiter autoritairement les propos ? Si l’on ne fait pas ce que tu dis, tu va faire quoi ? Un caca nerveux ?


            • Hugo28 29 juillet 2013 03:02

              Ce n’est pas une question de tolérance ou d’intolérance, il s’agit de cohérence et de crédibilité. Quand on choisit de critiquer n’importe quel sujet on se doit de connaitre un minimum n’est ce pas ?

              Le principe même de l’islam est son application par le prophète qui est la seule et unique personne a représenté l’islam.

              Donc attaquer l’islam même parce que « tel musulman a dit sa » ou « tel musulman a fait sa » sa n’a aucun sens, la seule chose a laquelle vous vous attaquez en disant cela c’est la bêtise humaine.

              Stop aux amalgames et la généralisation (et pas seulement pour l’islam) smiley


            • Deneb Deneb 27 juillet 2013 08:53

              « toutes les religions n’ont rien à voir avec le mal »

              non, bien-sûr, depuis la nuit des temps, les religions n’ont fait que du bien, des croyances n’ont jamais fait des victimes, personne n’a jamais été tué au nom d’un dieu quelconque, les réligions sont un modèle incontestable de « vivre ensemble ».

              J’ai bon, là ?


              • smilodon smilodon 27 juillet 2013 20:25

                Il en va des « religions » comme du reste !.... On peut abrutir les gens de bons sentiments, ou les ceindre d’une ceinture d’explosifs, au nom des mêmes « idéaux » !.... De la même manière qu’on peut acheter un couteau à pain pour couper son pain, ou égorger son voisin !... Beaucoup de choses, en elles-mêmes, ne « portent pas le mal »....... C’est simplement l’usage qu’on décide d’en faire !... Le « coran » se lit de gauche à droite, ou de droite à gauche, ou de bas en haut, ou inversement !..Les texte est le même pour tous...... Pourtant, chacun l’interprète comme il veut !... Ca donne des gens totalement inoffensifs......Ou des « boeing » dans les tours jumelles !.... C’est « l’homme » la source du problème !....Pas les « choses » !......Les « musulmans » ne sont qu’un « assemblage » de peuples... Tout comme les catholiques....Moins les « juifs ».... Mais le « monde arabe » est si « divers » et « compliqué », que bien malin qui pourra jeter les bases d’un « socle » sous les pieds de toutes ces populations, ethnies, tribus....Identités, si différentes dans un même pays, et qui plus est, d’un pays à l’autre !..... Le « Monde Arabe », ça ne veut rien dire !... Ils ne peuvent même pas se rejoindre sur « leur » religion, tant leur lecture en diffère !.... Dans les pays de culture « chrétienne », là où la « laïcité » domine, le problème est réglé !.... Seule la religion première, le Judaïsme, arrive encore à « rassembler »..... Mais, même elle commence à se fissurer !... A titre personnel, je pense très sincèrement, que l’être humain ne trouvera son « salut » qu’en dehors de toute religion !.... La vie est déjà assez compliquée comme çà !... Il sera toujours temps, au jour de sa mort de décider vers quel dieu on veut partir !.... Ce n’est que mon pauvre avis !.. Mais ça m’aide à vivre !....


              • HELIOS HELIOS 27 juillet 2013 10:22

                .... Le monde vit aujourd’hui une crise économique majeure qu’il n’a toujours pas surmontée ...


                Désolé, il n’y a pas de crise economique !... s’il y a crise, ou ce qu’on peut appeler crise, c’est uniquement un probleme de repartition de la richesse que la terre produit en permanence.

                A partir de là vous pouvez accuser qui vous voulez, americains, russe, chinois cela ne sert strictement a rien, car, vous le savez, l’objectif de toute contruction humaine, dans un environnement de competition permanente, c’est de gagner.
                La finance n’est qu’une de ces constructions, qui est en ce moment gagnante, portee par un ecosysteme favorable qu’elle entretien et developpe.

                Mais, ce n’est pas tout...

                La religion est une autre construction humaine,... eh, oui, vous pourrez raconter et tentrer de demontrer ce que vous voulez, jusqu’a preuve du contraire, il s’agit d’homme sur terre, qui veulent eux aussi gagner dans une competition millenaire.

                L’islam n’est pas pret d’arreter le combat, il est comme un jeune chiot qui se fait les dents et ce ne sont pas les 1400 dernieres années qui changent quoi que ce soit... l’islam veut gagner au prix de l’ecrasement des autres et tous les coups sont permis, malgré le discours de facade de la religion (amour, tolerance, spirritualité) et la realité du combat. Pas necessaire de vous faire une dessin, les djihadistes sont là au quotidien pour vous le demontrer.

                en conclusion, rapide et contextuelle... l’islam n’a rien d’une oeuvre de charité, même spirituelle, et se contente d’etendre son influence comme une multinationale augmente ses ventes... désolé pour votre foi, si tant est que vous soyez sincere.

                Bonne journée.


                • Hamed 27 juillet 2013 14:56

                  @ HELIOS

                  Heureux de vous l’entendre dire : « s’il y a crise, ou ce qu’on peut appeler crise, c’est uniquement un problème de répartition de la richesse que la terre produit en permanence. » Et toute la problématique du monde est là, et c’est pourquoi les conflits armés, les génocides, la lutte pour les richesses et surtout l’énergie… Sans énergie, il n’y a pas de création de richesse, rien ne fonctionnerait.

                  Et probablement, vous n’avez rien comprise, je n’accuse ni les Américains, ni les Russes ni les Chinois… Relisez mon analyse « Là encore, pourra-t-on dire ce n’est pas la faute au monde arabe, ni aux pyromanes américains, européens, israéliens ou arabo-monarchiques. C’est le destin aurait dit Hegel, des « ruses de l’Histoire », ou l’« Esprit dans l’Histoire », ou simplement les « Lois inconnaissables des Nécessités historiques » qu’on ne peut qu’« historiciser » pour avoir une toute petite lumière de ce qui arrive au monde, et encore on a peur de se tromper. » Précisément la compétition est millénaire , et de tout tant, les hommes ont combattu pour gagner… Et comment l’Europe s’est construite et reconstruite plusieurs fois… par cette volonté de gagner… Et l’Histoire ne s’arrête pas et « gagner » devient encore plus complexe. Tout le jeu mondial est là.

                  Et vous avez raison,l’Islam au même titre que toute communauté dans le monde ne sont pas prêt d’arrêter le combat. Très juste tous les coups sont permis, les « djihadistes », les « Marines américains », « la légion étrangère française », etc. En Irak, en Syrie, au Mali, en Afghanistan, etc., sont là, comme vous le dîtes, pour gagner. Le monde est un éternel processus pour gagner. Même vous, dans votre travail, vous cherchez à gagner. Même le voleur qui ne veut pas travailler pas ou ne trouve pas de travail « vole » pour gagner. Ainsi va le monde…

                  Quant à l’Islam, au même titre que le christianisme qui a vu les missionnaires évangéliser les peuples pour ensuite les coloniser, ou, durant le Moyen-âge, les ecclésiastiques se tailler la part du lion en impôts, dîme, etc. prélevés sur la plèbe européenne, n’ont rien à voir à ce qu’en font les gens de la religion. Toutes les religions ont pour rôle la tolérance, et que faîtes-vous, qu’opposez-vous à l’Islam, comme au christianisme du Moyen-âge qui n’a pas changé en ces années 2000, votre intolérance. Bon, cela ne changera pas le processus en marche… Même si c’est des millions qui pensent comme vous.

                  Le problème, c’est cela que vous n’avez pas compris… Tous ces phénomènes, tous les événements concourent au développement du monde… Traits positifs comme les traits négatifs…

                  La démocratie en Occident n’est pas tombée du ciel comme d’ailleurs Internet qui vous permet d’exprimer vos états d’âmes. Il y a tout un processus historique.

                  Pour ce qui est de l’islam n’est pas une œuvre de charité, et le monde islamique dont il découle et les problèmes qu’il pose au niveau mondial, vous ne pouvez comprendre parce que vous raisonnez dans l’apparence. J’espère dans la partie III, je vous ferais changer d’avis où vous direz heureusement qu’il y a l’Islam.

                  Sachez déjà qu’il y a une « herméneutique dans monde islamique » majeure si je puis dire que je ne peux développer dans cette réponse.

                  En attendant, bonne fin de journée



                   


                • HELIOS HELIOS 27 juillet 2013 16:31

                  ... dommage que je n’ai pas le temps, ni que ce soit l’endroit pour entamer une discussion aussi large : votre article, comme votre reponse ci-dessus demontre clairement que « votre » islam n’est pas simplement une religion.

                  A partir de là, vous en arriver a comparer une spiritualité a une action militaire emanant d’un pays (... vous citez les marines...), vous qualifiez ceux qui n’appartiennent pas au monde arabe de « pyromanes » - au passage vous oubliez que l’islam, ce n’est pas qu’une ethnie si grande soit elle - et au final vous affirmez que le christianisme du moyen-age est identique a celui de l’an 2000 !

                  Votre position, toujours la même d’ailleurs, qui demontre le melange que vous faites entre le temporel et le spirituel et qui melange « historisation » et « victimisation » (ce ne sont pas les mêmes mots, les sens sont tres differents).... laisse supposer que l’islam est merveilleux, veut du bien a tout le monde et doit supporter le poids de la competition des autres religions.

                  Permettez moi de vous dire que vous n’employez pas la bonne approche pour tenter de venir discuter spiritualité, sauf si votre objectif est politique, bien sur.

                  Les religions existantes avant l’islam, toutes, ont fait leur aggiornamento et se cantonnent strictement dans la sphere privée, ce qui est la meilleure façon de faire croitre la foi et l’approche interieure.
                  L’islam, porté par des valeurs differentes et expansionnistes, clairement ecrites dans le coran, ne sait pas (encore) arbitrer entre cette representation personnelle ( tiens, je vais vous approuver sur un point, ... valeurs personnelles qui soutiennent les hommes dans leurs actes societaux, comme la messe avant de partir au combat) et l’action citoyenne au quotidien dans son contexte economique, politique et cela crée des problemes partout où une communauté musulmane se trouve : en asie chez les boudhistes, sur les autres continents avec la chretienté et même en orient, entre eux !

                  Les quelques arguments cités dans votre reponse ci dessus, demontrent clairement que vous etes obligé de faire refence a un passé lointain et revolu, que vous voulez reecrire l’histoire et que vous niez ce qui fait la difference essentielle entre l’homme et l’animal : l’experience, pour justifier la nocivité d’un islam autre que spirituel dans sa conquete.

                  L’islam n’a pas de clergé, donc vous ne pouvez accuser non plus l’histoire d’avoir produit, chez vous, des gens qui ont melangés les genres (spirituel/temporel)... mais cela s’est arreté depuis bien longtemps et la « pression » intellectuelle en concretise le rejet en permanence. Qu’en est-il du cote de l’islam ? ai-je entendu, une seule fois, un musulman condamner un acte de violence ? jamais car, comme vous c’est la victimisation et la comprehension qui sont mis en avant.... seule « ma tolerance », vous permet de ne pas etre pris dans un maelstrom assassin, un pogrom comme nous avons su le faire en son temps (et nous nous en mordons les doigts encore et encore) et dont vous seriez victimes. La guerre du golfe est une plaisanterie, vous ne savez pas ce qui aurait pu se passer... et helas, votre amalgame entre arabe et musulman aurait transformé le malheur en un genocide au sens propre.

                  L’histoire de l’homme est ainsi faite,.. notre monde va de l’avant, actuellement, et c’est terriblement dommage qu’une fraction d’entre nous, se detache du projet commun qui devient de plus en plus necessaire voire urgent de mettre en oeuvre... pour un probleme de confusion religieuse (et d’integrisme !)

                  Cela dit, votre derniere phrase me fait bien rire, excusez moi, mais parler d’hermeneutique pour une religion qui n’a pas de clergé.... serait-ce vos « philosophes », les mollahs d’Iran par exemple, qui viendront porter leur interpretation des ecritures... a moins que vous ne songiez au talibans afghan ?

                  merci pour m’avoir repondu, merci pour cet echange.


                • Hamed 27 juillet 2013 20:07

                  @ HELIOS

                  Pour la grâce de Dieu, ARRETEZ, JE VOUS DONNE RAISON TOTALEMENT... DETENDEZ-VOUS.
                  Patientez quelques jours (moind d’un mois j’espère) et relisez-moi ! Esuite vous pourrez juger cette herméneutique dont je parle du monde islamique.
                  Sachez aussi que je vous donne raison uniquement sur l’aspect apparent de la négation du phénomène ISLAMISTE mais non sur son herméneutique POSITIVE qui aura joué sur la promotion même « FORCANT la démocratie dans le monde ». Je sais qu’il vous sera très difficile de comprendre, alors je vous dis, patientez.
                  Dès que la partie III, je vous ferais signe sur le présent article même
                   Au revoir


                • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 juillet 2013 00:16

                  Hélios

                   

                  Quand Hamed dit que le christianisme n’a pas changé depuis le Moyen Age il a raison au moins sur le point le plus négatif du christianisme, sur l’aspect le plus grave de son dogmatisme, son entêtement à attribuer à Dieu et à justifier les plus horribles crimes que lui attribuent les rédacteurs de l’Ancien Testament.

                   

                  Mais ce n’est pas ce qui gêne Hamed puisque, selon lui, "les religions n’ont rien à voir avec le mal« et »ce qui nous arrive" n’est, en religion comme ailleurs, que le résultat de « contingences » diverses dans lesquels l’appel à massacrer pour plaire à Dieu ne saurait avoir un rapport avec le fait que des individus croyant en Dieu massacrent pour lui plaire.

                   

                  L’économisme d’Hamed, aujourd’hui très à la mode mais rarement explicité et assumé comme dans son article, ne l’empêchent pourtant pas de voir pourquoi les religions ont été créées, et je crois qu’il voit juste quand il précise qu’elles "ont existé pour pacifier l’homme avec lui-même et son voisin« . Le problème est alors de comprendre pourquoi les  »chercheurs de Dieu" ont jusqu’à maintenant et malgré Jésus de Nazareth, établi un rapport direct avec le mal. Ce n’est pas le problème d’Hamed puisqu’il nie ce rapport.

                   

                  Je prétends, moi, que le rapport a été maintenu par l’église catholique et par les autres composantes du christianisme et que c’est leur justification des prétendues « bonnes violences prétendument voulues par Dieu » qu’elles ont transmis de pire à l’islam. Il est grand temps d’en finir, concernant la criminalité islamique, avec le déni de ceux qu’Hamed représente ici mais aussi avec le dogmatisme criminogène des deux monothéismes qui constitue, selon moi, le socle sur lequel a été fondée cette criminalité.

                   

                  "Le projet commun qu’il est urgent de mettre en œuvre", comme vous dites, on dit trop, selon moi, que l’obstacle est « un problème d’intégrismes » et pas assez « de confusion religieuse » entretenues par les institutions juives et chrétiennes. Voyez ici :

                   

                  http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-nouveau-pape-devra-supprimer-la-130677 


                • Hamed 10 août 2013 20:40


                  @HELIOS

                  Bonjour,
                  Je vous invite à lire la partie III : « L’herméneutique de l’alliance du monde de l’islam et de la première puissance du monde »


                • HELIOS HELIOS 27 juillet 2013 10:34

                  ... L’Islam, une religion plusieurs fois millénaire et vient à la suite du ....

                  C’est une bonne idée de votre part de re-écrire l’histoire et surtout de re-interpreter le calendrier !

                  De quand date l’apparition de l’islam svp ? ... tiens, quelle est la date d’aujourd’hui, selon vous et l’islam ?


                  • cathy30 cathy30 27 juillet 2013 10:44

                    HELIOS

                    ce que veut dire l’auteur, c’est que l’islam commence avec Ismaël fils d’Abraham, mais qu’il n’a pas eu la fameuse idée d’écrire le coran de son vivant. Ce qui est normal, puisqu’il n’y a pas eu encore d’histoire de son vivant. Que le coran est teinté de paganisme, de l’ancien et du nouveau testament.


                  • HELIOS HELIOS 27 juillet 2013 12:08

                    ... merci pour votre precision...
                    Toutefois, je pense que vous faites un raccourci conceptuel un peu rapide :
                    Si on considere que de la descendance d’Ismael est né l’islam, on ne peut pas dire que l’islam existe en Ismael, il n’y a pas bijection.

                    L’islam est né d’une « demarche » qui a probablement pris du temps, quelques dizaines d’années probalement, un ou deux siecles tout au plus et on ne peut pas considerer que pour une facilité de demonstration vous ne lui accordiez une duree de vie superieure a la realité.
                     L’islam, en gros, a 1500 ans, cela n’en fait pas une religion plusieur fois millenaire, les mots ont un sens.


                  • cathy30 cathy30 27 juillet 2013 12:43

                    Helios c’est même un gros raccourci. Je me mettais seulement à la place de l’auteur sur sa phrase bancale. D’ailleurs il ne pouvait que l’écrire de cette façon puisqu’il y a de très gros vides dans ses 1500 années qu’il veut nous faire avaler.


                  • Hamed 27 juillet 2013 15:28

                    @Helios

                    Le niveau est très faible... Retenir une erreur et en faire un abcès de fixation sur une erreur de l’auteur qui a voulu dire « plus d’un millénaire » au lieu de « plusieurs millénaires », c’est vraiment être à court d’arguments.
                    C’est comme chercher des poux sur la tête alors que lessentiel de l’analyse est mis de côté parce que l’on n’arrive pas à avaler... N’est-ce pas trop fort pour vous.
                    Bonne fin de journée quand même à ceux qui ne veulent pas avaler mais avalent quand même.


                  • kitamissa kitamissa 27 juillet 2013 10:50

                    Il faudrait demander aux femmes voilées de force, lapidées quand elles osent vivre une vie de femme, violées administativement en Afghanistan, mariées de force, engrossées tous les ans,bêtes de somme et cloitrées, interdites de scolarisation et....ce qu’elles pensent de l’Islam !


                    • Dupont Georges Dupont Georges 27 juillet 2013 17:48

                      Il n’ y a pas de réponse. Une bonne musulmane se contente d’adopter les pensées de son mari.Le contredire serai bien trop dangereux.


                    • Hamed 27 juillet 2013 15:08

                      @ joyeusetés

                      Même réponse qu’à HELIOS

                      Heureux de vous l’entendre dire : « s’il y a crise, ou ce qu’on peut appeler crise, c’est uniquement un problème de répartition de la richesse que la terre produit en permanence. » Et toute la problématique du monde est là, et c’est pourquoi les conflits armés, les génocides, la lutte pour les richesses et surtout l’énergie… Sans énergie, il n’y a pas de création de richesse, rien ne fonctionnerait.

                      Et probablement, vous n’avez rien compris, je n’accuse ni les Américains, ni les Russes ni les Chinois… Relisez mon analyse « Là encore, pourra-t-on dire ce n’est pas la faute au monde arabe, ni aux pyromanes américains, européens, israéliens ou arabo-monarchiques. C’est le destin aurait dit Hegel, des « ruses de l’Histoire », ou l’« Esprit dans l’Histoire », ou simplement les « Lois inconnaissables des Nécessités historiques » qu’on ne peut qu’« historiciser » pour avoir une toute petite lumière de ce qui arrive au monde, et encore on a peur de se tromper. » Précisément la compétition est millénaire , et de tout tant, les hommes ont combattu pour gagner… Et comment l’Europe s’est construite et reconstruite plusieurs fois… par cette volonté de gagner… Et l’Histoire ne s’arrête pas et « gagner » devient encore plus complexe. Tout le jeu mondial est là.

                      Et vous avez raison,l’Islam au même titre que toute communauté dans le monde ne sont pas prêt d’arrêter le combat. Très juste tous les coups sont permis, les « djihadistes », les « Marines américains », « la légion étrangère française », etc. En Irak, en Syrie, au Mali, en Afghanistan, etc., sont là, comme vous le dîtes, pour gagner. Le monde est un éternel processus pour gagner. Même vous, dans votre travail, vous cherchez à gagner. Même le voleur qui ne veut pas travailler pas ou ne trouve pas de travail « vole » pour gagner. Ainsi va le monde…

                      Quant à l’Islam, au même titre que le christianisme qui a vu les missionnaires évangéliser les peuples pour ensuite les coloniser, ou, durant le Moyen-âge, les ecclésiastiques se tailler la part du lion en impôts, dîme, etc. prélevés sur la plèbe européenne, n’ont rien à voir à ce qu’en font les gens de la religion. Toutes les religions ont pour rôle la tolérance, et que faîtes-vous, qu’opposez-vous à l’Islam, comme au christianisme du Moyen-âge qui n’a pas changé en ces années 2000, votre intolérance. Bon, cela ne changera pas le processus en marche… Même si c’est des millions qui pensent comme vous.

                      Le problème, c’est cela que vous n’avez pas compris… Tous ces phénomènes, tous les événements concourent au développement du monde… Traits positifs comme les traits négatifs…

                      La démocratie en Occident n’est pas tombée du ciel comme d’ailleurs Internet qui vous permet d’exprimer vos états d’âmes. Il y a tout un processus historique.

                      Pour ce qui est de l’islam n’est pas une œuvre de charité, et le monde islamique dont il découle et les problèmes qu’il pose au niveau mondial, vous ne pouvez comprendre parce que vous raisonnez dans l’apparence. J’espère dans la partie III, je vous ferais changer d’avis où vous direz heureusement qu’il y a l’Islam.

                      Sachez déjà qu’il y a une « herméneutique dans monde islamique » majeure si je puis dire que je ne peux développer dans cette réponse.

                      En attendant, bonne fin de journée


                    • kitamissa kitamissa 27 juillet 2013 13:33

                      C’est vrai que la gauche Française est bien plus ouverte à l’Islam qu’au Christianisme ...


                      les femmes de Gauche souvent trouvent les Arabes mieux montés que les Européens, 

                      vois un peu le tourisme sexuel de la part de bonnes femmes de chez nous vers les pays d’Afrique du Nord !!

                      et si il n’y avait que des bonnes femmes ...même des mec apprécient les avantages exotiques !!

                      et cette clientèle , ce sont souvent des gens de Gauche , l’ouverture sur le monde , voilà !! 

                      pour les jeunes Arabes, ce sont d’autre ouvertures bien complaisantes qu’ils découvrent !

                      • kitamissa kitamissa 27 juillet 2013 13:33

                        C’est vrai que la gauche Française est bien plus ouverte à l’Islam qu’au Christianisme ...


                        les femmes de Gauche souvent trouvent les Arabes mieux montés que les Européens, 

                        vois un peu le tourisme sexuel de la part de bonnes femmes de chez nous vers les pays d’Afrique du Nord !!

                        et si il n’y avait que des bonnes femmes ...même des mec apprécient les avantages exotiques !!

                        et cette clientèle , ce sont souvent des gens de Gauche , l’ouverture sur le monde , voilà !! 

                        pour les jeunes Arabes, ce sont d’autre ouvertures bien complaisantes qu’ils découvrent !

                        • tf1Goupie 27 juillet 2013 17:10

                          «  L’Islam, une religion plusieurs fois millénaire ... ».

                          Ben non : même pas 1500 ans.
                          L’auteur a-t-il de bonnes bases en histoire ?

                          • Pierre Régnier Pierre Régnier 27 juillet 2013 18:43

                            Vous n’y êtes pas, ignorant Goupie. 

                            Les rédacteurs du Coran expliquent que Mohamed a été cité, et ses bénéfiques interventions rapportées dans l’Ancien Testament, mais que les méchants juifs ont modifié le texte sacré et en ont fait disparaître le messager du seul vrai Dieu venu, bien des siècles avant sa naissance, leur enseigner la vraie religion d’Abraham. 

                            Faudrait oublier un peu, mécréant Goupie, votre déraisonnable habitude de penser à partir des stupides enseignements reçus dans notre monde helléno-judéo-chrétien, et vous mettre enfin à la pensée rationnelle des islamistes qui explique tout, ABSOLUMENT TOUT.

                            Le monde vivra enfin dans le bon sens, dans la vraie foi et dans la paix dont les islamistes les plus fidèles donnent aujourd’hui l’exemple, quand il aura adopté la seule bonne religion, celle de Mohamed, seul authentique messager du seul vrai Dieu Allah.

                            Ceci ne saurait plus tarder maintenant, grâce à nos gouvernants qui s’emploient avec ferveur (laïque et républicaine) à islamiser notre pays, comme leurs semblables des autres pays d’Europe s’emploient à islamiser le leur.
                             


                          • Captain Marlo Pilou Camomille 27 juillet 2013 18:45

                            Il n’y a pas un Islam, mais plusieurs, sinon personne ne comprendrait pourquoi les Chiites et les Sunnites se font la guerre.... , + le Soufisme, et je ne sais quoi encore que je n’ai pas cherché à approfondir, parce que toutes les religions me gonflent...

                            Comme disait un copain algérien athée, (si, si, ça existe), « les Musulmans se sont mis d’accord pour ne jamais être d’accord ! »

                            Les religions du Livre, toutes issues des mythes qui trainaient entre l’Orient et la Mésopotamie : la religion Juive, le Catholicisme, l’Islam et les Protestants, partent toutes de bons sentiments.

                            Mais qu’ils aient ou non des textes qui les poussent à se combattre, et « à combattre l’infidèle », cela finit toujours dans le sang et les larmes.

                            C’est ce que nous montre l’histoire de ces 4 religions. Il faut vraiment faire preuve de grande ignorance ou de mauvaise foi pour essayer d’en trouver une qui n’a pas de sang sur les mains...

                            Elles font toutes croire qu’elles s’occupent « de spiritualité », mais on les retrouve tout le temps se mêlant de politique, d’économie, de pouvoir et d’argent... Rideau !

                            Comme disait Guy Bedos : « Mon Dieu, si vous existez, s’il vous plaît, débarrassez- nous de toutes les religions !! » 


                            • Captain Marlo Pilou Camomille 27 juillet 2013 19:24

                              Pour comprendre quelque chose au destin récent des pays qui ont du pétrole, il vaut peut-être mieux laisser les religions de côté....

                              Le Venezuela ou l’ Equateur ne sont pas des pays musulmans, mais ils intéressent autant les investisseurs américains que ceux du Moyen Orient...., car ils dorment sur de grosses réserves de pétrole, aussi.

                              Il y a ceux qui ont accepté, comme l’ Arabie Saoudite et sont devenus des colonies soumises.

                              Ceux qui ont refusé, comme Allende, ou Saddam ou Kadhafi, ils ont été liquidés.

                              Il y a ceux qui ont essayé de s’opposer, Torrijos au Panama mort dans l’explosion de son avion, ou Roldos en Equateur mort dans un accident d’hélicoptère...

                              Parmi les opposants à l’ Empire, on meurt beaucoup de mort soudaine et violente.
                              Un hasard, sûrement...

                              Un livre qui aborde toutes ces questions, de l’ Indonésie à l’ Amérique du sud, en passant par le Moyen Orient :

                              « Les confessions d’un assassin financier » - Révélations sur les manipulations des économies du monde par les États-Unis. Par John Perkins.

                              Comme l’ UE et l’euro sont l’une de ces colonisations inventées par les USA, il serait peut-être plus utile de mettre en évidence ce qui nous rapproche, plutôt que les religions, qui divisent.
                              .


                              • Gonzague Gonzague 28 juillet 2013 10:05

                                Je n’ai pas lu l’article. La morale est-elle, comme je le suppose, que c’est la faute aux Juifs ? Merci pour les renseignements. 


                                • raymond 16 août 2013 18:55

                                  gonzake, abruti c’est encore trop correct non ?


                                • franc 28 juillet 2013 18:50

                                  Décidément tout ce que touchent les islamistes m^me ce qu’il ya de plus beau et de plus sacré il faut qu’ils les pervertissent comme le dit l’Evangile "ne donnez pas de perles aux pourceaux de peur qu’ils ne les jettent par terre et ne les piétinent .

                                  Ainsi après avoir sali et pourri la religion les voilà qui salissent et pourrissent la philosophie .

                                  Donc d’après l’auteur les guerres ,les massacres, les génocides ,les vols ,les viols ,les tortures ,les meurtres brefs les razzias en grand ou en petit ,sont des contingences de l’l’Histoire et découlent des lois de la Nécessité ,on n’ y peut rien ,il faut s’y faire et donc laisser faire ;et il faut relativiser et historiciser toute ces souffrances tout ce mal,il ya bien une explication derrière tout ça ,mais on ne la connait pas ,on ne la connaitra jamais . Que le plus fort gagne,les autres dans la fosse .Point,Inch Allah .

                                  la théologie islamiste était et est toujours tout simplistement que Allah étant l’auteur de tout est l’auteur du mal comme du bien .Donc si vous faites du mal ,et quel que soit ce mal ,m^me par exemple le génocide de plusieurs milliards d’individus ,chinois , indiens et européens par exemple ,ce n’est pas un problème ,n’ayez aucune mauvaise conscience ,et m^me réjouissez-vous ,c’est Dieu qui en est l’auteur et le commanditeur ;Allah Wakbar .

                                  mais comme le langag e avec une phraséologie purement religieuse ne convainc pas trop ayant une mauvaise réputation obscurantiste on se met à y ajouter et employer une phraséologie philosophique réputée plus sérieuse et plus rationnelle .On sort de la dialectique hégélienne de l’Histoire .La parole d’Allah est remplacée par la substance de l’Histoire , la Volonté d’Allah par les Lois de la Nécessité ,et Allah ou Mahomet est remplacé par Hégel ;Mais le contenu du message islamique est le m^me en théologie comme en philosophie:faites tout le mal que vous voulez ,ne vous en faites pas ,ce n’est là que les continces de l’Histoire et les lois de la Nécessité.Allah wakbar et Inch Allah. 

                                   


                                  • franc 28 juillet 2013 19:43

                                    Non Mr Hamed Dieu n’est pas l’auteur du mal et l’Histoire ne commande pas ou n’ autorise pas de faire du mal .

                                    Dieu qui est le Parfait ou le Bien absolu (Platon) ne peut produire aucun mal car si son action produit un queconque mal il ne serait pas parfait et le bien produirait le mal ce qui est intrinsèquement contradictoire ,le bien ne pouvant faire que le bien suivant son essence et se a nature du bien intrinsèque .(Simone Weil)

                                    mais alors d’où provient le mal si Dieu n’est pas l’auteur du mal et n’ ya t-il pas contradiction du fait que Dieu est à l’origine de tout et de la création .Des philosophes et mystiques ont donné la solution et une explication à cette apparente contradiction et de la m^me substance que celle fournie par la théorie de la connaissance .la Création est en fait une Décréation .

                                    la création résulte de la décréation d’un Etre suprême divin ,la décréation d’un Esprit dans son immanentisation déployée dans le temps relatif ,le mal résulte donc de l’imperfection de la nature du créé dans sa désagrégation et dégradation de son essence parfaite dans la durée du temps relatif ,durée qui peut être infinie mais non pas illimitée ;En quelque sorte la Création est un BIG BANG de l’Esprit qui fait exploser sa perfection en m^me temps que son temps absolu en imperfection dans la durée du temps relatif ,car l’Esprit absolu vit en sa transcendance dans le temps absolu tandis que dans sa projection immanente sa nature se vit dans le temps relatif et en mode perfection relative et donc relativement imparfaite ,la création est aussi le big bang ou l’explosion du temps absolu en temps relatif produisant l’étendue de l’espace et la dilatation ou durée du temps .

                                    Mais n’ ya pas là encore contradiction du fait que le parfait ,l’être divin parfait se transforme en être non divin et imparfait ,et donc que le bien se tranforme en mal même volontairement suivant suivant sa liberté absolue et m^me seulement en mode immanente et en existence et non pas en essence transcendantale .

                                    Certes oui ,si l’on en reste là la contradiction subsiste ,car le parfait absolu ne peut créer que du parfait et le bien absolu ne peut produire que du bien .Mais c’est là que le principe de conservation du parfait intervient et lève la contradiction ;Si le mal existe en immanence effectivement ,le mal ou l’imperfection ce qui reveint au m^me ,car le mal ce n’est rien autre que l’effet de l’imperfection, il ne dure que la durée limitée du temps relatif laquelle est égale à zéro devant le temps absolu ,car le nombre relatif aussi grand soit il et m^me infini est infiniment et absolument plus petite que le nombre absolu illimité ;Par conséquent si le mal existe il n’existe dans dans la durée reltu=ive et limité et donc nulle par rappart au temps absolu de la transcendance divine .Le parfait absolu reste parfait dans la transcendance m^me dans le temps relatif limité de l’immanence.De plus le principe de conservation du parfait produit l’existence d’une force de perfectionnement dans l’immanence m^me.


                                    • franc 28 juillet 2013 20:35

                                      le principe de conservation du Parfait est évident en étant intrinsèquement et ontologiquement vrai du fait de la nature et de l’essence du Parfait et par définition du parfait .En effet si le parfait ne se conserve pas ,s’il se dénature en imparfait de quelque manière que ce soit il ne serait parfait ,le parfait serait imparfait ,d’où la contradiction .(preuve ontologique)

                                      Du principe de conservation du parfait il en découle et on induit l’existence d’un principe du parfait au sein m^me de l’existence immanente pour contrebalancer l’existence de l’imperfection dans et à la suite de la création qui est en fait une décréation . .Ce principe du parfait immanent induit qu’on appelle aussi principe de perfectionnement ou principe du Progrès est ce qu’on nomme Logos ou Raison ou Christ .Il est à noter qu’il ne faut pas confondre Raison avec un R majuscule avec la petite raison individuelle et purement intellectuelle et logicienne ;La Raison est de nature universelle et transcendantale c’est à dire à la frontière de la transcendance et de l’immanence et est le moteur de l’appareil de projection de la transcendance dans le champ d e l’immanence ,elle est créatrice et rédemptrice et pas seulement logicienne créateur du vrai en soi ,du juste en soi et du beau en soi ,c’est à dire en un mot du bien en soi dans l’immanence ,créateur du perfectionnement et du progrès en m^me temp qu’elle répare l’imperfection ou guérit le mal ,elle est identique au Logos héraclitéen c’est aussi la Raison qui crée et conduit l’Histoire ,c’est donc aussi la Raison hégélienne (La Raison dans l’Histoire de Hegel).Elle est identique aussi au Christ chrétien et confondu avec le Saint-Esprit ou l’Esprit de Vérité appelé aussi le Verbe (St-Jean)dans la théologie d ela Trinité ,Christ qu’il ne faut pas confondre ave cla personne humaine et historique de Jésus ni m^me avec le personnage du Jésus mythique raconté dans les écrits des Evangiles ; Christ est ici identique au Logos héraclitéen et à la Raison hégélienne .

                                       

                                      Nous avons l’équation fondamentale de la dynamique spirituelle et historique :

                                      Dieu =création + Christ ------------------------------ou

                                      Divin= création +Logos

                                      transcendance absolu= immanence +Raison

                                      Parfait absolu =imparfait relatif +Progrès

                                       

                                      le principe du parfait ou de l’absolu se retrouvant dans le principe du Christ ,ou du Logos ,ou de la Raison ou du Progrès suivant le principe de conservation du parfait et qui équilibre et efface l’inégalité de l’imperfection dans la création ou l’immanence relative

                                       

                                      L’Histoire c’est le mouvement inverse de la décréation ,c’est donc l’histoire du reperfectionnement de la nature du créé immanent imparfait ,elle ne dure qu’autant que dure l’imperfection dans le monde ,cette durée pouvant être infini mais non pas illimitée et s’arrête a à la fin du temps relatif lorsque toute la création redeviendra parfaite en m^me temp que se reconstitue le temps absolu .C’est le principe du Progrès .

                                       


                                      • franc 28 juillet 2013 21:30

                                        la théorie de la connaissance moderne qui perfectionne et conceptualise l’intuition du solipsisme de la philosophie grecque antique à savoir que le mode objectal extérieur est une projection de l’esprit de l’Homme et en quelque sorte que c’est l’Esprit de l’Homme qui créé en se projetant dns l’immanence objectale l’espace universel humain ;donc l’Homme immanent peut se confondre avec tout le créé immanent avec tous les hommes immanents et ses raisons individuelles immanentes compris .(Le corps de l’homme est le corps de tout l’univers (Gabriel Marcel ,Marx) ;Donc Homme = création

                                         

                                        De l’équation fondamentale de la dynamique spirituelle :divin = création +Logos

                                        comme Logos =Raison et création =homme on en déduit cette autre équation fondamentale équivalente :

                                        divin =homme +Raison

                                        mais comme l’Histoire est créée et conduite par la Raison (Hégel,Spinoza) et que l’Histoire est l’histoire du progrès car l’Histoire a un sens ,le sens du progrès ,étant mue par le principe du Progrès le quel est identique au principe logocien ou christique du perfectionnement permanent ,d’ailleur la Raison étant identique au Logos et au christ conteient aussi le princpcipe du progrès en étant le moteur de l’appareil du perfectionnement par la conscience et la connaissance de la rationalité universelle et du bien dans la perfection ;Bref Raison =Progrès =Histoire

                                        nous avons encore ces équations fondamentale de la dynamique spirituelle et historique

                                        divin =Homme +Progrès

                                        divin=Homme +Histoire 

                                        ces deux dernières équation de la dynamique historique humaine sont deux principes fondamentaux de la philosophie marxiste .On peut dire que la philosophie marxiste est la dernière forme religieuse historique et qui est la plus rationnelle et la plus aboutie ,car elle n’est pas seulement une théorie religieuse humaine abstraite ou faussement concrète mais réellement concrète en étant de nature expérimentale et matérialiste ,non pas du matérialisme mécaniste mais du matérialisme humaniste et historiciste en m^me temps que progressiste,avec la connaisance d’une méthode de conduction vers le progrès, concrète et pratique par la rationalité scientifique et expérimentale ;la Science est le moteur du Progrès ,Science bien sûr conduite par La Raison et donc par la Conscience du Bien et pour le Bien et la perfection de l’Homme.

                                        Dans la mythologie égyptienne ,la Science se trouve être représentée par la déesse Isis .En effet Isis est la soeur d’Osiris ,l’Homme parfait ,être divin .Un jour Osiris est tué et dépecé à la suite par un être maléfique Seth dans un piège .Le corps et l’âme d’Osiris sont dépecés en petits morceuax et dispersés à travers les mers .Isis par amour de son frère ,va rechercher tous les membres d’Osiris à travers les mers pour pouvoir reconstituer le corps et l’âme d’Osiris et le ressusciter avec l’aide de la divinité ;a la fin des temps ,Osiris ,l’Homme Parfait est ressuscité .Isis la Science ou la Raison a réusi à econstituer l’¨tre parfait par sa connaissance et la conscience de s lois de l’univers oubliées et perdue dans les mers de l’inconscience de la matière décréée imparfaite


                                        • Hamed 29 juillet 2013 02:54

                                          @Franc

                                          Bonsoir

                                          Je vais essayer de vous répondre. Vous comprenez mal ma pensée d’autant plus que vous n’avez pas encore lu la partie III qui, je pense répondra beaucoup à vos questionnements. Tout d’abord, ma analyse emprunte beaucoup à la philosophie, mais cependant, elle se veut concrète sinon on reste dans des concepts philosophiques sans toucher le réel.

                                          « Donc d’après l’auteur les guerres ,les massacres, les génocides ,les vols ,les viols ,les tortures ,les meurtres brefs les razzias en grand ou en petit ,sont des contingences de l’l’Histoire et découlent des lois de la Nécessité ,on n’ y peut rien ,il faut s’y faire et donc laisser faire ;et il faut relativiser et historiciser toute ces souffrances tout ce mal,il ya bien une explication derrière tout ça ,mais on ne la connait pas ,on ne la connaitra jamais . Que le plus fort gagne,les autres dans la fosse .Point,Inch Allah. »

                                          Evidemment, il y a des lois de la Nécessité et vous n’y pouvez rien comme à l’instant que je vous écrie ou que vous m’écrivez parce que nous sommes mus par des forces et reconnaissez-le ! Vous n’acceptez pas mon raisonnement, vous vous insurgez et je ne vous dis pas que vous avez tort parce que c’est ainsi. Vous pensez, vous êtes vous-mêmes, tant mieux et vous n’y pouvez rien. Sauf bien sûr un revirement intellectuel…

                                          Cependant, il y a un mais que vous n’avez pas compris, quand je dis « historiciser », c’est découvrir ce qu’il y a derrière pour justement « réparer l’histoire », dans le sens d’apprendre des « contingences » et des messages qu’elles véhiculent, et c’est cela le message que je veux porter et non comme vous dîtes : Que le plus fort gagne, les autres dans la fosse .Point,Inch Allah. Et il y a une explication, et on peut la connaître, on ne la connaîtra jamais n’est qu’un état d’âme, une vision voilée avec un bandeau sur les yeux que vous ne cherchez pas, que vous ne tentez pas de dire peut-être qu’après tout il y a un sens. Le monde qui vous entoure est bien rationnel, pourquoi il n’y a pas encore plus, à découvrir si vous voulez, à vous de faire l’effort…

                                          « la théologie islamiste était et est toujours tout simplistement que Allah étant l’auteur de tout est l’auteur du mal comme du bien .Donc si vous faites du mal ,et quel que soit ce mal ,m^me par exemple le génocide de plusieurs milliards d’individus ,chinois , indiens et européens par exemple ,ce n’est pas un problème ,n’ayez aucune mauvaise conscience ,et m^me réjouissez-vous ,c’est Dieu qui en est l’auteur et le commanditeur ;Allah Wakbar. »

                                          Quant à Allah, que vous le vouliez ou non, il est l’auteur de tout. Un point final. Il n’y à rien à redire sur le créateur, parce que l’homme n’a aucune possibilité de chercher dans ce qui a été à l’origine de la création. Même le big bang des atomistes russes et américains qui veulent expliquer l’origine de l’univers doivent se poser la question que s’il y a bien eu big bang, et qui a été l’auteur de ce big bang ? Donc le bien et le mal, lisez la première parti de mon analyse et vous comprendrez un peu le sens de notre existence. Sans le mal, le bien n’a aucun sens. Et qui en est le créateur, ce n’est même pas besoin de chercher car vous allez tourner en rang, du bien au mal, et du mal au bien.

                                          « mais comme le langag e avec une phraséologie purement religieuse ne convainc pas trop ayant une mauvaise réputation obscurantiste on se met à y ajouter et employer une phraséologie philosophique réputée plus sérieuse et plus rationnelle .On sort de la dialectique hégélienne de l’Histoire .La parole d’Allah est remplacée par la substance de l’Histoire , la Volonté d’Allah par les Lois de la Nécessité ,et Allah ou Mahomet est remplacé par Hégel ;Mais le contenu du message islamique est le m^me en théologie comme en philosophie:faites tout le mal que vous voulez ,ne vous en faites pas ,ce n’est là que les continces de l’Histoire et les lois de la Nécessité.Allah wakbar et Inch Allah. » 

                                          La substance de l’Histoire ou la dialectique hégélienne dérive de l’ « absolu », de l’Esprit, de l’Essence, de Dieu pour les chrétiens, d’Allah pour les Musulmans, comme toute œuvre sur terre dérive de ces instances suprêmes qui au fond ne sont qu’UN. Donc si quelqu’un remplace la parole d’Allah par la substance de l’Histoire, et excusez d’être direct, c’est bien vous qui l’écrivez, qui le pensez, heureusement vous le pensez par méconnaissance, ou parce que vous n’avez pas compris le sens des Contingences de l’Histoire, et les Lois de la Nécessité, écrite avec des majuscules… Pour Hegel, si vous lisez Hegel, vous constaterez que la définition de l’Histoire, c’est le déroulement de l’activité de l’Esprit sur la terre, c’est-à-dire Dieu ou Allah meut les hommes à travers leurs passions, et tout l’humain dans l’Histoire. En d’autres termes, il est en dernier ressort celui qui réalise l’Histoire universelle.

                                          Le problème est que vous compreniez cette approche, si vous ne la compreniez pas, le problème est dans la réflexion, tout le monde ne peut pas être d’accord. Il faudra alors apporter une autre réflexion qui me convainque, et je serais heureux d’apprendre.

                                          Dieu qui est le Parfait ou le Bien absolu (Platon) ne peut produire aucun mal car si son action produit un quelconque mal il ne serait pas parfait et le bien produirait le mal ce qui est intrinsèquement contradictoire ,le bien ne pouvant faire que le bien suivant son essence et se a nature du bien intrinsèque .(Simone Weil)

                                          Quant à Platon, Aristote ou Simone Weil, que je respecte, ce sont des philosophes qui ont apporté un plus à l’humanité, mais cela ne veut pas dire que Dieu qui est le plus parfait n’a rien à voir avec le Mal. Et l’Enfer qu’en faîtes-vous, Dieu ne punit-il pas de l’enfer, celui qui commet le mal. Et la mort, la maladie, qu’en faîtes-vous ? Si vous êtes malade, ne courez-vous pas voir le médecin. Un mal de dent terrible n’est pas un mal ? Et un cancer qu’on peut attraper, et des êtres très chers ont été frappé et qui voyez venir la mort, et pourtant courageux, toute une école d’ingénieurs l’ont accompagné à la tombe, il a professé ses cours jusqu’à la dernière minute. Même un représentant d’un ministre l’honorant de sa présence et autres personnalités.

                                          Quant à votre exposé sur l’immanence, le logos héraclitéen, le bien et le mal, la création, je suis entièrement d’accord. Cependant, mon exposé est concret, et je répète encore que je cherche à percer l’herméneutique de l’« islamisme » par une « historicisation » des événements historiques et qui ont joué dans l’émergence des courants islamistes, et quel impact sur le développement du monde. Ce qui est très différent de l’objet d’une pensée philosophique qui reste un peu platonique… On se perd dans la sémantique, sans tirer comme l’a fait Marx une application idéologique pratiquez

                                          Cordialement


                                        • plexus plexus 28 juillet 2013 22:41

                                          @franc

                                          Bien lu l’incroyable « marshmallow » finement (mais beaucoup trop longuement) mouliné, sur l’Islam comme vecteur du nouvel ordre mondial.
                                          Confus, pour résumer.
                                          Après ça, il faut un peu se divertir, et je me permets de vous signaler ceci :
                                          Il y a un chapitre de Maurice DRUON, dans lequel il explique les bases des vies et des carrières d’Alexandre le Grand, de Jésus-Christ, de Mahomet et de Napoléon.
                                          Plus un 5ème personnage, dont je ne me souviens plus.
                                          C’est assez désopilant, tout en étant vraisemblable, de surcroît.
                                          Dans l’au delà, où il se trouve maintenant, j’espère que notre « Immortel » aura su insuffler un peu d’humour à « L’Esprit du Monde », qui n’a vraiment pas l’air d’être un marrant......
                                          Cordialement !


                                          • franc 29 juillet 2013 15:54

                                            je comprend parfaitement votre pensée du moins celle émanant de votre article et de tous vos commentaires précédant les miens et si je n’ai pas lu votre III è partie c’est que vous le dites vous m^me elle n’est pas encore écrite et exposée ici m^me ,je ne puis effectivement la connaitre de toute nécessité

                                             et vous êtes d’un culot effroyable en m’attribuant des pensées qui sont les votres ou du moins celles qui découlent de votre article et de vos commentaires précédant mon intervention et que j’ai simplement résumé ;cependant je reconnais que vous avez rectifié , ou complétez ou ajouté des précisions après mon intervention qui n’étaient pas dans votre article et vos commentaires précédents , dans un sens plutôt positif en c equi concerne la condamnation d ela pratique du mal ,et que l’on peut interpréter comme une reculade par rapport à la teneur de votre article et de la pensée qui s’en dégage et surtout de vos commentaires qui justifiaient plutôt le mal en disant qu’il est normal de chercher à gagner à tout prix et par tous les moyens en ajoutant que tout le monde le fait ainsi .Non Mr Hamed si tout le monde cherche à gagner tout le monde ne le fait pas par tous les moyens en commettant des crimes, en trichant , en volant ou m^me en tuant,en commettant toutes sortes d’injustices,certes il n’ ya pas beaucoup de gens honn^tes ,m^me très peu par rapport aux gens malhonn^tes ,mais il en existe ,et parmi le sgens malhonn^tes il ya des degrés de malhonnêtetés , tous ne sont pas prêts à commettres des crimes monstrueux comme l’assasinat individuel ou ,les massacres de masse dans des attentats meurtriers . Mais je suis heureux .

                                            Donc acte pour votre rectification et précision ou reculade ,cependant il ya encore un doute encore concernant votre sincérité avec votre insistance et persistance sur votre opinion d’attribuer  à Dieu l’auteur du mal ,et sur ce sujet pourtant je vous avez déjà répondu qu’on pouvait lever la contradiction avec le fait que Dieu soit l’origine de tout et néanmoins éviter de dire que Dieu ,qui est le bien absolu ,est aussi l’auteur du mal ;Vous avez zappé tous mes commentaires en réponse à ce sujet.


                                            • franc 29 juillet 2013 17:02

                                              J e remet ma réponse concernant la levée de contradiction apparente entre le fait que Dieu soit à l’origine de tout et néanmoins n’est pas l’auteur du mal ,pourcela ,prière de reporter à mes commentaires ci dessus du 28 juillet 19h43 et 20h 35

                                              que je résume en disant que le principe de conservation du parfait induit l’existence d’une force de perfectionnement ou du progrès conduite par la Raison ou le Logos à travers l’Histoire pour réparer le mal , effacer les imperfections jusqu’à ce que toute la création soit rendu parfaite à la fin des temps ,et d’autre part m^me si le mal ou l’imperfection existe dans la création immanente elle ne dure que la durée du temps relatif m^me infini mais limité et par rapport au temps absolu illimité de la trancendance absolue cette durée du temps relatif non illimitée est nulle ;Donc si le mal ou l’imperfection existe dans la création immanente elle est de durée nulle pour l’Etre absolu divin qui vit dans le temps absolu ,et le mal comme le bien n’a de sens que par rapport aux être immanents relatifs ;Dieu est au dessus du bien et du mal .

                                               

                                              D’autre part les lois dela nécessité immanente existe pour le monde et personne n’ y échappe ,cela est vrai mais c’est seulement une vérité partielle ,il existe aussi d’autres lois celles de la rationalité transcendantale qui peut diriger ces lois de la nécessité immanente suivant le désir et la volonté humaine dont la conscience est en adéquation avec la pensée de la raison transcendantale ;Ainsi tout le monde physique ycompris le corps humain est soumis à la loi de la gravitation universelle mais par la connaissance de ces lois par la raison humaine en conformité avec la raison transcendantale ,les hommes défient les lois de la pesanteur pour s’élever au ciel selon sa volonté ;Et comme le dit Platon il ya une différence essentielle ente la nature de la nécessité et celle du bien .


                                              • franc 29 juillet 2013 17:53

                                                J’ajoute qu’il ne faut pas confondre ou assimiler cause absolue et cause relative ou cause transcendante et cause immanente ,plus généralement le domaine de l’immanence avec sa raison relative et le domaine e la trancendance avec sa rasion absolue ,les deux logiques absolue et relatives , ne sont pas identiques et ne s’appliquent pas nécessairement dans les m^me domaines .

                                                La logique du créateur transcendant absolu échappe à la loi de non-contradiction par exemple en son pouvoir de création ex-nihilo (au moment de l’instant de création absolue de durée nulle car absoulment instantanée l’etre immanent à la fois n’existe pas et existe en m^me temps) ,alors que le créateur relatif immanent est soumis au principe de non contradiction .Ainsi on peut tout à fait dire concernant le créateur transcendant absolu qu’il est à l’origine de tout et néanmoins n’est pas l’auteur du mal ,cela n’est pas contradictoire avec la logique transcendante absolue ou la raison du Bien absolu ,au contraire cela est conforme au Bien absolu et obligatoire de décréter cela pour le respect du Bien absolu et le caractère de perfection absolu de l’être divin créateur absolu.Mais on ne peut dire qu’un être immanent soumis à la logique immanente relative qu’il est cause d’un effet du mal et en m^me temps non auteur du mal relatif à cet effet car tous les être immanents y compris l’être immanent humain est soumis à la loi de nécessité du déterminisme causal et contrairement à l’être transcendant divin qui échappe à ce déterminisme causal .Voilà en quoi on ne peut pas dire que Dieu qui est le Bien Absolu et le parfait Absolu soit l’auteur du mal car si on le dit cela contredirait sa perfection absolue ,et d’autre part on peut dire néanmoins qu’il est à l’origine de tout à l’exception du mal .

                                                le mal est le produit de l’imperfection et non de la perfection absolue ,et l’imperfection existe dans la nature immanente soumise au temps relatif à durée limitée tandis que l’imperfection n’existe pas dans la nature transcendante soumise au temps absolue illimitée ,et donc n’existe pas en Dieu, etdonc Dieu ne peut être cause du mal car c’est seulement et uniquement l’imperefction qui est cause du mal.

                                                 

                                                Nous avons l’équation fondamentale de la dynamique spirituelle suivante :

                                                Divin =Création (immanente ) +Raison (transcendantale)

                                                L’imperfection se loge dans la création immanente mais le principe du parfait divin se conserve et se loge dans la Raison transcendantale appelée aussi Logos qui contient le principe de perfectionnement et du progrès permanent et absolu qui efface tout au long de la durée de l’Histoire les imperfection et donc les maux contenus dans la création immanente ,de sorte que au total l’imperfection disparait et le mal avec et le divin reste parfait et n’est pas cause ou auteur du mal .

                                                celui qui dit que Dieu est l’auteur du mal réduirait l’équation précédente en l’équation :Divin=Création immanente ,supprimant la partie divine contenu dans la Raison ou le Logos et commettrait le péché d’ idolatrie en assimilant le divin avec l’objet immanent

                                                l’Eglise catholique condamne comme une hérésie , péché d’idolâtrie et perversion religieuse le fait de dire que Dieu est l’auteur du mal

                                                 


                                                • franc 29 juillet 2013 18:45

                                                  « Il ya une différence entre l’essence du nécessaire et celle du bien » dit Platon

                                                  voilà une révélation fondamentale de la philosophie antique grecque et qui n’est pas connue ou pris e en compte dans les religions monothéistes abrahamique y compris le christianisme et c’est pour cela entre autres que la philosophe et mystique Simone Weil dit que les religions païennes notammment la philosophie grecque sont supérieures aux religions monothéistes abrahamiques 

                                                  l’homme n’est pas seulement soumis à la loi de la nécessité ,elle est aussi soumise à la loi du bien ,c’est à dire soumise à la loi de la rationalité transcendantale qui se projette dans l’immanence en loi du bien et celle ci non sulement est différente en son essence de celle là comme le dit Platon mais encore l’essence du bien transcende l’essence de la nécessité qui peut être transformée et dirigée par elle selon sa propre volonté .L’homme qui possède en son esprit l’étincelle divine de la raison transcendnatale n’est pas prisonnier de la loi d ela nécessité comme la matière inerte ou l’animal sans conscience ,par sa conscience en adéquation avec la raison transcendantale divine la , volonté du bien de l’homme peut diriger et détourner les lois d ela nécessité à son avantage selon son désir du bien et parfaire ce qui est imparfait ,ce en quoi l’homme participe à la recréation de l’univers humain dans le sens du perfectionnment et du progrès selon le principe de conservation du parfait , chemin inverse de la décréation de l’esprit divin et qui détermine le sens de l’Histoire .

                                                   

                                                  l’Histoire donc ,en étant produite et dirigée par la Raison (Hégel) ne commande ni ne justifie ou n’autorise aucunement l’action d’un mal quelconque ,au contraire l’Histoire contient en son sein un principe du bien absolu ,le principe de perfectionnement ou du progrès déterminé par la Raison ,laquelle ne produit que du bien et ne commande que de faire le bien et rejeter le mal ,Raison universelle ,absolue et transcendante ,créatrice et rédemptrice ,créateur du Vrai ,du Juste et du Beau ,en un mot du Bien (Platon).Cela est conforme à la logique aussi bien humaine que divine ,le Bien ne peut produire que du bien et ne peut pas commander le mal

                                                   car il ne faut pas confondre la substance ou l’évènement de l’histoire avec l’action ou la le sens de l’histoire ,s’ils ya des évènements emplis de mal dans l’histoire le sens de l’Histoire est uniquement dirigé vers le bien au total et enfin de compte


                                                  • franc 29 juillet 2013 19:45

                                                    Plus précisément il ne faut pas confondre la matière de l’Histoire avec l’esprit de l’Histoire comme il ne faut pas confondre les objets idéels de la Pensée et l’action causale de la Pensée ,ou plus prosaïquement entre les pots fabriqués et le potier créateur ;Le potier bien créer des pots mal formés et mal constitués autrement dit des pots imparfait ,il n’en reste pas moins que la volonté du potier est de fabriquer des pots parfaits ou le plus parfait possible ,et quand il trouve qu’un pot est trop mal réalisé il peut le casser et construire un autre pot de plus belle forme et de meilleure constitution bref un pot de meilleure qualité ou plus parfaite .De m^me l’Histoire qui représente l’esprit de l’Histoire peut bien créer des évènements contenant du mal due à l’ imperfection intrinsèque de la matière immanente il n’en reste pas moins que l’esprit de l’Histoire qui n’est rien d’autre que la Raison elle m^me (Hegel) en cré e de nouveaux et meilleurs évènements qui corrigent les évènements précédents dans le sens du mieux ou du progrès c’est à dire produit en fin de compte moins de mal et plus de bien dans un mouvement de perfectionement permanent.Le mal est la résultante de la résistance de la matière désagrégée , irrationnelle et inconsciente et donc imparfaite alors que l’esprit de l’Histoire qui est la Raison est consciente et rationnelle qui reorganise la matière inerte selon le sens de sa rationalité du bien transcendantal .

                                                    C’est pourquoi bien que le mal subsiste dans la durée de l’histoire dans les évènements historique ,l’action de l’Histoire conduite par la Raison ne commande ou ne justifie nullement l’actiion ou la production du mal ,au contraire elle commande et ordonne de toujours faire le bien et rejeter le mal malgré la résistance de la matière inconsciente et irrationnelle ,et donc Dieu qui exprime sa volonté et agit à travers la Raison trancendantale guidant l’Histoire commande aux hommes de toujours de faire le bien et de rejeter le mal m^me si les hommes imaprfaits commettent le mal dans leur inconscience ;Et pour éviter le plsu possible de faire le mal il faut et ils suffit de toujours être attentif dans la pleine conscience reliée à la pensée de la Raison transcendantale divine ; c’est lorsqu’on est coupée de cette liaison ou relation avec cette raison transcendantale qu’on devient inconscient et irrationel et donc imparfait et par là qu’on produise du mal ,car c’est toujours l’inconscience ou l’inattention qui produit le mal (Platon ,Simone Weil)

                                                    et c’est cela être religieux, (de religere) être relié à la raison universelle ,absolue et transcendantale qui représente la projection de la volonté divine transcendante , et c’est pourquoi un athée rationaliste et non pas bien sûr nihiliste ,peut être considéré comme un être religieux étant réliée à la rasion universelle et absolue ,tandis qu’un croyant dogmatique n’obéissant pas ou rejetant les lois de la raison ,m^me si il va à la messe ou à la mosquée tous les jours et prier à chaque heure d ela journée et de la nuit,n’est pas pour autant un être religieux mais au contraire un être irréligieux.

                                                     

                                                    « Agir contre la raison c’est agir contre la nature de Dieu » (pape benoit XVI,discours de ratisbonne) 


                                                    • Hamed 29 juillet 2013 19:57

                                                      @Franc

                                                      Bonjour franc,

                                                      Je crois que vous avez le verbe facile, cependant vous vous méprenez d’abord vis-à-vis de moi et pardonnez d’être direct, vis-à-vis de vous. Ce n’est pas que vous avez tort, vous croyez être dans le juste parce que vous utilisez beaucoup de mot profond et complexe qui veulent dire tout et pas tout pour être plus simple. Si la philosophie réellement est d’un apport central avec la globalisation en cours du monde, elle n’aurait pas fait faillite aujourd’hui. Même ce qui fait la force de la religion se perd de plus en plus, le monde est devenu un e formidable machine à consommer et à jouir.

                                                      Ceci étant, je reviens d’abord au mot « immanence », parce qu’il faut raisonner par le sens si l’on se perd et tout devient logorrhée. Dans le Robert, il est dit : «  Philos. Caractère de ce qui est immanent. L’immanence des mathématiques dans le réel. Principe d’immanence, selon lequel tout est intérieur à tout, ou un au-delà de la pensée est impensable. »

                                                      En plus, quand j’ai énoncé que « tout le monde cherche à gagner tout le monde ne le fait pas par tous les moyens en commettant des crimes », il est évident qu’il y a des exceptions et que ces exceptions ne sont pas la minorité du monde mais la majorité mondiale. Sinon on tombe dans la conception de Hobbes. Donc je n’ai dit que ce que l’on constate dans la vie de tous les jours et en dehors de toute philosophie, et c’est parce qu’il y a une morale entre les hommes construite au fil de l’histoire que le monde est devenu ce qu’il est aujourd’hui, i.e. peut se passer de la philosophie. L’homme arrive de plus en plus à un stade qu’on peut définir transcendant mais à l’échelle humaine.

                                                      Quant à ma sincérité, laisser votre moi d’en juger, ne le parasiter pas avec vos préjugés  comme par exemple que Dieu est l’auteur du mal que je n’ai pas dit.

                                                      Pour votre gouverne, et je réitère le fond de ma pensée : « Il y a bien une existence du bien et du mal, et dans le couloir étroit entre le bien et le mal que Dieu peut éprouver ce qu’il a crée. Donc tout relève du libre-arbitre des hommes s’ils veulent être en paix avec Dieu et surtout avec eux-mêmes.

                                                      Ceci étant, vous résumez : que je résume en disant que le principe de conservation du parfait induit l’existence d’une force de perfectionnement ou du progrès conduite par la Raison ou le Logos à travers l’Histoire pour réparer le mal, effacer les imperfections jusqu’à ce que toute la création soit rendu parfaite à la fin des temps […] Dieu est au dessus du bien et du mal. » Là vous ne m’apprenez rien, il est évident que Dieu est au-dessus de tout, du bien, du mal, de vous, de moi, de l’humanité tout entière, il n’a pas besoin de nous puisque déjà nous sommes éphémères, et nous retournons à lui. Donc parlez pour Dieu n’a pas besoin de vous et moins de moi ou de quiconque.

                                                      DQuant aux « lois de la nécessité immanente existe pour le monde et personne n’ y échappe ,cela est vrai mais c’est seulement une vérité partielle ,il existe aussi d’autres lois celles de la rationalité transcendantale qui peut diriger ces lois de la nécessité immanente suivant le désir et la volonté humaine dont la conscience est en adéquation avec la pensée de la raison transcendantale ;Ainsi tout le monde physique y compris le corps humain est soumis à la loi de la gravitation universelle mais par la connaissance de ces lois par la raison humaine en conformité avec la raison transcendantale ,les hommes défient les lois de la pesanteur pour s’élever au ciel selon sa volonté ;Et comme le dit Platon il ya une différence essentielle ente la nature de la nécessité et celle du bien. » Vous vous trompez les hommes ne défient pas les lois, ils ont découvert des lois que le plan immanent, c’est-à-dire l’impensé et l’impensable, a porté avec raison à l’homme, ce qui est totalement différent. L’homme a trouvé les lois de la gravitation qui existaient avant l’homme, ou l’énergie électrique, chimique, médicale, et tout autre découverte scientifique.

                                                      Et au lieu de sortir chaque fois Platon, mon ami sortez un peu de vous-mêmes… en particulier votre conclusion : « celui qui dit que Dieu est l’auteur du mal réduirait l’équation précédente en l’équation :Divin=Création immanente ,supprimant la partie divine contenu dans la Raison ou le Logos et commettrait le péché d’ idolatrie en assimilant le divin avec l’objet immanent

                                                      l’Eglise catholique condamne comme une hérésie, péché d’idolâtrie et perversion religieuse le fait de dire que Dieu est l’auteur du mal. »

                                                      Ma réponse est ceci : Dieu est l’auteur du monde avec tout ce qu’s’y trouve. Dieu n’est pas un objet mathématique, c’est une hérésie de le penser. « Divin =Création (immanente ) +Raison (transcendantale) ». Cette vision logorrhéique n’existe pas. Vous ne savez rien de dieu et vous ne pouvez dissocier le plan immanent de la transcendance, ce sont des mots très forts et qui dépasse la nature humaine. Les philosophes tentent sur le plan métaphysique de discourir sur la transcendance ou l’immanence mais tous bute sur l’inconnaissant et l’inconnaissable.  Maintenant si vous êtes dans votre aise dans ce dédale de question du sublime, etc., ce n’est pas ce à quoi je travaille.

                                                      Merci quand même pour votre vision philosophique ou religieuse que je n’arrive pas à différencier dans votre intervention

                                                      Quant aux deux derniers messages, je vous répondrais après. Je n’ai pas mangé encore depuis hier. Je pense que vous devinez, le Ramadan. J’essaierais de vous apporter ma réflexion mais le plus sage serait d’attendre la troisième partie.

                                                      Bonne fin de soirée


                                                    • franc 29 juillet 2013 21:38

                                                      Vous aviez bien dit que Dieu étant à l’origine de tout est aussi à l’origine du bien comme du mal qui se trouve dans la création et donc on peut induire que vous avez dit que Dieu est l’auteur du mal ,car cette dernière phrase même si elle emploie des mots différents représente à peu près le meme sens ou m^me pensée que l’autre ,il ne faut pas jouer sur les mots et pinailler ;Et maintenant vous dites noir surblanc dans votre dernier commentaire que Dieu n’est pas l’auteur du mal ,je prend acte et m’en réjouis de cette dernière précision de votre part que je trouve être une reculade de plus et des plus importante et m^me la plus importante et la plus essntiell pour moi ,lpolémique est close pour ce sujet . 

                                                      vous confondez Raison et raison ,pourtant j’avais bien spécifier la différence plusieurs fois dans mes commentaires ;La Raison (avec R majuscule) est identique au Logos héraclitéen ,Esprit rationel trancendental qui non seulement contient la petite raison individuelle purement intellectuelle et logicienne ou mathématicienne ,est aussi créatrice et rédemptrice ,créateur du vrai en soi ,du juste en soi et du beau en soi ,ou plus simplement créateur du Vrai ,du Juste et du Beau,de tout le monde sensible et intellectuel ainsi que spirituel ;la Raison est aussi assimilé au Christ ou au St-Esprit appelé par St-jean l’Esprit de Vérité ou le Verbe dans le principe théologique de la Trinité .C’est aussi la Raison hégélienne créatrice et conductrice de l’Histoire ,et donc excusez du peu ce n’est nullement la raison individuelle purement intellectuelle et logicienne qui étudie les mathématique ,la Raison ou le Logos est la partie de l’esprit divin transcendant créateur de cemonde et de cet univers lequel est soumis à sa loi transcendantale ,et qui est le moteur de l’appareil transcendantal de projection dans le champ de l’immanence des Idées absolues en soi ,les Idées de Platon .Quand je cite Platon ,hégel ,Simone weil ou Spinonoza c’est pour illuster ce que je dis et ce que je pense ,soit dit en passant

                                                      et donc dans l’équation :Divin = création immanente et Raison transcendantale il n’ ya nullement idolâtrie deassimiler le divin à un objet immanent car la Raison ou Logos n’est pas un être immanent mais au contraire un être transcendant ou plus exactement un être transcendantal ,c’est à dire qui représente la Pensée divine et mieux encore la projette cette pensée divine dans le champ de l’immanence ,en qulque sorte ,la Raison est le médiateur entre l’Homme et Dieu ,car la logine divine transcendante est inaccessible à l’homme ,il faut qu’elle soit traduite en logique immanente pour être compréhensible par l’esprit immanent humain,et c’est la Raison qui l’appareiltranscendantal de transformation et de traduction de la logique divine en logique humaine


                                                      • Hamed 30 juillet 2013 06:16

                                                        @Franc

                                                        Bonjour,

                                                        Tout d’abord je réponds à votre dernier message. Je répète ma pensée : Dieu, est l’auteur de toute création, du bien comme du mal, de la vie comme de la mort, de l’univers comme du non-univers, pour ce dernier point, comme du bing bang, nous n’en savons rien ! Ceci étant, il n’y a pas de reculade dans mes propos, seulement de la logique. Dieu n’a pas crée le « Mal » pour le plaisir de créer le « Mal », et là encore ce ne sont que des suppositions logiques, parce que je ne peux entrer dans les projections divines, « JE SUIS l’ÊTRE QU’IL A CREE, QU’IL VOUS A CREE ET L’HUMANITE ENTIERE QU’IL A CREE ». Nous n’en avons pas le droit de nous de nous culpabiliser que celui-ci dit que Dieu ne crée que du Bien, et celui-là dit qu’IL a crée les deux, le Bien et le Mal. Libre à vous de penser que Dieu ne crée que du Bien. Qui crée alors le Mal, l’Homme, une créature de Dieu. L’Homme ne peut être créateur du mal, i.e. j’entends par l’essence du Mal, sinon vous allez lui attribuer une essence divine qu’il n’a pas, j’entends par essence divine un pouvoir divin.

                                                        L’Homme ne peut que se diriger, comme je l’ai dit précédemment, dans le « couloir étroit du Bien et du Mal » que Dieu a crée pour EPROUVER l’HOMME dans ses actions, actions du reste qui entrent dans l’universalité de l’Histoire de l’humanité. C’est précisément cette harmonie du plan divin, HARMONIE DE LA CREATION, de l’HUMANITE, de la FAUNE, et ce TOUT MERVEILLEUX QUE NOUS REGARDONS CHAQUE JOUR, et loin de TOUTE PHILOSOPHIE, PAR LE REGARD SEULEMENT d’ËTRE. Même le MAL nous apparaît nécessaire jusqu’à cependant un degré, même la MORT que nous vivons TOUS LES JOURS mais dont nous ne nous apercevons pas, heureusement, est là pour ceux qui comprennent, est bienfaitrice parce que nous NAISSONS et RENAISSONS CHAQUE JOUR, et TOUJOURS FRAIS et DISPOS.

                                                        Je ne sais si vous me comprenez, mais de grâce ne faîtes pas du Mal un abcès de fixation, et pensez seulement que si le MAL n’existait pas, notre existence n’aurait pas de sens. Et peu importe qui a crée le MAL. Que serait le BIEN, sans le MAL ? La vie sur terre serait-elle un paradis ? Que serait la vie sans la MORT ? Quel goût aura l’existence si l’homme n’a pas peur de mourir ? Que serait la joie d’exister sans son contraire, i.e. la tristesse, le chagrin ? Que serait alors le RENOUVEAU de l’être HUMAIN dans ses JOIES et ses peines, dans ses ESPOIRS et ses DESESPOIRS ? Répondez-moi, vous qui écrivez et insistez sur une utopie que Dieu n’est pas l’auteur du Mal. DIEU est l’auteur de toutes choses, et l’homme est l’auteur de la vie ici-bas pour laquelle une permission lui est donnée, et je pense que, bien que je ne sois pas théologien, cette sentence se trouve probablement dans toutes les religions.

                                                        Voilà pour ma pensée. Elle découle seulement de la vie et de la logique d’être. Elle n’a RIEN A VOIR et A VOIR avec Platon, Aristote, Spinoza, Kant, Hegel, Schopenhauer, Heidegger, Kierkegaard, Sartre, Jaspers et tant de philosophes… Je ne lis pas les philosophes pour être eux, mais pour ETRE MOI. Il y a une DIFFERENCE.

                                                        Quant à ce que vous écrivez : « C’est pourquoi bien que le mal subsiste dans la durée de l’histoire dans les évènements historique ,l’action de l’Histoire conduite par la Raison ne commande ou ne justifie nullement l’actiion ou la production du mal ,au contraire elle commande et ordonne de toujours faire le bien et rejeter le mal malgré la résistance de la matière inconsciente et irrationnelle ,et donc Dieu qui exprime sa volonté et agit à travers la Raison trancendantale guidant l’Histoire commande aux hommes de toujours de faire le bien et de rejeter le mal m^me si les hommes imaprfaits commettent le mal dans leur inconscience ;Et pour éviter le plsu possible de faire le mal il faut et ils suffit de toujours être attentif dans la pleine conscience reliée à la pensée de la Raison transcendantale divine ; c’est lorsqu’on est coupée de cette liaison ou relation avec cette raison transcendantale qu’on devient inconscient et irrationel et donc imparfait et par là qu’on produise du mal ,car c’est toujours l’inconscience ou l’inattention qui produit le mal (Platon ,Simone Weil)

                                                        et c’est cela être religieux, (de religere) être relié à la raison universelle ,absolue et transcendantale qui représente la projection de la volonté divine transcendante , et c’est pourquoi un athée rationaliste et non pas bien sûr nihiliste ,peut être considéré comme un être religieux étant réliée à la rasion universelle et absolue ,tandis qu’un croyant dogmatique n’obéissant pas ou rejetant les lois de la raison ,m^me si il va à la messe ou à la mosquée tous les jours et prier à chaque heure d ela journée et de la nuit,n’est pas pour autant un être religieux mais au contraire un être irréligieux. » et je ne prends que cette partie de vos commentaires, c’est absolument faux dans la dialectique de votre raisonnement . Votre exposé cherche à poser la Raison transcendantale qui justifie le principe du Bien par rapport au Mal qu’elle rejette ce dernier comme une « résistance de la matière inconsciente et irrationnelle » (des hommes je suppose). Tout d’abord Platon n’a pas dit cette idiotie, et je ne crois pas pour Simone Weil sinon citez-moi quelques phrases d’eux qui invitent à le penser, et non pas des phrases du genre : « Il ya une différence entre l’essence du nécessaire et celle du bien » dit Platon » qui ne dit rien sur le sens réel de ces deux instances. Il est évident qu’il y a une différence entre le Nécessaire, le Bien et le Mal, mais où est la portée ?

                                                        Je vous dis que vous vous trompez, parce que vous n’assimilez pas assez le sens de l’existence. Je vous répondrais à ce sujet.

                                                        Bonne fin de nuit


                                                      • franc 30 juillet 2013 15:36

                                                        ,par orgueil ,je suppose que vous revenez sur votre reculade et redit que Dieu est l’auteur du mal,et le justifiez par la logique ,mais ce n’est là que la logique humaine purement mécaniste ,je l’ai déjà dit et je le répète Dieu échappe à la loi de non contradiction de la logique mécaniste ,à la loi de déterminisme causal qui lie toute chose ou être immanent ,et je le répète ,vous confondez la cause absolue transcendante et les causes relatives immanentes ,Dieu est de nature absolue transcendante et non immanente ,vous ne pouvez pas appliquer cette loi causale immanente à l’être divin transcendant ,si vous le faites vous ravalez Dieu au niveau d’un être créé immanent et par conséquent vous commettez un acte idolâtre .Platon dit qu’il ya une différence entre l’essence du nécessaire et celle du Bien ,et je pense comme lui,l’essence du nécessaire relève du domaine de l’immanence tandis que l’essence du bien absolu relève du dommaine dela transcendance absolue qui possède une loi autre que la loi immanente ,la loi divine est transcendante et absolu qui ne se soumet pas par exemple à la loi de non contradiction puisque que par exemple Dieu possède le pouvoir de création ex-nihilo qui échappe à la loi de non contradiction existentielle.


                                                        Alors d’où vient le mal s’il n’est pas causé par Dieu ,il ne peut être causé que par une nature immanente et imparfaite qui ne possède pas la conscience divine et en particulier par l’^tre humain qui est un être immanent imparfait et tant qu’il n’est pas parfait et possède la conscience divine parfaite .Bref le mal provient de l’imperfection intrinsèque de la nature immanente qui est différent de la nature de Dieu.Or Dieu par nature ,par esssence et par définition est l’’Etre¨ parfait absolu,donc Dieu ne peut causer dumal sinon il ne serait pas parfait .

                                                        mais direz vous Dieu est à l’origine de tout et donc aussi de l’imperfection,mais l’origine n’est pas nécessairement lacause au sens du déterminisme causal mécaniste ,car Dieu n’est pas un être immanent relatif et n’est pas lié à ce déterminisme causal ,il ya là un saut transcendant discontinu entre la cause immanente et l’origine transcendante ,une brisure dans la continuité de la chaine causale immanente ,de sorte que l’imperfection ne se situe que dans le domaine créé relatif immanent et non dans le domaine transcendant absolu danslequel se trouve le temps divin où aucune imperfection existe ;Donc si l’imperfection est la cause unique du mal ,comme il n’ ya pas d’imperfection en Dieu ,Il ne peut être caus edu mal .

                                                        En résumé Dieu est à l’origine du bien et du mal et néanmoins il n’est pas cause du mal au sens du déterminisme causal mécaniste ;Seul ce qui est la cause immanente du mal peut être dit auteur du mal,mal qui ne se situe seulement que dans le plan immanent ,et Dieu se trouve dans le plan transcendnat .


                                                        C’est peut être compliqué mais conforme à la logique du Bien absolu et en m^me temps à celle de la raison humaine ,étent entendu que la raison humaine peut être reliée et en adéquation avec la raison transcendantale qui en est l’origine par projection .

                                                        Et c’est seulement par ce discours qui respecte la nature divine en m^me temps que la nature humaine et leur différence que la morale pratique peut être sauve .Sinon n’importe qui peut se prévaloir du fait que l’auteur premier de tout mal est Dieu pour justifier ses mauvaises action et rejeter la faute à Dieu .

                                                        • franc 30 juillet 2013 16:07

                                                          On peut dire aussi que le mal ou l’imperfection résulte du retrait de Dieu ,et que ce retrait est l’origine de la création et qui n’est alors qu’une décréation ;le mal résulte de l’absence de Dieu et non pas de la présence de Dieu


                                                          C’est ce que des philosophes et des mystiques ont élaboré comme hypothèse et théorisé ;la création est une décréation ou désorganisatiion d’un Esprit absolu qui divise celui en être immanent et en être transcendantal .La partie immanente est le créé immanent et l’être transcendantal est la partie divine immatérielle restante qu’on appelle Raison ou Logos ou le Verbe selon l’expression de St-Jean .la Raison ou le Verbe est la Pensée divine ou la Parole divine ,qui est de nature transcendantale c’est à dire transcendante mais privée de son concret corporel,c’est à dire pure activité ,force purement spirituelle mais qui possède le pouvoir divin de création .

                                                          La Raison ou le Logos ou le Verbe est la Pensée ou la Parole créatrice divine .St-Jean en parle dans son Evangile :

                                                          Au commencement était le Verbe 
                                                          Par Lui tout a été créé 
                                                          Et le Verbe était Dieu 

                                                          Et le Verbe s’est fait chair
                                                          et il a habité parmi nous 

                                                          Et l’on a vu sa splendeur


                                                          L’expression « Le Verbe s’est fait chair » représente ce que les théologiens appellent conceptualise comme l’incarnation de Dieu ,ou encore lorsque des philosophes décrètent que le beau est l’immanentisation du divin.Platon dit que le Beau est le Bien et que le Bien est Dieu,tandis que pour Kant la beauté est la seule valeur qui ’a pas d’autre fin qu’elle-même,c’est donc la valeur absolue immanente suprême .Et l’on a vu la splendeur de son incarnation.

                                                          Le mal ,l’imperfection ou la laideur est l’absence du bien ,du parfait ,du beau et donc de l’absence de l’élément divin 



                                                          • Hamed 30 juillet 2013 20:01

                                                            @ franc

                                                            Je reprends ce que vous avez écrit et ce fragment résume à peu près tout ce que vous avez écrit sur le bien, le mal l’immanent, le transcendantal et Dieu. « C’est pourquoi bien que le mal subsiste dans la durée de l’histoire dans les évènements historique ,l’action de l’Histoire conduite par la Raison ne commande ou ne justifie nullement l’actiion ou la production du mal ,au contraire elle commande et ordonne de toujours faire le bien et rejeter le mal malgré la résistance de la matière inconsciente et irrationnelle ,et donc Dieu qui exprime sa volonté et agit à travers la Raison trancendantale guidant l’Histoire commande aux hommes de toujours de faire le bien et de rejeter le mal m^me si les hommes imaprfaits commettent le mal dans leur inconscience ;Et pour éviter le plsu possible de faire le mal il faut et ils suffit de toujours être attentif dans la pleine conscience reliée à la pensée de la Raison transcendantale divine ; c’est lorsqu’on est coupée de cette liaison ou relation avec cette raison transcendantale qu’on devient inconscient et irrationel et donc imparfait et par là qu’on produise du mal ,car c’est toujours l’inconscience ou l’inattention qui produit le mal (Platon ,Simone Weil)

                                                            et c’est cela être religieux, (de religere) être relié à la raison universelle ,absolue et transcendantale qui représente la projection de la volonté divine transcendante , et c’est pourquoi un athée rationaliste et non pas bien sûr nihiliste ,peut être considéré comme un être religieux étant réliée à la rasion universelle et absolue ,tandis qu’un croyant dogmatique n’obéissant pas ou rejetant les lois de la raison ,m^me si il va à la messe ou à la mosquée tous les jours et prier à chaque heure d ela journée et de la nuit,n’est pas pour autant un être religieux mais au contraire un être irréligieux. »

                                                            Tout d’abord votre approche sur Dieu qui cherche à le faire apparaître la perfection absolue, il est évident que je suis tout à fait d’accord avec vous, et même comme vous dîtes l’athée qui ne croit pas mais observe la voie droite ici-bas est relié d’une certaine façon à Dieu par sa droiture.

                                                            Pourtant vous dîtes que « bien que le mal subsiste dans la durée de l’histoire dans les événements historiques, vous énoncez néanmoins que « l’action de l’Histoire conduite par la Raison », donc selon vos propres mots la Raison conduit l’Histoire, donc l’Histoire est rationnelle puisqu’elle est conduite par la Raison et vous réitérez encore « et donc Dieu qui exprime sa volonté et agit à travers la Raison transcendantale guidant l’Histoire », et là encore, il ressort que c’est Dieu qui guide l’Histoire, vous convenez comme je l’ai énoncé à travers les « contingences de la Nécessité ». En somme, vous dîtes la même chose que moi. Il est tout à fait normal que Dieu exhorte les hommes à faire du bien, comme vous le dîtes « commande aux hommes de toujours faire le bien et de rejeter le mal ». Mais là où votre raisonnement ne tient plus, c’est lorsque vous dîtes « malgré la résistance de la matière inconsciente et irrationnelle », ou encore « même si les hommes imparfaits commettent le mal dans leur inconscience ». Vous étayez cela par « le potier créateur et les pots fabriqués. Le potier peut créer des pots mal formés et mal constitués autrement dit des pots imparfaits. »

                                                             Mais ce que vous ne prenez pas en compte, c’est le potier créateur qui a crée des pots parfaits et des pots imparfaits. E n d’autres termes, s’il n’y a pas de problème pour le pot parfait, il est évident aussi qu’il n’y a pas de problèmes pour le pot imparfait puisqu’il a été crée ainsi, i.e. IMPARFAIT. Ce qui dispense le pot imparfait de la responsabilité d’être IMPARFAIT. Et évidemment les pots imparfaits sont les hommes qui font du mal et « irréligieux » contrairement aux pots parfaits qui font du bien et sont reliés à Dieu, donc « religieux ». Et les deux étant crées ainsi sont simplement e qu’ils sont, des gens du bien, et des gens du mal. Et personne n’est responsable de ce qu’il fait puisqu’il a été crée ainsi.

                                                            Il y a un non-sens puisque vous excusez les hommes du mal vu que ce ne sont pas leur faute d’être ainsi, mais revient à la responsabilité au potier créateur d’avoir crée des pots parfaits et des pots imparfaits. C’est complètement ridicule puisque derrière toute cet exposé sur le bien, vous brisez sans que vous le sachiez votre raisonnement qui vous paraissait harmonieux alors qu’il est horrible.

                                                            Non mon ami, vous péchez par excès philosophique ou excès religieux. Votre raisonnement sur le Bien, le Mal, sur Dieu, le potier créateur, les pots parfaits et imparfaits ne tiennent pas la route et aucun philosophe digne de l’être n’a écrit ce que vous énoncez. Le seul point où je puis être d’accord avec vous c’est la « perfection suprême de l’instance divine, i.e. Dieu ».

                                                             Ceci étant voyons ce que vous dîtes de Hegel et de l’Esprit dans l’Histoire, ou la Raison dans l’Histoire. « il n’en reste pas moins que la volonté du potier est de fabriquer des pots parfaits ou le plus parfait possible ,et quand il trouve qu’un pot est trop mal réalisé il peut le casser et construire un autre pot de plus belle forme et de meilleure constitution bref un pot de meilleure qualité ou plus parfaite .De m^me l’Histoire qui représente l’esprit de l’Histoire peut bien créer des évènements contenant du mal due à l’ imperfection intrinsèque de la matière immanente il n’en reste pas moins que l’esprit de l’Histoire qui n’est rien d’autre que la Raison elle m^me (Hegel) en cré e de nouveaux et meilleurs évènements qui corrigent les évènements précédents dans le sens du mieux ou du progrès c’est à dire produit en fin de compte moins de mal et plus de bien dans un mouvement de perfectionement permanent.  » Ici vous dîtes à quelque chose près ce que j’ai dit. « Les trois premiers contingents du XXe siècle, c’est-à-dire la Première guerre mondiale, la crise économique de 1929 et la deuxième guerre mondiale » sont des événements crées par l’Esprit dans l’Histoire qui n’est autre que la Raison dans l’Histoire pour mettre fin au joug de la colonisation et à une Europe qui court aveuglément vers la puissance sans savoir que l’Esprit l’a déjà condamnée pour le mal due à l’imperfection intrinsèque de la matière immanente qui est en elle et dont elle n’a pas conscience.

                                                            Vous avez le même raisonnement que moi, comme celui de Hegel sauf qu’il y a un mais. Et un grand MAIS. C’est faux ce que vous dîtes. « Le mal est la résultante de la résistance de la matière désagrégée , irrationnelle et inconsciente et donc imparfaite alors que l’esprit de l’Histoire qui est la Raison est consciente et rationnelle qui reorganise la matière inerte selon le sens de sa rationalité du bien transcendantal . » Non, mon ami, le mal est réfléchi par l’homme contrairement aux pots imparfaits qui ne réfléchissent pas. L’Europe par exemple a voulu étendre sa puissance sur les autres mondes, elle a mis en esclavage des millions d’êtres humains, colonisé une bonne partie du monde, et la Raison dans l’Histoire a mis un terme en suscitant entre les puissances européennes des guerres, en retournant sa propre puissance militaire contre elle. On connaît la suite. Les pays colonisés se sont libérés, etc.

                                                            De même quand les ecclésiastiques au Moyen Âge utilisait la religion pour imposer les paysans, leur soustrayaient des richesses transformant la plèbe européenne en serfs, cela relevait du mal. Cette injustice a progressivement été balayée par un nationalisme naissant en Europe, une prise de conscience de la plèbe. Cependant, le mal commis par l’Eglise était accompagné aussi par du bien, puisqu’il a permis de construire l’identité chrétienne de l’Europe. Donc tout est relatif en matière de bien et de mal.

                                                            Voilà, mon ami, j’espère que ce que je développe n’est pas pour avoir raison, ou comme vous dîtes par orgueil, je cherche seulement à comprendre. Et si vous pouvez m’apporter un plus, j’apprendrais avec joie de vous, mais dans le bon sens, dans la vérité humaine qui nous meut et meut l’humanité entière.

                                                            Bonne fin de journée


                                                          • cathy30 cathy30 31 juillet 2013 00:14

                                                            Est-ce le sens de votre message :

                                                            Iran (chiite) : l’Armageddon est proche, préparez-vous à la guerre !

                                                            L’Iran affirme à nouveau que l’apocalypse est proche et que les partisans du régime islamique doivent se préparer à un changement monumental dans le monde. Les fonctionnaires du régime islamique ont tenu, le mois dernier, leur conférence annuelle sur la « Doctrine du Mahdisme » pour se préparer à la venue du dernier messie islamique, le 12ème imam des chiites, le Mahdi.
                                                             


                                                            • Pierre Régnier Pierre Régnier 31 juillet 2013 10:13

                                                              cathy

                                                               

                                                              Cette vision du monothéisme est aussi celle d’une partie au moins des « évangéliques » chez les protestants : il faut considérer la défaite à la bataille d’Armageddon comme provisoire (on a perdu une bataille on n’a pas perdu la guerre) et il faut se préparer à reprendre la « bonne » guerre religieuse.

                                                               

                                                              On ne mettra jamais fin à la guerre religieuse effective tant qu’on ne détruira pas ses bases théologiques. Cette destruction devrait être l’objectif prioritaire des chrétiens puisque leur prophète est venu leur annoncer que le message de Dieu n’est que appel à l’amour. Mais c’est le dernier de leurs soucis, et leurs responsables au plus haut niveau continuent, sur ce point précis, de trahir Jésus de Nazareth, comme le fait l’Eglise catholique depuis sa mise en place.

                                                               

                                                              Il faut rappeler constamment que c’est principalement elle, l’église catholique qui a transmis la théologie criminogène à l’islam, et que c’est donc à elle principalement de la détruire, contrairement à ce qu’a voulu et réalisé le théologien Ratzinger / Benoît XVI, qui l’a réanimée.

                                                               

                                                              http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-nouveau-pape-devra-supprimer-la-130677 


                                                            • franc 31 juillet 2013 16:29

                                                              La différence entre le pot et l’homme c’est que l’homme possède une conscience plus ou moins imparfaite mais qui existe quand m^me ,c’est quand l’homme se trouve dans un certain état d’insconscience coupée de la lumière de la conscience reliée à la raison transcendantale que l’homme pèche et fait le mal .C’est donc bien l’inconscience laquelle définit l’état de matière désorganisée qui est la cause du mal et non pas la lumière de la conscience divine

                                                              votre objection comme quoi c’est Dieu qui a créé l’imperfection et l’inconscience qui causent le mal et donc par conséquent est lui-m^me l’auteur du mal ,je l’ai déjà réfuté ,et je recommence cette réfutation si vous ne l’avez pas bien saisi ;Certes Dieu est à l’origine de l’apparition de l’inconscience et d el’imperfection par sa propre décréation en son retrait ou la négation volontaire de son propre être ou d’une partie de son être , néanmoins on ne peut dire que Dieu est la cause du mal produite par l’inconscience ou l’imperfection au sens de causalité immanente mécaniste ;je recite ce que j’avais écrit dans un de mes commentaires précédents que vous n’avez pas pris en compte ou que vous avez zappé :

                                                              «  mais direz vous Dieu est à l’origine de tout et donc aussi de l’imperfection,mais l’origine n’est pas nécessairement lacause au sens du déterminisme causal mécaniste ,car Dieu n’est pas un être immanent relatif et n’est pas lié à ce déterminisme causal ,il ya là un saut transcendant discontinu entre la cause immanente et l’origine transcendante ,une brisure dans la continuité de la chaine causale immanente ,de sorte que l’imperfection ne se situe que dans le domaine créé relatif immanent et non dans le domaine transcendant absolu danslequel se trouve le temps divin où aucune imperfection existe ;Donc si l’imperfection est la cause unique du mal ,comme il n’ ya pas d’imperfection en Dieu ,Il ne peut être caus edu mal »

                                                               

                                                              De plus lors de sa décréation ,selon le principe de conservation du parfait ,l’être divin ne disparait pas complètement de l’u nivers de la décréation ,sa présence s’opère par l’intermédiaire de la Raison ou du Logos comme je l’ai déjà énoncé dans l’équation fondamentale : Divin = création immanente + Raison (Verbe,Logos) ,  mais dans le cours du temps relatif de la durée de l’Histoire ;Autrement dit à côté de l’imperfection de la nature immanente créée se trouve une force spirituelle de perfectionnement absolue ou de progrès appelée Raison ,ou Logos ou verbe qui se trouve être le Rédempteur qui efface dans le cours du temps relatif ou l’Histoire l’imperfection et donc le mal résultant de la a décréation en la déorganisation de l’Esprit séparant sa pensée transcendantale de son corps immanent .Toute l’Histoire consiste en la recomposition de l’Etre divin originel par l’intermédiaire de la Raison ou du Verbe représentant la Pensée transcendantale divine ,la réunion entre la Pensée divine et l’Etre immanent ,de sorte que à la fin des temps relatifs ,l’Etr parfait ou l’Homme parfait soit reconstitué et donc que tout mal disparaise ;Et donc si on tient compte du temps et de l’action de l’histoire conduite par la raison ,Dieu n’a pas créé le mal en fin de compte .


                                                              • Hamed 31 juillet 2013 18:51

                                                                @ franc

                                                                Si vous voulez définir le mal de l’homme par ce que vous estimez que « l’homme se trouve dans un certain état d’inconscience coupé de la lumière de la conscience reliée à la raison transcendantal que l’homme pèche et fait le mal », je vous dis libre à vous de considérer cette situation de l’homme comme un état d’inconscience. Cela peut paraître plausible. Par exemple, Hitler quand il a envoûté le peuple allemand en l’entraînant dans le plus grand désastre et lui le monde, ou Bush qui est parti en guerre contre l’Afghanistan ou l’Irak, l’ont fait si l’on doit comprendre votre vision du mal, parce qu’ils étaient plus ou moins inconscients et privés de la lumière divine.

                                                                Combien même vous pouvez avoir raison, je rétorque par exemple que si Hitler ou encore plus récemment que Bush savait qu’il allait à une débâcle de la plus grande armée du monde en Irak, il n’y serait jamais allé, et je pense Hitler aussi, à moins que ce dernier est fou. Sachant qu’il va vers la défaite et bien entendu son suicide, Hitler aurait continué sur sa lancée. Et ce serait là ce qu’on peut appeler une pulsion de mort en supposant que le peuple allemand n’en savait rien. Et je pense que pour Bush, il ne serait pas y aller parce qu’il est plus au fait de l’histoire passée que Hitler qui n’a vécu qu’une guerre mondiale.

                                                                Donc toujours selon votre raisonnement, « c’est l’inconscience dans laquelle définit l’état de matière désorganisée qui est la cause du mal et non pas la lumière de la conscience divine ». Par exemple, l’islamophobie qui est une crainte excessive, maladive et irraisonnée de l’Islam (je tire la définition de phobie du ROBERT), une obsession, etc., qui selon vous n’a pas une réelle assise puisque c’est de la matière qui manque d’organisation et coupée de la conscience divine. Dans ce cas, les islamophobes et je prends ce phénomène nouveau depuis trois ou quatre décennies pour dire que les islamophobes, matière désorganisée, se font peur mutuellement et combien même des mosquées poussent comme des champignons, pour le bien des Musulmans, cela évident, et au détriment des chrétiens qui boudent leurs Eglises et remettent même en cause le dogme chrétien alors que les Musulmans occupent le vide laissé par ces derniers, n’incombent pas à une causalité historique mais incombent à une désorganisation de la matière inconsciente humaine. Pour vous, il n’y a pas des événements voire des causes rationnelles qui expliquent ce phénomène aux conséquences sociétales considérables. On peut même dire qu’une révolution religieuse a commencé en Europe. Mais la question qu’il faut poser, et la désorganisation de la matière humaine ne suffit pas à expliquer pourquoi cette irruption de l’Islam en plein cœur de l’Europe et qui continue de s’étendre ? Par conséquent désorganisation, inconscience ne peuvent être une explication. Et que constitue l’islamophobie dans cette partie de l’histoire de l’humanité ? Un véritable tournant du monde.

                                                                Quant « à mon objection comme quoi c’est Dieu qui a créé l’imperfection et l’inconscience qui causent le mal et donc par conséquent est lui-m^me l’auteur du mal et que vous réfutez, je maintiens ce que j’ai dit. Et puis vous-mêmes, vous le dîtes « Certes Dieu est à l’origine de l’apparition de l’inconscience et d el’imperfection » et vous trouvez la riposte toute faite « par sa propre décréation en son retrait ou la négation volontaire de son propre être ou d’une partie de son être ». Là encore, je ne suis pas dans les secrets de Dieu, votre raisonnement est très possible dans le sens que Dieu, en procédant comme vous dîtes sa propre décréation et son retrait, il offre à l’homme le libre-arbitre par lequel il est responsable de ses actes. Là, je peux être d’accord avec vous à condition toutefois que cette matière humaine que vous définissez comme « désorganisée ou un état d’inconscience » qui fait que l’homme, même doté de ses facultés, reste toujours confronté à la problématique de l’existence qui relève de la CAUSE PREMIERE ETFINALE qui est DIEU. Et DIEU ne peut être « la cause du mal produite par l’inconscience ou l’imperfection au sens de causalité immanente mécaniste ». Le mal finalement est le produit des hommes qui n’ont pas eu suffisamment de lumière divine. Dans cette vision, je suis d’accord avec vous. Précisément, le travail des hommes sur soi (que témoigne l’Histoire), i.e. qui engendre crises et guerres qui font que l’homme se dévoile dans l’histoire et procède à son dépassement. En d’autres, il y a une « finalité » dans l’existence que l’homme ne conscientise pas assez, et par cette finalité inhérente à l’homme que l’homme en suite découvre progressivement le sens de son existence, un sens non-fini, toujours ouvert aux possibles.

                                                                Et comme vous dîtes : « Toute l’Histoire consiste en la recomposition de l’Etre divin originel par l’intermédiaire de la Raison ou du Verbe représentant la Pensée transcendantale divine ,la réunion entre la Pensée divine et l’Etre immanent ,de sorte que à la fin des temps relatifs ,l’Etr parfait ou l’Homme parfait soit reconstitué et donc que tout mal disparaise ;Et donc si on tient compte du temps et de l’action de l’histoire conduite par la raison ,Dieu n’a pas créé le mal en fin de compte. » Et j’adhère à cette conclusion que l’Histoire est une recomposition permanente de l’Être divin originel, en d’autres termes, Dieu est toujours présent dans le cœur des hommes. Il y a ceux qu’IL INSPIRE, d’autres qu’ILS LAISSENT parce qu’ils sont IMPARFAITS PAR EUX-MÊMES. Mais il n’empêche que tous deux concourent dans le développement de l’histoire.

                                                                Voilà mon ami, c’est de cette façon que je me concilie avec votre pensée que Dieu n’a pas crée le mal en fin de compte.

                                                                Bonne fin de journée

                                                                 

                                                                 


                                                              • franc 31 juillet 2013 17:19

                                                                Le fait que l’Esprit divin crée en produisant sa décréation ou sa négation tout en restant intègre dans sa perfection relève de la puissance divine et de sa perfection absolue ;cela peut bien être contraire à la logique immanente relative humaine mais est conforme à la logine transcendnate absolue divine .L’Etre divin peut être et ne pas être en m^me temps dans le temps absolu de sorte que lors m^me de sa négation il est quand m^me et sa perfection avec ;Le temps de sa négation ne dure que le temps de la création c’est à dire le temps de sa décréation qui est instantané et ne dure que dans l’instantané ,dans une durée nulle pour le temps absolu .L’existence d’une durée non nulle ne se conçoit que dans le temps relatif et cette durée est limitée et quand bien m^me elle serat infinie dans le temps relatif elle est nulle par rapport au temps absolu .Donc l’imperfection et donc le mal s’il existe il ne dure qu’un temps nul pour le temps absolu où est l’être divin , sa durée est non nulle seulment dans le temps relatif de la création immanente ,et donc le mal n’existe que si l’on se situe dans le plan de la création immanente et donc dans la perspective humaine de perception partielle et imparfaite mais si l’on s’élève jusqu’au plan de la transcendnace où règne le temps absolu ,le mal disparait dans un temps nul et n’existe plus ou plus justement n’existe pas .Le mal ou l’imperfection existe pour l’homme mais pas pour Dieu . 

                                                                Cantor qui avec Dedekind est l’inventeur de la théorie des ensembles avait aussi élaboré la théorie des nombres ordinaux avec une hiérarchie ou relation d’ordre dans le snombres infinis ;ce qui avait provoqué un certain scandale chez les mathématiciens de l’époque ,mais dedekind défendait Cantor en disant :« Cantor nous a amené au paradis et nous ne descendrons pas de ce paradis »,le paradis étant l’arithmétique des nombres infinis ;Ainsi pour Cantor il ya donc plusieurs espèces d’infinis et ceratins infinis sont plus grands et plus infinis que d’autre infini ,par là on peut par induction concevoir le principe d’infini absolu ;l’infini absolu est tel que si on divise un infini quelconque par l’infini absolu le résultat est nul ,absolument nul,le rapport entre un infini simple et l’infini absolu est nul.En appliqaunt ce principe cantorien au rapport des temsp relatifs et absolu s ,la durée m^me infini du temps relation étant t un infini simple et toute durée du temps absolu qui s’il était déployé en dilatation en durée relative est un infini absolu ,et donc le rapport entre le temps immanent relatif de durée infinie imple et le temps transcendant absolu de durée infinie absolue est nulle ,absolument nulle.L’imperfection de surée m^me infinie dutemps relatif dans le temps est nulle par rapport et dans le temps absolu.


                                                                • franc 31 juillet 2013 18:06

                                                                  la création ou plus exactement la décréation s’écrit suivant la formule suivante à la suite du principe de conservation du parfait de l’être divin :

                                                                  Etre divin = être créé immanent + Raison transcendantale

                                                                  L’élément d’imperfection causant le mal se trouve être dans la partie de l’être créé immanent mais non point dans dans la partie de la Raison transcendantale ,esprit pur (Logos,Verbe,Christ)contenant le restant du parfait de l’être divin suivant le principe de conservation du parfait ;Donc la création c’est l’ensemble (être créé immanent et Raison transcendantale ) et non pas seulement l’être créé immanent de sorte que ,bien que l’imperfection seloge dans la partie du créé immanent elle disparait avec la présence de la Raison transcendantale qui anihile l’imperfection avec son principe de perfectionnement absolu en son sein ,de sorte que la création divine ne crée pas l’imperfection causant le mal ,et donc n’est pas l’auteur du mal puisque le mal n’existe pas au total dans le tout de l’ensemble de la création avec la présence du Rédempteur christique qu’est la Raison transcendantale ou le Logos , tout comme dans la compostion d’un atome neutre avec un noyau positif et des électrons négatifs ,s’il existe bien des charges négatives et donc l’élément négatif dans l’atome néanmoins l’ensemble de l’atome compsoant d’électrons négatif et d’un noyau contenant des protons positifs ,la charge au total est neutre ou nulle et non pas négative. L’atome pouvant donner une image de la représentation de la création , de la manière suivante :la masse négative des électrons représente le créé immanent ,et la charge négative représente l’imperfection ,tandis que l e noyau positif représente la Raison transcendantale ou le Logos et la charge positive le principe de perfectionnement absolu.La charge positive de la Raison neutralise la charge négative du créé immanent de sorte que dans la l’ensemble c’est à dire dans la création ,l’imperfection et donc le mal n’existe pas par équilibre et neutralisation des deux parties de charges opposées et bein que l’imperfection existe seulement dans une des partie celle du créé immanent et cela dans une durée relative limitée mais qui est nulle dans le temps absolu de l’ensemble qui compte le tempsd elet l’action del’Histoire achevant le perfectionnement de la création qui se trouve à la fin des temps dans l’état de perfection où le mal immanent disparait .

                                                                  c’est là encore une manière de voir que Dieu n’est pas l’auteurdu mal puisqu’il n’a pas créé d’imperfection dans sa création si l’on tient compte de toute la création avec la présence de l’action de la Raison transcendantale au cours de l’Histoire et pas seulement dans une vision partielle restreinte au créé immanent .Le mal ou l’imperfection n’existe que par la perspective vue sous l’angle du créé immanent et donc partiel et imparfait des sens humains imparfait qui ne saisit pas le tout de l’absolu mais seulement une partie du créé immanent ;Ainsi le mal existe pour l’homme mais pas pour Dieu ,comme Dieu voit le tout et pas les hommes ,c’est Dieu qui a raison en sa vision globale et absolue et non pas les hommes dans sa vison partielle et relative .

                                                                   


                                                                  • franc 31 juillet 2013 18:56

                                                                    et voici encore une autre raison comme quoi on ne peut dire et qu’il ne faut pas dire que Dieu est l’auteur du mal,cela relève dela raison pratique (Kant)

                                                                    tout ce que j’ai dit auparavant relève de la théologie ou d’une théorie religieuse avec ses axiomes dont celui de la définition de Dieu comme l’Etre parfait absolu et donc comme corollaire ou théorème que Dieu ne peut être auteur du mal puisqu’il est parfait et que s’il est tenu pour être l’auteur du mal il serait imparfait il y auarit donc contradiction contredisant la définition et l’axiome de la perfection divine .Quelqu’un d’autre pourrait élaborer une dialectique religieuse en une autre théorie prenant comme axiome ou ayant comme théorème que Dieu est l’auteur du mal .ces deux théories religieuses se font concurrence pour la vérité et la justice ,quelle est la plus vraie et la plus juste .

                                                                    en science la théorie la plus vraie est celle qui amène l e plus d’applications correctes , c’est le critère de vérité de la méthode expérimentale, une théorie religieuse en tant que dialectique humaine et discours qui se veut rationnel et pratique n’y échappe pas ,une théorie religieuse est d’autant plus vraie qu’elle amène à le plus de pratiques bonnes ou de bonnes actions,c’est le fameux « il faut juger l’arbre à ses fruits »de l’Evangile.

                                                                    Si une théorie religieuse dit qu’il faut obéir à Dieu parce que Dieu est l’être parfait absolue qui a toujours raison en ayant la perfection absolue et donc ne commande jamais à l’homme de faire du mal ou d emauvaises actions pour son propre bonheur mais au contraire de toujours faire le bien ou de bonnes actions dans la mesure du possible bien entendu puisqu’à l’impossible nul n’est tenu , des hommes croyant à ctte théorie n epourront jamais rejeter la faute à Dieu et justifier ses mauvaises actions en disant que Dieu est l’auteur du mal en premier et ainsi ne pas avoir toujours la bonne conscience tout en faisant le mal et aucontraire il aurait crainte du jugement de Dieu qui voit tout et partout .

                                                                    Par contre si une théorie religieuse dit que Dieu est l’auteur du mal ,les hommes alors pourront avoir tout le loisir de faire du mal et de mauvaises actions en rejetant la faute à Dieu et ainsi ne pas avoir de mauvaises conscience en faisant le mal et ainsi continuer toujours ses mauvaises actions en toute bonne conscience ;une telle théorie religieuse inciterait à faire le mal et les mauvaises action ,ce qui assurément est une très mauvaise chose pour la société et pour la l’humanité ;Donc les fruits de ctte théorie religieuse sont très mauvais et ses actions sont très laides et par conséquent on peut induire que les pensées de ctte théories religieuse sont très mauvaises ,et donc que cette théorie religieuse ne peut être que fausse .

                                                                    En vérité cette pensée comme quoi Dieu est l’auteur du mal est une pensée diabolique ,blasphématoire et sacrilège , justement condamnée par l’Eglise catholique comme hérétique et perversion religieuse ;Et celui qui dit que Dieu est l’auteur du mal commet le péché contre l’Esprit ,c’est le péché supr^me impardonnable dit Jésus dans l’Evangile.


                                                                    • Hamed 31 juillet 2013 19:16

                                                                      @ franc

                                                                      Je vous répondrai à propos de Kant et des commentaires que vous m’avez posté. En attendant, ma vision n’a rien de diabolique, elle est simplement humaine, très humaine, dans toute sa simplicité et son désir de comprendre. Je vous retransmets cette réponse

                                                                      Si vous voulez définir le mal de l’homme par ce que vous estimez que « l’homme se trouve dans un certain état d’inconscience coupé de la lumière de la conscience reliée à la raison transcendantal que l’homme pèche et fait le mal », je vous dis libre à vous de considérer cette situation de l’homme comme un état d’inconscience. Cela peut paraître plausible. Par exemple, Hitler quand il a envoûté le peuple allemand en l’entraînant dans le plus grand désastre et lui le monde, ou Bush qui est parti en guerre contre l’Afghanistan ou l’Irak, l’ont fait si l’on doit comprendre votre vision du mal, parce qu’ils étaient plus ou moins inconscients et privés de la lumière divine.

                                                                      Combien même vous pouvez avoir raison, je rétorque par exemple que si Hitler ou encore plus récemment que Bush savait qu’il allait à une débâcle de la plus grande armée du monde en Irak, il n’y serait jamais allé, et je pense Hitler aussi, à moins que ce dernier est fou. Sachant qu’il va vers la défaite et bien entendu son suicide, Hitler aurait continué sur sa lancée. Et ce serait là ce qu’on peut appeler une pulsion de mort en supposant que le peuple allemand n’en savait rien. Et je pense que pour Bush, il ne serait pas y aller parce qu’il est plus au fait de l’histoire passée que Hitler qui n’a vécu qu’une guerre mondiale.

                                                                      Donc toujours selon votre raisonnement, « c’est l’inconscience dans laquelle définit l’état de matière désorganisée qui est la cause du mal et non pas la lumière de la conscience divine ». Par exemple, l’islamophobie qui est une crainte excessive, maladive et irraisonnée de l’Islam (je tire la définition de phobie du ROBERT), une obsession, etc., qui selon vous n’a pas une réelle assise puisque c’est de la matière qui manque d’organisation et coupée de la conscience divine. Dans ce cas, les islamophobes et je prends ce phénomène nouveau depuis trois ou quatre décennies pour dire que les islamophobes, matière désorganisée, se font peur mutuellement et combien même des mosquées poussent comme des champignons, pour le bien des Musulmans, cela évident, et au détriment des chrétiens qui boudent leurs Eglises et remettent même en cause le dogme chrétien alors que les Musulmans occupent le vide laissé par ces derniers, n’incombent pas à une causalité historique mais incombent à une désorganisation de la matière inconsciente humaine. Pour vous, il n’y a pas des événements voire des causes rationnelles qui expliquent ce phénomène aux conséquences sociétales considérables. On peut même dire qu’une révolution religieuse a commencé en Europe. Mais la question qu’il faut poser, et la désorganisation de la matière humaine ne suffit pas à expliquer pourquoi cette irruption de l’Islam en plein cœur de l’Europe et qui continue de s’étendre ? Par conséquent désorganisation, inconscience ne peuvent être une explication. Et que constitue l’islamophobie dans cette partie de l’histoire de l’humanité ? Un véritable tournant du monde.

                                                                      Quant « à mon objection comme quoi c’est Dieu qui a créé l’imperfection et l’inconscience qui causent le mal et donc par conséquent est lui-m^me l’auteur du mal et que vous réfutez, je maintiens ce que j’ai dit. Et puis vous-mêmes, vous le dîtes « Certes Dieu est à l’origine de l’apparition de l’inconscience et d el’imperfection » et vous trouvez la riposte toute faite « par sa propre décréation en son retrait ou la négation volontaire de son propre être ou d’une partie de son être ». Là encore, je ne suis pas dans les secrets de Dieu, votre raisonnement est très possible dans le sens que Dieu, en procédant comme vous dîtes sa propre décréation et son retrait, il offre à l’homme le libre-arbitre par lequel il est responsable de ses actes. Là, je peux être d’accord avec vous à condition toutefois que cette matière humaine que vous définissez comme « désorganisée ou un état d’inconscience » qui fait que l’homme, même doté de ses facultés, reste toujours confronté à la problématique de l’existence qui relève de la CAUSE PREMIERE ETFINALE qui est DIEU. Et DIEU ne peut être « la cause du mal produite par l’inconscience ou l’imperfection au sens de causalité immanente mécaniste ». Le mal finalement est le produit des hommes qui n’ont pas eu suffisamment de lumière divine. Dans cette vision, je suis d’accord avec vous. Précisément, le travail des hommes sur soi (que témoigne l’Histoire), i.e. qui engendre crises et guerres qui font que l’homme se dévoile dans l’histoire et procède à son dépassement. En d’autres, il y a une « finalité » dans l’existence que l’homme ne conscientise pas assez, et par cette finalité inhérente à l’homme que l’homme en suite découvre progressivement le sens de son existence, un sens non-fini, toujours ouvert aux possibles.

                                                                      Et comme vous dîtes : « Toute l’Histoire consiste en la recomposition de l’Etre divin originel par l’intermédiaire de la Raison ou du Verbe représentant la Pensée transcendantale divine ,la réunion entre la Pensée divine et l’Etre immanent ,de sorte que à la fin des temps relatifs ,l’Etr parfait ou l’Homme parfait soit reconstitué et donc que tout mal disparaise ;Et donc si on tient compte du temps et de l’action de l’histoire conduite par la raison ,Dieu n’a pas créé le mal en fin de compte. » Et j’adhère à cette conclusion que l’Histoire est une recomposition permanente de l’Être divin originel, en d’autres termes, Dieu est toujours présent dans le cœur des hommes. Il y a ceux qu’IL INSPIRE, d’autres qu’ILS LAISSENT parce qu’ils sont IMPARFAITS PAR EUX-MÊMES. Mais il n’empêche que tous deux concourent dans le développement de l’histoire.

                                                                      Voilà mon ami, c’est de cette façon que je me concilie avec votre pensée que Dieu n’a pas crée le mal en fin de compte.

                                                                      Bonne fin de journée


                                                                    • franc 31 juillet 2013 21:07

                                                                      je prend acte de votre conclusion finale de votre dernier commentaire à savoir que vous êtes d’accord à ce que Dieu n’est pas l’auteur du mal en fin de compte .

                                                                      mais l’islamophobie est légitime et m^me nécessaire dans le contexte actuel où se constate ce fait que partout où l’islamisme s’installe c’est le déchainement de la violence, de la haine et de la guerre m^me dans les pays musulmans comme en Irak ,en Syrie ,au Mali,ou ailleurs ;Donc m^me si toute l’Europe se convertit à l’islam ,il y aura la guerre entre les différentes interprétations de l’islam comme la guerre entre les sunnites et les chiites depuis le début de l’apparition de l’islam,car ses dogmes coranistes et l’exemple de son prophète distillent et incitent à la guerre permanente .

                                                                      le vrai islam originel est le christianisme rationaliste car en fait Mahomet a été converti un jour dans une grotte non pas ^par un ange fût il prénommé Gabriel mais par un homme ,un moine chrétien , plus précisément par un moine nestorien , un chrétien rationaliste considéré comme hérétique par l’Eglise moyenâgeuse de l’époque .mais malheureusement par la suite Mahomet n’ apas bien appliqué le message qui lui a été enseigné en se perdant dans les dédalles du pouvoir qui corrompt et des guerres qui avilissent.Il faut donc revenir à la source originelle de l’islam qui est l’Evangile ,et abandonner le coran omarien (de Omar le 2 è calife ) ,qui est un faux coran d’après les pères fondateurs du chiisme (Ali,Hussein),Omar qui était une grosse brute épaisse et un traitre ,qui a d’abord lutté contre mahomet et puis a trahi son camp pour rejoindre le camp du futur vainqueur Mahomet quand le vent a tourné et ensuite a trahi Mahomet et l’a supprimé pour prendre saplace ,et m^me tué la fille de celui-ci ,Fatima,qui s’est violemment révoltée.

                                                                      Voila je suis heureux que tout se termine bien et vous dit à vous aussi bonne journée et à la prochaine discussion si vous le voulez bien.

                                                                      Et merci pour la discussion qui a été fructueuse pour tout le monde .

                                                                       

                                                                      Donc que les musulmans se convertissent ou se recoinvertissent au christianisme mais non pas à n’importe quelle christianisme ,un christianisme rationaliste qui est le vrai islam en son rationalisme transcendant 

                                                                       

                                                                      et merci pour la discussion qui aété fructueuse pour tout le monde .


                                                                      • Hamed 1er août 2013 05:54

                                                                        @franc

                                                                        Je partage votre satisfaction puisqu’on a pu concilier nos vues, non pas que j’ai tort et vous avez raison ou l’inverse, mais à force de démontrer vous et moi, chacun dans sa position respective, qu’en fin de compte je me suis rallié à votre vérité que j’estime la plus juste. Non pas que je raisonnais dans le faux, mais d’une certaine façon, je simplifiais l’origine du mal, ce qui dans le, fond n’est pas juste bien que ma pensée qui visait Dieu comme l’ Auteur du mal non dans le sens que Dieu fait du mal, mais dans le sens qu’il y a un plan divin où le Mal est nécessaire, en tant que référent au bien (sans le Mal, le bien n’ayant plus de contraire serait sans sens), mais aussi comme force contre laquelle l’homme doit en permanence lutter pour exister ( et pour gagner en quelque sorte sa sérénité et sa plénitude).

                                                                        Quant à E. Kant, je pense qu’il ne faut pas s’attarder sur « la raison pure et la raison pratique », deux instances qui relèvent une d’une essence absolue, l’autre d’une essence pratique que vous avez un peu imagé par la création ou l’essence pure qui crée ex nihilo (raison absolue) et la décréation en son retrait par la négation de son être ou une partie de son être qui d’une certaine façon cristallise la raison pratique en tant qu’essence non absolue (intermédiaire, pratique) qui lie l’homme à son Créateur.

                                                                        Cependant, vous m’obligez encore une fois de refuser votre vision à la fois de l’Islam et de l’islamophobie. Vous dîtes « mais l’islamophobie est légitime et m^me nécessaire dans le contexte actuel où se constate ce fait que partout où l’islamisme s’installe c’est le déchainement de la violence, de la haine et de la guerre m^me dans les pays musulmans comme en Irak ,en Syrie ,au Mali,ou ailleurs », sauf que soit vous ne connaissez pas les causes, ou si vous les connaissez, vous usez d’un verbe facile en condamnant, alors qu’il ne faut pas condamner – et même sui vous estimez que l’islamophobie est légitime, ce que je vois reproche pas – avant d’avoir compris d’où vient ce déchaînement de violence islamiste et pourquoi.

                                                                        De même, vous dîtes « m^me si toute l’Europe se convertit à l’islam ,il y aura la guerre entre les différentes interprétations de l’islam comme la guerre entre les sunnites et les chiites depuis le début de l’apparition de l’islam,car ses dogmes coranistes et l’exemple de son prophète distillent et incitent à la guerre permanente. », tout d’abord c’est vite aller en besogne, vous tombez dans le piège des islamistes . Pensez-vous qu’on peut effacer d’un coup 2000 ans de christianisme, une religion monothéiste et reconnue par l’Islam. Non mon ami, le christianisme est une religion révélée comme l’Islam. Bien au contraire, les autorités chrétiennes comme judaïques trouvent dans cette montée en puissance de l’Islam une sorte de « catalyseur » pour pousser l’Europe chrétienne à se tourner vers son christianisme. Elles se frottent les mains, voyant en l’Islam un secours, une aubaine pour réveiller l’élan chrétien dans les cœurs des Européens. Une Europe martyrisée par la guerre et jusqu’à ce qui fait son identité chrétienne, l’athéisme n’étant qu’une façon de fuir sa destinée dans un monde devenu insensible, futile, sans but. Les hommes ont besoin d’une idéologie, et l’idéologie comme la religion ont fait faillite en Europe.

                                                                        Et c’est cela le mal en terre chrétienne. A voir le chômage élevé, l’inégalité sociale, les scandales qui éclaboussent l’Eglise, la perte de la foi dans les institutions, les problèmes communautaires où l’Islam joue valeur refuge pour les Musulmans alors que les Européens qui ont perdu la foi se refugie dans ce qu’on peut appeler l’intellectualisme désabusé pour ceux qui pensent encore, ou dans l’espoir d’une gauche ou d’une droite rédemptrice, ou dans l’extrême-droite, ou dans l’indifférence tout court (et c’est la grande masse silencieuse). Donc une Europe malade de sa modernité.

                                                                        De plus vous me parlez de l’histoire de « Mahomet a été converti un jour dans une grotte non pas ^par un ange fût il prénommé Gabriel mais par un homme ,un moine chrétien , plus précisément par un moine nestorien , un chrétien rationaliste considéré comme hérétique par l’Eglise moyenâgeuse de l’époque .mais malheureusement par la suite Mahomet n’ apas bien appliqué le message qui lui a été enseigné en se perdant dans les dédalles du pouvoir qui corrompt et des guerres qui avilissent…. » Il faut vous réveiller mon ami, c’est précisément ce langage colporté par les uns et les autres et le langage contraire colporté par la ou les parties adverses qui font le lit des intégristes et fait basculer les communautés dans la violence. A mon sens, si on est croyant, on n’a pas à comparer une religion avec une autre. Chacun tient à sa foi et respecte la foi de l’autre. C’est une question de foi et cela concerne plus d’un milliard d’êtres humains qu’il s’agisse des chrétiens ou des musulmans. Donc personne ne détient la suprématie de l’histoire religieuse. On ne peut pas être plus royaliste que le roi.

                                                                        Dire que tel prophète a fait ceci ou cela, ou a appris de ceci ou de cela est non seulement blasphématoire parce que ce sont des ouï-dire, et de plus n’aide en rien la foi. C’est un peu comme si on ne croyait pas vraiment. Il n’y a qu’un Dieu et peu importe comment il s’appelle ou comment la religion a été révélée aux prophètes. L’essentiel est que ces prophètes communiquent la parole de dieu, le reste n’est que polémique, qui a fait ceci ou qui a fait cela.

                                                                        Voilà, mon ami, vous m’obligez encore de vous répondre, et de nouveau je ne suis pas d’accord avec vous.

                                                                        Bonne fin de nuit


                                                                      • Pierre Régnier Pierre Régnier 1er août 2013 11:15

                                                                        Hamed

                                                                         

                                                                        Moi qui suis d’accord avec vous sur « l’intellectualisme désabusé » dans lequel, chez nous, « se réfugient ceux qui pensent encore » (en tous cas beaucoup d’entre eux) j’ai évidemment, comme vous avez pu déjà le constater, une opinion contraire à la vôtre sur "les autorités chrétiennes comme judaïques« qui »trouvent dans cette montée en puissance de l’islam une sorte de « catalyseur » pour pousser l’Europe chrétienne à se tourner vers son christianisme. Elles se frottent les mains, voyant en l’islam un secours, une aubaine pour réveiller l’élan chrétien dans les cœurs des Européens".

                                                                         

                                                                        Vous vous réjouissez, comme certains des actuels responsables européens du christianisme, de cette montée en puissance de l’islam alors que j’y vois une trahison, par ces mauvais bergers, à la fois du Jésus dont ils se disent les disciples, et de leurs frères chrétiens martyrisés en pays déjà sous domination islamique. C’est que c’est leur pouvoir personnel et l’application, dans leur religion, du pire de leur dogmatisme qui compte avant tout pour ces « responsables ». 


                                                                        Leur devoir est au contraire de débarrasser le christianisme de ce qui reste criminogène dans sa théologie et qui, depuis 15 siècles au moins, alimente le pire de l’islam.

                                                                         

                                                                        En jouant sur les mots (mais ça semble convenir à franc) vous expliquez que Dieu « ne fait pas du mal » mais qu’il y a bien "un plan divin où le Mal est nécessaire, en tant que référent au bien (sans le Mal, le bien n’ayant plus de contraire serait sans sens) mais aussi comme force contre laquelle l’homme doit en permanence lutter pour exister (et pour gagner en quelque sorte sa sérénité et sa plénitude)". A cette conception très répandue j’opposais ceci dans un petit essai de mars 2000 (dont n’a voulu aucun éditeur), "Désacraliser la violence religieuse" :

                                                                         

                                                                        «  »Dans les dernières pages de son livre Le système totalitaire (18) Hannah Arendt rapporte que Luther « eut un jour l’audace de dire » que : "il devait exister un Dieu parce qu’il fallait à l’homme un être auquel il pût se fier". Ce propos donne une réponse à notre actuelle interrogation : à quoi bon la religion ? Il la donne d’une manière qui peut nous ramener à une conception de « l’homme-Dieu », mais sans l’orgueil qu’implique ce concept dans son expression philosophique dominante.

                                                                         

                                                                        C’est seulement le meilleur de l’homme qui est Dieu, pas le pire, pas même le simplement mauvais, pas même le seulement imparfait. Dieu, c’est le parfait de l’homme, cette part de lui-même à laquelle il aspire et qu’il sait ne pouvoir atteindre jamais. Mais cette part est si mystérieuse et si belle dans son imagination qu’il veut lui donner toute la place. Il la fait toute puissante et infinie. C’est pourquoi il la projette hors de lui-même et la nomme Dieu. C’est pourquoi il sait qu’il « peut s’y fier ». C’est pourquoi elle est pour lui absolument sacrée.

                                                                         

                                                                        L’autre part de l’homme, cependant, celle qui va de l’imparfait au pire déforme Dieu en permanence. C’est la vie ! Les difficultés, les fatigues, les angoisses, les égarements de toutes sortes, les nécessaires combats de la vie déforment à chaque instant la part inconnaissable et inatteignable de l’homme. Et l’homme se trompe et fait Dieu à son image. Il le fait même violent. Quand il déraisonne complètement il oublie l’aspiration merveilleuse qui lui a fait inventer Dieu, et il va jusqu’à sacraliser sa propre violence qu’il a projetée en lui.

                                                                         

                                                                        Pire : il dogmatise, il interdit toute remise en question de cette sacralisation. Il dit aujourd’hui : voici trois mille ans que nous sacralisons la violence, nous n’avons pas pu nous tromper si longtemps.

                                                                         

                                                                        Mais c’est seulement la mauvaise part de l’homme religieux qui s’entête dans cet égarement, qui l’empêche de rejoindre la société présente de la laïcité et des Droits de l’Homme. C’est d’autant plus stupide que souvent, l’autre part le sait, ces Droits furent progressivement imaginés, voulus, exigés par les meilleurs prophètes religieux bien avant les autres hommes.«  »

                                                                         

                                                                        Bonne journée



                                                                      • franc 1er août 2013 17:19

                                                                        Une petite précision mais importante ,la critique d’un homme fût il considéré comme un prophète par des milliards d’hommes ou d’un livre fût il considéré comme un livre saint et sacré contenant la parole divine par des milliards d’hommes et depuis des millénaires n’est nullement blasphématoire car on ne peut blasphémer un homme même le meilleur et le plus génial des hommes ou un objet tel qu’un livre m^me délivrant la meilleure et la plus sublime des pensées ,car un homme comme un livre aussi relativement parfaits soient ils restent un être ou un objet créé immanent imparfait ,et donc critiquable , seul ce qui est absolument parfait est incritiquable ,or Dieu seul est parfait en absolu ,il est donc le seul à pouvoir échapper à la critique et d’ailleurs dont aucune critique ne peut l’atteindre  ;Lui seul est saint et à Lui seul revient la sacralité ,aucune créature immanente aussi éminente soit elle est sacrée ,aucune chose ,aucun homme ,aucune institution n’est sacré ,Dieu seul est sacré et son Esprit ou sa Pensée transcendante et purement transcendantale ;C’est pourquoi on ne peut blasphémer que Dieu ou son Esprit pur .

                                                                        Et d’ailleurs Jésus lui-m^me l’a dit et appliqué d’après les Evangiles ,quand il dit que tout péché peut être pardonné y compris le péché contre le Fils de l’Homme ,c’est à dire contre la personne de Jésus lui-m^me en tant que être humain m^me incarnant le Christ lorsqu’il se considère comme un prophète humain dans son incarnation particulière du Christ transcendantal dans un lieu particulier et à un moment donné de l’histoire .Mais il ajoute « le péché contre l’Esprit est impardonnable »,l’Esprit c’est bien évidemment l’esprit de Dieu lui-m^me ou la Pensée transcendantale de Dieu appelé le Verbe ou l’Esprit de Vérité par St-jean .

                                                                         

                                                                        Ainsi lorsqu’un soldat à giflé Jésus lors de son procès considérant qu’il a manqué d’égard et de respect au Grand Prêtre ,Jésus lui a simplement répondu calmement « pourquoi me frappes tu ,qu’ai je dis de faux ou de mal »,il n’a pas considéré que le soldat a blasphémé mais simplement a fait une erreur ou une faute un simple péché qui pourrait m^me lui être pardonné ;

                                                                        Mais dire que le Christ est Satan ou que le Bien est le mal là est le péché contre l’Esprit et il est impardonnable. 


                                                                        • Hamed 2 août 2013 01:04

                                                                          @franc

                                                                          Réveillez-vous, mon ami ! Arrêtez de vous gargariser de fausses sentences religieuses et de sortir de la vertu des textes sacrés dont le premier devoir est l’humilité et le respect de sa propre croyance comme des autres. Bien sûr, en vous gargarisant de mots, en se permettant de juger les croyances de milliards d’individus (chrétien, judaïque, islamique ou autres) et que vous érigez Dieu comme l’absolu, qui n’a point besoin de vous que vous l’élevassiez je ne sais vers quelle hauteur dont il n’a besoin parce qu’il est l’ABSOLU, et que vous descendiez les autres croyances presqu’à la puérilité que pour le plaisir de dire « qu’un livre même délivrant la meilleure et le plus sublime des pensées, car un homme ou un objet tel qu’un livre aussi relativement parfaits soient-ils restent un être ou un objet crée immanent imparfait, et donc critiquable », et vous réfugier dans cette sentence telle un fusible de protection comme « dire que le Christ est Satan ou que le Bien est le mal là est le péché contre l’Esprit et il est impardonnable »,  alors je ne vous suis plus.

                                                                          Je croyais que j’avais en face de moi un être sensé et je vous ai suivi dans la discussion parce que vous avez soulevé un problème fondamental et qui consiste à savoir d’où provient le « mal du monde ». Après moult discussion, je vous ai donné raison parce que, à la fin, et au-delà que tout ce qui existe sur terre et dans l’univers et par de-là l’univers, s’il y a un par de-là univers, j’ai pensé et j’ai rejoint votre pensée que Dieu ne peut pas être l’auteur du mal dans le sens qu’il ne veut du mal à l’homme combien même le mal existe dans cet univers qui est l’œuvre de Dieu. Evidemment, il y a une contradiction qui est résolue par l’essence même de dieu qui veut que Dieu veut le Bien du monde.

                                                                          Ceci étant, le problème pour ainsi dénoué, je n’ai plus le droit en tant que simple être humain non pas que je ne peux poursuivre la discussion avec vous, mais ne peux aller au-delà de ce qui commande le sens de l’humain, i.e. de ne pas déborder des sujets qui demandent de l’humilité, la déférence envers les croyances des autres, de tenir compte des préceptes moraux, Or, votre habitude de vouloir tout mathématiser, tout critiquer, il y a des limites qui m’astreignent de ne pouvoir vous suivre. Désolé, franc.

                                                                          Cordialement


                                                                        • Hamed 2 août 2013 00:56

                                                                          @Pierre Régnier

                                                                          Je n’arrive pas à poster dans votre Réagir à ce message, je poste dans Réagir à l’article

                                                                          Moi qui suis d’accord avec vous sur « l’intellectualisme désabusé » dans lequel, chez nous, « se réfugient ceux qui pensent encore » (en tous cas beaucoup d’entre eux) j’ai évidemment, comme vous avez pu déjà le constater, une opinion contraire à la vôtre sur « les autorités chrétiennes comme judaïques« qui »trouvent dans cette montée en puissance de l’islam une sorte de « catalyseur » pour pousser l’Europe chrétienne à se tourner vers son christianisme. Elles se frottent les mains, voyant en l’islam un secours, une aubaine pour réveiller l’élan chrétien dans les cœurs des Européens ».

                                                                          Je ne me réjouis pas, ce n’est qu’un processus historique auquel on n’y peut rien du moins pour l’instant. Et il n’y a pas de trahison, simplement des gros intérêts en jeu auxquels vous n’avez aucune idée de l’importance qu’ils représentent. Les responsables européens tant politiques que de l’Eglise défendent âprement les intérêts de l’Europe, bien plus et au-delà de ce que vous pensez. Evidemment vous ne pouvez savoir les enjeux car si vous les saviez vous ne parlerez pas de trahison mais plutôt de haute sécurité stratégique pour l’Europe. Des enjeux qui ne s’écrivent pas non pas que cela est interdit mais sont tellement diffus qu’ils sont presque impalpables à la vox populi. Aussi vous pouvez dire tout ce que vous voulez, vous serez à côté, excusez-moi d’être direct. Même Hollande qui avez un programme de profane avant d’être président, mais aussitôt devenu et mis au parfum par les décideurs d’Europe, i.e. A. Merkel et compagnie, Mr Hollande a changé de discours, il est devenu plus réaliste pour ne pas dire pragmatique.*

                                                                          Eh oui, les faits sont têtus. Quant à « Leur devoir est au contraire de débarrasser le christianisme de ce qui reste criminogène dans sa théologie et qui, depuis 15 siècles au moins, alimente le pire de l’islam », vous n’êtes pas du tout, vous prêchez sur un désert. Et encore, excusez-moi d’être direct.

                                                                          Vous me dîtes « En jouant sur les mots (mais ça semble convenir à franc) vous expliquez que Dieu « ne fait pas du mal » mais qu’il y a bien « un plan divin où le Mal est nécessaire, en tant que référent au bien (sans le Mal, le bien n’ayant plus de contraire serait sans sens) mais aussi comme force contre laquelle l’homme doit en permanence lutter pour exister (et pour gagner en quelque sorte sa sérénité et sa plénitude) ». A cette conception très répandue j’opposais ceci dans un petit essai de mars 2000 (dont n’a voulu aucun éditeur), « Désacraliser la violence religieuse » »

                                                                          Je vous réponds. Tout d’abord, je ne joue pas sur les mots, les mots sont trop importants pour moi pour que j’y joue. Ils ne sont pas du tout un jeu parce que je cherche à comprendre. Parce que si cela eut été, nous serions devenus nous-mêmes mensonges et dès lors, tout sens d’être n’aurait plus sens d’être, i.e. dérision. En second lieu, votre essai « désacraliser la violence religieuse » dont aucun éditeur n’en a voulu, probablement parce qu’il était utopique, et probablement peu commercialisable. Mais savez-vous que la violence religieuse est aujourd’hui sacralisée parce qu’elle est porteuse, je vous donne une toute petite donne, sans cette violence sacralisée, la Banque centrale européenne serait incapable d’user de la planche à billet pour venir au secours de la Grèce, de Chypre, de l’Espagne, de la France, de l’Allemagne, etc., et parmi ces pays, les médias ne font état que des petits et non des grands et étrange les grands pays s’endettent à moindre frais auprès des marchés, etc. , etc., etc. Savez-vous que si vous percevez une retraite je suppose en France, et que s’il n’y avait pas cette violence religieuse, la BCE devenue inopérante, on vous aurait ponctionné au même titre que les Grecs, les Chypriotes, etc.

                                                                          Evidemment, vous ne pourriez comprendre les causes à effets entre la violence religieuse en particulier dans le monde de l’Islam et l’extension de ses conséquences sur le reste du monde, en particulier l’Europe où l’islamophobie est présente mais en porte à faux avec les décideurs. C’est la raison pour laquelle, j’essaie d’expliquer par une voie philosophico-économique de l’herméneutique du monde de l’Islam dans le développement du monde.

                                                                          J’espère que lorsque je terminerais la partie III, vous comprendriez mieux les méandres des relations internationales sur le terrain économique et les enjeux qui se jouent dans le monde.

                                                                          Quant à « C’est seulement le meilleur de l’homme qui est Dieu, pas le pire, pas même le simplement mauvais, pas même le seulement imparfait. Dieu, c’est le parfait de l’homme, cette part de lui-même à laquelle il aspire et qu’il sait ne pouvoir atteindre jamais. Mais cette part est si mystérieuse et si belle dans son imagination qu’il veut lui donner toute la place. Il la fait toute puissante et infinie. C’est pourquoi il la projette hors de lui-même et la nomme Dieu. C’est pourquoi il sait qu’il « peut s’y fier ». C’est pourquoi elle est pour lui absolument sacrée.

                                                                           

                                                                          L’autre part de l’homme, cependant, celle qui va de l’imparfait au pire déforme Dieu en permanence. C’est la vie ! Les difficultés, les fatigues, les angoisses, les égarements de toutes sortes, les nécessaires combats de la vie déforment à chaque instant la part inconnaissable et inatteignable de l’homme. Et l’homme se trompe et fait Dieu à son image. Il le fait même violent. Quand il déraisonne complètement il oublie l’aspiration merveilleuse qui lui a fait inventer Dieu, et il va jusqu’à sacraliser sa propre violence qu’il a projetée en lui. », je vous remercie pour ces phrases qui viennent de votre cœur.

                                                                          Bonne nuit  


                                                                          • Pierre Régnier Pierre Régnier 2 août 2013 22:49

                                                                            J’espère que l’actuelle détérioration de mon ordinateur ne va pas s’accélérer et que je pourrai lire la troisième partie de votre texte dès sa mise en ligne.

                                                                            Bonne nuit à vous.

                                                                          • franc 2 août 2013 15:49

                                                                            Mr Hamed ,ne vous fâchez pas ,on dirait que j’ai touché un point sensible chez vous .Vous me dites que je me gargarise de mots ,mais je ne fais qu’exprimer mes pensées et des idées que je trouve importantes ,car vous aussi vous vous gargarisez de mots et m^me de longues phrases pour vous défendre mais qui ne réfutent en rien mes propos mais seulement pour exprimer votre dépit et votre agacement.

                                                                            excusez moi ,mais ici ,en France la liberté de pensée et le droit de critique avec la liberté d’expression dans la limite qu’autorise la loi est garantie par la Constitution de la République française et gravée dans le marbre de la Déclaration universelle des droits de l’homme.Et la critique des croyances fait partie de la liberté de pensée .

                                                                            Vous vous gargarisez de phrases et vous vous cachez derrière des mots comme « humilité » et « déférence » pour empêcher toute critique des systèmes idéologiques religieuses dont la votre qui représente assurément un intérêt pour vous .Marx dit que la critique de la religion en tant que institution représentant toute la morale et le système de valeurs de la société à une époque donnée ,la somme de la pensée idéologique de cette société, est et doit être la première des critiques ;Et après avoir dénoncé et démasqué l’aliénation humaine sous sa forme religieuse qui n’est que purement superficielle et qui cache une aliénation plus réelle dans sa forme profane qui doit être attaqué aussi à son tour ,toute la phraséologie hautement religieuse et spirituelle cache en réalité des intérêts bassement matériels ,économiques et politiques .

                                                                            Donc on peut bien se gargariser de phrasélogies religieuse et mêm eaccepter sa critique mais en restant dans le plan purement intellectuel et dans l’abstrait mais dès qu’on rentre dans le monde réel et concret on ne l’accepte plus .


                                                                            • Hamed 2 août 2013 17:29

                                                                              Mais non franc, vous m’assommez avec Marx, et je ne sais quel philosophe ou la liberté d’expression dont vous « usez et abusez ». Vous n’êtes pas vous-mêmes. Je le répète vous vous gargarisez des pensées des autres, vous vous aliénez sans même que vous le sachiez.

                                                                              Non, mon ami, je ne vous suis plus si vous n’êtes pas vraiment vous-mêmes comme vous me l’avez montré précédemment.

                                                                              Quant à Marx, il appartient désormais à l’histoire, le marxisme, son système comme le dépérissement de l’Etat n’était qu’une utopie. De même l’aliénation religieuse qu’énonce Marx ne tient plus la route. Les Soviétiques pour les uns sont devenus russes orthodoxes, pour les autres musulmans ou juifs, etc. Ne vivez pas dans le passé, ayez mon ami les pieds sur terre. Ne me parlez pas des droits de l’homme, vous êtes sûrs que vous avez tous les droits et que vous en êtes satisfaits. Si c’est le cas, tant mieux ? La liberté d’expression qu’autorise la Constitution française ne vous donne pas le droit d’empiéter sur les croyances d’autrui. D’autant plus que vous ne dîtes que des bêtises.

                                                                              Soyez simple mon ami ! Vous ne m’offensez pas, respectez les règles de l’éthique. Vous me décevez. Et tout ce que vous avez dit dans votre avant dernier message est cousu de fil blanc. A croire que vous êtes un homme à la fois intelligent et un enfant gâté qui s’amuse à discourir sur des choses qu’il ne comprend pas. Ne m’en veuillez pas si je vous dis cela. Non que je suis fâché mais plutôt surpris du niveau intellectuel que vous m’avez montré dans vos exposés précédents puis vous tombez dans la puérilité des textes sacrés. Si au moins vous étiez un spécialiste, on comprendrait.

                                                                              Alors réveillez-vous, mon ami. Faîtes montre de votre maturité sinon je serais obligé de clore avec vous le sujet.

                                                                              Cordialement


                                                                            • franc 2 août 2013 16:42

                                                                              Vous me parlez d’humilité mais en quoi l’humilité emp^che de dire certaines vérités quand bien m^me si ces vérités dérangent des croyances et des traditions millénaires ;si cela est ,si l’humilité exclut la vérité alors ce serait une fausse humilité et une vraie perfidie,la vraie humilité ne va pas sans la vérité et la vérité ne va pas sans l’humilité ,alors dire la vérité non seulement n’exclut pas l’humilité mais au contraire en est la condition de sa vérité ,car le bien ne produit que du bien et la vérité qui est bien ne peut être qu’en accord avec l’humilité ;

                                                                              L’humilité n’est pas la fausse modestie et parfois même permet des audaces inouies ;ainsi la vie de Jésus en témoigne.N’ y aurait t-il pas de plus grand orgueil et rien de plus contraire à l’humilité que de se dire comme le Fils de Dieu ou Fils de l’Homme,de se présenter comme le Chemin ,La Vérité et la Vie , et de s’attaquer à tout l’appareil religieux d’un pays en bafouant ses dogmes ,ses rites et ses traditions millénaires et en condamnant de manière infamante et insultante ses grands prêtres et ses dignitaires religieux ;De la bouche de tout autre c’aurait été un manque d’humilité extrème et d’un orgueil diabolique ,mais parce que Jésus dit la vérité et qu’il a prouvé cette vérité par sa vie et par sa mort m^me alors non il n’ ya rien d’orgueilleux ni d e manque d’humilité en ses propos ,seulement la simple vérité dans l’humilité et l’humilité dans la vérité .

                                                                              La vérité est au dessus de tous dogmes e, de toutes traditions et de toutes croyances fussent-ils millénaires ;Un seul moment de vérité présent peut balayer des millénaires d e croyances car la vérité est révolutionnaire et elle est éternelle. Elle est la volonté divine. 


                                                                              • franc 2 août 2013 17:33

                                                                                Et permettez moi d’ajouter que vous avez un culot extraordinaire de dire et de balancer le mot humilité à tord et à travers ,car en matière d’humilité je n’en trouve pas beaucoup dans votre article et vos commentaires sur ’l’herméneutique philosophico-économique du monde de l’islam«  avec les interprétations impudentes et arrogantes des évènements historiques présents ,passés et futurs ,mais au contraire j’ y trouve beaucoup d’égocentrisme dans votre islamocentrisme .

                                                                                Vous pouvez toujours affirmer qu’on n’ y peut rien ,que c’est la réalité historique du moment ,cela n’emp^che que cela n’est nullment toute l’histoire ni la fin de l’histoire ,et que l’histoire continue et peut bien changer la donne du moment m^me si pour le moment les forces capitalistes agissent dans le sens que vous dessinez .

                                                                                 

                                                                                Vous me dites que vous ne me suivez plus ,mais moi non plus je ne vous suis plus lorsque par exemple vous dites je cite ----------- » Mais savez-vous que la violence religieuse est aujourd’hui sacralisée parce qu’elle est porteuse, je vous donne une toute petite donne, sans cette violence sacralisée, la Banque centrale européenne serait incapable d’user de la planche à billet pour venir au secours de la Grèce, de Chypre, de l’Espagne, de la France, de l’Allemagne, etc., et parmi ces pays, les médias ne font état que des petits et non des grands et étrange les grands pays s’endettent à moindre frais auprès des marchés, etc. , etc., etc. Savez-vous que si vous percevez une retraite je suppose en France, et que s’il n’y avait pas cette violence religieuse, la BCE devenue inopérante, on vous aurait ponctionné au même titre que les Grecs, les Chypriotes, etc."

                                                                                Ainsi vous dites que BCE obéit et agit en fonction de la violence religieuse ,que c’est la violence religieuse sacralisée qui commande la BCE ;Si c’est le cas il faudrait dynamiter la BCE et faire la guerre aux autorités religieuses ainsi qu’aux autorités profanes complices qui se compromettent dans les actions du capitalisme financier les plus abjects. 


                                                                                • franc 2 août 2013 21:01

                                                                                  Or,la critique de la religion est la condition première de toute critique .

                                                                                  l’existence profane de l’erreur est compromise dès que sa célèste oratio pro aris et focis a été réfutée.L’homme qui ,dans la réalité fantastique du Ciel où il cherchait un surhomme,n’a trouvé que son propre reflet,ne sera plus tenté de ne trouver que sa propre apparence ,le non-homme,là où il cherche et est forcé de chercher sa réalité véritable.

                                                                                  le fondement de la critique irréreligieuse est celui-ci:l’homme fait la religion ,c e n’est pas la religion qui fait l’homme.La religion est en réalité la consccience et le sentiment propre de l’homme qui ,ou bien ne s’est pas encore trouvé,ou bien s’est déjà reperdu.Mais l’homme n’est pas un être abstrait ,extérieur au monde réel ;l’homme c’est le monde de l’homme,l’Etat,la société ;Cet Etat,cette société produisent la religion ,une conscience du monde renversé ,parce qu’ils constituent eux-même un monde à l’envers. La religion est la théorie générale de ce monde ,son compendium encyclopédique ,sa logique sous une forme populaire ,son point d’honneur spiritualiste,son enthousiasme ,sa sanction morale ,son complément solennel,sa raison générale de consolation et de justification.C’est la réalisation fantastique de l’essence humaine ,parce que l’esence humaine n’apas de réalité véritable ;La lutte contre la religieux est donc par ricochet la lutte contre ce monde ,dont la religion est l’arôme spirituel.

                                                                                  la misère religieuse est ,d’une part ,l’expresion de la misère réelle et ,d’autre part ,la protestation contre la misère réelle ;La religion est le soupir de la créatureaccablée par le malheur ,l’âme d’un monde sans coeur ,de m^me qu’elle est l’esprit d’une époque sans esprit.C’est l’opium du peuple.

                                                                                  Le véritable bonheur du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du epuple ;Exiger qu’il soit renoncé aux illusions concernant notre propre situation ,c’est exiger qu’il soit renoncé à une situation qui a besoin d’illusions ;La critique de la religion est donc ,en germe,la critique de cette vallée de larmes dont la religion et l’auréole.

                                                                                   

                                                                                  La critique a effeuilé les fleurs imaginaires qui couvraient la chaine ,non pas pour que l’homme porte al chaine prosaîque et désolante ,mais pour qu’il sexoue la chaine et ceuille la fleur vivante .La critique de la religion désillusionne l’homme pour qu’il pense ,agisse ,forme sa réalité comme un homme désillusionné ,devenu raisonnable,pour qu’il se meuve autour de lui et par suite autour de son véritable soleil ;La religion n’est que que le soleil illusoire qui s e meut autour de l’homme ,tant qu’il ne se meut pa s autour de lui-m^me.

                                                                                   

                                                                                  --------------------------(—Marx ,l’opium du peuple) 

                                                                                   

                                                                                   

                                                                                   

                                                                                  Il faut entendre le mot religion dans ce texte par la définition que Marx a donné lui-m^me ,à savoir un système religieux représentant toute l’idéologie d’une société reflet de l’aliénation humaine,c’est donc l’aliénation religieuse et une fausse religion illusoire,et non pas religion au sens des mystiques à savoir être relié à une transcendance . 


                                                                                  • franc 2 août 2013 21:06

                                                                                    C’est donc la mission del’histoire ,une fois que la vie future de la vérité s’est évanouie ,que d’établir la vérité de la vie présente .Et la première tâche d ela philosophie ,qui est au service d el’histoire ,consiste,une fois démasquée l’image sainte qui représentait la renonciation d e l’homme à lui-m^me ,à démasquer cette renonciation sous ses formes profanes .La critique du Ciel se transforme en critique de la terre ,la critique de la religion en critique du droit ,la critique de la théologie en critique de la politique

                                                                                    ------------------------(-Marx ,l’Opium du peuple )


                                                                                    • Hamed 3 août 2013 16:18

                                                                                      @franc

                                                                                      Tout d’abord je ne suis pas contre la « gymnastique des mots ». Savez-vous qu’un gymnaste des mots à force d’étirer des mots, tels vérité, humilité, perfidie, orgueil, audace inouïe, etc., il se retrouve à un certain moment à ne plus savoir où il s’achemine. Un mot entraîne l’autre… et débouche à la fin sur l’antithèse (contraire) de ce qu’il a voulu démontrer. L’aliénation religieuse et une fausse religion illusoire, ce que Marx n’a pas dit. Il a dit simplement que la religion est l’opium du peuple.

                                                                                      Quant à l’herméneutique philosophico-économique du monde de l’islam« avec les interprétations impudentes et arrogantes des évènements historiques présents ,passés et futurs, mais au contraire j’ y trouve beaucoup d’égocentrisme dans votre islamocentrisme…, réservez votre critique après avoir lue. Pour l’instant, vous n’en savez rien.

                                                                                      Et de grâce, comme vous dîtes « Ainsi vous dites que BCE obéit et agit en fonction de la violence religieuse, que c’est la violence religieuse sacralisée qui commande la BCE ;Si c’est le cas il faudrait dynamiter la BCE et faire la guerre aux autorités religieuses ainsi qu’aux autorités profanes complices qui se compromettent dans les actions du capitalisme financier les plus abjects. », ne dynamitez pas la branche sur la quelle toute l’Europe est assise. Vous voulez une « catastrophe en Europe », plus qu’une catastrophe, l’éclatement de l’Europe et le retour aux années d’avant- 2ème guerre mondiale. Et comment faire la guerre aux autorités religieuses et profanes c’est-à-dire aux pays islamistes, à l’Amérique, à l’Europe, vous êtes sérieux ?

                                                                                      Cela m’amuse un peu de vous lire. Je sais que vous ne comprenez pas, je peux vous donnez une vision schématique et vous montrer qu’il y a un très fort lien entre la violence religieuse sacralisée et l’action de la BCE dans le sauvetage des pays européens. Mais à quoi bon, vous allez trouver matière à déformer mon « image ». Il faut être positif, mon ami, comprendre et ne pas se perdre dans des jugements a priori.

                                                                                      Pourquoi le ballet diplomatique incessant des Européens et des Américains pour essayer de contenir la crise en Egypte ? Tous les jours, il y a une personnalité (ministres, représentants américains, etc.) pour trouver une issue de sortie en Egypte. Pourquoi seuls l’Europe et les Etats-Unis, et non les Russes et les Chinois ? Les Occidentaux, sont-ils des bons samaritains, des humanistes ? Ils perdent en temps et en argent pour concilier les égyptiens islamistes et les autres, alors qu’ils poussent à la guerre en Syrie. « Attendez pour voir, et surtout un peu d’humilité ».

                                                                                      Marx, l’opium du peuple : « le fondement de la critique irréreligieuse est celui-ci:l’homme fait la religion ,c e n’est pas la religion qui fait l’homme.La religion est en réalité la consccience et le sentiment propre de l’homme qui ,ou bien ne s’est pas encore trouvé,ou bien s’est déjà reperdu. […]La lutte contre la religieux est donc par ricochet la lutte contre ce monde ,dont la religion est l’arôme spirituel. Critique de la philosophie du droit de Hegel. 1843, Vous oubliez une chose dans Marx que vous citez : le « contexte historique ». Marx et Hegel ont vécu une situation qui n’ a rien à voir avec celle d’aujourd’hui. Bien que leur apport à l’humanité a été extraordinaire.

                                                                                      Le marxisme a donné deux révolutions en Russie (bolchevique) et en Chine (maoïste) il a contribué au changement de paradigme du monde. Aujourd’hui, il ne s’applique plus. Le monde n’est pas figé, une vérité aujourd’hui peut ne pas être une vérité demain. D’ailleurs Marx le dit : « La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’une époque sans esprit. C’est l’opium du peuple. » Aujourd’hui avec les formidables avancées technologiques, scientifiques, institutionnelles, militaires (nucléaire) que ni Hegel ni Marx n’ont vécues, le monde est de plus en plus globalisé. Et les peuples cherchent le bien être et la félicité sous une forme ou une autre.

                                                                                      Une forme comme la recherche de Dieu dans la religion ou une autre la négation de Dieu dans l’athéisme. Dans les deux cas, le choix est libre et la pensée envers Dieu est apaisée. Ceux qui cherchent Dieu, ils le trouvent dans leurs cœurs, ceux qui cherchent autre chose, ils le trouvent dans la société qui a beaucoup évolué contrairement à l’époque de Marx.

                                                                                      Voilà mon ami, c’est simple et même la violence religieuse est aujourd’hui limitée et n’a sa raison que parce que le monde doit encore avancer.

                                                                                      Je pense qu’on a épuisé le sujet. Heureux de vous avoir lu.

                                                                                      Cordialement


                                                                                    • franc 3 août 2013 17:29

                                                                                      je trouve parfois consternant votre réaction et réponse aux commentaires des autres qui soulèvent des problèmes sériuex et profonds ainsi que des valeurs fondamentales sur un mode autant superficiel que cynique ,mais libre à vous ; une fois vous avez dit que je vous déçois ,et bien je puis vous dire que vous ne me décevez pas ,je vous trouve tel que vous êtes sans changement par rapport à la première image qui m’est apparue au moment de la première lecture des premières phrase de votre article,un islamo-capitaliste qui vient faire sa propagande ,et d’ailleurs la note très négative des internautes envers votre article semble confirler cette image ;la discussion sur le fait de savoir que Dieu est l’auteur du mal ou non n’est que pur jeu intellectuel pour vous .

                                                                                      le ballet diplomatique incessant des européens ,des américains en association avec le Qatar et l’Arabie saoudite en Egypte ou ailleurs n’est que la représentation de l’alliance capitaliste occidentalo-islamique contre les forces nouvelles émergentes de la Chine et de la Russie,il n’ ya là rien d’étonnant.C’est connu et archi connu pour des gens quelques peu sérieux ;Les occidentaux capitalistes ne sont pas des samaritains et des humanistes mais des prédateurs et des banksters comme les capitalistes islamistes

                                                                                      faut -il faire la guerre à cette alliance capitaliste monstrueuse occidentalo-islamique ,je réponds que oui ,et je suis très sérieux ;Comment ?,je ne sais pas ,mais il faut la faire ave c peut-être l’aide de la Chine et de la Russie ,et surtout avec l’aide des peuples du monde y compris des peuples européens et américains ainsi que des peuples arabes et africains ,tous les peuples ensembles contre cette tyrannie capitaliste maffieuse occidentalo-islamique ;Bon d’accord le speuples europpéens sembles assoupis ,mais les peuples arabes en ce moment montre l’exemple , et en premier le peuple égyptien qui a fait dégager Morsi le pantin islamiste du capitalisme occidentalo-islamique ;de toute façon c’est l’Histoire qui s’en charge ,de manière douce ou violente ,mais elle agit ,ça prendra le temps qu’il faudra .

                                                                                       

                                                                                      je vous trouve bien léger lorsque vous dites que tout va mieux qu’avant ;je trouve au contraire que la situation est pire qu’avant la Première guerre mondiale,le capitalisme n’ a jamais autant déchainé ses actions mortifères et meurtrières ,il n’ ya pas un jour ou des bombes éclatent ,et les guerres et les génocides se déroulent ave c une banalité effarente .Tous les mois il ya un milliers de morts en Irak et des génocides en Afriques ;L’analyse de Marx est encore plus pertinente .


                                                                                      • franc 3 août 2013 18:01

                                                                                        Je répète que Marx critique la religion dans sa forme aliénatrice puisqu’il donne m^me la définition d ela religion qu’il critique dans le texte m^me où il la critique :---------------------------------« La religion est en réalité la consccience et le sentiment propre de l’homme qui ,ou bien ne s’est pas encore trouvé,ou bien s’est déjà reperdu.Mais l’homme n’est pas un être abstrait ,extérieur au monde réel ;l’homme c’est le monde de l’homme,l’Etat,la société ;Cet Etat,cette société produisent la religion ,une conscience du monde renversé ,parce qu’ils constituent eux-même un monde à l’envers. La religion est la théorie générale de ce monde ,son compendium encyclopédique ,sa logique sous une forme populaire ,son point d’honneur spiritualiste,son enthousiasme ,sa sanction morale ,son complément solennel,sa raison générale de consolation et de justification.C’est la réalisation fantastique de l’essence humaine ,parce que l’esence humaine n’apas de réalité véritable »

                                                                                         

                                                                                        C’est donc la critique de l’illsusion dela fausse religion ,l’aliénation religieuse qui représente l’aliénation humaine sous sa forme religieuse et non pas en toute rigueur la religion mystique qui est l’état d’être relié à une transcendance intérieure ou extérieure à l’homme ,mais pour le marxisme tout est dans l’homme et la transcendance ou l’absolu se trouve à l’intérieur de l’homme comme la Raison . 

                                                                                        il est à noter que l’aliénation humaine sévit aussi bien chez l’opprimé que chez l’oppresseur 

                                                                                         

                                                                                        et pour finir je remets ce propos sublime de Marx que j’ai auparavant écorché par des fautes de frappe et qui m’émeut presque jusqu’aux larmes à chaque fois que je l’énonce :

                                                                                        « La critique a effeuillé les fleurs imaginaires qui couvraient les chaines ,non pas pour que l’homme porte les chaines de manière prosaïque et désolante ,mais pour qu’il secoue les chaines et cueille la fleur vivante .La critique de la religion désillusionne l’homme pour qu’il pense ,agisse ,forme sa réalité comme un homme désillusionné ,devenu raisonnable,pour qu’il se meuve autour de lui et par suite autour de son véritable soleil .La religion n’est que que le soleil illusoire qui s e meut autour de l’homme ,tant qu’il ne se meut pa s autour de lui-même. »

                                                                                         

                                                                                         


                                                                                        • Hamed 4 août 2013 13:15

                                                                                          Mon ami, je ne crois pas que vous pensez ce que vous dîtes, sinon vous ne m’aurez pas tant écrit, et moi de même. Peu importe la note du forum, précisément une mauvaise note pose un problème de fond et je ne m’attends pas à être bien noté. Une mauvaise note, donc une pensée qui refuse, exprime simplement une remise en question des convictions. Et on n’aime pas sortir de ce qui fait son identité. Mais dès lors qu’on refuse, la conviction est ébranlée et le doute peut s’installer. Tel est mon message qui au fond ne cherche que la vérité de l’« Essence ». Quant à une bonne note, elle exprime seulement le « dit comme tout le monde », et cela ne m’intéresse pas. Cela ferait redondance et je n’apporterais rien autant ne pas écrire. Bien sûr parfois, je reçois une bonne note non pas pour avoir une bonne note, mais mon exposé qui n’est pas redondance se trouve apprécié parce qu’il exprime dans l’explication que je donne une sorte de « compensation spirituelle et morale » à ceux qui n’arrivent pas à saisir leur être dans l’« Etant ». Un Etant devenu dur, de plus en plus stérile et inhumain, un monde plongé dans l’affliction liées aux conséquences incomprises de la modernité tant au Nord qu’au Sud. Et que si on comprenait les forces, l’affliction serait diminuée de moitié parce que l’on comprendrait dans un certain sens la destinée de l’« Etant », du monde.

                                                                                          Ceci étant, non pas que je ne veux débattre des sujets qui vous tiennent à cœur, des valeurs fondamentales que vous dîtes, mais j’ai un temps limité. Sachez que j’ai appris beaucoup de vous, et ceci est très important et je vous le dis simplement. Ne coupons pas donc le fil et remettons notre discussion à plus tard, à l’occasion d’une autre analyse.

                                                                                           


                                                                                        • Hamed 10 août 2013 20:50

                                                                                          @Franc

                                                                                          Bonjour,
                                                                                          Je vous invite à lire la partie III : « L’herméneutique de l’alliance du monde de l’islam et de la première puissance du monde »


                                                                                        • smilodon smilodon 11 août 2013 21:01

                                                                                          La seule chose qui dirige ma vie, la seule, c’est mon choix !...... Mon CHOIX !...... A MOI !... C’est pas les religions, c’est pas les politiques !... Né ici, de parents nés ici, de grand-parents nés ici, et « d’arrières » aussi, je suis d’ici !..... Et FIER d’être « d’ici » !...... FIER !..... Ce pays c’est le mien, et comme mes aïeuls avant moi, s’il fallait le défendre, au risque de ma peau, j’irai aussi !.... J’irai !... J’ai grandit en campagne, sans aucune aide de l’état, à l’époque, chacun se débrouillait tout seul, j’ai aimé mes parents, j’ai aimé mes grand-parents, j’ai aimé ce sol, j’ai aimé mes « instits », j’ai aimé mes potes, avant eux mes soeurs et mes frères....Bref, je suis FRANCAIS !... Dans le coeur, dans l’âme, de naissance et de génome !... Ce pays est le mien !... Charentais jusque dans les pieds !.... Puisque c’est mon « sol » !!..

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Hamed


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