Le TCE était-il un texte démocratique ?
Commençons par le commencement. S’agissait-il d’une Constitution ou d’un traité ?
Commençons par le commencement. S’agissait-il d’une Constitution ou d’un traité ?
Une Constitution est un contrat passé entre les hommes et leurs gouvernants. (Ce n’est donc pas un traité entre Etats, et encore moins entre parlementaires !) C’est parce qu’ils ont signé ce pacte que les hommes acceptent d’obéir aux lois. C’est par ce pacte que l’autorité trouve sa légitimité. Le projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE) est exécutoire sans limitation de durée, il s’impose sur presque tous les sujets essentiels à la vie des gens, sa force juridique est supérieure à toutes nos normes nationales. Le projet de TCE est donc, par nature, une Constitution, il fixe "le droit du droit". De plus, la primauté du droit européen, même d’un simple règlement, sur l’ensemble du droit des États membres, même sur leur Constitution, est fortement démontrée par plusieurs professeurs d’université qui
tempêtent évidemment contre ce séisme juridique sciemment sous-évalué par le Conseil constitutionnel
Tout texte fondamental qui définit ou modifie les pouvoirs des institutions devrait donc respecter ces principes, quelle que soit sa dénomination officielle.
Premier principe de droit constitutionnel : une Constitution est un texte lisible.
Une constitution doit être acceptée, directement, par le peuple qui s’y soumet. Pour que cette acceptation ait un sens, il faut que le texte soit lisible par le peuple, celui qui va signer (et pas seulement par des experts). De ce point de vue, le "traité constitutionnel" est long et complexe : 485 pages A4, soit presque une ramette. Cette longueur, unique au monde pour une Constitution, se double d’une multiplicité de renvois qui la rendent simplement illisible pour les citoyens de "base". (Même pour ceux de meilleure volonté) Est-ce qu’on peut parler de lisibilité ? A se demander si, à l’exemple de nos députés, qui ne semblent pas, pour un grand nombre d’entre eux, avoir lu complètement le TCE, les autres députés, d’Europe, n’en ont pas fait autant, pour donner d’aussi rapides "oui") Il faut évidemment lire et comprendre ce que l’on signe. Ou bien, on refuse de signer. Cette longueur est, par elle-même, non démocratique : le débat est réservé aux experts. Une Constitution est la loi fondamentale, elle est "le droit du droit", elle doit pouvoir être lue par tous, pour être approuvée ou rejetée en connaissance de cause.
Deuxième principe de droit constitutionnel : une Constitution n’impose pas une politique ou une autre (ou alors, on est en URSS).
Elle permet le débat politique sans en imposer l’issue. Une Constitution démocratique n’est pas de droite ou de gauche, elle n’est pas socialiste ou libérale, une Constitution n’est pas partisane : elle rend possible le débat politique, elle est au-dessus du débat politique. À l’inverse, le TCE, en plus de fixer la règle du jeu politique, voudrait fixer le jeu lui-même ! En imposant dans toutes ses parties (I, II et surtout III) des contraintes et références libérales, ce texte n’est pas neutre politiquement. C’est une sorte de hold-up sur l’alternance des politiques économiques.
Troisième principe de droit constitutionnel : une Constitution démocratique est révisable.
Tous les peuples du monde vivant en démocratie peuvent réviser leur pacte de gouvernement. Nous en avons la preuve vivante avec la France, non ? Le projet de TCE est beaucoup trop difficilement révisable : pour changer une virgule à ce texte, il faut d’abord l’unanimité des gouvernements pour tomber d’accord sur un projet de révision, puis il faut l’unanimité des peuples (référendums) pour le ratifier (Ou alors... Il faut faire la révolution...ou mettre le Pen au pouvoir. Quels choix, n’est ce pas ?
Quatrième principe de droit constitutionnel : une Constitution démocratique garantit contre l’arbitraire en assurant à la fois la séparation des pouvoirs et le contrôle des pouvoirs.
L’esprit des lois décrit par Montesquieu est sans doute la meilleure idée de toute l’histoire de l’Humanité : tous les pouvoirs tendent naturellement, mécaniquement, à l’abus de pouvoir. Il est donc essentiel, pour protéger les humains contre la tyrannie, d’abord de séparer les pouvoirs, et ensuite d’organiser le contrôle des pouvoirs : pas de confusion des pouvoirs,
et pas de pouvoir sans contre-pouvoirs. Ainsi le peuple dit : « Toi, le Parlement, tu fais les lois, mais tu ne les exécutes pas. Et toi, le Gouvernement, tu exécutes les lois, mais tu ne peux pas les écrire toi-même. » Ainsi, aucun pouvoir n’a, à lui seul, les moyens d’imposer sa volonté. Ceci est essentiel. « D’autre part, si l’un des pouvoirs estime que l’autre a un comportement inacceptable, il peut le révoquer : l’Assemblée peut renverser le gouvernement, et le gouvernement peut dissoudre l’Assemblée. Dans les deux cas, on en appelle alors à l’arbitrage (élection) du peuple qui doit rester la source unique de tous les pouvoirs. » Il faut que chaque pouvoir ait à rendre des comptes et se sache contrôlé à tout moment. Ceci est également essentiel. C’est peut-être ça, la meilleure idée du monde, celle qui libère de la crainte d’un despote.
Même dans le cadre moderne d’une union d’États, on ne voit pas pourquoi ces principes protecteurs de bon sens auraient perdu leur valeur. Ce n’est pas exactement ce qui est prévu dans le projet de TCE : le Parlement n’a pas du tout l’initiative des lois, ce qui est déjà inacceptable, et son rôle dans le vote du budget, quoique augmenté, reste limité, et surtout il est exclu de la délibération des lois dans certains domaines, réservés au conseil des ministres (procédures législatives spéciale !) Depuis quand l’exécutif peut-il légiférer ?
On présente aussi le Conseil des ministres comme une « chambre haute » qui jouerait le rôle du Sénat, mais c’est inacceptable : d’abord, les ministres ne sont pas élus, mais surtout, ils détiennent dans leur pays le pouvoir exécutif, c’est-à-dire qu’ils maîtrisent la force publique qui leur permettra, en rentrant au pays, d’appliquer les règles qu’ils ont eux-mêmes élaborées. Ce sont donc les mêmes personnes qui créent le droit au niveau européen et qui l’appliquent au niveau national (une fois transposé) : il y a donc ici une évidente confusion des pouvoirs.
Il semble donc y avoir un vrai problème démocratique dans tous les domaines enlevés au Parlement : ni séparation, ni contrôle. La liste de ces sujets interdits n’existe nulle part, et cette exclusion du Parlement de certains domaines n’est même jamais formulée clairement.
On aimerait aussi savoir qui est réellement responsable de ses actes dans cette organisation européenne, car enfin :
—Le Parlement n’est responsable devant personne (en dehors des élections dont on a déjà dit qu’elles ne peuvent pas tenir lieu de contre-pouvoir) car il n’y a pas de procédure de dissolution.
—Le Conseil européen n’est responsable devant personne au niveau européen (et il faut s’en remettre à la lointaine responsabilité nationale pour mettre en cause ses membres un par un).
—Le Conseil des ministres n’est responsable devant personne au niveau européen (et il faut encore s’en remettre à la responsabilité nationale pour mettre en cause ses membres un par un).
—La Cour européenne de justice (CJE), non élue, dont les juges dépendent directement des exécutifs qui les nomment (ça c’est fou...Où est le Parlement ?), est aussi hors de contrôle (parlementaire ou citoyen), (c’est souvent le cas mais avec des juges vraiment indépendants) et sans recours, malgré les pouvoirs immenses dont elle est dotée à travers l’interprétation de
tous les textes et l’arbitrage de tous les litiges. Démocratiques, ces institutions ?
La Banque centrale européenne (BCE), non élue, rigoureusement indépendante des pouvoirs publics, est également hors de contrôle, donc irresponsable, malgré l’influence considérable de ses décisions sur la vie quotidienne des 450 millions d’européens
C’est quand même consternant cette impression d’irresponsabilité générale, non ?
Tous ces pouvoirs sans contrôle réel, cette irresponsabilité générale... Où est la démocratie ?
Où sont les garde-fous contre l’arbitraire ? Un ami vient de m’envoyer la Constitution du Venezuela. J’y ai trouvé des exemples académiques (vivants) de démocratie authentique : ainsi l’article 72 qui permet à 20 % des électeurs inscrits de demander, et à 25 % de provoquer, la révocation de n’importe quel élu et le rappel aux urnes. Il faut un certain courage politique et un réel souci démocratique, je trouve, pour exposer ainsi à tout moment son propre pouvoir à la censure citoyenne. L’instabilité est évitée car cette révocation d’initiative populaire n’est possible qu’après un demi-mandat et une seule fois par mandat. Cette procédure a déjà fonctionné plusieurs fois sans semer le trouble. D’autres référendums d’initiative populaire sont également prévus pour créer ou supprimer des lois. On est bien loin, en Europe, d’une telle responsabilité politique des acteurs institutionnels, aussi bien au niveau national qu’au niveau de l’Union. L’article I-47.4 du TCE est bien affligeant.
Cinquième principe de droit constitutionnel : une Constitution démocratique est forcément établie par une assemblée indépendante des pouvoirs en place.
Une Constitution n’est pas octroyée au peuple par les puissants. Elle est définie par le peuple lui-même, ou par des représentants choisis pour cette tâche précise, précisément pour se protéger de l’arbitraire des puissants. À l’inverse, les institutions européennes ont été écrites (depuis cinquante ans) par les hommes politiques au pouvoir qui sont donc évidemment juges et parties : de droite comme de gauche, en fixant eux-mêmes les contraintes qui allaient les gêner tous les jours, ces responsables ont été conduits, c’est humain mais c’est aussi prévisible, à une dangereuse partialité. C’est, là encore, un cas unique au monde, pour une démocratie.
Ce n’est pas au pouvoir en place d’écrire le droit du droit. L’État n’est pas le peuple. En établissant une Constitution par voie de traité, procédure beaucoup moins contraignante qu’une lourde assemblée constituante, (publique, longuement contradictoire et validée directement par le peuple), les parlements et gouvernements, de droite comme de gauche, ont fait comme s’ils étaient propriétaires de la souveraineté populaire, et ce traité, comme les précédents, peut s’analyser comme un abus de pouvoir : nos élus, tout élus qu’ils sont, n’ont pas reçu le mandat d’abdiquer notre souveraineté. C’est au peuple, directement, de contrôler que les conditions de ce transfert, (à mon avis souhaitable pour construire une Europe forte et pacifiée), sont acceptables.
83 réactions à cet article
-
Trés bien.
mais aujourd’hui, à l’heure des propositions d’une sixième république, pouvons nous compter sur vous pour enrichir le débat constitutionnel français et vous battre pour des réformes vraiement démocratiques et citoyennes.
Il ne faut pas tarder à s’engager.
-
Pour un vote moins simpliste, pour que chacun puisse attribuer des points à plusieurs candidats qu’il apprécie et en retirer à ceux qu’il n’aime pas : le scrutin pondéré.
Venez voter par ici : http://elire.free.fr/voter.php
-
Bon visiblement il y a eut pas mal de magouilles au niveau des votes sur cet article... y en as qui ont toujours pas compris pourquoi le TCE à été rejetté par les Français et les hollandais (et sans doute aussi les Anglais et une bonne demi-douzaine de pays si ont leur avait demandé leur avis et pas passé honteusement par la voie parlementaire).
Tant que ce sera comme cela, l’europe n’avancera pas d’un pouce et tout traité ou constitution (au final on s’en balance) sera rejetté... tant pis pour les européens convaincus qui sont largement majoritaires en france...
-
Je crois que la personne qui a écris ce texte n’a pas vraiment lu le traité, et n’a aucune formation juridique, qui lui aurait évité de dire de telles âneries (désolé mais il n’y a pas d’autres mots).
Le TCE est bien un traité, quoi qu’en dise l’auteur, puisqu’il s’agit d’un accord entre Etat, que toute modification ne peut intervenir que par l’accord de TOUS LES Etats, et qu’il ne prend sa force obligatoire que parce qu’il est ratifié dans notre droit interne. Déjà, cela clarifie les choses.
2eme chose, ce traité n’aurait pas été différent du traité de Rome pour ce qui est de sa force obligatoire (et oui, le traité de Rome, on y est déjà soumis, tout comme tous les autres traités, Maastricht, Amsterdam, Nice ...).
Et enfin, et pour faire court, le texte était bien plus lisible, clair, et bien écrit que les textes précédents qui ne sont qu’un amas de textes réécrits, ajoutés, compilés... (excusez cette affirmation gratuite mais je ne peut que vous inviter à lire ces textes pour vous faire une idée, cela ne tiendrait pas dans un post ici).
Je n’irai pas plus loin, mais je ne pense pas que l’auteur de l’article n’ai vraiment fait une analyse objective du texte, qui ne reste qu’un traité ... La France a beaucoup perdu à mon avis en refusant ce texte, et on a jamais plus menti pour dissuader les gens de voter NON.
Talion
-
Je persiste et je signe. Il s’agit d’un traité.
En droit, on se fiche éperdument de la dénomination d’un texte ou de quoi que ce soit, la définition doit être donnée en fonction de ses caractéristiques propres, hors ici il s’agit bien d’un traité (je ne vais pas me répéter, voir mon post plus haut). Que le texte répète 170 ou encore 40000 fois le mot constitution n’est pas un argument.
Et même si on lit bien : « traité portant constitution », il s’agit donc bien tout d’abord d’un TRAITE !!!! qui certes porte une « constitution » (qui est un abus de langage ici).
Talion
-
Talion vous écrivez : « »on a jamais plus menti pour dissuader les gens de voter NON« »
Sur ce point précis, je suis d’accord avec vous
-
- Je persiste et je signe. Il s’agit d’un traité.
Le titre même du document est « Traité établissant une constitution pour l’Europe ». L’auteur de l’article a donc raison de dire qu’on a essayé de nous couillonner en voulant transformer un traité en constitution.
Le titre seul du document suffisait à voter Non ! Comment se fait-il que 45% des Français aient été aveugles au point de voter Oui ? Et au point de voter aujourd’hui pour Royal-Bayrou-Sarkozy qui ont défendu ce Oui bec et ongles et ont caché aux électeurs la réelle teneur de ce texte dangereux !!
Am.
-
Il s’agit bien d’une Constitution - le mot apparaît environ 170 fois dans les 448 articles, et dans son titre complet : « Traité établissant une Constitution pour l’Europe ».
L’article I-6, disposant que « La Constitution et le droit adopté par les institutions de l’Union, dans l’exercice des compétences qui sont attribuées à celle-ci, priment le droit des États membres », tente bien de créer une sorte d’État fédéral, un État de type nouveau avec ses pouvoirs (mal séparés), exécutif, législatif et judiciaire.
Les critères traditionnels de l’Etat : territoire, élément matériel ; population, élément personnel, avec une citoyenneté ; et organisation juridique et politique, élément formel - sont réunis.
De même ses éléments symboliques : devise, drapeau, hymne, journée européenne - et financier : l’euro (€) comme monnaie unique.
Lui manquerait encore, dit-on, la compétence de ses compétences. Mais il est envisagé que l’Union, qui a la personnalité juridique (article I-7), obtienne un siège à l’ONU. La transformation des règlements et directives communautaires en lois et lois-cadres (article I-33), la création d’un ministre européen des affaires étrangères (article I-28, alors qu’aucune politique étrangère commune n’existe ...), la répartition centralisatrice des compétences entre l’Union et les Etats (articles I-11 à I-18) ainsi que l’introduction d’une Charte des droits fondamentaux (Partie II) sont autant d’éléments supplémentaires d’une Constitution effective.
Les traités européens ont, dans la hiérarchie des normes juridiques françaises, une valeur supérieure à celle des lois nationales (art. 55 de la Constitution de 1958 ; arrêts Semoules de 1968 et Nicolo de 1989), mais encore inférieure à celle de la Constitution française ; le Conseil d’État a eu l’occasion d’affirmer la suprématie, en droit interne, de la Constitution sur les traités ou accords internationaux (CE. Ass., 30 octobre 1998, Sarran et Levacher, Recueil, p. 368) ; si ce Traité constitutionnel était ratifié, ce ne serait probablement plus le cas.
-
« Mais il est envisagé que l’Union, qui a la personnalité juridique (article I-7), obtienne un siège à l’ONU »
La France et l’Angleterre devront surement s’assoir, ou plutôt ne plus s’assoir sur les leurs...
Bill
-
On nous racontait qu’avec l’UE la voix de la France porterait plus loin, que l’UE serait un levier !
La France pourra tout au plus lever timidement le doigt dans les réunions tuperware qu’organisera entre ministre l’UE, pour le reste, on lui demandera de gentiment se taire, elle ne sera rien de plus que les autres 25 ou 27 membres... On portera certes sa voix, pour un 25ème, voix non indépendante et soumise aux décisions des autres chefs d’Etat, si elle n’est pas d’accord, ça n’aura guère d’importance...
Bill
-
Bonjour,
Ce texte ressemble beaucoup au texte d’Etienne Chouard. La plus grande imposture de Chouard fut de démontrer que le TCE n’était pas une constitution, et donc de faire croire que s’en était intentionnellement une, alors que ce n’était pas une constitution, mais un traité comme celui de Nice ou de Rome. Le terme de constitution est purement symbolique. Malheureusement, certains ne l’ont toujours pas compris... Comme quoi la desinformation a été bonne...
Je reprends donc une réponse faite à Etienne Chouard sur ce même site :
Constitution (Petit Robert) : « Charte, textes fondamentaux qui détermine la forme du gouvernement d’un pays ».
Le TCE ne répond pas à cette définition ou autre définition plus juridique, pour de nombreuses raison (en particulier la nation européenne, l’état européen n’existent pas et ne sont pas créés par ce traité. En d’autres termes, c’est un traité entre des pays et non entre un peuple) mais nous n’allons pas refaire le débat...
Ce que je vous reproche, c’est l’extrême faiblesse de la démonstration (« par nature », d’autres le disent...) que le TCE est bien une constitution, avec des arguments contestables et contestés. Et cela en un petit préalable. Vous ne demontrez nulle part que ce traité n’est pas un traité international, comme les traités précédents. D’ailleurs qu’est qui, par nature, le différencie tant du fameux traité de Nice (qui met aussi en place des « institutions capables de créer des normes contraignantes (Parlement, Gouvernement, Juges) ») mais qui n’est pas une constitution ?
Une fois ce « détail » éludé, l’extrême majorité du texte tape sur cette constitution... qui n’en est pas une... (Le texte n’en est pas moins instructif et intéressant) Transformer ce préalable en une vraie démonstration et j’en serais ravi.
En bref, à quand un vrai argumentaire sur le texte ?
Note : J’attends toujours le plan B... Cette victoire du Non (autant de droite que de gauche, ne l’oublions pas !) a été la victoire des anti-européens !!!
-
Question : qui a mis le mot « constitution » dans le « traité » si ce ne sont les personnes qui l’ont écrites ?
Dans ces conditions, ou se situe la désinformation ? Chez celui qui appelle une « poule » un « cheval » ou chez celui qui démontre que la « poule » ne peux en aucun cas être un « cheval » (remplacé poule par traité et cheval par constitution si vous préférez).
C’est un joli renversement de la situation que vous nous proposez la, mais (même si je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’a écrit Chouard) jusqu’à preuve du contraire, il n’a fait que démontrer que l’appellation de constitution donné par les promoteurs du traité était érronnée, tendencieuse et partait sans aucun doute d’une tentative d’intox de la part de ceux qui l’ont proposé.
Moi si on essaye de me vendre un cheval qui a toutes les caractéristiques d’une poule, je dis non (même si la poule est une bonne pondeuse) parce que ça sent l’arnaque à plein nez... le principe de précaution.
L’échec du TCE en France et en Hollande (on l’oublie souvent) est entièrement imputables à ceux qui ont conçu et écrit ce pavé indigeste et ont osé l’appelé constitution (tromperie sur la marchandise, ça va chercher dans les combien de taule ? :-P )
-
Question : qui a mis le mot « constitution » dans le « traité » si ce ne sont les personnes qui l’ont écrites ?
Dans ces conditions, ou se situe la désinformation ? Chez celui qui appelle une « poule » un « cheval » ou chez celui qui démontre que la « poule » ne peux en aucun cas être un « cheval » (remplacé poule par traité et cheval par constitution si vous préférez).
C’est un joli renversement de la situation que vous nous proposez la, mais (même si je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’a écrit Chouard) jusqu’à preuve du contraire, il n’a fait que démontrer que l’appellation de constitution donné par les promoteurs du traité était érronnée, tendencieuse et partait sans aucun doute d’une tentative d’intox de la part de ceux qui l’ont proposé.
Moi si on essaye de me vendre un cheval qui a toutes les caractéristiques d’une poule, je dis non (même si la poule est une bonne pondeuse) parce que ça sent l’arnaque à plein nez... le principe de précaution.
L’échec du TCE en France et en Hollande (on l’oublie souvent) est entièrement imputables à ceux qui ont conçu et écrit ce pavé indigeste et ont osé l’appelé constitution (tromperie sur la marchandise, ça va chercher dans les combien de taule ? :-P )
-
Le tir de barrage de tous ceux qui ont voulu nous couilloner au moment du référendum est toujours impressionant.
La liste des commentaires a cet article est eloquente a ce sujet.
L’Auteur dit que cette constitution ne serait peut etre pas democratique. En substance, les pom-pom girl ouistes nous affirment que nous ne sommes qu’un 25eme de l’Europe( « elle ne sera rien de plus que les autres 25 ou 27 membres... ») Ces gentils negationnistes de ce qu’est la Democratie oublient juste que la France pèse, a elle seule, autand que les 13 plus petits etats...
Ne lui accorder qu’une 25eme du poids democratique de l’Europe n’est donc pas forcement juste. Surtout si on reflechi a l’apport de la france dans toute la construction europeenne, sous toutes ses formes.
La ou l’Allemagne a souvent payé pour les autres, la France a offert son avance technologique a la cause europeenne.
Qu’est ce qu’Airbus, sinon l’enterrement de l’avion Hermes 100% français ? Quest ce que l’agence spaciale europeenne sinon le CNES ?
Bref, les defenseurs du TCe sont assez souvent les defenseurs de l’entrée d’une Europe neutralisée, sans cohesion. Ce sont aussi les defenseurs de l’entrée de la Turquie, surtout si cette entrée doit camoufler l’entrée suivante : celle d’israel dont personne ne parle. Evidemment ces braves gens « oublient » que cette Europe en train de naitre ne revendique aucune souveraineté militaire et a choisit de tout sous-traiter a l’Otan, la Holding sous controle des etats unis.
Quoiqu’il en soit, il est en effet largement le temps d’abattre les cartes sur la table concernant l’Europe et son futur et de poser enfin les bonnes questions aux citoyens.
Pour une Europe grande puissance independante, souhaitée par Degaulle ?
OU
Pour l’Europe du TCE, vassale des etats unis dans l’Otan, acceptée par le PS, le RPR/UMP et l’UDF ?
Pour une Europe democratique, acceptant l’egalité des citoyens devant le vote ?
OU
Pour une Europe du TCE a la representativité inversement proportionnelle qui donne aux français 1/13 du poids des luxembourgeois au parlement, 1/50 a la commission et 1/200eme au conseil ?
Pour une Europe geographique
Ou
pour la redifinition du mot « Europe » pour plaire a ceux qui veulent y faire entrer la Turquie, Israel et autres ?
On va pouvoir lacher les chiens, les candidats sont connus et leurs projets europeens largement connus.
-
Heureusement, la géographie n’est pas encore soluble dans la politique.
-
Cette constitution Giscard a déjà été balayée par les Peuples Français et Néerlandais.
Qu’on en parle plus !
Et surtout, que l’on ne vote pas pour Nicolas de Nagy Bocsa y Sarkozy qui est le seul candidat à vouloir nous la refourguer en douce en passant uniquement par le parlement.
-
Bien que le président actuel de l’UMP représente pour moi le pire danger pour la République, je pense que Jacques Chirac s’est conduit en héros dans cette affaire du référendum, même si c’est un héros malgré lui.
De toute évidence, le TCE était un texte volontairement obscurantiste et une tentative de hold up supranational effectuée avec la complicité de traîtres qui auraient dus être traduits devant un tribunal pour crime de haute trahison.
Au lieu de cela, c’est celui à qui nous devons ce référendum, lequel nous a permis de faire échec à cette forfaiture qui risque d’être poursuivi, pour des délits certes répréhensibles, mais sans commune mesure avec ce crime.
Cela fait froid dans le dos de penser que sans lui ils auraient réussi : froid dans le dos car nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle tentative, et il nous faut rester vigilant, ce que vous faites. Merci.
Quant aux discours des ouistes, on voit qu’ils n’ont pas changés dans leur obstination à proclamer toujours les mêmes platitudes et contre vérités.
Pour ma part, vous leur en avez donné trop : le premier argument, « »Le projet de TCE est par nature, une Constitution, il fixe ’le droit du droit’« » Suffit largement à démontrer la volonté de confisquer au peuple sa souveraineté.
Les « droits » nouveaux : quelle pitoyable et honteuse farce ! J’arrête là, tant de choses ont été dites par les opposants qui écrasent en pertinence et intelligence les misérables propos des zélateurs infatigables.
-
Bien que le président actuel de l’UMP représente pour moi le pire danger pour la République, je pense que Jacques Chirac s’est conduit en héros dans cette affaire du référendum, même si c’est un héros malgré lui. De toute évidence, le TCE était un texte volontairement obscurantiste et une tentative de hold up supranational effectuée avec la complicité de traîtres qui auraient dus être traduits devant un tribunal pour crime de haute trahison.
Au lieu de cela, c’est celui à qui nous devons ce référendum, lequel nous a permis de faire échec à cette forfaiture qui risque d’être poursuivi, pour des délits certes répréhensibles, mais sans commune mesure avec ce crime.
Cela fait froid dans le dos de penser que sans lui ils auraient réussi : froid dans le dos car nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle tentative, et il nous faut rester vigilant, ce que vous faites. Merci.
Quant aux discours des ouistes, on voit qu’ils n’ont pas changés dans leur obstination à proclamer toujours les mêmes platitudes et contre vérités.
Pour ma part, vous leur en avez donné trop : le premier argument, « »Le projet de TCE est par nature, une Constitution, il fixe ’le droit du droit’« » Suffit largement à démontrer la volonté de confisquer au peuple sa souveraineté.
Les « droits » nouveaux : quelle pitoyable et honteuse farce ! J’arrête là, tant de choses ont été dites par les opposants qui écrasent en pertinence et intelligence les misérables propos des zélateurs infatigables.
-
déjà un total de -25, je vois que ce texte gêne.
Il serait intéressant de savoir combien de plus et combien de moins !
Eh oui, je m’étais peint en bleu pour être replié plus tard
-
re PS : j’aimerais savoir si ce qui motive le plus c’est la haine de Chirac ou la TCEmania ?
Merci d’avance aux commentateurs.
-
Inutile de discuter ce texte absurde qui prétend démontrer que le TCE était une constitution parce que le mot y est écrit.
On ne va pas faire comme si on ne sait pas ce qu’est une constitution démocratique ni comment ça s’écrit.
On ne va pas faire comme si on n’avait jamais entendu parler de la Constitution américaine dont le préambule commence par : « Nous, les gens.... ».
Le préambule le la « Constitution » européenne commence par « Sa majesté, le Roi des Belges.... »
Voilà, tout est dit. Le texte d’une consitution démocratique NE PEUT PAS commencer par « Sa majesté, le Roi.. ». Arrêtons le délire, on est au 21ème siècle, un peu de décence quand même pour ceux qui aspirent, même sans espoir de la voir un jour en Europe, à la démocratie.
-
j’ai voté oui à ce commentaire ! erreur. Ce commentaire dit n’importe quoi. Comprenne qui pourra les propos de arturh
-
Très intéressant votre papier !
J’ai sur la table à côté de moi , ce TCE.... Et depuis je l’ai lu et relu...
Il est vraiment heureux a posteriori qu’il ait été « recalé » par le Peuple francais. Les assemblées qui ont adopté ce texte ne l’ont certainement pas lu... Ce TCE, est illisible. Il est présenté en tant que « Traité portant Constitution ». Si cela avit été une constitution, il y aurait eu ... mettons une centaine d’articles de 1 ligne à 10 lignes tout au plus.... Parfaitement compréhensibles pour chacun d’entre eux.
Ce texte, dans sa composition même de par ses entrecroisements de notions, ses renvois, ses rubriques « éclatées » permettait à un « gouvernement » , je dirais une « oligarchie » de vivre en dehors du Peuple.
Ce TCE était une escroquerie.
Ce texte aurait vite été celui de la pire des dictatures.... En France, au bout de quelques années cela aurait été la Révolution... ET comme indiqué dans le TCE, il y aurait eu intervention sanglante des forces étrangères...
-
Cincinnatus vous écrivez : « »Si cela avait été une constitution, il y aurait eu ... mettons une centaine d’articles de 1 ligne à 10 lignes tout au plus.... Parfaitement compréhensibles pour chacun d’entre eux."
De même arturh dit : « »ce n’est pas une constitution, la preuve ...« »
Mais vous dites que l’on a bien fait de rejeter ce torchon, en gros si je résume.
Qu’on ne s’y trompe pas, si ce n’était pas une constitution, alors c’était une anti-constitution.
Une anti-constitution doublement :
premièrement pour les raisons que vous évoquez l’un et l’autre,
deuxièmement parce qu’elle aurait tué la notre si le TCE avait été ratifié, et l’auteur le dit bien.
Si c’est un traité, il peut être ratifié par le parlement, pas une constitution, qui ne peut être ratifiée que par le peuple.
C’est pourquoi il ne faut pas prendre ici plus que partout ailleurs, des vessies pour des lanternes.
-
Ce commentaire ayant été également censuré, je pense que c’est le fait de TCEmaniaques et non pas de chiracophobes.
PS : je fais partie de ceux qui considèrent qu’en 2002 ils sont tombés dans le ’piège Chirac’.
-
Ce TCE est une métaphore de l’Europe telle qu’on voudrait nous la faire avaler, du système économique qui la sous-tend, avec son cortège de misère ,d’injustices et d’arbitraire...
Et dire que le leit-motiv est que ceux qui ont refusé ce texte sont des antieuropéens... Quelle honte !
Et ceux qui réclament l’introuvable plan B !... Quelle irresponsabilité...
Il faut un pouvoir politique pour nommer des constituants élus par les peuples et non choisis parmi les technocrates cooptés...
Et qui écrivent un texte clair, lisible et compréhensible par tous ! Oui, heureusemant que ce texte n’a pas été voté...
Les hypocrites savent trés bien que les Anglais ne l’auraient pas accepté et même actuellement en Allemagne, ça rue dans les brancards (Schroeder en sait quelque chose.)
Deux façons d’empapaouter les mouches : avec ou sans leur consentement. Ici, sans.
-
« Le projet de TCE est donc, par nature, une Constitution »
Non, c’est un traité, qui a donc une valeur supérieur au Loi, de part la constitution (¤55)
« Premier principe de droit constitutionnel : une Constitution est un texte lisible. »
Et le TC ne l’est pas, car justement c’est un traité.
« Cette longueur, unique au monde pour une Constitution, se double d’une multiplicité de renvois qui la rendent simplement illisible pour les citoyens de »base« . ( »
Et oui, la démocratie n’est pas pour demain... C’est une affaire de spécialiste, celle de l’élite.
« Deuxième principe de droit constitutionnel : une Constitution n’impose pas une politique ou une autre (ou alors, on est en URSS). »
Mais si. La constitution US interdit le socialisme, par exemple. Par ailleur, si tu ne le savais pas, le TC, un traité, ne fait que reprendre là le traité de Rome, qui est libérale. On n’est pas en URSS ici !
« Troisième principe de droit constitutionnel : une Constitution démocratique est révisable. »
Ce n’était l’avis des Constituants de 89 !
Ils avaient torts, mais là il s’agit d’un traité, donc si tu veux le changer, il faut l’accord de tout le monde, et c’est normal (tu aimerais que les anglais changent le traité sans te demander ton avis, toi ??)
« L’esprit des lois décrit par Montesquieu est sans doute la meilleure idée de toute l’histoire de l’Humanité : tous les pouvoirs tendent naturellement, mécaniquement, à l’abus de pouvoir. Il est donc essentiel, pour protéger les humains contre la tyrannie, d’abord de séparer les pouvoirs, et ensuite d’organiser le contrôle des pouvoirs : pas de confusion des pouvoirs, »
Ce n’est pas une idée, c’est la description de l’angleterre du début du XVIIIéme siécle, et par ailleur tu oublis l’équilibre des pouvoir, trés important -et donc une certaine confusion des pouvoir, justement.
Bon, tous ca est amusant, mais long et amateur.
Si tu veux un vrai législatif européen, alors il est obligatoire de suprimer les parlements nationaux, c’est évident !
Et personne ne veut cela. Donc...
-
Le ci-devant anonyme écrit : « »Et oui, la démocratie n’est pas pour demain... C’est une affaire de spécialiste, celle de l’élite« ».
Sachez , anonyme, que s’il n’y avait pas de ingénieurs, des techniciens, des travailleurs, des agriculteurs, des maçons, etc, etc,
S’il n’y avait pas toutes ces fourmis travailleuses et généreuses, les prédateurs comme vous crèveraient de faim.
Vous aimez la fable de la cigale et la fourmi. Oui il y a des cigales, oui il y a des artistes, mais il y a aussi hélas, des rapaces, plus fainéants que ces pauvres cigales injustement traitées par le fabuliste, des fainéants qui s’enrichissent en dormant.
Ce qui fait rager les libéraux, ce n’est pas de payer des impôts : c’est que les plus tricheurs d’entre eux sont ceux qui réalisent les plus insolents profits.
Comme ils ne veulent pas payer pour lutter contre les trafiquants, ils ont entrepris d’exonérer tout le monde. Eh oui, cela s’appelle l’anarchie institutionnalisée pour les prédateurs.
-
Les libéraux ne veulent pas payer pour lutter contre les fraudeurs et les trafiquants, parce qu’ils le sont tous peu ou prou :
« Remettre en cause l’argent sale, c’est remettre encause le libéralisme » (Juge R. Van Ruymbecke)
-
"Sachez , anonyme, que s’il n’y avait pas de ingénieurs, des techniciens, des travailleurs, des agriculteurs, des maçons, etc, etc,
S’il n’y avait pas toutes ces fourmis travailleuses et généreuses, les prédateurs comme vous crèveraient de faim."
Non, c’est l’inverse : on n’a jamais vu un entrepreuneur crever de faim parce qu’il ne pouvait pas embaucher !
ce sont les entreprises qui vous nourrisse, pas l’inverse !
D’ailleur, regardez la tête des futur licencier lorsqu’on remplace leur poste par des machines... Sans parler des délocalisations, souvent necessaires bien sur, mais mal vécu par le personnel.
Bref, d’un coté l’élite, de l’autre la masse. Chacun son rôle et sa place, pour le plus grand avantage commun.
« Ce qui fait rager les libéraux, ce n’est pas de payer des impôts : c’est que les plus tricheurs d’entre eux sont ceux qui réalisent les plus insolents profits. »
Comprend rien à cette phrase, ni a cette afirmation gratuite.
« Comme ils ne veulent pas payer pour lutter contre les trafiquants, ils ont entrepris d’exonérer tout le monde. »
Quel traficants ? de drogue ? Et bien oui, inutile de ruiner l’économie pour lutter contre eux, c’est normal, c’est un principe de responsabilité. C’est pareil pour tout, d’ailleur. Ex, l’etat n’instal de feu rouge que s’il y a au moins deux morts par ans à un carrefour.
-
Le ci-devant anonyme écrit : « »Et oui, la démocratie n’est pas pour demain... C’est une affaire de spécialiste, celle de l’élite« ».
Sachez , anonyme, que s’il n’y avait pas des ingénieurs, des techniciens, des travailleurs, des agriculteurs, des maçons, etc, etc,
S’il n’y avait pas toutes ces fourmis travailleuses et généreuses, les prédateurs comme vous crèveraient de faim.
Vous aimez la fable de la cigale et la fourmi. Oui il y a des cigales, oui il y a des artistes, mais il y a aussi hélas, des rapaces, aussi peu productifs que ces pauvres cigales injustement traitées par le fabuliste, des gens qui s’enrichissent en dormant.
Ce qui fait rager les libéraux, ce n’est pas de payer des impôts : c’est que les plus tricheurs d’entre eux sont ceux qui réalisent les plus insolents profits.
« Remettre en cause l’argent sale, c’est remettre en cause le libéralisme » (Juge R. Van Ruymbecke).
Comme ils ne veulent pas payer pour lutter contre les trafiquants, ils ont entrepris d’exonérer tout le monde, de noircir (exonérer de charges) tous les emplois. Eh oui, cela s’appelle l’anarchie institutionnalisée pour l’oligarchie, les rapaces et les prédateurs.
-
« »Bref, d’un coté l’élite, de l’autre la masse. « »
D’un coté les salauds, de l’autre les braves gens.
Parmi les braves gens, il y a une même proportion de chefs d’entreprise que de salariés. « Dans tous les camps il y a des imbécile et des crapules ».
Mais si j’en juge à votre langage et votre écriture, je ne vous classe sûrement pas dans les élites. Et un dealer qui roule en BM n’est qu’une crâpule.
Ne me répondez pas !
-
« »« Bref, d’un coté l’élite, de l’autre la masse. »"
D’un coté les salauds, de l’autre les braves gens."
On peut être brave et inculte, ignorant et bêbette, ca n’a pas de rapport.
Qu’est-ce qui prouve que votre medecin n’est pas un salaud ? L’important, c’est qu’il vous soigne, l’important, c’est que l’élite guide le peuple.
-
« »« Bref, d’un coté l’élite, de l’autre la masse. »"
D’un coté les salauds, de l’autre les braves gens."
On peut être brave et inculte, ignorant et bêbette, ca n’a pas de rapport.
Qu’est-ce qui prouve que votre medecin n’est pas un salaud ? L’important, c’est qu’il vous soigne, l’important, c’est que l’élite guide le peuple.
-
Le TCE n’est pas un traité, c’est une constitution. C’est écrit dedans. Le TCE fait à de multiples reprises référence à une mystérieuse « constitution » qui ne peut être que le TCE lui-même. Et ce n’est pas écrit à titre symbolique. C’est un texte de loi, je vous le rappelle ! Si dans un tribunal, on vous reproche un jour d’avoir contrevenu à l’article untel du code pénal qui interdit ceci-celà, et que vous interjectez « oui, mais vous savez, c’est un article purement symbolique », il est peu probable que vous émeuviez le juge. Le fait que cette constitution ressemble a un traité est un fait que nul ne conteste, et c’est bien là ce qu’on reprochait à ce texte indigne.
-
Le TCE est mort et enterré car les peuples européens ont dit NON à la création d’un pouvoir supra-national. Même s’il s’agit techniquement parlant du NON de deux pays seulement, l’honnêteté oblige à constater que beaucoup de pays qui ont fait voter OUI par leur parlement auraient voté NON à un référendum et que des pays importants comme l’Angleterre, bien que ses dirigeants aient dit avant les élections françaises qu’ils feraient leur référendum quelque soit le résultat du nôtre, ont retourné leur veste et ont préféré utiliser le prétexte du NON français et néerlandais pour annuler leur référendum en sachant bien qu’ils l’auraient perdu.
L’organisation de Bruxelles est un abus de pouvoir permanent. Les européens veulent bien de l’Europe mais pas de cette organisation. Le fait de reparler du TCE bis ou ter est un déni de démocratie. On a dit NON alors pourquoi faire revoter. Est-ce qu’on va faire un référendum chaque année sur l’Euro pour savoir si les français sont toujours d’accord ?
Pour nos politiciens l’europe supra-nationale est une obligation et non pas un choix. En conséquence de quoi la seule solution pour faire respecter nos choix est de les virer aux prochaines élections.
-
« ’ai voté oui à ce commentaire ! erreur. Ce commentaire dit n’importe quoi. Comprenne qui pourra les propos de arturh »
C’est pourtant simple. La question posée par l’article est : Le TCE est-il un texte démocratique ?
J’y réponds : « Le texte d’une constitution démocratique NE PEUT PAS commencer par »Sa majesté, le Roi.."
Or, comme je l’écris, le préambule du TCE commence par « Sa Majesté le Roi des Belges... ». Peut-être l’auteur de la réponse à mon post l’ignore. Au cas où : http://europa.eu.int/constitution/download/print_fr.pdf
Et je maintiens. Au 21ème siècle, en Europe, le texte d’une constitution démocratique ne peut pas commencer par les mots « Sa Majesté, le Roi... ». Donc le TCE n’est pas un texte démocratique. CQFD. Pas besoin de grande démonstration...
-
« Et je maintiens. Au 21ème siècle, en Europe, le texte d’une constitution démocratique ne peut pas commencer par les mots »Sa Majesté, le Roi...« . »
Je ne vois pas ou est le probléme. TU ne serais pas sérieusement intolérant, toi ??
-
Ou nous sommes bouchés, ou arturh est borné. Ou inversement.
Qu’il dise ce qu’il pense ou pas. Je n’ai guère envie de consulter le lien.
-
On retrouve intacts les clivages d’il y a deux ans. Ce vote était fondateur, on essaye de nous le faire oublier, mais il reste fondateur.
N’oublions pas que nos parlementaires auraient accepté cette Constitution à plus de 80%. Aujourd’hui, ce sont eux qui sont aux commandes de l’élection présidentielle et ils essayent indirectement de nous refourguer ce que nous avons refusé il y a deux ans.
Ce n’est pas un hasard si deux candidats ont eu les plus grandes difficultés à réunir les 500 parrainages. Ceux-là étaient très dangereux, ils ont prôné le Non et ils sont susceptibles de ramener vers eux les électeurs nonistes. L’un d’entre eux a été dégommé, il s’agit de Nicolas Dupont-Aignan. L’autre, parce qu’il s’est appuyé sur des collectifs citoyens efficaces, est passé d’extrême justesse, il s’agit de José Bové.
En conséquence, les nonistes de droite, qui ne sont pas d’extrême droite, se trouvent gravement démunis. Doivent-ils se résoudre à choisir entre le moins pire de Bayrou et de Sarkozy ? A moins de trouver que De Villiers est moins extréme que certaines de ses positions le font croire ?
Les nonistes de gauche, qui ne sont pas d’extrême-gauche, ont plus de chance, surtout que José Bové est soutenu par une large palette de citoyens, depuis les minoritaires de la LCR jusqu’aux socialistes anonymes, en passant par les alternatifs et les minoritaires du PC et des Verts. Même si la très grande difficulté qu’il a eu à réunir les parrainages l’a affaibli, José Bové peut redonner de l’éclat au Non à l’Europe anti-démocratique. Puissent les nonistes de gauche ne pas louper cette occasion !
Am.
-
Comprend rien à cette histoire. On vote non, pis voila, c’est du passé, aussi bien moi je voterais oui la prochaine fois, si on vire la Turquie, et j’en fait pas une maladie..
-
Si t’as voté Non rien qu’à cause de la Turquie, c’est que tu n’as pas bien compris la portée de ce texte. Il n’est donc pas étonnant que tu trouves ce vote secondaire. Je pense que ton attitude est très minoritaire.
Am.
-
« Si t’as voté Non rien qu’à cause de la Turquie, c’est que tu n’as pas bien compris la portée de ce texte. »
J’ai trés bien compris la porté de la Turquie dans l’Europe.
-
"(IP:xxx.x48.3.187) le 21 mars 2007 à 10H55
« Et je maintiens. Au 21ème siècle, en Europe, le texte d’une constitution démocratique ne peut pas commencer par les mots »Sa Majesté, le Roi...« . » Je ne vois pas ou est le probléme. TU ne serais pas sérieusement intolérant, toi ? ? "
Si en Europe, au 21ème siècle, on en est encore à croire que un texte de constitution démocratique puisse être écrit sous le patronnage d’un roi, on ne parle effectivement pas de la même chose et la toute puissance de la démocratie américaine en Europe a encore de beaux jours devant elle.
Il ne s’agit pas d’intolérence, il s’agit de principe. Une constitution démocratique ne peut être proclamée qu’au seul nom d’un ensemble de citoyens tous égaux.
-
« Une constitution démocratique ne peut être proclamée qu’au seul nom d’un ensemble de citoyens tous égaux. »
Les hommes ne sont pas égaux, mais on peut faire semblant pour te faire plaisir. De la à en faire un principe, tout de même...
-
le tce était-il un traité ou un constitution ? question a 1000 euros, et cela a divisé les juristes.
Et bien, désolé pour tou le monde, c’est la CJCE qui aurait eu la compétence pour en décider : on aurait commencer par appeller dans le language commun ce texte « constitution », puis la CJCE aurait, a l’occasion d’un recours portant sur la hierachie des normes juridique, décidé que « la constitution de l’Union prévaut sur les constitutions nationales », ou quelque chose comme ça. ce faisant elle aurait ainsi qualifié le texte de constitution, et donc « transformé », par décision de justice ce qui était non explicite, soit un coup d’état par les juges.
N’oublier pas que c’est la CJCE, qui défini et crée le droit de l’Union, et dès le début, elle a elle-même, de sa propre autorité, explicité que le traité (de 1957) avait crée un « ordre juridique nouveau » supérieure a toute législation nationale, le Conseil d’Etat ne s’y est conformé que quelque année plus tard, après beaucoup de pression politique et juridique.
-
donc, traité ou constitution, on s’en tape car de toutes façons c’est une merde indigeste pour les peuples, mais, c’est vrai, pas pour les marchands et les financiers qui vont voir leurs actions décupler...
donc, si vous êtes pro-TCE, c’est que vous êtes intéressés ou pauvre imbécile.
-
Tout en étant contre ce Traité (j’ai voté non), j’estime que le texte est parfaitement lisible avec une culture juridique minimale.
Ne mettons pas la démocratie au niveau de l’ignorance crasse et arrogante.
-
« Le projet de TCE est donc, par nature, une Constitution, il fixe »le droit du droit« . De plus, la primauté du droit européen, même d’un simple règlement, sur l’ensemble du droit des États membres, même sur leur Constitution, est fortement démontrée par plusieurs professeurs d’université qui tempêtent évidemment contre ce séisme juridique sciemment sous-évalué par le Conseil constitutionnel »
Question : où est la différence par rapport à la situation actuelle ? Réponse : nulle part (voir les récentes jurisprudences du Conseil constitutionnel et du Conseil d’état : http://www.eurogersinfo.com/actu807.htm Ce que vous écrivez s’applique aux traités européens actuels. Or, ce sont bien des traités internationaux et non des constitutions. Conclusion : il y a comme un problème dans votre démonstration.
« Deuxième principe de droit constitutionnel : une Constitution n’impose pas une politique ou une autre (ou alors, on est en URSS) ».
Le TCE n’imposait aucune politique pas plus que les traités actuels. Rien n’empêche de prendre d’autres orientations, c’est une question de volonté politique et il se trouve qu’actuellement la majorité des états d’Europe sont libéraux voire ultralibéraux, et que la Commission a une vision dogmatique de la concurrence, d’où une interprétation orientée en ce sens des textes européens.
"Troisième principe de droit constitutionnel : une Constitution démocratique est révisable. Tous les peuples du monde vivant en démocratie peuvent réviser leur pacte de gouvernement. Nous en avons la preuve vivante avec la France, non ? Le projet de TCE est beaucoup trop difficilement révisable : pour changer une virgule à ce texte, il faut d’abord ’unanimité des gouvernements pour tomber d’accord sur un projet de révision, puis il faut l’unanimité des peuples (référendums) pour le ratifier"
Ce sont tout simplement les règles applicables aux traités internationaux. Et le TCE est un traité international. Je vous signale au passage que les traités européens actuels sont révisables de la même façon.
"Quatrième principe de droit constitutionnel : une Constitution démocratique garantit contre l’arbitraire en assurant à la fois la séparation des pouvoirs et le contrôle des pouvoirs. Ce n’est pas exactement ce qui est prévu dans le projet de TCE : le Parlement n’a pas du tout l’initiative des lois, ce qui est déjà inacceptable",
Et le Parlement français ? A quoi lui sert d’avoir l’initiative des lois s’il ne peut pas s’en servir ? (articles 34, 37, 44, 48 de notre Constitution) ,
« et son rôle dans le vote du budget, quoique augmenté, reste limité »,
Faux
"et surtout il est exclu de la délibération des lois dans certains domaines, réservés au conseil des ministres (procédures législatives spéciale !) Depuis quand l’exécutif peut-il légiférer ?"
Dans le système institutionnel européen, le Conseil n’est pas l’exécutif mais l’autre branche du législatif et codécide avec le Parlement européen
« On présente aussi le Conseil des ministres comme une « chambre haute » qui jouerait le rôle du Sénat, mais c’est inacceptable : d’abord, les ministres ne sont pas élus »,
Comme les sénateurs désignés par de grands électeurs, les ministres sont investis selon un procédé de suffrage indirect (investiture par le Parlement en France)
« mais surtout, ils détiennent dans leur pays le pouvoir exécutif, c’est-à-dire qu’ils maîtrisent la force publique qui leur permettra, en rentrant au pays, d’appliquer les règles qu’ils ont eux-mêmes élaborées ».
Là encore, où faites vous la différence avec la pratique française lorsque le gouvernement exerce son pouvoir réglementaire, qui compte tenu de l’affaiblissement du législatif cf articles 34 et 37 de la Constitution française précités est la source principale de création de normes ?
« La Cour européenne de justice (CJE), non élue, dont les juges dépendent directement des exécutifs qui les nomment (ça c’est fou...Où est le Parlement ?) »,
Et le Conseil constitutionnel en France ?
« Démocratiques, ces institutions ? »
Contrairement à ce qui existe chez nous où il n’y a pas de recours pour le citoyen si une loi viole ses droits fondamentaux, , le TCE donnait aux citoyens un tel recours.
« La Banque centrale européenne (BCE), non élue, rigoureusement indépendante des pouvoirs publics, est également hors de contrôle, donc irresponsable, malgré l’influence considérable de ses décisions sur la vie quotidienne des 450 millions d’européens »
Pour éviter son instrumentalisation par les gouvernements.
« C’est quand même consternant cette impression d’irresponsabilité générale, non ? »
N’ayons pas peur des mots !
« Un ami vient de m’envoyer la Constitution du Venezuela. J’y ai trouvé des exemples académiques (vivants) de démocratie authentique »
Durant les dictatures fascistes qui onrt ensanglanté le continent sud américain , les plus belles déclarations de droits étaient celles figurant dans les constitutions d’Amérique latine ! C’est dire qu’il faut parfois dépasser les textes et s’intéresser à leur application.
"Cinquième principe de droit constitutionnel : une Constitution démocratique est forcément établie par une assemblée indépendante des pouvoirs en place. L’État n’est pas le peuple".
Dans une démocratie oui. Votre texte qui est une reprise des commentaires d’E.Chouard connu pour avoir fait une analyse du TCE bourrée d’erreurs montre une préférence évidente pour la démocratie directe et une détestation de la démocratie représentative. Ca peut se discuter mais encore faudrait-il que vous n’écriviez pas tant de contre vérités.
Pour ceux qui ont envie de sortir du prêt à penser voir l’analyse d’une juriste sur le TCE sur le même site donné plus haut en référence : http://www.eurogersinfo.com/constit/intox16.htm
-
J’abonde dans ta direction Phileas. Et je réponds à quelques commentaires.
Tout d’abord le débat entre constitution et traité. Je le considère comme un traité car il annule et remplace les précédents. Pourquoi le terme de constitution ? Parce qu’il aborde des thèmes constitutionnels (Partie I). Cependant ce n’est pas une constitution comme on peut le percevoir en France.
TCE, imposé d’en haut, dans le dos des gens, unilatéralement... Faux, la convention qui l’a écrite était plus que transparente et ouverte à toutes les contributions : http://european-convention.eu.int/bienvenue.asp?lang=FR
Texte obscur ? Non les parties I et II ne sont vraiment pas difficiles à comprendre. Je vous invite à lire la constitution française, ce n’est pas plus difficile. La partie III est assurément plus compliquée. Pourquoi ? Cette partie regroupe les traités précédents. Elle a été rédigée par des juristes sans modification de portée par rapport à l’existant.
TCE à durée illimitée. Pas plus que les autres traités. Cependant les précédents traités ne pouvaient être modifiés qu’à l’unanimité. Le TCE était modifiable à la majorité qualifiée (ce qui est plus accessible à une Europe à 27).
OTAN Le TCE introduisait une politique de Défense et proposait une coopération avec l’OTAN. Pour rappel, 25 pays des 27 ont un pied dans l’OTAN (sauf Malte et Chypre).
Enfin je ne comprends pas pourquoi ceux qui ont voté non ne veulent plus en entendre parler ? Que ce soit par nombre de pays ou par nombre d’habitant, le oui l’emporte en Europe. Certains pensent que par référendum, plusieurs pays auraient voté non. Pourquoi y aurait-il aussi une crise de la représentation dans ces pays ? N’est-ce pas un mal uniquement français ? Bref je trouve normal que le traité soit encore d’actualité.
-
« ce n’est pas une constitution »
Affirmation bien légère ...
Par son titre complet, le traité se présente comme : « Traité établissant une Constitution pour l’Europe ».
Le mot « Constitution » apparaît environ 170 fois dans les 448 articles.
Si ce Traité n’était pas une Constitution, il y aurait tromperie majeure sur la marchandise, et le « non » serait justifié a priori.
Si c’est une constitution, il faut examiner si elle nous convient.
Le principe initial étant la ratification à l’unanimité, toute évocation actuelle d’une majorité et d’une minorité relève de l’escroquerie.
-
Les auteurs de ce truc ont voulu le beurre et l’argent du beurre, une constitution et un traité en ub suel texte, deux légitimités d’un coup.
Aujourd’hui ils font tout pour nous persuader du contraire pour nous dire que ce n’est pas une constitution
PARCE QU’ILS VEULENT LE FAIRE RATIFIER PAR LE PARLEMENT, ce qui n’est pas possible pour une constitution.
Désolé pour les majuscules.
-
Savoir si le TC est une constitution ou pas, c’est discuter du sexe des anges. Je ne comprend pas, moi noniste, qu’on perde du temps avec cette question.. Comme si « contitution » avait une valeur magique ou juridique précise ! Bein oui, ce traité constitue la base de l’organisation de l’Union, et ? Si le mot géne, prener élaboration à la place, ca ne change rien du tout à la question, savoir, s’il améliore ou pas le fonctionnement de l’europe, et si l’Etat français s’y trouve bien placé pour défendre ses interets..
Il y a un moment ou il faut arreter l’idéologie et autre délire religieux, et être un peut terre à terre et pragmatique, tout de même !!
Vous croyez que les Hollandais on voté non parce qu’il y avait le mot « constitution » dedans ?! Allons donc ! Arretons les divaguations et les rêveries, soyons CONCRET.
-
Si ce n’était pas une constitution, je veux bien admettre que c’était une anti-constitution. Une anti-constitution doublement : premièrement pour toutes les raisons déjà évoquées, deuxièmement parce qu’elle aurait tué la notre si le TCE avait été ratifié, et l’auteur le dit bien.
Mais le problème n’est pas là en effet. Il vient de ce que, si c’est un traité, il peut être ratifié par le parlement, pas une constitution, qui ne peut être ratifiée que par le peuple.
C’est pourquoi les TCEmaniaques essaient de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Après leur erreur d’avoir dit que c’était une constitution, ils font marche arrière toute, et soutiennent aujourd’hui que ce n’en est pas une.
Pourquoi ont-ils commis cette erreur ? Parce qu’ils croyaient que les français diraient oui ! Chirac n’avait-il pas été élu à 80% ? Ils espéraient faire d’une pierre deux coups : déposséder les peuples de leur souveraineté, et donner à l’UE cette légitimité qui lui fait toujours défaut. Le vote des français, l’un des seul peuples consultés mais jouissant d’un certain prestige dans cette UE, aurait fait oublier que les autres n’ont pas été consultés démocratiquement.
« Les cons ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît »
-
« Mais le problème n’est pas là en effet. Il vient de ce que, si c’est un traité, il peut être ratifié par le parlement, pas une constitution, qui ne peut être ratifiée que par le peuple ».
Sur quoi vous fondez-vous au juste ? Si vous parlez des règles en vigueur en France, vous vous trompez. La constitution française peut être révisée soit par referendum soit par la voie parlementaire. Mais réviser une constitution ce n‘est pas la même chose que d’en créer une, objecterez-vous (peut-être). Eh bien, si. Car à part la forme républicaine du gouvernement, tout peut être révisé. Autrement dit, on peut refaire de font en comble la constitution, baptiser cela « révision « et ratifier par la voie parlementaire (article 89 de la constitution). Donc, votre affirmation sur le fait qu’une constitution ne peut être ratifiée que par le peuple et que c’est pour cela que « les TCEmaniaques » auraient tenté « de faire prendre des vessies pour des lanternes » ne tient pas la route.
Pour les traités c’est pareil : la ratification peut être faite par referendum ou par la procédure parlementaire. Parmi les candidats en tête dans les sondages, un (sarkozy) veut faire ratifier tout nouveau traité européen par le Parlement, effectivement, mais deux autres, bayrou et royal, qui ont pourtant appelé à voter oui au TCE, se sont engagés à faire ratifier tout nouveau texte par referendum. Ce que vous écrivez est donc inexact.
Le débat sur la nature du texte, assez théorique il est vrai (puisque ce qui compte, ce sont les effets réels du texte), est en fait motivé par la nécessité de répondre aux tenants du non qui avaient fait de l’argument « constitution » l’une des principales raisons de leur refus. Or, cet argument comme d’autres n’était pas fondé. Qu’il y ait eu des mensonges et/ou de l’incompétence également du côté du oui ne change rien au problème qui est celui de l’information exacte et sans parti pris (vaste programme).
Quant à la phrase que vous citez : « Les cons ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît » , eh bien, ce n’est pas très sympathique pour certains « TCEmaniaques » qui apparemment ont mieux lu que vous les textes ! Et on est toujours le con de quelqu’un, non ?
-
Ne faites pas le malin, vous savez très bien ce que j’ai voulu dire.
Un, il faut une constituante légitime.
Deux, on ne peut pas déposséder un peuple de sa souveraineté ’comme ça’.
Trois, le parlement n’est pas représentatif, et le congrès non plus, ils n’ont pas vocation ni autorité !
Quatre je me moque de vos arguties, vous voulez la révolution, ou quoi ?
-
Quant aux autre arguments, lisez les post de François Marie, un peu plus bas.
-
« Ne faites pas le malin, vous savez très bien ce que j’ai voulu dire ».
Non.
« Quatre je me moque de vos arguties, vous voulez la révolution, ou quoi ? »
Et vous ? En bonne logique, vous devez répondre oui, car apparemment la constitution française a instauré une dictature si l’on suit votre raisonnement, puisque, comme je vous l’ai expliqué, grâce à la révision on peut faire une nouvelle constitution par la voie parlementaire (voir plus haut) ! Ce ne sont pas des arguties c’est du droit constitutionnel et c’est argumenté.
Vous voulez une constituante ? Problème : certains partisans du non du gauche ne le veulent plus ! Pour une raison bien simple : ils se sont aperçus que comme leurs idées sont minoritaires en Europe, la constitution qui serait élaborée par une constituante élue au niveau européen n’irait pas dans le sens qu’ils veulent. Voyez ce qu’écrit l’altermondialiste RM Jennar dans un article paru dans l’humanité , c’est très instructif : http://www.humanite.fr/journal/2006-07-13/2006-07-13-833524
Vous répondez de façon prévisible comme tous ceux qui n’ont aucun contre argument : vous tentez de dévaloriser l’argumentation de votre contradicteur (« arguties ») et menacez (« la révolution ») : ça c’est fort ! comment n’y ai-je pas pensé ?). Je suppose que c’est votre conception du « débat ». Pour quelqu’un d’aussi convaincu (à défaut d’être convaincant) d’avoir raison que vous l’êtes, les seuls interlocuteurs autorisés sont ceux qui ne vous contre disent pas. Et vous parlez de démocratie ? Trop drôle.
-
A Candida : On se calme.
J’ai dit argutie, et il se trouve que vous argumentez. Expliquez moi : « La protection de la santé, sécurité matérielle, égale accès à la formation professionnelle, représentation et action syndicale »..., sont des droits économiques ?
Mme Delmas Marty a, comme vous, joué sur les mots, et je me suis laissé prendre, comme un amateur que je suis.
Ceci ne m’empêche pas d’essayer de comprendre un texte que l’on me demande d’approuver. Si les auteurs n’avaient pas sciemment écrit un texte obscur, on aurait gagné du temps et de l’énergie.
Il se trouve que ce texte a été rejeté par 55% des voix. Que le pouvoir exécutif passe outre, cela justifierait la révolution.
Voilà un extrait du ’Manifeste de Strasbourg’ publié en 2000, qui donne un aperçu, d’un point de vue juridique, sur cette Europe qui se construit depuis 50 ans. Dites moi si le TCE y changeait quelque chose.
« Hormis quelques mesures d’ordre essentiellement policier dans les Accords de Schengen, rien n’a été entrepris pour unifier ou harmoniser sérieusement les dispositifs juridiques et judiciaires, que ce soit en matière d’enquête ou en matière d’extradition. L’Union européenne a engagé son processus d’élargissement sur des pays d’Europe centrale, mais sans rien prévoir non plus pour protéger son futur espace économique et financier contre la généralisation de la fraude et de la corruption ni contre la pénétration de la grande criminalité organisée. Les paradis bancaires, fiscaux et judiciaires qui minent la démocratie continuent de fleurir en plein cœur de notre continent. (…) En fin de compte, non seulement l’Europe reste un havre de prospérité pour les mafias, les réseaux criminels et la corruption, mais l’absence d’un système juridique et judiciaire harmonisé attire vers ses richesses économiques tous les prédateurs qui connaissent la faiblesse de ses défenses. »
-
« Expliquez moi : »La protection de la santé, sécurité matérielle, égale accès à la formation professionnelle, représentation et action syndicale« ..., sont des droits économiques ? »
Oui. ce sont des droits économiques et sociaux pour les distinguer des droits civils et politiques. Il ne s’agit pas jouer sur les mots. Ce sont des catégories juridiques.
« Ceci ne m’empêche pas d’essayer de comprendre un texte que l’on me demande d’approuver. Si les auteurs n’avaient pas sciemment écrit un texte obscur, on aurait gagné du temps et de l’énergie ».
Le texte est long et obscur pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude des traités européens (autant dire une très grande majorité de gens) parce qu’il a compilé les textes antérieurs en y ajoutant des dispositions.
« Il se trouve que ce texte a été rejeté par 55% des voix. Que le pouvoir exécutif passe outre, cela justifierait la révolution ».
Mais qui parle de remettre en cause le vote de rejet du TCE ? Pas moi en tout cas. Quant aux candidats à la présidentielle, encore une fois, deux des trois premiers candidats en lice selon les sondages veulent consulter le peuple sur tout nouveau traité constitutionnel pour éviter ce risque . Et au niveau européen, personne ne peut obliger la France à ratifier un traité dont elle ne veut pas. Ce qui veut dire : 1-ou on renégocie un nouveau texte qui sera ratifié (par referendum, si S.Royal ou F.Bayrou élu, ou par voie parlementaire si N.Sarkozy élu) 2-ou on s’en tient aux traités actuels
Le domaine cité par l’extrait de texte que vous reproduisez (Justice et Affaires Intérieures ou JAI dans le jargon communautaire) appartient en grande partie à ce que l’on appelle le troisième pilier de l’Union Européenne, c’est à dire le volet intergouvernemental de l’Union qui fonctionne comme une organisation internationale classique : vote à l’unanimité des états donc décision impossible en cas de veto d’un seul d’entre eux, et absence de pouvoir de décision du Parlement européen, les états (le Conseil) décidant seuls.
Dans ce domaine, le TCE transfère un certain nombre de matières au pilier communautaire, autrement dit il permet de prendre les décisions (lois ou lois cadres européennes) par le Conseil à la majorité qualifié des états, le Parlement européen étant colégislateur (par ex : visas article III-265), instaure une politique commune de l’immigration (III-267), développe la coopération judiciaire en matière civile qui existe déjà aujourd’hui (III-269) . Dans les matières que vous citez, la coopération judiciaire en matière pénale, le TCE étend les domaines de criminalité dans lesquels il y a harmonisation du droit pénal matériel, c’est-à-dire l’établissement de règles minimales relatives à la définition des infractions pénales et des sanctions, par des lois européennes votées à la majorité qualifiée en codécision avec le Parlement (terrorisme, traite des êtres humains, exploitation sexuelle des femmes et des enfants, trafic de drogues, d’armes, blanchiment d’argent, corruption, contrefaçon de moyens de paiement, criminalité informatique, criminalité organisée article III-271). Il permet de prendre selon les mêmes procédures des décisions pour assurer la reconnaissance des décisions judiciaires dans toute l’Union et la coopération pour leur exécution (article III-270). Il prévoit aussi le renforcement d’Eurojust (réseau de coopération judicaire III-273) et de la coopération policière et d’Europol (III-275 et suivants). En revanche, il n’y a pas de création de Parquet européen pour poursuivre les auteurs de crimes, comme cela avait été proposé par la convention, mais une simple possibilité de le mettre en place laissée au bon vouloir du Conseil qui décide à l’unanimité après approbation du Parlement (article III-274). Il est trop compliqué de rentrer dans les détails ici des règles et des exceptions, mais pour résumer sur ces questions : le TCE augmente les compétences communautaires et permet une prise de décision plus facile par l’abandon de la règle de l’unanimité et plus démocratique par l’intervention du Parlement.
-
Les anti-libéraux mènent un combat contre les dérives du libéralisme, dérives congénitales donc rédhibitoires. De leur coté, les laïcs font front à des attaques diverses, claniques, tous azimuts dirigés contre la laïcité.
Les dérives du libéralismes divisent, donc c’est l’anti-libéralisme qui rassemble.
Les anti-laïcs sont divisés, donc c’est la laïcité qui rassemble.
Anti-libéralisme et laïcité, même combat ! Vive la République.
-
D’où le paradoxe des libéraux qui ne veulent pas nous laisser la liberté de ne pas choisir d’être libéraux.
-
? Vous pouvez expliquer ?
-
« D’où le paradoxe des libéraux qui ne veulent pas nous laisser la liberté de ne pas choisir d’être libéraux. »
Tu fais ce que tu veux, tant que ce n’est pas avec mon argent..
-
mes sous, mes sous, mes sous !
Vous n’avez pas autre chose à dire ?!!!!
-
« ce n’est pas une constitution »
Affirmation bien légère ...
Par son titre complet, le traité se présente comme : « Traité établissant une Constitution pour l’Europe ».
Le mot « Constitution » apparaît environ 170 fois dans les 448 articles.
Si ce Traité n’était pas une Constitution, il y aurait tromperie majeure sur la marchandise, et le « non » serait justifié a priori.
Si c’est une constitution, il faut examiner si elle nous convient.
Le principe initial étant la ratification à l’unanimité, toute évocation actuelle d’une majorité et d’une minorité relève de l’escroquerie.
-
Malaise au PS.
Selon un information parue dans Le Monde de ce jour, DSK aurait convenu qu’un mini traité (comme celui de Sarkozy) peut passer par la voie parlementaire et Mme Guigou a convenu de ’la nécessité de parvenir, d’ici début 2008 à un nouveau traité sur l’UE. Interrogée sur la nécessité d’un référendum, elle aurait déclaré lors d’une réunion avec des ’partenaires’(dont VGE) « Je ne crois pas que ce soit une question à laquelle on peut apporter une réponse définitive » (Le Monde 22 mars).
PS et UMP sont donc sur la même ligne. Mettons nous à leur place. Qui va faire le sale boulot de s’asseoir sur le refus des français ? Regardez les sondages publiés, et vous avez la réponse. Quant à Bayrou, s’il persiste sur son idée de référendum, bonjour les peaux de banane !
Décidément, cette élection est bel et bien le deuxième tour du référendum. Il faut que tous ceux qui ont combattu ce TCE se mobilisent. En effet, le mini traité ne serait rien d’autre que le TCE amputé des tous les articles qui n’y sont pas jugés indispensables puisque déjà appliqués.
-
Le plus grand hold up de l’histoire
Mme Delmas Marty disait récemment dans un micro de Radio France : « On peut dire (…) que la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne est le premier instrument international de protection de droits de l’homme qui renonce à la distinction binaire entre d’une part les droits civils et politiques et d’autre part les droits économiques, sociaux et culturels. »
En règle générale et selon l’aveu de Mme Delmas Marty elle-même, dans les constitutions ne figure que ce qui est d’une part et pour dire rapidement, relatif à la partie 1 du TCE, et d’autre part la définition des droits civils et politiques, en préambule pour ce qui nous concerne. Les autres droits, à savoir les droits économiques sociaux et culturels, n’y sont pas définis. Ces parties 1 et 2, ce mini traité qu’on nous prépare est donc bel et bien une constitution.
Après avoir accolés une constitution et un traité, appelé constitution l’hybride (gravant donc dans le marbre, etc.), l’avoir rebaptisé traité, voici que ce TCE dont il ne resterait plus que la partie constitution, qui dépossèderait le peuple de sa souveraineté, ce mini TCE serait appelé traité afin d’échapper au suffrage universel ! Un comble de magouille.
-
La supercherie.
En réalité, cette rhétorique cache un problème qui me paraît bien plus grave : il s’agit de donner à la personne morale les mêmes droits qu’au citoyen (et en corollaire, imposer le principe de la loi du plus fort). Le meilleur exemple est le droit de grève indifférencié entre patrons et salariés (art. 88). Plus exactement, à part les articles 99, 100, 105, 106 relatifs à la citoyenneté, les articles 102, 103, 104 font référence à la personne physique ou morale. Quant à l’article 101, il fait référence à la personne, sans autre précision. Mais, concernant cet article, trop vague pour les personnes morales, les droits qui les concernent sont largement définis dans la partie 3. La majeure partie de ce que contient la partie 3 pourrait d’ailleurs être regroupée sous un titre appelé ‘charte des droits fondamentaux des personnes morales’.
Avec le TCE, outre leurs prérogatives propres et à l’instar de ce qui se fait aux USA, les entreprises commerciales dispos(ai)ent des mêmes droits que ceux des citoyens (les entreprises citoyennes ?). De sorte que le citoyen lambda qui voudrait faire valoir ses droits se trouverait inévitablement dans la situation du pot de terre contre les pots de fer que sont ces ‘citoyens’ ayant plus de droits (et de pouvoir) que les autres. Une nouvelle race, en somme ! C’est ainsi qu’au nom de la liberté, on tue l’égalité, et par voie de conséquence, on tue la liberté des individus.
Autrement dit, contrairement aux apparences ce traité n’accorde pas de nouveaux droits aux citoyens, et conserve tous les droits des entreprises. Dans un langage démagogique (partie deux) ou ésotérique (partie trois), ce TCE organise la perte des droits individuels.
-
L’économie gravée dans le marbre
Dans un ‘Entretien’ publié sur l’Internet en avril 2005, avec (un certain) Mr Thierry Guerrier, éditions Michel de Maule réalisé voici tout juste un an, Jacques Delors se livrait (disait ce texte) à une critique féroce du traité. « [...] on a ajouté dans ce texte, dit »Constitution« , une troisième partie intitulée »les Politiques« . C’est comme si, dans la Constitution française, chaque fois qu’on changeait de gouvernement, on changeait la Constitution pour dire qu’on allait faire telle ou telle politique sociale ».
On a donc sciemment amalgamé cette partie 3 et les partie 1 et 2 et donné à l’ensemble, la force d’une constitution, afin précisément de ne jamais pouvoir changer de politique. C’est cela, ’gravé dans le marbre’. Ce qui est nouveau en effet c’est ce mélange de règles commerciales et sociales appelées par Mme Delmas Marty « Droits économiques sociaux et culturels » dans quelque chose qui ressemble de loin à une déclaration des droits de l’homme. Ce n’est pas surprenant dans une société où l’argent a supplanté toutes les valeurs.
-
message aux replieurs : heureusement, on peut lire ce qui est replié. Vous perdez donc votre temps
-
« Selon un information parue dans Le Monde de ce jour, DSK aurait convenu qu’un mini traité (comme celui de Sarkozy) peut passer par la voie parlementaire et Mme Guigou a convenu de ’la nécessité de parvenir, d’ici début 2008 à un nouveau traité sur l’UE. Interrogée sur la nécessité d’un référendum, elle aurait déclaré lors d’une réunion avec des ’partenaires’(dont VGE) »Je ne crois pas que ce soit une question à laquelle on peut apporter une réponse définitive« (Le Monde 22 mars) ».
Et alors ? Sauf erreur de ma part, ce n’est pas E. Guigou qui se présente !.... mais S. Royal laquelle s’est engagée pour un referendum comme F.Bayrou.
-
« En règle générale et selon l’aveu de Mme Delmas Marty elle-même, dans les constitutions ne figure que ce qui est d’une part et pour dire rapidement, relatif à la partie 1 du TCE, et d’autre part la définition des droits civils et politiques, en préambule pour ce qui nous concerne. Les autres droits, à savoir les droits économiques sociaux et culturels, n’y sont pas définis. Ces parties 1 et 2, ce mini traité qu’on nous prépare est donc bel et bien une constitution ».
Votre affirmation selon laquelle « en règle générale » dans les constitutions ne sont pas définis les droits sociaux et économiques est fausse : le préambule de la constitution de 1946 auquel renvoie celui de la constitution actuelle reconnaît des droits économiques et sociaux (protection de la santé, sécurité matérielle, égale accès à la formation professionnelle, représentation et action syndicale...). Et ce préambule comme celui de la constitution de 1958 a la même valeur juridique que le corps de la constitution elle-même (jurisprudence constante du conseil constitutionnel). La France n’est pas une exception, car l’affirmation constitutionnelle des droits économiques et sociaux est une tendance de l’évolution des constitutions, initiée par feue l’URSS, et suivie dans la seconde moitié du XXème siècle dans d’autres pays.
Comme cela a été écrit plus haut par d’autres, le fait que le traité contienne des dispositions que l’on retrouve dans des constitutions n’en fait pas une constitution pour autant. Les traités actuels , que le vote non a permis de maintenir en vigueur, je vous le rappelle, comportent toute une partie consacrée aux institutions, à leurs compétences, leurs rapports, etc... Cela en fait-il des constitutions ? D’autre part, le TCE est révisable... à l’unanimité ce qui est bien une caractéristique d’un traité international et non d’une constitution. Et c’est aussi le cas des traités européens actuels, dont celui de maastricht approuvé par referendum.
« il s’agit de donner à la personne morale les mêmes droits qu’au citoyen (et en corollaire, imposer le principe de la loi du plus fort) ».
Selon vous, les personnes morales auraient autant sinon plus de droits que les personnes physiques, ce que vous critiquez (au passage, vous assimilez aux personnes morales les seules entreprises, pour les besoins de votre démonstration ce qui est bien commode, mais qui oublie les associations, les ONG, les syndicats !) . Et vous citez que vous estimez être « le meilleur exemple » c’est à dire l’octroi du droit de grève (qui en l’occurrence s’appelle lock out) aux entreprises. Sauf que cet article ne s’applique que dans le respect de la compétence des états et donc de leurs législations nationales, donc (article 210-6 du TCE). Il se trouve qu’en France le droit de lock out n’existe pas, ce qui rend l’article 88 inapplicable , mais bien entendu, cela n’a pas empêché certains partisans du non à l’instar de JL Melanchon de propager partout l’information mensongère selon laquelle le TCE instaurait ce droit de lock out en France.
« Avec le TCE, outre leurs prérogatives propres et à l’instar de ce qui se fait aux USA, les entreprises commerciales dispos(ai)ent des mêmes droits que ceux des citoyens (les entreprises citoyennes ?). De sorte que le citoyen lambda qui voudrait faire valoir ses droits se trouverait inévitablement dans la situation du pot de terre contre les pots de fer que sont ces ‘citoyens’ ayant plus de droits (et de pouvoir) que les autres. Une nouvelle race, en somme ! C’est ainsi qu’au nom de la liberté, on tue l’égalité, et par voie de conséquence, on tue la liberté des individus ».
Non. Relisez la partie II. La plupart des droits concernent les citoyens ou les personnes sans plus de précision.
Les droits économiques et sociaux proclamés dans la partie II, sont une protection et n’ont rien à voir avec les « règles commerciales » avec lesquelles vous les confondez allègrement.
Lorsque des articles évooquent sans plus de précision les « personnes » titulaires de droits, il s’agit le plus souvent des personnes physiques au vu des droits concernés : par ex. interdiction de la peine de mort et des exécutions, droit à l’intégrité physique et mentale, interdiction de la torture , respect de la vie privée , sécurité sociale... Et dans le titre V plus spécifiquement consacrée à la citoyenneté de l’Union, en quoi est-il choquant que les personnes morales (entreprises, associations, syndicats...) puissent avoir accès aux documents détenus par les institutions européennes les concernant (article 102) au médiateur européen en cas de conflit avec une institution (article 103) ou pouvoir faire une pétition au Parlement (article 104) ? Ne sont-elles pas aussi des sujets de droit ? N’ont -elles pas le droit de se défendre si une décision d’une institution européenne la Commission viole leurs droits ? Si tel était le cas, alors là pour le coup le droit européen serait une exception, car je vous signale qu’au plan interne notre législation donne des droits aux personnes morales, c’est d’ailleurs même pour cela que le concept de personnalité morale a été forgé.
-
A Candida : On se calme.
J’ai dit argutie, et il se trouve que vous argumentez. Expliquez moi : « La protection de la santé, sécurité matérielle, égale accès à la formation professionnelle, représentation et action syndicale »..., sont des droits économiques ?
Mme Delmas Marty a, comme vous, joué sur les mots, et je me suis laissé prendre, comme un amateur que je suis.
Ceci ne m’empêche pas d’essayer de comprendre un texte que l’on me demande d’approuver. Si les auteurs n’avaient pas sciemment écrit un texte obscur, on aurait gagné du temps et de l’énergie.
Il se trouve que ce texte a été rejeté par 55% des voix. Que le pouvoir exécutif passe outre, cela justifierait la révolution.
Voilà un extrait du ’Manifeste de Strasbourg’ publié en 2000, qui donne un aperçu, d’un point de vue juridique, sur cette Europe qui se construit depuis 50 ans. Dites moi si le TCE y changeait.
« Hormis quelques mesures d’ordre essentiellement policier dans les Accords de Schengen, rien n’a été entrepris pour unifier ou harmoniser sérieusement les dispositifs juridiques et judiciaires, que ce soit en matière d’enquête ou en matière d’extradition. L’Union européenne a engagé son processus d’élargissement sur des pays d’Europe centrale, mais sans rien prévoir non plus pour protéger son futur espace économique et financier contre la généralisation de la fraude et de la corruption ni contre la pénétration de la grande criminalité organisée. Les paradis bancaires, fiscaux et judiciaires qui minent la démocratie continuent de fleurir en plein cœur de notre continent. (…) En fin de compte, non seulement l’Europe reste un havre de prospérité pour les mafias, les réseaux criminels et la corruption, mais l’absence d’un système juridique et judiciaire harmonisé attire vers ses richesses économiques tous les prédateurs qui connaissent la faiblesse de ses défenses. »
-
Expliquez moi : « La protection de la santé, sécurité matérielle, égale accès à la formation professionnelle, représentation et action syndicale »..., sont des droits économiques ?"
Oui. ce sont des droits économiques et sociaux pour les distinguer des droits civils et politiques. Il ne s’agit pas jouer sur les mots. Ce sont des catégories juridiques.
« Ceci ne m’empêche pas d’essayer de comprendre un texte que l’on me demande d’approuver. Si les auteurs n’avaient pas sciemment écrit un texte obscur, on aurait gagné du temps et de l’énergie ».
Le texte est long et obscur pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude des traités européens (autant dire une très grande majorité de gens) parce qu’il a compilé les textes antérieurs en y ajoutant des dispositions.
« Il se trouve que ce texte a été rejeté par 55% des voix. Que le pouvoir exécutif passe outre, cela justifierait la révolution ».
Mais qui parle de remettre en cause le vote de rejet du TCE ? Pas moi en tout cas. Quant aux candidats à la présidentielle, encore une fois, deux des trois premiers candidats en lice selon les sondages veulent consulter le peuple sur tout nouveau traité constitutionnel pour éviter ce risque . Et au niveau européen, personne ne peut obliger la France à ratifier un traité dont elle ne veut pas. Ce qui veut dire : 1-ou on renégocie un nouveau texte qui sera ratifié (par referendum, si S.Royal ou F.Bayrou élu, ou par voie parlementaire si N.Sarkozy élu) 2-ou on s’en tient aux traités actuels.
Le domaine cité par l’extrait de texte que vous reproduisez (Justice et Affaires Intérieures ou JAI dans le jargon communautaire) appartient en grande partie à ce que l’on appelle le troisième pilier de l’Union Européenne, c’est à dire le volet intergouvernemental de l’Union qui fonctionne comme une organisation internationale classique : vote à l’unanimité des états donc décision impossible en cas de veto d’un seul d’entre eux, et absence de pouvoir de décision du Parlement européen, les états (le Conseil) décidant seuls. Dans ce domaine, le TCE transfère un certain nombre de matières au pilier communautaire, autrement dit il permet de prendre les décisions (lois ou lois cadres européennes) par le Conseil à la majorité qualifié des états, le Parlement européen étant colégislateur (par ex : visas article III-265), instaure une politique commune de l’immigration (III-267), développe la coopération judiciaire en matière civile qui existe déjà aujourd’hui (III-269) .
Dans les matières que vous citez, la coopération judiciaire en matière pénale, le TCE étend les domaines de criminalité dans lesquels il y a harmonisation du droit pénal matériel, c’est-à-dire l’établissement de règles minimales relatives à la définition des infractions pénales et des sanctions, par des lois européennes votées à la majorité qualifiée en codécision avec le Parlement (terrorisme, traite des êtres humains, exploitation sexuelle des femmes et des enfants, trafic de drogues, d’armes, blanchiment d’argent, corruption, contrefaçon de moyens de paiement, criminalité informatique, criminalité organisée article III-271). Il permet de prendre selon les mêmes procédures des décisions pour assurer la reconnaissance des décisions judiciaires dans toute l’Union et la coopération pour leur exécution. Il prévoit aussi le renforcement d’Eurojust (réseau de coopération judicaire III-273) et de la coopération policière et d’Europol (III-275 et suivants). En revanche, il n’y a pas de création de Parquet européen pour poursuivre les auteurs de crimes, comme cela avait été proposé par la convention, mais une simple possibilité de le mettre en place laissée au bon vouloir du Conseil qui décide à l’unanimité après approbation du Parlement (article III-274). Il est trop compliqué de rentrer dans les détails ici des règles et des exceptions, mais pour résumer sur ces questions : le TCE augmente les compétences communautaires et permet une prise de décision plus facile par l’abandon de la règle de l’unanimité et plus démocratique par l’intervention du Parlement.
-
Bon, je vois que j’ai affaire à un expert juridique, peut-être même en droit constitutionnel. Tout comme un expert en amiante qui nous donnerait envie d’en manger à tous les repas, vous devriez être capable de vendre le TCE dans les chaumières.
Je ne suis pas en mesure de discuter avec vous sur ce terrain, et je ne puis ressortir ici des arguments autrement plus convaincants que les vôtres largement produits contre ce TCE par d’autres experts, pendant la campagne du référendum et depuis.
En revanche, je dirais ici au sujet de l’élargissement aux pays de l’Est, que ces pays sont un prétexte à ne pas faire l’Europe sociale : l’argument est simple, "ces pays ne veulent pas en entendre parler, ça leur rappelle trop le ’socialisme’ pour lequel ils ont déjà ’donné’ (propos d’E. Cohen peut-être à la radio. Si ce n’est lui, c’est donc son frère d’arme). Pour ceux qui doutaient de l’intérêt à élargir si vite, voici qui répond à leurs interrogations.
C’est un argument du même tonneau qui est mis en avant pour justifier qu’on ne peut réformer les statuts de la BCE, au motif que les britanniques s’y opposent ! Et d’autres mauvaises plaisanteries à l’avenant.
On le voit, TCE, constitution, mini traité, cette Europe organise le terrain de bataille des maffias et affaiblit les organisations démocratiques.
Et permettez-moi, lecteurs éventuels, de copier coller de nouveau ici un extrait déjà cité du ’Manifeste de Strasbourg’ :
« »non seulement l’Europe reste un havre de prospérité pour les mafias, les réseaux criminels et la corruption, mais l’absence d’un système juridique et judiciaire harmonisé attire vers ses richesses économiques tous les prédateurs qui connaissent la faiblesse de ses défenses« ».
Au delà du TCE, c’est cette Europe là que nous avons rejeté, et que nous devons rejeter dorénavant.
-
Hier chez Serge Moati (Ripostes, Arte), un certain Mr Henri de Lesquen, défenseur de service du projet de ’ministère de l’identité nationale te de l’immigration, faisait aux islamistes également convoqué sur le même plateau, la remarque suivante, je cite de mémoire :
« »En parlant de la France vous utilisez sans arrêt l’expression ’« ce pays », je traduis, ce pays que vous voulez conquérir« ».
J’aprouve entièrement cette réflexion de Mr Lesquen. J’ajouterai seulement que c’est également l’expression favorite de Christophe Barbier et ses accolytes qui ont largement péroré sur le plateau d’Yves Calvi, pendant la campagne pour le TCE et depuis, quand ils font la promotion des thèses libérales et fustigent « ce pays qui n’est décidément pas réformable ».
-
« Bon, je vois que j’ai affaire à un expert juridique, peut-être même en droit constitutionnel ».
Et c’est un problème que les gens qui connaissent un domaine l’expliquent ? Et vous allez vous faire couper les cheveux chez votre boulanger, vous ?
« Tout comme un expert en amiante qui nous donnerait envie d’en manger à tous les repas, vous devriez être capable de vendre le TCE dans les chaumières ».
Voilà qui en dit long sur vous. L’analogie avec l’amiante est particulièrement dégueulasse (tentative vieille comme la rhétorique de discréditer un contradicteur que l’on ne peut contrer autrement), car elle suggère le mensonge criminel et la malhonnêteté. Vous n’avez aucun droit de faire de tels présupposés sur quelqu’un que vous ne connaissez pas. Vous ne supportez pas que l’on vous contredise, c’est clair. Et quand on vous met les preuves sous les yeux (en l’occurrence les textes) vous vous défilez. Votre opinion est faite, peu importe qu’elle repose sur du vent.
Comme on ne combat bien que ce que l’on connaît, votre combat est perdu d’avance. Et vous qui appréciez les citations, goûterez certainement celle-ci : quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.
-
à candida : « »Comme on ne combat bien que ce que l’on connaît, votre combat est perdu d’avance. « »
Ce n’est pas ’mon’ combat, c’est celui de 55% des électeurs au TCE, parmi lesquels il y a des experts face auxquels vous devrez mettre un bémol.
J’ai noté que vous changiez d’IP très souvent. Vous disposez peut-être d’une armée de ’petites mains’. Ce sont probablement tous ces IP qui notent en masse tout commentaire qui menace vos projets. Et qui regardent votre doigt quand vous leur montrez la lune !
J’ai noté aussi que vous ne reprenez qu’une partie de mes arguments et semblez dépourvus devant les autres. C’est sans doute pour cela que vous commencez à vous en prendre à ma personne.
Le ton se dégrade. Abstenez vous de me répondre.
-
« ce n’est pas une constitution » Affirmation bien légère ...
Par son titre complet, le traité se présente comme : « Traité établissant une Constitution pour l’Europe ».
Le mot « Constitution » apparaît environ 170 fois dans les 448 articles.
Si ce Traité n’était pas une Constitution, il y aurait tromperie majeure sur la marchandise, et le « non » serait justifié a priori.
Si c’est une constitution, il faut examiner si elle nous convient.
Le principe initial étant la ratification à l’unanimité, toute évocation actuelle d’une majorité et d’une minorité relève de l’escroquerie.
-
Excellent article curieusement mal note.
Je regardais les commentaires : certains sont totalement hors sujet et d’autres prouvent que non seulement, il n’ont pas lu cette constitution mais qu’ils ne comprennent pas grand chose aux evenements geopolitiques contemporains.
Pour repondre au courageux XXXX63 192 187 qui a le courage de ses opinions a tel point qu’il les fait valoir dans l’anonymat quitte a revenir sous un autre pseudo anonyme pour peser davantage dans la balance, la constitution a ete rejete par une majorite de francais sinon elle aurait ete accepte. Cela peut sembler defoncer une porte ouverte mais ce n’est manifestement pas evident pour tout le monde.
Pour repondre a Talion, un traite peut etre denonce a tout moment par l’une des parties contractantes contrairement a cette constitution modifiable a la majorite des ... 27 membres desormais. Je souligne bien qu’il s’agit d’une constitution et non pas d’un traite, c’est d’ailleurs marque dessus Par ailleurs, pas besoin d’etre juriste pour restituer une definition. Avez vous besoin d’etre comptable pour faire vos comptes ? Vous ecrivez que la frequence d’un mot dans un article ne saurait le definir, etes vous serieux ? Si les traites anterieurs etaient si mauvais pourquoi les avoir ratifie ? Par ailleurs, savez vous de quels traites vous parlez ? En ce qui me concerne, j’ai mis 12 heures a lire la constitution, je ne pense pas qu’un texte necessitant autant de temps de lecture puisse etre considere comme simple. Enfin, toute analyse est subjective et manifestement la votre l’est bien davantage. A ce jour les partisans du oui sont encore incapable de donner une raison pragmatique digne de faire signer les francais si ce n’est « l’apocalypse est proche ».
-
A l’attention de Cha no yu qui devrait davantage s’occuper de la ceremonie nipponne du the que de faire de la politique.
La TCE est malgre tout ce que pourrez dire une constitution inamovible car les pays europeens ne seront jamais unanimes sur tout.
La « faiblesse de la demonstration » est davantage dues au nombre limite de mots par agoravox qu’au manque de critiques justifies du TCE. A chaque article on peut opposer une question pratique defavorisant la France (et les pays qui l’ont signe bien evidemment).
Vous avez neanmoins raison de dissocier les termes de traite et de constitution, meme si vous vous contredisez en debut et en fin d’article.
Concernant l’argumentaire sur le TCE, les media, et par la intenet, en ont fourni suffisement, il est temps de se reveiller.
Enfin, le plan B est une expression creee par DSK, les opposants a la constitution n’ont jamais sorti de contre TCE. J’ajoute que de vrais politiques devraient obeir au peuple et trouver un TCE plus conforme a leurs attentes et non pas privilegiegiant leurs interets personnels.
Je reste neanmoins admiratif devant vos talents d’orateur de la pensee unique. Je suis sur que vous nous pondrez des commentaires desopilants lorsque viendront au pouvoir neuneuil et sa clique.
-
A Phileas,
Ne faites vous donc aucune difference entre une constitution nationale et europeenne ? Alors je vais vous la dire : l’une concerne exclusivement le pays, l’autre concerne l’Europe.
De plus, le TCE exprimait noir sur blanc dans son chapitre 3 que le liberalisme serait la seule politique. En pretendant le contraire, vous prouvez que vous ne l’avez pas lu mais que vous y etiez favorable. Dans le meme ordre d’idee, je peux vous soumettre des lettres de creance a mon nom que vous signerez sans les lire. quant au nom du TCE, il s’agit bien d’une constitution comme son nom l’indique. Elle n’est pas revocable aleatoirement comme vous semblez le croire.
Vous admettrez quand meme que plus les decisions sont prises en haut, moins elles ont de sens pour les petites gens tels que nous. Quant a rechercher des solutions dans des modes de fonctionnements etrangers qui ne lient nos dirigent a aucun resultat, il s’agit d’un leurre. Lorsque vous parlez de banque centrale qui ne serait pas instrumentalisee par les etats, pensez vous que des lobbies ou des entites supranationales telles que des banques internationales ne le feront pas ? Etes vous aussi naif ???
Vos commentaires rejoignent les tenants de la pensee unique devant lesquels chacun doit se taire pour leur apporter un pouvoir illegitime. En 30 ans d’existence, on voit ou cela nous a mene.
Ps : denigrer les pays d’amerique du sud pour se rehausser n’est pas tres glorieux
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON