Du Plutonium dans la nature (suite)
La suite fait froid dans le dos.
Récemment, un communiqué de presse nous a appris qu’une enquête était lancée sur ce plutonium caché.
Mais il y a plus grave.

En effet, par une dépêche parue le 23 octobre 2009 nous avons appris que les possibilités d’une catastrophe ne sont pas totalement écartées.
Une éventuelle évacuation de la Provence serait même envisagée. lien
C’est dire l’importance et la gravité de la situation.
Mais revenons à l’enquête et à la procédure lancée.
L’autorité de sureté nucléaire a été auditionnée le mercredi 21 octobre par la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’assemblée nationale.
Le 5 octobre, le CEA (commissariat à l’énergie atomique) et AREVA ont informé l’ASN (autorité de sureté nucléaire) que les quantités de poudre de plutonium découvertes étaient 5 fois plus importantes que celles initialement calculées par les ingénieurs, avant le démantèlement.
Il y a en 39 kilos.
Il faut savoir qu’il suffit de 11kg pour ce qu’on appelle un accident de criticité puisse se produire.
Or dans l’une des boites à gant découverte, il y avait 10 kg de plutonium.
Beaucoup de questions restent posées :
Comment le CEA a-t-il pu sous estimer les dépôts de plutonium dans de telles proportions ?
Pourquoi n’a-t-il pas immédiatement prévenu l’ASN.
Rappelons que la découverte a été faite au mois de juin 2009.
Mais aujourd’hui les inquiétudes sont encore plus grandes.
Pour les responsables du réseau SDN (sortir du nucléaire) une question est posée :
La Provence doit-elle être évacuée avant la reprise des opérations de démantèlement ?
Au sens de IV de l’article 29 de la loi du 13 juin 2006, cette situation constitue un risque grave et imminent.
Rappelons que par le passé des accidents dits de criticité se sont produits.
En 1957, la catastrophe nucléaire de Kychtym, en Russie, a contaminé plus de 1000 km2.
Le 29 septembre 1957, par un beau dimanche d’automne, Vassili Chevtchenko a entendu une explosion et vu un nuage.
Une cuve ouverte à ciel ouvert contenant 160 m3 de déchets nucléaires très toxiques a explosé.
Elle a relâché 20 millions de curies, dont 2 millions ont été projeté sur 1000 km2.
Ce n’est qu’en 1976 que cet accident a été connu, grâce au réfugié biologiste Zhorès Medvedev, mais ce n’est qu’un juin 89 qu’un rapport officiel en a livré les détails. lien
23 villages ont été rasés et 10 000 personnes avaient été évacuées.
la pollution rejetée correspond à près de la moitié de la radioactivité lors de la catastrophe de Tchernobyl.
le 30 septembre 1999 à Tokaïmura, au Japon, des milliers de personnes ont été irradiées suite à un accident de criticité mettant en jeu 16 kg d’uranium. lien
« Des ouvriers mélangeaient de la poussière d’uranium avec de l’acide nitrique pour faire une solution d’uranium, mais ils ont déversé une trop grande quantité d’uranium, provoquant ainsi une réaction nucléaire » dit la déclaration officielle de la société JCO, responsable de l’accident.
Le hasard est parfois cruel, puisque ces deux accidents se sont produits pratiquement le même jour (29 septembre 1957/ 30 septembre 1999).
Dans le cas du Japon, la question reste posée du nombre de personnes irradiées suite à cette catastrophe, car cela s’est passé à une centaine de kilomètres de Tokyo.
Le 14 octobre, l’ASN a suspendu les opérations de démantèlement à Cadarache.
http://www.asn.fr/index.php/content/download/22382/132471/file/Decision-2009-DC-160.pdf
Le 19 octobre, l’ASN a posé les bases d’une reprise des activités de démantèlement par le CEA. http://www.asn.fr/index.php/content/download/22385/132486/file/Decision-2009-DC-161.pdf
Et maintenant, que faut-il faire ? chantait le chanteur aux 100 000 volts.
La région Provence-Alpes-Côte d’azur compte tout de même près de 5 millions d’habitants, et le secteur de Cadarache est très urbanisé. lien
Et puis c’est la que se trouvent 19 installations nucléaires de Base, avec 35 000 m3 de déchets radioactifs stockés et que l’on tente de construire ITER, en pleine zone sismique : il y a un siècle exactement, s’est passé le plus grave séisme que la France n’ait jamais connu. (Trevaresse)
Alors comme disait mon vieil ami africain :
« Rien n’est tard, si la vie se prolonge ».
275 réactions à cet article
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Une éventuelle évacuation de la Provence serait même envisagée. lien
Votre lien Paris-Match faisant un lien sur le site de Sortir le Nucléaire ne vaut rien
« Or dans l’une des boites à gant découverte, il y avait 10 kg de plutonium. »
Là, votre information est intéressante, et apporte un peu de finesse. Veuillez s’il vous plaît sourcer cette information ? (et s’il vous plaît pas de lien de sortir du nucléaire)
Pourquoi n’a-t-il pas immédiatement prévenu l’ASN. Rappelons que la découverte a été faite au mois de juin 2009.
C’est une très bonne question.
Pour les responsables du réseau SDN (sortir du nucléaire) une question est posée :La Provence doit-elle être évacuée avant la reprise des opérations de démantèlement ?"
Pour quelle raison le ferait-on ?
Il n’y a aucun moyen pour que ce dioxyde de plutonium usagé et chargé en isotopes pairs (qui capturent les neutrons sans faire de fission, ce sont des poisons pour la réaction en chaîne) et dispersé sous forme de poussières dans 450 boîtes à gants puisse entraîner une quelconque explosion nucléaire.
L’affirmation de Greenpeace et de la CRIIRAD est fausse. S’il suffisait de mettre des poussières de dioxyde de plutonium et d’uranium provenant de combustible usé dans 450 boîtes à gants, pourquoi l’Iran galère-t-il autant à faire une bombe ?
Pour faire une bombe, il faut que la quantité de plutonium 239 pur et sous forme métallique soit d’une densité parfaite (pas de porosités). Ce n’est pas le cas pour du plutonium usagé (et chargé en plutonium 240, poison neutronique) sous forme d’oxyde mixte (mélangé à de l’uranium 238, non fissile, et à de l’oxygène) et dispersé sous forme de poussières.
De plus, si on cite l’ASN : " Toutefois, la sous-estimation de la quantité de plutonium a conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues à la conception pour prévenir un accident de criticité dont les conséquences potentielles pour les travailleurs peuvent être importantes.«
Cela prouve qu’une telle erreur a été envisagée, et calculée, avec des marges suffisantes, pour que, même l’erreur réalisée, on reste en dehors du risque. Cela prouve que l’erreur des calculs a été prise en compte, et calculée, et que le raisonnement tient debout. Finalement, c’est positif, non ?
Rappelons qu’un accident de criticité n’est pas une explosion nucléaire, loin de là : c’est un flash de neutrons et de rayons gamma, mortels pour les gens à proximité. Et si cet accident doit être évité à tous prix, c’est pour la protection du personnel. Et comme un tel accident est inacceptables les marges de sécurité sont énormes : vous le voyez : la quantité est 5 fois supérieure, et on a »réduit fortement" les marges. Cela signifie que la marche doit être à x6 ? x8 ? x10 ?
La question est donc : cette marge serait-elle finalement trop faible ? Dans ce cas, la loi doit agir et la repousser. Et là, le débat citoyen doit permettre de le faire.
Le 14 octobre, l’ASN a suspendu les opérations de démantèlement à Cadarache.
http://www.asn.fr/index.php/content/download/22382/132471/file/Decision-2009-DC-160.pdf
Le 19 octobre, l’ASN a posé les bases d’une reprise des activités de démantèlement par le CEA. http://www.asn.fr/index.php/content/download/22385/132486/file/Decision-2009-DC-161.pdf
C’est une bonne nouvelle pour les salariés, que, avec un risque augmenté, on arrête les travaux. Finalement, ca ne se passe pas si mal pour eux, non ? Le reproche à faire est le fait que l’information délivrée par l’ASN ou le CEA est tardive, ce qui montre qu’il y a encore des efforts à faire.
Vous ne montrez là que le fait que finalement, les instances de contrôle (ASN, INSTN) ne font pas si mal leur travail, et que, malgré l’opacité du CEA (si cela est avéré, l’ASN ne dit pas du tout quand est-ce que le CEA l’a informé), le CEA a informé de l’erreur.
La région Provence-Alpes-Côte d’azur compte tout de même près de 5 millions d’habitants, et le secteur de Cadarache est très urbanisé. lien
Et puis c’est la que se trouvent 19 installations nucléaires de Base, avec 35 000 m3 de déchets radioactifs stockés et que l’on tente de construire ITER, en pleine zone sismique : il y a un siècle exactement, s’est passé le plus grave séisme que la France n’ait jamais connu. (Trevaresse)
Tout cela c’est de la dialectique de la peur, dont le maître actuel est Sarkozy. Les « écolos » sont champions dans ce domaine de la peur, du rejet irrationnel. Vous la maniez bien. Quand j’entends que le risque avec les centrales nucléaires, c’est la chute d’avion, j’entend aussi Bush ou Sarkozy en parler, pour justifier des guerres iniques, ou des mesures sécuritaires détestables.
Vous parlez la même lanque.-
Eloi,
je vais être plus court que vous, sinon les lecteurs se lassent,
la décision que prendra l’asn lui appartient,
à mon avis la situation est assez grave pour qu’elle prenne une décision difficile mais courageuse, quand on voit la concentration d’activité nucléaire du site, la zone sismique (l’une des plus dangereuse de France) et les errements des gestionnaires incriminés.
je ne fait pas « de la dialectique de la peur », j’écris des évidences, des réalités, que les lecteurs pourront vérifier s’ils prennent la précaution d’ouvrir les liens proposés,
le premier lien, j’ai volontairement pris Paris Match que l’on ne peut suspecter d’etre un « repaire de dangereux gauchistes anti nucléaire », mais si vous allez fouiller sur google, sur le sujet, vous aurez une unanimité d’information. -
je vais être plus court que vous, sinon les lecteurs se lassent,
peut-être se lassent-ils pour une autre raison...
la décision que prendra l’asn lui appartient,
c’est son but
à mon avis la situation est assez grave pour qu’elle prenne une décision difficile mais courageuse, quand on voit la concentration d’activité nucléaire du site, la zone sismique (l’une des plus dangereuse de France) et les errements des gestionnaires incriminés.
Donc, par un séisme, le MOX présent dans les boîtes à gants va se retrouver à l’état métallique, concentré dans une sphère parfaite et son plutonium dégradé va se transformer en Pu239. Si vous le dites...
Si effectivement, errements il ya, les contrôles peuvent être renforcés, et les gestionnaires limogés.
je ne fait pas « de la dialectique de la peur », j’écris des évidences, des réalités, que les lecteurs pourront vérifier s’ils prennent la précaution d’ouvrir les liens proposés,Exactement ce que disent les sarkoziaques et les buchistes.
Vous savez, si vous avez la vérité, si vous arrivez à décrire la réalité, je vous dois un immense respect. La réalité, nous essayons, par notre discussion, de la définir.le premier lien, j’ai volontairement pris Paris Match que l’on ne peut suspecter d’etre un « repaire de dangereux gauchistes anti nucléaire », mais si vous allez fouiller sur google, sur le sujet, vous aurez une unanimité d’information.
Paris Match cite un article de « Sortie du Nucléaire ». Et rien d’autre... Ou alors vous vous êtes trompé de lien
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Non,
je ne me suis pas trompé de lien
mais j’ai trouvé assez significatif que Paris Match qui n’est pas à proprement parler une « presse contestaire » ait publié ce communiqué de presse.
pas vous ? -
mais j’ai trouvé assez significatif que Paris Match qui n’est pas à proprement parler une « presse contestaire » ait publié ce communiqué de presse.
pas vous ?Oui, oui, vous avez raison, c’est peut-être un signe que SdN a plus d’influence. Mais cela dit, vous qui traînez comme moi sur des forums de ce genre, vous savez bien que les journaux se contentent de recopier les passages les plus sensationnalistes, non ?
Franchement, qu’on s’oppose sur cette question du nucléaire, soit, que cet « article » de paris match aille dans votre sens, soit, mais vous ne pouvez pas vous réjouir de la dégradation du débat démocratique. Cet entrefilet de Paris Match est une feuille de PQ, et s’il citait areva ou edf, j’en serais autant désolé.
Vous savez j’ai des raisons de supporter le nucléaire, peut-être sont-elles mauvaises, c’est votre boulot de me le démontrer par le débat, mais je souhaite que si notre pays fait un choix, ce soit un choix pleinement démocratique, avec des citoyens réellement informés et non pas assomés par la propagande du lobby nucléaire ou du lobby anti-nucléaire.
Et je m’excuse, Olivier Cabanel, ce n’est pas la première fois que l’on débat de tout cela, mais votre article, comme le précédent, ne va pas dans le sens de l’information.
J’aimerai pouvoir dire « cordialement » à la fin de mes posts, mais vraiment, vos articles sont de plus en plus « hystériques », et excusez-moi, vraiment, pour utiliser un tel mot.
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Eloi,
moi hystérique !
moi qui suis zen et calme a m’en étonner le premier,
non, franchement, hystérique, je ne prends pas.
désolé,
et cordialement. -
Eloi,
moi hystérique !
moi qui suis zen et calme a m’en étonner le premier,
non, franchement, hystérique, je ne prends pas.
désolé,
et cordialement.Ok, excusez-moi alors. C’est juste que les premiers articles que j’ai lu de vous étaient plus ciblés, plus précis, alors que là, c’est juste des quelques faits, au-dessus desquels vous sautez vite pour lâcher votre haine (ca ne peut plus être de la désapprobation, je m’excuse) du nucléaire. C’est ce que je regrette.
Bref, je le concède ma remarque n’avait pas beaucoup d’intérêt.
Par contre faites-moi plaisir
: argumentez sur mes posts, donnez-moi tort sur des arguments réels*. Je ne veux pas avoir passé tout ce temps pour rien ! Promis, je « cordialiserait » ensuite
* allez, s’il vous plaît, elle est où votre source pour les 10 kg dans une seule boite à gants
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ecoutez Eloi,
l’interet de la presse internet est justement de ne pas noircir des pages pour noircir des pages,
une seule page, avec les liens proposés, permet de vérifier par soi même les affirmations du rédacteur, et ouvre des espaces de documentations précis et nombreux.
sur mon article, les liens sont nombreux, et répondent à toutes vos questions,
cordialement.
je ne vais pas vous apprendre qu’il suffit de cliquer sur les mots « en bleu » pour ouvrir ces liens ? -
eloi,
vous aurez rectifité de vous même
les liens sont « en rouge » bien sur... -
je vous cite :
Une éventuelle évacuation de la Provence serait même envisagée. lien
l’évacuation es envisagée par SdN. Qui n’a aucune autorité. Je ne vois aucun lien de déclarations de l’ASN, ou du préfet du coin. Ce lien ne vaut rien.
Une évacuation envisagée par un quelconque quidam n’a absolument aucune valeur.De plus, vous appartenez probablement (détrompez-moi) de SdN. Avec un peu de chance, vous avez vous-même écrit cet article.
Faudrait que j’aille vérifier tiens !
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Rigolo : vos deux exemples russes et japonais sont aussi cités dans le communiqué de presse de SdN. Vous avez rédigé ce communiqué de presse ? ou êtes vous peut-être qu’un simple « copiste » ?
Pas de nom de l’auteur sur le site de SdN : je ne peux pas vérifier que vous en êtes l’auteur. Dommage...
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eloi,
non, rassurez vous, je n’ai pas écrit le communiqué de presse de sdn,
je n’ai pas de responsabilités dans ce mouvement,
ce qui ne m’empeche pas de le soutenir,
pour l’eau chaude, voici le lien :
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/simple-comme-l-eau-chaude-28089
bonne lecture -
non, rassurez vous, je n’ai pas écrit le communiqué de presse de sdn,
je n’ai pas de responsabilités dans ce mouvement,
ce qui ne m’empeche pas de le soutenir,
Je vous crois, si vous me l’affirmez.pour l’eau chaude, voici le lien :
http://www.agoravox.fr/actualites/e...
bonne lectureVous prenez de nouveaux risques
-
eloi,
vous avez raison, les accidents nucléaires ne se limitent pas à ces deux là, mais ils sont représentatifs,
je vous confirme ne pas avoir été le rédacteur du communiqué sdn,
et vous devriez savoir que pour les communiqués de presse, il y a rarement la signature d’un rédacteur, puisqu’il implique un groupe.
si vous tapez dans la barre google les mots « accidents nucléaires », ou « criticité », vous aurez des liens innombrables. -
vous avez raison, les accidents nucléaires ne se limitent pas à ces deux là, mais ils sont représentatifs,
Non, c’est faux
Le premier, russe, n’est pas représentatif. Les normes nucléaire en russie soviétiques ne sont pas celles imposées par l’ASN
Le deuxième montre que vous maniez la peur en proposant d’évacuer la Provence. Peut-être à la limite, si les risques sont avérés, les 10 km autour. Il n’est pas représentatif de votre scénario apocalyptique.
si vous tapez dans la barre google les mots « accidents nucléaires », ou « criticité », vous aurez des liens innombrables.innombrables ? normal, tous les auteurs qui auront récopier le communiqué de SdN, non ?
Excusez-moi pour cette mauvaise foi, mais vous savez, les progrès sont possibles, et peuvent être imposés. C’est ce que j’estime être le rôle des militants comme vous : durcir les normes, durcir le contrôle, rendre irréprochable.
Mais vous ne le faites pas. Au plus grand tort de tout le monde. -
puisque Paris Match ne vous sied pas,
voici une partie de l’article paru dans le journal « Le Monde »
espérant que çà vous ira...
Au lieu des 8 kg estimés, les opérations de démantèlement de l’ATPu ont révélé que les « boîtes à gants », des enceintes confinées où était fabriqué du combustible MOX mêlant oxydes d’uranium et de plutonium, en contenaient 22 kg. Mais le CEA évalue à environ 39 kg la masse totale de plutonium qui pourrait s’être insinuée dans l’installation.
La question centrale est de savoir si ces accumulations auraient pu conduire à un accident de criticité, une réaction en chaîne susceptible de conduire à un « flash » très irradiant, voire mortel, pour les personnels de l’installation à proximité.
Mardi 20 octobre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été auditionnée par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, les députés souhaitant être éclairés sur cette affaire inédite. Marie-Pierre Comets, commissaire à l’ASN, l’a qualifiée de « sérieuse ». Et a précisé le déroulé des faits : le 1er octobre, l’administrateur adjoint du CEA informe oralement la direction de l’ASN de la sous-estimation de l’inventaire de plutonium. L’incident est officiellement déclaré par le CEA le 6 octobre, qui propose son classement au niveau 1 sur l’échelle des événements nucléaires (graduée de 0 à 7).
Le 9 octobre, l’ASN conduit une inspection sur place, accompagnée d’experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Il apparaît alors que la sous-évaluation était connue depuis juin. Le 14 octobre, l’IRSN remet à l’ASN un avis sur l’incident. L’ASN décide aussitôt de dresser procès-verbal, le CEA étant tenu de déclarer « sans délai » tout incident significatif. Elle reclasse celui-ci au niveau 2 et suspend les opérations de démantèlement. Le parquet d’Aix-en-Provence s’est saisi de l’affaire, afin de déterminer les raisons du retard dans la déclaration de l’incident.
Les députés ont constaté que bien des points restaient à éclaircir. "Comment expliquer une telle différence dans la comptabilité des matières radioactives ? Quelle était la marge par rapport à un accident de criticité ? Y a-t-il matière à sanctions ?« , s’est interrogé Serge Grouard (UMP).
Rappelant que le risque évoqué n’était »évidemment pas" équivalent à l’explosion d’une bombe atomique, Yves Cochet (Verts) s’est demandé quel était le niveau de connaissance réel des quantités de matières nucléaires dans l’industrie française : « Y a-t-il des risques de trafic ? » Avec son collègue Christophe Bouillon (PS), il a demandé la constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
Le CEA et Areva devraient être auditionnés à une date ultérieure par les députés. Pour sa défense, le CEA fait valoir que l’ASN avait été informée oralement de l’incident en juin. « Nous savions qu’il y avait un écart depuis janvier 2008, précise même Henri Maubert, du CEA Cadarache. Cette situation avait été discutée avec la comptabilité des matières nucléaires et l’IRSN. »
Selon lui, la ligne rouge n’a pas été franchie : la situation la plus critique concerne le poste 73, où les ingénieurs avaient estimé à 1,8 kg la masse de plutonium restante.
L’incertitude de pesée pour mesurer les entrées et sorties de matière à ce poste de travail serait de plus ou moins 60 grammes, ce qui pourrait expliquer la non-détection des écarts au fil des années : il en a finalement été trouvé 10,5 kg, « alors que la limite maximale autorisée était de 12 kg ».
Henri Maubert admet que cette limite réglementaire a pu être dépassée lors de l’exploitation, quand ce poste pouvait voir passer une dizaine de kilogrammes de plutonium sur la chaîne de fabrication du combustible.
"Mais la masse dont on est certain qu’elle ne conduit pas à une réaction de criticité est, pour ce poste, de 60 kg, sous la forme concentrée d’une sphère. Cette configuration ne s’est jamais rencontrée", assure le responsable du CEA.
Hervé Morin -
Votre article montre un monde qui fonctionne, qui détecte les erreurs, les corriges, et détecte les responsabilités dans cette erreur.
Sans aucun mort, ni blessé.
Vous en plaindriez-vous ? L’oseriez-vous ?
-
l’article du monde n’évoque pas de morts, et c’est normal, puisque jusqu’à présent, il n’y en a pas eu,
espérons qu’il n’y en aura pas,
mais toutes les conditions sont réunies pour le contraire,
l’espoir fait vivre, disait je ne sais plus qui,
et parfois, on meurt quand même.
çà c’est mon vieil ami africain qui le dit. -
Olivier Cabanel, je suis allé lire votre article sur la géothermie profonde.
Je vous expose ici un petit calcul que j’ai effectué après sa lecture :
Le flux surface géothermique moyen (la quantité de chaleur instantannée passant au travers de la croûte terrestre) est de : Ps=0.05 W/m² [source]
La surface de la Terre est de : S=5.10e14 m² [source]La puissance thermique total de la terre est donc :
P=Ps*S= 2.55e13 W = 25 TWLa civilisation humaine a dépensé en 2005 : 11 Gtep = 4.62e20 J [source]
soit une puissance de Ph=1.46e13 W = 14 TWCela signifie que vous devriez, pour alimenter l’humanité, construire une machine qui recouvrirait la moitié de la surface de la planète (émergée et imergée), et cela, avec l’hypothèse d’un rendement de 100%. En réalité, avec votre différence de 200°C dans l’hypothèse d’un forage à 5000 m (i) vous risquez d’arriver, mettons, maximum 35% de rendement. Il vous faudrait couvrir 1,5 fois la Terre. Sans compter le fait que beaucoup de personnes sur terre aimeraient consommer plus d’énergie.
Je vous demande, s’il-vous-plaît, de trouver d’autres sources et faire votre propre calcul : j’ai pu faire une erreur, il faut vérifier mon affirmation.
Maintenant vérifier le danger environnemental (sur la base de 50% de la surface terrestre, c’est conservatif)
Outre l’impact certain de construire une machine capable d’exploiter 50% de la surface terrestre, vous multipliez par 1,5 le flux thermique qui s’échappe de la planète. Si l’on résonne très grossièrement, cela signifie que vous multipliez par 1,5 la vitesse de refroidissement de la planète.
Cette vitesse est très faible, a priori, le flux géothermique a été divisé par deux en 4.5 milliards d’années [source]. Cela signifie que vous aurez presque le même impact sur le refroidissement de l’énergie primitive de la terre que 4.5 milliards d’années de rayonnement...Pour l’aspect renouvelable, regardons les sources de chaleur dans la terre :
* énergie dit « primitive » de formation de la terre, par chute de comètes et de météorites
* énergie provenant de la radioactivité naturelle
on constate de manière évidente, qu’il est impossible de la restaurer... Le géothermique n’est pas renouvelable, on consomme une énergie qui était là avant : c’est une énergie fossile.Pour l’aspect durable, Ici, on prend le problème sous un autre angle : les ressources reconnues en géothermie seraient de 60 GTep, les ressources potentielles de 700 GTep, comme vu précédemment, entre 5 et 70 ans de consommation mondiale. C’est colossal, mais ce n’est en rien durable. Sachant qu’il faudrait, en quelques décennies, construire toute une filière mondiale : c’est industriellement très difficile.
Qu’on fasse du géothermique profond localement, dans les endroits exceptionnels (islande) c’est une très bonne idée : ca participe au cocktail énergétique, à la sécurité énergétique et à la relocalisation des sources d’énergie. Mais il va falloir se faire à l’idée que le géothermique profond restera minoritaire...
Rien n’est magique !
J’espère que vous aurez l’honnêteté d’écrire un article reprenant ces réflexions (ii).
(i) On a fait des forages jusqu’à 15 km dans l’industrie pétrolière [source] mais si l’on lit ce site, on voit que les forages, quoique possibles, sont vraiment aléatoires. De tels forages sont donc envisageables, mais quant à sa généralisation ?
(ii) j’aurais assez d’éléments pour le faire, mais honnêtement, à cause de cette discussion ou d’autres dans le genre, je vais passez pour un affreux lobbyiste pro-nucléaire et anti-tout, non ? -
Eloi,
je ne sais pas pour qui vous passerez,
un « affreux lobyste pro nucléaire » ou autre chose,
votre personnalité n’est pas en jeu, et contrairement à vous je ne traite pas de malhonnête quelqu’un qui n’est pas d’accord avec moi,
mais passons, ce n’est pas mon problème, ce n’est que le votre.
vous avez les convictions que vous avez envie d’avoir, et c’est votre droit,
mais vos analyses sont dirigées,
je peux me tromper, mais j’ai le sentiment que vous avez peur de vous être trompé sur toute la ligne. -
votre personnalité n’est pas en jeu, et contrairement à vous je ne traite pas de malhonnête quelqu’un qui n’est pas d’accord avec moi,
Brrrr. Monsieur Cabanel, s’il vous plaît, soyez honnête et répondez à mes arguments, à mes questions.
mais passons, ce n’est pas mon problème, ce n’est que le votre.
vous avez les convictions que vous avez envie d’avoir, et c’est votre droit,
mais vos analyses sont dirigées,Ce que je suis importe peu, finalement, non ?
Mes arguments sont écrits noir sur blanc, là au-dessus (et là dessous), et vous êtes bien incapable d’y répondre. Ou vous ne le voulez pas, ce qui est encore plus inquiétant, pour un défenseur de la démocratie, de la transparence...
je peux me tromper, mais j’ai le sentiment que vous avez peur de vous être trompé sur toute la ligne.
C’est vous qui avez peur puisque vous fuyez perpétuellement l’argumentation et le débat. Arrêtez de vous dérober, monsieur Cabanel !
-
eloi,
je vais être plus pragmatique que vous en ce qui concerne la géothermie,
votre démonstration me fait penser à ce dicton célèbre : « quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage »,
j’ai estimé le potentiel géothermique français sur des bases simples :
température de l’eau de la nappe, dimension de celle ci, profondeur de captage,
en tout état de cause, la France est très bien dotée en eau chaude naturelle, et quasi toutes les régions peuvent profiter d’eau chaude à 70°.
j’ai évoqué la nappe des Dombes, à proximité de Lyon, celle du Dogger immense nappe située sous la région parisienne, celle d’Alsace, ainsi que le Sud Ouest.
il ne s’agit donc pas comme vous le dites de recouvrir la terre entière d’installations de captage géothermique.
les problèmes constatés sont liés à certaines eaux agressives, et nécessitent des matériaux adaptés pour résister à la corrosion.
en 2009, ce genre de problèmes ne devraient pas être trop complexes à surmonter, surtout si l’on veut bien profiter des avancées technologiques de l’Islande, par exemple. -
Eloi,
cessez d’agiter le drapeau rouge de « l’honneteté » et cesser de vous parer des habits du martyr.
j’ai répondu le plus complètement possible à toutes vos questions,
désolé si vous n’y avez pas trouvé votre compte. -
je vais être plus pragmatique que vous en ce qui concerne la géothermie,
votre démonstration me fait penser à ce dicton célèbre : « quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage »,Je n’accuse rien, je n’ai fait qu’un calcul. Un calcul très enveloppe pour simplement montrer que votre solution miracle n’en est pas une, avec des hypothèses de calcul qui vous sont extrêmement favorables.
Vous n’y pouvez rien, et moi non plus. La puissance thermique de la Terre est très faible (normal, la chaleur ne peut s’échapper que par rayonnement) et très diffuse. C’est ce que ce calcul démontre.j’ai estimé le potentiel géothermique français sur des bases simples :
température de l’eau de la nappe, dimension de celle ci, profondeur de captage,
en tout état de cause, la France est très bien dotée en eau chaude naturelle, et quasi toutes les régions peuvent profiter d’eau chaude à 70°.En toute honnêteté, et par curiosité scientifique, détailler vos calculs thermodynamiques et de rendement global de la filière pourraient m’intéresser. Toujours prêt à apprendre.
De plus, ne m’en voulez pas, mais ca m’aiderait à trouver des manières de vous faire cracher quelques arguments pour ce que vous demander.il ne s’agit donc pas comme vous le dites de recouvrir la terre entière d’installations de captage géothermique.
Bien sûr que non. Mais vous me parlez de solution « miracle », « sans impact », « durable », « renouvelable ». A l’évidence ces qualificatifs sont faux.
les problèmes constatés sont liés à certaines eaux agressives, et nécessitent des matériaux adaptés pour résister à la corrosion.
en 2009, ce genre de problèmes ne devraient pas être trop complexes à surmonter, surtout si l’on veut bien profiter des avancées technologiques de l’Islande, par exemple.Très bien ! C’est une bonne chose !
Et pour les 10 TW qu’il reste à produire, on fait quoi ? -
je vais être plus pragmatique que vous en ce qui concerne la géothermie,
votre démonstration me fait penser à ce dicton célèbre : « quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage »,Je n’accuse rien, je n’ai fait qu’un calcul. Un calcul très enveloppe pour simplement montrer que votre solution miracle n’en est pas une, avec des hypothèses de calcul qui vous sont extrêmement favorables.
Vous n’y pouvez rien, et moi non plus. La puissance thermique de la Terre est très faible (normal, la chaleur ne peut s’échapper que par rayonnement) et très diffuse. C’est ce que ce calcul démontre.
j’ai estimé le potentiel géothermique français sur des bases simples :
température de l’eau de la nappe, dimension de celle ci, profondeur de captage,
en tout état de cause, la France est très bien dotée en eau chaude naturelle, et quasi toutes les régions peuvent profiter d’eau chaude à 70°.En toute honnêteté, et par curiosité scientifique, détailler vos calculs thermodynamiques et de rendement global de la filière pourraient m’intéresser. Toujours prêt à apprendre.
De plus, ne m’en voulez pas, mais ca m’aiderait à trouver des manières de vous faire cracher quelques arguments pour ce que vous demander.il ne s’agit donc pas comme vous le dites de recouvrir la terre entière d’installations de captage géothermique.
Bien sûr que non. Mais vous me parlez de solution « miracle », « sans impact », « durable », « renouvelable ». A l’évidence ces qualificatifs sont faux.
les problèmes constatés sont liés à certaines eaux agressives, et nécessitent des matériaux adaptés pour résister à la corrosion.
en 2009, ce genre de problèmes ne devraient pas être trop complexes à surmonter, surtout si l’on veut bien profiter des avancées technologiques de l’Islande, par exemple.Très bien ! C’est une bonne chose !
Et pour les 10 TW qu’il reste à produire, on fait quoi ? -
eloi,
la géothermie de grande profondeur n’est qu’une des multiples possibilités d’échapper au nucléaire, au pétrole, et au charbon,
j’ai démontré à plusieurs reprises sur ce site que c’était possible, chiffres à l’appui, en n’utilisant que des énergies ayant fonctionné,ou fonctionnant,
et en utilisant des énergies renouvelables, ne posant pas ou peu de problèmes de déchets, et sans pratiquement aucun danger pour l’environnement. -
Non : le communiqué du réseau sortir du nucléaire mélange tout !
l’accident de Kychtym a eu lieu dans une usine militaire soviétique en fonctionnement et n’a strictement rien à voir avec ce qui se pratique à Cadarache.
Les marges restantes par rapport à un accident restaient et restent importantes à Cadarache. L’accident n’aurait par ailleurs concerné que des salariés (il n’en reste pas moins à éviter à tout prix). Poser la question de l’évacuation d’un territoire dans une telle situation relève de la manipulation politique de la part de Sortir du Nucléaire, qui sait très bien qu’il ne peut y avoir aucune conséquence pour la population.
Ce qui se passe à Cadarache montre justement que le monde a changé dans le nucléaire : l’autorité a constaté qu’il y avait eu dépassement de limites autorisées, elle bloque l’installation le temps de revenir dans une situation autorisée, et prend des sanctions (comparable à un gendarme qui voit un véhicule qui dépasse des limites de vitesse : l’accident n’a pas eu lieu mais l’amende est là). Et l’information est donnée au citoyen, ce qui est quand même franchement nouveau.
Que demander de plus franchement ? Arrêtons de crier au loup systématiquement, sinon les gens n’y comprennent plus rien...
Nicolas, chercheur en physique-
NicolasD,
le communiqué du reseau sdn est ce qu’il est,
il ne mélange rien,
il a été repris dans toute la presse, qu’elle soit pro ou antinucléaire,
ouvrez les yeux, le risque est grand.
l’asn prendra sa décision en tout état de cause, et j’espère qu’elle prendra la bonne décision. -
A NicolasD, j’approuve votre message.
Une petite précision cependant :
L’explosion de Kychtym n’est pas à proprement parlé un accident de criticité.
A la base, il s’agit d’une explosions de substances chimiques (nitrates, acétates, oxalates ...) dans une cuve contenant des produits de fission, qui était presque à sec avec concentration des substances chimiques en fond de cuve.
L’explosion a dispersé des substances nucléaires (produits de fission) qui se sont dispersées dans l’environnement.
C’était grave mais aucun mort, évacuation des populations proches.
L’accident de Tokaï Mura est bien un accident de criticité.
Cette précision n’a rien à voir avec le débat sur le niveau de plutonium civil (contenant plus de 17 % de 240Pu : neutrophage) dans l’ensemble des 450 enceintes de confinement de l’ATPu de Cadarache, mais je pensais utile d’apporter cette précision.
Pour ma part, je suis admiratif pour la patience d’Eloi.
Par expérience, je ne souhaite plus débattre avec monsieur Carbonel car j’estime que c’est une perte de temps.
Bon courage et bon WE -
n 1957, la catastrophe nucléaire de Kychtym, en Russie, a contaminé plus de 1000 km2.
C’est assez malhonnête de parler d’une catastophe qui s’est produite il y a 50 ans. Ce n’est pas représentatif des connaissances actuelles, normes, et de la surveillance actuelle.
le 30 septembre 1999 à Tokaïmura, au Japon, des milliers de personnes ont été irradiées suite à un accident de criticité mettant en jeu 16 kg d’uranium
A propos de l’impact, le lien que vous citez ne parle pas de l’impact sur la population. Ici, vous trouverez quelques chiffres :
* les deux membres du personnel qui s’occupaient de la manipulation ont été irradié de doses entre 5 et 9 Sievert (dose mortelle)
* leur chef, situé à 5 mètres, a été irradié à une dose de 1,2 Sievert (dose susceptible de provoquer un cancer)
* 133 membres du personnel ou des pompiers à des doses entre 0.1 et 50 mSV (milisievert) (dose annuelle « naturelle » reçue en france : 2,4 mSv/an/personne)
* 200 riverains ont reçu des doses entre 0.01 et 20 mSV. Pour les plus exposés, à titre de comparaison ce serait donc 10 ans de vie en france.
* les riverains sur 10 km ont été évacués par précaution.
Mon intervention ne consiste pas à dire qu’un tel accident est acceptable, il est inacceptable, c’est indéniable. Tout doit être fait pour éviter ces morts, tout comme la loi oblige à prévoir des protections pour les ouvriers des chantiers, contre la chute, contre les poussières de plâtres, comme les gilets jaunes sur l’autoroute. On n’a pas le droit de mourir au travail.
Mon intervention consiste à mettre en relief votre dialectique de la peur, quand vous proposez d’évacuer la Provence. Votre dialectique de la peur est cette potion amère que nous assènent en permanence les libéraux, l’UMP, la télévision.
-
eloi,
votre commentaire est amusant,
il est du genre « circulez, y a rien à voir »
c’est le genre de propos qu’on connait bien dans la propagande pro-nucléaire,
aujourd’hui, il y a encore des gens, parmi eux, qui prétendent qu’il ne s’est rien passé de grave àTchernobyl,
c’est un manque de sérieux, et d’objectivité flagrant.
c’est grave pour tous ceux qui en subissent de plein fouet les conséquences aujourd’hui. -
votre commentaire est amusant,
il est du genre « circulez, y a rien à voir »Mon commentaire est tout le contraire : regardez les conséquences de l’accident cité par l’auteur, mettez-le en concordance avec son catastophisme, et jugez de vous même. Vous êtes malhonnête, cet accident est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire dans l’industrie nucléaire, tout comme Tchernobyl, ou TMI, et il faut au contraire le regarder en détail. Mes maigres recherches m’ont montré rapidement plus de choses sur cet accident que vous ne semblez en avoir regardé...
Ce genre d’accident doit être évité, l’industrie nucléaire, et l’industrie en général, doivent être surveillés, contrôlées, et doivent être astreintes à des normes qui doivent éviter ce genre d’accident.
Et au contraire, j’invite toute personne ayant plus d’éléments que moi sur l’accident japonais à partager ces éléments.c’est le genre de propos qu’on connait bien dans la propagande pro-nucléaire,
La propagande... Ecoutez, celui qui ne donne pas d’argument, qui fait des généralités vaseuses, qui refuse de décortiquer l’argumentation de l’autre, de prouver ses scoops, ce n’est pas moi.
aujourd’hui, il y a encore des gens, parmi eux, qui prétendent qu’il ne s’est rien passé de grave àTchernobyl,
ah bon ?
-
Attention Eloi,
vous dérapez,
la colère est mauvaise conseillère,
au nom de quoi pouvez vous vous permettre de me qualifier de malhonnête ?
attention.
c’est un avertissement sans frais. -
la colère est mauvaise conseillère,
au nom de quoi pouvez vous vous permettre de me qualifier de malhonnête ?
Lisez mes réponses s’il vous plaît, je pointe toutes ces inexactitudes, manque de précision, de recul, de transparence, dans vos posts, et comme je me doute que vous êtes très loin d’être un ignare ou idiot, je pense que vous écrivez ces inexactitudes à dessein. Ce qui est malhonnête.Répondez un peu à mes arguments, s’il vous plaît.
-
au nom de quoi pouvez vous vous permettre de me qualifier de malhonnête ?
Pourquoi je dis que vous êtes malhonnête : c’est parce que vous me faites dire tout le contraire de ce que je dis.
Je dis : regardez cet accident avec précision, il est cité en exemple comme raison pour évacuer la provence, alors qu’il n’y aurait aucun intérêt à le faire.
vous dites (que je dis) : circulez, y’a rien à voirJe suis persuadé que vous êtes quelqu’un d’intelligent. Donc vous faites semblant de ne pas comprendre mes posts. Vous n’êtes donc pas honnête. Vous êtes malhonnête.
-
J’ajouterais que votre image d’explosion nucléaire sur un tel sujet est très mal venue. Très TF1, très vendeur, non ?
Allons, laissons-nous aller à quelques comparaisons :
* je fais un article sur les avions, je mets l’image d’un bombardier israelien sur gaza
* je fais un article sur les bûcherons, je mets l’image d’un guerrier du moyen-âge trucidant un paysan avec sa hache
* je fais un article sur l’immigration, je mets l’image d’un guerrier moudjahidin
* je fais un article sur le laser, je mets un image de star warsBref...
-
Eloi,
vous avez raison, je n’aurais pas du mettre une image représentant une explosion nucléaire,
j’aurais du préferer un « sorbet à la banane » ou « une vue paradisiaque des iles sous le vent »
le hic, c’est que çà n’aurait rien eu a voir,
ça aurait seulement permis de réver a un autre monde,
un monde sans nucléaire, car je tiens à vous rappeler que cette énergie est une énergie désuète, dangereuse, qu’elle produit des déchets ingérables, et qu’elle n’assure pas l’indépendance énergétique de notre pays. -
Ropi 24 octobre 2009 17:04« j’aurais du préferer...../.... »une vue paradisiaque des iles sous le vent"
Mururoa, par exemple....
-
Ropi,
très bon,
faites attention vous allez vous attirer les foudres des deux pronucléaires acharnés (éloi et nicolas d= on attend krolik avec impatience) qui tirent à boulet rouge sur le pauvre rédacteur que je suis depuis que cet article est paru !
merci pour cet humour,
çà fait du bien dans ce monde de brutes. -
Ropi 24 octobre 2009 17:12Bof....
J’ai décidé de ne plus discuter avec ce genre de personnes.
Ce faisant, je prends le risque de réactions - non pas nucléaires - mais du genre « vous vous dérobez », « vous n’avez même pas d’argument », etc...
Mais je m’en fous.
Leurs « arguments » à eux - 1000 fois ressassés et toujours les mêmes - me laissent froid.
Tout ce que je leurs demande, c’est de nous débarrasser au plus vite de leur saloperie dont on (« on » étant une majorité de citoyens français) ne veut pas.Bon courage à vous, plutôt... Vous n’avez pas fini de vous faire « allumer » ! !
(et merci pour vos articles) -
Ropi,
pas de soucis, je suis blindé,
et arrivé a un certain seuil de mauvaise foi, je signale aux commentateurs en question, que je ne répond plus,
le dialogue, et le débat demandent certaines conditions, et dans ces cas là, elles sont rarement réunies.
merci de vos encouragements. -
Ropi 24 octobre 2009 17:18A propos de Tchernobyl, je signale l’existence (mais vous devez le connaître, Monsieur Cabanel ?) de ce beau livre - dont un des auteurs est un ami (Gildas Chasseboeuf, dessinateur) - réalisé pour les enfants de Tchernobyl.
A noter que les auteurs ce sont rendu sur place pour la réalisation de leur bouquin, et que - ils en témoignent mieux que moi - on ne revient pas indemne d’un voyage à Tchernobyl... -
vous avez raison, je n’aurais pas du mettre une image représentant une explosion nucléaire,
j’aurais du préferer un « sorbet à la banane » ou « une vue paradisiaque des iles sous le vent »Une vue de l’usine incriminée, une vue du site japonais après l’accident, au pire, mais au pire, une vue de Tchernobyl. Vous croyez vraiment qu’il y a eu un champignon au-dessus de Tchernobyl.
Mais même tout cela n’aurait eu rien à voir étant donné qu’il n’y a pas eu d’accident à Cadarache... Pas d’explosion, pas de morts... En fait juste la potentialité d’un accident.Vous n’avez pas le droit de comparer des erreurs à des explosions intentionnellement faite par des militaires.
un monde sans nucléaire, car je tiens à vous rappeler que cette énergie est une énergie désuète, dangereuse, qu’elle produit des déchets ingérables, et qu’elle n’assure pas l’indépendance énergétique de notre pays.
Votre monde sans nucléaire, sans un monde au charbon. L’Allemagne en est le meilleur exemple, et pourtant, c’est un peuple inventif, intelligent, et puissant, qui a les moyens de trouver mieux.
faites attention vous allez vous attirer les foudres des deux pronucléaires acharnés (éloi et nicolas d= on attend krolik avec impatience) qui tirent à boulet rouge sur le pauvre rédacteur que je suis depuis que cet article est paru !Vous êtes un rigolo. C’est vous-mêmes qui m’avez invité à venir critiquer cet article, alors que j’étais sur un autre de vos articles...
pas de soucis, je suis blindé,
et arrivé a un certain seuil de mauvaise foi, je signale aux commentateurs en question, que je ne répond plus,
le dialogue, et le débat demandent certaines conditions, et dans ces cas là, elles sont rarement réunies.Monsieur Cabanel, je vous en prie, regardez les arguments, regardez le débat, concevez que si débat il y a c’est que des gens ne sont pas d’accord, concevez que vous avez l’opportunité d’avoir raison, tout comme moi, j’en ai cette opportunité, allez-y contredisez-moi, sourcez tout, trouvez des arguments qui tuent.
Ce débat que nous avons, c’est un débat démocratique. Vous postez un article, vous avez donc « signé » pour des contradictions, acceptez-le comme le meilleur enrichissement que vous pouvez avoir@ Ropi
J’ai décidé de ne plus discuter avec ce genre de personnes.Si vous discutez qu’avec les gens avec qui vous êtes d’accord...
Vous êtes incroyable : les gens qui sont ici donnent des arguments, débattent, ne se contentent pas de répéter la propagande « écologique ». On dirait surtout que vous n’aimez pas le débat citoyen, Ropi
Tout ce que je leurs demande, c’est de nous débarrasser au plus vite de leur saloperie dont on (« on » étant une majorité de citoyens français) ne veut pas.si le vote démocratique le montre, très bien, on fera ce qui pour moi constitue une erreur. Par contre, on respecte les règles : pas de chantage électoral à la Voynet, d’accord ?
-
un monde sans nucléaire, car je tiens à vous rappeler que cette énergie est une énergie désuète, dangereuse, qu’elle produit des déchets ingérables, et qu’elle n’assure pas l’indépendance énergétique de notre pays.
*désuète : qu’est-ce que ca veut dire ? Que c’est comme les moulins à vents ?
*dangereuse : une pale d’éolienne n’est pas dangereuses ? Les effluents acides lors de la production de cellules photovoltaïque n’est pas dangereuse ? L’électricité n’est pas * *dangereuse ? Un tram dans la rue n’est pas dangereux ? Le problème n’est pas la dangerosité, mais le traitement du risque. L’énergie nucléaire produit tellement d’énergie qu’on peut mettre des milliers de personnes pour réduire le risque.
*déchets ingérables : la faute aux « écologistes » qui, par du chantage électoral, ont empêché les solutions d’incinération des déchets. Evidemment, on supprime l’usine de recyclage, et après on pleure que la décharge s’emplit.
* indépendance énergétique : encore la même faute des écologistes, qui par le même chantage électorale non démocratique, ont empêché la surgénération, sur laquelle la france a travaillé depuis les années soixante. -
Eloi,
justement vous mettez le doigt sur une particularité du nucléaire,
il n’y a pas d’odeur, pas de traces visibles,
on peut respirer de l’air dangereusement radioactif sans s’en rendre compte,
avec les marées noires, on était prévenu, c’est visible,
avec d’autres pollutions, celle de l’air par exemple, il y a l’odeur...
mais avec le nucléaire, pas d’odeur, pas de visibilité (sauf explosion bien sur) et c’est là que réside le danger,
croyez vous qu’on aurait osé dire, au moment de Tchernobyl que la pollution s’était arrêtée a la frontière ?
pourtant, il a eu a ce moment quelque chose de scandaleux,
peut être êtes vous au courant ?
les alarmes de toutes les centrales nucléaires de france et de navarre se sont mis a carillonner : et savez vous ce qu’ont fait les « responsables » ?
ils ont prévenu leurs amis, leurs familles, en leur disant :
« surtout ne sortez pas !!! »
belle mentalité.
merci par votre commentaire de m’avoir permis de rappeler çà,
mais je suis sur que c’est involontaire de votre part.
je me trompe ? -
justement vous mettez le doigt sur une particularité du nucléaire,
il n’y a pas d’odeur, pas de traces visibles,
on peut respirer de l’air dangereusement radioactif sans s’en rendre compte,Pareil pour l’électricité, le plomb dans les canalisations, le dioxyde de carbone, la destruction de la couche d’ozone.
Invisible.croyez vous qu’on aurait osé dire, au moment de Tchernobyl que la pollution s’était arrêtée a la frontière ?
les alarmes de toutes les centrales nucléaires de france et de navarre se sont mis a carillonner : et savez vous ce qu’ont fait les « responsables » ?
ils ont prévenu leurs amis, leurs familles, en leur disant :
« surtout ne sortez pas !!! »
Belle mentalitéEt vous avez entièrement raison.
Le problème est que les antinucléaire ne défendent plus la transparence, ne défendent plus la responsabilité, ne défendent plus la sévérité des normes.
Vous voulez l’abandon du nucléaire, ce qui, objectivement, est une erreur quand on regard les enjeux climatiques et énergétiques d’aujourd’hui.
Si vos articles réclamaient de l’honnêteté et des normes, plutôt que faire feu de tout bois, eh bien nous serions d’accord. Mais au final, dans vos articles, la transparence et la démocratie, que vous citez, ne sont que des moyens, et non des buts. Et c’est là que ca coince dans nos relations.merci par votre commentaire de m’avoir permis de rappeler çà,
mais je suis sur que c’est involontaire de votre part.
je me trompe ?Pffff.... C’est donc ca vos victoires glorieuses... Franchement, si j’ai passé autant de mon temps à écrire ces posts, c’était pour autre choses que ca...
-
eloi,
en tout cas, les énergies renouvelables et propres ne posent aucun (ou très peu) problème de gestion de déchet, de pollution, d’approvisionnement,
c’est à l’évidence l’avenir,
sortez du moyen age avec cette énergie nucléaire qui risque de nous faire retomber dans la préhistoire un de ces quatre. -
info aux lecteurs :
Vente de pommes pour soutenir les victimes de TchernobylATS - 24 octobre 2009 - Les victimes de Tchernobyl ne doivent pas sombrer dans l’oubli 23 ans après la tragédie. Une vente de pommes démarre dans des villes de Suisse romande et de France pour venir en aide aux enfants contaminés et payer des traitements.
Organisée par « Sortir du nucléaire », cette action vise à soutenir l’institut Belrad, fondé par le professeur Vassili Nesterenko, qui s’occupe des populations vivant dans des zones contaminées de Biélorussie. Le scientifique, décédé en 2008, a mis au point un procédé qui réduit le taux de Césium radioactif chez les enfants.
Le traitement consiste en des comprimés ou des solutions de pectine à boire. La pectine se trouve dans tous les fruits mûrs, en particulier dans les pommes. Mais les moyens manquent en Biélorussie pour ces soins, et l’enfant en bonne santé est l’exception dans certaines régions.
Deux millions de personnes au moins, dont 500’000 enfants, vivent sur un sol à jamais contaminé par l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Le sol regorge de Césium, affirme le communiqué. Les ventes de pommes ont lieu à Cahors, Lausanne, Morges, Châtel St-Denis, Genève, Puidoux et Yverdon
-
en tout cas, les énergies renouvelables et propres ne posent aucun (ou très peu) problème de gestion de déchet, de pollution, d’approvisionnement,
c’est à l’évidence l’avenir,
sortez du moyen age avec cette énergie nucléaire qui risque de nous faire retomber dans la préhistoire un de ces quatre.Tout ca c’est de la rétorique religieuse.
*éolien : juste une annexe de centrales thermiques, qui permettront d’économiser 25% (d’après ses promoteurs) de la consommation de gaz, charbon ou pétrole. Fabriquées en acier : il en faut de l’énergie pour faire de l’acier.*solaire photovoltaïque : un rendement énergétique dérisoire en france : 4 ans de durée de vie « énergétique », d’après ses promoteurs. Une industrie chimique risquée (va falloir traiter pas mal d’effluents). Des pertes énergétiques importantes lors du stockage (pour la nuit et l’hiver). Très cher. La hausse de la demande ne se fera pas sans heurts (inflation forte)
*solaire thermique : des investissements semblables aux centrales nucléaires de taille similaire, que l’on ne peut placer que dans des zones chaudes (sécurité énergétique = 0, fortes pertes le long des grandes lignes sous-marines). De plus, y’a des chances qu’on utilise du sodium liquide (aussi) pour doper son rendement.
* marémoteur : pourquoi pas, pas beaucoup d’exemples probants, mais le développer à fond prendra des décennies avant que son influence soit sensible. A l’évidence, une politique basée sur cette énergie produira une gigantesque inflation. Tout est a fabriquer.
* géothermique profond : pareil que pour le marémoteur. Tout est à faire.
Et toutes ces énergies produisent à différentes étapes de son cycle de vie du CO2
Tout ca c’est pas pour dire qu’il ne faut pas le faire. C’est juste que rien n’est magique. Et ca demande plus que des incantations.
-
Au lecteur
L’auteur dit :
« justement vous mettez le doigt sur une particularité du nucléaire,
il n’y a pas d’odeur, pas de traces visibles,
on peut respirer de l’air dangereusement radioactif sans s’en rendre compte,
avec les marées noires, on était prévenu, c’est visible,
avec d’autres pollutions, celle de l’air par exemple, il y a l’odeur...
mais avec le nucléaire, pas d’odeur, pas de visibilité (sauf explosion bien sur) et c’est là que réside le danger, »
Pas d’odeur, pas de traces visibles, serait-ce une particularité du nucléaire ?
On va commencer par les produits « naturels » ; champignons toxiques (les amanites phalloïdes sont, paraît-il, plutôt savoureuses), baies et herbes toxiques (la liste est longue : ciguë, belladonne,...).
Continuons par les produits chimiques ou les substances dangereuses. La liste est encore plus longue. Un seul exemple : combien de victimes à cause de l’amiante ? Ca a une odeur l’amiante ?
-
Eloi,
vous noircissez le tableau,
heureusement, les énergies renouvelables ne sont pas telles que vous les décrivez,
tenez par exemple,
connaissez vous la consommation annuelle de tous les véhicules (privés ou publics) en France ?
92,5 millions de tonnes (mtep)
(je dis çà de mémoire)
c’est justement le potentiel du méthane dégagé par l’activité humaine : égouts, stations d’épuration, zones de stockage de déchet, pailles de refus, étables, broussailles broyées, fosses sceptiques, ...
vous rendez vous compte que cela représente quasi le tiers des besoins énergétiques du pays !
rajoutez à çà la géothermie de grande profondeur (production d’eau chaude) l’éolien, le solaire (thermique ou photovoltaïque), l’énergie des vagues, l’hydraulique lorsqu’il respecte l’environnement, etc.
et dites vous bien que si on ramenait le coefficient d’isolation des maisons et des entreprises à 0,6 (en Suisse c’est le cas) on économiserait le 1/4 de nos besoins,
vous voyez, on n’a pas besoin du nucléaire, ni du charbon, ni du pétrole.
on a besoin de laisser une terre propre aux générations futures. -
Les micro-particules de diesel.
La grippe aviaire, porcine.
l’argent qui transite par câbles optiques depuis la france jusqu’aux paradis fiscaux
les météorites
les rayonnements des éruptions solaires
les plaques électriques très chaudes
Le gars qui vous poignarde dans le dos
...Parler d’un truc invisible ca fait peur, normal, on utilise la dialectique de la peur ici.
-
Au lecteur
Eloi dit :
« *solaire thermique : des investissements semblables aux centrales nucléaires de taille similaire, que l’on ne peut placer que dans des zones chaudes (sécurité énergétique = 0, fortes pertes le long des grandes lignes sous-marines). De plus, y’a des chances qu’on utilise du sodium liquide (aussi) pour doper son rendement. »
Pour information, une petite centrale solaire thermique à concentration (12 MW, soit l’équivalent d’une petite ferme éolienne) était envisagée récemment dans le sud de la France, sur un site très bien ensoleillé (Aspres sur Buech, dans les Hautes Alpes). Le projet a été abandonné. Pourquoi ? A cause de la nature du fluide caloporteur (des sels de potassium), l’établissement aurait été classé Seveso.
Pas terrible comme image, pour une ENR. -
vous noircissez le tableau,
heureusement, les énergies renouvelables ne sont pas telles que vous les décrivez,Ecoutez, je ne le noirci pas, je dé-divinise les idoles que vous mettez au pinacle.
c’est justement le potentiel du méthane dégagé par l’activité humaine : égouts, stations d’épuration, zones de stockage de déchet, pailles de refus, étables, broussailles broyées, fosses sceptiques, ...
vous rendez vous compte que cela représente quasi le tiers des besoins énergétiques du pays !Quel serait le coût énergétique de tout collecter et transformer dans un vecteur viable ? un tiers de ces besoins énergétique, par exemple ? On ne joue pas au monopoly, ici. Regarder la catastrophe des biocarburants. On tue probablement plus de brésiliens qu’EDF a jamais tué de salariés...
rajoutez à çà la géothermie de grande profondeur (production d’eau chaude) l’éolien, le solaire (thermique ou photovoltaïque), l’énergie des vagues, l’hydraulique lorsqu’il respecte l’environnement, etc.
Pareil. Cette énergie est diffuse, voire pire, intermittente ! La concentrer dans l’équivalent énergétique d’un litre d’essence ou d’un kilo de plutonium, ca coûte une fortune en termes énergétiques. Ca réduit drastiquement le rendement. Son intermitense pour certaines est inacceptable : essayez de dire aux citoyens que leur lumière fonctionnera, ou non ?
Donc il ne faut pas rester dans l’incantation : tout cela demande des calculs, des démonstrations. Parce qu’il ne suffit pas de se baisser pour l’utiliser : il faut concevoir des machines compliquées.
et dites vous bien que si on ramenait le coefficient d’isolation des maisons et des entreprises à 0,6 (en Suisse c’est le cas) on économiserait le 1/4 de nos besoins,Et sur ce point, nous sommes entièrement d’accord.
vous voyez, on n’a pas besoin du nucléaire, ni du charbon, ni du pétrole.
on a besoin de laisser une terre propre aux générations futures.Les « antinucléaire » s’évertuent à faire capoter les solutions qui résolvent les problèmes des déchets nucléaires. Ce problème est votre problème !
-
Bernard05,
vous avez tout faux,
j’ai la chance d’avoir quelques compétences mycologiques,
j’organise depuis 18 ans une expo mycologique dans mon département,
lorsque vous aurez découvert un champignon invisible et sans odeur, prévenez moi. -
@Olivier Cabanel :
Vous dites « fosses sceptiques, ... »
Ne pas confondre avec les vraies croyantes. Sans rancune ? -
dites éloi,
vous m’inquiétez,
vous ne voyez pas tomber les météorites,
vous n’avez jamais vu d’étoiles filantes ?
vous ne sentez pas la douleur lorsque quelqu’un vous plante un poignard dans le dos,
vous ne voyez pas les traces noires et grasses que laissent les particules de fuel ?
çà va, vous vous sentez bien ? -
Bernard05,
dans toute invention, il y a des ratés, vous le savez bien
aujourd’hui, le solaire thermique se porte bien, et il est efficace, rentable, et ne produit pas de déchets dangereux... -
eloi,
vous aurez remarqué que je n’ai pas évoqué les bio-carburants, auxquels je suis hostile, comme vous semble-t-il,
je ne parle que du méthane produit par l’activité animale (humaine y compris... puisque l’homme est un animal) -
vous ne voyez pas tomber les météorites,
vous n’avez jamais vu d’étoiles filantes ?
vous ne sentez pas la douleur lorsque quelqu’un vous plante un poignard dans le dos,
vous ne voyez pas les traces noires et grasses que laissent les particules de fuel ?
çà va, vous vous sentez bien ?une grosse météorite de 15 km de diamètre, non. Sauf au dernier moment.
je sens la douleur du poignard quand c’est trop tard, quand je suis presque mort.
bah écoutez, elles peuvent venir de plein d’autres polluants, forcément le désert ?
Ah non, pas le droit au râtés. Pas le droit au fuite. Pas le droit de construire un prototype.
-
bernard 05,
merci d’avoir relevé cette erreur,
comme disait ma vieille grand mère, il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs. -
eloi,
croyez vous que le premier vol ait été une réussite du premier coup ?
que le moteur à explosion ait fonctionné parfaitement la première fois ?
soyez sérieux -
@Olivier Cabanel
« dans toute invention, il y a des ratés, vous le savez bien
aujourd’hui, le solaire thermique se porte bien, et il est efficace, rentable, et ne produit pas de déchets dangereux... »
Ce projet a été mis au placard au début de cette année. Autant dire aujourd’hui. -
@Olivier Cabanel
« j’ai la chance d’avoir quelques compétences mycologiques,
j’organise depuis 18 ans une expo mycologique dans mon département, »
Eh bien vous voyez, on a un point commun. Et j’ai commencé il y a plus de 50 ans. -
bernard05
je n’ai pas dit quand j’avais commencé à m’interesser à la mycologie,
j’ai seulement évoqué le fait que depuis dix huit ans, j’organise une expo myco
sinon, bien évidemment il y a bien longtemps que je m’y interesse,
décidemment vous avez des difficultés à lire,
tenez, voici ce que le monde vient de publier (je parle du journal)
çà vous fera de la lectureAu lieu des 8 kg estimés, les opérations de démantèlement de l’ATPu ont révélé que les « boîtes à gants », des enceintes confinées où était fabriqué du combustible MOX mêlant oxydes d’uranium et de plutonium, en contenaient 22 kg. Mais le CEA évalue à environ 39 kg la masse totale de plutonium qui pourrait s’être insinuée dans l’installation.
La question centrale est de savoir si ces accumulations auraient pu conduire à un accident de criticité, une réaction en chaîne susceptible de conduire à un « flash » très irradiant, voire mortel, pour les personnels de l’installation à proximité.
Mardi 20 octobre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été auditionnée par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, les députés souhaitant être éclairés sur cette affaire inédite. Marie-Pierre Comets, commissaire à l’ASN, l’a qualifiée de « sérieuse ». Et a précisé le déroulé des faits : le 1er octobre, l’administrateur adjoint du CEA informe oralement la direction de l’ASN de la sous-estimation de l’inventaire de plutonium. L’incident est officiellement déclaré par le CEA le 6 octobre, qui propose son classement au niveau 1 sur l’échelle des événements nucléaires (graduée de 0 à 7).
Le 9 octobre, l’ASN conduit une inspection sur place, accompagnée d’experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Il apparaît alors que la sous-évaluation était connue depuis juin. Le 14 octobre, l’IRSN remet à l’ASN un avis sur l’incident. L’ASN décide aussitôt de dresser procès-verbal, le CEA étant tenu de déclarer « sans délai » tout incident significatif. Elle reclasse celui-ci au niveau 2 et suspend les opérations de démantèlement. Le parquet d’Aix-en-Provence s’est saisi de l’affaire, afin de déterminer les raisons du retard dans la déclaration de l’incident.
Les députés ont constaté que bien des points restaient à éclaircir. "Comment expliquer une telle différence dans la comptabilité des matières radioactives ? Quelle était la marge par rapport à un accident de criticité ? Y a-t-il matière à sanctions ?« , s’est interrogé Serge Grouard (UMP).
Rappelant que le risque évoqué n’était »évidemment pas" équivalent à l’explosion d’une bombe atomique, Yves Cochet (Verts) s’est demandé quel était le niveau de connaissance réel des quantités de matières nucléaires dans l’industrie française : « Y a-t-il des risques de trafic ? » Avec son collègue Christophe Bouillon (PS), il a demandé la constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
Le CEA et Areva devraient être auditionnés à une date ultérieure par les députés. Pour sa défense, le CEA fait valoir que l’ASN avait été informée oralement de l’incident en juin. « Nous savions qu’il y avait un écart depuis janvier 2008, précise même Henri Maubert, du CEA Cadarache. Cette situation avait été discutée avec la comptabilité des matières nucléaires et l’IRSN. »
Selon lui, la ligne rouge n’a pas été franchie : la situation la plus critique concerne le poste 73, où les ingénieurs avaient estimé à 1,8 kg la masse de plutonium restante.
L’incertitude de pesée pour mesurer les entrées et sorties de matière à ce poste de travail serait de plus ou moins 60 grammes, ce qui pourrait expliquer la non-détection des écarts au fil des années : il en a finalement été trouvé 10,5 kg, « alors que la limite maximale autorisée était de 12 kg ».
Henri Maubert admet que cette limite réglementaire a pu être dépassée lors de l’exploitation, quand ce poste pouvait voir passer une dizaine de kilogrammes de plutonium sur la chaîne de fabrication du combustible.
"Mais la masse dont on est certain qu’elle ne conduit pas à une réaction de criticité est, pour ce poste, de 60 kg, sous la forme concentrée d’une sphère. Cette configuration ne s’est jamais rencontrée", assure le responsable du CEA.
Hervé Morin -
bernard o5
s’il était pas bon,
c’est une bonne décision -
@Bernard05.
Mais c’est bien à cause des fuites de sels fondus que la centrale solaire Thémis a été mise au pilon.
Une fuite de sels fondus, sels fondus arrivant dans le ruisseau à truites local.
Les écolos ont pris les fourches et ce fut la fin de Thémis.
Donc un classement Seveso d’une installation solaire à concentration est tout à fait normal.
@+ -
croyez vous que le premier vol ait été une réussite du premier coup ?
que le moteur à explosion ait fonctionné parfaitement la première fois ?
soyez sérieuxVous ne lisez pas mes posts, ou trop vite, ou sans percevoir l’ironie ?
Ecoutez, je parlais quelques posts plus haut de votre honnêteté. Votre intransigeance sur des défaillances non nucléaire (j’insiste) de superphénix, doit être appliquée pour votre prototype. Je ne répète que vos mots.
Si vous acceptez une fuite de caloporteur dangereux sur votre central, vous devez accepter une fuite sur un réacteur rapide au sodium.
C’est ça, l’honnêteté, Olivier Cabanel
-
Ropi 25 octobre 2009 03:40ELOI :
Pour finir (pour ma part et pour le moment, car tout ceci me fatigue énormément), je reprends le commentaire que vous m’avez adressé :@ Ropi
J’ai décidé de ne plus discuter avec ce genre de personnes.Si vous discutez qu’avec les gens avec qui vous êtes d’accord...
Vous êtes incroyable : les gens qui sont ici donnent des arguments, débattent, ne se contentent pas de répéter la propagande « écologique ». On dirait surtout que vous n’aimez pas le débat citoyen, RopiCher Monsieur, c’est votre « argument » qui est incroyable : de ce sujet j’ai discuté avec tout le monde, et depuis fort (fort) longtemps. Voilà en effet des décennies que l’on débat de ce sujet, sans jamais - je dis bien jamais - être entendu. Sur aucun point.
Lorsqu’il y aura un véritable débat démocratique, avec un vote démocratique sur les choix énergétiques de notre pays, je serai le premier à y participer. Je ne pense pas que « les pro-nucléaires » aient de leçon à donner à qui que ce soit en matière de débat.
Quant à parler de « propagande écologique », voilà bien justement le genre d’arguments (d’arguments ???) 10000 fois entendu qui, il fut un temps, m’aurait fait vous répondre, mais aujourd’hui… non.
Les faits, hélas, y répondent à ma place.
Je laisse la propagande à ceux qui s’en servent le mieux.
Tout ce que je leurs demande, c’est de nous débarrasser au plus vite de leur saloperie dont on (« on » étant une majorité de citoyens français) ne veut pas.
si le vote démocratique le montre, très bien, on fera ce qui pour moi constitue une erreur. Par contre, on respecte les règles : pas de chantage électoral à la Voynet, d’accord ?
D’accord. Pas de chantage « à la bougie » ou au « retour à l’homme des cavernes » non plus, alors. (ce type de chantage est d’ailleurs chronologiquement plus ancien).
Ceci dit, « chantage électoral », c’est tout de même l’hôpital qui ce moque de la charité… En tapant « Voynet », vous avez sans doute voulu tapez « Sarkozy » (ou quelques-uns des ses prédécesseurs ; la gauche n’ayant pris, elle non plus, aucun retard dans ce type de pratiques !!!!)
Bref... Quoiqu’il en soit, le vote démocratique le montrerait si nos « élites » daignaient – et surtout osaient prendre le risque – d’en provoquer un.
Je ne peux que constater que ce n’est pas le cas, et pour cause...
Bonne continuation à vous.
-
eloi,
ce que je perçois dans vos posts, ce n’est pas l’ironie,
mais la bêtise,
la grosse bêtise,
il vous faut l’assumer, hélas. -
ropi,
ne vous en faites pas,
eloi, krolik et bernard05 ne sont que des individus portés par une foi, avec un comportement de hobbyiste aveuglé par la défense inconditionnelle de leur outil de travail,
il ne faut pas les conspuer, il faut les plaindre. -
-
@ Ropi
« Cher Monsieur, c’est votre »argument" qui est incroyable : de ce sujet j’ai discuté avec tout le monde, et depuis fort (fort) longtemps. Voilà en effet des décennies que l’on débat de ce sujet, sans jamais - je dis bien jamais - être entendu. Sur aucun point. «
Mais écoutez, vous dit »mon" argument, alors que vous n’avez argumenté aucun de ceux que j’expose dans tout ce fil. Soyez un peu juste, et discutons.
"Lorsqu’il y aura un véritable débat démocratique, avec un vote démocratique sur les choix énergétiques de notre pays, je serai le premier à y participer. Je ne pense pas que « les pro-nucléaires » aient de leçon à donner à qui que ce soit en matière de débat."
Au sujet du nucléaire et de la démocratie, un exemple très probant est l’arnaque électorale des législatives de 97. Un groupe minoritaire représenté par Voynet, fait du chantage aux voix, pour quoi ? l’arrêt de superphénix.
Combien de personnes ont voté Voynet ?
A partir du moment ou ce débat est parsemé de coups de force, non, il n’y a pas de débat citoyen. C’est regrettable. Profitons de ce post pour discuter d’arguments : vous en avez toute une floppé, là-haut. Au pire rajoutez un sujet. Nous sommes entre bonne compagnie.
"Quant à parler de « propagande écologique », voilà bien justement le genre d’arguments (d’arguments ???) 10000 fois entendu qui, il fut un temps, m’aurait fait vous répondre, mais aujourd’hui… non."
Ecoutez, tapez un bout du texte du communiqué de SdN, vous trouverez un tas de site qui ont fait un copier/coller, avec quelques ajouts, et surtout sans pensée critique sur le texte SdN. C’est le cas de celui de olivier cabanel.
Quand un citoyen copie/colle une information, il ne transmet pas des arguments propices à un débat démocratique, mais participe à relayer de la propagande.
Si vous voulez me contredire sur mes arguments, monsieur, je vous en prie faites. C’est pour être contredit que je prends la peine d’aller sur ce forum. Dans le cas contraire je lirais le site d’areva.
"D’accord. Pas de chantage « à la bougie » ou au « retour à l’homme des cavernes » non plus, alors. (ce type de chantage est d’ailleurs chronologiquement plus ancien)."
Ecoutez en nombre de mots sur ce fil, il y en a plus de ma part que de la votre. Lisez mes posts et trouvez ce type d’argument.
« Ceci dit, »chantage électoral", c’est tout de même l’hôpital qui ce moque de la charité… En tapant « Voynet », vous avez sans doute voulu tapez « Sarkozy » (ou quelques-uns des ses prédécesseurs ; la gauche n’ayant pris, elle non plus, aucun retard dans ce type de pratiques !!!!)«
Ecoutez, j’execre notre président actuel. Cela n’enlève rien que le chantage électoral de Voynet est typiquement un déni de démocratie, l’action efficace (il faut le dire) d’un lobbye non représentatif.
Que le »lobbye nucléaire« fasse la même chose, discutons de tous ces faits, car je l’exècrerai autant que l’action de Voynet. Parce que, en toute honnêteté, ce choix doit être démocratique. Au final encore une fois : seriez-vous plus »anti-lobbye nucléaire« que »anti-nucléaire" ?
-
eloi,
je n’ai pas de « haine » contre le nucléaire,
je fais seulement un constat,
on veut nous imposer de toutes forces cette énergie,
les français y sont majoritairement hostiles,
au nom de quoi ne faut-il pas les écouter ?
au nom de quoi, ne lance-t-on pas un débat démocratique dans ce pays ? -
Ropi,
oui, je connais,
et je l’ai acheté,
d’autant qu’un de mes amis est dessinateur de bd et qu’il est dans la même maison d’édition,
je vous le conseille, il s’appelle Olivier Ferra.
je conseille a tous les lecteurs de se procurer la bd dont vous parlez,
d’autant qu’il s’agit en même temps d’une action pour aider les enfants de Tchernobyl.-
je vois que les pro nuke sont la
si on peut rien faire de mieux qu’une centrale nukem, on doit avoir tout decouvert
mais non le puit geothermique est impossible ..........-
si on peut rien faire de mieux qu’une centrale nukem, on doit avoir tout decouvert
mais non le puit geothermique est impossible ..........Foufouille, honnêtement, je lirais votre article sur l’énergie géothermique avec plaisir.
-
desole eloi, mais ca serait illisible, mes mains fonctionne tres mal
c’est theorique mais possible
la technique existe
avant les centrales on avait bien les piles atomiques
dommage que ton lobby empeche toute evolution technologique -
en plus c’est tres simple
2 puit de plusieur km tube et une centrale a vapeur comme pour le nuke -
desole eloi, mais ca serait illisible, mes mains fonctionne tres mal
c’est theorique mais possible
la technique existeboah je me renseignerait bien par d’autres moyens pas grave. C’est juste que j’ai eu vent qu’il y avait des problèmes techniques difficiles (raccordement des tuyaux à mille mètres sous terre, corrosion des tuyaux, énergie disponible). De plus, on pourrait essayer de faire un petit calcul pour déterminer l’énergie disponible en chaleur dans la terre, pour savoir quelle est la réserve d’énergie.
Par curiosité intélectuelle, on peut constater que la géothermie est une énergie fossile puisqu’on utiliserait un stock de chaleur fournit par la chute des comètes lors de la formation de la Terre, ou la chaleur fournit par la radioactivité naturelle de la terre (donc la quantité diminue fatalement). Tout comme l’énergie marémotrice, nous n’avons aucun moyen pour renouveller cette énergie (à part bombarder la planète de météorites, ou enfouir des déchets nucléaire)
Bref, on attendra un article de Olivier Cabanel sur ce sujet, puisque l’auteur aime bien écrireavant les centrales on avait bien les piles atomiques
dommage que ton lobby empeche toute evolution technologiquealors, sur mon lobby, si cette accusation est vraie, ca veut dire que le débat nucléaire n’est pas anti-nucléaire mais anti-lobby nucléaire. Nous ne sommes donc pas contre le nucléaire, mais contre le lobby.
Ca me va.
Vous savez, au niveau de l’énergie produite au niveau mondial, le nucléaire représente 5%, les renouvelables (hors hydrauélétrique, saturé) 1%. Le reste c’est beaucoup de charbon et de pétrole.
Les lobby nucléaire et le lobby « énergie alternative » ont un immense marché à se partager. Franchement, c’est vraiment idiot de s’entredéchirer... -
eh oui, foufouile,
ils sont là,
c’est la preuve qu’ils sont inquiets,
et que la situation est grave pour ne pas dire désespérée
les dérapages financiers de l’epr,
les accidents à répétition,
tout çà ne sent pas très bon. -
eloi,
un article sur la géothermie de grande profondeur ?
puisque c’est ce qu’évoque foufouille,
je l’ai écrit,
je crois me souvenir qu’il s’appelle « simple comme l’eau chaude »,
savez vous que le premier forage géothermique a été réalisé à Grenelle ?
il y a plus d’un siècle...
dommage que les « grenelliens » n’ait pas évoqué cette énergie gratuite et sans danger. -
un article sur la géothermie de grande profondeur ?
puisque c’est ce qu’évoque foufouille,
je l’ai écrit,
je crois me souvenir qu’il s’appelle « simple comme l’eau chaude »,je le lirais quand je me serais reposé de tout ça. Promis.
savez vous que le premier forage géothermique a été réalisé à Grenelle ?
il y a plus d’un siècle...
dommage que les « grenelliens » n’ait pas évoqué cette énergie gratuite et sans danger.Si l’on enlève « gratuit »* et « sans danger » (qui relèvent de l’incantation) je le regrette tout autant que vous. Toute solution est bonne à prendre
-
@ eloi
la geothermie actuelle est au niveau de la pile atomique
bien sur c’est pas facile comme tes centrales......
si on essaye pas, sur qu’on y arrivera pas
pour la chaleur, y a que des theories
par contre l’uranium est pas renouvelable et ca fait plein de dechet -
Ecoutez foufouille, j’ai perdu des heures sur ce fil. Que les choses soient claires :
si on essaye pas, sur qu’on y arrivera pas
Eh bien battez-vous pour qu’on essaye, quel rapport avec le nucléaire ? Le marché de l’énergie est immense !
par contre l’uranium est pas renouvelable et ca fait plein de dechet
La géothermie n’est pas renouvelable.
-
eloi,
vous etes toujours dans le dénie
et vous écrivez de grosses anneries
bien sur que la géothermie est renouvelable,
on prend l’eau chaude en profondeur, on la renvoie lorsqu’elle a refroidit, elle se réchauffe, et c’est sans fin,
c’est ce qu’on peut qualifier de renouvelable,
le contraire même de ce qu’est le nucléaire, lequel est , vous devriez le savoir, une énergie fossile,
et dangereuse
et désuète -
bien sur que la géothermie est renouvelable,
on prend l’eau chaude en profondeur, on la renvoie lorsqu’elle a refroidit, elle se réchauffe, et c’est sans fin,La géothermie revient à augmenter la conductivité thermique de la terre. Vous puisez dans un stock que vous relâchez dans l’air. De la chaleur se perd ensuite dans l’espace par rayonnement. Le stock d’énergie thermique de la terre (qui provient des chutes de météorites et de comètes lors de sa formation et de la radioactivité naturelle) ne peut pas être renouvelé. Vous avez donc une énergie fossile, dans tous les sens du terme. Chaque centrale géothermique ajoutera un peu de chaleur à l’atmopshère, et diminuera le temps disponible de chaleur géothermique.
Elle est probablement plus fossile que le pétrole qui n’est rien d’autre qu’un stock d’énergie solaire...
Maintenant, nous sommes entre personnes raisonnables : il faudrait calculer le stock de chaleur de la terre, et déterminer quelle serait notre ponction par rapport au flux thermique habituel (je crois de mémoire que la géothermie naturelle ajoute une dizaine de degrés à notre température de surface).
Si ce flux thermique « non naturel » est une minuscule fraction du flux « naturel », alors certes il sera peut-être possible de conclure que c’est une énergie durable. Mais certes pas renouvelable.
Faisons ce calcul, si vous le souhaitez. Le monde se fait de preuve, et non pas d’incantations.le contraire même de ce qu’est le nucléaire, lequel est , vous devriez le savoir, une énergie fossile,
et dangereuse
et désuèteOlivier Cabanel, vous n’avez contredit aucun de mes arguments ni à aucune de mes questions à propos de ces qualificatifs, qui pour moi n’ont pas beaucoup de sens. Pourriez-vous y repondre, au lieu de les répéter comme un mantra ????
Je répète :
* fossile, tout comme le géothermique, le marémoteur, c’est une énergie fossile. Maintenant ce qu’il importe : quelle est notre ponction du stock ? quel impact environnemental en termes de flux d’énergie ? quelles sont nos priorités(i) ?
* dangereuse : quel est le plus dangereux entre une centrale pour 1 millions d’habitants (c’est le cas en france), qui peut être surveillée de manière économiquement viable par une centaine de personne, ou une éolienne pour 100 habitants, non surveillée, avec chacune le risque de se coucher sur une autorite, d’envoyer une pâle au loin ? Le danger est une question d’appréciation et de gestion du risque.
* désuète : quelle importante ? Un moulin à vent est désuet ? Et en s’en fout, non ?(i) par priorité, j’entends qu’une énergie comme le marémoteur ou le géothermique, ou le solaire thermique ou photovoltaïque sont loin d’être des énergies mûres. Si les temps de développement les rendent matures après le pic pétrolier, notre société sombrera dans le chaos sans qu’on ait le temps de les développer. Ne veut-il pas mieux tolérer entre temps une part de nucléaire (mixe énergétique) pour se laisser le temps de développer les énergies alternatives ?
-
Je vais revenir sur, à titre intélectuel, les risques potentiels de l’éolien. Le but n’est pas ici de « faire peur » mais seulement de montrer que les choses ne sont pas simples, pas « magiques ».
Le principal problème de l’éolien (comme le solaire) c’est son intermittence. Cette intermittence présente des risques difficilement acceptables : chutes de tension, coupures de courant dans les hopitaux, perte éventuelle de données. d’autant plus si ces coupures se prolongent (pas de vent pendant une semaine).
La solution actuelle est de les coupler à centrales thermiques au gaz, au pétrole ou au charbon, ce qui range les éoliennes au rang de simples annexes de centrales thermique, permettant d’économiser 25% (selon les promoteurs de l’éolien) de leur consommation. Cette économie est encore à prouver car les centrales fonctionneront perpétuellement « en rampe », c’est à dire en changement de puissance : le rendement s’écroule dans ces régimes.
C’est la triste réalité : chaque éolienne construite en france produit donc plus de CO2 qu’avant sa construction.
Cette solution présente d’évidents risques liés au CO2, des risques de sécurité énergétique.Une autre solution serait de stocker l’énergie. Il n’y a pas 36 solutions : la stocker dans des batteries électriques ou alors dans un double barrage réversible (i). La première solution pose des risques évidents de pollution liées à l’industrie des batterie, industrie chimique lourde et polluante ; de plus le rendement global devient réellement mauvais.
La deuxième solution présente des risques naturellement liés aux barrages : risque de rupture, risque d’attentats (hein, comme le nucléaire !). Quelle catastrophe se produirait en cas de rupture de ces barrages ? Elle présente également le problème que les éoliennes et les barrages sont séparées, à priori, de centaines de kilomètre. Cela signifie qu’un réseau électrique à grande échelle doit être préparée à des commutations rapides, et de très fortes puissance. L’exemple de la panne électrique en allemangne en 2006 est probant : quel est le risque qu’une surchauffe, due à des permutations trop rapides et trop fortes, fassent sauter tout le réseau européen ? En combien de temps pourrions-nous tout reconstruire ? Un an ? Notre civilisation s’écroule... Ca en fera des morts, des malades...L’éolien est risqué, et l’excès d’éolien peut provoquer des catastrophes potentiellement pires que le nucléaire. Après entre personnes civilisées nous conviendront que ce danger peut-être géré, calculé, étudié.
Mais nous conviendront également que la magie n’existe pas.(i) Il reste peut-être l’espoir d’un stockage pneumatique, mais je ne connais pas vraiment la validité de cette solution à grande échelle (olivier cabanel devrait pouvoir me renseigner
)
-
Nos amis du CEA rue St dominique (ministère de la défense) sont encore de service ce week end. Ils vont encore nous dire "si vous ne savez pas, demandez, renseignez vous etc...Mais surtout, taisez vous et écoutez nous".
Ce sont des gens comme vous, que par ailleurs nous connaissons, photo y comprise et affichée sur le forum des cobayes de la république....
Ce sont des gens comme vous qui en leur temps prônaient la sécurité à l’aide d’une assurance aussi surfaite que redondante. Comme nous ne savions pas lire les formules vous aviez beau de nous en mettre plein la vue. 45 ans sont passés vous avez toujours les formules et nous les maladies, handicaps et de nombreux disparus dans nos rangs.... Pas vous, parce que, comme tout lâche qui se respecte, vous n’avez jamais mit les pieds sur un site d’expérimentation, vous n’avez jamais bu l’eau contaminée ou le pain élaboré avec, vous savez celui que tous vos calculs ou entraient des marges sécuritaires tellement démentielles qu’il était improbable qu’un seul incident même minime n’arrive. Et bien messieurs les menteurs en écoutant vos belles paroles, lors des tirs, pour nous qui restions sur place alors que vous du fric plein les poches vous faisiez des escapades au frais de la princesse, nous restés sur les atolls nous buvions, inhalions et avalions vos particules sois disant inexistantes et inoffensives sous le contrôle de dosimètres désuets, certains les ont gardés en souvenirs et les ont encore en leur possession, alors qu’il reçoivent comme réponse à leur demande de lecture un « zéro pointé ».... Menteurs, falsificateurs de documents voilà ce que vous êtes, et nous avons des preuves.
Quand vous ne savez pas messieurs les grandes G... Demandez à ceux qui en subissent encore les conséquences et par pitié ayez un peu de retenue et posez vous la question comme eux se la pose, celle du pourquoi ?
Pourquoi c’est là ?
pourquoi on ne l’a pas dit ?
Pourquoi le contrôle ne fonctionne pas ?
Pourquoi en ces temps policés les directeurs n’ont pas été virés manu militari par notre président, ceux confondus du CEA/ AREVA/ GARDARACHES et de l’ ASN chargé de la sécurité et qui n’a rien contrôlé ou si mal....
Mais peut être que votre prime adoc, suffit à étouffer toute retenue morale pour des gens comme vous.
Clavdio un ancien de Moruroa, zébulloné là-bas sur LA RANCE, 6 tirs aériens en 66 en qualité de plongeur, mais pas reconnu par les biens pensants.....-
Clavdio,
merci de votre témoignage,
il confirme ce que beaucoup d’entre nous ont compris depuis longtemps,
il y a quelque chose de pourri dans le monde nucléaire,
et on a commencé à payer l’addition.
elle va être salée.
hélas. -
On pourrait ignorer ces gens, qui « font » en permanence dans le déni.
On pourrait par le silence , les mépriser.
Mais il faut que le citoyen sache, il faut que la FRANCE sache .
Qui nous sommes , qui nous avons été, et ce que certains sont devenus !
Krolik et Saint Eloi sans être le même , sont « les » mêmes.
On pourrait par le silence, les laisser encore faire, les laisser parler, et nous, à rester sans rien dire !
On pourrait se taire.
Et bien non !Car il n’y a qu’eux que l’on entend, qu’eux qui détiennent la vérité, eux les
« maîtres »que l’on écoute. Que l’on croit,parce qu’ils « parlent » à la télé.
Non ! Je ne peux accepter de les laisser faire,je ne peux supporter de me taire.
Ils nous ont tant menti, tous ces gens , du même acabit.L’Armée ce fut mon métier, et oui , mais on ne peut avancer dans un combat pour une nation plus juste, en laissant le peuple ignorer qui est son ennemi.
Je sais de quoi je cause, j’étais comme CLAUDIO, en Polynésie.
Gérard JOYON Animateur du Forum des Cobayes de La République.
-
Gerard Joyon,
merci de ce témoignage,
a défaut de convaincre les pro-nucléaires attardés, il apportera une lumière différente au débat, parce que dans votre cas, le danger nucléaire vous savez à quoi vous en tenir,
et je sais qu’une grande majorité de français ne veulent plus de cette énergie,
si seulement nous pouvions avoir un vrai débat sur le sujet, afin que tout le monde puisse s’exprimer, au lieu de laisser ce terrain à tous ces « bavards pronucléaires » qui n’ont que l’invective à la bouche, dès qu’on est pas de leur avis. -
réponse à Eloi,
Je ne suis pas un lâche, j’ai simplement le droit au repos dominical, car moi je ne suis pas comme vous, un représentant à la solde de ce CEA aux multiples sociétés satellites, ayant pour siège le ministère des armées. Pas mal pour une boite privée non ?...
Elles distribues (ces sociétés multiples, il est facile de remonter l’organigramme sur le net), selon leurs raison d’être, des infos revisitées par les biens pensants du siège, au monde scientifique, médical, énergétique etc.... A cet effet elles se servent de toute la com possible, et n’hésitent pas à influencer la jeunesse dans des revues réservées aux enfants en allant jusqu’à payer pour écrire les articles du nucléaire(on est jamais si bien servi que par soi-même)...Pas très moral pour des bien-pensants....
Des centaines de milliers, moi y compris ainsi que mes enfants souffrons de pathologies dues au nucléaire aux risques nuls calculés par vos soins ?
Vous savez.... Justement celles que vous tentez d’étouffer en prétendant maladroitement qu’elles sont impossibles et n’existent pas. Un fait qui me surprend d’ailleurs, vous d’habitude si prolixes d’arguments de haute technicité pourquoi vous « viandez » vous sur de simples réalités basiques ?
Ces essais nucléaires vous dérangent, ce qu’a subit toute cette cohorte de personnes sur les sites est maintenant mis en évidence aujourd’hui et ce sans appel. C’est une réalité.
Krolik, Eloi, la verve acerbe, la tournure de phrase, ne sont en fait issu que du moule des négationnistes, en réalité asservis à vos maîtres vous délivrez un message subliminal à la gloire du nucléaire nonobstant les méfaits subits par les autres qui eux en payent où paierons les conséquences pour vous écouter. -
Comme je constate que l’on peut afficher son nom il est bon que vous sachiez que je ne me retranche pas derrière l’anonymat mon nom est :
Claude SAINT ETIENNE, messieurs Krolik et Eloi, en ferez vous autant ? -
clavdio,
les connaissant depuis qq temps, je doutes qu’ils sortent de l’anonymat,
c’est ce qu’on appelle « manquer de transparence », n’est-ce pas ?
à+ -
Merci pour tes postes, nous nous avons l’habitude de ce genre de drôlets payés pour celà, il y a une cellule au ministère de la défense avec Kolik et compagnie qui des fois ne sont même qu’une seule personne...Regarde le style d’écriture et la litanie développée « du nous on sait, les autres renseignez vous..... »
Bonne soirée, je décroche et merci de contré cet hydres pendant mon absence-
@Clavdio
« Pourquoi le contrôle ne fonctionne pas ? »
mais le contrôle fonctionne très bien ! la preuve. -
Clavdio,
pas de soucis,
j’assure
à+ -
Regarde le style d’écriture et la litanie développée « du nous on sait, les autres renseignez vous..... »
Menteur...
Bonne soirée, je décroche et merci de contré cet hydres pendant mon absence
Et lâche...
C’est donc ca le débat démocratique ? C’est donc ca ????
-
Et en plus il y en a vraiment dans la nature du « 244 » pour préciser.
-
Vive la fusion nucléaire. Du léger, du stable et qui produit de l’énergie en fusionnant avec les « copains ».
-
Guy,
la fusion semble bien être un leurre,
meme les pro nucléaires (comme krolik sur ce site) n’y croient pas,
au fait, ci dessous, un article du Monde que je viens de recevoirAu lieu des 8 kg estimés, les opérations de démantèlement de l’ATPu ont révélé que les « boîtes à gants », des enceintes confinées où était fabriqué du combustible MOX mêlant oxydes d’uranium et de plutonium, en contenaient 22 kg. Mais le CEA évalue à environ 39 kg la masse totale de plutonium qui pourrait s’être insinuée dans l’installation.
La question centrale est de savoir si ces accumulations auraient pu conduire à un accident de criticité, une réaction en chaîne susceptible de conduire à un « flash » très irradiant, voire mortel, pour les personnels de l’installation à proximité.
Mardi 20 octobre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été auditionnée par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, les députés souhaitant être éclairés sur cette affaire inédite. Marie-Pierre Comets, commissaire à l’ASN, l’a qualifiée de « sérieuse ». Et a précisé le déroulé des faits : le 1er octobre, l’administrateur adjoint du CEA informe oralement la direction de l’ASN de la sous-estimation de l’inventaire de plutonium. L’incident est officiellement déclaré par le CEA le 6 octobre, qui propose son classement au niveau 1 sur l’échelle des événements nucléaires (graduée de 0 à 7).
Le 9 octobre, l’ASN conduit une inspection sur place, accompagnée d’experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Il apparaît alors que la sous-évaluation était connue depuis juin. Le 14 octobre, l’IRSN remet à l’ASN un avis sur l’incident. L’ASN décide aussitôt de dresser procès-verbal, le CEA étant tenu de déclarer « sans délai » tout incident significatif. Elle reclasse celui-ci au niveau 2 et suspend les opérations de démantèlement. Le parquet d’Aix-en-Provence s’est saisi de l’affaire, afin de déterminer les raisons du retard dans la déclaration de l’incident.
Les députés ont constaté que bien des points restaient à éclaircir. "Comment expliquer une telle différence dans la comptabilité des matières radioactives ? Quelle était la marge par rapport à un accident de criticité ? Y a-t-il matière à sanctions ?« , s’est interrogé Serge Grouard (UMP).
Rappelant que le risque évoqué n’était »évidemment pas" équivalent à l’explosion d’une bombe atomique, Yves Cochet (Verts) s’est demandé quel était le niveau de connaissance réel des quantités de matières nucléaires dans l’industrie française : « Y a-t-il des risques de trafic ? » Avec son collègue Christophe Bouillon (PS), il a demandé la constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
Le CEA et Areva devraient être auditionnés à une date ultérieure par les députés. Pour sa défense, le CEA fait valoir que l’ASN avait été informée oralement de l’incident en juin. « Nous savions qu’il y avait un écart depuis janvier 2008, précise même Henri Maubert, du CEA Cadarache. Cette situation avait été discutée avec la comptabilité des matières nucléaires et l’IRSN. »
Selon lui, la ligne rouge n’a pas été franchie : la situation la plus critique concerne le poste 73, où les ingénieurs avaient estimé à 1,8 kg la masse de plutonium restante.
L’incertitude de pesée pour mesurer les entrées et sorties de matière à ce poste de travail serait de plus ou moins 60 grammes, ce qui pourrait expliquer la non-détection des écarts au fil des années : il en a finalement été trouvé 10,5 kg, « alors que la limite maximale autorisée était de 12 kg ».
Henri Maubert admet que cette limite réglementaire a pu être dépassée lors de l’exploitation, quand ce poste pouvait voir passer une dizaine de kilogrammes de plutonium sur la chaîne de fabrication du combustible.
"Mais la masse dont on est certain qu’elle ne conduit pas à une réaction de criticité est, pour ce poste, de 60 kg, sous la forme concentrée d’une sphère. Cette configuration ne s’est jamais rencontrée", assure le responsable du CEA.
Hervé Morin -
Que Krolic ne le voit pas. Que moi, je ne peux l’espérer de mon vivant, c’est pourtant la seule énergie qui aura, une fois maitrisée, la prépondérance sur toutes les autres.
Le soleil reconstitué sur Terre, c’est plus qu’un rêve. Foi d’un étudiant qui il y a bien longtemps l’avait étudié avec beaucoup d’intérêt... -
@L’enfoiré.
Oh qu’on ne voit pas la fusion de notre vivant, ce n’est pas important puisque nous avons des réserves de combustible pour des milliers d’énnées avec les Gen 4 qui pourront brûler un max de déchets.
Alors la « fusiobn » dans 400 ou 500 ans.c’est pas le problème
@+ -
@L’enfoiré
Mais il y a aussi du Pu239 dans la nature et cela de façon très naturelle :
http://www.ecolo.org/documents/documents_in_french/fr.plutonium_est_naturel .htm
J’ai déjà mis ce lien plusieurs fois dans les discussions.
Mais l’auteur qui se dit vouloir apprendre, comprendre ; spécialement dans un autre fil su les phénomènes électromagnétiques, ne veut surtout rien apprendre rien retenir dans le domaine nucléaire.
Le fait qu’il ne connaisse rien au nucléaire malgré toutes les informations qui lui ont été passées, ne l’empêche pas d’écrire régulièrement.
Mias il reste dans sa foi doctrinale. je le respecte comme je respecte tout adepte d’une religion.
Il écrit sur le nucléaire comme un journaliste écrirait des articles de musicologie sans avoir jamais écouté un morceau de Mozart, de Bach.. et de quelques autres..
@+ -
Guy,
la foi est une chose, mais croire ne suffit pas,
on a envie de croire que l’homme est bon, et pourtant tout les jours il nous apporte la preuve du contraire,
alors pourquoi aller chercher une énergie si loin, non avérée, si chère, alors que nous avons à portée de main tant de solutions sans danger. -
krolik
une foi n’est une foi tant qu’elle n’a pas apporté des preuves matérielles,
pour le nucléaire, on n’est plus dans ce cas de figure,
il nous a apporté les preuves de sa dangerosité, c’est une impasse aussi en matière de déchets,
il ne s’agit plus d’une doctrine, mais d’une triste réalité -
Krolic,
Je suis parfaitement en ligne avec ce qui est dit dans le lien.
Dans la table de Mendelev, il n’y a que les derniers éléments qui ne sont pas « naturel » et qui sont créés en laboratoire..
Durée de vie trop courte.
Le Pu se trouve parfaitement dans la nature.
La radioactivité constitue l’énergie de la Terre.
Nous avons peur des rayons ? Et les rayons cosmiques qui nous bombardent en permanence et qui nous vieillissent sans qu’on s’en rende compte ?
En fait, nous avons pris le chemin le plus « naturel » de produire de l’énergie.
La radioactivité existait alors utilisons-là.
La bombe de Nagazaki, la seconde, a pourtant été l’autre option et cela a marché.
Donc, il ne s’agit pas de croire, de religion ou de n’importe quoi.Olivier,
"pourquoi aller chercher une énergie si loin, non avérée, si chère, alors que nous avons à portée de main tant de solutions sans danger.«Ce n’est pas une question de chèrreté mais de volonté de s’unir dans le monde en sortant de nos frontières rikiki. Le CERN est une première étape.
Dans l’espace, si l’on veut aller sur Mars, il faudra autre chose que les efforts d’un seul pays.
Nous avons à portée des solutions qui sont très rikiki aussi et très dépendantes de l’endroit où l’on se trouve. Le solaire dans le Sahara d’accord. Il ne gène personne là-bas. Le vent, on peut l’utiliser là où il ne gène pas non plus. Mais même en mer, là où il y a du vent, avec les voies maritimes encombrées, faudra faire attention. Sur Terre, il est clair qu’on ne veut pas trop les voir au milieu de nos belles campagnes. C’est pas trop naturel, ces »machins" qui tournent à un pourcentage très faible de le voir travailler.
Les marées. Absolument. En Bretagne, par exemple.
La chaleur de la Terre, aussi, mais tout dépend de la profondeur et des investissements pour creuser.
Si tu as lu, mon dernier article. Le nucléaire, on est plein dans la décision de prolonger de 10 ans.
Je l’ai dit la fission, c’est le plus facile. Mais pas nécessairement la méthode la plus efficace.
Cela je n’ai pas besoin d’attendre plusieurs générations pour le savoir.
-
J’oubliais la biomasse. C’est bon marché, mais cela empiète terriblement sur les surfaces qui pourraient servir pour l’agriculture nourricière. Faut-il choisir entre manger et se mouvoir ou se chauffer ?
J’espère que je n’ai rien oublié en dehors de ce bon vieux pétrole et le charbon.
Le charbon, il faut trouver toujours des mineurs qui voudront risquer leur vie dans les mines.
Mais quand on aime, on ne compte pas, disait quelqu’un. -
Guy,
non, la biomasse n’empiète pas sur le territoire,
il ne faut pas confondre avec la culture énergétique (bio-carburant) et la biomasse.
prenons un exemple au hasard,
en hiver, le bucheronnage provoque beaucoup de déchets : broussailles, petites branches, sans interet pour le chauffage,
si ces broussailles, ou branches sont broyées et mise en compostage, elles vont produire du bio-gaz,
idem pour les pailles des étables, les lisièrs, les tontes de gazon, les zones de stockage de déchets, les stations d’épuration, le petit lait des fromageries, etc etc
potentiel théorique pour la France 92,5 mtep (millions de tonnes équivalent pétrole) ce qui correspond à la consommation totale du pays des véhicules particuliers et professionnels, et au tiers de nos besoins totaux.
ce qui n’est pas rien. -
Ah monsieur Cabanel, je suis ravi que vous revenez dans la voie du débat citoyen : vous parler Mtep et plus en incantations.
Personnellement, je trouve votre solution attrayante, et je lirais, et critiquerais avec plaisir un article sur le sujet.
Pour vous aider, je souhaite vous lister quelques questions que les gens que vous devez convaincre risquent de vous poser :
* pourriez-vous sourcer ou démontrer vos 92 Mtep. Sur le site de l’Ademe, on parle de 5 Mtep/an en France de biogaz, soit 10% de la consommation nationale de gaz ?
* quel est le rendement total d’une telle filière : surcoût dû à la main d’œuvre, auto-consommation, transport, énergie stockée dans les métaux ?
* quel est le risque lié à l’utilisation dans nos voitures de biogaz (notamment explosion du réservoir) ? Serons-nous au niveau du GPL ?
-
écoutez eloi,
votre question tombe bien
j’ai l’intention d’actualiser, sources et preuves à l’appui, tout le dossier méthane
j’ai déjà écrit quelques articles sur le sujet,
mais je pense utile de s’y replonger,
ce sera l’occasion de débattre,
quand aux risques que vous évoquez, je peux déjà vous dire qu’il est moins dangereux de rouler au GPL que de rouler « à l’essence »,
on en reparle.
je ne vais pas me fendre d’un copié collé, puisque je sais que çà a tendance à vous énerver, alors qu’il ne s’agit que d’informations,
mais je viens d’en recevoir plusieurs, assez alarmantes,
si vous insistez, et seulement dans ce cas,
je vous ferais un copié collé
cordialement -
Très bien, alors !
J’espère arriver à ne pas le rater, alors ! -
eloi,
il n’y a pas de raisons que vous le ratiez,
à+ -
Honnêtement, Olivier Cabanel, et je ne sais pas si ce post pourrait être un équivalent de « faire la paix », mais je préfère largement vos articles sur les « énergies alternatives ».
Votre article sur la géothermie, je le critique sévèrement, mais honnêtement, j’utilise, avec toute mon honnêteté, autant d’arguments lisibles et démontrables que possible. Mes critiques permettront de perfectionner vos propres arguments, et de perfectionner les machines que vous souhaitez construire. Nous en tirerons tous des bénéfice, vous pour ces raisons, moi parce que vous pourriez produire de bons résultats avec vos idées.De manière plus générale, je ne comprends pas votre « haine » du nucléaire. Cette énergie a des défauts, évidents, mais depuis 50 ans les chercheurs et les ingénieurs ont trouvé des solutions. Les défauts actuels, ce sont les « antinucléaire » qui ont contribué à les créer. Vous devez le reconnaître, vous avez cette obligation morale de préserver l’histoire de la désinformation et du révisionnisme. C’est votre devoir de citoyen.
Pourquoi je ne la comprends pas cette « haine » ? Prenez tous les chiffres de la population mondiale, de l’énergie consommée, des perspectives de croissance de la demande, prenez également les réserves de nos sources d’énergie traditionnelles (gaz, pétrole, charbon), regardez le désastre climatique qui s’annonce.
Et regardez les solutions...
Les chances de réussir sont maigres, si maigres (même le nucléaire) face à l’ampleur des changements à venir. Nucléaire et « alternatives », même développées au maximum et en même temps de ce qu’il est industriellement faisable, auront bien de la peine à résoudre les défis du XXIème siècle. Nous devons y travailler de toutes nos forces, pour éviter le potentiel chaos qui nous guette. Nous n’avons pas le droit de nous chamailler et de perdre des efforts. Regardons dans deux directions, soyez bon à résoudre les montagnes de problèmes induits par les « alternatives », d’autres personnes feront de même dans une autre direction.
Quand au financement des « alternatives » comparées au nucléaire qui accapare tout, c’est une blague : ITER coûtera à la France 1 milliards de $ sur 20 ans. Par tête de pipe, c’est 1€/an. Faites le même calcul pour beaucoup de financements publics, vous vous rendrez compte que ce qui manque, c’est tout simplement l’effort citoyen qui consisterait, oui, à ne pas acheter d’I-phone (à 500€), mais à être prêt à mettre cet argent dans un pari pour l’avenir, un prototype de centrale énergétique, selon son choix, nucléaire ou alternative.
Vous méprisez le nucléaire, peut-être, mais je ne méprise en rien les hommes qui se battent pour construire de « l’alternatif ». Et si je dois admirer quelqu’un en vous, ce ne sera pas celui qui accumulera la mauvaise foi, la mauvaise volonté, mais celui qui construira, en suivant son idéal et en l’ayant démontré, sa centrale géothermique ou au biogaz.
-
Quelle est la place du plutonium, si ce n’est dans la nature ?
-
le péripate,
vous devriez sortir,
il a fallu des millions d’années à notre planète pour nous débarasser du plutonium qui y était présent à l’état naturel, et en quelques années on vient d’en reconstituer tout le stock
les générations futures nous remercient. -
Vous devriez une fois dans votre vie lire un truc intelligent. Je vous suggère « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis. Vous ressemblez furieusement à l’oncle Edmond.
-
le Péripate,
tuer le père est un vieux mythe qui semble avoir de beaux jours devant lui,
de la à aller jusqu’à le manger, y a des limites,
désolé -
le péripate,
n’allez pas chercher du sophisme ou il n’y a que la volonté de vous mettre la réalité sous les yeux, et les yeux en face des trous,
c’est juste un service rendu, et c’est gratuit. -
Merci, mais gardez vos services, je n’en ai cure.
-
le péripatte
décidément l’arrogance vous va comme un gant,
c’est pour çà que j’ai mis deux t à votre pseudo,
pour faire ressortir votre coté animal. -
ci dessous, une partie de l’article qui vient de paraitre ds le journal le Monde,
Au lieu des 8 kg estimés, les opérations de démantèlement de l’ATPu ont révélé que les « boîtes à gants », des enceintes confinées où était fabriqué du combustible MOX mêlant oxydes d’uranium et de plutonium, en contenaient 22 kg. Mais le CEA évalue à environ 39 kg la masse totale de plutonium qui pourrait s’être insinuée dans l’installation.
La question centrale est de savoir si ces accumulations auraient pu conduire à un accident de criticité, une réaction en chaîne susceptible de conduire à un « flash » très irradiant, voire mortel, pour les personnels de l’installation à proximité.
Mardi 20 octobre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été auditionnée par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, les députés souhaitant être éclairés sur cette affaire inédite. Marie-Pierre Comets, commissaire à l’ASN, l’a qualifiée de « sérieuse ». Et a précisé le déroulé des faits : le 1er octobre, l’administrateur adjoint du CEA informe oralement la direction de l’ASN de la sous-estimation de l’inventaire de plutonium. L’incident est officiellement déclaré par le CEA le 6 octobre, qui propose son classement au niveau 1 sur l’échelle des événements nucléaires (graduée de 0 à 7).
Le 9 octobre, l’ASN conduit une inspection sur place, accompagnée d’experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Il apparaît alors que la sous-évaluation était connue depuis juin. Le 14 octobre, l’IRSN remet à l’ASN un avis sur l’incident. L’ASN décide aussitôt de dresser procès-verbal, le CEA étant tenu de déclarer « sans délai » tout incident significatif. Elle reclasse celui-ci au niveau 2 et suspend les opérations de démantèlement. Le parquet d’Aix-en-Provence s’est saisi de l’affaire, afin de déterminer les raisons du retard dans la déclaration de l’incident.
Les députés ont constaté que bien des points restaient à éclaircir. "Comment expliquer une telle différence dans la comptabilité des matières radioactives ? Quelle était la marge par rapport à un accident de criticité ? Y a-t-il matière à sanctions ?« , s’est interrogé Serge Grouard (UMP).
Rappelant que le risque évoqué n’était »évidemment pas" équivalent à l’explosion d’une bombe atomique, Yves Cochet (Verts) s’est demandé quel était le niveau de connaissance réel des quantités de matières nucléaires dans l’industrie française : « Y a-t-il des risques de trafic ? » Avec son collègue Christophe Bouillon (PS), il a demandé la constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
Le CEA et Areva devraient être auditionnés à une date ultérieure par les députés. Pour sa défense, le CEA fait valoir que l’ASN avait été informée oralement de l’incident en juin. « Nous savions qu’il y avait un écart depuis janvier 2008, précise même Henri Maubert, du CEA Cadarache. Cette situation avait été discutée avec la comptabilité des matières nucléaires et l’IRSN. »
Selon lui, la ligne rouge n’a pas été franchie : la situation la plus critique concerne le poste 73, où les ingénieurs avaient estimé à 1,8 kg la masse de plutonium restante.
L’incertitude de pesée pour mesurer les entrées et sorties de matière à ce poste de travail serait de plus ou moins 60 grammes, ce qui pourrait expliquer la non-détection des écarts au fil des années : il en a finalement été trouvé 10,5 kg, « alors que la limite maximale autorisée était de 12 kg ».
Henri Maubert admet que cette limite réglementaire a pu être dépassée lors de l’exploitation, quand ce poste pouvait voir passer une dizaine de kilogrammes de plutonium sur la chaîne de fabrication du combustible.
"Mais la masse dont on est certain qu’elle ne conduit pas à une réaction de criticité est, pour ce poste, de 60 kg, sous la forme concentrée d’une sphère. Cette configuration ne s’est jamais rencontrée", assure le responsable du CEA.
Hervé Morin-
Décidément l’auteur est un copiste, il répète la même copie du monde quatre ou cinq fois. Le copisme, à cause du copier/coller, a de beaux jours...
Au lieu des 8 kg estimés, les opérations de démantèlement de l’ATPu ont révélé que les « boîtes à gants », des enceintes confinées où était fabriqué du combustible MOX mêlant oxydes d’uranium et de plutonium, en contenaient 22 kg.
on fait donc des bombes à MOX maintenant ? Avouerez-vous que cette déclaration « écologiste » n’était qu’un leurre sarkozyste, de réthorique de la peur ?
La question centrale est de savoir si ces accumulations auraient pu conduire à un accident de criticité, une réaction en chaîne susceptible de conduire à un « flash » très irradiant, voire mortel, pour les personnels de l’installation à proximité.
A proximité ? Et donc pas dans toute la Provence ?
Le 9 octobre, l’ASN conduit une inspection sur place, accompagnée d’experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Il apparaît alors que la sous-évaluation était connue depuis juin. Le 14 octobre, l’IRSN remet à l’ASN un avis sur l’incident. L’ASN décide aussitôt de dresser procès-verbal, le CEA étant tenu de déclarer « sans délai » tout incident significatif. Elle reclasse celui-ci au niveau 2 et suspend les opérations de démantèlement. Le parquet d’Aix-en-Provence s’est saisi de l’affaire, afin de déterminer les raisons du retard dans la déclaration de l’incident.
L’ASN a donc bien fait son boulot. Pourquoi êtes-vous donc si sûr qu’il n’y a aucune transparence, aucune contrôle ?
Selon lui, la ligne rouge n’a pas été franchie : la situation la plus critique concerne le poste 73, où les ingénieurs avaient estimé à 1,8 kg la masse de plutonium restante.
Ce n’est donc plus 10 kg dans une boîte, votre « scoop » qui valait de lire votre article ?
Henri Maubert admet que cette limite réglementaire a pu être dépassée lors de l’exploitation, quand ce poste pouvait voir passer une dizaine de kilogrammes de plutonium sur la chaîne de fabrication du combustible.
"Mais la masse dont on est certain qu’elle ne conduit pas à une réaction de criticité est, pour ce poste, de 60 kg, sous la forme concentrée d’une sphère. Cette configuration ne s’est jamais rencontrée", assure le responsable du CEA.
Finalement, les marges prises ont montré leur efficacité, non ?Finalement les circuits de contrôle ont été efficaces ? Les ouvriers protégés ? Finalement le contrôle du nucléaire à fonctionné ?
Pourquoi n’êtes vous pas content ?
-
eloi,
décidément vous ne savez pas ce que vous voulez,
vous demandez des preuves supplémentaires,
comme deux ou trois autres, je vous donne un article du monde,
et vous n’êtes pas content !
faudrait savoir. -
"Selon lui, la ligne rouge n’a pas été franchie : la situation la plus critique concerne le poste 73, où les ingénieurs avaient estimé à 1,8 kg la masse de plutonium restante.
L’incertitude de pesée pour mesurer les entrées et sorties de matière à ce poste de travail serait de plus ou moins 60 grammes, ce qui pourrait expliquer la non-détection des écarts au fil des années : il en a finalement été trouvé 10,5 kg, « alors que la limite maximale autorisée était de 12 kg ».
Henri Maubert admet que cette limite réglementaire a pu être dépassée lors de l’exploitation, quand ce poste pouvait voir passer une dizaine de kilogrammes de plutonium sur la chaîne de fabrication du combustible.
"Mais la masse dont on est certain qu’elle ne conduit pas à une réaction de criticité est, pour ce poste, de 60 kg, sous la forme concentrée d’une sphère. Cette configuration ne s’est jamais rencontrée« , assure le responsable du CEA. »
Effectivement, il y aurait donc, dans un « poste » 10,5 kg au lieu de 1,8 prévus. Si on arrive à déterminer qu’un poste est effectivement une unique boîte à gants, non hermétiquement cloisonnée, on arrive dans la situation que vous aviez évoqué. Vous avez donc raison sous ces hypothèses.
Cela dit cet article est assez instructif : le calcul à déterminé 1,8 kg, la norme était à 12 kg, la criticité à 60 kg (sous forme d’une sphère et non d’un amas de poussière !!!). Cela veut dire que la marge de sécurité fixée par la norme est de x5 et sans tenir compte de la géométrie...
Et surtout cela montre que le « poste » est sous la limite maximale autorisée, elle est dans les normes !
Convenez que la montagne accouche d’une souris.
-
Pour information, la densité du MOX doit être aux alentours de 10 ou 12 t/m3, sans porosité.
A titre conservatif, on prendra 12 t/m3.
Cela signifie que 12 kg, c’est 1L de matière, le volume d’une bouteille d’eau minérale.
60 kg, c’est-à-dire la masse nécessaire pour un accident de criticité serait de 5L. Le volume de 25 balles de tennis.
Une sphère parfaite de ce volume mesure 20 cm de diamètre, un double décimètre.
Les opérateurs l’auraient vue.Rappelons que ce MOX était sous forme de poussières difficiles à nettoyer, dans les coins de machines, autour de boulons, dans des anfractuosités... Le fait qu’elle n’ait pas été nettoyée c’est que justement elle est inamovible.
-
eloi,
permettez moi de rester à l’essentiel,
je rentre d’une journée loin du débat, mais j’ai lu attentivement les différents commentaires,
certains n’ont pour moi aucun interet, lorsqu’ils attaquent nomément une personne,
je n’y reviendrais pas,
je ne suis qu’un porteur de (bonnes ou mauvaises) nouvelles,
ensuite chacun fait « son marché »
voici la dernière :Cadarache : constatation d’un dépôt d’uranium enrichi supérieur aux estimationsAFP - 25 octobre 2009 - MARSEILLE - Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a annoncé dimanche qu’un dépôt d’uranium enrichi supérieur à la limite autorisée avait été retrouvé sur son site de Cadarache (Bouches-du-Rhône) dans une cellule destinée à traiter des combustibles issus de réacteurs nucléaires.
Dans le cadre d’un bilan de la rétention de matière dans les installations faisant l’objet d’assainissement, le CEA a constaté une rétention d’uranium légèrement enrichi (enrichissement inférieur à 1,65%) de 10 kg dans la cellule blindée C1 de l’installation STAR (station de traitement, d’assainissement et de reconditionnement, soit un écart de 6 kg avec la limite autorisée fixée à 4 kg.
"Cette cellule a servi entre 1994 et 2006 à conditionner une vingtaine de tonnes de combustibles usés issus de la filière UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz) pour leur permettre d’entrer dans une filière de gestion des déchets nucléaires", indique le communiqué.
L’incident qui, assure le CEA, n’a entraîné à « aucun moment » de risques pour le personnel, la population avoisinante, ou l’environnement, a été signalé jeudi à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Le CEA a proposé de classer cet incident au niveau 1 sur une échelle spécifique qui en compte sept (Ines).
-
permettez moi de rester à l’essentiel,
Ca monsieur cabanel, je ne vous le permets pas, bien sûr. Vous accusez, on vous contredit, vous avez le devoir de répondre. Assumez.
-
eloi,
vous ne m’avez manifestement pas compris,,
je n’ai jamais dit que je ne m’engageais pas,
j’ai seulement dit n’appartenir a aucun lobby,
ce qui me laisse libre de m’exprimer avec la meilleure objectivité possible. -
Eloi,
votre commentaire que j’ai reçu dans mon mail ne figure pas sur le fil des commentaires,
je vous répond donc à un autre emplacement,
désolé, je n’y peut rien,
vous me demandez de répondre à vos questions,
mais j’y ai répondu et le plus complètement possible,
en ce qui concerne les autres énergies, je vous donne rendez vous sur d’autres articles, dont le premier de la série sera le méthane.
bonne journée. -
Décidément l’auteur n’a pas de chance.
Cet article n’a pas été retenu pour les « best of de la semaine ». !!
L’antinucléarisme se perd sur AV.
Il faudrait tout de même arriver à élever un peu le niveau...
Amitiés.
@+-
krolik
on n’est pas dans une cour d’école,
on n’est pas dans une compétition,
je me contente modestement d’avoir écrit l’article le plus lu,
çà ne flatte pas mon égo, mais çà me fait plaisir de voir que les gens sont inquièts de cette situation, qu’ils veulent savoir, estimer le danger, et qu’ils se comportent en citoyen responsable,
ce qui n’est hélas pas votre cas. -
@Eloi, Jacquin, Pierrot, Dédé, Bernard 05,...
Si, cela sert à quelque chose de répondre à l’auteur.
Car en fait l’auteur sert strictement les tartes à la crême de SDN / Greenpeace, et à force d’entendre toujours les mêmes rengaines antinucs, les gens ont tendance à y croire. C’est la méthode du marteau-piqueur.
Mais le fait d’y répondre, d’argumenter, de donner des éléments factuels, jamais donnés par les antinucs, ça cela intéressent les gens qui veulent s’informer et qui en ont assez des discours à mettre la frousse quotidiennement.
Lors de cette passe d’arme, j’avais d’autres choses à faire, donc je ne suis guère intervenu, et là ça se termine.
Mais l’auteur dit que l’article est le plus lu, alors qu’il ne fait que 150 commentaires, l’article sur le bateau piraté Artic Sea en a fait plus de 300.
Cela signifie qu’il y a un grand nombre de « taiseux » de lecteurs qui n’écrivent pas.
Et bien c’est pour ce lectorat qu’il faut répondre, à chaque fois, renvoyer la balle, et la renvoyer encore et encore.
L’auteur finit par apprendre quelques petites chose, cette fois ci il a finalement noté que Nesterenko était mort. Ce qu’il ne savait pas à l’évidence lors de sa dernière production.
Savez vous qu’il y a même des taiseux qui veulent en savoir un peu plus, mais qui pour « x » raisons ne veulent pas écrirent sur AV, alors ils demandent l’adresse perso à AV qui demande si l’on accepte de communiquer avec ce « taiseux ».
Ca m’est arrivé plusieurs fois.
Donc souhaitons que l’auteur continue de nous abreuver de ses inepties dogmatiques, je l’en remercie d’avance.
C’est pour cela qu’il est devenu mon ami.
@+ -
@ Krolik
autant le nucléaire pouvait être taxé d’opacité et de manque de responsabilité dans le passé, autant aujourd’hui, ces phénomènes de foire, ces mensonges, cette avalanche incessante de copier/coller et de ragots, ce manque d’esprit critique, de la part des « anti » me sidère.
Que faire contre le révisionnisme, le ragot et le mensonge ?
C’est terrible de se dire qu’il existe un risque que ce soient des olivier cabanel, incapable d’aligner une équation, de suivre un raisonnement, de comprendre ce que sont des normes et des marges (i), qui vont nous fabriquer nos énergies de demain...
(i) preuve dans tout ce fil, ou alors il feinte
-
@Eloi,
Oh, je suis depuis un peu d’un an ce qui se dit dans le domaine nucléaire sur AV. Et notre auteur du jour est un des ténors en la question, avec Olivier Bailly qui lui est administrateur d’AV.
Bailly, lui fait des enquêtes, des interviews, il arrive à démontrer qu’un bouquin est antinuc, alors que si on le lit, ce n’est pas le cas, enfin retournement du sens sans que l’auteur ne puisse donner son avis..
Bailly, lui, pose sa pêche et ne répond pas.
Notre auteur, a ce gros avantage c’est qu’il veut répondre... Enfin toujours « à côté » sans aucun argument scientifique qui tienne la route une seconde, toujours dans l’incantatoire.
Plus la discussion se prolonge, plus il s’enferre. C’est un plaisir. La sémantique en opposition à la science, à la technique et à la biologie.
Ah s’éclairer à la prise de courant de la rhétorique !
Perso je trouve que chacun de ses articles sont une promotion du nucléaire pour des lecteurs qui débarqueraient sans idée préconçue.
C’est comme cela que je le considère être un ami, avec lequel je ne désespère pas aller dans son coin manger du poulet aux écrevisses, spécialité régionale.
Mais il est dans la droite ligne des grands médias, France 2- 3, Arte qui nous passent régulièrement des émissions « à pleurer dans les chaumières », et qui ne donnent jamais un droit de réponse.
Et puis il y a l’AFP qui a la moindre information sur le nucléaire donne l’avis de stéphane Lhomme, et l’avis d’un instituteur comme il y en a des milliers en France, on n’en a rien à faire. Mais les infos de l’AFP sont déjà pré-mâchées pour les journalistes qui ont la paresse de gratter un peu les sujets. Les orientations sont déjà données.
Mais en France il est de bon ton de soutenir Astérix contre César, même si Astérix raconte des bêtises et que César amène de la civilisation..
J’ai été très surpris de lire dans Libé récemment un article très raisonnable et sensé sur la fameuse affaire du Pu de Cadarache sous la plume d’un type Sylvestre Huet. Les réunions de rédaction chez Libé ne doivent pas manquer de sel avec Noualhat.
Mais avec Libé, les inventeurs du terme « le nuage s’est arrêté à la frontière » on trouve aussi leur rédac chef soutenir cela :http://www.dailymotion.com/video/x7zj25_le-nuage-de-tchernobyl_tech
@+ -
N’en voulez pas à Olivier Cabanel. Lorsque le feu a été inventé, vexé et roussi, il s’en est retourné dans l’arbre. Il revient régulièrement depuis, la cantine est bonne, mais toujours fait la fine bouche, trouve les portions trop ceci ou cela... Personne ne le changera, et il est toujours gentil... alors...
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Le Peripate,
n’allez pas chercher du sophisme, là ou il n’y a que la volonté de vous mettre la réalité sous les yeux, et les yeux en face des trous. -
@Krolik et aux lecteurs
Je pense que c’est effectivement toujours utile de contrer la désinformation, d’où qu’elle vienne. Sur ce point, la prose de l’auteur est exemplaire, car elle atteint un degré de ridicule encore supérieur aux communiqués de SDN (mais oui, c’est possible !!).
Merci à l’auteur de buter avec tant de constance contre son camp. -
Jojo 25 octobre 2009 06:29Bonjour Olivier Cabanel,
Dures les 24H mais instructives quand même merci.
Dès que j’ai un moment je relis, ça m’intéresse et je vous dirai pourquoi.En attendant, j’ai déjà réussi à glaner « l’essentiel » : Vous êtes malhonnête dixit ELOI, vous devriez pour une fois lire une chose intelligente dans votre vie dixit-Péri chose et vous devriez élever le niveau dixit Krolik qui dit aussi que vous n’auriez pas de chance vu que votre article n’est pas au best off contrairement au sien qui n’est même pas dans le domaine du possible… Bref et contrairement à vous, les hobbystes comme vous dites, ont un hobby qui les honore : ar-gu-men-ter encore et toujours. Prenez-en de la graine
. Bon Dimanche !
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En attendant, j’ai déjà réussi à glaner « l’essentiel » : Vous êtes malhonnête dixit ELOI,
Vous avez une curieuse notion de l’essentiel, monsieur...
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Jojo 25 octobre 2009 13:00ELOI,
« Vous avez une curieuse notion de l’essentiel, monsieur... »Je pourrais vous dire que vous par contre, c’est les guillemets qui semblent vous poser problème, mais je ne le ferai pas car « l’essentiel » de votre reproche pourrait (au conditionnel donc), tout aussi bien être, ce que j’aurais retenu de vos échanges avec l’auteur.
Je confirme donc qu’au début de mon post, j’en ai implicitement reconnu sinon la pertinence, du moins l’intérêt certain pour moi, à tel point que je me suis promis de tout relire quand j’aurai un moment (si si regardez bien). Ça s’appelle à minima, de la considération... Eh oui !
Je relirai donc, parce que j’ai passé neuf ans de ma vie dans l’énergie et que vous avez dit un certain nombre de choses qui m’ont donné envie d’en savoir plus, mais aussi parce que je voudrais recouper l’information. Je saurai alors s’il est bien question comme vous l’avez souvent répété de vrais arguments (qu’ils soient irréfutables ou pas). Pour ne rien vous cacher, mon centre d’intérêt principal est de savoir si le coût du kWH nucléaire comparativement à tous les autres est aussi avantageux qu’il y paraît et si la comparaison n’est pas purement et simplement biaisée.
Tout cela étant dit, je persiste et signe respectueusement, que traiter Olivier Cabanel de malhonnête simplement parce que vous estimez qu’il ne vous donne pas l’exact accusé-réception que vous attendez après vos commentaires est au mieux, une maladresse et au pire, la pire des malhonnêteté, celle consistant à diminuer son contradicteur dans l’espoir qu’il accuserait le coup et qu’il perde ainsi tout ou partie de soin sang-froid et de ses moyens. Vous voyez, plutôt facile les procès d’intention vous ne trouvez pas
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@ Jojo
j’accepte vos remarques et en prends acte.
néanmoins convenez que les réponses d’olivier cabanel sont malheureusement généralement fuyantes : il répond rarement à mes questions, ne contredit que rarement mes arguments, et si c’est le cas, ce sont sur des
D’où probablement une certaine irritation de ma part, et de tels qualificatifs, probablement également mal-venus.
De plus, certains procédés de l’article sont malhonnêtes : l’image d’un essai nucléaire militaire, son lien sur Paris-Match liant un communiqué de SdN qui ressemble beaucoup à l’article, ou encore la comparaison de cadarache, des efforts et des normes actuelles, à des catastrophes non représentatives (j’ai argumenté à ce sujet), l’accroche de l’article par la peur en proposant d’évacuer la Provence... Ces procédés sont indéniablement ceux qui font que la presse « blanche » est devenue infréquentable, et je me permets de le faire remarquer à l’auteur.
Terminons en disant que les efforts que j’ai déployé pour commenter cet article me semblaient réduits dans votre post à votre simple phrase, ce qui, malgré les guillemets, était injuste, tout du moins indélicat de votre part.
Toujours disponible pour argumenter avec vous, et je serais ravis de commenter et critiquer votre travail de comparaison des coûts.
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je termine ma phrase : « et généralement, ce sont sur des petits bouts de phrase soit tirés d’une énumération dont le but est illustratif, soit tirés de leur contexte »
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Jojo 25 octobre 2009 18:08Eloi,
Merci de votre réponse et j’espère aussi qu’avec Olivier Cabanel vous aurez d’autres occasions d’échanger, si possible sereinement et en tous cas, sans aucun… incident de communication. Rien ne me chagrine plus sur ce genre de forums, que de lire deux personnes de valeur s’affronter. -
@ Jojo
Bonjour !"Pour ne rien vous cacher, mon centre d’intérêt principal est de savoir si le coût du kWH nucléaire comparativement à tous les autres est aussi avantageux qu’il y paraît et si la comparaison n’est pas purement et simplement biaisée."
Cela m’intéresse
Pourriez-vous être un peu plus explicite ?
Merci !-
Jojo 25 octobre 2009 18:11Bonjour cher Zen,
Désolé de vous décevoir, mais je n’ai pas (ou pas encore) d’éléments solides, juste le souvenir d’un tableau comparatif qui m’était resté en travers de la gorge et que je m’étais pourtant promis de démonter si cela était possible.Mais peut être écrirai-je un billet, et d’un ça m’obligerait à parfaire mes connaissances sur le sujet, et de deux (peut être même surtout), ça serait l’occasion d’attirer (c’est du moins ce que j’espère) un ou des commentateurs de talent et qui seraient autrement mieux informés.
PS : Depuis quand est-ce que vous me vouvoyez ? Aurais-je commis une maladresse ? Noooon Pas mon altitude, pas Môa
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zen,
je peux apporter quelques éléments sur la question du prix du kwh nucléaire,
il est moins cher que celui produit par les énergies propres et renouvelables,
c’est un fait,
seulement, il y a un hic.
quand l’on veut comparer, il faut tout mettre dans la balance,
pas seulement le prix de l’installation, celui du carburant, etc etc
il faut parler des conséquences sur la santé,
un français sur trois qui meurt dans notre pays meurt d’un cancer.
attention, je ne dis pas que tous les cancers de notre pays sont consécutifs au nucléaire,
mais il doit y en avoir un certain pourcentage.
soigner un cancer coute par mois de 3000 à 6000 euros...
il faut aussi prendre en compte le problème généré par les déchets.
une centrale photovoltaïque ne pose pas de problèmes, tout est quasiment recyclable,
pareil pour le méthane, la géothermie, l’éolien, l’hydraulique etc etc
pour le nucléaire, nous avons sur les bras des milliers de tonnes de déchets et nous ne savons pas comment nous en débarrasser,
çà a un prix.
il sera exorbitant, à n’en point douter.
certains évoquaient de les envoyer dans l’espace.
il est facile de connaitre le prix d’une fusée, la quantité qu’elle pourrait mettre en orbite, et le nombre de tir qu’il faudrait réaliser,
faites marcher la calculette, et vous allez être surpris. -
pour le nucléaire, nous avons sur les bras des milliers de tonnes de déchets et nous ne savons pas comment nous en débarrasser,
Alors, on reprend :
* la radiotoxicité des déchets à, en France, été divisée par 10 lorsque l’on a commencé à retraiter le plutonium pour l’introduire dans le MOX. Parce que le déchet à la durée de vie la plus longue est le plutonium, et c’est la plus grosse quantité de déchets. Divisé par 10 les déchets, c’est quand même pas mal, non ?
* la centrale phénix, à marcoule (un réacteur rapide à sodium), à démontré la faisabilité industrielle du recyclage d’une grande partie des actinides mineurs (americium, neptunium...) qui eux, composent 90% de la radiotoxicité de ce qu’il reste. En 1985 est construit superphénix, qui devait non seulement multiplier par 70 les réserves énergétiques de l’uranium, mais également incinérer les actinides mineurs en produisant de l’énergie. Si les « antinucléaire » n’avaient pas fait arrêter la centrale, nous aurions pu, aujourd’hui et j’insiste, aujourd’hui, diviser par 100 la radiotoxicité des déchets.
* les américains, avant la dégradation de leurs compétences techniques, ont utilisé et recyclé un combustible métallique capable de recycler également les produits de fission, soit 0.01% de la matière de départ. Il étudient aujourd’hui l’opportunité de construire un réacteur spécialiser dans l’incinération de toute ca. Que restera-t-il à la fin ? plus grand chose.
* les études sont en cours pour la destruction des déchets dans des réacteurs sous-critique pilotés par accélérateur (ADS).Quand est-ce que monsieur Cabanel arrêtera son révisionnisme ? Les « antinucléaires » ne doivent pas se sentir bien malins, aujourd’hui, avec le problème des déchets, problème dont la solution existe depuis les années 60 ???
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La lutte ce n’est pas l’information mais plutôt ce qu’elle contient !
Vous voulez de la forme mais pas du fond…or seul le fond permet de comprendre ce qui se cache sous la forme. Et c’est là qu’est toute la différence et la véracité du contenu.
Pro ou anti, je m’en fous royalement...j’essais simplement de démêler le faux du vrai.
Les journalistes ne comprennent rien et ont une facheuse tendance à la distortion, mais bon, c’est vendeur ! à défaut d’être cohérent.
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