L’effet pervers de l’excès d’anglicismes : un petit exemple
Sous la plume de ceux qui trouvent excessive l’opposition aux anglicismes en tout genre qui fleurissent dans nos médias, qui jugent exagérée l’inquiétude des défenseurs de la langue française, inutile la création de mots qui sonnent pourtant si bien, comme "pourriel", "partagiciel", "courriel" et autres trouvailles du Québec, on lit souvent que les langues sont des objets vivants, mouvants, évolutifs, qui s’échangent des mots, qui acceptent et rejettent en permanence mots et expressions, au gré de leurs locuteurs.
Tout cela est vrai, of course oserais-je dire, mais c’est une question de proportion, comme dans la cuisine ou dans le zen : trop de quelque chose - et l’harmonie s’enfuit.
A force de fréquenter quotidiennement des coachs, des prime-times, de l’intelligence économique, des think tanks, des brain-trusts, des… on en oublie les équivalents français, qui ne nous reviennent souvent qu’au prix d’un gros effort de mémoire, ce qui est paradoxal – et dommageable selon nous.
L’actualité récente vient de nous fournir un exemple amusant des dégâts possibles, suite à ces dramatiques attentats en Inde.
Une journaliste commentait ces jours-ci un récent accord en préparation entre l’Inde et le Pakistan, en vue de lutter contre le terrorisme, et elle a dit à peu près, en détaillant les mesures conjointement prises ou envisagées dans le futur par les deux pays : « le partage de l’intelligence » !
L’Inde donnera au Pakistan une partie de son intelligence, et le Pakistan fera de même ! Ainsi, ils garderont tous deux la même intelligence, ce qui est rassurant s’agissant de pays dotés d’armes nucléaires… C’est sans doute ce qu’on appelle un accord gagnant-gagnant !
Vous aurez compris qu’il s’agissait de partager non pas leur intelligence, mais leurs renseignements…
Voilà une maladresse dont la seule cause est l’usage abusif de l’anglicisme "intelligence économique", largement adopté par la presse économique et même généraliste, alors qu’il s’agit simplement de renseignement, d’espionnage et/ou de veille économique, selon le contexte de l’article. Selon certains, les mots anglosaxons seraient tellement plus signifiants, puisqu’ils englobent tout !
Alors, faisons nous aussi de « l’intelligence », de la veille francophone, afin de prévenir les attentats linguistiques contre notre langue : cela demande peu d’intelligence, mais beaucoup de renseignements et pas mal d’attention.
83 réactions à cet article
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L’intrusion du mot britannique "intelligence" dans la sphère économique ne date pas d’hier et n’est guère sujet à mauvaise interprétation tant il est d’usage courant depuis les années... 80, époque où il s’est imposé dans "l’intelligence économique" ou "l’intelligence marketing", et dans la mesure où il concerne avant tout des initiés.
Plus ennuyeux est l’émergence de termes anglo-saxons qui, peu à peu, supplantent des mots bien français qui s’étaient pourtant imposés. C’est ainsi qu’"open space" a désormais remplacé "bureaux paysage" sans autre nécessité que de faire plus branché !-
A propos du mot "intelligence" utilisé à la sauce britannique et donc dans le sens de "renseignement", il existe ici et là des boîtes qui ont résisté à l’invasion en utilisant des mots comme "observatoire" ou "veille" (ex : veille technologique ou observatoire concurrentiel), mais force est de reconnaître qu’elles sont très minoritaires.
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Faire plus branché, oui c’est ça...
"open space" , ça a un goût de liberté...
Beaucoup de ceux qui travaillent dans ce cadre vous diront combien ce peut être insupportable parfois
"c’est une question de proportion, comme dans la cuisine ou dans le zen "
Qu’ai-je à voir avec la cuisine, cher Kroko-
bonjour tout le monde,
je me dépèche de "clavarder" quelques mots sur le sujet.
la plupart d’entre nous pensent que le français est la seule propriété des français métropolitains.
or depuis quelques siècles, nous avons essaimé sur l’ensemble de la planète, créant de mutiples variations de notre langue associées aux diverses langues régionales des emigrants.
nos cousins du quebec ont ainsi passé la langue anglaise à leur moulinette pour créer de nouveaux mots à la consonnance bien française.
si l’on fait le compte de tous ces apports d’outre-frontière (belge, suisse, quebec, afrique...), la langue française est loin d’être sur le déclin, car elle continue à s’enrichir de toutes ces / ses différences... et au lieu de se prendre le bec, on s’en fait un gros, c’est plus convivial ! -
Hello Boy !
How do you vas bien ?
Plus sérieusement, vous visez juste dans votre article, que j’aurai pourtant aimé voir étoffer. Il y a quelques années je me rappelle de M. Toubon qui avait souhaité que l’on renforce l’usage du Français, notamment effectivement en créant un équivalent Français à tout Anglicisme courant. A l’époque M. Toubon avait été copieusement moqué pour cela, et pourtant son initiative était à mon avis très bonne et méritait d’être vraiment soutenue.
Il y a dans ce monde un très fort lobby - pardon, groupe de pression - très bien représenté en France d’ailleurs, qui tend à faire adopter l’Anglais comme langue mondiale universelle, et marginaliser toutes les autres. D’ailleurs, il n’est pas rare que dans certaines grandes sociétés exerçant en France, tout le monde soit forcé de parler en Anglais.
Derrière chaque langue, il y a une culture. L’adoption forcée d’une langue, c’est une forme de colonisation des esprits, par anihilation de la culture historique et de ses racines. Un rève de la mondialisation libérale d’ailleurs.
Allez, je m’en retourne à mes clavardages !
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Pour les entreprises dont vous parlez, l’usage de l’anglais est sans doute du à la présence d’éléments non francophones au sein du personnel. L’anglais est le plus petit denominateur linguistique commun dans ce cas et permet d’éviter d’exclure des salariés. Je suis dans une entreprise de ce type et nous travaillons en équipes internationales. Essayez de parler français de manière professionnelle avec des espagnols et des bulgares ... vous viendrez vite à l’usage de l’anglais.
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Bonjour Wesson,
En effet, suite à cette lmoi de Toubon, les journaleux avaient essayé d’épingler Juppé qui par mégarde avait parlé d’un "must", je ne sais plus lequel... Les épingleurs ont même eu l’idée de lui demander s’il savaient ce que signifiat le mot ... "mus" à quoi il a répondu... "le meilleur"...
Intéressant... puisqu’inexact comme vous le savez...
Certains anglicismes me font moins mal que les énoncés anglophones mal traduits à l’insu de leurs utilisateurs, ou encore utilisés dans une traduction littérale à l’insu de ceux qui l’utilisent ou l’entendent croyant fièrement qu’il s’agit d’un produit de la richesse de la langue française...
Immédiatement, je pense à "ça va le faire"... Il en est d’anciens comme "parking", "shampooing", "sweat -swit- shirt" etc...
On commence à entendre "à la fin du jour ou de la journée"...
Des erreurs de traductions dans le 20 heures telles que "demander" au lieu d’"exiger" (faux amis selon le contexte) me laissent également tout chose...
Je me rappelle d’une traduction d’un propos de Bush je crois : "shut up" par "la ferme", évidemment en anglais cela voulait dire "taisez vous" mais "la ferme" aggraveà souhait le cas de cette cloche de président .
Toutefois, je crains que l’anglais l’emporte peut être trop facilement à cause ou grâce aux onomatopées, aux monosyllabes, à son statut de langue "in"... et bien plus vivante riche et maléable que le français, enfin à son étymologie souvent anglo-saxonne plûtot qu’étrangère comme le grec ou le latin pour le français... rendant la compréhension et la construction de nouveau mot infiniment plus facile...
Etonnant un article et des commentaires de Krokodilo sans mention de l’Espéranto, sauf erreur de ma part..
Sincèrement votre...
Marc P -
Et si au lieu de tronquer l’expression d’origine nous l’énoncions dans son entier ... :
comment allez vou ? .... à la selle (no excréments servant d’indicateur quant à notre état de santé)... Ainsi s’exprimait par exemple Mozart... mais cela n’aura pas échappé aux médecins tels Kroko que je salue...
Marc P
PS : l espéranto est cité, mille excuses..
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krokodilo avance masqué... ses attaques contre l’anglais montrent aussi l’absence d’une langue commune.
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Impossible ! j’ai mentionné l’espéranto tout à l’heure dans mon commentaire à Zen, tout à fait en bas.
De même qu’il est peu envisageable de lire un commentaire de Marc P sans la mention de l’anglais langue plus vivante ou plus facile ? -
Effectivement, c’est un billet léger, court, centré sur un seul exemple, mais s’il est facile de lister les anglicismes, il est plus difficile de donner des exemples où ils ont conduit à une faute ou une maladresse. De plus, c’était le seul exemple amusant que j’avais trouvé (le partage de l’intelligence, pas les attentats, naturellement). Dans les commentaires, il y a d’ailleurs d’autres bons exemples, bravo !
J’avais quelque part un lien vers des textes composés quasi exclusivement d’anglicismes, comme beaucoup se sont amusés à le faire, mais je ne le retrouve plus. -
K, c’est pas le mandarin, la langue commune de la plupart de l’humanité ? Ou l’espagnol en Amérique du sud ? Wouaf.
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Wesson, outre ma réponse ci-dessus qui vous était destinée -, j’ajoute ce lien qui va peut-être vous scotcher comme on dit, des cours de gym en anglais obligatoires à l’école :
http://www.francophonie-avenir.com/Index%20BL%20Anglo-collabos%20%C3%A0%20Levallois.htm
The new France est arrivée ! -
@ auteur
Les papiers sur la qualité d’une langue me semblent toujours pertinents même si au premier abord, on pourait penser qu’il s’agit là de peu de choses comparées aux misères humaines de notre planète...
La langue a quelque chose à voir avec "l’âme d’un peuple", en tout cas avec son essence même. Il n’est pas anodin de constater l’emploi de plus en plus fréquent de mots anglais dans un monde ou l’on tente depuis 15 ans de nous imposer la vision économique et sociale anglo saxonne, même depuis qu’elle a démontré toute sa fragilité, pour ne pas dire sa stupidité...
Je n’ai rien contre l’anglais, rassurez vous, je pratique largement, rédigeant 50% de mes rapports dans cette langue, puisque ceux-ci sont destinés à un auditoire (et non pas audience comme on l’entend souvent) international et qu’il s’agit de la langue internationale par excellence ! Simplement, lors de conférences en France avec des Francais je me refuse à parler anglais et je remplace systématiquement les anglicismes inutiles par leurs équivalents francais. Je préfère défi à "challenge", entretien à "maintenance", recherche et développement à "R and D", centre de réflexion à "think tank", cadre à "executive", entreprise commune à "joint venture"... J’avais aussi été reçu "mollement" en traduisant brain storming par "tempête de cerveaux" (un collègue m’a proposé remue-méninges, qui est excellent et que j’ai adopté depuis) pour montrer l’absurdité de la mode...
Du coup, j’ai été amusé de constater que me refuser à parler cette "nov-langue" - qui formate les individus au plan intellectuel - me conduisait à être parfois considéré comme original, voire comme "associal" au sens où je refuse de me fondre dans le moule (je ne porte pas de cravate non plus !). A la vitesse où vont les choses, je ferais bien de me faire gaffe : je vais finir par être considéré comme terroriste !
Et pour finir, une jolie émoticone ("smiley") :
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Pour "smiley" les québecois proposent et utilisent binette. Cela me parait tout à fait intéresssant.
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Merci du témoignage vécu, au moins voit-on que nombreux sont ceux qui partagent le sentiment qu’il y a un problème, que lutter contre cette novlangue demande un effort intellectuel, ce qui est quand choquant. C’est bien ce que je voulais dire : nous sommes souvent obligés de faire un effort pour nous souvenir de remue-méninges, pour éviter coaching, low cost et autres.
Certains pensent que cet effort est vain, voire contre-nature, qu’il faut laisser les langues s’équilibrer entre elles "naturellement", mais ceux-là oublient le lien étroit entre langue et pouvoir. -
Je suggère de bannir également le terme tunnel, odieux anglicisme de tonnel, lui même issus de l’odieux francisme tonnelle.
J’engage également les québecquois a refranciser de nombreuses expressions. Il est inadmissible de voir toutes une jeunesse répondre "tu es bienvenu" lorsqu’on lui dit merci.
Espèrons que nous nous attaquerons dans un futur proche aux grecquismes (bibliothèque... Pouah !) et aux arabismes (magasin, avarie... Peurk et re-pouah !)-
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dans la simca 1000, cher capitaine ?
quel entrain en ces regains de froidure !
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merci cher capitaine,
à moi aussi toute la bande m’a manqué.
la faute à quelques méchantes trurbulences qui ont traversé ma route ces derniers temps... -
et que dire de Vandamme , lui si aware pasqu’il a le spirit inside of himself !
heureusement qu’il y a encore des remplaçants sur les bancs au foot , pasque dans ma boite ils ont plus que des back-up !-
Arrêtons de vouloir faire du français une langue morte.
La langue parlée en France vit grâce à ses habitants et non par la volonté d’une élite gardienne de la "françitude" <= je me réserve ce mot s’il n’a pas déjà été créé, il me palit beaucoup.
C’est comme les vieux sages, assis au pied du grand chêne de chaque village, pestant contre la jeunesse et les commerçants qui poussaient à l’adoption d’une langue gallo-romaine !
Notre langue doit vivre, doit s’enrichir et se nourrir d’autres langues et autres cultures. Il y a eu le latin, le grec et d’autres (russe, allemand, arabe) pourquoi pas l’anglo-américain ?
Demain le mandarin ?
Et alors ? De quoi avez-vous peur ?
De ne pas comprendre ce que vous diront vos petits-enfants ? de ne plus comprendre les infos de 13h ?
C’est la vie. On sait tous que toutes les langues parlées actuellement ne seront pas celles employés d’ici 100 ou 200 ans. A part se fermer au monde, interdire les mots étrangers et sanctionner ceux qui les emploient je ne voit pas comment faire autrement. Et je ne vois pas l’interêt...
PS1 : pourriel, partagiciel et courriel ne sonnent pas bien. Mais ce n’est que mon avis...
PS2 : partager l’intelligence, c’est un beau concept, mais une mauvaise traduction.
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en français , on dit intelligence avec l’ennemi !
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Le principal est toujours de rester intelligible.
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« Arrêtons de vouloir faire du français une langue morte.
La langue parlée en France vit grâce à ses habitants et non par la volonté d’une élite gardienne de la "françitude" <= je me réserve ce mot s’il n’a pas déjà été créé, il me palit beaucoup.
C’est comme les vieux sages, assis au pied du grand chêne de chaque village, pestant contre la jeunesse et les commerçants qui poussaient à l’adoption d’une langue gallo-romaine !
Notre langue doit vivre, doit s’enrichir et se nourrir d’autres langues et autres cultures. Il y a eu le latin, le grec et d’autres (russe, allemand, arabe) pourquoi pas l’anglo-américain ? »
Je te conseille d’enrichir ta langue avec la langue française qui comporte des mots comme francité qui est largement méconnu, il est vrai, signe des temps. Après, si tu maîtrise d’autres cultures en plus, ce sera merveilleux. Mais jamais, JAMAIS, deux cultures peu maîtrisées équivalent à une qui l’est parfaitement.
Ce n’est pas tant le vocabulaire qu’on a importé du grec et du latin qu’un ensemble relativement cohérent (surtout si on tient compte de son âge et de toutes les guerres idéologiques qu’il a subit) de radicaux, de préfixes et de suffixes. Bon courage pour importer une cohérence d’ensemble de l’anglo-américain : ils ont dés le début mélangé racines gréco-latine (en fait la culture latine, c’est presque la culture grecque comme le montre Paul Veyne par exemple) et anglo-saxones ! Ainsi, en bon anglais on dit unable et inability. Et on peut multiplier les exemples, bon courage !
PS : Oui, francéité te pâlit, je confirme ;P .
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> irréel
> illégal
> intemporel
> impossible
Cohérence svp ???
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Ce sont des histoires assez complexes de labialisations, nasalisations et autres : pour produire des sons, ta bouche fait différents mouvements, certains sont plus aisés à enchaîner que d’autres. La langue se crée donc des exceptions de ce type. Il y a aussi les exceptions à vocation étymologique, et beaucoup d’autres raisons encore. Parfois, il y a des exceptions vraiment incongrues et on se demande ce qui a pu les produire. C’est vrai, trop souvent à mon goût. Mais ça ne sera jamais une raison pour en rajouter encore et toujours plus.
Si tu trouves que le français a du ménage à faire, aides-y plutôt que de rajouter du travail. Et ça commence par choisir son expression.
Un exemple : Dans la conjugaison, la deuxième personne du singulier a toujours une terminaison en -s. Sauf les verbes du premier groupe à l’impératif uniquement. Pire, il faut remettre le s si une voyelle suit pour des raisons d’euphonie. Ainsi, on écrit aide-toi et aides-y, je n’ai jamais pu, malgré toute ma bonne volonté, je vous l’assure, trouver la moindre utilité ou charme à cet état de fait. Aussi je l’orthographie parfois selon la règle quand je souhaite montrer que je ne l’ignore pas, et la boycotte parfois sciemment.
C’est ce travail minutieux qui, pratiqué en masse et patiemment, tisse ou éfiloche une langue...
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Je préfère tout de même francitude, avec son côté rebelle, imaginatif et de bon ton... ;O)
Ce que je voulais exprimer, même si cela n’est pas forcément très clair, c’est qu’on aura beau s’énerver parce qu’un(e) journaliste emploie un terme inexact, il ne faut pas non plus en tirer des conclusions hâtives.
Un mot est un outil pour représenter un objet, une idée, un concept ... Bref, si un mot d’une autre langue parait plus naturel, plus usuel, plus représentatif pour exprimer sa pensée, pourquoi s’en priverait-on ?
Si des mots anciens existent mais sont tombés dans l’oubli, ce n’est pas anormal, c’est peut être aussi qu’ils ne correspondent pas à ce que les français pensent ou cherchent !
Je suis heureux d’apprendre des mots nouveaux ou de lire des mots inventés qui "prennent" immédiatement dans l’inconscient : "abracadabrantesque, bravitude"...
Rien ne me fait plus plaisir que d’entendre un américain prononcer "deja-vu". Ce mot est utilisé car il exprimait pleinement le concept et qu’à l’époque il n’était pas utile d’en inventer un autre.
Bref, je radote. Là où certains se plaignent d’appauvrissement du français, je penche plutôt pour une évolution naturelle... Les mots naissent et meurent aussi.
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Oui, assimilation rétrograde en d’autres termes. Sauf que la logique qui a permis ce genre de construction n’est plus forcément logique aujourd’hui, les règles phonètiques évoluent. Pour ce qui est de l’orthographe, c’est une autre paire de manches. Faire le ménage, oui mais que pour l’orthographe.
PS : aides-y et aide-toi est justement un exemple où l’orthographe a suivi la phonétique et qu’elle est beaucoup plus logique qu’elle n’apparait. (encore un pb d’assimilation rétrograde d’ailleurs) -
C’est bien connu : si la justice française à interdit la première version des "Fleurs du mal" de Baudelaire, ce n’est pas pour l’amoralité de l’oeuvre, mais bien pour le titre de la première section de cet oeuvre : "Spleen et Idéal".
Nul doute que la version définitive fut acceptée malgré l’absence de changement du titre uniquement en raison d’ignobles pression de la part des lobby anglicistes. Baudelaire en tant que traducteur d’Edgar Poe, a toujours été très impliqué dans la destruction de la culture française par la culture de la perfide albion. -
« PS : aides-y et aide-toi est justement un exemple où l’orthographe a suivi la phonétique et qu’elle est beaucoup plus logique qu’elle n’apparait. (encore un pb d’assimilation rétrograde d’ailleurs) »
J’ai oublié de préciser : quand je boycotte la règle, je mets toujours le s, quoiqu’il arrive. Ça abolit la règle d’exception (pas de s pour les verbe du premier groupe à la 2e du singulier à l’impératif) et rend inutile l’exception à l’exception (s d’euphonie)... -
Merci, Zalka, de nous rappeler les méfaits de ce fossoyeur de notre belle langue.
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Le Chat, effectivement, ce sens d’intelligence, de même que "vivre en bonne intelligence", est ancien, mais le sens de renseignement/veille/espionnage, est relativement récent et très différent des sentiments et de l’émotion.
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"Notre langue doit vivre, doit s’enrichir et se nourrir d’autres langues et autres cultures. Il y a eu le latin, le grec et d’autres (russe, allemand, arabe) pourquoi pas l’anglo-américain ?
Demain le mandarin ?
Et alors ? De quoi avez-vous peur ? "
Moi ? Mais je n’ai peur de rien ! j’ai déjà répondu dans ce billet : c’est une question de dosage, et il me semble qu’en matière d’anglicismes, c’est comme le sel, on a au moins 5 fois la dose ! -
Demain le mandarin ?
Il faut arrêter avec votre mandarin. Le mandarin n’est même pas parlé dans toute la Chine, et en 5000 ans d’histoire, ce pays n’a jamais réussi à exporter sa langue. Pour la bonne raison qu’elle est à peu près impossible à apprendre si on n’est pas né chinois, vu qu’elle est très compliquée. Contrairement à d’autres langues bien plus faciles à aborder. Tiens, un exemple : l’anglais...
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En 5000 ans, je ne sais pas, mais à en juger par le nombre d’instituts Confucius qu’ils financent depuis quelques années en France et dans toute l’UE, en Afrique, aux USA, il n’est pas dit qu’ils ne goûtent pas à leur tour aux délices de l’expansion et du colonialisme linguistique... Il faut bien qu’ils utilisent leurs réserves monétaires.
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Je ne suis pas d’accord avec l’idée selon laquelle on doit laisser la langue évoluer naturellement. Ceci valait sans doute au siècle dernier, alors qu’aujourd’hui les moyens de communication de masse ont un effet multiplicateur qui n’a rien de "naturel" ; de la même façon qu’un virus peut faire le tour du monde en un jour, et nécessiter des mesures exceptionnelles pour qu’on en vienne à bout, la simple paresse d’un traducteur peut répandre une expression auprès de milliers ou de millions de personnes qui vont la réutiliser sans malice ; dernier exemple en date : l’article de l’AFP sur l’amerrissage de l’avion sur l’Hudson ; selon la femme du pilote, celui-ci a "du contrôle". On peut en sourire, mais je vous donnerai un autre exemple qui, lui, ne prête pas à rire : on trouve maintenant le mot "pathétique" dans des articles tout à fait sérieux au sens de "lamentable" ou "risible", beaucoup de jeunes ne connaissent plus que cette acception. Franchement, si vous avez de l’énergie à dépenser, utilisez-la plutôt à faire de la résistance que de l’ironie.
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Que les journalistes français ne savent pas parler anglais, on le sait. Qu’ils ne savent pas parler français, on le sait aussi. A preuve, les bulletins d’information sont remplis de gens qui "supportent" tel ou tel candidat (au lieu de "soutenir"), de "sanctuaires" (au lieu de "refuges"), et autres "performances" et "intelligences"... Alors quoi de neuf ?
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"supporter qqun" vient du mot nominal "supporter" employé en sport. Son sens est distinct de celui de "soutenir" car plus émotionnel, plus musclé. (Au passage, le mot anglais de supporter (sportif) vient lui même du français... Juste retours des choses :D)
> Jean soutient la position de marie (ok)
> Jean supporte la position de Marie (faux sauf dans le sens ou il ne l aime pas)
Bref, ce sont deux verbes distincts de par leurs sémantiques. Après, que les journalistes emploient l’un ou l’autre de ces termes, s’ils ont conscience de la différence de sens, ne me pose pas réellement problème. -
Rune
D’accord, si vous voulez, mais avant qu’on importe le nom "supporter" (qu’on devrait orthographier "supporteur", tant qu’à faire, comme dans "transporteur" ou "camionneur"), le verbe "supporter" s’employait plutôt dans un autrre sens, plus péjoratif : je supporte Sarkozy parce que je ne peux pas le flanquer dehors. C’est-à-dire que je fais contre mauvaise fortune bon coeur, il y a un effort et un certain désaveu cachés dans le mot. Je maintiens que supporter quelqu’un n’implique pas de le soutenir. Exemple : Je supporte Ségolène Royal et je supporte Sarkozy : je soutiens qui ? On voit bien que le nouveau sens que vous défendez pose un problème. -
Vilain petit canard, c’est probablement l’anglicisme qui m’agace le plus, je n’arrive pas à supporter le foot...
Il faut soutenir son équipe et supporter les supporters ! -
Pou rmoi, à parts égales, c’est "supporter" et "sanctuaire". L’autre jour j’ai même entendu qu’il fallait créer un sanctuaire pour les baleines menacées... avec des cierges ?
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à l’heure actuelle c’est ’low cost’qui fait fureur c’est tellement plus’in’ que "bas prix"... !!
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c’est vrai que quand on entend " je prends un brunch express au self dans le dressing du motel ,et je récupère ma voiture au parking ,celui qui est en face du camping ,à proximité du terrain de foot ,il faut que je me booste parce que mon big boss m’attend pour le briefing ! "
ça craint un peu !-
Il y a un site avec plusieurs textes dans ce style, très étoffés, mais je n’arrive plus à retrouver le lien. Lost in computers !
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Intelligence n’est pas le seul contre-sens. Il y a aussi "experience" qui est apparu, probablement depuis que microsoft a sorti ses pubs sur Vista ou XP et dont le slogan anglais "increase the user experience" a été littéralement traduit en "Améliorer l’expérience utilisateur"...
Je trouve très mauvaise cette traduction. On fait une expérience en chimie, ou on acquiert de l’expérience en entreprise, mais ce qu’on améliore chez un utilisateur, c’est sa satisfaction.
Et depuis j’entends tous les jours des phrases du type "Il n’a pas une très bonne expérience avec ce site", ou "l’expérience n’est pas très bonne", et franchement, ça me hérisse le poil On ne pourrait pas dire plus simplement "Ce site ne donne pas entière satisfaction" ?-
Dans le même genre (dérive de l’anglo-américain), on doit également subir systématiquement l’expression "en ligne avec les prévisions" en matière de commentaires financiers, l’expression française "conforme aux prévisions" ayant totalement disparu.
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Alphapolaris et Fergus, c’est vrai que ça modifie jusqu’à notre syntaxe et nos expressions courantes.
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On utilise même des anglicismes inventés en France qui n’existent pas ..... en anglais.
Très tendance : le fooding"
Plus écolo : le no-kill.-
Sans compter le parking, le pressing, et à l’étranger on trouve das Handy pour le téléphone mobile en allemand par exemple. L’anglais, c’est plus mieux. On laissera un sacré bordel à nos enfants pour comprendre le monde...
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Oui, de nombreux anglicismes sont faux : on apprend du mauvais anglais ! Je n’ai pas la liste en tête, mais je pense que footing ou jogging sont parmi les plus anciens.
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Mais l’inverse et vrai aussi ! Si votre interlocuteur vous dit « I’ve made a faux pas », cela ne signifie pas qu’il a trébuché, mais qu’il a fait une gaffe / une bourde !
Et cela n’est pas nouveau. « I will eventually pass the exam » ne veut vraiment pas dire « Je passerai éventuellement l’examen » mais bien « je réussirai finallement mon examen » !
« To pass » et « eventually » viennent directement des mots français « passer » et « éventuellement ». Ils ont été intégré à l’anglais de longue date... mais en faisant une erreur sur leur sens !
L’anglais est une langue faussement facile ! -
On oublie ausi de parler du fameux tutoiment ,vouvoiment en francais qui par boheur n’existe pas en anglais .
Combien de fois en rentrant en France je tutoyais quelqu’un qui me repondait en me vouvoyant .Cela marque une certaine distance entre les personnes .
Sans compter les Monsieur ou Madame Dupont ,Maitre Dupont ,Docteur Dupont plus le vouvoiment , en anglais c’est juste le prenom qu’on soit docteur ou notaire .
Extremement plus convivial
Bonjour Madame Dupont ,le docteur Durant va vous recevoir dans quelques instants .
Good morning ,Marie ,Paul will see you in a couple of minutes .-
Les Quebecquois, très imaginatifs sur le vocabulaire, ont quasiment adopté la manière anglo saxone. C’est la raison pour laquelle nous passons facilement pour snob, chez nos cousins d’outre atlantique.
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@ jean-paul,
le voussoiement peut-être aussi convivial, affectueux, amical.
en général c’est une marque de respect envers une personne plus âgée ou que l’on ne connais pas.
c’est une question de ressenti.
on peut très bien désirer garder une certaine distance, une réserve par rapport à ceux que nous cotoyons.
je ne tutoie pas facilement (même les copains de mes enfants, qui semblent apprécier cette petite manie : certains d’entre eux on réfusé le passage ai tutoiement après quelques temps) , et apprécie la réciproque, comme je n’ouvre pas la porte de ma maison à tout le monde.
en revanche, je n’ai aucune réserve à me voir appeller par mon prénom directement, sans passer par le mot "madame" et mon nom de famille.
enfin je jure ou invective à la 2° personne du singulier !
tout est affaire de nuances...
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@ claude
Difficile a faire la nuance ,car chaque personne l’interprete a sa facon.
Une personne peut etre distante envers d’autres et non se sentir distante .
Le vouvoiment marque le respect et la distance et une certaine reserve .
Le tutoiment est amical et convivial .
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@ zalka
Les canadiens tutoient .C’est vrai nous passons pour snob pour eux . -
@ jean-paul,
il y a des personnes qui se sentent à l’aise dans le "vous" qui sont ouverts et chaleureux ; d’autres qui d’emblée utilisent le "tu" tout en étant méprisants pour leur interlocuteur.
les amis de mes enfants, malgré le fait que les voussoie, aiment envahir la maison, et parfois se confient à moi...
la distance, le respect, la réserve, la convivialité, la gaité... plus que dans le vouvoiement ou le tutoiement, se situe dans la manière de s’adresser à autrui. -
il y même des gens influencés par les feuilletons télé qui disent " votre honneur ! " au président d’un tribunal lors d’une audience !
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Le fait est que de nos jours (faut-il s’en plaindre d’ailleurs), on assiste bien plus souvent à des procès devant la télévision que sur le banc des accusés. La production audiovisuelle française étant inférieure à celle des USA en volume et en qualité, et compte-tenu du peu de visibilté de nos procédures pénales dans les feuilletons hexagonaux, il n’y a rien d’étonnant à ce que nombre de français soient plus familiers du droit US.
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Utiliser des anglicismes alors que des mots français existe depuis des lustres juste pour se donner bon genre, c’est vraiment ridicule. Dans certains milieux professionnels, lors de certaines réunions, ça devient vite risible.
Avec l’exemple de l’"intelligence", on est sur un cas d’anglicisme encore plus con puisqu’on a un mot français qui veut dire autre chose et que l’utilisation du sens anglais du mot est forcément ambigu. Un peu comme avec le mot digital (numérique fait tellement bien l’affaire).
Pour les mots récents comme mail ou email par contre, je trouve que la francisation est plus discutable.-
C’est pour rendre les projets sans substances incompréhensible . Vous ne comprenez pas le sujet et le sens des mots dans sa globalité, vous ne maitriser pas le discours qui vous ai fait, trop complexe à votre bon sens alors qu’en fait c’est du vide enrobé dans de l’anglicismes.
Donc pour finir, vous n’avez rien compris , vous etes un con et pour simplifier les choses " EXECUTION" -
Courrier, courriel, moi j’aime beaucoup et je trouve la dérivation logique et sonnant bien. Ceci dit, je dois confesser que j’apprécie énormément un anglicisme à la mode : le buzz ! Chacun ses faiblesses.
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Haddock
Voici un ch’ti site qui vaut le détour http://chti.logeek.com/
Il suffit de copier l’adresse comme ici www.agoravox.fr/forum.php3 ?id_article=48497&id_forum=1927674 -
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Merci !
A propos un petit article poil à gratter sur le thème d’un auteur qui aime pourtant bien l’anglais mais qui n’a pas perdu le sens de l’analyse de ce qui est dans l’air du temps en ce moment :
http://www.volle.com/opinion/marre.htm
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Tout à fait d’accord avec lui, merci du lien.
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hihoha 10 décembre 2008 19:02En tout cas, l’auteur qui entretient de bon rapports avec les martiens ne m’a pas encore répondu sur la langue vernaculaire des hommes verts ?
Anglais, espéranto ?
Shalom vé léhitraot
שלום לחייזים
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Hihoha, il faut savoir que le mot vernaculaire, étymologiquement, vient des verts-tentacules des Martiens, lesquels, fort logiquement, parlent une version dialectisée du martien standard.
L’espéranto, ils ne s’y mettent que depuis peu, depuis que leurs prévisionnistes et histoirens ont estimé que ce serait la lingua franca de la Terre dans 105 ans et 4 mois. -
Ces mêmes prévisionnistes qui avaient assuré que les subprimes seraient un fabuleux système pour toute l’économie terrienne, c’est bien ça ?
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Je pense que se gargariser de recréer des mots par chauvinisme n’est pas forcément une bonne solution. Le problême c’est que la seule ouverture que l’on est capables de pratiquer sur les langues étrangères se rapporte à l’anglais, car c’est la deuxième langue la plus répandue dans notre éducation. Mais il est vrai qu’à force d’employer ces mots et expressions à longueur de journée, on s’accoutume même dans notre façon de penser à la culture anglo-saxonne. De ce point de vue là ça me parait dangereux...
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Oui, cent fois oui ! J’aime peut-être l’anglais encore plus que le français, mais je commence en avoir le ras-le-bol de cette anglicisation de plus en plus pregnante (anglicisme ?) du français.
C’est peut-être la conséquence inévitable de la mondialisation, d’internet, et de l’accélération de l’échange de
l’information, mais in fine célà se traduit par un appauvrissement général du "capital linguistique" de l’humanité.
Une autre rémarque, angliciser à tout vas, c’est aujourd’hui non seulement "parler branché", c’est aussi "parler jeune", euh pardon "djeun’z", ce qui est assez déprimant pour ce qui concerne l’évolution de cette tendance.
P.S. : "Clavarder" ? J’adore ! :D
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Monsieur,
Si je partage votre effarement quant aux anglicismes trop frequents et utilises a mauvais escient, je ne partage pas votre analyse quant aux raisons de cette utilisation aussi impropre qu’abusive.
Dans le milieu professionnel, une grande quantite d’individus pas forcement competents utilisent abusivement des termes qu’ils ne comprennent pas. Le but n’est pas de trouver le terme adequat mais d’utiliser un langage hermetique destine a ne pas etre compris du commun des mortels. Eux-memes ne comprennent pas tres bien ce qu’ils disent et les implications de leurs propos. L’anglais est moins fautif que les qualites de ces locuteurs mal formes.-
N’oubliez-vous pas l’effet boule de neige, l’influence que ces gens des médias - certes négligents- ont sur leurs auditeurs et lecteurs ? Lesquels, à leur tour et de bonne foi, répèteront et mémoriseront ces anglicismes, au point d’oublier presque complètement les autres possibilités.
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"Vous aurez compris qu’il s’agissait de partager non pas leur intelligence, mais leurs renseignements… "
Oui, je l’ai compris, malgré le fait que je ne puisse en aucun cas être considéré comme excellent en anglais. Tout ce dont cette anecdote témoigne, c’est que la qualité générale de la population journalistique est en baisse, au point de méconnaitre ce faux-ami pourtant classique. D’où j’en tire une conclusion diamétralement opposée à la votre, à savoir qu’il est urgent de promouvoir mieux qu’on ne le fait actuellement l’apprentissage de la langue anglaise, seule langue véhiculaire internationale.-
Légiférer sur la langue, c’est aussi utile et réaliste que de décider par décret quelle position les citoyens doivent adopter pour faire l’amour.
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Alors, Kroko, malade ?
Appelez le médecin !-
Coucou Zen, mille excuses mais j’ai été enlevé et retenu 24 heures par des extraterrestres, qui ne m’ont relâché que contre la promesse de cours gratuits d’espéranto. Certains s’étonneront qu’ils ne préfèrent pas l’anglais, mais comme ils me l’ont expliqué : « affec nos mandibules, ffets trop dur, f’est ffffonétiquement trop difffiffile ».
Si j’ai comparé l’échange de mots dans les langues avec l’équilibre dans la cuisine et le zen, pardon de cet emprunt à ton pseudo, mais j’ai voulu hardiment résumer l’équilibre du yin et du yang, des principes mâles et femelles qu’on retrouve dans beaucoup de philosophies.
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Ouf ! j’ai eu peur...
Bonne soirée !
Restons zen... -
Pour tous ceux que ce sujet intéresse, j’ai retrouvé le lien signalé par Dup, qui présente des textes rédigés en franglais d’entreprise, avec la correction en français ; pas facile...
http://www.presse-francophone.org/apfa/motdor/contes/contes.htm
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Bon, je ne vais pas prendre le temps de lire tout, je n’ai pas que ca à faire...
Mais tout de même, avant de dire des imbécilités pareilles, il vous arrive de vous renseigner ?
Intelligence a plusieurs sens. Il peut vouloir dire "connaissance" (Parfaite intelligence des affaires.)...
Cela peut également signifier une communication, une correspondance entre deux parties qui s’entendent sur un sujet : "Ils sont d’intelligence pour vous nuire".
Y’a pas de modération sur Agoravox, on peut publier n’importe quelle stupidité sans relecture ?
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